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Croissance, marché du travail et pauvreté: les leçons de l'expérience camerounaise sur la période 1991 - 2011

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par Victor KITIO
Université de Dschang - Master of Science (M.Sc) en Sciences Economiques 2013
  

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Chapitre 20 CHAPITRE III : EVOLUTION DU CONTEXTE ECONOMIQUE ET SOCIAL DU CAMEROUN

3.1. INTRODUCTION

Dans le chapitre précédent, nous avons précisé que nous utilisions le PIB, l'emploi et l'indicateur de la pauvreté monétaire comme les proxys respectifs de la croissance, du marché du travail et de la pauvreté. Ainsi, ce chapitre a pour objectif de présenter un profil de ces indicateurs dans le contexte de cette étude, compte tenu de leur caractère évolutif. Nous allons donc mettre un accent particulier sur le profil du PIB dans la présentation de l'évolution du contexte économique du Cameroun tandis que la présentation du contexte social nous permettra de mettre un accent particulier sur le profil de l'emploi et de la pauvreté monétaire au Cameroun.

3.2. L'EVOLUTION DU CONTEXTE ECONOMIQUE DU CAMEROUN

Le Cameroun conserve trois atouts majeurs pour son développement: une production agro-alimentaire autosuffisante à 95 %, une industrie du bois et d'hydrocarbures performante et une production d'aluminium assise sur d'importantes réserves de bauxite (Kobou 2010).

Malgré son potentiel naturel, minéral et humain énorme, le Cameroun souffre encore aujourd'hui de plusieurs maux qui empêchent un véritable décollage économique  soutenu: la corruption, une production énergétique déficitaire par rapport à la demande, des finances publiques insuffisamment assainies, une attractivité pour des investissements de capitaux privés et étrangers en retrait par rapport à d'autres pays, une lourdeur administrative souvent handicapante et une incidence de la pauvreté de 39,9 % (INS, 2007). À cela s'ajoute une inadéquation entre la formation des jeunes et les besoins du marché de l'emploi qui aggravent le chômage et l'ampleur du secteur informel ( http://fr.wikipedia.org/wiki/cameroun).

En 1995, la population active du Cameroun se répartissait comme suit : 80% dans le secteur primaire, 13% dans le secondaire et seulement 7% dans le tertiaire. 75% de la main-d'oeuvre urbaine travaillerait dans le secteur informel (secteur du travail non déclaré et donc en principe à faibles revenus) et 6 ménages sur 10 tireraient au moins une partie de leurs revenus de ce secteur informel (http://fr.wikipedia.org/wiki/cameroun). Cette importance du secteur informel aurait tendance à croître de plus en plus depuis la crise économique.

De 1961 à 2011, le Cameroun a enregistré une moyenne annuelle de 3,5% du PIB. C'est en 1978 qu'on enregistre le plus haut niveau (22) et c'est en 1967 qu'on enregistre le plus bas niveau (-10,9). Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 255%. Pour effectuer ce calcul, nous disposons des résultats pour 51 années de la période 1961-2011. En 1961, par rapport aux données mondiales disponibles, la part relative de ce pays est de 27,16%. En 2011, cette même part est de 153,63%(Banque Mondiale 2011). Cette évolution de la croissance économique au Cameroun peut se décliner en trois phases.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus