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Evaluation des facteurs de variation du taux de réussite de l'insémination artificielle bovine en milieu traditionnel au Sénégal : cas de la région de Thiès

( Télécharger le fichier original )
par Kizito NISHIMWE
Université Cheikh Anta Diop de dakar - Doctorat en Medecine Vétérinaire  2008
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

ECOLE INTER - ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES
(E.I.S.M.V.)

ANNEE 2008 N°

Evaluation des facteurs de variation du taux de réussite de
l'insémination artificielle bovine en milieu traditionnel au
Sénégal : Cas de la région de Thiès.

Thèse

Présentée et soutenue publiquement
Le 31 juillet 2008 à 15 heures

Devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie de
Dakar pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE
(DIPLÔME D'ETAT)
Par

M. Kizito NISHIMWE

Né le 30 Mai 1983 à Kamonyi (RWANDA)

Jury

Président: Mme Gassama SECK

Professeur à la Faculté de Médecine,

de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie de Dakar

Directeur et Rapporteur : M. Germain Jérôme SAWADOGO de Thèse Professeur à l'E.I.S.M.V. de Dakar

Membres : M. Yalacé Yamba KABORET

Professeur à l'E.I.S.M.V. de Dakar

Mme Rianatou Bada ALAMBEDJI
Professeur à l'E.I.S.M.V. de Dakar

COMITE DE DIRECTION

LE DIRECTEUR

~ Professeur Louis Joseph PANGUI

LES COORDONNATEURS

~ Professeur Moussa ASSANE Coordonnateur des Etudes

~ Professeur Malang SEYDI Coordonnateur des Stages et

de la Formation Post-Universitaire

~ Professeur Justin Ayayi AKAKPO Coordonnateur Recherches et Développement

Année Universitaire 2007 - 2008

PERSONNEL ENSEIGNANT

rLIIPERSONNEL ENSEIGNANT EISMV rLIIPERSONNEL VACATAIRE (PREVU) rLIIPERSONNEL EN MISSION (PREVU) rLIIPERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (PREVU)

A. DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET PRODUCTIONS ANIMALES

CHEF DE DEPARTEMENT : Ayao MISSOHOU ; Professeur SERVICES

1. ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE

Serge N. BAKOU Maître de conférences agrégé

Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant

Camel LAGNIKA Docteur Vétérinaire Vacataire

Paul Fabrice SHE Moniteur

2. CHIRURGIE -REPRODUCTION

Papa El Hassane DIOP Professeur

Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant

Bilkiss V.M ASSANI Docteur Vétérinaire Vacataire

Fabrice Juliot MOUGANG Moniteur

3. ECONOMIE RURALE ET GESTION

Cheikh LY Professeur

Adrien MANKOR Assistant

Claude Michel WOMBOU TOUKAM Moniteur

4. PHYSIOLOGIE-PHARMACODYNAMIE-THERAPEUTIQUE

Moussa ASSANE Professeur

Rock Allister LAPO Assistant

Clarisse INGABIRE Moniteur

5. PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUES ET MEDICALES

Germain Jérôme SAWADOGO Professeur

Nongasida YAMEOGO Assistant

Justin KOUAMO Docteur Vétérinaire Vacataire

Sylvain HABIMANA Moniteur

6. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION

Ayao MISSOHOU Professeur

Simplice AYESSIDEWEDE Assistant

Sosthène HABUMUREMYI Docteur Vétérinaire Vacataire

Francklin Noël JAOVELO Moniteur

B. DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE ET ENVIRONNEMENT CHEF DE DEPARTEMENT : Rianatou BADA ALAMBEDJI, Professeur S E R V I C E S

1. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES ALIMENTAIRES D'ORIGINE ANIMALE (HIDAOA)

Malang SEYDI Professeur

Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante

Khalifa Babacar SYLLA Assistant

David RAKANSOU Moniteur

Gérard Guéboul DIOP Moniteur

2. MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE-PATHOLOGIE INFECTIEUSE

Justin Ayayi AKAKPO Professeur

Mme Rianatou ALAMBEDJI Professeur

Philippe KONE Assistant

Raoul BAKARI Docteur Vétérinaire Vacataire

Abdel-Aziz ARADA IZZEDINE Docteur Vétérinaire Vacataire

3. PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES-ZOOLOGIE APPLIQUEE

Louis Joseph PANGUI Professeur

Oubri Bassa GBATI Maître-assistant

Koffi Benoît AMOUSSOU Docteur Vétérinaire Vacataire

Dieudonné DOSSOU Moniteur

4. PATHOLOGIE MEDICALE-ANATOMIE PATHOLOGIQUE - CLINIQUE AMBULANTE

Yalacé Yamba KABORET Professeur

Yaghouba KANE Maître-assistant

Mireille KADJA WONOU Assistante

Hubert VILLON Assistant

Medoune BADIANE Docteur Vétérinaire (SOVETA)

Omar FALL Docteur Vétérinaire (WAYEMBAM)

Alpha SOW Docteur Vétérinaire (PASTAGRI)

Abdoulaye SOW Docteur Vétérinaire (FOIRAIL)

Ibrahima WADE Docteur Vétérinaire Vacataire

Charles Benoît DIENG Docteur Vétérinaire Vacataire

Arouna NJAYOUNGAPAGNA Docteur Vétérinaire Vacataire

François Xavier NDUNGUTSE Docteur Vétérinaire Vacataire

5. PHARMACIE-TOXICOLOGIE

Félix Cyprien BIAOU Maître-Assistant (en disponibilité)

Gilbert Komlan AKODA Assistant

Assiongbon TEKO AGBO Assistant

Egide ISHIMWE Moniteur

Fara Hanta RATALATA RALAIVAO Monitrice

C. DEPARTEMENT COMMUNICATION

CHEF DE DEPARTEMENT : PROFESSEUR YALACE YAMBA KABORET SERVICE

1. BIBLIOTHEQUE

Mariam DIOUF Documentaliste

2. SERVICE AUDIO-VISUEL

Bouré SARR Technicien

D. SCOLARITE

El Hadji Mamadou DIENG Vacataire

Naomie KENMOGNE Docteur Vétérinaire Vacataire

Aimable UWIZEYE Moniteur

PERSONNEL VACATAIRE (Prévu)

BIOPHYSIQUE

Mamadou MBODJ Boucar NDONG

Maître-assistant Faculté de Médecine UCAD

Assistant Faculté de Médecine UCAD

2.

BOTANIQUE

 
 

Kandouioura NOBA

Maître de Conférences (Cours)

 

Mame Samba MBAYE

Assistant (TP)

 
 

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

3.

AGRO-PEDOLOGIE

 
 

Fary DIOME

Maître-assistant

 
 

Institut de Science et de la Terre (IST)

4.

ZOOTECHNIE

 
 

Abdoulaye DIENG Docteur Ingénieur

Enseignant à ENSA - THIES

Léonard Elie AKPO Maître de Conférences

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

Alpha SOW Docteur Vétérinaire Vacataire

5. H I D A O A

. NORMALISATION ET ASSURANCE QUALITE

Mme Mame S. MBODJ NDIAYE Chef de la division Agro-alimentaire de

L'Institut Sénégalais de Normalisation

. ASSURANCE QUALITE - CONSERVE DES PRODUITS DE LA PECHE

Abdoulaye NDIAYE Docteur Vétérinaire

AMERGER

6. ECONOMIE Oussouby TOURE Sociologue

1.

PERSONNEL EN MISSION (Prévu)

ANATOMIE

Mohamed OUSSAT Professeur

Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat (Maroc)

2. TOXICOLOGIE CLINIQUE

A. EL HRAIKI Professeur

Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat (Maroc)

3. PATHOLOGIE MEDICALE

Marc KPODEKON

Maître de Conférences Agrégé Université d'ABOMEY-CALAVI (Bénin)

4. PARASITOLOGIE

Sahdou SALIFOU Maître de Conférences Agrégé

Université d'ABOMEY-CALAVI (Bénin)

5. BIOCHIMIE

Georges Anicet OUEDRAOGO Maître de Conférences Agrégé

Université de BOBO-DIOULASSO (Burkina Faso)

6. H.I.D.A.O.A

Youssouf KONE Maître de conférences

Université de NOUAKCHOTT (Mauritanie)

7. REPRODUCTION

Hamidou BOLY Professeur

Université de BOBO-DIOULASSO (Burkina Faso)

8. ZOOTECHNIE

Abdoulaye GOURO Professeur

CIRDES de BOBO-DIOULASSO (Burkina Faso)

1.

PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (Prévu)

MATHEMATIQUES

Abdoulaye MBAYE Assistant

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

2. PHYSIQUE

Issakha YOUM Maître de Conférences (Cours)

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

André FICKOU Maître-Assistant (TP)

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

3. CHIMIE ORGANIQUE

Abdoulaye SAMB Professeur

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

4. CHIMIE PHYSIQUE

Abdoulaye DIOP Maître de Conférences

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

Rock Allister LAPO Assistant (TP)

EISMV - DAKAR

5. BIOLOGIE VEGETALE

Aboubacry KANE Maître-Assistant (Cours)

Ngansomana BA Assistant Vacataire (TP)

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

6. BIOLOGIE CELLULAIRE

Serge Niangoran BAKOU Maître de conférences agrégé

EISMV - DAKAR

7. EMBRYOLOGIE ET ZOOLOGIE

Karomokho DIARRA Maître de conférences

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

8. PHYSIOLOGIE ANIMALE

Moussa ASSANE Professeur

EISMV - DAKAR

9. ANATOMIE COMPAREE DES VERTEBRES

Cheikh Tidiane BA Professeur

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

10. BIOLOGIE ANIMALE (T.P.)

Serge Niangoran BAKOU Maître de conférences agrégé

EISMV - DAKAR

Oubri Bassa GBATI Assistant

EISMV - DAKAR

11. GEOLOGIE

. FORMATIONS SEDIMENTAIRES

Raphaël SARR Maître de Conférences

Faculté des Sciences et Techniques UCAD

. HYDROGEOLOGIE

Abdoulaye FAYE Maître de Conférences

Faculté des Sciences et

Techniques

UCAD

12. CPEV TP

Naomie KENMOGNE Docteur Vétérinaire Vacataire

Aimable UWIZEYE Moniteur

REMERCIEMENTS

Nos sincères remerciements sont adressés :

A notre directeur et rapporteur de thèse, Professeur Germain Jérôme SAWADOGO ;

Au Professeur Rianatou BADA ALAMBEDJI, enseignant à l'EISMV de Dakar ; A notre Professeur accompagnateur, Yamba Yalacé KABORET ;

Au parrain de la 35ème promotion, Monsieur Pierre HAZETTE, Délégué de la Communauté française Wallonie-Bruxelles;

Au Dr Doune Pathé NDOYE (IRSV Thiès) ;

Au Dr DRAME ;

Au Dr KONE ;

Au Dr KOUAMO ;

Au Dr MOUICHE ;

A Mr Sylvain H. et Bofia M. ;

A Mr SENE ;

A Mr Richard H. et Jean de Dieu A ;

A Mr Abdulhamane SENE ;

A Mr Jean Claude RUKUNDO ;

A Madame DIOUF ; bibliothécaire à l'EISMV de Dakar ;

A tous les enseignants de l'EISMV ;

A tout le personnel de l'EISMV de Dakar ;

A tous ceux que nous n'avons pas cités et qui, de près ou de loin, ont rendu ce travail possible.

A NOS MAITRES ET JUGES

A notre Présidente de jury, Madame Gassama SECK,

Professeur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Vous nous faites l'insigne honneur, malgré vos multiples occupations de présider ce jury. Vos qualités scientifiques et votre disponibilité permanente vous ont valu toute l'estime dont vous jouissiez aujourd'hui. Veuillez trouver ici l'expression de notre profonde et sincère gratitude.

A notre Maître, Directeur et Rapporteur de thèse, Monsieur Germain Jérôme SAWADOGO,

Professeur à l'EISMV de Dakar.

Vous avez suivi et encadré ce travail avec rigueur scientifique et pragmatisme, malgré vos multiples occupations. Vos qualités humaines et d'homme de science suscitent respect et admiration. Soyez rassuré de notre sincère reconnaissance et recevez nos sincères remerciements.

A notre Maître et Juge, Monsieur Yalacé Yamba KABORET,

Professeur à l'EISMV de Dakar.

Nous avons été fascinés par votre abord facile et votre simplicité. Vos qualités scientifiques et humaines nous ont profondément marqué.

Veuillez trouvez ici, l'assurance de notre profonde gratitude.

A notre Maître et Juge, Madame Rianatou Bada ALAMBEDJI,

Professeur à l'EISMV de Dakar.

La simplicité avec laquelle vous avez accepté de siéger dans ce jury nous a beaucoup touchés. Votre simplicité et vos très grandes qualités scientifiques nous inspirent.

Veuillez accepter nos hommages respectueux.

«Par délibération, la faculté et l'école ont décidé

que les opinions émises dans les dissertations qui

leurs sont présentées, doivent être considérées

comme propres à leurs auteurs et qu'elles

n'entendent leur donner aucune approbation ni

improbation».

LISTE DES ABREVEATIONS

CIRAD : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement

CJ : Corps Jaune

CJD : Corps Jaune à Droite

CJG : Corps Jaune à Gauche

CRZ : Centre de Recherche Zootechnique DIREL : Direction de l'Elevage

FD : Follicule à Droite

FG : Follicule à Gauche

FSH : Follicule Stimulating Hormone GIE: Groupement d'Intérêt Economique

GnRH : Gonadotropin Releasing Hormone IA : Insémination Artificielle

IEMVT : Institut d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux

IM : Intra Musculaire

IO : Involution Ovarien

JPP : Jours Post Partum

LH: Luteinizing Hormone

NEC : Note d'Etat Corporel

PAPEL : Projet d'Appui à la Promotion de l'Elevage PG : Prostaglandine

PIB : Produit Interieur Brut

PMSG : Pregnant Mare Serum Gonadotropin

PRID : Progésterone Releasing Intra-vaginal Devices

PS : Pose Spirale

RS : Retrait Spirale

UI : Unité International

Tableau I: Evolution des effectifs du cheptel bovin de 2000 à 2004 xxiii

Tableau II: Grille d'appréciation de la motilité xl

Tableau III: Composition de deux dilueurs à base de jaune d'oeuf et à base de lait .. xli

Tableau IV: Quelques résultats des principaux programmes lvi

Tableau V: Echelle de Nicholson et Butter Worth lxviii

Tableau VI: Résultats du diagnostic de gestation : lxx

Tableau VII: Résultats de Test Khi Deux Pearson : lxxi

LISTE DES CARTES

Carte 1 : Carte des principaux systèmes de production laitière au Sénégal.

xxvii

Carte 2: Carte administrative de Thiès lxiv

Figure 1 : Dépôt de la semence dans les voies génitales de la vache xliv

Figure 2 : Schéma de l'appareil génital de la vache en place (Source: Institut

Babcock, 2006) xlv

Figure 3: Le cycle ovarien chez la vache (Source : WATTIAUX, 2006) xlix

Figure 4: Régulation hormonale du cycle sexuel chez la vache (Source : INRAP, 1995) lii
Figure 5 : Taux global de gestation en fonction du nombre de jours Post Partum .. lxxii

Figure 6: Taux global de gestation en fonction de la NEC à la sélection lxxiii

Figure 7: Taux global de gestation en fonction de la NEC à J0 lxxiv

Figure 8: Taux global de gestation en fonction de la NEC à J60 lxxv

Figure 9: Taux global de gestation en fonction de l'âge de la vache lxxvi

Figure 10: Taux global de gestation en fonction de la race de la vache lxxvii

Figure 11: Taux global de gestation en fonction du type de stabulation lxxviii

Figure 12: Taux global de gestation en fonction de l'inséminateur lxxix

Figure 13: Taux global de gestation en fonction de la race du taureau lxxx

Figure 14 : Taux global de gestation en fonction du département lxxxii

Figure 15: Taux global de gestation en fonction du type de l'élevage lxxxiii

Figure 16: Taux global de gestation en fonction de l'activité principale du propriétaire

lxxxiv

Figure 17: Taux global de gestation en fonction de l'ethnie de l'éleveur lxxxv

Figure 18: Taux global de gestation en fonction de la distance Village-ville lxxxvi

Figure 19: Taux global de gestation en fonction de l'Intervalle PS-RS lxxxvii

Figure 20: Taux global de gestation en fonction de l'intervalle RS-IA lxxxviii

Figure 21: Taux global de gestation en fonction de l'IA lxxxix

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.

PREMIERE PARTIE : XXII

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE XXII

CHAPITRE I L'ELEVAGE BOVIN AU SENEGAL XXIII

I.1 EFFECTIF DU CHEPTEL BOVIN AU SÉNÉGAL XXIII

I.2 RACES BOVINES EXPLOITÉES AU SÉNÉGAL XXIV

I.2.1 Races locales xxiv

I.2.1.1 Zébu Gobra xxiv

I.2.1.2 Taurin N'dama xxiv

I.2.1.3 Race Diakoré xxiv

I.2.1.4 Zébu maure xxv

I.2.2 Races exotiques xxv

I.2.2.1 Race Montbéliarde xxv

I.2.2.2 Race Holstein xxvi

I.2.2.3 Race Jersiaise xxvi

I.3 TYPOLOGIE DES SYSTÈMES D'ÉLEVAGE XXVI

I.3.1 Système pastoral xxvii

I.3.2 Système agropastoral xxviii

I.3.3 Système périurbain xxviii

I.4 DIFFÉRENTS TYPES DE PRODUCTION DE LA VACHE AU SÉNÉGAL XXVIII

I.4.1. Production laitière xxix

I.4.2. Production bouchère xxix

I.5 CONTRAINTES AU DÉVELOPPEMENT DE L'ÉLEVAGE XXIX

I.5.1 Contraintes alimentaires xxx

I.5.2 Contraintes sanitaires xxxi

I.5.3 Contraintes zootechniques xxxi

I.5.4 Contraintes politiques xxxi

I.5.5 Contraintes socio-économiques xxxi

CHAPITRE II :AMELIORATION GENETIQUE BOVINE XXXII

II. 1. METHODES D'AMELIORATION GENETIQUE XXXII

II.2. PRINCIPALES ÉTAPES DE L'AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE DES CARACTÈRES QUANTITATIFS XXXII

II.3. OUTILS DE L'AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE : LES BIOTECHNOLOGIES DE LA

REPRODUCTION XXXIII

II.4 INSÉMINATION ARTIFICIELLE XXXIV

II.4.1 Définition - Historique xxxiv

II.4.1.1 Définition xxxiv

II.4.1.2 Historique xxxiv

II.4.2 Avantages et inconvénients xxxv

II.4.2.1 Avantages xxxv

II.4.2.2. Inconvénients xxxvii

II.4.3 Préparation de la semence xxxvii

II.4.3.1 Récolte du sperme xxxviii

II.4.3.2 Examen du sperme xxxviii

II.4.3.3 Dilution du sperme xli

II.4.3.4 Conditionnement et conservation xlii

II.4.4 Technique de l'I.A. xlii

II.4.4.1 Moment de l'I.A. xlii

II.4.4.2 Procédé d'IA xliii

II.4.4.3 Lieu de dépôt de la semence xliv

CHAPITRE III : MAITRISE DE LA REPRODUCTION XLV

III.1 RAPPELS ANATOMIQUES DE L'APPAREIL GENITAL FEMELLE XLV

III.2. RAPPELS PHYSIOLOGIQUES SUR LA REPRODUCTION CHEZ LA VACHE XLVI

III.2.1. Etapes de la vie sexuelle et la puberté xlvi

III.2.2. Cycle sexuel de la vache xlvi

III.2.2.1. Composante cellulaire du cycle sexuel xlvii

III.2.2.2. Composante comportementale xlix

III.2.2.3. Composante hormonale l

III.2.3. Contrôle hormonal du cycle sexuel li

III.3 MAITRISE DE LA REPRODUCTION CHEZ LA VACHE LII

III.3.1 Traitement à base de progestérone liii

III.3.2 Traitement à base de prostaglandines liii

III.3.4 Diagnostic de la gestation liv

III.3.4.1 Méthodes cliniques liv

II.3.4.3 Méthodes para-cliniques lvii

III.4 FACTEURS INFLUENÇANT LA REUSSITE DE L'IA LVII

III.4.1 Facteurs intrinsèques à l'animal lvii

III.4.1.1 Age et numéro de lactation lvii

III.4.1.2 Nombre de jours post-partum et race lviii

III.4.1.3 Etat sanitaire lviii

III.4.2 Facteurs extrinsèques à l'animal lviii

III.4.2.1 Alimentation lix

III.4.2.2 Allaitement lix

III.4.2.3 Habileté de l'inséminateur lix

III.4.2.4 Détection visuelle des chaleurs lx

DEUXIEME PARTIE : LXI

PARTIE EXPÉRIMENTALE LXI

CHAPITRE I MILIEU D'ETUDE LXII

I.1 PRÉSENTATION DE LA RÉGION DE THIÈS LXII

I.1.1 Situation géographique de la région de Thiès lxii

I.1.2 Milieu Physique lxii

I.1.3 Activité socio-économique lxii

Agriculture lxiii

Elevage lxiii

Pêche lxiii

CHAPITRE II MATERIEL ET METHODES LXV

II.1 MATÉRIEL LXV

II.1.1 Matériel animal lxv

II.1.1.1 Vaches utilisées lxv

II.1.1.2 Semences utilisées lxv

II.1.1.3 Médicaments et matériel utilisés pour la synchronisation des chaleurs

lxv

II.1.1.4 Matériel pour l'insémination artificielle lxvi

II.1.1.5 Fiches d'enquêtes lxvi

II.2 DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE LXVII

II.2.1 Sélection et traitement sanitaire des vaches à inséminer lxvii

II.2.1.1 Sélection des vaches à inséminer lxvii

II.2.1.2 Traitement des animaux lxviii

II.2.2 Protocole d'Insémination Artificielle lxviii

II.2.2.1 Synchronisation des chaleurs lxviii

II.2.2.2 Surveillance des chaleurs lxix

II.2.2.3 Insémination artificielle lxix

II.2.2.4 Diagnostic de gestation lxix

II.2.2.5 Saisie et analyse des données lxix

CHAPITRE III : RESULTATS LXX

III.1 SYNCHRONISATION DES CHALEURS LXX

III.2 TAUX DE RÉUSSITE DE L'IA LXX

III.2.1 Variables intrinsèques influençant le taux de réussite de l'IA lxxii

III.2.1.1 Nombre de jours Post Partum lxxii

III.2.1.2 NEC à la sélection lxxiii

III.2.1.3 NEC à l'IA lxxiv

III.2.1.4 NEC à J60 lxxv

III.2.1.5 Age de la vache lxxvi

III.2.1.6 Race de la vache lxxvii

III.2.2 Variables extrinsèques influençant le taux de réussite de l'IA lxxviii

III.2.2.1 Stabulation lxxviii

III.2.2.2 Inséminateur lxxix

III.2.2.3 Race du taureau lxxx

III.2.2.4 Département lxxxii

III.2.2.5 Type d'élevage lxxxiii

III.2.2.6 Activité principale du propriétaire lxxxiv

III.2.2.7 Ethnie lxxxv

III.2.2.8 Distance Ville-Village lxxxvi

III.2.2.9 Intervalle Pose Spirale - Retrait Spiral lxxxvii

III.2.2.10 Intervalle Retrait Spiral-IA lxxxviii

III.2.2.11 Heure de l'IA lxxxix

CHAPITRE IV : DISCUSSION XC

IV.1 SYNCHRONISATION DES CHALEURS ET INSEMINATION DES VACHES XC

VI.2 TAUX DE REUSSITE XC

VI.3 ETUDE DES PARAMETRES QUI INFLUENCENT LE TAUX DE REUSSITE XCI

VI.3.1 Variables intrinsèques à l'animal xci

VI.3.1.1 Nombre de Jours Post Partum xci

VI.3.1.2 Les NEC xci

VI.3.1.4 Age de la vache xcii

VI.3.1.5 La race de la vache xcii

VI.3.2 Variables extrinsèques à l'animal xciii

VI.3.2.1 Stabulation xciii

VI.3.2.2 Inséminateur xciii

VI.3.2.3 Taureau utilisé xciii

VI.3.2.4 Département xciv

VI.3.2.5 Type d'élevage xciv

VI.3.2.6 Activité principale de l'éleveur xciv

VI.3.2.7 Ethnie de l'éleveur xcv

VI.3.2.8 Distance Ville-Village xcv

VI.3.2.10 Intervalle PS-RS xcv

VI.3.2.12 L'heure de l'insémination xcvi

CHAPITRE V RECOMMANDATION XCVII

CONCLUSION GENERALE XCIX

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES C

INTRODUCTION

Au Sénégal, l'élevage joue un rôle important sur le plan économique, social et culturel. Ainsi, il constitue un maillon essentiel de l'économie à travers la génération de revenus et la satisfaction des besoins alimentaires des populations rurales.

Le système de production laitier et la faible productivité des races locales ne permettent pas de satisfaire la demande des populations d'où une situation d'extrême dépendance vis-à-vis de l'extérieur en approvisionnement du lait et des produits laitiers (DIOP, 1996). En effet les importations de produits laitiers au Sénégal (essentiellement sous forme de poudre) correspondent à plus de 53 milliards de francs CFA par an (Le Soleil ,2008).

Pour juguler ce fléau, la seule alternative qui puisse permettre l'augmentation sensible de la production laitière locale, est l'amélioration du potentiel génétique des races locales par l'utilisation d'outils biotechnologies. L'insémination artificielle a été identifiée comme un outil de choix pour une meilleure productivité du cheptel bovin africain (ROBERTS et GRAY, 1973).

Au Sénégal plusieurs campagnes d'insémination artificielle ont été menées, mais malheureusement l'analyse des résultats de ces campagnes d'insémination artificielle a montré une faiblesse des taux de réussite : 38,1 % (KABERA ,2007), 44,93 % (BADJI, 2007).Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces faibles taux d'IA ; notamment les facteurs nutritionnels, zootechniques et environnementaux. A cela s'ajoute le manque du personnel qualifié.

Notre étude a pour objectif principal d'évaluer les facteurs de variations du taux de réussite de l'IA bovine dans la région de Thiès.

> De façon spécifique, il s'agit de :

· Déterminer le taux de réussite de l'IA ;

· Identifier et analyser les facteurs influençant l'IA ;

· Proposer des solutions d'amélioration du taux de réussite de l'IA au Sénégal.

Notre travail est structuré en deux parties. La première partie est consacrée à la synthèse bibliographique et comprend trois chapitres. Le premier chapitre traite l'élevage bovin au Sénégal. Le deuxième chapitre est consacré à l'amélioration génétique bovine. Dans le troisième chapitre, on s'attarde particulièrement sur la maîtrise de la reproduction.

La deuxième partie correspondant à la partie expérimentale dans laquelle les résultats seront présentés puis discutés pour, enfin, aboutir aux recommandations.

PREMIERE PARTIE :

SYNTHESE

BIBLIOGRAPHIQUE

Chapitre I L'ELEVAGE BOVIN AU SENEGAL

I.1 Effectif du cheptel bovin au Sénégal

Au Sénégal l'élevage revêt une importance économique, sociale et culturelle. Le cheptel y est très important et varié. Les statistiques de la direction de l'élevage font état de 3,039 millions de têtes de bovins sans compter les autres espèces animales (DIREL 2004). L'élevage occupe une place appréciable dans l'économie nationale, puisqu'il représente environ 35 % de la valeur ajoutée du secteur agricole et qu'il participe pour 7,5 % à la formation du PIB national. Ainsi est estimée la production nationale laitière à 116,1 millions de litres de lait, dont 97,2 millions pour le lait de vache et 18,9 millions pour le lait de petit ruminant (DIREL, 2006).

Tableau I: Evolution des effectifs du cheptel bovin de 2000 à 2004 (nombre de têtes)

Année

Bovins (millions)

2000

2,986

2001

3,061

2002

2,997

2003

3,018

2004

3,039

Croîts moyens

0,8%

 

Source: DIREL (2004)

I.2 Races bovines exploitées au Sénégal

I.2.1 Races locales

Les races locales exploitées au Sénégal sont essentiellement la race N'dama (Bos taurus) et le zébu Gobra (Bos indicus).

I.2.1.1 Zébu Gobra

C'est un bovin à bosse de grande taille (1,25 à 1,40 m) et de format moyen (PAJOT ,1985). Le poids adulte est estimé en moyenne à 415 kg chez le mâle et 322 kg chez la femelle. Les cornes en forme de lyre sont courtes chez la femelle et longues chez le mâle. La bosse est très développée, la robe est généralement blanche ou blanc rayé. Le fanon est large et plissé près des membres. La production laitière de la femelle zébu Gobra est estimée à 1,5 à 2 litres de lait par jour et la durée de lactation à 150 à 180 jours. (KABERA,2007).

I.2.1.2 Taurin N'dama

Le taurin N'dama est caractérisé par sa trypanotolérance, vit en zone soudano-guinéenne; au Sénégal, il est rencontré dans les régions de Casamance et du Sénégal oriental. C'est un bovin sans bosse, de taille moyenne 0,95 à 1,10 m au garrot. Le poids moyen à l'âge de 4 ans est estimé à 382,6 #177; 20,0 kg chez le mâle et 286,7 #177; 8,3 kg chez la femelle (DIADHIOU, 2001)

I.2.1.3 Race Diakoré

La race Diakoré est issue du métissage entre zébu Gobra dont elle a hérité la
taille et taurin N'dama de qui elle tient sa rusticité et sa trypanotolérance. Son
poids adulte est compris entre 300 et 400 kg. Sa robe, le plus souvent unie et

assez claire, varie du blanc au gris ou jaune. Elle est rencontrée dans le bassin arachidier en compagnie du zébu Gobra et dans la zone de transition entre N'dama et Gobra. Sa production laitière est améliorée par rapport à celle de la N'dama (NDOUR, 2003).

I.2.1.4 Zébu maure

Le zébu maure est un grand marcheur. Il est très résistant et peut s'abreuver tous les deux jours. Elle est considérée comme une bonne laitière et produit en élevage extensif 800 à 1000 litres de lait à 4,5 % de matière grasse en 240 jours. Outre le Sénégal, on le retrouve tout au long de la frontière avec la Mauritanie et dans la boucle du Niger (TRAORE, 1973).

I.2.2 Races exotiques

La plupart des races exotiques sont importées au Sénégal pour la production laitière et dans une moindre mesure pour la production des viandes.

I.2.2.1 Race Montbéliarde

C'est un animal bien conformé et sa robe est pie rouge avec des taches blanches à la tête et aux extrémités, le rouge étant rouge vif ou pâle avec une taille comprise entre 1,38 m et 1,44 m pour un poids vif de 600 à 1000 kg. (KABERA, 2007). D'après DENIS et al., (1986) cité par (TCHEUFO, 2007), sa production laitière a été estimée au Sénégal entre 2000 à 3500 litres de lait pour 305 jours de lactation.

I.2.2.2 Race Holstein

La race Holstein a une robe pie noire avec des taches blanches et noires bien délimitées. Cette race est exploitée pour la production de lait. Sous les tropiques, la production moyenne est de 5751 kg (BENLEKHAL, 1993).

I.2.2.3 Race Jersiaise

Elle est originaire de l'île de Jersey dans la manche et mesure 1,25 m à 1,32 m au garrot et pèse en moyenne 300 kg avec une robe généralement fauve. Au Sénégal, sa production annuelle a été estimée par SOW (1997) à 3217 + 77 Kg de lait avec un taux de matière grasse de 6,5 à 7 %.

En dehors de ces races exotiques citées en haut, au Sénégal on trouve également d'autres races exotiques entre autre la race Guzera, d'origine indienne de l'état du Gujarat et qui a été introduite au Sénégal en 1964 (DENIS et GAUCHET, 1978). La race Brune des Alpes, race bovine laitière originaire des montagnes de l'Est de la Suisse ; c'est une vache à grand format avec 1,4 m-1,5 m au garrot et le poids de 650-750 kg, à robe brune uniforme allant du gris foncé au gris argenté, sauf le mufle qui est plus clair.

Signalons également la présence des races d'origine brésilienne ; Gir et Girolando ; dont la production laitière a été estimée par NJONG(2006) à 8 à 15l/j pour la Gir et 15 à 20l/j pour la Girolando.

Malgré leur adaptation relativement difficile au Sénégal, toutes ces races étrangères ont une production laitière et de paramètres de reproduction meilleurs comparés aux races locales. (NJONG, 2006).

I.3 Typologie des systèmes d'élevage

Selon la disponibilité des ressources fourragères et du type de conduite
associé, trois systèmes de production laitière sont rencontrés au Sénégal. Ces

systèmes de production sont essentiellement de type extensif et les animaux sont exploités par de petits producteurs.

Ce sont des systèmes caractérisés par la non spécialisation de la production et le bétail joue divers rôles ; économique (production de lait, viande, travail) et social. Néanmoins, dans la zone périurbaine de Dakar, le système de production de type intensif se développe de plus en plus.

Carte 1 : Carte des principaux systèmes de production laitière au Sénégal.

(Source : BA DIAO, 2004)

I.3.1 Système pastoral

Il représente 30 % du cheptel bovin national. C'est un type d'élevage caractérisé par l'exploitation des grands espaces à travers la mobilité du cheptel. Les ressources végétales sont limitées (steppes et savanes arbustives) et constituent l'apport essentiel de l'alimentation des troupeaux.

I.3.2 Système agropastoral

Il est caractérisé par une intégration de l'agriculture, de l'élevage et de la disponibilité des sous produits agricoles et agro-industriels. Il est pratiqué dans la vallée du fleuve Sénégal, dans le bassin arachidier et dans le sud du pays. Ce système montre des faiblesses à savoir la forte pression agricole et humaine réduisant l'espace pastoral et la forte pratique du brûlis qui détruit les derniers fourrages disponibles pour le bétail en saison sèche.

I.3.3 Système périurbain

Ce système est localisé dans la zone des Niayes et intéresse l'embouche industrielle, la production laitière et l'aviculture. Il concerne 1% des bovins et 3% des petits ruminants. Les élevages y sont intensifs et semi-intensifs.

Le développement des activités périurbaines est lié à une forte urbanisation de la région de Dakar. Ce processus étant favorisé par la concentration des industries et commerce, sources potentielles d'emplois, mais aussi par des conditions de vie considérées clémentes (accès à l'eau potable, électricité et aux services sociaux) par rapport à celles qui prévalent dans certaines régions agricoles affectées par la sécheresse et la désertification (BA, 2001).

I.4 Différents types de production de la vache au Sénégal

D'après NESSEIM (1995) pour la productivité de la vache au Sénégal, seuls la viande et le lait sont analysés. Les autres productions comme le fumier, la traction, les cuirs et peaux bien que non négligeables sont considérées comme faisant partie des avantages non quantifiables.

I.4.1. Production laitière

Les vaches africaines sont généralement des mauvaises laitières bien qu'elles soient pour la plupart exploitées pour la production laitière. Cette faible production est estimée en moyenne à 0,5 à 2 litres par jour. Cependant le lait produit possède un taux élevé de matière grasse. Notons que la traite est généralement suspendue en élevage traditionnel durant la saison sèche. Des essais de stabulation effectués au CRZ de Kolda ont montré que les vaches stabulées produisent 70 litres de plus que les vaches du lot témoin. (KABERA, 2007).

I.4.2. Production bouchère

L'aptitude principale du Zébu Gobra est la production de viande. Le poids moyen de l'adulte se situe entre 400 et 500 kg avec un rendement de la carcasse de 48 à 56 % (PAGOT cité par DIADHIOU, 2001).

Dans les zones infectées de glossines, la vocation principale de la N'dama est la production de viande. Le poids et le rendement de la carcasse obtenus varient avec l'âge, le mode d'élevage, mais surtout, avec l'état de finition des animaux selon COULOMB cité par FAYE (1992). Au Sénégal, DIOUF (1991) signale que la croissance des N'dama est lente et irrégulière. Le rendement moyen de la carcasse chez la femelle et le mâle est respectivement de 38,9% et 48,7%. Toutefois, un animal bien alimenté peut avoir un rendement de 52 à 54%.

I.5 Contraintes au développement de l'élevage

Le secteur de l'élevage peut occuper une place de choix sur l'échiquier économique du pays. Malheureusement, il bute sur de nombreuses contraintes et se caractérise ainsi par de faibles performances.

I.5.1 Contraintes alimentaires

L'une des causes des infertilités des vaches en zone tropicale est le facteur alimentaire. L'aspect quantitatif et qualitatif de l'alimentation est mis en cause. Ce facteur alimentaire peut être analysé à deux niveaux :

· La suralimentation

Très rare en milieu tropical, la suralimentation peut être à l'origine d'une infiltration graisseuse au niveau de l'ovaire .Cette suralimentation associée à un syndrome hypo hormonal, retarde considérablement l'involution utérine sans laquelle ne peut à nouveau concevoir.

· La sous alimentation

Une sous alimentation revêt un caractère endémique en zone tropicale surtout lorsqu'elle est associée à une difficulté d'abreuvement. Cette sous alimentation est surtout liée à la rareté et la pauvreté des pâturages en saison sèche. Sur le plan hormonal, on observe en saison sèche une pseudohypophysectomie fonctionnelle ayant comme conséquence un trouble de la gamétogenèse, voire une mise en veilleuse de l'activité ovarienne.

Selon CHICOTEAU (1991), la principale contrainte à la productivité du Zébu est la sous alimentation. Elle empêche les animaux d'extérioriser leur potentiel génétique touchant en premier lieu la fonction de reproduction.

MBAYE en 1993, affirme que la sous alimentation du Zébu Gobra en élevage extensif retarde la reprise de l'activité ovarienne. Il signale qu'en station, ce délai de reprise de l'activité ovarienne est beaucoup moins long (54% des Zébu Gobra ont repris leur activité ovarienne entre 36 et 48 jours après le part).

I.5.2 Contraintes sanitaires

Plus représentées dans les élevages traditionnels, les contraintes sanitaires sont liées à la présence des glossines dans le sud du Sénégal ; auxquelles s'ajoute la persistance de certaines maladies telles que la fièvre aphteuse, la fièvre de la vallée du Rift, la dermatose nodulaire. A cela s'ajoute le coût de plus en plus élevé des médicaments et du matériel vétérinaire.

I.5.3 Contraintes zootechniques

Ces contraintes sont étroitement liées au faible potentiel génétique de nos races africaines. Par exemple, chez le zébu Gobra le poids adulte varie entre 340 kg et 450 kg. Le rendement carcasse est de 50 à 53%. De plus, on note la faiblesse du potentiel laitier des races locales dont la production oscille entre 1 et 3 litres de lait par jour avec une période de lactation de 180 jours.

I.5.4 Contraintes politiques

En Afrique, on note une défaillance du système d'encadrement des éleveurs. Rares sont les pays africains où l'intensification des productions animales est une priorité. Le crédit agricole est difficilement accessible avec le taux d'intérêt très élevé (AMAHORO, 2005).

I.5.5 Contraintes socio-économiques

Pour l'éleveur traditionnel, le critère numérique constitue le facteur prépondérant par rapport à la production par tête. Dès lors, la maximisation du profit par la production laitière plus rationnelle ne constitue pas la préoccupation majeure. A cela s'ajoute le manque de formation des éleveurs et leur faible niveau de technicité. (KABERA, 2007)

Chapitre II : AMELIORATION GENETIQUE BOVINE

L'amélioration génétique permet d'augmenter les performances zootechniques des races en modifiant les aptitudes génétiques des animaux (LHOSTE et al. 1993).

II. 1. Méthodes d'amélioration génétique

L'amélioration génétique est réalisée à travers deux techniques: sélection et croisement de races (IEMVT/CIRAD, 1989).

La sélection dans une population permet d'augmenter la valeur moyenne d'un ou de plusieurs caractères, choisis au préalable pour améliorer le potentiel génétique des animaux de cette population.

Le croisement des espèces permet de combiner les avantages de différentes races. En effet, les limites de la sélection et de l'élevage en race pure (consanguinité augmentée, manque d'efficacité de la sélection des caractères à faible héritabilité, etc.) ont conduit à rechercher des possibilités d'accouplement entre les représentants de races différentes.

II.2. Principales étapes de l'amélioration génétique des caractères quantitatifs

L'amélioration génétique requiert une démarche méthodique dont la finalité doit être précisée. D'après BONNES et al. (1991), l'amélioration génétique des caractères quantitatifs comporte quatre (4) étapes qui se succèdent toujours dans le même ordre :

· le choix du (ou des) caractère(s) génétiques à améliorer;

· la description de la population cible ;

· l'évaluation génétique des reproducteurs ;

· le choix d'une méthode d'amélioration génétique.

II.3. Outils de l'amélioration génétique : les biotechnologies de la reproduction

Les biotechnologies animales visent à produire des individus possédant un potentiel de production supérieur à celui des parents et dans des conditions de moindre coût (DIOP ,1989 ; SERE, 1989).

Les biotechnologies de la reproduction comptent classiquement quatre générations successives :

· l'insémination artificielle ;

· le transfert d'embryon ;

· le sexage des embryons, la fécondation in vitro et le clonage;

· le transfert de gènes ou la transgénèse.

Mais, de toutes, c'est l'insémination artificielle qui est la plus courante, facile à mettre en oeuvre et son efficacité est prouvée en milieu paysan. Cette biotechnologie permet une utilisation rationnelle dans l'espace et dans le temps des hautes capacités génétiques d'un mâle par le biais de la récolte et de la conservation de son sperme.

Elle est appliquée principalement pour assurer l'amélioration génétique rapide et sûre des animaux domestiques (BENLEKHAL, 1993). Deux cent taureaux sélectionnés suffisent pour féconder plus de trois millions de vaches laitières (BODEN et al. 1988).

II.4 Insémination artificielle II.4.1 Définition - Historique II.4.1.1 Définition

L'insémination artificielle est une technique qui consiste à déposer à l'aide d'un instrument approprié et au moment le plus opportun, la semence d'un mâle dans la partie la plus convenable des voies génitales d'une femelle sans qu'il y ait un acte sexuel.

L'insémination artificielle est un instrument indispensable pour le progrès génétique et est considérée comme la première génération des biotechnologies animales (DIOP, 1993).

II.4.1.2 Historique

La pratique de l'IA date des temps anciens. C'est donc en 1779 que LAURO SPALLANZANI a réalisé la première IA chez la chienne.

En 1902, SAND au Danemark, indique que l'importance caractéristique de cette technique est l'emploi économique d'un reproducteur de haut potentiel génétique.

En 1936 au Danemark, SORENSEN crée la première coopérative d'IA et 1700 vaches avaient été inséminées la 1ère année avec un taux de fécondité de 51%.

En 1952, POLGE et ROWSON ont été à l'origine de la congélation du sperme de taureau, ce qui a permis le stockage à long terme.

En Afrique, l'IA a été introduite pour la première fois au Kenya en 1935 par ANDERSON.

II.4.2 Avantages et inconvénients

II.4.2.1 Avantages

Les avantages se situent à plusieurs niveaux :

- Avantages d'ordre génétique :

L'IA permet d'améliorer le progrès génétique. En effet, l'IA permet une précision élevée par le choix des mâles sur descendance et, aussi une forte intensité de sélection pour les mâles, puisque le besoin en mâles reproducteurs pour un nombre déterminé de femelles est beaucoup plus faible qu'en monte naturelle.

La supériorité génétique des taureaux ainsi sélectionnés est largement diffusée grâce à l'IA. En comparaison avec la monte naturelle, l'IA permet d'augmenter le nombre de descendants par mâle et de dissocier, dans le temps et dans l'espace, les lieux de production et de mise en place de la semence. En effet, un éjaculat permet de saillir environ 300 vaches et se conserve longtemps (environ 10 ans) ;

-Avantages d'ordre sanitaire :

L'insémination artificielle est un outil de prévention de propagation de maladies contagieuses et/ou vénériennes grâce au non-contact physique direct entre la femelle et le géniteur. Cependant, il y a certains agents infectieux qui peuvent être présents dans la semence et peuvent transmettre notamment le virus aphteux, le virus bovipestique, le virus de l'IBR, Brucella abortus, campylobacter, etc.

Toutefois le contrôle de maladies, grâce aux normes sanitaires strictes exigées au niveau des centres producteurs de semences, a permis de réduire considérablement le risque de transmission de ces agents par la voie "mâle".

Par l'IA, il est possible d'éviter l'apparition des maladies génétiques liées à l'utilisation prolongée d'un seul reproducteur dans une même ferme. L'IA permet aussi d'exploiter des reproducteurs performants souffrant d'impotence à la suite d'accident ou d'engraissement, par l'application des méthodes de collecte avec un électro-éjaculateur ;

- Avantages d'ordre économique :

L'IA dispense l'éleveur d'entretenir un taureau au profit d'une semence de taureau sélectionné. L'éleveur n'aura plus de souci de nourrir un taureau (qui présente parfois un danger) ;

Grâce à l'IA, on peut réaliser le croisement industriel et bénéficier ainsi d'un phénomène d'hétérosis. Cependant dans le contexte tropical, son utilisation reste liée à celle des techniques de groupage des chaleurs (synchronisation et/ou induction des chaleurs).

En effet, si elle est judicieusement combinée aux techniques de groupage des chaleurs, l'IA peut contribuer à une meilleure gestion de l'élevage à travers :

i' la réduction de l'intervalle entre mises bas ;

i' le groupement des naissances en fonction des saisons.

L'IA contribue à l'amélioration de la productivité du troupeau (lait - viande) qui se traduit par l'amélioration du revenu de l'éleveur. Cet aspect est particulièrement perceptible chez les animaux croisés (obtenus par insémination artificielle des vaches locales) dont la production s'améliore de 100% par rapport au type local ;

Enfin, l'IA contribue à la sécurité alimentaire à travers l'amélioration de la production nationale en lait et en viande.

-Avantages d'ordre technique et pratique :

Au-delà d'un certain effectif, il devient indispensable de conduire son troupeau en bande, pour une meilleure organisation et rentabilité. L'IA permet une organisation plus rigoureuse des productions par une planification, une organisation du travail et un suivi permanent.

L'IA offre une grande possibilité à l'éleveur du choix des caractéristiques du taureau qu'il désire utiliser en fonction du type de son élevage et l'option de production animale à développer.

L'IA permet de résoudre les problèmes rencontrés chez les femelles aux aplombs fragiles.

II.4.2.2. Inconvénients

A côté de ces nombreux avantages de l'IA, il y a certains dangers qui tiennent à un mauvais choix du géniteur, une perte possible de gènes (c'est le cas de la sélection du caractère de haute production laitière qui a été obtenu au détriment de la rusticité, de la longévité, de la fécondité...) et la consanguinité.

II.4.3 Préparation de la semence

La semence est obtenue après récolte, examen, dilution et conditionnement du sperme. Une bonne qualité de la semence est indispensable pour optimiser le taux de réussite de l'IA.

II.4.3.1 Récolte du sperme

II.4.3.1.1 Récolte au vagin artificiel

Cette méthode a été mise au point en 1914 par AMANIGA sur le chien. Elle fut améliorée par la suite par KAMAROU NAGAEN en 1930 pour le taureau. Le modèle de vagin actuellement utilisé a été mis au point par WALTON en 1940.

Elle consiste à faire éjaculer le taureau dans un vagin artificiel au moment de la monte sur une vache en chaleurs ou non, sur un autre taureau ou sur un mannequin. Le vagin artificiel offre toutes les conditions du vagin naturel au moment du coït ; la température doit être d'environ 40 à 42°C, la pression est assurée par insufflation de l'eau tiède par l'orifice du robinet, la lubrification doit être faite par une substance insoluble dans le plasma séminal et non toxique pour le sperme.

II.4.3.1.2 Electro-éjaculation

C'est une méthode de récolte de sperme par stimulation des vésicules séminales et des canaux déférents à l'aide d'électrodes bipolaires implantées par voie rectale permettant d'obtenir régulièrement l'érection et l'éjaculation. Cette méthode permet d'obtenir régulièrement les sécrétions accessoires puis, le sperme pur, riche en spermatozoïdes (MBAINDINGATOLOUM, 1982).

II.4.3.2 Examen du sperme

L'examen du sperme a pour objectif d'apprécier la qualité et la quantité du sperme pour son utilisation en situation artificielle.

II.4.3.2.1 Examen macroscopique

Cet examen permet d'apprécier son volume, sa couleur et son aspect général -Le volume : 0,5 à 15 ml ;

-La couleur et l'aspect général : le sperme est blanchâtre de consistance lactocremeuse. Il ne doit y avoir ni de trace de sang ni de pus ;

-Les vagues macroscopiques permettant l'appréciation de l'aspect général des spermatozoïdes. Une semence de bonne qualité étant caractérisée par des tourbillons en microscopie des spermatozoïdes.

II.4.3.2.2 Examen microscopique

Il permet d'apprécier la motilité, la concentration en spermatozoïdes et la morphologie des spermatozoïdes d'un échantillon.

La motilité des spermatozoïdes est estimée à l'aide d'un microscope à plaque chauffante (37°C) immédiatement après son prélèveme nt. Il faut distinguer la motilité massale et la motilité individuelle.

· La motilité massale se fait à faible grossissement (x100 à x 200). Elle détermine la proportion de spermatozoïdes mobiles.

· La motilité individuelle est réalisée au fort grossissement(x400). Elle permet d'évaluer le pourcentage de spermatozoïdes mobiles. Ne seront retenues que des semences ayant au moins 60% de spermatozoïdes mobiles.

L'appréciation et la notation de la semence sont faites à partir d'une grille .On retient les éjaculats de notes supérieures à 3 (soit au moins 50% de spermatozoïdes).

Tableau II: Grille d'appréciation de la motilité

Note

*Appréciation des spermatozoïdes

0

Absence de spermatozoïdes (azoospermie)

1

Absence de spermatozoïdes vivants

2

25 % de spermatozoïdes vivants

3

50 % de spermatozoïdes mobiles

4

75% de spermatozoïdes mobiles

5

100 % de spermatozoïdes mobiles en ligne droite

 

* grossissement : x 400

La concentration d'un échantillon de 0,1 ml de sperme est diluée au 100ème dans du sérum physiologique formolé à 2%. Le comptage se fait à l'aide d'un hématimètre ou un photomètre. La concentration moyenne est de 1 000 000 000 de spermatozoïdes/ml.

L'étude morphologique se fait après la coloration à l'encre de chine ou à l'éosine-nigrosine afin de détecter les anomalies de forme de la tête et de la queue du spermatozoïde (duplication de la tête, macrocéphalie, queue courte ou enroulée, duplication de la queue). Ne sont retenus pour l'IA que les spermes ayant moins de 25% de spermatozoïdes anormaux et plus de 60% de spermatozoïdes vivants (PAREZ et DUPLAN, 1987).

II.4.3.2.3 Examen biochimique

Cet examen porte sur le pH du sperme frais et l'activité métabolique des spermatozoïdes. Le pH du sperme normal est de 6,2 à 6,6.

L'étude de l'activité métabolique utilise plusieurs tests dont le plus répandu est l'épreuve à la réductase qui consiste à déterminer le temps mis par un échantillon de sperme pour décolorer une certaine quantité de bleu de méthylène. Plus ce temps est long, plus la qualité est réduite.

II.4.3.3 Dilution du sperme

Le but de la dilution est de fractionner un éjaculat en doses fécondantes tout en additionnant des substances qui assurent la survie des spermatozoïdes pendant la conservation.

La dilution se fait en deux temps : la prédilution et la dilution finale.

La prédilution consiste à ajouter au sperme récolté la moitié du volume total du dilueur non glycérolé puis le refroidir à 4°C pend ant 30 minutes.

La dilution finale : quant à elle, consiste à ajouter goutte à goutte au sperme prédilué, le dilueur à 7,5 ou 9 % de glycérol. L'objectif de cette rigueur est d'éviter le choc thermique. Les dilueurs les plus utilisés sont à base de lait ou de jaune d'oeuf.

Le tableau nous présente la composition de deux milieux de dilution.

Tableau III: Composition de deux dilueurs à base de jaune d'oeuf et à base de lait

Milieu citraté jaune d'oeuf

Milieu à base de lait

Citrate de soude 3,6 %

Lait 54 %

Jaune d'oeuf 20 %

Jaune d'oeuf 10 %

Glycérol 7,5 %

Glycérol 6 %

Pénicilline 500 000 I

Deshydrostreptomycine 1

Streptomycine 0,5 g

 
 

Source : NAGASE et NIWA, 1968

II.4.3.4 Conditionnement et conservation

II.4.3.4.1 Conditionnement

Le conditionnement consiste à repartir le sperme dilué en doses. Il est recommandé d'avoir 15 000 000 de spermatozoïdes par dose fécondante. La technique de conditionnement la plus utilisée en Afrique est la paillette de CASSOU.

II.4.3.4.2 Conservation

Le principe de la conservation consiste à placer les paillettes sur une rampe métallique à 5°C puis dans un récipient cryogénique (-196°C) en contact avec les vapeurs de l'azote liquide pendant 9 minutes. Enfin, le contrôle qualité est effectué avant sa mise dans des bonbonnes d'azote liquide à - 196°C. Les paillettes sont ensuite placées dans un gobelet et émergées de l'azote liquide pendant 9 minutes.

II.4.4 Technique de l'I.A.

II.4.4.1 Moment de l'I.A.

L'insémination doit être pratiquée à un moment assez proche de l'ovulation. Si l'on admet que la durée de l'oestrus est de 12 à 24 heures, que l'ovulation a lieu 10 à 12 heures après la fin de l'oestrus et que les spermatozoïdes doivent séjourner pendant environ 6 heures dans les voies génitales femelles (phénomène de capacitation), le meilleur moment pour obtenir une insémination fécondante est la deuxième moitié de l'oestrus (HASKOURI,2001).

DIOP(1994) conseille de réaliser des inséminations 9,5 + 3,5 heures après le début des chaleurs. Dans la pratique, les vaches reconnues en chaleurs le matin sont inséminées le lendemain matin (BROERS, 1995). Par ailleurs,

cette insémination doit de préférence être réalisée pendant les périodes fraîches de la journée.

Cependant, OUEDRAOGO et al. (1996) ont révélé la nécessité de considérer le génotype de bovin avant de choisir le moment optimal pour l'IA.

II.4.4.2 Procédé d'IA

Dans la pratique de l'IA, les précautions suivantes doivent être prises :

· le matériel doit être en bon état pour ne pas blesser la femelle ;

· le matériel doit être stérile ;

· l'intervention doit être faite avec douceur car l'utérus est fragile.

La semence en pastilles est décongelée dans l'eau tiède (35°- 37°C) pendant 15-30 secondes. Puis elle est introduite dans le pistolet de CASSOU ; le bout thermosoudé vers l'avant est sectionné et le pistolet est revêtu d'une gaine plastique puis d'une chemise sanitaire.

Dans sa réalisation, une main gantée saisit le col de l'utérus par la voie rectale pendant que l'autre main saisissant le pistolet de « CASSOU » et l'introduit au travers des lèvres vulvaires ; le col de l'utérus est ainsi cathétérisé et la semence est déposée au niveau du corps utérin. Les replis vaginaux sont évités en poussant le col tenu de la main vers l'avant avec des mouvements de haut en bas et sur les côtés (CRAPLET cité par LAMINOU, 1999). La semence en pastille est décongelée dans une ampoule d'un millilitre de sérum physiologique et mise en place à l'aide d'un cathéter relié à une seringue.

Figure 1 : Dépôt de la semence dans les voies génitales de la vache

(Source : BARRET, 1992)

II.4.4.3 Lieu de dépôt de la semence

Le dépôt de la semence dans les voies génitales femelles tient compte non seulement des conditions d'éjaculation mais aussi du fait que la semence est diluée. Ce dépôt peut être réalisé à différents niveaux: cervix, corps, les cornes utérines ou alors dans certain cas au niveau de la jonction utérocervicale (3ème repli).Cependant, le lieu préférentiel reste le corps utérin. Selon KAMGA (2002) et au vu des résultats obtenus par WILLIAMS et al. (1988) sur la relation entre la conception et le lieu de dépôt, le dépôt dans les cornes utérines présente plus de risque de traumatisme et d'infection de l'utérus.

Chapitre III : MAITRISE DE LA REPRODUCTION

III.1 Rappels anatomiques de l'appareil génital femelle

L'appareil génital de la vache comprend trois portions, (AGBA, 1975) : > une portion glandulaire constituée par les ovaires ;

> une portion tubulaire ou gestative constituée par l'utérus et les oviductes ;

> une portion copulatrice constituée par le vagin, le vestibule et la vulve. La portion gestative et la portion copulatrice constituent le tractus génital.

