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Etude et realisation d'un dispositif de controle par ordinateur d'un hélicoptere modele reduit

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par Ismael MBIYA KANYINDA
I.S.T.A - ingenieur en génie electrique orientation informatique appliquee 2010
  

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«ÉTUDE ET REALISATION D'UN DISPOSITIF DE CONTROLE PAR ORDINATEUR D'UN HELICOPTERE MODELE REDUIT».

INTRODUCTION GENERALE

1. Bref Historique1

Un hélicoptère radiocommandé (RC) est un modèle réduit d'aéronef dont les caractéristiques sont différentes d'un avion radiocommandé du fait de différences de

construction, d'aérodynamique et d'expériences de vol.

L'hélicoptère radiocommandé est une machine à mécanique complexe, qui contrairement à d'autres machines volantes, permet d'effectuer des vols dans toutes

les directions (translations avant, arrière, latérales) et de rester parfaitement immobile (vol stationnaire) au-dessus d'un point.

Les premiers modèles réduits d'hélicoptères à moteur (mécanisme d'horlogerie ou ressort) ont existé dès le XVIIIe siècle, mais ils n'étaient évidemment pas radiocommandés. Après une longue phase de recherche, c'est en 1907 que l'hélicoptère a été capable de se soulever avec un pilote, pour véritablement prendre son essor après 1945, éclipsant les modèles réduits.

Le premier véritable hélicoptère radiocommandé a été conçu en 1969 par Dieter Schlüter. Ce modèle a gagné le concours Harsewinkel (Allemagne) pour lequel l'inventeur toucha 1 000 DM. Il a réussi à faire voler son hélicoptère sur deux vols de 5 secondes, à 3 mètres du sol.

Le premier modèle commercialisé a été le Bell Huet cobra Schlüter, qui a établi un nouveau record (non officiel) avec un vol de 10 minutes 36 secondes Depuis, de nombreux prototypes ont été construits et testés jusqu'en 1980, date à partir de laquelle les hélicoptères radiocommandés Graupner ont fait leur apparition. L'utilisation de ces engins est devenue accessible à un large public à partir de 2000, où des marques comme Sylverlit ont conçu des hélicoptères électriques relativement bon marché et peu puissants pour le vol en intérieur ou dans un jardin.

2. Problématique

L'ordinateur étant notre plus grand centre d'intérêt dans le présent siècle, comment peut-on étudier et réaliser une interface électronique, et logicielle, pour intégrer le contrôle d'un modèle réduit assisté par ordinateur ?

3. Object du sujet

Nous nous sommes proposé d'étudier et de réaliser, une interface assistée par ordinateur pour le contrôle d'un hélicoptère de modèle réduit.

4. Méthodologie et Techniques Utilisé

Dans ce travail, nous nous sommes appuyés sur la technique documentaire, qui a consisté à recueillir et à consulter les documents ayant rapport à notre sujet.

Nous avons aussi utilisé la technique de contact, par la consultation des spécialistes. Nous avons la méthode analytique et descriptive pour mieux cerner notre réalisation.

5. Division du travail

Notre travail comprend quatre chapitres hormis l'introduction générale et la conclusion générale :

Le premier chapitre est consacré aux généralités sur la radiocommande.

Le deuxième chapitre sera consacre aux généralités sur les langages de programmation.

Le troisième chapitre sera consacré à la présentation du système et ;

Le quatrième sera consacré au fonctionnement et réalisation du dispositif et enfin, Une conclusion générale bouclera ce mémoire.

CHAP. I GENERALITES SUR LA RADIOCOMMANDE

I.1 Introduction

La radiocommande est un produit composé d'au moins un émetteur radio au moyen duquel, avec la technologie de la radiofréquence, l'on effectue l'activation à distance d'un dispositif, qui commande généralement des portails automatiques, des garages, l'activation de systèmes d'alarme, l'allumage de lumières une commande anti hold-up, control d'accès etc. Dans ce Chapitre nous présenterons les généralités sur la radiocommande2.

I.2 Bref historique3

Les premiers modèles réduits d'hélicoptères à moteur (mécanisme d'horlogerie ou ressort) ont existé dès le XVIIIe siècle, mais ils n'étaient évidemment pas radiocommandés. Après une longue phase de recherche, c'est en 1907 que l'hélicoptère a été capable de se soulever avec un pilote, pour véritablement prendre son essor après 1945, éclipsant les modèles réduits.

Le premier véritable hélicoptère radiocommandé a été conçu en 1969 par Dieter Schlüter4 Ce modèle a gagné le concours Harsewinkel 5(Allemagne) pour lequel l'inventeur toucha 1 000 DM. Il a réussi à faire voler son hélicoptère sur deux vols de 5 secondes, à 3 mètres du sol. Le premier modèle commercialisé a été le Bell Huet cobra Schlüter, qui a établi un nouveau record (non officiel) avec un vol de 10 minutes 36 secondes Le record officiel, de juin 1970, avec ce même modèle a été de 27 minutes 51 secondes de vol sur un circuit de 11,5 km Le Twin Jet de Graupner équipé d'un moteur thermique de 10 cm3 et du pas collectif a été le premier hélicoptère radiocommandé à traverser la Manche. Ensuite, de nombreux modèles ont été commercialisés avant d'en arriver aux hélicoptères actuellement sur le marché.

2 www.wikipedia.org

3 www.africacomputing.org

4 http://www.onera.fr/coupdezoom/31-ressac-drone-helicoptere.php

5 http://reelripam.kazeo.com/Archives-Emissions/Objet-Volant-Identifie-Attention-aux-Meprises-Partie-1- Les-dr-nes,a815906.html

Depuis, de nombreux prototypes ont été construits et testés jusqu'en 1980, date à partir de laquelle les hélicoptères radiocommandés Graupner ont fait leur apparition. L'utilisation de ces engins est devenue accessible à un large public à partir de 2000, où des marques comme Sylverlit ont conçu des hélicoptères électriques relativement bon marché et peu puissants pour le vol en intérieur ou dans un jardin.

L'évolution de la technologie est telle qu'un schéma développé pour un montage électronique n'a guère de chance d'être une référence, entre les transistors, les circuits intégrés et maintenant les composants en CMS. Des schémas et des dessins classiques ont été faits, on a repris des dessins tiré dans le web pour compléter la théorie. Une formation en physique et mathématique est indispensable pour la compréhension de la HF. Une bonne connaissance des composants électroniques avec leurs "datasheets" permet de suivre l'évolution.

I.3 Les ondes hertziennes6

La transmission des signaux s'effectue par émission d'onde électromagnétique. Les ondes hertziennes utilisées pour les transmissions de signaux radios, sont de même nature que la lumière visible (ou autres: infrarouge, ultraviolet, rayons gamma).

Les ondes électromagnétiques correspondent à la propagation (dans le vide ou la matière) de la variation d'un champ électrique et d'un champ magnétique. Une onde électromagnétique est une onde produite par un courant électrique variable dans le temps. Comme toutes les ondes, elle transporte de l'énergie sans transporter de matière.

Une onde électromagnétique est la combinaison du champ électrique et du champ magnétique. Le champ électrique est dû au courant circulant dans l'antenne, le champ magnétique est quant à lui dû au déplacement des électrons dans l'antenne.

Le vecteur E représente l'onde électrique et le vecteur H représente l'onde magnétique.

Les 2 ondes sont en phase dans le temps, c'est à dire qu'elles ont la même fréquence.

6 http // : model38.pagesperso.ornge.fr/lemetteur.htm

La figure1.1le champ magnétique dans le vide.

Figure11 le champ magnétique dans le vide

I.4 Emission d'une onde électromagnétique7

Le courant de l'antenne provoque la vibration des électrons, ils font donc des allers retours très rapides, et cela crée un champ électromagnétique, qui se propage. Les ondes sont constituées d'un champ magnétique et d'un champ électrique se propageant dans un milieu matériel ou dans le vide. Une onde est caractérisée par Sa fréquence et sa longueur d'onde, grandeurs liées par l'expression (1.1)

G=C/V (1.1)

Avec G=gamma la célérité de l'onde dans le milieu considéré. Ainsi, plus la longueur d'onde du rayonnement est élevée, plus sa fréquence est basse, et inversement.

I.5 Le spectre électromagnétique

Le tableau1.2 montre la variation de la longueur d'onde de l'onde électromagnétique dans le vide.

7 http://home.nordet.fr/fhtobois/MRA-1.htm

Tablau1.2: la variation de la longueur d'onde des domaines spectraux

En fait, le spectre de la lumière visible fait partie du spectre électromagnétique beaucoup plus vaste s'étendant du rayonnement gamma, la longueur d'onde pouvant descendre en dessous 10-13m, jusqu'au rayonnement hertzien (longueur d'onde pouvant dépasser 10 4 m).

