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Le facteur culturel dans la coopération sino-camerounaise:le cas de l'implantation de l'institut Confucius a l'institut des relations internationales du Cameroun(IRIC)

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par Jean Cottin Gelin KOUMA
Universite de Yaounde II-Soa - Master II en Relations Internationales option Diplomatie 2010
  

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PARAGRAPHE II : L'IMPACT DE L'INSTITUT CONFUCIUS EN AFRIQUE CENTRALE

L'expansion de la langue et de la culture chinoise au Cameroun à travers l'Institut Confucius de l'IRIC, a un impact considérable au plan régional. Compte tenu de la position stratégique de l'IRIC, le recrutement des apprenants de l'Institut s'étend au delà des frontières camerounaises. Ce qui fait que l'Institut Confucius de l'IRIC suscite beaucoup d'enjeux. Ainsi, avant de passer en revue ces enjeux dont cette structure fait l'objet (B), il convient, de prime abord, de présenter son aspect séduisant dans les imaginaires camerounais (A).

A) L'attractivité régionale de l'Institut Confucius

En matière d'éducation, la Chine manifeste sans cesse cette volonté de s'appuyer sur le Cameroun, pays leader de la sous-région Afrique centrale, pour étendre son influence dans d'autres pays. A l'IRIC où est implanté l'Institut Confucius, unique laboratoire de langue chinoise en Afrique centrale, les étudiants viennent de divers horizons. « Outre le Cameroun, les apprenants viennent des pays amis, lointains et proches, comme la France, le Tchad, le Congo, la RCA »303(*). Cette attractivité, selon Narcisse Mouellé Kombi, « se manifeste par une inscription poussée, mieux par de grands effectifs dans le cursus que constitue le programme d'enseignement de la langue et de la civilisation chinoise au sein de l'Institut Confucius ». Xu Lin, Directeur Général de Hanban, estime que « pour certains jeunes en Afrique, la maitrise du chinois apparait parfois comme une opportunité de travail ou un plus pour sa carrière, ce qui témoigne de la motivation en Afrique de l'apprentissage de cette langue différent par rapport à celles d'autres régions ». Aussi, poursuit-elle, « avec la formation des jeunes talents maitrisant plusieurs langues et en raison de la croissance des activités économiques et commerciales entre la Chine et les pays d'Afrique, les Instituts Confucius en Afrique joueront pleinement leur rôle et serviront mieux à la vie économique et sociale du pays ». Les structures annexes qui sont implantées dans le pays, et plus précisément dans des endroits stratégiques, illustrent cette politique d'expansionnisme linguistique de la Chine en Afrique. Serge Doka Yamingno, directeur adjoint de l'ENS de Maroua, illustre ce choix stratégique en disant que : « Maroua se situe dans la zone sahélienne du Cameroun et à partir de cette position nous voulons irriguer la sous-région par la diffusion de la langue chinoise »304(*). A travers donc la diffusion de sa culture au Cameroun, la Chine envisage étendre son influence dans toute la sous-région pour stimuler les échanges dans différents secteurs. A ce propos, Zhang Xiaozhen, alors directrice de l'Institut Confucius a déclaré que : « during (...) 10 years, Chinese Language Training Centre has trained over 200 graduate students and diplomats from the IRIC and the other 20 African countries »305(*).

B) L'Institut Confucius et les enjeux de l'influence chinoise

Le soft power constitue l'une des ressources symboliques dont dispose un Etat. Il lui permet de devenir plus influent à travers la séduction. « Par soft power, nous entendons la force d'attraction d'une culture, d'un pays, sa capacité à séduire pour ses oeuvres, ses découvertes, ses modèles, ses valeurs »306(*). Ainsi, la langue est le vecteur de la communication et c'est par elle qu'on apprend à mieux se connaître. On ne saurait par conséquent communiquer en société si le canal qui lie deux interlocuteurs n'est pas commun. D'où la montée en puissance de l'enseignement du mandarin au Cameroun via l'Institut Confucius de l'IRIC. La Chine semble donc apprécier le rôle de « leader » que le Cameroun joue dans la sous région et pense que ce pays est un « partenaire de choix » sur lequel elle peut compter pour étendre son influence et accélérer ses transactions commerciales au niveau régional. La politique chinoise appliquée aux pays africains, relève tout simplement de la realpolitik307(*) et à ce propos, Jean Jolly estime que : « les succès chinois tiennent aux méthodes qu'ils utilisent à savoir : une diplomatie très active et très réaliste, une implication très directe des autorités nationales, des entreprises d'Etat (...) dans la recherche des importations et dans la conquête des marches commerciaux »308(*). Dans la même perspective, Tanguy Struye de Swielande, pense qu'« il apparait évident que la présence chinoise sur le continent africain est avant tout motivée pour des raisons de Realpolitik »309(*).

Il s'agit donc pour la Chine, d'un désir constant d'afficher son image ainsi qu'une volonté de créer des sphères d'influence culturelle310(*) en Afrique voire dans le monde. Dans ce sens, la Chine tend à devenir une puissance hégémonique. Mais alors, l'hégémonie se pense dans le champ de la culture comme elle se pense dans le champ politique311(*). Ainsi, l' « hégémon », ce termes est dérivé du grec hegemonia qui signifie prééminence, se réfère à « une variété de situations dans lesquelles un Etat semble avoir considérablement plus de puissance que les autres »312(*). Dans le même ordre d'idées, la puissance hégémonique décrite par Immanuel Wallerstein313(*) pour montrer comment le fonctionnement de l'économie-monde au profit des Etats puissants du centre est lié à la capacité de ceux-ci de proposer et d'imposer aux Etats de la périphérie et de la semi-périphérie leurs pratiques, leurs institutions et leur culture. La Chine, puissance émergence314(*), manifeste une volonté d'étendre, de maximiser sa puissance, à travers sa culture. C'est donc l'adoption d'une politique strictement similaire à celle des Etats-Unis, mais au prisme d'intérêts et de situations et statuts clairement différents315(*). La Chine voudrait ainsi entretenir au Cameroun, l'image d'une grande puissance, comme en témoigne la politique de déploiement des Instituts Confucius à travers le pays. Ce qui fait dire à Jean Tabi Manga que « l'enseignement du chinois permet au Cameroun de se positionner comme l'un des pays importants de la Chine en Afrique centrale... »316(*).

Aussi, avec l'entrée massive des produits chinois sur le marché mondial et donc africain, voire camerounais, l'apprentissage du chinois devient incontournable. C'est une stratégie clairement définie par la Chine qui vise à accélérer ses transactions commerciales, par la facilitation des contacts au sein des entreprises chinoises et à conclure des accords de coopération entre la Chine et les pays africains, car « Sans langage commun, les affaires ne peuvent pas être conclues »317(*), lit-on dans les analectes de Confucius. C'est pourquoi, la connaissance de la langue chinoise se présente comme une opportunité d'affaires et d'emploi pour les africains. L'engouement constaté dans l'apprentissage du chinois au Cameroun laisse croire d'après Ebenezer Djetabe, enseignant de chinois, que : « pour espérer un contrat avec ces entreprises, il faut sans doute parler un peu le chinois »318(*). Au regard des projets structurants annoncés par la Chine au Cameroun et dans d'autres pays de la région, les apprenants du mandarin pourront bénéficier des avantages liés à l'emploi. Néanmoins, ceux des camerounais et bien d'autres, maitrisant déjà le chinois sont constamment sollicités tant par la partie chinoise que par leur pays, en vue de jouer le rôle de traducteur ou d'interprète lors des différentes négociations. La Chine s'ouvre ainsi au monde, non seulement pour l'inonder de ses produits à bas prix mais également pour s'acquérir de nouveaux débouchés afin de renforcer son économie. Dans ses relations avec le Cameroun, il se dégage de nos jours, un accroissement des échanges économiques et commerciales considérables (annexes 7&8).

CONCLUSION GENERALE

Rendre compte de la place du culturel dans la coopération sino-camerounaise, a été la tâche à laquelle nous nous sommes attelés dans les pages qui précèdent. A cet effet, nous avons essayé, tout au long des quatre chapitres développés, de proposer une compréhension de la nature mais aussi de la logique que véhicule la politique culturelle mise en oeuvre par la Chine au Cameroun. Ainsi, notre problématique s'articulait autour de la question suivante : Quel est l'enjeu de la valorisation de la dimension culturelle dans les relations entre la Chine et le Cameroun ? Que peut représenter l'Institut Confucius dans cet enjeu et qu'est-ce qui se joue à travers l'implantation de celui-ci à l'IRIC (Cameroun) ? A cet effet, la première hypothèse selon laquelle l'Institut Confucius de l'IRIC est un outil fondamental de la valorisation de la dimension culturelle dans la coopération sino-camerounaise, a été vérifiée. Il ressort sur le terrain que, outre l'enseignement du mandarin, l'Institut Confucius mène plusieurs activités. Les enjeux qui sont attachés à cet Institut révèlent d'une part que celui-ci est un moyen au service de la puissance chinoise. Fort de ce qui précède, la Chine rêve d'être un géant Confucius, une belle enseigne très politique à savoir, imposer sa vision du monde319(*). Implanté à l'IRIC, l'Institut Confucius constitue un instrument de puissance culturelle dans ce sens qu'il déborde les frontières politiques du Cameroun pour se projeter vers les autres Etats de l'Afrique Centrale. C'est donc un exemple probant de la stratégie d'influence culturelle de la Chine en Afrique, laquelle combine avec ses influences économiques et diplomatiques (les fréquents échanges de visites au plus haut niveau) afin de faire échec à l'hégémonie occidentale. Comme le note Alain Plantey, « la compétitition entre les nations n'épargne pas le domaine de la pensée dans la mesure où la diffusion de la parole, de l'image, de l'idée peuvent permettre d'influencer la politique et les stratégies des Etats »320(*). Ainsi, pour exercer son influence dans les pays africains, outre la diffusion du mandarin, « le Cameroun bénéficie du savoir-faire chinois dans de nombreux domaines : infrastructures routières et sportives, construction des édifices, fabrication et vente d'engins »321(*). A cet effet, aucun pays n'a autant d'impact sur la politique et le tissu socioéconomique de l'Afrique que la Chine depuis le tournant du millénaire322(*). A ce titre, la culture devient un produit commercial important dans la mesure où elle constitue un vecteur d'accélération vers les transactions économiques. L'Empire du milieu lance ainsi au Cameroun une grande opération de charme à visée globale. C'est ce qui semble justifier la deuxième hypothèse de ce travail. Ce faisant, nous avons procédé par une mise en relation systématique de la variable culturelle privilégiée dans l'équation de la puissance chinoise, en nous appuyant sur les théories du réalisme et de la géoculture comme schéma explicatif. A cet effet, une brève revue de la dimension culturelle de la politique étrangère de la Chine en direction du Cameroun permet une meilleure compréhension de sa grande stratégie et démontre qu'elle suit la démarche réaliste. La Chine mise sur le  soft power  dans la lutte pour la puissance qui caractérise les relations internationales. Cette offensive culturelle trouve son fondement dans deux approches principales quant au rôle de la puissance dans les relations internationales323(*). La première, le réalisme défensif cher à Kenneth Waltz324(*), affirme que les puissances ont tendance à « balancer » la puissance des autres Etats. Au début du XIXe siècle, Napoléon aurait prédit que lorsque la Chine s'éveillerait le monde se mettrait à trembler. Deux siècles plus tard, la prophétie semble se réaliser, car la Chine est en train de vouloir ravir l'hégémonie aux Etats-Unis. Abdou Fall325(*) estime à ce propos que : « la chine depuis une quinzaine d'années pose les jalons de son nouveau statut de puissance globale, non plus circonscrite dans une région ou dans un domaine d'activité, mais embrassant l'ensemble des secteurs économiques et stratégique et la totalité du globe ». Selon Béchir Ben Yahmed, journaliste à Jeune Afrique, le monde fait face à une inversion des cultures où la culture chinoise est en train de surplanter celle de l'Occident et il expose à cet effet une image sur laquelle les présidents américain et français, Obama et Sarkozy s'inclinent en saluant Hu Jintao. Il déclare à ce propos que : « qu'ils accueillent ou soient accueillis, l'Américain et le Français s'inclinent devant l'Asiatique (...), marquant ainsi la considération nouvelle qu'ils éprouvent pour son pays ... ». Il veut ainsi exprimer et transmettre ce qu'il ressent, « china is back ; l'empire du milieu est redevenu le centre du monde » 326(*). La seconde, le réalisme offensif développé par John Mearsheimer327(*), cherche à prédire le comportement des nations lorsqu'elles font face à des puissances rivales. Pour Mearsheimer, l'objectif ultime d'un Etat est de devenir le plus puissant du système, en acquérant d'abord un statut de puissance hégémonique régionale, ensuite de s'assurer l'émergence des puissances rivales dans d'autres régions. On comprend mieux le pragmatisme dont la Chine fait preuve dans sa quête des marchés, d'énergie et de matières premières, mais aussi d'influence politique comme puissance émergente328(*). Effectivement, le réalisme a permis de constater sur le terrain que l'Institut Confucius n'est qu'un paravent de la stratégie de puissance de la Chine, non pas seulement au Cameroun mais aussi en Afrique centrale. Tout comme la géoculture, celle-ci permet de mieux comprendre l'expansion de la culture chinoise au Cameroun voire dans la sous région de l' Afrique centrale. La Chine voudrait créer des zones d'influence culturelle dans la région afin de mener à bien ses transactions économiques et commerciales.

La stratégie africaine de la Chine sous-tend, selon certains analystes, des mobiles d'ordre impérialistes et colonisateurs. « Coloniser signifie être en relation avec de nouveaux pays, profiter de leurs ressources au maximum tout en structurant ces pays avec notre intérêt national ; mais cela veut aussi dire apporter à ces peuples primitifs une culture intellectuelle, social, scientifique, moral commerciale ou artistique et industrielle dont ils sont dépourvus et qui est l'apanage des races supérieures »329(*). Il semble que c'est cette logique qui sous-tend la présence chinoise en Afrique. Parlant du Cameroun, Pierre Mithra estime que les chinois sont en train d'envahir le pays et que « si aucun cadre n'est défini, ils continueront comme ils le font déjà (...) à exploiter toutes les richesses »330(*). Ce point de vue est partagé par René N'guetta Kouassi, directeur du Département des Affaires Economiques de l'Union Africaine (UA), et qui estime qu' « il ne faut pas que l'Afrique sorte d'un néocolonialisme pour tomber pieds et poings liés dans le néocolonialisme chinois »331(*). Les auteurs du rapport du Réseau Africain sur la Recherche en matière de Travail (RART) pensent à ce sujet que, « les relations commerciales avec la Chine suivent le modèle selon lequel l'Afrique est exportatrice des matières premières et importatrice de produits finis »332(*). Pour apaiser ces perceptions dont la présence chinoise en Afrique fait l'objet, Hu Jintao affirme que : « China has never impose its will or inequal pratices on other countries and will never do so in the future »333(*). Cependant, force est de constater que les chinois dispose d'un projet messianique. Ce qui fait dire à Chris Aden, s'agissant de la présence chinoise en Afrique, que : « the ideology of a « civilizing mission », the accompanying territorial imperative and forging of exclusionary trade relations »334(*).

Ainsi, bien que la Chine utilise la dimension culturelle comme un paravent de sa stratégie de puissance globale au Cameroun, il est à noter comme le souligne Samuel Huntington que, « l'occident est et restera des années encore la civilisation la plus puissante »335(*). Pour l'heure, la Chine réfléchit encore au contenu à donner à son message culturel, ce qui n'exclut pas, avertit le sinologue Jean-Pierre Cabestan, « de voir à terme les Instituts se transformer en structures aseptisées, diffusant une culture folklorique »336(*). D'où la présence de quelques indices de fragilité inhérentes à sa projection culturelle et qui sont susceptibles d'être renforcés. Il est donc nécessaire pour une large diffusion du mandarin, à travers son intégration dans les enseignements primaires et secondaires. Par ailleurs, ce processus est d'ores et déjà entamé, avec notamment l'apprentissage du mandarin à l'ENS de Maroua et dans certaines écoles internationales et privées installées au Cameroun. Il ne reste que la régulation pratique qui doit être faite par une action concertée entre les Etats camerounais et chinois afin d'intégrer véritablement l'enseignement de la langue chinoise dans le système éducatif camerounais.

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Le Jour, Yaoundé, 13/08/2010.

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Mensuel Expansion, avril 2007.

CCTV-F, 29/09/2010

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PROTOCOLE DE RECHERCHE

Le thème de ce mémoire s'intitule : Le facteur culturel dans la coopération sino-camerounaise : le cas de l'implantation de l'Institut Confucius à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC).

Ce thème a fait l'objet de nombreuses difficultés, eu égard à sa nature relativement nouvelle. Ces difficultés sont inhérentes à l'accès à l'information et aux ouvrages portant sur la question. C'est la raison pour laquelle nous avons eu recours aux articles publiés dans les revues, magasines, quotidiens et l'internet.

Notre recherche nous a conduits principalement à l'Institut Confucius de l'IRIC. Ici, nous avons rencontrés le Directeur Adjoint de l'Institut, et ce dernier nous a dirigés au Bureau du Coordonnateur Administratif pour plus amples informations.

La recherche documentaire quant à elle, a été effectuée dans des bibliothèques telles que la Fondation Paul Ango Ela (FPAE), la bibliothèque centrale de l'Université de Yaoundé I, la bibliothèque de l'IRIC, la bibliothèque de l'Institut Royal des Relations Internationales (Bruxelles), la bibliothèque de l'Université Catholique de Louvain (UCL) et la bibliothèque de l'Université Libre de Bruxelles (ULB).

Au cours cette recherche, nous avons eu un entretien officiel avec M. Songa Etienne, Coordonnateur Administratif de l'Institut Confucius. Notre préoccupation portait notamment sur un certain nombre de questions telles :

1- Connaissance sur le fonctionnement de l'Institut Confucius et l'enseignement de la langue et de la culture chinoises.

- Pourquoi ce passage du Centre d'apprentissage de la langue chinoise à l'Institut Confucius ? Et qu'est ce qui a véritablement changé ?

- Qu'est ce qui a motivé le gouvernement chinois à choisir Confucius pour patronner ce projet ?

- Quels sont les programmes que l'Institut propose aux étudiants ?

- Quelles catégories d'apprenants trouve t-on à l'Institut ? Combien sont-ils depuis 2007 à nos jours ? Combien viennent d'autres pays ? Et y a-t-il un engouement de la part de ces apprenants pour le chinois ?

- Y a-t-il une certaine motivation pour les apprenants du chinois ? Quel peut être le montant du budget alloué par le gouvernement chinois au fonctionnement de l'Institut Confucius ?

- Comment fonctionnent les annexes de l'Institut ? Combien d'annexes existe-t-il au Cameroun ?

- Quelle autre action culturelle l'Institut mène t-il ? Combien d'Instituts Confucius le Monde, l'Afrique, l'Afrique Centrale comptent-ils ? Et que vise le gouvernement chinois à travers ce projet de prolifération des Instituts Confucius dans le monde ?

2- L'image qu'on a de l'Institut Confucius de l'IRIC

- Quelle image avez-vous de l'Institut Confucius ?

- Quelles sont les appréciations des uns et des autres quant à l'avènement et au fonctionnement l'Institut ?

ANNEXES

ANNEXE 1 : Protocole d'exécution de l'accord de coopération culturelle, 2008/2010

ANNEXE 2: Confucius

Source : "Lun Yu, les Entretiens de Confucius" traduits par S. Couvreur
http://www.afpc.asso.fr/wengu/Lunyu/Couvreur/Lunyu_00.htm

ANNEXE 3 : La présence chinoise en Afrique

Source : François Lafargue, Diploweb, juillet 2009.

ANNEXE 4  : La progressin du commerce Chine-Afrique entre 2003 et 2007

Source : http://www.mofcom.gov.cn

ANNEXE : Implantation culturelle chinoise en Afrique

ANNEXE  6 : Extrait des paragraphes culture et éducation du plan d'action de Beijing 2007- 2009

ANNEXE 7: Composition of Cameroon's top-20 imports (HS4 level) from China 1995-2008

Source: World Trade Atlas, CCS analysis10, China's imports from Cameroon comprise largely of oil, wood and cotton products. In 2008, the share of Cameroonian oil in the import profile grew significantly.

ANNEXE 8: Composition of Cameroon's top-20 exports (HS4 level) from China 1995-2008

Source: World Trade Atlas data, CCS analysis, 2009.

* 303 Cameroon tribune, N°9566, du 25/03/2010.

* 304 Idem.

* 305 Idem., N°9564, du 23/03/2010.

* 306 Connexions, loc. cit., p.56.

* 307 Terme forgé par Bismarck pour définir une politique étrangère pragmatique, par opposition à une politique idéaliste.

* 308 J. Jolly, op. cit., p.78.

* 309 T.S.De Swielande, « Offensive chinoise en Afrique », UCL, avril 2009.

* 310 F. Charillon (dir), op. cit., p.73.

* 311 F. Roche, op. cit., p.39.

* 312 J. Nye Bound to lead: the changing nature of American power, New York, B. Books, 1990, p.38.

* 313 Cité par L. Sindjoun, op. cit., p.20.

* 314 Une puissance émergente est une puissance en devenir. Les deux traits qui la caractérisent le mieux sont sa relativité et son instabilité. Elle est généralement d'abord une puissance régionale, amenée peu à peu vers un statut de puissance globale, et donc d'hégémon. T. S de Swielande, loc. cit.

* 315 Idem.

* 316 http://www.quotidienlejour.com/actualites/3522-cameroun--la-langue-chinoise-aujourdhui-et-demain, loc.cit., p.75.

* 317 Connexions, loc. cit., p.66.

* 318 M. Houmfa, loc. cit., p.43.

* 319 Courrier International, N°1014, 08/04/2010.

* 320 A. Plantey, De la politique entre les nations: principes de diplomatie, Paris, Pedone, 2 éd., 1991, p.145.

* 321 J.C. Edjangue, op. cit., p.103.

* 322 J. Jolly, op. cit., p.113.

* ,323 R. Rose, «Power and international relations: the rise of China and its effects», International Studies Perspective, 2006, p.31.

* 324Cité par R. Rose, loc. cit.

* 325 A. Fall, Docteur en science politique et enseignant à l'IEP de Toulouse, in « Les dessous de l'activisme de la Chine en Afrique, 06/01/2006, Publié sur : http://www.continentpremier.com/?magazine=25&article=930, (consulté le 12/04/2011).

* 326 Jeune Afrique, N°2674, du 09 au 15 mai 2010

* 327 J. Mearsheimer, The strategy of great power, New York. W.W. Northon, 2001, p.45., cite par R. Rose, loc. cit.

* 328 Voir : « China : relations with the Third World », publié sur: http://countrystudies.us/china/130.htm, (consulté le 02/03/2009)

* 329 V. Paone, « L'influence de la Chine en Afrique. Une alternative au post-colonialisme ? », publié sur : www.afri-ct.org/IMG/pdf/20_Paone.pdf, (consulté le 24/04/2011).

* 330P. Mithra Tang Likund, Cameroun, vingt-cinq ans d'échec : les promesses manquées, Paris, L'Harmattan, 2008, pp.34-35.

* 331 J. Jolly, op. cit., p.118.

* 332 Ibid., p.123.

* 333 C. Aden, China in Africa, Zed Books, London, 2010, p.120.

* 334 Ibid., p.127.

* 335 S. Huntington, op cit, p.24.

* 336 Connexions, loc.cit., p.56.

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