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Analyse de la diversité des ligneux arborescents des principaux types forestiers du nord-est de la réserve de biosphère de Luki (bas-congo, RDC)

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par Florent KANGUEJA BUKASA
Université de Kisangani - Master en gestion de la biodiversité et aménagement forestier durable 2009
  

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1.2. Milieu d'étude

1.2.1. Historique et localisation de la Réserve de Biosphère de luki

La Réserve de Biosphère de Luki a été créée par ordonnance coloniale du Gouverneur Général n° 05/Agri du 12 janvier 1937 comme réserve forestière de la RDC, Congo belge.

Sa mission consistait à l'exploitation forestière avec la sylviculture, c'est-à-dire, concilier la coupe des bois d'oeuvre avec la gestion durable des écosystèmes.

Au début, cette réserve constituait un domaine boisé de l'Etat dont la gestion était confiée à l'Institut National pour l'Etude Agronomique du Congo (INEAC). Ainsi, l'INEAC institua une exploitation méthodique qui visait essentiellement la connaissance de la dynamique forestière et l'identification des normes permettant une sylviculture tropicale rentable dans les conditions écologiques locales (Donis, 1948a).

En 1960, après l'accession du pays à l'indépendance ; la gestion était transférée à l'Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomiques (INERA) ayant comme missions fondamentales :

- la création des parcelles expérimentales appelées «blocs » pour besoin d'inventaires, de relevés pédo-botanique et d'études forestières ;

- l'élaboration des méthodes de conversions des futaies afin d'accroitre la valeur marchande de la forêt (Kapa et al. 1987). Conformément à l'ordonnance n°77-022 du 23 février 1977 la gestion de ce domaine boisé fut retirée de l'INERA et concédée au Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme par le canal du comité national MAB Congo, sous le projet MAB Luki.

En Mai 1979, l'UNESCO intégra ce domaine dans le réseau mondial des Réserves de Biosphère. De 1980 à 2006, la gestion de la Réserve de Luki, assurée par le MAB, a été caractérisée par l'instabilité d'animateurs et l'exploitation forestière dans les blocs de recherche, l'installation des postes de contrôle, l'installation des cultivateurs par un système de fiche qui a eu comme conséquence l'intensification du sciage, de l'agriculture sur brûlis, de la carbonisation et du braconnage. Actuellement la gestion est assurée par un comité local de pilotage installé le 12 janvier 2007. Ce comité est composé de six membres :

- L'INERA à la présidence ;

- Le MAB à la vice-présidence ;

- Un membre représentant les bailleurs de fonds (WWF) ;

- Un membre représentant les ONGD intervenant dans la réserve (GRAED) ;

- Un membre représentant les chefs traditionnels.

Le comité de pilotage a pour objectif la gestion de la réserve qui se présente comme suit :

1. La conservation

2. La recherche

3. Le développement des populations riveraines, cependant à l'heure actuelle, les activités se limitent à la conservation.

4. La surveillance assurée par une Brigade de 13 Eco gardes équipée et payée par le WWF. Ce nombre est très insuffisant pour une réserve d'une superficie de 32.714 ha.

Actuellement, la station de l'INERA a bénéficié d'un financement du Projet de Relance de la Recherche Agricole et Forestière en République Démocratique du Congo en sigle « REAFOR ». Ce projet financé par l'Union Européenne et géré par la Fao, a pour objectif de relancer la recherche agricole et forestière pour répondre, par transfert de technologie, aux besoins urgents des utilisateurs en phase de démarrage économique à Luki, comme un des sites.

Il y réalise les activités principales suivantes : bilan des expérimentations, dynamique des forêts naturelles, interactions populations-Forêts, plantations et Agroforesterie, réhabilitation des infrastructures. INERA travail en synergie avec d'autres partenaires tels que le MAB, le WWF, l'ERAIFT et le Musée Royale pour l'Afrique centrale en sigle « MRAC » pour échange des résultats de recherches menées sur le terrain (communication personnelle, 2009)

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