L'oeil humain n'est donc sensible qu'à un tout petit domaine des ondes électromagnétiques. L'oeil humain est capable de percevoir uniquement les radiations du spectre solaire comprises entre 700 nm (Rouge) et 400 nm (Violet). L'homme, cependant, utilise de nombreuses sources de radiation non visibles. Les rayons gamma permettent de traiter certaines tumeurs. Les rayons X sont utilisés en radiographie (squelette osseux, dentition, bagages). La radio, le radar et la télévision émettent des ondes hertziennes. Le soleil nous réchauffe avec les radiations infrarouges et nous fait bronzer avec le rayonnement ultraviolet. Les micro-ondes font fonctionner les téléphones cellulaires et les fours à micro-ondes. Les radiocommandes utilisent les ondes électromagnétiques.

Le principe de la transmission radio peut (très schématiquement) se résumer comme suit:

> Un modulateur va modifier cette porteuse en fonction d'un faible courant envoyé par le signal codé.

I.6 Nature et propagation

D'un point de vue ondulatoire classique, le rayonnement électromagnétique résulte de la propagation simultanée d'un champ électrique et d'un champ magnétique perpendiculaires entre eux et à la direction de propagation. Cette propagation peut se faire dans le vide, avec une vitesse constante indépendante de la fréquence, qui vaut c = 299 792 458 m. s-1 (vitesse de la lumière); c'est appelé la célérité.

Les ondes électromagnétiques se propagent dans le vide et dans les milieux transparents (air, eau, gaz, verre, etc..).La célérité d'une onde électromagnétique dans le vide ne dépend pas de la fréquence de l'onde.

La célérité d'une onde électromagnétique dans l'air est pratiquement égale à sa célérité dans le vide:

C air = environ C vide.

L'ensemble des deux champs constitue une onde caractérisée par sa fréquence n et sa longueur d'onde g, liées entre elles par la relation (1.1) qui est à la sixième page.

La propagation peut aussi se faire dans la matière, mais elle dépend alors de la nature de la matière et de la fréquence du rayonnement. La vitesse de propagation dans la matière est toujours inférieure à c. L'onde électromagnétique transporte de l'énergie et le flux d'énergie qui lui est associé, c'est-à-dire la quantité d'énergie par mètre carré et par seconde, est proportionnel au carré du module du champ électrique de l'onde.

Les ondes électromagnétiques sont des ondes sinusoïdales caractérisées par leur période T ou leur fréquence F et par leur amplitude A.

La fréquence est le nombre de période par seconde et que ces deux grandeurs dont les symboles sont respectivement T et F sont reliées par les relations (1.2) et (1.3).

T = 1 / F (1.2)

ou

F = 1 / T (1.3)

La figure1.3 illustre un signal sinusoïdal avec sa longueur d'onde

Figure1.3 la longueur d'onde T

La longueur d'onde T est la distance parcourue par l'onde pendant une durée égale à une période.

Nous avons défini la fréquence comme étant le nombre de périodes par seconde. Il faut maintenant préciser que le mot période, s'il est didactique, n'est pas l'unité légale de la fréquence. Nous emploierons donc maintenant cette unité qui est l'hertz (symbole H), nom du physicien allemand HERTZ (1857-1894). Les multiples sont le kilohertz (kHz), le mégahertz (MHz) et le gigahertz (GHz) qui valent respectivement 103 Hz, 106 Hz et 109 Hz.

Nous avons vu que la longueur d'onde est une distance. Plus précisément, c'est la distance que parcourt l'onde pendant une période ou un hertz. Son symbole est la lettre ?? de l'alphabet grec qui se lit lambda. La longueur d'onde ??, la fréquence F et la vitesse (v) des ondes électromagnétiques sont liées par les relations (1.4) et (1.5)

??

?? = ?? (1.4)

F=?? ?? (1.5)

Etant donné que la vitesse de propagation considérée est de 300 000 000 m / s, nous pouvons écrire en respectant les correspondances des unités :

300 000 000

??(??) = ?? (????) (1.6)

300 000 000

??(??) = ?? (??) (1.7)

La figure1.4 le synoptique de l'émetteur radiocommande.

Figure1.4 L'émetteur de la radiocommande

La figure1.5 le synoptique du récepteur radiocommande.

Figure1.5 le schéma du récepteur radiocommand

I.8 La radiocommande

Un ensemble radio est composé d'un émetteur et d'un récepteur embarqué. Les servos couplés au récepteur permettent d'animer le modèle. Il existe une importante variété de radiocommandes adaptées à chaque utilisation. En avion, le nombre de voies indispensable est plus important (de 4 à 8 voies). Pour les hélicoptères, un minimum de 5 voies est nécessaire.

Les figures1.6 et 1.7 nous montre les différentes forme des radiocommandes

Figure1.6 radiocommande Figure17 radiocommande

Pour la voiture, il existe deux types d'émetteurs à manches ou à volant. Bien que différentes dans leur forme, leur fonctionnement est identique. Voici mes deux radiocommande : les photos ci-dessus de Ma bonne vieille PROMARS FMSS de ROBBE en 41 Mhz, pour le STAR SIRIUS; plus 2 modules émetteurs pour éviter de changer de quartz. Elle a 25 ans d'âge et fonctionne toujours aussi bien; grâce à ses 6 emplacements réservé aux options pour toutes les disciplines du modélisme; elle a eu un grand succès auprès des modélistes, les extensions avec des inters permettent avec son module "nautic" (qui est un multi-switch) de se brancher sur la voie 7 ou 8 du récepteur.

La figure1.8 présente l'intérieur de la radiocommande

Figure1.8 l'intérieur de la radiocommande

La PROMARS FMSS ouverte montre la technologie de l'époque; beaucoup de connecteurs et de fils; le module HF ce change assez facilement en cas de panne ou changer de fréquence de quartz ou choisir le type de modulation (AM/FM) et la bande de fréquence (27Mhz, 41 Mhz, 72 Mhz). Au moment de sa sortie, c'était ce qui se faisait de mieux grâce à ses extensions. Les récepteurs sont à 8 sorties de voies (16 fonctions).Les 8 possibilités d'extension répondent aux modules suivants (six emplacements réservés aux options).

--' 12 --'
La figure1.9 présente le module multi-Switch à 6 voies radiocommande

Figure19 le module multi-Switch a 6 voies radiocommande. La figure1.10 présente le module Récepteur FM en 41 Mhz

Figure110 module Récepteur

La figure1.10 le module émetteur FM en 41 Mhz

Figure110 le module émetteu La figure1.11 le module récepteur FM en 41 Mhz 8 voies

Figure111 le module récepteu

Pour inverser une voie de commande, par exemple pour les servos, il suffit de retirer la fiche de la plaquette de programmation et de la pivoter de 180° sur elle même, la trappe d'accès se trouve à l'arrière de la radiocommande.

La figure1.12 le module Multi-Switch-Décodeur

Figure112 module Multi-Switch-Décodeur

Les figures précédentes montrent la dernière génération de radiocommande dit "tout numérique". Le déplacement des trimers se fait avec des boutons poussoirs, toute la programmation des servos et des trimers peut se faire en mode "activité" ou "dés activité". Choix du mode d'émission et surtout plus de quartz à mettre pour changer de canal, c'est la synthèse de fréquence (circuit PLL, diviseur de fréquence) qui se charge de tout. Fini d'attendre son tour quand un modéliste à la même fréquence, cela demande d'avoir le récepteur qui se programme aussi.

Les figures ci-dessous la 3ième génération de radiocommande avec un microcontrôleur Robbe/Futaba, la F14 (modèle N° F 4009) prévu pour la fréquence en 41 Mhz, équipé du manche Navy-Twin Stick (double manche). Elle me sert pour la galère romaine. L'utilisation du manche Navy trouve son utilité pour la galère.

La figure1.13 l'interieur de la Radiocommande (modèle N F4009)

Figure113 l'interieur de la Radiocommande

La figure1.14 le module décodeur Multi Switch

Figure114 le module décodeur Multi Swi

Dans les notices des constructeurs, on trouve souvent la phrase " utilisation en Mode 1 (ou Mode 2)", sans autre explication.

Cela veut dire que le manche pour les gaz (la vitesse) est soit à droite, soit à gauche.

La figure1.15 l'émetteur FF8

Figure1.15 l'émetteur FF8

La figure1.16 l'intérieur de la radiocommande FF8

Figure116 la radiocommande FF8

I.6 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons présenté les généralités sur la radiocommande et ses applications. Nous avons décrit la propagation des ondes radioélectriques ainsi que leur répartition en fréquence. Dans le chapitre prochain nous présenterons la généralité sur les langages de programmation

CHAP.II GENERALITES SUR LES LANGAGES DE
PROGRAMMATION

II.1 Introduction

Dans ce chapitre nous présenterons quelques généralités sur les langages de programmation.

II.2 L'informatique classique8

L'informatique est définie par Philippe Dreyfus, l'inventeur de ce mot, comme une science qui ; l'aide d'algorithmes, traite des données pour obtenir des informations. Cela sous-entend une certaine organisation séquentielle prédéfinie des opérations à effectuer donc l'intelligence classique résout un problème en utilisant une méthode appropriée traduite sous forme d'algorithmes pour obtenir la solution des problèmes posées (approche algorithmique). Cette démarche ressemble à un théorème ou tout est bien précisé, rien n'est superflu et tout est à sa place.

II.3 : Les six générations de l'informatique

On distingue différentes générations de l'informatique comme dans les domaines techniques.

Le passage d'une génération à l'autre est marqué par un saut technologique important.

En matière de logiciels, les générations sont caractérisées par le niveau d'évolution des langues. Cette évolution est plus au moins chronologique, du moins pour les trois premières générations. Aujourd'hui coexistent la troisième, la quatrième, et la cinquième génération.

La sixième génération est une génération de l'informatique entamée au japon, après avoir annoncé dans les années 80 un programme de cinquième génération associant traitement symbolique et parallélisme. Il ne s'agit plus dans cette génération-là de langage, ni de logiciel, mais plutôt d'associer des informations de type divers (multi media) et connaissances à des architectures des machines spécifiques (parallélisme massif, connexionnisme)

La Figure2.1 montre l'évolution de l'ordinateur

Figure2.1 évolution de l'ordinateur

La Figure 2.2 montre l'évolution de l'automate à l'informatique

--' 19 --'

II.4 L'évolution des langages de programmation9

On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilités et de performance que ce commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont les langages. La figure 2.3 montre l'évolution des langages de programmation.

Figure2.3 l'évolution des langages

Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existédès les années 1960 ; et des logiciels aussi triviaux que Maple et Mathematica

effectuent aujourd'hui des travaux d'intégration symbolique qu'il ya trente ans encore étaient du ressort d'un d'étudiant de mathématiques supérieures. Mais ces programmes ne savent pas plus qu'ils effectuent des démonstrations géométriques ou algébriques que Deep Blue ne savait qu'il jouait aux échecs (ou un programme de facturation qu'il calcule une facture). Ces cas représentent dont plus des opérations intellectuelles assistées par ordinateur faisant appel à la puissance de calcul que de l'intelligence artificielle à proprement parler.

9 HAROLD ABELSON ET GERALD JAY SUSSMAN, Structure and Interpretation of Computer Programs MIT Press, 2001.

II.5 Classification des Langages de Programmation10 La figure 2.4 montre la classification des langages

Figure.2.4 classification de langag

Dans la classification, nous distinguons plusieurs types de langages :

> Langages Impératifs: Langages incluant des moyens pour le programmeur d'attribuer des valeurs à des locations (Variables) en mémoire.

> Langages Déclaratifs: Langages pour lesquels le programmeur réfléchit en terme de valeurs des fonctions et de relations entre entités diverses. Il n'y a pas d'attribution de valeurs aux variables.

> Programmation Procédurale: Le programme est divisé en blocs qui peuvent contenir leurs propres variables ainsi que d'autres blocs.

> Programmation Orientée Objet: Programmation qui supporte l'interaction d'objets. Un objet contient des données ainsi que des fonctions qui peuvent s'appliquer a ces données.

> Programmation Concurrente: Langages de programmation qui s'appliquent à plusieurs CPU 's qui opèrent en parallèle. Les données peuvent être partagées ou non.

> Programmation Fonctionnelle: Un programme est un appel de fonction avec un certain nombre de paramètres, qui eux-mêmes peuvent être des appels à d'autres fonctions. Le programme renvoie donc un seul résultat, qui peut être assez complexe.

10 J.-L. LAURIERE, Eléments de programmation dynamique, Collection Programmation, Ed. Gauthier-Villars, Paris, 1979.

--' 21 --' II.6 Langage de programmation C++

II.6.1 Introduction11

Le C++ est un langage de programmation permettant la programmation sous de multiples paradigmes comme la programmation procédurale, la programmation orientée objet et la programmation générique.

C++ est actuellement le 3e langage le plus utilisé au monde. Le langage C++ n'appartient à personne et par conséquent n'importe qui peut l'utiliser sans besoin d'une autorisation ou obligation de payer pour avoir le droit d'utilisation.

II.6.2 Histoire

Bjarne Stroustrup a développé C++ au cours des années 1980, alors qu'il travaillait dans le laboratoire de recherche Bell d'AT&T. Il s'agissait en l'occurrence d'améliorer le langage C. Il l'avait d'ailleurs nommé C with classes (<< C avec des classes »). Les premières améliorations se concrétisèrent donc par la prise en charge des classes, ainsi que par de nombreuses autres fonctionnalités comme les fonctions virtuelles, la surcharge des opérateurs, l'héritage (simple ou multiple), les << templates », la gestion des exceptions, etc.

Le langage C++ est normalisé par l'ISO. Sa première normalisation date de 1998 (ISO/CEI 14882:1998), sa dernière de 2003 (ISO/CEI 14882:2003). La normalisation de 1998 standardise la base du langage (Core Language) ainsi que la bibliothèque standard de C++ (C++ Standard Library).

En langage C, ++ est l'opérateur d'incrémentation, c'est-à-dire l'augmentation de la valeur d'une variable de 1. C'est pourquoi C++ porte ce nom : cela signifie que C++ est un niveau au-dessus du C. Il existe de nombreuses bibliothèques C++ en plus de celle qui est incluse dans la norme. Par ailleurs, C++ permet l'utilisation de l'ensemble des bibliothèques C existantes.

11 Bjarne Stroustrup, Le langage C++, Pearson, 2000 [détail de l'édition]

La figure 2.4 montre Bjarne Stroustrup, l'inventeur de C++

Figure24 Bjarne Stroustrup, linventeur d 2.6.3 Histoire de C++

Stroustrup a commencé à travailler sur C avec classes en 1979. L'idée de créer un nouveau langage vient de l'expérience en programmation de Stroustrup pour sa thèse de doctorat. Stroustrup trouvait que Simula avait des fonctionnalités très utiles pour le développement de gros programmes mais qu'il était trop lent pour être utilisé en pratique (cela était dû à un problème d'implémentation du compilateur Simula), tandis que BCPL était rapide mais de trop bas niveau et non adapté au développement de gros logiciels. Quand Stroustrup commença à travailler aux laboratoires Bell, on lui demanda d'analyser le noyau UNIX en vue de faire du calcul distribué. Se rappelant sa thèse, Stroustrup commença à améliorer le langage C avec des fonctionnalités similaires à celle de Simula. C fut choisi parce qu'il est rapide, portable et d'usage général. En outre, il était une bonne base pour le principe original et fondateur de C++ : << vous ne payez pas pour ce que vous n'utilisez pas ». Dès le départ, le langage ajoutait à C la notion de classe (avec encapsulation des données), de classe dérivée, de vérification des types renforcés (typage fort), d'<< inlining », et d'argument par défaut.12

Comme Stroustrup développait C avec classes, il écrivit CFront, un compilateur qui générait du code source C à partir de code source C avec classes. La première commercialisation se fit en octobre 1985.

En 1983, le nom du langage passa de C avec classes à celui de << C++ ». Parmi les nouvelles fonctionnalités qui furent ajoutées au langage, il y avait les fonctions virtuelles, la surcharge des opérateurs et des fonctions, les références, les constantes, le contrôle du typage amélioré et les commentaires en fin de ligne. En 1985 fut publiée la première édition de The C++ programming Language, apportant ainsi une référence importante au langage qui n'avait pas encore de standard officiel. En 1989, c'est la sortie de la version 2.0 de C++. Parmi les nouvelles fonctionnalités,

il y avait l'héritage multiple, les classes abstraites, les fonctions membres statiques, les fonctions membres constantes, et les membres protégés. En 1990, The Annotated C++ Reference Manual (« ARM ») fut publié apportant les bases du futur standard. Les ajouts de fonctionnalités tardifs qu'il comportait couvraient les modèles, les exceptions, les espaces de noms, les nouvelles conversions et le type booléen.

Comme le langage C++ évoluait, la bibliothèque standard évoluait de concert. La première addition à la bibliothèque standard de C++ concernait les flux d'entrées/sorties qui apportaient les fonctionnalités nécessaires au remplacement des fonctions C traditionnelles telles que printf et scanf. Ensuite, parmi les additions les plus importantes, il y avait la Standard Template Library.

Après des années de travail, un comité réunissant l'ANSI et l'ISO standardisa C++ en 1998 (ISO/CEI 14882:1998), l'année où le comité de standardisation se réunissait à Sophia Antipolis dans le sud de la France. Pendant quelques années après la sortie officielle du standard, le comité traita le rapport de problèmes et publia une version corrigée du standard C++ en 2003.Personne ne possède le langage C++. Il est libre de droit. Le document de standardisation n'est quant à lui pas disponible gratuitement.

2.6.4 La bibliothèque standard (C++ standard library)

La Bibliothèque standard du C++ est en grande partie un sur-ensemble des fonctions disponibles dans la bibliothèque standard du C. Elle englobe la Standard Template Library (STL) qui met à la disposition du programmeur des outils puissants comme les collections (conteneurs) et les itérateurs.

À l'origine, la STL était une bibliothèque développée par Alexander Stepanov qui travaillait pour Hewlett-Packard. Dans la norme, celle-ci n'est pas appelée STL, car elle est considérée comme faisant partie de la bibliothèque standard du C++. Toutefois, beaucoup de personnes l'appellent encore de cette manière pour distinguer d'une part, les fonctions d'entrées/sorties comprises dans cette bibliothèque et, d'autre part, celles fournies par la bibliothèque C. Comme en C, l'utilisation d'une bibliothèque se fait par l'intermédiaire de la directive #include (suivie du nom du fichier d'en-tête).

2.6.5 Fonctionnalités introduites par C++

On peut considérer que C++ « est du C » avec un ajout de fonctionnalités. Une remarque importante est à faire cependant : certains programmes syntaxiquement corrects en C ne le sont pas en C++.

~ 24 ~

Les fonctionnalités ajoutées sont :

· les déclarations reconnues comme instructions (repris dans C99) ;

· les opérateurs new et delete pour la gestion d'allocation mémoire ;

· le type de données bool (booléen) ;

· les références ;

· le mot clé const pour définir des constantes (repris par C à la fin des années 1980) ;

· les fonctions inline (repris dans C99) ;

· les paramètres par défaut dans les fonctions ;

· les référentiels lexicaux (Espace de noms) et l'opérateur de résolution :: ;

· les classes, ainsi que tout ce qui y est lié : l'héritage, les fonctions membres, les fonctions membres virtuelles, les constructeurs et le destructeur ;

· la surcharge des opérateurs ;

· les templates ;

· la gestion d'exceptions ;

· l'identification de type pendant l'exécution (RTTI : run-time type identification) ;

· le commentaire de fin de ligne introduit par « // » (existant dans BCPL, repris dans C99).

La compilation d'un programme en C++ effectue également un contrôle plus minutieux sur le typage.

2 .6.6 La programmation orientée objet en C++13

C++ utilise les concepts de la programmation orientée objet et permet entre autres :

· La classification,

· L'encapsulation,

· La composition de classes,

· L'association de classes,

· L'héritage, qui permet le polymorphisme,

· L'abstraction,

· La généricité,

· La méta-programmation

13 Aurélien Geron, Fatmé Tawbi, Pour mieux développer avec C++, Edition DUNOD 1999, (ISBN 978-2-10-007348-1)

L'encapsulation en C++

L'encapsulation permet de faire abstraction du fonctionnement interne (c'est-à-dire, la mise en oeuvre) d'une classe et ainsi de ne se préoccuper que des services rendus par celle-ci. C++ met en oeuvre l'encapsulation en permettant de déclarer

les membres d'une classe avec le mot réservé public, private ou protected. Ainsi, lorsqu'un membre est déclaré :

· public, il sera accessible depuis n'importe quelle fonction.

· private, il sera uniquement accessible d'une part, depuis les fonctions qui sont membres de la classe et, d'autre part, depuis les fonctions autorisées explicitement par la classe (par l'intermédiaire du mot réservé friend).

· protected, il aura les mêmes restrictions que s'il était déclaré private, mais il sera en revanche accessible par les classes filles.

C++ n'impose pas l'encapsulation des membres dans leurs classes. On pourrait donc déclarer tous les membres publics, mais en perdant une partie des bénéfices apportés par la programmation orientée objet. Il est de bon usage de déclarer toutes les données privées, ou au moins protégées, et de rendre publiques les méthodes agissant sur ces données. Ceci permet de cacher les détails de la mise en oeuvre de la classe.

Une importante notion de C++ est les espaces de noms (names paces). Dans un espace de noms sont définis des noms de fonctions et de variables. Ce mécanisme permet de résoudre les ambiguïtés lorsque plusieurs variables provenant de différents composants sont homonymes. Pour recourir à une fonction d'un espace de nom, l'opérateur de résolution de portée est utilisé.

La figure 2.5 présente l'interface utilisateur de l'IDE code bloc Dev-C++

La figure 2.5 l'interface du l'IDE Dev-C++

Dev-C++ est un environnement de développement intégré (IDE) permettant de programmer en C et en C++. Il semble être abandonné mais une équipe de développement a repris le projet sous le nom WxDev-C++. Dev-C++ est disponible uniquement sous Microsoft Windows.

Il utilise la version MinGW du compilateur GCC (GNU Compiler Collection) (venu du monde du logiciel libre) et permet d'exporter ses projets sous fichiers .dev. Dev-C++ peut aussi être utilisé en combinaison avec Cygwin ou tout autre compilateur basé sur GCC.

Cet IDE complet comprend entre autres un « répertoire de classes », servant à localiser facilement les fonctions, classes et membres du code source, un « répertoire de fonctions incluses », fonctionnant comme le répertoire de classes mais pour chercher dans les fichiers inclus (header), et un débogueur qui permet de surveiller l'état des variables pendant l'exécution du programme. Il souffre en revanche de l'absence d'un éditeur de ressources, ce qui rend la conception d'applications délicate si on ne fait pas appel à un outil externe.

Visual C++

Visual C++ est un environnement de développement intégré pour Windows, conçu par Microsoft pour les langages de programmation C et C++ et intégrant différents outils pour développer, compiler, déboguer un programme en C++ s'exécutant sur Windows, ainsi que des bibliothèques comme les MFC.

Il a par la suite été intégré au Framework Visual Studio, qui constitue ainsi un cadre unique aux divers environnements de développements de Microsoft. Le terme de Visual C++ est toutefois toujours employé pour désigner l'ensemble constitué par Visual Studio configuré pour C et C++.

2.6.7 Visual Basic 1. Introduction

Cette partie concerne le langage Visual Basic, commercialisé avec Microsoft Visual Studio 6.0 et antérieur. Pour la version de Visual Basic commercialisée avec Microsoft Visual Studio. Nous pourrons éventuellement le doter d'un numéro de série "intelligent" permettant de créer une protection logicielle assez sophistiquée pour rebuter la majorité des casseurs de code. Quoique cette première tâche soit légère, elle va vous donner l'opportunité d'apprendre les bases de Visual Basic sans vous inquiéter des questions de conceptions et des concepts de programmation appliqués dans les réalisations plus complexes.

Visual Basic (VB) est un langage de programmation événementielle de troisième génération ainsi qu'un environnement de développement intégré, créé par Microsoft pour son modèle de programmation COM. Visual Basic est directement dérivé du BASIC et permet le développement rapide d'applications, la création d'interfaces utilisateur graphiques, l'accès aux bases de données en utilisant les technologies DAO, ADO et RDO, ainsi que la création de contrôles ou objets ActiveX. Les langages de script tels que Visual Basic for Applications et VBScript sont syntaxiquement proches de Visual Basic, mais s'utilisent et se comportent de façon sensiblement différente.

Un programme en VB peut être développé en utilisant les composants fournis avec Visual Basic lui-même. Les programmes écrits en Visual Basic peuvent aussi utiliser l'API Windows, ceci nécessitant la déclaration dans le programme des fonctions externes.

Visual Basic est un des langages les plus utilisés pour l'écriture d'applications commerciales, c'est-à-dire d'applications ne faisant que manipuler des chiffres et des lettres. Ce BASIC est particulièrement adapté à cet usage, pas d'accès système, pas de performances critiques, développement rapide, compétences apparemment faibles. Le défaut étant justement sa facilité de mise en oeuvre : un débutant VB pourra rapidement faire un programme opérationnel mais souvent tellement mal fait (sans analyse, structures ni règles, sans même la moindre expérience en programmation parfois...) qu'il sera difficilement maintenable par la suite. Beaucoup

de projets VB sont à refaire entièrement car ils ont été trop mal faits par des débutants.

Dans une étude conduite en 2005, 62% des développeurs déclaraient utiliser l'une ou l'autre forme de Visual Basic. Actuellement, les langages les plus utilisés dans le domaine commercial sont Visual Basic, C++, C#, Java.

La dernière mise à jour de Visual Basic est la version 6.0, sortie en 1998. Le support étendu Microsoft a pris fin en 2008. À partir de la version 7, le Visual Basic subit des changements substantiels le rapprochant de la plate-forme « dot Net », et qui amènent Microsoft à le commercialiser sous le nom de Visual Basic .NET.

2.6.8 Fonctionnalités du langage

Visual Basic a été conçu pour être facile à apprendre et à utiliser. Le langage permet de créer des applications graphiques de façon simple, mais également de créer des applications véritablement complexes. Programmer en VB est un mélange de plusieurs tâches, comme disposer visuellement les composants et contrôles sur les formulaires, définir les propriétés et les actions associées à ces composants, et enfin ajouter du code pour ajouter des fonctionnalités. Comme les attributs et les actions reçoivent des valeurs par défaut, il est possible de créer un programme simple sans que le programmeur ait à écrire de nombreuses lignes de code. Les premières versions ont souffert de problèmes de performance, mais avec l'apparition d'ordinateurs plus rapides et grâce à la compilation en code natif, ce problème de performance s'est estompé.

Bien que les programmes puissent être compilés en code natif depuis la version 5, ils requièrent toujours pour fonctionner la présence du moteur d'exécution ou runtime, pour une taille d'environ 2 MB. Ce moteur d'exécution est inclus par défaut dans Windows 2000 et versions supérieures, sous formes de librairies dynamiques. Pour les versions précédentes de Windows, le moteur d'exécution doit être distribué avec l'exécutable lui-même.

Dans l'IDE, les formulaires sont créés en utilisant la technique de Glisserdéposer, permettant de disposer des contrôles (boîte de saisie, case à cocher, bouton, etc.) sur le formulaire. Les contrôles possèdent tous des attributs et des gestionnaires d'évènements associés. Des valeurs par défaut sont attribuées, qui peuvent être modifiées par le programmeur. De nombreux attributs peuvent être modifiés dynamiquement lors de l'exécution, en réponse à des actions de l'utilisateur ou à des changements dans l'environnement. Par exemple, il est possible d'ajouter du code dans le gestionnaire de l'évènement redimensionnement du formulaire, afin de maintenir celui-ci en permanence au centre de l'écran ou encore d'agrandir le formulaire afin qu'il occupe toute la surface de l'écran. En ajoutant du code dans le gestionnaire de l'évènement « KeyPress » (touche enfoncée) d'une boîte de saisie, le programme pourrait automatiquement convertir les minuscules en majuscules ou inversement, ou encore interdire l'insertion de certains caractères.

Visual Basic permet de créer des exécutables (fichiers .EXE), des contrôles ActiveX ou des DLL, mais son usage premier est la réalisation d'applications Windows et l'interfaçage Web avec des bases de données. On peut utiliser des boites de dialogue simplifiées (par exemple pas de Maximize/Minimize) pour fournir des fonctionnalités de type pop-up. Les contrôles fournissent les fonctionnalités de base de l'application, les programmeurs ajoutant simplement le fonctionnel supplémentaire en insérant du code dans les gestionnaires d'évènements appropriés. Par exemple, une Boîte de sélection déroulante est directement capable d'afficher sa liste et de permettre à l'utilisateur de choisir l'un de ses éléments. Un gestionnaire d'évènement est appelé lorsqu'un élément est sélectionné, par exemple pour remplir une liste associée.

Un composant Visual Basic peut aussi ne pas avoir d'interface utilisateur et fournir à la place des objets ActiveX aux autres programmes, au travers du Component Object Model (COM). Le langage dispose d'un mécanisme de récupération de mémoire (Ramasse-miettes), utilisant le mécanisme de << comptage de référence *. Il dispose également d'une grande bibliothèque d'utilitaires et offre les bases du support de la Programmation Orientée Objet. Dans la mesure où les composants les plus communs sont inclus par défaut dans le modèle de projet standard, il est rarement nécessaire pour le programmeur d'utiliser des bibliothèques additionnelles. À la différence de beaucoup d'autres langages de programmation, Visual Basic n'est en général pas sensible à la casse (l'usage des majuscules ou des minuscules est indifférent), bien qu'il transforme automatiquement l'écriture des mots-clés selon une convention standard et qu'il force l'écriture des variables dans le code à être identique à l'écriture employée lors de la déclaration. En revanche, les comparaisons de chaînes de caractères sont elles sensibles à la casse par défaut, mais ce comportement est modifiable à volonté.

Le compilateur employé par Visual Basic est le même que celui d'autres langages fournis avec Visual Studio 6 (C, C++), mais des restrictions placées au niveau de l'environnement de développement intégré empêchent la génération de code particulier (DLL Windows ou Threads).

2.6.9 Caractéristiques de Visual Basic

Visual Basic possède quelques caractéristiques inhabituelles :


· La constante booléenne True a la valeur numérique Ceci est dû au fait que le type booléen est codé comme un entier de 16 bits signé. Dans cette représentation, -1 est codé comme une suite de 16 << 1 binaires » (la valeur booléenne True), et que 0 est codé comme 16 << 0 binaires » (la valeur booléenne False) ; lorsque on effectue l'opération Non Logique sur un entier signé de 16 bits valant 0, on obtient -1. En d'autre termes, True = Not False. Cette caractéristique intrinsèque devient particulièrement utile lorsque l'on effectue des opérations logiques bit à bit sur un entier, telles qu'And, Or, Xor et Not. Cette définition est également globalement cohérente avec les implémentations de BASIC depuis Microsoft Basic, au début des années 1970.

C'est également en adéquation avec les caractéristiques des microprocesseurs de cette période.

· Les opérateurs bit à bit et les opérateurs logiques sont les mêmes. Ce n'est en revanche pas le cas dans tous les langages dérivés de C (tels que Java et Perl) qui disposent d'opérateurs différenciés pour les opérations logiques et les opérations bit à bit. Ceci est également une caractéristique traditionnelle du langage BASIC.

· Base de tableaux variable. Les tableaux sont déclarés en spécifiant les bornes inférieures et supérieures, de la même façon qu'en Pascal ou qu'en Fortran. Il est également possible d'utiliser l'instruction « Option Base » pour spécifier l'indice de borne inférieure par défaut. L'usage de cette instruction peut prêter à confusion lors de la lecture de code Visual basic et il est préférable d'éviter son utilisation ; on lui préférera la déclaration explicite de la borne inférieure du tableau. Cette borne inférieure n'est pas limitée aux seules valeurs zéro ou un, elle peut aussi être spécifiée explicitement lors de la déclaration de la variable. Ainsi, les bornes inférieures et supérieures sont toutes deux programmables. Dans d'autres langages, la borne inférieure des tableaux n'est pas programmable. Cette caractéristique n'existe pas dans Visual Basic .NET ni dans VBScript. L'instruction Option Base a été introduite dans la norme ANSI, avec la norme ANSI pour BASIC minimal, à la fin des années 1970. L'extension permettant d'utiliser la forme de DIM A (1976 TO 2002) a été introduite pour la première fois dans le BBC Basic, disponible dans le BBC micro, lui-même influencé par COMAL.

· Forte intégration avec le système d'exploitation Windows ainsi qu'avec le modèle COM.

· L'arrondi bancaire est utilisé par défaut lors de la conversion de nombre réels en entiers.

· Les nombres entiers sont automatiquement convertis en nombres réels dans les expressions où apparaît l'opérateur de division normale (/) afin que la division d'un entier impair par un entier pair produise le résultat intuitivement espéré. Il existe un opérateur spécifique pour la division entière (\) qui lui tronque le résultat.

· Par défaut, si une variable n'est pas déclarée du tout ou si elle est déclarée sans spécification explicite de type, elle prend le type « Variant ». Cependant, ce comportement peut être modifié par l'utilisation d'instructions DefType telles que DefInt, DefBool, DefObj, DefStr, etc. Il existe 12 instructions DefType dans Visual Basic 6.0. Un type par défaut peut être remplacé dans une déclaration spécifique en utilisant un suffixe spécial accolé au nom de la variable (# pour Double, ! pour Single, & pour Long, % pour Integer, $ pour String and @ pour Currency). Il est aussi possible d'utiliser la forme As (type). Il est également possible de configurer VB afin qu'il exige la déclaration explicite de toutes les variables, en utilisant la commande Option Explicit.

2.6.10 Evolution de Visual Basic

VB 1.0 a vu le jour en 1991. Le principe de connexion d'un langage de programmation avec une interface utilisateur graphique est dérivé d'un prototype appelé Tripod, développé par Alan Cooper. Microsoft avait alors contacté Cooper et ses associés pour développer un Shell programmable pour Windows 3.0, sous le nom de code Ruby (aucun lien avec le langage de programmation Ruby).

· Visual Basic 1.0 (mai 1991) pour Windows est présenté au Comdex/Windows à Atlanta, Géorgie.

· à Atlanta, Géorgie.

· Le projet `Thunder' est lancé

· Visual Basic 1.0 pour DOS est présenté en septembre 1992. Le langage n'était pas totalement compatible avec Visual Basic pour Windows, car il était en fait la nouvelle version des compilateurs Microsoft BASIC pour DOS, Quick Basic et BASIC Professional Development System. L'interface était en mode texte et utilisait le jeu de caractères ASCII étendu pour simuler une interface graphique.

· Visual Basic 2.0 est présenté en novembre 1992. L'environnement de développement était plus facile à utiliser et la vitesse avait été améliorée. Un fait marquant était que les formulaires étaient devenus des objets instanciables, posant ainsi le concept de base de modules de classe, qui devinrent plus tard disponibles dans VB4.

· Visual Basic 3.0 fut présenté pendant l'été 1993, disponibles en édition Standard ou Professionnelle. VB3 intégrait la version 1.1 du moteur de base de données Microsoft Jet, qui pouvait lire et écrire les bases de données Jet (ou Access) 1.x.

· Visual Basic 4 (août 1995) a été la première version qui pouvait générer des programmes Windows 16 et/ou 32 bits. Cette version introduisait également la possibilité d'écrire des classes sans interface utilisateur. Des incompatibilités entre les différentes versions de VB4 causèrent des problèmes d'installation et de fonctionnement.

· La version 5.0 de Visual Basic, sortie en 1997 ne fonctionnait plus qu'avec les versions 32 bits de Windows. Les programmeurs préférant développer des applications 16-bits pouvaient importer les programmes de VB4 vers VB514, et inversement. Visual Basic 5.0 a aussi introduit la possibilité de créer des contrôles utilisateurs personnalisés ainsi que la possibilité de générer des exécutables Windows natifs, ce qui améliorait la vitesse d'exécution des programmes effectuant beaucoup de calculs.

· Visual Basic 6.0 (mi-1998) a apporté de nombreuses améliorations dans différents domaines, notamment la possibilité de créer des applications Web-based. VB6 n'est plus supporté par Microsoft depuis mars 2008.

14 Alexandre Guidet, Programmation Objet en langage C++, Ellipses, (ISBN 978-2-7298- 3693-1), 364 pages

· Microsoft a cessé le support grand public pour Visual Basic 6.0 le 31 mars 2005. Le support étendu a pris fin en mars 2008. En réaction, La communauté des utilisateurs Visual Basic a fait part de ses préoccupations à ce sujet et a incité les utilisateurs à signer une pétition afin de permettre de maintenir le produit en vie. A ce jour, Microsoft a refusé de modifier sa position à ce sujet. Ironiquement, il fut révélé au même moment que le nouvel Anti-Spyware de Microsoft, Microsoft AntiSpyware (racheté à GIANT Software Company) était écrit en Visual Basic 6.0. Windows Defender Beta 2 a été réécrit en C++/CLI. Il est difficile de dire quel impact pourrait avoir cette décision sur les futures offres Microsoft, si la perception se faisait jour que des applications pérennes ne peuvent être écrites avec des produits Microsoft pour cause d'obsolescence programmée.

2.6.11 Langages dérivés

Microsoft a développé des langages dérivés, pour des usages de langages de Script :

· Visual Basic pour Applications (VBA) est inclus dans de nombreuses applications Microsoft (Microsoft Office) ainsi que dans de nombreux produit tiers tels qu'AutoCAD, WordPerfect Office 2002, etc. Il y a de petites incohérences dans la façon dont VBA est implémenté dans les différentes applications, mais VBA reste un langage très proche de VB6 et utilise le même moteur d'exécution.

· VBScript est le langage par défaut pour Active Server Pages (ASP) et peut être utilisé pour faire du scripting Windows ainsi que du scripting web côté client. Bien qu'il ressemble syntaxiquement à VB, c'est un langage différent et séparé, qui utilise vbscript.dll pour son exécution au lieu du moteur d'exécution VB. Ces différences peuvent affecter les performances d'un site web ASP. ASP et VBScript ne doivent pas être confondus avec ASP .NET, qui utilise Visual basic .NET ou tout autre langage destiné au .NET Common Language Runtime (CLR).

· Visual Basic .NET est le successeur désigné de Microsoft à Visual Basic 6.0, et fait partie de la plate-forme Microsoft .NET. Celui-ci se compile et s'exécute sur l'architecture architecture .NET(le framework .NET). Visual Basic .NET n'est pas rétrocompatible avec VB6. Un outil de conversion existe, mais pour de nombreux projets, la conversion automatique est impossible.

2.6 .12 Performances et autres problèmes

Les premières versions de Visual Basic (avant la version 5.0) généraient uniquement du P-Code ou pseudo code. Visual Basic 5 et 6 sont capables de compiler en P-code ou en code natif, au choix de programmeur. Le P-code est interprété par le runtime du langage, aussi appelé machine virtuelle. L'avantage réside dans la portabilité et la petitesse du code. Cependant, ceci ralentit généralement l'exécution des programmes, car cela ajoute une couche supplémentaire d'interprétation. Il est possible de construire de petites portions de codes ou certains algorithmes qui s'exécutent plus rapidement en P-code qu'en code natif.

Les applications Visual Basic requièrent la présence du Microsoft Visual Basic Runtime MSVBVMxx.DLL, où xx est le numéro de versions, soit 50 ou 60. MSVBVM60.DLL est fourni en standard avec toutes les versions de Windows suivant Windows 98, alors que MSVBVM50.DLL était présents avec toutes les éditions de Windows postérieures à Windows 95. Ainsi, pour une machine sous Windows 95, il était obligatoire que les programmes Visual basic soient distribués avec la Dll appropriée.

Visual Basic est critiqué pour sa gestion mémoire peu performante et pour la possibilité qu'il offre de pouvoir construire du code utilisant des constructions peu académiques, pouvant donner de mauvaises habitudes de programmation et permettant d'écrire du code peu performant. En Visual basic, il peut parfois être difficile de dire si une variable est une référence à un objet ou bien l'objet lui-même.

Dans le même ordre d'idée, il est parfois difficile de dire si une opération va copier la référence d'un objet ou bien copier l'entièreté de l'objet. Cette ambiguïté peut être la cause de comportements non prévus, ou résulter en un programme aux piètres performances.

2.6.13 Développement d'interfaces utilisateurs graphiques en Visual Basic 6.0

Visual Basic permet de développer des interfaces utilisateurs graphiques très riches. De nombreux types de logiciels peuvent être créés avec peu d'efforts, tels que (liste non exhaustive) : Logiciel d'édition d'images, éditeurs de texte et applications de bases de données.

La figure 2.4 montre comment démarrer la barre des taches

Figure 24 la barre des tach

La première fenêtre qui s'affiche lorsque vous lancez Visual Basic vous propose de choisir le type d'application créé.

Sélectionnez la première icône marquée Exe standard située dans l'onglet "Nouveau", puis cliquez sur le bouton "Ouvrir" pour afficher un nouveau projet. L'écran de création de Visual Basic apparaît.

2.6.14 L'interface de travail de Visual Basic 6.0 édition professionnelle

Comme toutes les feuilles sous plate forme Windows l'interface de travail se présente avec une barre de titre, suivie d'une barre de menu et d'une barre d'outils. Diverses fenêtres s'ouvrent suivant la configuration souhaitée, à savoir les plus utilisées, la boîte à outils, la feuille de travail (Form1), la fenêtre de projet, la fenêtre de propriété.

La figure 2.5 montre la feuille de travail Form1

Figure 25 la feuile de travail Fo

II.17 Conclusion

Au long de ce chapitre nous avons présenté quelque généralités sur les langages de programmation. Nous avons présenté les différents langages ainsi que leurs particularités. Dans le prochain chapitre nous décrirons le système de contrôle assisté par ordinateur.

CHAP. III PRESENTATION DU SYSTEME

3.1 Introduction

Dans ce chapitre nous allons décrire le système de contrôle assisté par ordinateur pour le modèle réduit.

3.2 Schéma Bloc du système

Le schéma bloc du système est celui de la figure 3.1

Figure.3.1 schéma bloc du système 3.3 Description du Système

3.3.1 Présentation du Bloc Port Série.

Ce bloc est le port série de l'ordinateur, c'est via ses broches que le programme envoie des impulsions. Les broches du port sont rassemblées sur une fiche nommée DB9.

Le terme série se réfère aux données qui sont envoyées sur un seul fil, chaque bit étant aligné en série lors de leur envoi. Ce type de communication est utilisé sur le système téléphonique, car il n'utilise qu'un fil pour les données émises dans chaque direction.

La figure 3.2 montre le connecteur à neuf broches standard utilisé par les ports série externes les plus modernes .Les ports série ont été utilisés pour connecter différents périphériques, qu'il s'agisse de modems, de traceurs, d'imprimantes, d'assistants électroniques, de stations d'accueil, d'autres ordinateurs, de lecteurs de codes-barres et des circuits de contrôle. Bien que la plupart des périphériques qui utilisaient auparavant les ports série utilisent maintenant les ports USB, certains périphériques s'en servent encore.

Figure 3.2 connecteur du port série à 9 broch

L'interface série asynchrone a été conçue comme port de communication de système à système. Le terme asynchrone signifie qu'aucun signal de synchronisation (ou horloge) n'est présent, afin quelles caractères puissent être envoyés à intervalle de temps arbitraire.

Chaque caractère qui est envoyé sur une connexion série est encadré par un signal standard redémarrage et d'arrêt. Un seul bit 0, appelé le bit de démarrage, précède chaque caractère pour indiquer au système récepteur que les huit bits suivants constituent un octet de données. Un ou deux bits d'arrêt suivent le caractère pour signaler que le caractère a été envoyé. Du côté du récepteur, les caractères sont reconnus par les signaux de démarrage et d'arrêt et non par le moment où ils arrivent.

L'interface asynchrone est orientée caractère et possède une surcharge d'environ 20 % pour les informations supplémentaires qui sont nécessaires à l'identification de chaque caractère.

Le terme série se réfère aux données qui sont envoyées sur un seul fil, chaque bit étant aligné en série lors de leur envoi. Ce type de communication est utilisé sur le système téléphonique, car il n'utilise qu'un fil pour les données émises dans chaque direction.

Les spécifications officielles RS-232 recommandent une longueur de câble maximale de 15 mètres. Le facteur limitant est la capacité de charge totale des câbles et des circuits d'entrée de l'interface. La capacité maximale est de 2500 pF (picofarads). Des câbles spéciaux à faible capacité peuvent effectivement augmenter considérablement la longueur de cable maximale, jusqu'à 152 mètres, voire plus. L'utilisation d'amplificateurs et de répéteurs de ligne peut elle aussi augmenter encore la longueur du câble. Les Tableaux 3.1, détaillent respectivement le brochage des connecteurs série à neuf broches, 9 broches-25 broches.

Les anciens ordinateurs Macintosh utilisent une interface série similaire, baptisée RS-422 (les Macintosh PowerPC récents et tous les Mac qui utilisent une puce Intel ne disposent plus de ports RS-422). La plupart des modems externes basés sur le port série peuvent se connecter avec les ports RS-232 ou RS-422, mais il est plus sûr de faire en sorte que le modem externe que vous achetez soit pour un PC et non pour Macintosh. Le tableau 3.1 donne la description des broches du port série.15

Tableau 3.1 Connecteur de port séie à 9 broc

Broche

Signal

Description

Entrées/sorties

1

DCD

Détection de porteuse

Entrée

2

RD

Réception de données

Entrée

3

TXD

Transmission de données

Sortie

4

DTR

Équipement prêt

Sortie

5

SG

Masse du signal

---

6

DSR

Prêt à recevoir

Entrée

7

RTS

Demande d'autorisation à émettre

Sortie

8

CTS

Autorisation d'émettre

Entrée

9

RI

Détection de sonnerie

Entrée

 

15 EINSTEIN AJ, HENZLOVA MJ, RAJAGOPALAN S, Estimating risk of cancer associated with radiation exposure from 64 - slice computed tomography coronary angiography, JAMA, 2007.

~ 39 ~ 3.3.2 Présentation du Bloc Interface.

Ce Bloc se raccorde au port série de l'ordinateur qui commande le système de contrôle. C'est la partie électronique du système, il est composé des composants électroniques dont le schéma est celui de la figure 3.3

Figure.3.3 Schéma de principe de l'interface électronique.

Les tensions en provenance du port série sont de l'ordre de 9V l'entrée de l'interface est composée de 3 diodes de Zener, qui écrêtent ces tensions au niveau de 5V.

Ce sont les Broches DTR, RTS et TXD qui émettent les signaux de commande de relais magnétiques.

Les armatures de ces relais commutent les résistances pour modifier leur valeur équivalente.

Ainsi l'interface se comporte comme une resistance variable en fonction des signaux en provenance du port série de l'ordinateur.

R1

Les valeurs de cette résistance équivalente sont disponibles sur les broches « curseur » et « entrée ».

~ 40 ~

3.3.3 Présentation du Bloc RF du Modèle réduit

Ce Bloc est celui qui fait la commande proportionnelle, il convertit les commandes en provenance du port série et du potentiomètre électronique en commande radiofréquence.

Il reçoit les arrivées des signaux << entrée >> et << curseur >> en provenance du potentiomètre électronique et le converti en commandes radiofréquences.

3.3.3 Présentation du Bloc Programme

Ce bloc est le noyau logiciel qui rend commanda blé, l'interface électronique du potentiomètre.

Il procure des instructions qui rendent accessibles les ressources du port de communication série de l'ordinateur.

C'est grace au module incluant les librairies dynamiques de gestion du port que l'on parvient à changer l'état des broches du port série.

La figure 3.4 montre le contenu du fichier module de gestion du port série.

Figure.3.4 contenu du module d'accès au port

Il est concu à l'aide de l'environnement VB. La figure 3.5 presente la conception de l'interface utilisateur

Figure.3.5 conception de l'interface utilisateur.

Ce sont les instructions en provenance du module que le programme principal exploite. Pour mettre une ligne du port serie, il suffit d'invoquer cette ligne par son nom et d'ndiquer l'etat binaire que devra prendre la broche. Le corps du programme est donné à la figure 3.6

Figure.3.6 Corps du programme principa

Lors de l'exécution, après compilation, le programme se présente comme sur la figure 3.7

Figure~3.7 programme lancé à l'initialisation

Sur la figure 3.8 le programme à tenté de se connecter avec succès sur le port Com1

Figure.3.8 connexion sur port sér

Si le port est injoignable, le programme renvoie l'interface de la figure 3.9

Figure.3.9 Port injoignabl

La figure 3.10 montre une erreur sur le secod port serie lorsque le programme a tenté de s'y connecter

Figure.3.10 erreur lors de la connexon sur le pot série

La figure 3.11 montre le programme en fonctionnement, à 100% de regime.

Figure.3.11 fonctionnement à 100% de régime.

3.4 CONCLUSION

Dans ce Chapitre, nous avons décrit le système de contrôle assisté par ordinateur pour hélicoptère à modèle réduit.

Dans le quatrième chapitre, nous donnerons le fonctionnement et la réalisation de la dite plate forme de contrôle.

CHAP.IV FONCTIONNEMENT ET REALISATION DU
DISPOSITIF

IV.1 Introduction

Dans ce chapitre nous donnerons le fonctionnement du système ainsi que sa réalisation.

IV.2 Fonctionnement du système

Pour un avion, la vitesse relative de l'air et de la voilure génère une action mécanique qui permet à l'engin de voler. On distingue deux composantes de cette action aérodynamique :

· la traînée qui est la résistance à l'avancement. De son action sur le rotor de l'hélicoptère, il résulte un couple tendant à faire tourner l'appareil autour de son axe, d'où la nécessité d'un dispositif anti couple.

· la portance qui soulève l'appareil.

Le contrôle d'un appareil repose sur la gestion de cette portance. Alors que sur les avions, des gouvernes permettent de modifier la portance des ailes pour virer, monté... ; Sur l'hélicoptère, on modifie le pas et l'inclinaison des pales.

Sur l'hélicoptère on contrôle la portance d'une pale suivant sa position par rapport à l'appareil. C'est le rôle du plateau cyclique, pièce principale du dispositif de commande de vol.

Pour que l'hélicoptère avance, une force à composante horizontale est nécessaire. Si on augmente la portance des pales lorsqu'elles sont 90° avant de passer au-dessus de la poutre du rotor de queue (décalage angulaire du aux forces gyroscopiques), leur plan de rotation s'incline vers l'avant, grâce à une articulation en battement reliant chaque pale à l'axe de rotation, et l'inclinaison de la portance produit la composante horizontale nécessaire. Il reste toutefois une composante verticale principale qui s'oppose au poids permettant le maintien en l'air, et la composante horizontale motrice engendre le mouvement d'avancement, donc accélération jusqu'à une vitesse où la traînée globale (résistance à l'avancement de l'hélicoptère) s'équilibrera avec la composante motrice.

