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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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1.5.3. Hydrographie

L'ensemble de l'écosystème Luki appartient entièrement au bassin hydrographique de la rivière Luki, affluent de la Lukula, elle-même affluent du fleuve Congo. Elle traverse toute la Réserve du Nord-Est au Sud-Ouest en décrivant une grande courbe. Les principaux tributaires de droite de la Luki sont la Ntosi, principal affluent, avec des nombreux ruisseaux tributaires dont la Yombolo et la Nkula, la Nkakala, la Kikolokolo, la Bondu, la Mambamba et la Loba. Les affluents de gauche de la Luki sont la Kikulo, la Mabakosa, la Tadi, la Monzi, la Likamba et la Nioka. Tous ces cours d'eau forment un réseau complexe. Certains ont un caractère torrentiel et saisonnier, Lubini (1997).

La rivière Luki et l'ensemble de son bassin se situent entre 12 53'et 13 17'E et 5 46'S, ayant une superficie d'environ 756 km². Cette rivière d'importance moyenne est alimentée par un réseau secondaire très dense situé en contrebas des plateaux, ses zones des sources se situent à une altitude de 500 m. Elle coule en direction Est-Sud-Ouest et se jette dans la Lukunga après un parcours de 68 km. Sa pente moyenne est de l'ordre de 0,65%. Elle traverse successivement des schistes satinés, des quartzites micacés, des gneiss et des grès sublittoraux.

Son lit est garni, selon le niveau considéré, de roches, de cailloux, de graviers, de sables et de limons. Elle bordée de plantes herbacées, d'arbustes et de grands arbres. Par l'ombre qu'elle crée, cette végétation limite la croissance des végétaux aquatiques. Inversement, les grains de pollen, les feuilles mortes immergées ainsi que les fruits jouent un rôle important en tant que source de nourriture pour bon nombre d'espèces de poissons et d'invertébrés.

Ces apports constituent également leurs biotopes électifs. Ses eaux et celles de ses principaux affluents se situent dans les classes 2 et 4, caractéristiques des eaux peu productives ou à productivité moyenne. Cette situation résulte de la nature des roches et de celle du sol qu'elles traversent ainsi que de la qualité des produits issus de la décomposition de la litière et de l'humus.

Les caractéristiques générales du régime hydrologique, de ces écosystèmes aquatiques dépendent des facteurs climatiques et l'importance du régime du fleuve Congo qui, lors de la période des crues, empêche l'écoulement de ses affluents et sous-affluents et crée ainsi un courant à contre-sens (Mutambue, 1984).

1.2.4.4. Sols

D'après les considérations pédogéniques, on peut reconnaître dans la Réserve les quatre groupes de sols suivants :

- les sols jaunes, les plus répandus et développés sur les gneiss et les quartzites. Ils occupent la majeure partie de la crête centrale Luki-Ntosi et presque tout l'Est et le Nord-Est de la Réserve ;

- les sols rouges, peu étendus et développés sur les gneiss. Ils se rencontrent dans l'Est et dans la zone centrale ;

- les sols rouges violacés, développés sur les amphibolites. Ils occupent également de faibles superficies et se localisent dans les vallées de la Ntosi ainsi que sur les collines de l'axe de la route Boma-Matadi ;

- les alluvions récentes se rencontrent dans les bas de pente. Elles sont peu profondes et superficiels. On observe des cailloux roulés et du quartz.

Selon la physiographie du terrain, tous ces sols occupent divers sites lithologiques, à savoir : sols de sommets de colline avec un profil autochtone (complexe éluvial) ; les sols de pentes montrant un profil remanié (complexe colluvionnaire) avec apport d'éléments du sommet par l'érosion et les sols de vallée constitués sur des alluvions (sols alluvionnaires) peu étendus.

D'une façon générale et sur base de la texture, Lubini (1997) distingue :

- les sols avec un taux d'argile (0-20um) de 1 à 5% et une fraction sableuse de 95% ;

- les sols ayant un taux d'argile compris entre 5 et 10% et une fraction sableuse variant entre 88 et 90% ;

- les sols contenant 10 à 26% d'argile et 74 à 89% de sable.

Les principales caractéristiques chimiques de ces sols sont l'acidité élevée, le taux de matière organique de 3,3 à 12,61% dans l'horizon humifère et le rapport C/N supérieur à 10 (variant entre 10,59 et 17,36).

Au Mayombe Congolais, Misset cité par Lubini (1997), distingue cinq unités pédologiques principales : sols sur alluvions récentes et anciennes, sols ferralitiques sur divers types géomorphologiques : collines, pentes, bas de pente. Au Mayombe Angolais (Cabinda), Lubini (op.cit) reconnait, sur base de climat tropical humide et tropical subhumide, deux unités principales de sols : sols ferralitiques et sols paraferralitiques. Sur base de la notion de catena des sols et de différents types de forêts, des échantillons de sols ont été prélevés et analysés au point de vue physique et chimique. Les résultats obtenus constituent l'essentiel des caractéristiques édaphiques de chaque type de forêt étudié.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote