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Apport de la thermodynamique à  la compréhension des processus métamorphiques

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par Laurent Mulamba Kitoko
universite de Goma - graduat en geologie 2012
  

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III.2.3. Le métamorphisme à basse température

La limite du métamorphisme à basse température est plutôt floue, bien que les processus de transformation des sédiments dès le début de leur compaction entrent dans la définition des processus métamorphiques. Une partie importante de ce travail concerne les basses températures, et nous verrons plus loin que les roches sédimentaires dès les basses températures, subissent des transformations que l'on peut représenter avec des modèles issus du métamorphisme « vrai », ce par quoi on entend en général que l'anchizone est atteinte ou dépassée.

D'après Spear (1993), il est souvent considéré qu'une telle limite est atteinte lors de la déstabilisation de la pyrophyllite au profit d'un silicate d'alumine, Nous ne considérerons jamais cette réaction comme limitante.

III.3. ESTIMATION DES CONDITIONS P-T DE CRISTALLISATION D'UNE PARAGENESE: MINIMISATION D'ENERGIE ET MULTI EQUILIBRES

Nous avons vu qu'à P et T données, le système chimique tend naturellement vers un état d'équilibre dans lequel son énergie libre de Gibbs est minimale. Il en découle qu'à l'équilibre, toutes les réactions possibles entre les phases ont eu lieu et qu'elles sont terminées: ?Gr de chacune d'entre elles est nul. De ces deux constatations naquirent trois méthodes d'estimation des conditions P-T de cristallisation des paragenèses

III.3.1 Géothermomètres et géobaromètres

La première de ces techniques est l'utilisation de géothermomètres ou géobaromètres. Elle repose sur l'identification d'une réaction chimique ayant une pente très forte ou très faible dans l'espace P-T. Si la pente est nulle à très faible on aura une bonne évaluation de la pression pour une gamme de température sur laquelle le géobaromètre est calibré, et réciproquement si la pente de la réaction est très forte on est en droit d'attendre une bonne estimation de la température quelle que soit la pression. Utiliser un géothermomètre ou un géobaromètre demande une relation linéaire entre ?Gr et P ou T.

Cette relation est linéaire si :

Ø le changement de volume en fonction de la pression est assez faible pour supporter l'approximation ;

Ø Les termes ?Cp et ?Cp/T sont constants ou négligeables, au moins sur l'intervalle de température considéré ;

Ø L'activité non idéale des solutions solides des minéraux impliqués dans la réaction de température considérée.

La réaction albite = jadéite + quartz est un géobaromètres célèbre, l'échange K-Na dans les phengites fait quant à lui office de géothermomètre courant.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius