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Manifestations neuropsychiatriques des accidents vasculaires cérébraux à  Kinshasa

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par Magloire Mpembi Nkosi
Université de Kinshasa - Spécialiste en Neuropsychiatrie 2011
  

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CHAPITRE 2. GENERALITES

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l'accident vasculaire cérébral (AVC) comme étant le développement rapide des signes cliniques localisés ou globaux de dysfonctionnement cérébral avec des symptômes évoluant durant plus de 24 heures, pouvant conduire à la mort sans autre cause apparente qu'une origine (21). En fonction de l'étiopathogénie, on distingue deux types d'AVC : l'AVC hémorragique et l'AVC ischémique (22). Ce dernier  type représente 80% des cas d'AVC dans le monde occidental (5-6,23-28).

2.1. Les AVC Ischémiques.

Les accidents ischémiques cérébraux (AIC) représentent 80% du total des Accidents vasculaires cérébraux en Occident. En Afrique où les études épidémiologiques sont plutôt rares, leur prévalence se situe entre 63,3% à 84,7% (29). L'occidentalisation des régimes alimentaires et du mode de vie des Africains laisse supposer une augmentation de cette prévalence dans les années à venir (16).

2.1.1. Etiopathogénie

Les AVC ischémiques peuvent procéder de deux mécanismes différents (28):

ü Thromboembolique ou thrombotique dans la quasi-totalité des cas avec dans les cas extrêmes une occlusion artérielle ;

ü Hémodynamique (plus rare) : chute de perfusion cérébrale sans occlusion à l'occasion d'un effondrement de la pression artérielle régionale (sténose artérielle pré-occlusive sur athérosclérose ou dissection) ou systémique (arrêt cardiaque). Une embole marquée

Les causes des AVC ischémiques sont multiples. Les causes les plus fréquentes sont l'athérosclérose (30% des cas), les cardiopathies emboligènes (20% des cas), les infarctus dits « lacunaires » (20% des cas) (28).

Moins fréquentes que les étiologies ci-dessus reprises, la dissection des artères cervico-encéphaliques, les artériopathies inflammatoires, infectieuses ou post-radiothérapiques, les troubles de l'hémostase héréditaires ou acquis, les affections hématologiques ou cancéreuses, les complications des médicaments vasospastiques ou des drogues, ainsi que des maladies métaboliques peuvent également être à l'origine des AVC.

2.1.2. Clinique

Les AVC ont une expression clinique assez parlante, ce qui fait de leur diagnostic une tache habituellement assez aisée pour les praticiens.

Les arguments en faveur d'un AVC sont: la brutalité de l'installation d'un déficit neurologique focal, sans prodrome et d'emblée maximale, l'amélioration progressive ultérieure ou parfois une stabilisation du déficit, la correspondance à un territoire artériel (en faveur d'un AVC ischémique), le contexte général (affection cardiaque emboligène connue, athérosclérose...) (28)

Signes et symptômes varient en fonction du territoire cérébral concerné (30). Cependant, certains symptômes sont retrouvés fréquemment. Ils incluent: un déficit moteur et/ou une perte de sensibilité controlatérale, une aphasie, une apraxie, une dysarthrie, une hémianopsie partielle ou complète, des troubles de la conscience et une diplopie, un vertige, un nystagmus ou une ataxie

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