Figure 2 : Schéma de l'appareil génital de la vache en place (Source: Institut Babcock, 2006)

III.2. Rappels physiologiques sur la reproduction chez la vache

III.2.1. Etapes de la vie sexuelle et la puberté

Quatre périodes chronologiques correspondant chacune à un état donné de l'ovaire sont décrites chez la vache. Il s'agit d'une période pré-pubertaire, une période pubertaire, une période adulte et une période sénile.

La puberté est la période au cours de laquelle se met en place la fonction de reproduction. Elle se définit comme l'âge auquel l'animal devient apte à produire les gamètes fécondants. C'est donc le moment d'apparition des premières chaleurs.

La période pubertaire annonce la maturité sexuelle par l'apparition de la première ponte ovulaire et l'installation de la période adulte qui est celle de l'activité sexuelle. La puberté est atteinte en général lorsque la vache atteint un poids moyen minimum équivalent aux 2/3 de son poids adulte ; soit 60% de celui-ci.

L'âge à la puberté varie en fonction de trois principaux facteurs que sont le niveau alimentaire, l'environnement et les facteurs génétiques (DIADHIOU, 2001).

A partir de la puberté et durant la période adulte, il apparaît chez la femelle une manifestation cyclique dénommée cycle sexuel. Selon NIBART (1991) cité par THIAM (1996), cette cyclicité chez la vache, une fois déclenchée, n'est plus interrompue que par la gestation, le postpartum et les troubles alimentaires.

III.2.2. Cycle sexuel de la vache

Chez tous les mammifères, l'appareil génital femelle est sujet à des
modifications histo-physiologiques au cours de la vie de la femelle. Elles se
produisent toujours dans le même ordre et revenant à intervalle périodique

suivant un rythme bien défini pour chaque espèce. Ces modifications ou cycle sexuel commencent au moment de la puberté, se poursuivent tout au long de la vie génitale et ne sont interrompues que par la gestation, le postpartum et le déséquilibre alimentaire. Ces manifestations dépendent de l'activité fonctionnelle de l'ovaire, elle-même tributaire de l'action hypothalamohypophysaire (DERIVAUX ,1971). Ainsi, trois composantes caractérisent le cycle sexuel chez la vache :

> une composante cellulaire ;

> une composante comportementale ou psychique ; > une composante hormonale.

III.2.2.1. Composante cellulaire du cycle sexuel

Elle traduit l'ensemble des phénomènes cellulaires cycliques qui se produisent au niveau de l'ovaire, avec un événement exceptionnel qui est l'ovulation.

Le cycle ovarien se définit comme l'intervalle entre deux ovulations. Les événements cellulaires du cycle sexuel se subdivisent en deux phases qui sont la phase folliculaire et la phase lutéale.

> La phase folliculaire est caractérisée par la sécrétion des oestrogènes par les cellules de la thèque interne du follicule ovarien. Cette phase folliculaire se divise en pro-oestrus et oestrus.


·. Le pro-oestrus

Cette période dure environ 3 à 4 jours chez la vache. Elle est caractérisée par les processus de croissance et maturation folliculaire qui amènent un follicule du stock cavitaire au stade de follicule mûr. C'est également pendant cette période que se termine la lyse du corps jaune du cycle précédent.


·
· L'oestrus

C'est la période de maturité folliculaire suivie de l'ovulation. Elle se caractérise par des modifications comportementales dites chaleurs ; période où la femelle accepte le chevauchement par le mâle ou par ses congénères. Sa durée est brève chez la vache ; environ 13 à 23 heures (CISSE, 1991).

> La phase lutéale est caractérisée par la sécrétion de la progestérone par le corps jaune. Cette phase comporte également deux étapes (le metoestrus et le di-oestrus).


·
· Le met-oestrus

Cette période appelée aussi post-oestrus correspond à la formation et au développement du CJ. Cette étape a une durée d'environ quatre (4) jours chez la vache.


·
· Le di-oestrus

Cette étape correspond à la période de fonctionnement du corps jaune, avec l'installation d'un état gravidique par le biais de la sécrétion de la progestérone.

Cette étape a une durée d'environ 10 à 15 jours. Dans certains cas, cette étape peut se prolonger. Il devient alors un anoestrus ou repos sexuel qui peut être :

i' saisonnier, lié à la période défavorable au disponible fourrager; v' de gestation ;

i' ou de postpartum.

Cet anoestrus est important chez le zébu et on note 62 % d'anoestrus chez la femelle non gestante (CUQ, 1973). A la fin du repos sexuel, un nouveau cycle reprend par le pro-oestrus (Figure 3).

Figure 3: Le cycle ovarien chez la vache (Source : WATTIAUX, 2006) III.2.2.2. Composante comportementale

Les modifications de comportement sont des indices les plus importants à considérer dans la pratique parce qu'étant les seuls visibles du cycle.

En effet, l'oestrus est la seule phase visible du cycle sexuel de la vache et se caractérise par l'acceptation du chevauchement. Par ailleurs, des signes secondaires sont parfois observés. Il s'agit :

· de la tuméfaction vulvaire ;

· du beuglement ;

· de l'agitation ;

· d'un écoulement d'une glaire translucide.

La durée de l'oestrus est particulièrement brève chez les bovins tropicaux.

En effet, DIOP et al. (1994) ont noté une durée de 10,1 #177; 2,81 heures chez la race Ndama alors que CUQ (1973) a noté 14 à 16 heures chez la race Gobra.

III.2.2.3. Composante hormonale

Les événements cellulaires du cycle sexuel de la vache sont sous contrôle hormonal. Ainsi, assurent le complexe hypothalamo-hypophysaire, l'ovaire et l'utérus, par les sécrétions hormonales, la régulation du cycle sexuel de la vache. Ce mécanisme hormonal fait intervenir trois groupes d'hormones :

· . les hormones hypothalamiques qui contrôlent la synthèse et la libération des hormones hypophysaires. Il s'agit essentiellement de la Gonadolibérine ou Gonadotropin Releasing Hormone (GnRH) ;

· . les hormones hypophysaires ou hormones gonadotropes qui assurent la maturation des gonades et la sécrétion des hormones ovariennes. Il s'agit de la FSH qui intervient dans la croissance et la maturation folliculaire et la LH qui intervient dans la maturation des follicules, l'ovulation et la lutéinisation des follicules

Les oestrogènes sont sécrétés principalement par les follicules ovariens. Le véritable oestrogène d'origine ovarienne est le 17 â-oestradiol. Les oestrogènes sont sécrétés secondairement par le placenta et les surrénales. Le maximum des oestrogènes est atteint au moment de l'oestrus. Les oestrogènes conditionnent l'instinct sexuel et les manifestations oestrales.

La progestérone est sécrétée essentiellement par le corps jaune. Elle est également synthétisée par la corticosurrénale et le placenta de certains mammifères. THIBIER et al. (1973) rapportent que le taux de progestérone est maximal en phase lutéale. La progestérone empêche toute nouvelle ovulation, prépare la muqueuse utérine à la nidation et favorise le maintien de la gestation.

En dehors de ces trois groupes d'hormones, la PGF2á d'origine utérine a une activité lutéolytique. Elle assure la régression du corps jaune et participe ainsi à la régulation du cycle sexuel.

III.2.3. Contrôle hormonal du cycle sexuel

Les hormones hypophysaires et ovariennes interagissent les unes avec les autres sous le contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire, assurant ainsi la régulation du cycle sexuel. Partant de la fin de la phase lutéale, les principales actions hormonales sont les suivantes :

· les prostaglandines produites par l'utérus provoquent la lutéolyse et la chute du taux de progestérone (1) ;

· les hormones gonadotropes FSH et LH, principalement la FSH, assurent la croissance folliculaire (2) ; il en résulte une production d'oestrogènes en quantité croissante (3) ;

· les oestrogènes permettent l'apparition du comportement d'oestrus. En outre, ils exercent un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamohypophysaire (4) ;

· l'autosensibilisation de l'hypothalamus à des quantités croissantes d'oestrogènes permet une production massive de GnRH (5) ;

· sur l'action de GnRH, l'hypophyse réagit par une production massive de FSH et LH, les pics (sécrétion pulsatile) de LH (6) provoque l'ovulation(7) ;

· sous l'action de LH, le corps jaune se forme (8) et secrète la progestérone (9), la progestérone exerce sur le complexe hypothalamohypophysaire un rétrocontrôle négatif (10) bloquant toute production de GnRH ; le complexe hypothalamo-hypophysaire et l'appareil génital restent au repos tant que la production de progestérone persiste.

Outre les contrôles exercés par la gonade sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire, il existe des facteurs externes qui affectent la sécrétion de la

GnRH. Ces facteurs sont l'alimentation, l'allaitement, les phéromones, le stress et l'environnement

Figure 4: Régulation hormonale du cycle sexuel chez la vache (Source : INRAP, 1995)

III.3 Maitrise de la reproduction chez la vache

Elle a pour objectif de déclencher les chaleurs à une période donnée chez un certain nombre de femelles de manière à réaliser une certaine planification des naissances dans le troupeau. Il existe couramment deux types de produits utilisés pour maîtriser les cycles des bovins (CHUPIN, 1977) : les progestagènes et les prostaglandines.

III.3.1 Traitement à base de progestérone

L'administration continue pendant une dizaine de jours de progestatif mime la phase lutéale ; l'arrêt du traitement entraîne une chute du taux de progestérone dans le sang aboutissant à une série de réactions hormonales, à une maturation folliculaire et à un oestrus dans les 2 à 3 jours. On associe au traitement l'administration de PMSG au 12ème jour du traitement pour stimuler la maturation folliculaire.

Cette méthode associe l'induction chez les femelles non cycliques et la synchronisation des cycles pour les femelles cycliques.

Dans la pratique, les deux modes d'utilisation des progestagènes les plus répandus sont la spirale vaginale et l'implant sous-cutané.

III.3.2 Traitement à base de prostaglandines

L'efficacité des prostaglandines dépend de la présence d'un corps jaune, celles-ci ne peuvent être utilisées que lorsque les femelles sont naturellement cycliques. Son action vise à provoquer une lutéolyse et à favoriser le démarrage d'un nouveau cycle 2 à 3 jours après le traitement.

Dans la pratique, on injecte une dose à 11 ou 12 jours d'intervalle. Et c'est en général dans les 72 à 96 heures après la seconde injection qu'on a l'apparition des chaleurs suivie d'une ovulation des vaches.

III.3.3 Mise en place de la semence

Il existe plusieurs techniques de déposer la semence dans l'appareil génital femelle. Cependant, La méthode la plus simple et la plus utilisée à l'heure actuelle chez la vache reste la méthode recto-vaginale. Selon MAZOUZ (2002), elle consiste au cathétérisme du col de l'utérus par voie rectale. La main gauche tient le col à travers la paroi rectale. L'opérateur introduit de la main droite l'appareil d'insémination dans la vulve en le poussant vers l'avant et en suivant le plafond du vagin pour éviter le méat urinaire. Les replis

vaginaux sont évités en poussant le col vers l'avant. La semence est déposée dans le corps de l'utérus par pression sur le piston.

Selon BIZIMUNGU (1991), le dépôt dans les cornes utérines présente beaucoup plus de risques de traumatisme et d'infections de l'utérus.

Le dépôt de la semence dans les voies génitales femelles est suivi par le diagnostic de gestation. Ce dernier peut être effectué selon plusieurs méthodes à des moments différents.

III.3.4 Diagnostic de la gestation

Le diagnostic de gestation réalisé précocement permet :

· de détecter les vaches gravides pour mieux améliorer leur conduite d'élevage ;

· de réduire l'intervalle service non fécondant deuxième service ;

· de dépister les vaches en état d'anoestrus pour pouvoir les traiter.

· d'éviter l'emploi de certains médicaments susceptibles de provoquer des avortements (PGF2á, corticoïdes ...) ;

III.3.4.1 Méthodes cliniques III.3.4.1.1 Retour en chaleurs

Le retour en chaleur des femelles trois semaines après l'insémination est le signe le plus fréquent d'une non gestation. Il s'agit ici d'un diagnostic précoce qui consiste à observer les chaleurs entre le 18ème et le 23ème jour après l'IA. Cependant c'est un moyen peu fiable étant donné qu'il existe des chaleurs silencieuses chez plusieurs races bovines locales. Par ailleurs, environ 3 % des femelles gestantes peuvent manifester des chaleurs. De plus, un non retour en chaleurs ne signifie pas toujours une gestation car il peut correspondre à un anoestrus. (THIAM, 1996).

III.3.4.1.2 Palpation transrectale

C'est un diagnostic tardif de gestation qui est souvent dit examen de confirmation. La palpation consiste à faire une fouille transrectale du tractus génital de la femelle, afin d'apprécier les modifications morphologiques à des stades déterminés de la gestation.

Elle est possible dès le 40ème jour (6 semaines) chez les génisses et dès le 50ème jour, (7 semaines) chez les vaches. Sur le terrain elle est généralement faite 60 jours après l'IA.

La gestation se traduit par :

> une asymétrie des cornes utérines ;

> amincissement de la paroi utérine de la corne gravide ;

> présence de la membrane amniotique ;

> une fluctuation.

Il existe d'autres moyens cliniques de diagnostic de gestation mais qui sont généralement très tardifs ; il s'agit :

> du développement abdominal ;

> du développement mammaire ;

> des mouvements foetaux.

II.3.4.2 Méthodes biochimiques

II.3.4.2.1 Dosage de la PAG (Protéine Associée à la Gestation)

La PAG est une protéine placentaire bovine synthétisée par les cellules binucléées du placenta. Elle est décelée entre le 22ème et le 35ème jour suivant la saillie ou l'insémination fécondant dans le sérum ou le plasma de la vache gravide. Elle persiste pendant toute la durée de la gestation pour disparaître 120 jours après la mise bas. Elle peut être utilisée dans le cadre d'un diagnostic précoce de gestation (BISSON, 1992).

En pratique, le prélèvement est effectué à plus de 30 à 35 jours après l'insémination. Le seuil de positivité retenu pour le diagnostic de gestation chez la vache est de 0,5 à 0,8 ng / ml.

II.3.4.2.2 Dosage de la progestérone

Il s'agit d'un diagnostic précoce de non gestation. La technique consiste à déterminer le taux de progestérone dans le sang (plasma, sérum) ou dans le lait entre 19 et 25 jours après l'insémination (DIENG, 1994 ; HUMBLOT, 1998).

Ainsi, la concentration de la progestérone varie selon l'état physiologique de la femelle. La concentration minimale de progestérone coïncide avec l'oestrus et le niveau maximal avec la phase lutéale. Au cours de la gestation, le taux de progestérone reste élevé, en effet, le maintien du corps jaune est indispensable à l'installation et au maintien de la gravidité. Cependant, les vaches gestantes ont un taux de progestérone qui se maintient à un niveau supérieure à 1ng/ml dans le sang et à 3,5ng/ml dans le lait (HASKOURI, 2002).

Ce diagnostic confirme une non gestation. En revanche, une gestation est confirmée :

-soit par échographie (à partir de J30 post insémination) ;

-soit par palpation transrectale (à partir de J45 post insémination).

Tableau IV: Quelques résultats des principaux programmes

 

PAPEL

PRODAM

PNIA

Ferme

Méthode de

Implant

Spirale

Spirale

Implant

synchronisation

(1)

(2)

(4) (5) (6)

(3)

Taux de

 
 
 
 

synchronisation (%)

94,65 (1)

 

96,27 (4)

97,3 (3)

 
 
 

48 (4)

 

Taux de réussite

 
 
 
 
 

43,41 (1)

35,9 (2)

38,64 (5)

54,54 (3)

(%)

 
 
 
 
 
 
 

39,23 (6)

 
 

Source : 1 = LAMINOU (1999) ; 2 = GUEYE (2003) ; 3 = MOUDI (2004) ; 4 = AMOU'OU (2005) ; 5 = DIAKHOUMPA (2003) ; 6 = DIENG (2003)

II.3.4.3 Méthodes para-cliniques

II.3.4.3.1 Echographie

C'est une méthode à partir de laquelle les structures foetales sont visualisées grâce à un écran. On peut pour cela apprécier la survie d'un embryon chez les bovins par la détection des battements cardiaques, ceci dès la 4ème semaine après IA. C'est également un moyen fiable qui donne 96% d'exactitude à 40 jours après IA. Cependant, son coût élevé empêche son utilisation courante chez les bovins.

II.3.4.3.2 La méthode des ultrasons

C'est une méthode permettant de percevoir les battements cardiaques du foetus, elle est d'application tardive et permet de mettre en évidence une gestation chez la vache à partir du quatrième mois après l'insémination (MAZOUZ, 1996).

III.4 Facteurs influençant la réussite de l'IA

Les facteurs qui influencent la réussite de l'IA bovine sont de nature diverse. Ils concernent tout à la fois l'individu et son environnement.

III.4.1 Facteurs intrinsèques à l'animal III.4.1.1 Age et numéro de lactation

Chez la vache, on observe habituellement une réduction de la fertilité avec l'augmentation de l'âge (WELLER et al. 1992).

Suivant le numéro de lactation, WELLER et al. (1992) admettent que chez la vache laitière, une réduction de la fertilité augmente avec le nombre de lactation.

III.4.1.2 Nombre de jours post-partum et race

Selon HANZEN (1996), le meilleur taux de réussite est obtenu entre 70 et 90ème jour de post-partum et diminue au cours des périodes précédentes. Par contre, STEVENSON et al. (1983) constatent une augmentation de la fertilité au cours du post-partum.

Les vaches zébus sont réputées avoir de plus longs anoestrus que les taurins. Selon AMOU'OU (2005), les métisses de races locales et exotiques présentent un taux de gestation plus élevé que celles obtenues avec les races Gobra et Djakollé.

III.4.1.3 Etat sanitaire

Chez la vache laitière, les kystes ovariens et les infections du tractus génital sont parmi les pathologies du post-partum qui ont des effets négatifs sur la fertilité (HANZEN, 1996). Certaines maladies comme la brucellose sont responsables d'un taux d'infertilité élevé (KONDELA, 1994). DJALAL (2004) a montré que la cétose entraîne une baisse de la fertilité chez la jersiaise à la ferme de Wayembam.

III.4.2 Facteurs extrinsèques à l'animal

L'alimentation, l'allaitement, l'habileté de l'inséminateur et la détection des chaleurs sont parmi les paramètres qui influencent la réussite de l'I.A.

III.4.2.1 Alimentation

Selon CHICOTEAU (1991), la principale contrainte à la production du zébu est la sous-alimentation. En effet, après la parturition, la vache présente une période d'anoestrus dite physiologique qui dure en moyenne 3 mois chez les vaches allaitantes et 2 mois chez les vaches lactantes dans nos conditions d'élevage en milieu tropical (SAWADOGO, 1998). Cet anoestrus peut être anormalement long du fait de l'influence de certains facteurs comme l'apport nutritionnel.

III.4.2.2 Allaitement

L'allaitement ou la lactation prolonge l'activité cyclique de l'ovaire après la mise bas. WILLIAMS, cité par SAWADOGO (1998), a estimé que pour un même niveau de production, la tété du veau exerce une inhibition plus forte que la traite. La fertilité des femelles allaitantes ou en lactation, peu de temps après la parturition, est, en effet toujours plus faible que celle des femelles sèches (BARIL, 1993).

III.4.2.3 Habileté de l'inséminateur

Le taux de gestation varie en fonction de la technicité de l'inséminateur et de la régularité de son activité (ANZAR et al. cités par AMOU'OU, 2005). Ainsi, les faibles taux de fertilité obtenus dans les campagnes du PAPEL sont imputables à la faible maîtrise de la technique par les jeunes inséminateurs nouvellement formés (GUEYE, 2003 ; LAMINOU, 1999).

III.4.2.4 Détection visuelle des chaleurs

En production laitière, l'efficacité de la détection des chaleurs constitue un facteur déterminant. En effet, elle conditionne l'intervalle vêlage-insémination. Une chaleur non détectée fait perdre 21 jours à l'éleveur. ROLLINSON (1971) a montré dans les conditions de ranching en Uganda que le taux de fertilité était de 20 % lorsque la détection des chaleurs était confiée au bouvier ; alors qu'il est de 84,7 % lorsque la détection des chaleurs était confiée à un technicien bien entraîné et expérimenté à cet effet.

III.3.4.2.5 Stress thermique

Les températures élevées affectent négativement la qualité de la semence, avec une diminution du pourcentage de spermatozoïdes mobiles et de leur motilité ainsi qu'un accroissement des formes anormales (ROLLINSON, 1971). Chez la femelle, il est généralement décrit une réduction de la durée et de l'intensité des chaleurs (MOUDI, 2004).

DEUXIEME PARTIE :

PARTIE EXPÉRIMENTALE

 

Chapitre I MILIEU D'ETUDE

I.1 Présentation de la région de Thiès

I.1.1 Situation géographique de la région de Thiès

La région de Thiès est l'une des quatorze régions du Sénégal et est composée de trois départements qui sont M'bour, Thiès et Tivaouane. Thiès est la deuxième ville du Sénégal, située à 70 km de Dakar, avec 1 290 265 habitants, elle est limitée au Nord par la région de Louga ; au Sud par la région de Fatick ; à l'Est par les régions de Diourbel et Fatick ; à l'Ouest par la région de Dakar et l'océan Atlantique.

La région de Thiès couvre une superficie de 6601 km2 avec une densité de 195 Habitants par km2.

I.1.2 Milieu Physique

La région de Thiès se situe dans le bassin sédimentaire SénégaloMauritanien. On y trouve un relief relativement plat excepté le plateau de Thiès (105 mètres), le massif de Ndiass (90 mètres) et la « cuesta » (65 km de large et 128 mètres d'altitude). Le climat de la région est influencé par des courants marins, car la région se situe dans une zone de transition soumise à l'influence des alizés maritimes et l'harmattan avec une température moyenne de 32°C.

I.1.3 Activité socio-économique

Les principales activités économiques de la région se résument aux productions industrielles, minières, agricoles, halieutiques, maraîchères et au tourisme. La région renferme l'essentiel des industries minières du pays avec l'exploitation des phosphates, de l'attapulgite et des carrières.


· Agriculture

Le maraîchage est la principale activité agricole : 30,25 % de la production nationale. L'arboriculture fruitière est aussi très présente, surtout dans les zones de Keur Moussa, Pout, Tivaouane, Mboro, Nguékokh et Diass.

· Elevage

L'élevage est semi-intensif. Le cheptel est estimé à 120 000 têtes (bovins, ovins, caprins, équins et asins). Malgré les conditions climatiques difficiles l'embouche paysanne se développe en milieu rural.

· Pêche

La région de Thiès produit à elle seule, les 2/3 de la production artisanale. Elle contribue à hauteur de 11 % du PIB du secteur primaire er 2,3 % du PIB total. C'est un secteur en plein essor.

Carte 2: Carte administrative de Thiès

Source : http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html

Chapitre II MATERIEL ET METHODES

II.1 Matériel

II.1.1 Matériel animal

Notre matériel animal est composé de vaches et de semences.

II.1.1.1 Vaches utilisées

Notre étude porte sur 291 vaches qui ont été sélectionnées sur base de critères de sélection fixés pour adhérer au programme d'IA, parmi elles 276 vont été synchronisées.

II.1.1.2 Semences utilisées

Les semences utilisées sont celles des taureaux d'élites sélectionnés (de race Montbéliarde et Holstein) ; elles sont conservées dans des bonbonnes contenant de l'azote liquide à - 196°c.

II.1.1.3 Médicaments et matériel utilisés pour la synchronisation des chaleurs

· PRID ND (Progesterone Releasing Intravaginal Device with Oestradiol). C'est un dispositif en acier inoxydable en forme de spirale. Il est composé de 1,055g de progestérone uniformément répartie dans un élastomère en silicone inerte. Il contient 10 mg de benzoate d'oestradiol contenu dans une capsule de gélatine.

· ENZAPROST ND ; solution injectable de Dinoprost. C'est un analogue de synthèse de PGF2á. Le Dinoprost possède une double action (lutéolytique et utérotonique). Il se présente sous forme de flacon de 5ml d'une solution contenant 25mg de principe actif et Il est administré en intramusculaire.


· SYNCRO-PART ND : solution injectable contenant 500 UI de PMSG. Selon la dose il peut soit induire les chaleurs et favoriser l'ovulation normale (500 UI) ; soit induire une super ovulation (2000 UI). Il se présente sous forme de flacon contenant un lyophilisat de PMSG (gonadotrophine sérique) destiné à recevoir 2ml d'une solution physiologique. Il est administré en intramusculaire. Pour induire les chaleurs, nous avons utilisé la dose de 500 UI de PMSG en intramusculaire.

· Applicateur PRID ND pour la pose spirale

· Gel lubrifiant : c'est le gel PRID ND

· Solution antiseptique iodée : (BETADINE ND)

II.1.1.4 Matériel pour l'insémination artificielle

Le matériel pour l'insémination artificielle est constitué de:

· un pistolet de Cassou et accessoires stériles

· une gaine protectrice

· une chemise sanitaire

· une pince

· une paire de ciseaux

· un thermos pour décongeler la semence et un testeur de température

· gants de fouille légère et sensible

· autre matériel : bottes et corde pour la contention des animaux.

II.1.1.5 Fiches d'enquêtes

Sur ces fiches on trouve des informations suivantes :

· Nom, activité principale et ethnie de l'éleveur.

· Nom, âge, et la race de la vache

· Département

· Localité


· Date et l'heure de l'IA

· Date et l'heure de la pose spirale

· Date et l'heure du retrait spiral

· NEC à la sélection, à l'IA, et à J60

· Taureaux utilisés et leurs races

Ainsi, ces informations récoltées vont nous permettre d'apprécier l'effet de ces facteurs sur le taux de gestation des vaches inséminées.

II.2 Démarche méthodologique

La méthodologie comprend plusieurs étapes à savoir :

> la sélection et le traitement des vaches à inséminer ;

> la synchronisation des chaleurs chez vaches sélectionnées pour l'IA ; > l'insémination des vaches sélectionnées et synchronisées ;

> le diagnostic de gestation des vaches inséminées.

II.2.1 Sélection et traitement sanitaire des vaches à inséminer

II.2.1.1 Sélection des vaches à inséminer

Les conditions de sélection des vaches sont :

- être âgées de plus de trois (3) ans ;

- avoir un bon embonpoint ;

- être non gestantes ;

- disposer d'un appareil génital fonctionnel et en bonne santé ; - un minimum de quatre vingt dix (90) jours post-partum.

Tous les renseignements ont été obtenus sur la base de l'anamnèse, des commémoratifs et d'un examen clinique effectué sur chaque vache.

Ainsi, une fouille rectale a été réalisée sur tous les animaux sélectionnés. Cette fouille nous permet de confirmer le statut physiologique de la vache.

L'appréciation de l'état corporel a été faite suivant la méthode proposée par Nicholson et Butter Worth(1989) (tableau V).

Tableau V: Echelle de Nicholson et Butter Worth

Etat des vaches

Maigres

Normales

Grasses

Points

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Observations

Activité
ovarienne
non reprise

Vaches aptes pour
l'insémination

Graisse de
bourse ovarique
empêchant la
ponte ovulaire

 

II.2.1.2 Traitement des animaux

Toutes les vaches sélectionnées ont été déparasitées un mois avant le programme de l'IA. Ainsi, un flushing est recommandé à l'éleveur afin d'optimiser la fertilité et d'écarter des vaches en anoestrus.

II.2.2 Protocole d'Insémination Artificielle

II.2.2.1 Synchronisation des chaleurs

La synchronisation des chaleurs a été réalisée par la méthode utilisant les spirales vaginales ou PRIDND (Progestérone Release Intra-vaginal Device), la PGF2á et la PMSG. Le protocole arrêté est le suivant:

-J0 : une pose de spirale (PRIDND) dans le vagin à l'aide d'un applicateur de spirale;

-J10 : la vache reçoit une injection de prostaglandines (PGF2á) en IM ; -J12 : le retrait de la spirale suivi de l'injection de PMSG en IM.

II.2.2.2 Surveillance des chaleurs

Après le retrait de la spirale intervient la surveillance des chaleurs. Les chaleurs apparaissent 40 à 46 heures après le retrait de la spirale. Elles se manifestent par l'écoulement d'une glaire cervicale au niveau de la commissure inférieure de la vulve, la congestion vulvaire, la déviation de la queue et surtout l'acceptation du chevauchement.

