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Etude des facteurs entravant la bonne fréquentation des structures sanitaires en milieu rural. Cas du CMA de Kongso Bafoussam III

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par Clotide MAGNE
Ecole des infirmiers diplômés d'état. de Bafoussam - Diplôme d'infirmier d'état 2012
  

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2.2. Coût des soins

Le coût des soins intervient dans l'utilisation des structures des soins de santé. Une étude sur les priorités de l'économie de la santé en Afrique vient confirmer cette relation en stipulant ce qui suit. « De nos jours, il n'est pas étonnant d'entendre dire : ici les gens n'ont pas de sous, ils préfèrent mourir avec leurs maladies ». La généralisation du recouvrement du coût imposé par les bailleurs des fonds dans les formations sanitaires n'a-t-elle pas transformé celles-ci en centres des soins payant «pas d'argent, pas de soins» au point d'en vider les structures. Les tarifs de consultation très élevés pour 59% des populations pauvres constitue la première cause de non consultation ». Comme nous l'avons dit précédemment, Les togolais ne consultent pas le médecin immédiatement car ils savent que le prix de la consultation pourrait engloutir le budget mensuel de la famille.

Selon la recherche menée par l'OMS en 1998, la participation financière des usagers de services de santé diminuerait l'accès aux soins de santé de la population. L'étude menée au Niger montre par exemple que le paiement à l'acte serait préjudiciable notamment pour les maladies initialement considérées comme non sévères dans la mesure où la participation aux frais n'inciterait pas les patients à consulter rapidement et retarderait ainsi le premier recours aux soins.

Il est par ailleurs montré que si la participation financière des usagers et le prix des soins en particulier, ont un effet négatif sur l'utilisation des soins, ils seraient surtout discriminants en fonction du niveau des revenus des patients, les plus pauvres supportant davantage les conséquences du paiement des soins que les riches. Une augmentation du prix des consultations ne serait préjudiciable qu'aux groupes les plus vulnérables.

C'est pour les raisons diverses que bon nombre de personnes n'utilisent pas les services de soins de santé car le prix des soins est supérieur à leurs revenus mensuels

2.3. Le chômage

Le chômage comme état de ne rien faire, la période d'inaction, constitue aussi en grande partie une des causes de la sous utilisation des services de soins de santé et accompagnent les variables comme revenu et coût des soins. Au Togo, une étude mené par M HOUNKPATI(2007) sur l'utilisation illustre l'impact du chômage sur cette dernière «l'appartenance de la personne malade a`un ménage dont le chef est issu d'un groupe socioéconomique donné a une influence sur l'utilisation des soins médicaux. L'utilisation des structures sanitaires par les malades appartenant aux ménages dont le chef est salarié du secteur de l'Etat ou privé est plus forte avec des proportions respectives de 88 et 72%, que ceux dont le chef est inactif ou chômeur, 61% suivis des agriculteurs avec 58%

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