Nous nous sommes proposés de commander par souci de simplicité juste le vol stationnaire, car ne nécessitant pas plusieurs combinaisons de commandes du point de vue manipulation.

C'est au niveau du programme que le tout débute, l'utilisateur lance le programme et choisi le port de communication, disponible.

En cliquant sur les boutons radio disponibles sur l'interface utilisateur et déterminant la puissance de l'envol ; le noyau du programme modifie les états binaires des broches désignées.

Les sorties du port série, qui sont reliées aux entrées de l'interface électronique, modifient les états des signaux électriques de façon physique en fonction des instructions du noyau.

Les variations binaires des broches RTS, DTR, et TXD sont des images de la table de vérité qui modifient la valeur de la résistance équivalente du réseau des résistances montées sur la carte interface électronique.

Le tableau 4.1 montre la table de vérité selon les broches TXD, DTR, et RTS Tableau 4.1 montre la tabe de vér

C

B

A

0

0

0

0

0

1

0

1

0

0

1

1

1

0

0

1

0

1

1

1

0

1

1

1

TXD

DTR

RTS

~ 48 ~

Comme on peut le constater sur la figure 4.1, c'est un ULN2003 qui relève le niveau électrique des signaux à appliquer sur les bases des Driver qui pilotent les relais.

Figure.4.1 l'électronique du potentiomètre.

Le circuit intégré uln2003 contient des buffers comme illustré sur la figure 4.2

Figure.4.2 composition interne de l'uln2003.

Ce sont les Broches DTR, RTS et TXD qui émettent les signaux de commande de relais magnétiques.

Les armatures de ces relais commutent les résistances pour modifier leur valeur équivalente.

Ainsi l'interface se comporte comme une résistance variable en fonction des signaux en provenance du port série de l'ordinateur.

Les valeurs de cette résistance équivalente sont disponibles sur les broches « curseur » et « entrée ».

IV.3 Réalisation

Nous avons utilisé une plaquette perforée, avec des pas de 2.4mm pour espacer les broches de composants.

Nous avons soudé les composants avec de l'étain. La figure 4.3 montre la vue de dessous de la carte d'interface.

La figure 4.3 carte d'interface.

Lorsqu'on alimente le circuit, il faudra placer le multimètre calibré en ohmmètre, sur les sorties de la carte, en d'autres termes sur les bornes du potentiomètre, et brancher le port série, sur un ordinateur, lancer le programme, puis vérifier la disponibilité du port de communication série, et enfin cliquer sur le choix de différentes vitesses et voir sur le multimètre si la résistance change.

La figure 4.4 montre la carte sur laquelle nous avons réalisé l'interface électronique.

La figure 44 l'interface électroniqu

IV.4 RESULTATS OBTENUS

Nous avons fait nos essais qui se sont avérés concluant car avons obtenu le vol stationnaire du modèle réduit, à partir de la commande sur notre PC et nous avons réussi à faire voler l'hélicoptère modèle réduit sur un vol, à 10 mètres du sol.

La figure 4.5 montre l'hélicoptère modèle réduit au sol.

La figure 4.5 l'hélicoptère modèle réduit au sol. La figure 4.6 montre l'hélicoptère modèle réduit en l'air.

La figure 4.6 l'hélicoptère modèle réduit en l'air.

IV.5 CONCLUSION

Dans ce chapitre nous avons donné de façon concise, le fonctionnement du système de contrôle assisté pour modèle réduit. Nous avons décrit la réalisation de la carte interface du potentiomètre et nous avons présente les résultats.

Conclusion générale

Tout au long de cette étude, nous avons parlé d'un dispositif pour le contrôle assisté par ordinateur d'un hélicoptère modèle réduit.

Au premier chapitre nous avons montré comment s'effectue une émission radiofréquence,

Au deuxième chapitre, il a été question, de la présentation des langages de programmation, puis nous avons décrit le système tout entier. Au troisième chapitre et enfin avons donné le fonctionnement du dit système au quatrième chapitre.

Nous avons rencontré plusieurs difficultés pendant la réalisation de notre système.

Causé par le mauvais état de nos composants électroniques, d'une part et lors du développement, causé par la difficulté d'obtention d'une librairie dynamique pour la gestion des broches du port série.

Nous avons fait nos essais qui se sont avérés concluant car avons obtenu le vol stationnaire du modèle réduit, à partir de la commande sur notre PC.

Nous espérons que les facettes de vol que nous n'avons pas exploité peuvent être étudies dans un avenir proche, par les générations à venir.

Nous restons ouverts à toute proposition, à toute amélioration.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] Alexandre Guidet, Programmation Objet en langage C++, Ellipses, (ISBN 978-2- 7298-3693-1), 364 pages

[2] Aurélien Geron, Fatmé Tawbi, Pour mieux développer avec C++, Édition DUNOD 1999, (ISBN 978-2-10-007348-1)

[3] Bjarne Stroustrup, Le langage C++, Pearson, 2000 [détail de l'édition]

[4] CARDON ALAIN, Modéliser et concevoir une machine pensante, Approche de la conscience artificielle, Vuibert, 2004.

[5] HAROLD ABELSON ET GERALD JAY SUSSMAN, Structure and Interpretation of Computer Programs MIT Press, 2001.

[6] MARTIN CAMPBELL-KELLY, Une histoire de l'industrie du logiciel : des réservations aériennes à Sonic le Hérisson, Vuibert, 2003.

[7] EINSTEIN AJ, HENZLOVA MJ, RAJAGOPALAN S, Estimating risk of cancer associated with radiation exposure from 64 - slice computed tomography coronary angiography, JAMA, 2007.

[8] TURING ALAN, GIRARD JEAN-YVES, La machine de Turing, Les Ordinateurs et l'Intelligence, 1995.

[9] J.-L. LAURIERE, Eléments de programmation dynamique, Collection Programmation, Ed. Gauthier-Villars, Paris, 1979.

[10] ALLIOT JEAN-MARC ET SCHIEX THOMAS, Intelligence artificielle et informatique théorique, CEPADUES, 2002.

[11] EINSTEIN AJ, HENZLOVA MJ, RAJAGOPALAN S, Estimating risk of cancer associated with radiation exposure from 64 - slice computed tomography coronary

angiography, JAMA, 2007.

[12] HAROLD ABELSON ET GERALD JAY SUSSMAN, Structure and Interpretation of Computer Programs MIT Press, 2001.

[13] J.-L. LAURIERE, Eléments de programmation dynamique, Collection Programmation, Ed. Gauthier-Villars, Paris, 1979.

TABLE DES MATIERES

Epigraphe I

Dédicace II

Remerciements .III

Abréviations IV

Liste des figures et des tableaux V

Introduction général 1

CHAP. I GENERALITES SUR LA RADIOCOMMANDE 4

I.1 Introduction 4

I.2 Bref historique 4

I.3 Les ondes hertziennes 5

I.4 Emission d'une onde électromagnétique 6

I.5 Les spectre électromagnétique 6

I.6 Nature et propagation 8

I.8 La radiocommande 10

CHAP. II GENERALITES SUR LES LANGAGES DE PROGRAMMATION 17

II.2 L'informatique classique 17

II.3 L'évolution des langages 19

II.5 Classification des langages 20

II.6.1 Introduction 21

2.6.3 Histoire de C++ 22

2.6.4 La bibliothèque standard (C++ standard library) 23

2.6.5 Fonctionnalités introduites par C++ 23

2 .6.6 La programmation orientée objet en C++ 24

L'encapsulation en C++ 25

Visual C++ 27

2.6.8 Fonctionnalités du langage 28

2.6.9 Caractéristiques de Visual Basic 28

2.6.10 Évolution de Visual Basic 29

2.6.11 Langages dérivés 31

2.6 .12 Performances et autres problèmes 32

2.6.14 L'interface de travail de Visual Basic 6.0 édition professionnelle 34

CHAP. III PRESENTATION DU SYSTEME 36

3.1 Introduction 36

3.3 Description du système 38

3.3.2 Présentation du bloc interface 41

3.3.3 Présentation du bloc RF du modèle réduit ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~42
3.3.4 Présentation du bloc Programme ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 42

3.4 Conclusion ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~42

CHAP.IV FONCTIONNEMENT ET REALISATION DU DISPOSITIF 46

IV.1 Introduction 46

IV.2 Fonctionnement du système 48

IV.3 Réalisation 49

IV.4 Résulta obtenue 50

IV.5 Conclusion ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.52

Conclusion générale~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~53 Références bibliographiques 54 Table des matières ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.55

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon