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La présomption d'innocence dans la presse quotidienne burkinabè

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par Ouaogarim Roger SANKARA
Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication ( ISTIC ) de Ouagadougou - Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication 2013
  

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B. La mise en oeuvre du droit à l'information

Le droit à l'information est en principe un droit exigible. Il est considéré comme une créance du citoyen ou du public à l'égard de l'Etat et des professionnels des médias. Sa mise en oeuvre fait naître à la charge de pouvoirs publics (1) et des journalistes (2) certains devoirs.

1. Les devoirs de l'Etat

Alors que la liberté d'expression obligeait l'Etat à s'abstenir de tout acte susceptible d'entraver son exercice, le droit à l'information exige de l'Etat un interventionnisme propre à favoriser sa mise en oeuvre.

L'Etat doit s'exécuter de certains devoirs afin de garantir le droit à l'information du citoyen ou du public. Ainsi, l'Etat doit faire de l'information un service public. Il doit également veiller au pluralisme médiatique et parfois accorder des aides aux entreprises de presse.

Le service public est au sens matériel du terme toute activité destinée à satisfaire un besoin d'intérêt général et qui, en tant que telle, doit être assurée ou contrôlée par l'administration parce que la satisfaction continue de ce besoin ne peut être garantie que par elle. Au sens formel, le service public désigne un ensemble organisé de moyens matériels et humains mis en oeuvre par l'Etat ou une autre collectivité publique, en vue de l'exécution de ses tâches.

Au Burkina, le service public de l'information est principalement assuré par les médias publics. En presse écrite, cette tâche est dévolue aux Editions Sidwaya. S'agissant des médias audiovisuels, cette charge a été confiée à la Radiodiffusion et télévision du Burkina et à ses démembrements.

L'accomplissement d'une mission de service peut être délégué à un organisme privé. Cette délégation justifie en partie l'ouverture des ondes qui a occasionné la floraison des médias audiovisuels au Burkina. Le rapport 2011 du CSC fait état de plus de 140 radiodiffusions sonores et télévisions implantées sur toute l'étendue du territoire national. En 2011, près de 40 titres, toutes périodicités confondues, paraissaient au Burkina Faso. Le nombre des quotidiens électroniques s'élevaient à quatre. Mais de nos jours, ces chiffres ont sans doute évolué, positivement.

Au Burkina, cette pluralité s'accommode d'un pluralisme des médias. En effet, les tons des médias burkinabè sont aussi divers que les médias eux-mêmes. Ce qui permet de diversifier l'information offerte au public.

Par ailleurs, les financements accordés par l'Etat aux entreprises de presse leur permettent de faire face, un tant soit peu, à leurs charges afin de mettre l'information à la disposition du public.

Cette nécessité de rendre l'information disponible pour le public emporte des obligations à la charge du journaliste.

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