II.2.2.3 Insémination artificielle

Les vaches sont inséminées suivant la méthode recto-vaginale 12 heures après le début des chaleurs en utilisant un pistolet d'insémination de type CASSOU avec une semence en paillette préalablement décongelée. L'insémination a été faite avec les semences des taureaux de races exotiques (Montbéliarde et Holstein).

II.2.2.4 Diagnostic de gestation

Il s'agit d'un diagnostic de gestation tardif qui se fait par la palpation transrectale de l'appareil génital des femelles inséminées à partir du 60ème jour après la réalisation de l'insémination artificielle.

II.2.2.5 Saisie et analyse des données

La collecte des données a été effectuée sur le terrain et enregistrée sur des fiches. Les données recueillies ont été saisies et traitées dans le tableau Excel de Microsoft. Le logiciel SPSS 15.0 a été utilisé pour l'analyse statistique des résultats. Le test de KHI DEUX PEARSON a été utilisé pour analyser la significativité des résultats. Le seuil de signification P de ce test a été fixé à une probabilité de 5%. L'effet obtenu est :

~ Significatif si p < 0,05 ;

~ Non significatif si p > 0,05.

Chapitre III : RESULTATS

III.1 Synchronisation des chaleurs

Au total, sur 291 vaches sélectionnées, 276 ont été retenues pour la synchronisation. Les quinze (15) autres vaches ont été éliminées car elles étaient absentes ou gestantes au moment de la synchronisation.

Parmi 276 vaches synchronisées, 274 ont été inséminées soit un taux de rétention spirale de 99,27 %. Les 2 autres ont perdu la spirale.

III.2 Taux de réussite de l'IA

Le taux de réussite est le pourcentage du nombre des vaches gestantes à 60 jours après l'IA sur le nombre des vaches inséminées.

Le diagnostic de gestation a été effectué 60 jours après IA par palpation rectale. Parmi 274 vaches inséminées, 237 étaient présentes au moment du diagnostic de gestation.

Les résultats du diagnostic de gestation sont présentés dans le tableau :

Tableau VI: Résultats du diagnostic de gestation :

 

Diagnostic de Gestation
par Palpation

Total

Pourcentage

(%)

 

Gestan
te

Non
Gestant
e

Morte

 

G

NG

M

Département
de la région
de Thiès

Thiès

40

50

2

92

43,4

54,3

2

 

Tivaouane

65

79

1

145

44,8

54,4

0,6

Total

105

129

3

237

44,3

54,4

1,3

 

Sur 237 vaches diagnostiquées, 105 sont positives, soit un taux de gestation global de 44,3 %. Cependant, il existe des variations en fonction de la localité, du département, de la race, de l'âge, des jours postpartum, de la note d'état corporel (NEC), du diagnostic ovarien, de l'heure d'insémination, de l'inséminateur, de l'ethnie et de l'activité principale de l'éleveur

Tableau VII: Résultats de Test Khi Deux Pearson :

Variables intrinsèques

P de significativité

Note d'Etat Corporel à J60

0,010**

Note d'Etat Corporel à l'Insémination

0,832

Note d'Etat Corporel à la Sélection

0,688

Race de la vache

0,249

Nombre de Jours Post partum (Mois)

0,657

Ages de la vache (ans)

0,528

Variables extrinsèques

P de significativité

Stabulation

0,668

Inséminateur

0,525

Race du Taureau

0,458

Taureau utilisé

0,021**

Départements de la région de Thiès

0,915

Type d'Elevage

0,668

Activité Principale du propriétaire

0,697

Ethnie de l'éleveur

0,553

Distance

0,682

Heure IA

0,351

Intervalle dépôt de spirale et retrait de spirale

0,397

Intervalle retrait de spirale- injection de PMSG et

insémination

0,041**

 

III.2.1 Variables intrinsèques influençant le taux de réussite de l'IA

III.2.1.1 Nombre de jours Post Partum

La figure 5 nous présente l'effet du nombre de jours Post Partum sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

40

20

60

50

30

10

0

3 à 5 6 à 11 12 à 17 18 à 23 24 à 30

43,7 42,4

Jours post partum (mois)

46,3

54,5

50

Figure 5 : Taux global de gestation en fonction du nombre de jours Post Partum

L'analyse des résultats montre une variation du taux de gestation en fonction de la durée du post partum.

Ainsi nous avons un taux de gestation de 43,7% chez les vaches à post partum compris entre 3 et 5 mois, 42,4% chez les vaches à post partum compris entre 6 et 11 mois, 46,3 % chez les vaches à post partum compris entre 12 et 17 mois, 54,5% chez les vaches à post partum compris 18 et 23 mois et enfin 50% chez les vaches à post partum compris 24 et 30 mois.

Néanmoins, l'influence du nombre de jours post partum n'est pas significative (p > 0,05).

III.2.1.2 NEC à la sélection

La figure 6 nous présente la relation qui existe entre le taux de gestation et la NEC à la sélection.

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

2,5 NEC 3 NEC 3,5 NEC

NEC

43,41

48,41

40

Figure 6: Taux global de gestation en fonction de la NEC à la sélection

Les vaches qui ont une NEC de 3 à la sélection présentent le taux de gestation de 48,41%. Les vaches de NEC 2,5 ont un taux de gestation de 43,41 % et les vaches de NEC 3,5 ont un taux de gestation de 40%. Néanmoins, l'influence de la NEC à la sélection sur le taux de gestation n'est pas significative (p>0,05).

III.2.1.3 NEC à l'IA

La figure 7 présente l'effet de la NEC à l'IA sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

40

20

60

50

30

10

0

2,5 NEC 3 NEC 3,5 NEC

NEC

44,79 43,85

50

Figure 7: Taux global de gestation en fonction de la NEC à J0

L'analyse des résultats nous montre une variation du taux de gestation en fonction de la NEC à J0 (le jour de l'insémination).

Ainsi, le taux de gestation de 50% est obtenu avec une NEC de 3,5 à J0 ; les NEC de 2,5 et 3 ont des taux de gestation de 44,79% et 43,85% respectivement.

Néanmoins, la variation du taux de gestation en fonction de la NEC à J0 n'est pas significative (p>0,05).

III.2.1.4 NEC à J60

La figure 8 présente l'effet de la NEC à J60 sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

40

20

60

50

30

10

0

2 NEC 2,5 NEC 3 NEC 3,5 NEC

NEC

22,7

47,1

45

58,8

Figure 8: Taux global de gestation en fonction de la NEC à J60

Le taux de gestation de 58,8% est obtenu avec les vaches ayant une NEC égale à 3,5 à J60. Il est de 47,1% ; 45% et 22,7% pour les vaches ayant respectivement une NEC de 3 ; 2,5 et 2.

Cependant, l'influence de la NEC à J60 sur le taux de gestation est significative (P< 0,05).

III.2.1.5 Age de la vache

La figure 9 présente l'effet de l'âge sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

40

20

60

50

30

10

0

2 à 4 5 à 7 8 à 10 11 à 13

53 3

,

Age de la vache (ans)

47,3

41,5 40

Figure 9: Taux global de gestation en fonction de l'âge de la vache

Le plus fort taux de gestation (53,3%) est obtenu chez les vaches se trouvant dans la tranche d'âge de 2 à 4 ans alors que le faible taux de gestation (40%) est observé chez les vaches dont l'âge se situe entre 11 et 13 ans.

Toutefois, ces différences ne sont pas significatives (p>0,05).

III.2.1.6 Race de la vache

La figure 10 présente l'effet de la race sur le taux de gestation :

Taux de gestation (%)

40

20

60

50

30

10

0

Gobra Djakollé Métisse

Race

44,2 41,6

57,14

Figure 10: Taux global de gestation en fonction de la race de la vache

Chez les métisses, le taux de gestation est 57,14 %; par ailleurs la race Gobra a un taux de gestation de 44,2% et la race Djakollé a un taux de gestation de 41,6%. Néanmoins, l'influence de la race de la vache sur le taux de gestation n'est pas significative (p>0,05).

III.2.2 Variables extrinsèques influençant le taux de réussite de l'IA

III.2.2.1 Stabulation

La figure 11 présente l'effet de la stabulation des vaches sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

Oui Non

46,1

Stabulation

41,1

Figure 11: Taux global de gestation en fonction du type de stabulation

L'analyse de ces résultats nous montre que les vaches qui sont en stabulation ont un taux de gestation de 46,1 % alors que les vaches qui ne sont pas en stabulation ont un taux de gestation de 41,1%.

Néanmoins dans notre étude, l'influence de la stabulation des vaches sur le taux de gestation n'est pas significative (p>0,05).

III.2.2.2 Inséminateur

La figure 12 nous présente l'effet de l'inséminateur sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

25

20

50

35

30

15

10

5

0

A B

48,1

Inséminateur

41

Figure 12: Taux global de gestation en fonction de l'inséminateur

L'analyse de ces résultats nous montre l'inséminateur A a le taux de gestation de 48,1% alors que l'inséminateur B a un taux de gestation de 41%. Néanmoins, l'influence de l'inséminateur sur le taux de gestation n'est significative. (p>0,05).

III.2.2.3 Race du taureau

La figure 13 présente l'effet de la race du taureau sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

40

50

30

20

10

0

Holstein Montbeliarde

41,3

Race du Taureau

47,7

Figure 13: Taux global de gestation en fonction de la race du taureau

Les taureaux de race Montbéliarde ont un plus fort taux de gestation de 47,7% alors que les taureaux de race Holstein ont un taux de gestation de 41,3 %. Néanmoins, l'influence de la race du taureau sur le taux de gestation n'est pas significative (p>0,05).

III.2.2.4 Taureau utilisé

La figure 14 présente l'effet de la race du taureau sur le taux de gestation

Taux de gestation(%)

40

60

50

30

20

10

0

luksor Pinkfloyd Relans Roglin Romin Oranais Ministre

Nom du taureau

32,25

28,57

52

50

56,25

41 ,66

46,66

Figure 14 : Taux de gestation en fonction du taureau utilisé

Les taureaux Relans, Roglin et Romin présentent les meilleurs taux de gestation de 52%, 50% et 56,25% respectivement par rapport aux autres taureaux présentés sur cette figure.

Cependant, l'influence du taureau inséminateur sur le taux de gestation est significative. (p<0,05).

III.2.2.5 Département

La figure 15 présente l'effet du département sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

25

20

35

30

15

10

5

0

Thiès Tivaouane

44,83

43,48

Département

Figure 15 : Taux global de gestation en fonction du département

Le département de Tivaouane présente le taux de gestation (44,83%) alors que le département de Thiès a un taux de gestation de 43,48%.

Néanmoins, l'influence du département sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05).

III.2.2.6 Type d'élevage

La figure 16 présente l'effet du type d'élevage sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

Intensif Semi Intensif

41,07

Type d'élevage

46,06

Figure 16: Taux global de gestation en fonction du type de l'élevage

Les vaches élevées dans les élevages semi intensifs ont un taux de gestation de 46,6% et les vaches élevées dans les élevages intensifs ont un taux de gestation de 41,07%. Néanmoins, l'influence du type d'élevage sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05).

III.2.2.7 Activité principale du propriétaire

La figure 17 présente l'effet de l'activité principale du propriétaire sur le taux de gestation

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

Agropasteur Eleveur Autres

Activité principale du propriétaire

48,88

40,62

45,83

Figure 17: Taux global de gestation en fonction de l'activité principale du propriétaire

L'analyse de ces résultats montre que les agropasteurs présentent le taux de gestation de 48,88% alors que les éleveurs ont un taux de gestation de 40,62%. Les autres activités (infirmier, instituteur, chauffeur, commerçant, retrait...) ont un taux de gestation de 45,83%. Néanmoins, l'influence de l'activité principale du propriétaire sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05)

III.2.2.8 Ethnie

La figure 18 présente l'effet de l'ethnie de l'éleveur sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

Peulh Wolof Toucouleur Serere

35,71

49,15

Ethnie

45

41,79

Figure 18: Taux global de gestation en fonction de l'ethnie de l'éleveur

L'ethnie Wolof a le plus fort taux de gestation de 49,15% ; l'ethnie Peul
présente 35,71 %, Toucouleur 45% et Sérère 41,79%. Néanmoins, l'influence
de l'ethnie de l'éleveur sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05).

III.2.2.9 Distance Ville-Village

La figure 19 présente l'effet de la distance séparant le village et la ville sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

0-40 km 41-80 km 81-120 km

46,97

Distance Ville-Village (km)

40 39,7

Figure 19: Taux global de gestation en fonction de la distance Village-ville

Le plus fort taux de gestation (46,97%) est obtenu avec les élevages se trouvant à moins de 40 km de la ville ; il est de 40% pour des élevages se trouvant sur des distances de 41-80 km et de 39,7% pour des élevages se trouvant à 81-120 km. Néanmoins, l'influence de la distance séparant le village et la ville sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05).

III.2.2.10 Intervalle Pose Spirale - Retrait Spiral

La figure 20 présente l'effet de l'intervalle Pose Spirale-Retrait Spiral

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

11 jours 12 jours

49,16

Intervalle ps-rs (jours)

40,35

Figure 20: Taux global de gestation en fonction de l'Intervalle PS-RS

L'analyse de ces résultats montre que les vaches dont l'intervalle entre la pose spirale et le retrait spiral est de 11 jours ont le plus fort taux de gestation de 49,16% alors que les vaches qui ont 12 jours d'intervalle ont un taux de gestation de 40,35%. Néanmoins, l'influence de l'intervalle pose spirale-retrait spiral sur le taux de gestation n'est pas significative. (p>0,05).

III.2.2.11 Intervalle Retrait Spiral-IA

La figure 21 montre l'effet de l'intervalle retrait-IA sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

51-53h 54-56h 57-59h

37,2

Intervalle RS-IA (jours)

50

27,58

Figure 21: Taux global de gestation en fonction de l'intervalle RS-IA

L'analyse de ces résultats nous montre que les vaches qui ont été inséminées entre 54-56h après le retrait spiral présentent un taux de gestation le plus élevé (50%). Les vaches inséminées entre 51-53h et 57-59h après le retrait spiral, ont des taux de gestations de 37,2% et 27,58% respectivement. Cependant, l'influence de l'intervalle retrait spiral-insémination artificielle sur le taux de gestation est significative. (p<0,05).

III.2.2.12 Heure de l'IA

La figure 22 montre l'effet de l'heure de l'insémination artificielle sur le taux de gestation.

Taux de gestation (%)

45

40

50

35

30

25

20

15

10

5

0

16-18h 18-20h >20h

47,67

Heure de l'IA

44,27

35,29

Figure 22: Taux global de gestation en fonction de l'IA

La figure ci-dessus nous montre que les vaches qui ont été inséminées entre 16h-18h ont un taux de gestation (47,67 %) le plus élevé alors que les vaches inséminées au delà de 20h présentent le plus bas taux de gestation (35,29 %). Les vaches inséminées entre 18-20h ont enregistré 44,27 %. Néanmoins, l'effet de l'heure de l'IA n'est pas significatif. (p> 0,05)

Chapitre IV : DISCUSSION

IV.1 Etude de la synchronisation des chaleurs

Dans le cadre de notre étude, avant J12 vaches sur 276 vaches synchronisées, ont perdu leur spirale soit un taux de rétention de 99,27%.

Ce taux est satisfaisant et concorde avec le taux obtenu par TCHEUFO (2007) soit 99,98 %, supérieur à 91,8% observé par KAMGA (2002) et 93% obtenu par OKOUYI (2000). Néanmoins, il est inférieur à 100% observé par DIEDHIOU (2002) et par ABONOU (2007) qui a obtenu le taux de 100% en raccourcissant la cordelette.

Ces pertes de spirales seraient dues au mode de conduite du troupeau. En effet l'élevage étant de type traditionnel, les animaux sont conduits au pâturage quotidiennement ; la spirale serait retirée par les épines, les branches d'arbres ou tout autre objet.

VI.2 Taux de réussite

Après 60 jours de l'IA, le diagnostic de gestation par palpation transrectale réalisé.sur 237 vaches présentes a donné 105 vaches gestantes ; soit un taux de gestation de 44,3%.

Ce taux de gestation trouvé avoisine les résultats obtenus par BADJI(2007) soit 44,93% dans le bassin arachidier et par MOUICHE (2007) 46, 91% dans les départements de Dakar et de Mbour.

Il est supérieur aux taux observés par KABERA (2007) soit 38,1% dans les régions de Saint Louis, Louga et Tambacounda, par KOUAMO(2006) 35,66% dans la région de Louga et celui de HAKOU (2006) soit 37,11% dans les régions de Fatick, Kaolack et Louga.

Néanmoins, il est inférieur aux taux de 54,3% et de 54,9% obtenus respectivement par ABONOU(2007) dans la région de Dakar et TCHEUFO(2007) dans la région Thiès.

VI.3 Etude des paramètres qui influencent le taux de réussite

VI.3.1 Variables intrinsèques à l'animal

VI.3.1.1 Nombre de Jours Post Partum

Dans notre étude, la durée du post partum n'a pas d'influence sur le taux de gestation

En effet les critères de sélection ont été rigoureux et le travail a été effectué sur des vaches dont l'involution utérine était complète, ce qui expliquerait l'absence de l'influence du nombre de jours post-partum sur la gestation.

VI.3.1.2 NEC J60

A J60 nous avons remarqué que la NEC a une influence significative sur le taux de gestation. En effet les vaches qui ont une NEC de 3,5 ont présenté le meilleur taux de gestation soit 58,8%.

Le taux que nous avons obtenu (58,8%) est supérieur à celui rapporté par AMOU'OU(2005) qui est de 48% avec des animaux ayant une NEC compris entre 3 et 3,5.

Ainsi, GRIMARD et al.(2003) confirme que l'efficacité de l'IA dépend de la NEC des vaches au moment de l'IA .En effet, en cas de sous-alimentation, la fonction de reproduction est la première à être perturbée et la dernière à être corrigé lors de la ration alimentaire.

VI.3.1.4 Age de la vache

De l'analyse de nos résultats il ressort que l'âge n'influence pas le taux de gestation.

En effet, l'élevage en Afrique au sud du Sahara est caractérisé par la rareté et la pauvreté des pâturages, surtout en saison sèche. Ainsi, la puberté et la mise à la reproduction des animaux sont retardées ; ce qui expliquerait l'absence de l'influence de l'âge sur le taux de gestation dans notre étude.

Par ailleurs, la sélection des vaches a été rigoureux, raison pour laquelle les vaches suspectées infertiles n'ont pas été retenues pour le programme.

VI.3.1.5 La race de la vache

Au cours de notre étude, Il ressort que la race n'a pas une influence sur le taux de gestation. Malgré cela nous avons remarqué un taux élevé chez les métisses.

Le taux obtenu de 57,14% chez les métisses est proche de 50,3 % rapporté par AMOU'OU(2005) et de 57,1%. obtenu par ABONOU(2007) Ces résultats sont inférieurs au taux de réussite de 55% recommandé en IA. Cependant, le résultat obtenu est satisfaisant compte tenu de l'adaptation relativement difficile des vaches exotiques (NJONG, 2006).

Ces résultats s'expliqueraient par le fait que l'appareil génital des métisses est plus facile à manipuler que celui des races parentales. Ainsi, la traversée du col de l'utérus lors de l'IA se fait souvent sans difficulté et la semence est déposée au niveau du corps de l'utérus. Par contre chez les races parentales, les difficultés notées lors de la traversée du col de l'utérus font que la semence est déposée à l'entrée du col et minimisant ainsi les chances de réussite.

VI.3.2 Variables extrinsèques à l'animal

VI.3.2.1 Stabulation

Bien que la stabulation n'influence pas le taux de gestation, elle est nécessaire pour une meilleure gestion du programme.

Par ailleurs, la stabulation et l'alimentation sont les piliers qui conditionnent la maîtrise de la reproduction chez la vache. AMOU'OU (2005)

VI.3.2.2 Inséminateur

Dans notre étude, on constate une différence de taux de gestation en fonction des inséminateurs mais cette différence est non significative. En effet, les équipes prestataires maîtrisent :

i' la technique d'insémination artificielle bovine ;

i' le protocole d'insémination artificielle bovine.

Néanmoins, nos résultats sont en contradiction avec ceux de LAMINOU(1999) qui observait une différence significative entre les inséminateurs. En effet, les inséminateurs de l'étude de LAMINOU (1999) étaient nouvellement formés par le projet PAPEL et par conséquent, leurs inexpériences avaient fortement influencé les résultats de l'insémination.

VI.3.2.3 Race du taureau utilisé

La race du taureau utilisée n'influence pas le taux de gestation, ainsi une campagne d'insémination bien conduite en utilisant une bonne semence est un atout majeur pour l'amélioration des productions animales au Sénégal.

VI.3.2.4 Taureau inséminateur

Dans notre étude le taureau inséminateur a influence sur le taux de gestation. En effet les taureaux Relans (52%), Roglin (50%) et Romin (56,25%) ont des meilleurs taux de gestation par rapport aux autres taureaux utilisés (Pinkfloyd 28,57%, Luksor 32,25%). Ceci s'expliquerait par le fait que le taureau qui a inséminé beaucoup de vaches présente un taux de gestation élevé.

VI.3.2.5 Département

Le Département n'a pas d'influence sur le taux de gestation ; en effet, les 2 départements se trouvent dans la même région, ont le même climat et la même conduite des animaux.

VI.3.2.6 Type d'élevage

L'élevage de type semi intensif a enregistré le taux de gestation de 46,06% et les vaches conduites en mode intensif ont un taux de gestation de 41,07%, néanmoins leur influence sur le taux de gestation n'est pas significative.

Cette différence pourrait s'expliquer par la grande taille de l'échantillon des vaches élevées en mode semi intensif.

VI.3.2.7 Activité principale de l'éleveur

Au cours de notre étude, bien que l'activité principale de l'éleveur n'influence pas le taux de gestation ; on constate que les agropasteurs ont un taux de gestation plus élevé (48,88%) que les autres activités (infirmier, instituteur, chauffeur, commerçant, retrait,...) (45,83%). Ainsi l'association élevageagriculture facilite la complémentation alimentaire des animaux.

VI.3.2.8 Ethnie de l'éleveur

Bien que l'ethnie de l'éleveur n'influence pas le taux de gestation dans notre étude ; on constate que l'ethnie peulh présente le plus faible taux de gestation (35,71%) par rapport aux autres ethnies [wolof(49,15%), sérère(41,79) et Toucouleur (45%)] ; ça expliquerait par le fait que chez les peulhs l'élevage est un élevage de prestige avant d'être un élément économique.

VI.3.2.9 Distance Ville-Village

Les vaches qui se trouvent à moins de 40 km de la ville ont un taux de gestation de 46,97%.Il est supérieur aux autres taux de gestation des villages situés au delà de 40 km (40%). Nous avons constaté que le taux de gestation diminue au fil et à mesure qu'on s'éloigne de la ville ; mais ces différences ne sont pas significatives.

VI.3.2.11 Intervalle PS-RS

En analysant nos résultats, il en résulte que l'intervalle PS-RS n'influence pas le taux de réussite de l'IA bien que quelques différences aient été observées.

VI.3.2.12 Intervalle RS-IA

De nos résultats, il en ressort que le temps s'écoulant entre le RS et l'IA proprement dite, influence le taux de gestation.

Cependant, le meilleur taux de gestation(50%) est observé avec des vaches inséminées entre 54-56h après le RS; ceci est en accord avec les recommandations de DIOP(1994) qui conseille de réaliser des inséminations 9,5 + 3,5 heures après le début des chaleurs et celles du symposium sur les bovins laitiers qui préconise une IA vers la fin de la période des chaleurs. (CRAAQ, 2003)

VI.3.2.13 L'heure d'insémination

L'étude réalisée sur les inséminations effectuées à partir de 16h nous a permis d évaluer l'impact des écarts de températures observées dans la journée.

En effet, on observe que l'influence de l'heure d'insémination n'est pas significative sur le taux de gestation au cours de notre étude. Ce qui s'expliquerait par la période de notre étude (mois de Décembre) ; période de l'année pendant laquelle le milieu ambiant est relativement frais.

Chapitre V RECOMMANDATION

A l'issue de notre travail, nous nous sommes rendu compte que plusieurs facteurs peuvent être à l'origine d'une faible réussite du programme d'insémination artificielle. Ainsi, nos recommandations s'adresseront à plusieurs acteurs selon leur part dans le programme.

A l'Etat

~ Amélioration des infrastructures et des voies d'accès aux éleveurs ;

~ Faciliter l'accès aux intrants alimentaires pour la complémentation des animaux ;

~ Faire de l'insémination artificielle une activité continue et non de campagne ;

~ Faciliter aux coopératives d'éleveurs l'accès au crédit ;

~ Organiser des formations régulières de mise à niveau des inséminateurs.

Aux inséminateurs

~ Assurer une bonne coordination des activités ;

~ Se former et faire des recyclages de manière continue en insémination artificielle ;

~ Sensibiliser davantage les éleveurs ;

Aux éleveurs

~ Nécessité pour les éleveurs de se regrouper en coopératives pour mieux rentabiliser leur métier et défendre leurs intérêts. Ce regroupement leur permettrait d'échanger les expériences et de bien profiter des projets de développement ;

~ Participer massivement aux campagnes de vaccination, aux traitements prophylactiques et curatifs afin d'assurer une couverture sanitaire appropriée;

~ Assurer une bonne alimentation aux animaux pour éviter les problèmes de reproduction liés à l'environnement alimentaire.

CONCLUSION GENERALE

Le Sénégal, à l'instar de la plupart des pays africains est confronté au problème d'autosuffisance en denrées alimentaires d'origine animale.

En effet plusieurs facteurs limitent l'épanouissement de ce cheptel entre autres manque de disponibilité alimentaire, faible potentiel génétique des races locales, maladies infectieuses, etc.

Devant une telle situation et avec une population qui ne cesse d'augmenter, le sous-secteur laitier est particulièrement touché avec une facture laitière d'importation chiffrée à 53 milliards de francs CFA par an (Le Soleil ,2008). Pour pallier à ces dépenses énormes, l'état sénégalais a opté pour l'intensification de la production laitière nationale par l'utilisation de biotechnologies. L'insémination artificielle a été identifiée comme l'outil biotechnologique de choix pour une meilleure productivité de ce cheptel bovin.

Notre travail qui s'est déroulé de Décembre 2007 à Mars 2008 dans la région de Thiès avait pour objectif principale d'évaluer les facteurs de variations de l'IA.

De façon spécifique il s'agissait de :

· Déterminer le taux de réussite de l'IA ;

· Identifier et analyser les facteurs influençant l'IA ;

· Proposer des solutions pour l'amélioration du taux de réussite de l'IA au Sénégal.

Au total :

> sur 291 vaches sélectionnées, 276 ont été synchronisées alors que 15 étaient absentes au lieu de rendez-vous.

> sur 276 vaches synchronisées, 274 ont été inséminées alors que 2 autres avaient perdues la spirale.

Les vaches ont été synchronisées à la spirale vaginale (PRID ND) et les semences utilisées sont celles des taureaux d'élites sélectionnés (de races Holstein et Montbéliarde).

Deux mois après l'IA, le diagnostic de gestation a été réalisé par palpation transrectale sur 237 vaches présentes au moment du diagnostic A l'issue de ce travail, 105 vaches sont positives, soit un taux global de gestation de 44,3%.

Nous avons remarqué que les facteurs NEC J60, intervalle RS-IA et Taureau inséminateur influencent le taux de gestation tandis que les facteurs nombre de jours post partum, NEC à la sélection, NEC à l'IA, âge de la vache, race de la vache, stabulation, inséminateur, race du taureau, département, type d'élevage, activité principale du propriétaire, ethnie, distance ville-village, intervalle pose spiral-retrait spiral, et heure de l'IA n'ont pas d'influence significative sur le taux de gestation.

Les résultats obtenus sont assez satisfaisants ; cependant, de nombreuses contraintes entravent le développement de l'insémination artificielle en milieu paysan. Il s'agit des contraintes alimentaires, sanitaires et socio-économiques. Ainsi nous recommandons vivement de :

> faire des cultures fourragères associées aux techniques de conservation telle que le traitement de la paille à l'urée, l'ensilage ;

> faciliter les soins et le suivi sanitaire du cheptel par les vétérinaires ; > insister sur la stabulation des animaux ;

> faire des recyclages régulièrement des inséminateurs ;

> faire une formation sur la conduite et le suivi des vaches inséminées aux éleveurs ;

> faire les inséminations pendant les saisons favorables à l'alimentation et aux moments les plus frais de la journée.

> procéder à la vulgarisation du principe de l'IA bovine et de ses bénéfices.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld