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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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4.2. Richesse floristique des sites étudiés

Nous allons comparer la richesse floristique, la densité et la surface terrière des différents sites étudiés : le plus riche en nombre d'espèces et le moins riche.

Le site 1 a une densité moyenne de 563,5 pieds/ha, 112 espèces appartenant à 32 familles et occupant une surface terrière moyenne de 27,68 m²/ha ; le site 2 a présenté une densité moyenne de 542,5 pieds/ha, 87 espèces groupées à 26 familles et ayant une surface terrière de 36,80 m²/ha ; le site 3 par contre a une densité moyenne de 454,5 pieds/ha, 107 espèces réunies à 30 familles et recouvrant 31,34 m²/ha de surface terrière; le site 4 donne une densité moyenne de 556 pieds/ha, 63 espèces appartenant à 26 familles et une surface terrière moyenne de 28,97 m²/ha.

Du point de vue densité moyenne par site, le site1 a une densité élevée de 563,5 pieds/ha par rapport aux autres sites et la faible densité est remarquée dans le site3 avec 454,5 pieds/ha.

En ce qui concerne la richesse spécifique, le site1 a un nombre d'espèces élevé par rapport aux autres et le faible nombre d'espèces s'observe au niveau de site4 avec 63 espèces. Le site1 a un nombre élevé de familles (32) par rapport aux autres, les sites2 et 4 ont moins des familles (26). Enfin, le site 2 présente une surface terrière moyenne élevée (36,80 m²/ha) par rapport aux autres mais la faible surface terrière moyenne est observée au site1 (27,68 m²/ha).

Nous avons remarqué que le site1 est plus diversifié, a une densité moyenne élevée à l'hectare et un nombre élevé des familles, suite à son éloignement du village Mbondo et a un relief très accidenté empêchant les gens à y pénétrer et la plupart des individus se retrouvent dans la classe de diamètre 1 et 2 , voilà ce qui justifie sa faible surface terrière par rapport aux trois autres sites.

Il est important de signifier que dans l'ensemble de 142 espèces recensées dans le dispositif, 52 espèces sont communes à tous les quatre sites étudiés. Cependant 90 autres espèces n'existent chacune dans trois ou deux sites selon la répartition suivante :

- 19 espèces communes dans trois sites (S1, S2 et S3) ;

- 5 espèces communes dans les deux sites (S1 et S2) ;

- -15 espèces communes au niveau de sites 1 et 3 ;

- 4 espèces communes au niveau de sites 1 et 4 ;

- 2 espèces communes et 1 espèce non identifié dans les sites 1, 3 et 4 ;

- 2 espèces communes au niveau de sites 2 et 3 et enfin 2 espèces communes dans les sites 3 et 4.

Il est nécessaire de signaler que vue les caractéristiques propres de chaque entité, la répartition des espèces présentées ci-dessous, ne concerne que la forêt (site) que cette étude a ciblée et ne peut forcement être enregistrer dans d'autres forêts (site) et sur les mêmes supports colonisables.

Le tableau 34 présente les espèces propres (différentielles) à chaque site.

Tableau 34 : Espèces propres (différentielles) à chaque site du Nord-est de la Réserve de Biosphère de Luki.

Site 1 (4 ha)

Site 2 (2ha)

Site 3 (2 ha)

Site 4 (1 ha)

Albizia gummiferaBarteria nigritiana Blighia unijugata Bombax buonopozense Caesalpinia sp. Canarium schweinfurthii Croton sylvaticus Diospyros sp.Enanthia affinis Erythroxylum mannii Garcinia epunctataIrvingia sp.Lovoa trichilioides Pouteria aningeria Sterculia bequaertii

Aningeria robustaCeiba pentandra Dialium angolense Discoglipremna caloneuraEntandrophragma candollei Erythrophleum suaveolens Fillaeopsis discophora Pteleopsis hylodendron Trema orientalis Trichilia degeana

Anthonotha pynaertii Bosqueia buonopozense Entandrophragma cylindricum Gilbertiodendron mayumbensisMilicia excelsa Mimusops heckeli Strombosiopsis glaucescens Tabernaemontana crassa Tapura fischeri Tetrapleura tetraptera Trichoscypha odonii Trilepisium madagascarienseChytranthus macrobotrys

Oncoba welwitschii Uapaca guinensis

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La lecture du tableau 34 montre qu'en termes des espèces propres, le site 3 est plus diversifié par rapport au site 2 constituant chacun 2 ha. Les types de forêts étudiés dans les différents sites appartiennent aux groupes systématiques des Magnoliophyta, cette assertion corrobore avec celle de Lubini (1997).

Les résultats des dendrogrammes réalisés confirment les DCA (Detrended correspondence analysis); la similarité des sites 3 et 4 semble être liée au type de support colonisable (argile), les sites 1 et 2 sont deux communautés différentes, ils ne sont pas similaires aux autres sites, par contre site 2 est proche des sites 3 et 1. En tenant compte du nombre de données d'abondance, basées sur le nombre d'individus, la DCA appliqué sur les sites de forêts étudiées en trois ensembles :

- les groupements à Cola griseiflora et Diospyros iturensis (S1 et S2),

- les groupements à Cola griseiflora et Strombosia pustulata var pustulata,

- les groupements à Cola griseiflora et Dialium corbisieri.

Lisingo (2009), les ordinations et classifications réalisées dans son travail, l'ont permis dans l'ensemble de distinguer deux grands groupes de forêts : un groupe sur sol sableux et un autre sur sol argileux.

Nshimba (2008), par les mêmes ordinations à identifié trois grands groupes dans la végétation de l'île Mbiye près de Kisangani : la forêt sur terre ferme au sein de laquelle il définit 3 groupements, la forêt périodiquement inondée où deux groupements sont individualisés et la forêt marécageuse dans laquelle on retrouve trois groupements. Les gradients discriminatoires principaux à la base de ce regroupement sont l'hygrométrie, l'anthropisation, la sécheresse et la variation de niveau d'eau du fleuve, l'écosystème étudié étant insulaire.

Kouob (2009) dans son étude sur les groupements végétaux des strates arborescentes des forêts matures de terre ferme de la Réserve de Biosphère de Dja au Cameroun a défini 5 groupements dont le déterminisme de l'hétérogénéité est dicté par les principales variables ci-après : l'altitude, les pentes, le sable et l'indice de continentalité.

Senterre (2001) dans son étude typologique dans les forêts littorales de Guinée équatoriale et continentales dans le mont Cameroun en a défini 10 communautés végétales dont le déterminisme de l'hétérogénéité végétale était dicté par la pluviosité, l'Hygrométrie (mesurée par le taux de recouvrement des Bryophytes sur les arbres), l'altitude et la distance à l'océan.

Kouka (2005), par les mêmes ordinations dans son étude floristique des forêts du Parc d'Odzala (Congo-Brazzaville), l'ont permis de rassembler les forêts en trois ensembles :

- les forêts de l'ouest, possédant la diversité la plus élevée et caractérisées par un groupement à Plagiostyles africana et Coelocaryon preussii ;

- les forêts du centre-sud, dominées par un groupement à Pausinystalia macroceras et Dialium pachyphyllum ;

- les forêts du nord-est, les moins diversifiées, caractérisées par un groupement à Keayodendron bridelioides et Markhamia tomentosa.

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