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Evaluation d'un projet d'hydraulique : cas du projet d'alimentation de l'eau potable

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par Jacques François KAMDEM
Université de Yaoundé 2 et Université de Rennes 1 - Master 2/ DESS Analyse et Evaluation des Projets  2009
  

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I. ENQUETES AUPRES DES POPULATIONS SUR L'UTILISATION DE L'EAU

Plusieurs indiquent que leur souhait est d'avoir un branchement quand ils seront propriétaires de leur habitation.

Les deux autres raisons avancées par les interlocuteurs sont : Par ce que leur système actuel d'approvisionnement les satisfait et ils ne veulent pas en changer (2 familles), ou parce qu'ils n'ont pas confiance dans la qualité du service de la CDE, notamment en ce qui concerne la qualité de l'eau.

Ces positions sont très marginales dans les déclarations, mais il a été vu précédemment que les opinions sur le service de la CDE ne sont pas vraiment positives. « Nous sommes locataires. C'est au bailleur de faire un branchement. » ; « On va se raccorder pour avoir l'eau comment dans la maison alors qu'il n'y a pas d'installation ? (Melen 1) ; « Je peux me raccorder si on

améliore la qualité de l'eau, sinon je n'ai pas de raison de me brancher. Autant mieux continuer à vivre comme on le fait depuis. » (Melen 3)

Les principaux thèmes abordés concernent :

Les propositions des interviewés non abonnés pour améliorer leur situation en ce qui concerne leur approvisionnement en eau potable.

Les personnes interviewées, en fin de rencontre, ont émis un certain nombre de propositions :

La qualité de l'eau et l'accessibilité par les ménages puis, des propositions concernant les possibilités d'être raccordé au réseau ; et enfin, l'amélioration du service, surtout la diminution des interruptions de service ;

La demande de bornes fontaines n'est abordé que par peu de personnes ; Les autres thèmes portent sur la facturation, le fonctionnement des compteurs, l'entretien du réseau, etc.

Comme pour les familles alimentées par branchement au réseau de la CDE/CAMWATER, la qualité de l'eau et le principal thème abordé dans les propositions, mais alors que 61 % des abonnés ont insisté sur ce point, seulement 33 % des « non abonnés (39 familles) font des propositions.

En plus de la demande très générale « avoir de l'eau propre et potable », les personnes font les propositions suivantes : changer les tuyaux, mettre des tuyaux plastiques à la place des tuyaux en fonte, responsables de la rouille ; « laver » les tuyaux ; Nettoyer les châteaux d'eau ; Respecter les doses de produits de traitement, en trouver d'autres plus efficace.

Les conditions pour obtenir un raccordement font l'objet de propositions de 30 personnes soit 25%.

Il est demandé de :

Baisser le coût du branchement, simplifier les procédures et améliorer les délais d'obtention

;

Proposer des abonnements « sociaux », faire des campagnes de promotion à prix réduits; Permettre un étalement du remboursement des frais de branchement sur plusieurs mois ;

Les usages de l'eau selon son origine :

Une minorité des familles (30 %) déclare n'utiliser qu'un mode d'approvisionnement en toutes saisons pour tous les usages :

L'eau du réseau CAMWATER/CDE : 30 familles, 25 % ;

L'eau d'un forage : 2 familles ;

L'eau d'un puits : 2 familles ;

L'eau d'une source : 1 famille.

Cinq familles disent utiliser indifféremment pour tous leurs usages l'eau de la CDE et celle d'un puits (2 familles) ou d'une source (3 familles).

Quatorze familles (12 %) ont des usages différents selon la période de l'année. En saison sèche, ils utilisent exclusivement l'eau du réseau CAMWATER/CDE. Par contre, en saison des pluies, ils recueillent l'eau de pluie qu'ils utilisent tous pour faire la lessive et le ménage de la maison. Pratiquement tous continuent à avoir recours à l'eau du réseau CAMWATER/CDE pour la boisson (une seule famille boit soit l'eau du réseau, soit l'eau d'une source). Des différences

apparaissent pour les autres besoins de la famille :

9 familles font la cuisine en saison des pluies avec l'eau du réseau et 5 avec l'eau de pluie ; 8 familles se lavent avec l'eau de pluie et 6, seulement, avec l'eau du réseau.

Les 64 autres familles, soit plus de la moitié (54 %) économisent en toutes saisons l'eau de la CDE en ayant recours aux autres ressources en eau. Pour l'eau de boisson, la grande majorité utilise l'eau du réseau (58 familles, soit 91 %). Mais deux familles préfèrent l'eau de forage, deux autres l'eau de source et deux l'eau minérale en bouteille (eau Tanguy). Ces deux dernières familles, bien qu'étant de bas standing, ont tellement peu confiance en l'eau du réseau, souvent suite à des maladies hydriques qu'elles préfèrent payer plus cher (et se restreindre) pour garantir leur santé.

Pour faire la cuisine, une forte majorité (39 familles, 61 %) utilisent l'eau des puits (huit familles utilisent aussi l'eau de pluie). L'usage de l'eau de la CDE vient en seconde position avec seulement 28 % des familles (18). Les autres ont recours à l'eau de source (4 familles) et l'eau des forages (3 familles).

L'importance de l'utilisation de l'eau de la CDE diminue encore en ce qui concerne l'eau pour l'hygiène corporelle. En effet, 45 familles utilisent l'eau des puits (70 %), 5 l'eau de source, 2 l'eau d'un forage et seulement 12 (19 %) l'eau du réseau. Les membres de 12 familles se lavent avec l'eau de pluie quand elle est disponible.

Pour la lessive et le ménage, la presque totalité usent de l'eau des puits avec la pluie en saison humide. Quelques familles utilisent également l'eau du réseau, l'eau d'un forage, d'une source ou de la rivière quand ceci leur est plus facile.

II. LES DIFFERENTES RESSOURCES EN EAU UTILISEES 1. L'eau du réseau CAMWATER/CDE

La qualité du service de fourniture d'eau de la CDE

Plus de 80 % des personnes interviewées sont intervenues sur la qualité du service de la CDE, surtout en ce qui concerne les interruptions de la fourniture.

Plus d'un tiers des interviewés s'exprimant affirme que les coupures sont rares. Ceux qui développent cette affirmation expliquent que l'interruption de la fourniture dans leur quartier est rare, une fois toutes les deux semaines et ne dure qu'une journée ! Dans nombre d'autres villes, un tel rythme de coupures serait considéré comme catastrophique et insupportable. A Yaoundé, un tiers des abonnés rencontrés s'estiment heureux que ce ne soit pas pire.

Opinions sur la qualité de l'eau du réseau CAMWATER/CDE

Comme les familles ayant un branchement, les familles non abonnées consommant l'eau du réseau :

- Par l'achat aux différents points de vente d'eau peuvent émettre un jugement sur la qualité de l'eau fournie ;

- Par la CDE ; Sur 107 interlocuteurs qui se sont exprimés à ce sujet, en étant plus explicite, 35 considèrent que la qualité de l'eau est bonne, soit 33 % ou un tiers et les 72 autres, soit deux tiers (66%) estiment que l'eau du réseau est de mauvaise qualité.

En comparaison avec les abonnés, les avis positifs sont plus nombreux (21 % pour les

abonnés). Les opinions positives sont quand même parfois un peu mitigées. L'eau est bonne, mais pas tout le temps. L'eau est supposée être bonne parce qu'elle provient de la CDE et qu'elle est traitée.

Dans l'ensemble, les arguments pour expliquer l'avis que « l'eau est bonne » sont très proches que l'interviewé soit abonné ou non.

2. L'eau de forage

Des forages ont été réalisés soit par des personnes privées pour leur propre usage. Il s'agit, toujours, de familles de haut standing qui se réservent l'usage du forage pour elles seules. Un cas a «été cité d'un forage vendant l'eau à un tarif variable, mais assez élevé. Enfin, deux cas de forages collectifs, payés par les habitants du quartier ont été signalés chez certains particuliers. Une seule famille se méfie de la qualité de l'eau du forage, toutes les autres sont certaines de sa potabilité et, même, qu'elle est bien meilleure que celle du réseau.

Opinions des utilisateurs d'eau de forages

« Nous avons notre propre forage avec filtre. C'est mieux que l'eau de la CDE. On utilise cette eau pour tout. » (Melen 5)

« On l'utilise pour tout sauf pour boire. Le forage c'est moins cher que le raccordement. Nous ne buvons pas l'eau pour éviter des surprises désagréables, car il n'y a pas de matériel pour purifier l'eau. Mais pour la clarté, elle est propre. » (Melen 8B)

3. L'eau de puits

La difficulté pour avoir de l'eau du réseau, le prix de l'eau aux bornes fontaines et chez les revendeurs d'eau ont amené un grand nombre de familles de recommencer ou de continuer à puiser dans les puits. Ce mode d'alimentation en eau est généralement gratuit, mais il existe des exemples de paiement de l'eau, notamment pour payer les frais de désinfection. Parfois, le puits est réservé à certaines catégories de la population d'un quartier. Des conflits peuvent éclater.

Généralement, même les puits privés sont ouverts aux voisins. La qualité de l'eau des puits est considérée comme suspecte et la majorité évite de la boire, tout du moins sans traitement. En saison sèche, beaucoup de puits tarissent. Enfin, certaines familles doivent parcourir d'assez longue distance pour se ravitailler d'eau dans un puits (jusqu'à un kilomètre) et comme cette eau est utilisée pour des usages gros consommateurs (hygiène corporelle, lessive, ménage), il est certain que le transport est très fatiguant pour les femmes et les enfants qui en sont le plus souvent chargés.

Opinions des utilisateurs d'eau de puits

« L'eau du puits sert aux autres besoins que la boisson. Nous nous arrangeons pour vidanger le puits en fonction des sollicitations. On verse la Javel à l'intérieur après vidange. On le fait plus en saison sèche qu'en saison des pluies. » (Melen 8B)

« Nous avons un puits de huit mètres de profondeur qui nous sert à tous les usages, même pour boire. Nous la traitons. On vidange le puits une fois l'an. Après on y verse la Javel et un sac de sel. Chaque semaine, on verse de la Javel. » (Eba'a)

« Nous avons un puits pour les autres usages que la boisson. Il est propre. De temps en temps, on le javellise. En saison sèche, le puits ne tarit pas comme chez nos voisins. Notre puits sert juste pour notre concession. » (Melen 8B).

« Nous utilisons l'eau du puits pour les travaux. L'eau du puits n'est pas propre. Il y a trop de microbes à l'intérieur. On ne vidange pas. On l'utilise par manque de moyens. On n'a pas d'argent pour acheter l'eau et travailler avec. Nous la javellisons nous mêmes par moment. » (Melen 3)

« On utilise l'eau du puits pour laver les assiettes, préparer, laver les habits et se laver. On avait essayé de creuser un puits, mais on n'a pas trouvé l'eau à plus de 25 mètres. On utilise le puits du voisin pour 500 FCFA par mois en saison des pluies et 1 000 FCFA en saison sèche. L'eau là est bonne ou du moins a l'air bonne, mais on ne la boit pas, hé ! » (Melen 4)

« Pour l'eau du puits, certaines personnes de la maison la puisent et d'autres pas en fonction des amitiés avec ceux qui ont le puits chez eux. Non seulement, le puits est loin au bas de la colline, donc puiser l'eau et la grimper est dur, mais aussi, on refuse l'accès au puits. On ferme ce puits avec le cadenas. L'eau du puits sert à différents travaux, sauf à boire. » (Elig-Effa 4)

4. L'eau de source

Dans certains quartiers, il existe des sources. Quelques-unes ont été aménagées par les habitants et deviennent, ainsi, une solution alternative en cas d'interruption du service sur le réseau CDE/CAMWATER.

Pour certaines familles, l'eau de la source est meilleure que l'eau du réseau et elle est la seule qu'ils boivent. La source est aussi une possibilité d'approvisionnement pour les familles les plus pauvres, mais elle est souvent éloignée de l'habitation. La qualité supposée de cette eau de source et la grande distance à parcourir font que des personnes paient des enfants pour aller leur chercher de l'eau.

Opinions des utilisateurs d'eau de source

« En cas de coupure, on va à une autre ligne ou à la source. La source est à plus d'un kilomètre. On y va surtout quand il n'y a pas l'argent pour acheter l'eau. L'eau coule bien. » (Melen 1).

« Ici, pour aller à la source, il faut parcourir environ 5 kilomètres. C'est la raison pour laquelle on n'y va pas. Pour y aller, il faut que ce soit la seule alternative. » (Melen 3).

« Nous puisons l'eau à la source dans les bas fonds vers Dagobert, à environ 4 kilomètres et l'autre à égale distance, mais derrière nous. C'est là que nous allons nous approvisionner en eau potable. Je trouve des enfants pour aller chercher à 100 francs pour 20 litres. » (NkomNkana Plateau).

5. L'eau de pluie

Les interviews ont eu lieu durant la saison des pluies, ainsi de nombreux interlocuteurs ont souligné qu'ils récupéraient cette eau pour certains usages. La grande majorité, convaincue que cette eau n'est pas de bonne qualité et est non potable, ne l'utilise que pour les activités de ménage, la lessive, la vaisselle et l'hygiène corporelle, voire pour la cuisine. Plusieurs déclarent la traiter avec de l'eau de Javel ou la faire bouillir avant de l'employer. La principale difficulté est le recueil de cette eau et son stockage, les maisons étant souvent dépourvues de gouttière et les familles ne disposant pas, généralement, de moyen de stockage. Seules 6 familles possèdent un moyen de stockage autre qu'un bidon ou un seau. En général, le stockage de l'eau se fait dans des fûts de 200 litres. Deux familles ont un fût, deux ont deux fûts et une trois fûts. Une

seule famille a un réservoir de 2 m3.

Opinions des utilisateurs d'eau de pluie

« Nous recueillons l'eau de pluie pour tous les usages, sauf se laver. Je fais un effort de bouillir l'eau avant de me laver car on javellise l'eau sans dosage et je n'ai pas confiance. Je ne suis pas sûre que la Javel soit suffisante. » (Melen 1)

« Nous utilisons aussi l'eau de pluie pour tous les usages sauf la boisson, bien que je connaisse des gens qui la boivent. » (Eba'a)

« J'utilise aussi l'eau de pluie pour la lessive, le ménage et la vaisselle. » (Melen 5)

« On recueille aussi l'eau de pluie. Quelqu'un peut voir une occasion comme ça et laisser

? L'eau de pluie, c'est aussi pour le ménage, la vaisselle et aussi pour les toilettes. » (Melen 4)

6. L'eau de rivière

Très peu de personnes citent la rivière comme source alternative d'eau. Elle est souvent loin et n'est utilisée que pour faire la lessive. « On va aussi puiser à Biyemeu dans un ruisseau quand on coupe. » (Melen 8B)

III. ENQUETES AUPRES DES POPULATIONS SUR LES SYSTEMES D'ASSAINISSEMENT

Plusieurs options sont à énumérer sur la problématique de l'assainissement. Il s'agit entre outre des latrines à canon, des latrines traditionnelles à fond perdu, des fosses septiques, de défécations dans le cours d'eau, dans la broussaille.... Ces pratiques, qu'elles soient spontanées ou promues par des actions de développement, entraînent d'importantes pollutions de nature microbiologique et chimique. Ces contaminants altèrent la qualité des eaux de surface (par ruissellement) et des eaux souterraines (par infiltration) exploitées pour l'alimentation en eau des populations, et constituent une menace potentielle pour la santé publique. Ces types de latrines sont rencontrées dans presque toutes la zone de projet et nécessitent d'être remplacées par le type sèche à double fosses dit améliorés proposé par le projet AQUA.

Dans la zone sous projet, le choix d'une option relève du statut foncier de la personne enquêtée (locataire, propriétaire). Pour le locataire, le type d'assainissement de base relève du propriétaire de la maison donc pour lui « il fait avec ce qu'il trouve ». Quant au propriétaire, la situation économique paraît être le facteur déterminant du type d'assainissement. La plupart des latrines (traditionnelles ou à fond perdu) sont situés à moins de 25 m de points d'eau et l'environnement immédiat est déplorable (voir figures ci-dessous).

L'association ONG-ERA Cameroun préconise des latrines sèches à fosses ventilées dont les avantages sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Tableau de comparaison des latrines traditionnelles et améliorées

Inconvénients des latrines traditionnelles

Avantages des latrines améliorées à double fosses sèches

1

Elles dégagent de mauvaises odeurs,

attirent les mouches, hébergent les cafards et les petits rongeurs

Elles ne dégagent pas de mauvaises odeurs, n'attirent pas les mouches, n'hébergent pas les cafards et les petits rongeurs.

2

Elles polluent la nappe souterraine. En conséquence les eaux de puits et sources situés aux alentours sont de très mauvaise qualité

Elle ne pollue pas la nappe souterraine. La qualité des eaux des puits et sources situés aux alentours est désormais préservée

3

Elles créent des conflits entre les voisins

Elles ne favorisent pas des conflits entre les voisins

4

Elles sont sources de dépenses

permanentes pour les familles. En effet, lorsqu'elles sont pleines, la famille doit dépenser pour en construire une autre.

Elles sont économiques pour la

famille et permettent de stabiliser la
latrine dans un coin de la parcelle

Source : archive de ERA-Cameroun

Quelques photographies présentant l'environnement immédiat des habitats

CHAPITRE V : ANALYSE DES RESULTATS
ET VERIFICATION DES HYPOTHESES

L'analyse et la vérification des hypothèses découlent des actions prévues au départ. Les actions prévues dans le projet AQUA

> La sensibilisation des populations à la pratique des règles d'hygiènes et à la bonne utilisation des installations d'eau potable et d'assainissement mis à leur disposition ;

> Les réseaux publics de distribution d'eau potable mis en place dans 15 quartiers permettent un accès durable à l'eau du réseau, par des branches à un coût abordable et par des bornes fontaines payantes ;

> Des structures de gestion des réseaux et bornes fontaines sont mises en place pour assurer leur pérennité des installations ;

> Du matériel de transport et de conservation de l'eau à domicile adapté et à des coûts abordables pour les ménages sont disponibles sur le marché ;

> Les latrines améliorées à doubles fosses (écologiques) construits dans les écoles et les quartiers améliorent les conditions d'hygiène et de salubrité dans les quartiers.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery