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L'investissement au Maroc : cas de la province d'Al Hoceima

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par Ali Abbassi
Université Med 1 Oujda - Licence 2012
  

Disponible en mode multipage

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Royaume du Maroc Faculté des Sciences Juridiques, Economiques

Université Mohamed Premier et sociales- Oujda

Le mémoire de fin d'étude sur le théme :

L'investissement au

Maroc : Cas de la

Province d'Al Hoceima

Réalisé par : Encadré par :

ABBASSI Ali : 46 250 Mr. EL OUDRI Abdelkader

AOUSSAR Hanane : 42 765 AKROUH Abderrahim : 48 171 BENALI Mohamed : 47 798

Année Universitaire : 2012-2013

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

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INTRODUCTION

Face aux tendances futures de l'investissement international sur les plans géographiques et sectoriels, et partant des modalités d'intégration de Maroc dans l'économie mondiale, ce dernier a fortement intérêt à s'interroger sur la place qu'il pourrait occuper dans le cadre de la concurrence de plus en plus accrue pour attirer les capitaux étrangers et aussi les secteurs cibles nationaux qui présentent le plus atout pour attirer ces investissements.

Les potentiels humains économiques et naturels du Maroc peuvent permettre à notre pays le passage au groupe du pays ou se dirige intensément l'investissement international à condition qu'il réussisse à mettre en oeuvre une vraie stratégie de dynamisation économique et sociale, condition de base de l'éclosion de l'investissement aussi bien national qu'étrangers. Partant des besoins du Maroc en matières d'accumulation du capital pour faire face aux exigences du développement économique et social ,et compte tenus des obstacles qui dressent en cours devant les investisseurs ,force de reconnaitre la nécessité d'un vaste mouvement des réformes pour rendre le Maroc plus attractive vis-à-vis de l'investissement étranger.

Tout le monde s'accorde donc sur l'importance de l'investissement. Cependant, la question qui se pose et qui revient dans toute la littérature élaborée autour du sujet est comment assurer une meilleure attractivité de l'investissement ?

Cette question fait appel à une autre non moins fondamentale à savoir ce

que cherchent l'investisseur sinon l'intérêt économique et la sécurité juridique.

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Sans prétendre faire de hiérarchisation entre les deux objectifs, nous disons que la seconde occupe une place de choix. Car, quel que soit la grandeur de l'intérêt économique ciblé par l'investisseur, il serait dépourvu de toute valeur s'il n'est pas sécurisé.

La sécurité de l'investissement est multidimensionnelle. Elle est

mesurée par la nature du traitement qui lui est accordé, la qualité de mesure promotionnelle le type de la garantie octroyée...etc.

Or, Ces aspects, aussi variés soient-ils, ne peuvent pas être contenus dans un seul document. Plusieurs instrument se charge pour rendre d'un phénomène aussi complexe que multiforme qu'est l'investissement. Ces instruments, nous les dénommons communément le cadre juridique de l'investissement.

Nous nous attachons dans ce présent travail à passer en revue la situation de l'investissement au Maroc en précisant un cas particulier de l'investissement dans la Province d'Al Hoceima dans l'optique d'apprécier les différents plans stratégiques concerne la dite province.

Notre étude se répartira en deux parties intitulées respectivement l'investissement au Maroc et l'investissement dans la Province d'Al-Hoceima.

Dans la première partie, nous évoquerons l'investissement de différents

acteurs économiques tel que l'investissement de l'Etat, des entreprises privées et des entreprises étrangères.

Nous subdiviserons la deuxième partie en six secteurs d'investissement dans le cadre d'apprécier dans chaque secteur la situation actuelle et les différents plans stratégiques qui donnent une vision générale aux investisseurs potentiels à la province d'Al-Hoceima pour qu'ils soient convaincus à faire une décision d'investissement dans la dite région.

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Différents stratégies pour attirer les

investissements directes au Maroc

Le cadre institutionnel d'accueil des investisseurs beaucoup amélioré dans le pays. En plus de la Direction des investissements chargée d'accueillir et d'orienter les investisseurs, une Commission des investissements a été instituée sous la présidence effective du premier ministre pour statuer, entres autres, sur d'éventuelles entraves aux projets d'investissement.

Depuis 2002, des centres régionaux d'investissement (CRI) - sortes de guichets uniques -, ont été mis en place au niveau des 16 régions du pays. Ils jouent le rôle d'interlocuteur unique de l'investisseur et l'accompagnent dans son processus de réalisation du projet.

Ce cadre institutionnel et juridique ainsi que la poursuite des programmes de

réformes amorcés ces dernières années n'ont pas manqué de favoriser l'attractivité du Maroc.

En ce qui nous concerne, nous approchons l'investisseur étranger à travers la

sécurité de leurs investissements dans le pays. Et par plusieurs opportunités d'investissements offerts par le Maroc concernant différents secteurs.

I. La stabilité politique du Maroc :1

Les investisseurs étrangers cherchent avant tout la réponse à la question

politique de la sécurité de leurs investissements dans un pays. Ils veulent avoir une

1Afifa DASSOULI, investisseurs étrangers, pourquoi ils choisissent le Maroc ?, 2007, [en ligne] disponible

sur « http://www.marocoffshore.net/l-offshoring-dans-la-presse/investisseurs-trangers-pourqoui-ils-choissisent-le-maroc-2.html », consulté le 30/05/2013 à 17 :20.

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confiance totale. Or aujourd'hui, quand on interroge les investisseurs étrangers, ils ne se posent plus le problème de l'instabilité politique du Maroc.

Ce qui est un grand acquis sachant que dans les années 1980-90, la première question que posait un étranger qui prospectait d'investir au Maroc portait sur la stabilité du régime politique, les conflits éventuels au sein de la société, l'encadrement politique avant de s'interroger sur les équilibres économiques et les agrégats macroéconomiques qui les traduisent. Il est très important de constater que tant pour les investisseurs des pays du Golfe que pour les Anglo-Saxons, la stabilité politique du Royaume est bien établie. Ils s'interrogent désormais sur les données économiques l'équilibre budgétaire, l'inflation, l'état de la balance des paiements, les perspectives économiques.

Le Maroc est devenu un Etat de droit. Leurs critiques se limitent à la bureaucratie, à la lenteur de la justice ou encore la corruption.

II. Les opportunités d'investissements offerts par le Maroc :

1- Le Secteur d'Industrie : 1

Face aux enjeux d'une économie globalisée en constante évolution, le Pacte

National pour l'Emergence Industrielle (PNEI) vise à construire un secteur industriel fort et à créer un cercle vertueux de croissance.

Ce Pacte est scellé par L'Etat et le secteur privé à travers la signature d'un contrat programme couvrant la période 2009-2015. En consolidant dans un document unique leurs engagements mutuels, les partenaires apportent à l'ensemble des investisseurs la visibilité nécessaire sur ce que sera l'industrie marocaine de demain. Cette formule contractuelle garantit par ailleurs la bonne exécution des mesures décidées en assurant

1Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012, [en ligne] disponible sur « http://www.invest.gov.ma/?lang=fr&ld=23 », consulté le 15Avril 2013 à 14 :30.

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la mobilisation de tous les acteurs autour d'actions précises, concrètes, concertées et budgétisée.

2- Le Secteur d'Energie Solaire:1

Dans le cadre de sa stratégie énergétique, le Maroc accorde une priorité au développement des énergies renouvelables et au développement durable. Avec des ressources solaires abondantes et une position stratégique au coeur d'un carrefour énergétique, le Maroc offre ainsi plusieurs opportunités d'investissements dans le secteur de l'énergie solaire thermique et photovoltaïque, notamment avec le lancement des nouveaux programmes structurants.

3- Le Secteur d'Energie Eolienne :2

Dans le cadre de sa stratégie énergétique, le Maroc s'engage dans un vaste programme éolien, pour accompagner le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique dans le pays. Le Projet Marocain Intégré de l'Energie Eolienne, s'étalant sur une période de 10 ans pour un investissement total estimé à 31,5 milliards de dirhams, permettra au pays de porter la puissance électrique installée, d'origine éolienne, de 280 MW en 2010 à 2000 MW à l'horizon 2020.

? Cadre réglementaire:

La Loi sur les Energies Renouvelables (n°13-09) vise la promotion de la production d'énergie à partir de sources renouvelables, de sa commercialisation et de son exportation par des entités publiques ou privées. Elle a introduit également l'assujettissement des installations de production d'énergie à partir de sources renouvelables à un régime d'autorisation préalable si leur puissance est égale ou supérieure à 2 MW ou de déclaration préalable pour les exploitations dont la puissance est comprise entre 20 KW et 2 MW. Enfin, elle prévoit le droit, pour un exploitant, de

1Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012, [En ligne] disponible sur « http://www.invest.gov.ma/?lang=fr&Id=24 », consulté le 15Avril 2013 à 16 :30. 2Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012, [En ligne] disponible sur « http://www.invest.gov.ma/?Id=67&lang=fr&RefCat=3&Ref=146 », consulté le 15Avril 2013 à 17 :30.

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produire de l'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables pour le compte d'un consommateur ou un groupement de consommateurs raccordés au réseau électrique national de moyenne tension (MT), haute tension (HT) et très haute tension (THT), dans le cadre d'une convention par laquelle ceux-ci s'engagent à enlever et à consommer l'électricité ainsi produite exclusivement pour leur usage propre.

4- Le Secteur de Tourisme :1

Les nombreux atouts et potentialités du Maroc lui ont permis de devenir une destination touristique fortement prisée. Avec des paysages contrastés et variés (3500 km de côtes, montagnes, déserts...), un riche patrimoine culturel (villes impériales, médinas, gastronomie et artisanat), le Maroc constitue une expérience touristique unique et diversifiée à seulement 2h30 de vol des principales villes européennes.

Chaque année la France, qui n'a pas beaucoup de secrets pour nos professionnels du tourisme, envoie à l'étranger 26 millions de touristes pour une durée de séjour moyenne de 9,1 nuitées (10,9 au mois de juillet) et une dépense moyenne par séjour à l'étranger de l'ordre de 1 050 euros. Sur ces 26 millions de voyages, l'Espagne accapare 8,4 millions, la Grande Bretagne 3,6 millions, l'Italie 3,4 millions, le Maroc 3,3 millions et le Portugal 1,8 million (chiffres de 2011). Et c'est bien le seul marché de l'Union européenne où le Maroc figure dans le top des destinations. 54% des Français optent pour la composition de leur voyage et 41% pour les packages TO. Presque le tiers (28%) des touristes français s'informent et préparent leurs vacances au Maroc via internet, 14% à travers les médias et les journaux et autant par le biais des agences de voyages, mais le plus grand nombre, soit 38%, se fie aux recommandations des amis et de la famille, ce qui montre que la meilleure promotion que le Maroc puisse faire dans ce pays réside dans la qualité du séjour. Ceci dit, le principal motif qui incite les Français à voyager au Maroc demeure pour 39% d'entre eux le climat, pour 19% le dépaysement et pour 13% le coût du voyage jugé attractif. C'est le produit culturel qui attire le plus les touristes français (88%) et 40% d'entre eux expriment aussi un intérêt pour les activités

1Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012,

[En ligne] disponible sur « http://invest.gov.ma/?ld=26&lang=fr&RefCat=4&Ref=147 », consulté le 15 Avril 2013 à 19 :30.

balnéaires. Et preuve que les Français connaissent bien la destination, 29% d'entre eux voyagent sans réservation préalable. Entre 2005 et 2012, le taux de croissance annuel moyen des arrivées a été de 5% et celui des nuitées dans les établissements d'hébergement classés de -3%. Généralement, ils sont satisfaits ou très satisfaits de leur voyage.

5- Le Secteur d'Agriculture :1

Le secteur agricole contribue à hauteur de 19% du PIB national, partagé entre

agriculture (15%) et agro-industrie (4%). Ce secteur emploie plus de 4 millions de personnes dont environ 100 000 dans l'agro-industrie.

La nouvelle stratégie agricole, Plan Maroc Vert (PMV), mise en place par le ministère de l'Agriculture et des pêches maritimes, vise à consolider les succès acquis et à répondre aux nouveaux défis du Maroc en matière de compétitivité et d'ouverture des marchés.

? Les offers du Maroc:

? Le Plan Maroc Vert a pour finalité la mise en valeur de l'ensemble du potentiel agricole territorial. La nouvelle agriculture marocaine se veut être un secteur ouvert à tous avec des stratégies différenciées en fonction du tissu ciblé ;

? Le Plan Maroc Vert contribuera au PIB à hauteur de 174 milliards de DH, à créer 1 150 000 emplois à l'horizon 2020 et à tripler le revenu de près de 3 000 000 de personnes du monde rural ;

? Le Plan Maroc Vert s'articule autour de deux piliers :

? Le développement accéléré d'une agriculture moderne et compétitive, vitale pour l'économie nationale, à travers la concrétisation d'un millier de

1Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012,

[En ligne] disponible sur « http://www.invest.gov.ma/?Id=25&lang=fr&RefCat=5&Ref=148 », consulté le 15Avril 2013 à 19 :30.

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nouveaux projets à haute valeur ajoutée tant dans les productions que dans les industries agro-alimentaires ;

? L'accompagnement solidaire de la petite agriculture à travers la réalisation de 545 projets d'intensification ou de professionnalisation des petites exploitations agricoles dans les zones rurales difficiles, favorisant ainsi une meilleure productivité, une plus grande valorisation de la production et une pérennisation du revenu agricole. Ce second pilier a également pour but la reconversion de la céréaliculture en cultures à plus forte valeur ajoutée (ou moins sensibles aux précipitations) et la valorisation des produits du terroir.

? Afin de renforcer les projets de ces deux piliers, le PMV s'appuie sur des projets dits transverses consistant en la refonte du cadre sectoriel et l'amélioration des politiques de l'eau, du foncier et de l'organisation interprofessionnelle.

? Ce Plan s'articule autour du concept d'agrégation permettant de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des structures foncières, tout en assurant aux exploitations agrégées l'accès aux techniques modernes de production, aux financements et aux marchés. Il repose sur la mise en oeuvre d'une nouvelle vague d'investissements autour de nouveaux acteurs à forte capacité managériale ;

? La déclinaison du Plan Maroc Vert en plans agricoles régionaux consiste à construire une vision et une offre agricole régionalisées, respectueuse de l'équilibre entre les deux piliers et permettant de mobiliser des fonds régionaux et nationaux, des organismes de crédit, des investisseurs, ainsi que d'autres bailleurs de fonds désireux de soutenir le Maroc dans la mise en oeuvre de ce Plan.

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6- Le Secteur de Pêche :1

Le secteur de la pêche au Maroc s'est doté d'une stratégie intégrée, ambitieuse et globale de développement à l'horizon 2020 baptisée « Halieutes». Elle vise la mise à niveau et la modernisation des différents segments du secteur de la pêche ainsi que l'amélioration de sa compétitivité et de sa performance.

Cette grande stratégie de développement du secteur entend ériger le secteur en

un véritable créneau de développement du Royaume, et s'appuie sur trois principaux axes déclinés sous forme de projets :

? L'exploitation durable des ressources et la promotion d'une pêche responsable impliquant les pêcheurs considérés également comme acteurs majeurs de développement du secteur ;

? Le développement d'une pêche performante et de qualité ;

? Le renforcement de la compétitivité.

Enfin, on peut conclure que le Maroc a suivi le chemin adéquat pour attirer les investisseurs à travers ces stratégies qui nous avons traité dans cette section .Mais, il reste de nombreux problèmes à résoudre ce qu'on va traiter dans la deuxième section .il faut aussi rappeler que le Maroc se situe dans une région où les flux d'investissement sont faibles et qu'il est en concurrence avec les pays de la région qui ont mis en place les mêmes incitations. Aussi, le Maroc a-t-il intérêt à lever rapidement les obstacles.

1Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012,

[En ligne] disponible sur « http://www.invest.gov.ma/?ld=66&lang=fr&RefCat=6&Ref=149 », consulté le 15Avril 2013 à 20 :00.

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Les obstacles de l'investissement qui

empêchent le Maroc d'émerger

Le Maroc se défend bien mais ne peut encore être considéré comme un pays émergent «clé». Les obstacles restent nombreux, selon l'étude d'un consultant anglais. Ils sont principalement au nombre de cinq: lourdeur des procédures administratives, manque d'infrastructures, absence d'informations, coûts/contraintes de financements domestiques, difficulté à faire valoir les droits légaux.1

1- Les lourdeurs administratives :

Les lourdeurs administratives arrivent en tête de liste. Il est vrai qu'un effort important pour créer Un environnement favorable à l'accueil des investisseurs. Cependant, les mentalités ne suivent pas. Il faut simplifier au maximum les démarches pour obtenir une autorisation, préconise le consultant. Un maximum de coordination entre les différents intervenants administratifs est nécessaire. Actuellement, la Direction des Investissements Extérieurs du Ministère des finances joue de facto ce rôle d'intermédiaire entre l'investisseur et l'ensemble de l'Administration. Mais, pour plus de transparence, il serait souhaitable que l'agence centrale et coordinatrice prévue dans la Charte des Investissements soit rapidement mise en place. Un autre intervenant de l'Administration, la Douane, est montré du doigt. Il est évident qu'une simplification de la réglementation en vue d'accélérer les délais de dédouanement s'impose. L'enjeu est clair. Des sociétés internationales vont s'implanter pour profiter de la ZLE (zone de libre-échange) avec l'UE pour objectif principal l'exportation.

1Fatima MOSSADEQ, Le Maroc se défend bien mais ne peut encore être considéré comme un pays émergent «clé». Les obstacles restent nombreux, selon l'étude d'un consultant anglais, 2012, [enligne] disponible sur « http://www//leconomiste.com/article/les-obstacles-qui-empechent-le-maroc-demerger », consulté le 30 Avril 2013 à 00: 30.

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2- Attente de signaux clairs En matière d'infrastructure :

Le grand problème rencontré est le manque de terrains industriels à des prix abordables situés dans les régions clés pour l'exportation, et surtout aménagés. L'étude estime qu'il est nécessaire d'associer les opérateurs des secteurs privés marocain et étranger à l'aménagement des parcs industriels. Pour les services, la concurrence, les concessions et la privatisation devraient réduire les coûts et augmenter l'efficacité. Il faut donner des signaux clairs aux investisseurs. «Il est souhaitable que les contrats en cours de négociation avec la Lyonnaise des Eaux et ABB-CMS soient rapidement conclus et suivis d'autres concessions», précise M. Pollock. La privatisation d'Itissalat-Al-Maghreb constituerait également un signal fort à l'intention des investisseurs.

3- Autre grand point noir du Maroc: la Justice :

La difficulté de faire valoir ses droits est un obstacle cité par les investisseurs déjà implantés au Maroc. Un effort est en cours, avec les mises en place des tribunaux de commerce et de juges spécialisés et d'une commission d'arbitrage reconnue au niveau international par les investisseurs étrangers.

En revanche, les coûts et les contraintes de financement ne sont pas réellement

perçus comme de véritables obstacles à l'investissement. Côté investissements de portefeuille, la politique du Maroc pour attirer les investisseurs étrangers est réussite,

La seule façon d'encourager les investissements et d'assurer un équilibre entre les

différentes régions du Maroc c'est de renforcer la régionalisation et surtout désigner une seule structure pour gérer ces régions.

On propose que ce soit au Wali de la région, qui est désigné par sa majesté, de

désigner les délégués des différents ministères, ça aura la forme d'un gouvernement régional présidé par le Wali.

Les ministères ne joueront par la suite qu'un rôle de coordination. Ces

gouvernements régionaux détermineront la politique de développement de la région. Comme ça, il y aura une seule structure qui assurerait la gestion de la région.

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Les CRI, quant à eux, seront responsables de proposer une politique

d'investissement aux gouvernements régionaux et ils doivent bénéficier de plus de moyens financiers.

Les élus formeront des conseils consultatifs pour suivre le travail et proposer des projets pour la région.1

1 AHMED TAHIRI JOUTI ETUDIANT CHERCHEUR, les obstacles de l'investissement au Maroc, [en ligne] disponible sur « http://knowledge-area.blogspot.com/2007/02/les-obstacles-dinvestissement-au-maroc.html », consulté le 10 Mai 2013 à 21:30.

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1 ère Partie :

L'investissement au Maroc

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Dans cette première patrie on va évoquer dans une première section l'investissement de l'Etat en analysant l'importance de l'investissement public ainsi que son rôle fondamental dans le développement des infrastructures au Maroc. Ensuite, nous traiterons dans le deuxième axe l'investissement des entreprises privées, dans ce cadre nous allons mettre l'accent sur l'apport des entreprises de secteur privé dans le développement économique et social. Enfin, le troisième axe fera l'objet d'une analyse de l'investissement étranger au Maroc en précisant les stratégies adoptées pour attirer les investisseurs directs étrangers et les différents obstacles qui empêchent leur essor.

I. L'investissement de l'Etat :

1- L'importance de l'investissement public :1

les dépenses publiques d'investissement ne devraient pas être trop soumises à la

contrainte de la politique budgétaire au risque de mettre en mal le dynamisme du secteur privé et de compromettre les potentialités de croissance de long terme .

L'Etat devra donc continuer d'assumer son rôle de locomotive dans l'économie en

la viabilisant par la réalisation d'importants investissements qui constituent un signal fort en direction du secteur privé.

Par ailleurs, l'investissement public pourra jouer un rôle important dans la réduction des disparités de développement entre les régions. L'Etat doit orienter sa politique d'investissement dans les régions les moins pourvues en capital d'infrastructures.

Cela nécessite une analyse sérieuse des besoins au regard des spécificités régionales. Car la façon dont sont définis les besoins en infrastructures de développement de même que leur nature ont des implications directes sur ce qui sera construit mais également sur les investissements qui y seront consacrés. Le choix

1Omar Diarra, Investissement public et investissement privé en côte d'ivoire : effet d'éviction ou effet d'entrainement. Université de coday, abidjan -hautes études en gestion de la politique économique 2009.

d'emplacement d'un investissement productif peut avoir un effet sur sa rentabilité économique et sociale.

2- L'investissement dans l'infrastructure :

L'importance des investissements d'infrastructure, pour assurer le développement économique, est incontestable. Mais il faut rechercher s'il n'a pas été accordée une importance démesurée aux investissements d'infrastructure économique (stricto sensu) et s'il n'eût pas été plus indiqué de limité ce volume, en accordant la priorité aux activités directement productives et en tenant compte de l'importance de l'investissement intellectuel.

a- Caractéristiques des investissements d'infrastructure :1

Les caractéristiques propres des investissements d'infrastructure économique en soulignent l'importance et le point de vue du développement économique. Ces investissement apparaissent comme indivisible techniquement, générateur d'économies externes, ayant un caractère public dominant, et fournisseurs de services qui ne peuvent être importés.

L'indivisibilité technique des investissements matériels de base signifie l'impossibilité d'adapter la capacité des installations aux exigences de la demande. Par exemple, pour être efficace, une centrale hydroélectrique doit pourvoi aux besoins d'un grand nombre d'entreprises consommatrices. Si ce minimum de demande n'est pas atteint et que la centrale est construite, elle sera grevée par un excès de capacité inutilisable .d'où une discontinuité dans le développement des investissements d'infrastructure. Il en résulte la création de séries d'investissements inappropriés.

La nature de l'équipement d'infrastructures précisément d'être fournisseur d'économies externes. Les économies externes se définissent comme les réductions de coût dont bénéficie un investissement, du de l'expansion d'autres industries .elles sont techniques, lorsqu'elles se traduisent par une réduction des unîtes de facteurs

1Abdel Aziz belal, l'investissement au Maroc (1912-1964).page :139.

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nécessaires par unité de production. Elles sont pécuniaires, quand elles permettent un abaissement du prix d'achat du matériel et des services d'acquiert une industrie déterminée de l'ensemble des autres industries.

L'existence d'un «investissement de lancement» pour le développement de l'infrastructure permet de réaliser des économies externes monétaires importances. Elle facilite la réalisation d'une grande variété d'activités économiques .universellement complémentaires d'autres activités, les investissements dans l'infrastructure économique manquent de spécificité et donc ouvrent la voie à de nombreuses réalisations .les transports par exemple, sont complémentaire de tous les activités qui nécessitent un déplacement matériel. Les ouvrages hydrauliques d'une certaine importance peuvent favoriser le développement industriel «fourniture d'énergie hydroélectrique» comme le développement agricole (irrigation).

Mais d'un autre côté, ces investissements impliquent un fort coefficient capital et exigent l'écoulement d'une langue période pour qu'ils viennent à maturité. Si leur productivité est indirectes, leur coût est par contre très élvé.il faudra un longue écoulement de temps, pour créer une route, une centrale hydroélectrique. Un système hydraulique, avant que leur avantages ne se manifestent à travers les services qu'ils rendent aux activités productives.

La justification d'une mise de fonds de cette importance est fonction de l'accroissement du revenu national qu'elle permet d'obtenir.

Le caractère public de ces investissements est généralement souligné, sans que ce caractère soit exclusif, l'initiative privée est incapable de suffire au financement considérable d'un « investissement de lancement» et ne pas se dégager de l'optique de profit dans laquelle elle agit. Le cadre de la rentabilité privée est dépassé par la nécessité de fournir des services publics, socialement productifs, gratuitement au prix coûtant.

Enfin, les services que fournit l'infrastructure économique ne peuvent être

importés .ils supposent, comme condition de leur existence, leur réalisation à l'intérieur

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du territoire national. Les ouvrages d'infrastructure sont des investissements localisés. Qui excluent l'échange international.

L'importance des investissements d'infrastructure étant admise. Et confirmée par

l'histoire économique. Ne faut-il pas se demander si et dans quelle mesure _compte tenu de l'exemple de Maroc _cette importance a été exagérée ?

b- Les conséquences d'une expansion démesurée de l'infrastructure:1

Les arguments formulés en faveur de la priorité à accorder aux investissements d'infrastructure peuvent être ainsi regroupés : la création d'une infrastructure économique, en fournissant des économies externes, augmente les investissements en activités directement productives et diversifie l'économie nationale. Elle se justifierait aussi, d'une manière indirecte, dans la mesure où, s'agissant de fonds publics affectés au financement des programmes d'investissement, (le capital fixe social) relève d'institutions publiques et correspond leurs objectifs, alors les activités directement productives sont généralement liées au secteur privé, dans un système basé sur la (libre-entrepris).

En fin, étant donné l'absence ou l'insuffisance de statistiques, il n'est pas possible de délimiter le quantum approprié de capital fixe social. D`où la préférence nettement accorder à un développement massif des investissements d' infrastructure.il est alors considéré que le coût inévitable d'un excès de capacité provisoire résultant de l'expansion démesurée de l'infrastructure économique est relativement faible, en comparaison de l'état de stagnation que déterminerait une insuffisance de ces investissements.

Le rôle de l'Etat dans l'économie a toujours fait l'objet de débat dans la littérature économique. Parmi les arguments, celui selon lequel les dépenses publiques et plus particulièrement l'investissement public serait source de l'accumulation du capital privé nous a particulièrement intéressé dans le cas de l'économie ivoirienne.

1Abdel Aziz belal, l'investissement au Maroc (1912-1964).page :140.

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L'étude a eu pour objectif d'une part de déterminer l'impact de l'investissement

public sur celui du secteur privé à long terme et d'autre part de déterminer la nature du lien entre les deux types d'investissements dans le court terme.

L'investissement public influence positivement l'investissement privé en Côte d'Ivoire sur le long et le court terme. Il n'existe donc pas d'effet d'éviction.

II. L'investissement des entreprises privées : 1- L'entreprise privée remède contre la pauvreté :1

Développer l'entreprise privée est un moyen intelligent de passer de la pauvreté à la richesse, Il faut donc que l'Etat crée un climat favorable aux entreprises et promeuve la culture d'entreprise qui libère le potentiel humain. Cela passe par une réforme de l'enseignement et un rapprochement entre le monde universitaire et celui de l'entreprise. L'entreprise crée l'emploi et génère de la richesse. Bien au-delà, elle peut totalement changer une société en lui redonnant l'espoir et donc la créativité nécessaire pour se dépasser. Le chômage crée le défaitisme, la dévalorisation de soi, la pauvreté, le manque de confiance et conduit trop souvent à l'alcoolisme. L'entreprise transforme le fatalisme en espoir, pourvoir nourrir sa famille, avoir un toit, se soigner redonne la dignité. La capacité des pauvres est énorme, Il ne faut pas l'étouffer. Pour cela, il faut impérativement faire pression sur l'Etat pour qu'il engage les réformes nécessaires pour permettre plus facilement la création d'entreprise et qu'il prenne conscience que ces entreprises ne sont pas que des vaches à lait mais des partenaires extraordinaires du développement.

L'entreprise est le coeur de l'enrichissement d'un pays, Les pays qui ont de nombreuses matières premières n'ont pas eu à créer des entreprises, à innover par l'entreprenariat, et le résultat est qu'ils restent en recul, enserrés dans la pauvreté. C'est l'entreprise qui est capable de transformer les biens et les services et qui ajoute de la valeur à l'économie. Ce qui enrichit le pays c'est la valeur ajoutée. Les matières

1Serge Beauchemin; Le nouveau dragon !,2012 [enligne] Disponible sur « http://www.sergebeauchemin.com», consulté le 01mars 2013 à 14 :00.

premières n'apportent pas de valeur ajoutée, ce sont les entrepreneurs et plus ils sont nombreux plus le produit intérieur brut augmente. Sans entreprise, il n'y a pas de valeur ajoutée et le pays ne s'enrichit pas malgré le pétrole et les tonnes de diamants, il y a juste une rente mais la richesse sera entre les mains de ceux qui vont transformer ces matières premières pas dans celles de ceux qui les vendent.

Si nous encourageons l'entreprise nous donnons des opportunités de créer de la valeur ajoutée et ce sont ces opportunités qui vont enrichir le pays. L'entreprise va alors embaucher et utiliser la compétence des hommes et des femmes pour faire progresser ses affaires. C'est l'entreprise qui crée l'emploi et c'est aussi une valeur ajoutée dans l'économie. Ce n'est pas l'Etat qui peut faire baisser le chômage. Tout cela montre l'enjeu de la promotion de l'entreprise dans un pays. Il est donc important de demander à l'Etat de faciliter les formalités et les coûts de création d'une entreprise ainsi que le cadre des affaires pour que la vie de l'entreprise soit possible et dynamique et que nous puissions transformer nos sociétés.

L'entreprise privée est une des clefs du développement : en garantissant les jeux de la concurrence, éthique par principe, elle fait baisser les prix. Les produits restent de même qualité, voire sont de meilleure qualité qu'avec une seule société publique. A cette baisse des prix, et à une possible augmentation de la qualité, et des quantités proposées, s'ajoute la création d'emploi, et de richesse.

L'entreprise privée aide donc les consommateurs à acheter moins cher, et mieux. Elle permet aussi de créer des emplois, durablement.

Les populations n'ont pas été habituées à chercher en elles-mêmes les solutions à leurs problèmes, on ne nous a pas habitués à avoir confiance en nos propres compétences. On nous a toujours dit, depuis la plus petite enfance, que la solution viendra de l'Etat, des « blancs » (entendons les organisations d'aide) ou du ciel. Aussi nous restons assis à tout attendre des autres. Dans un tel carcan, l'individu perd sa dignité et se sent petit alors que c'est lui la solution aux problèmes.

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Nous avons besoin d'un changement dans les mentalités afin que chacun de nous reconnaisse sa capacité créatrice pour regagner sa dignité. Cette confiance peut être regagnée à travers un emploi. L'entreprise privée créatrice d'emploi est la clé du changement des mentalités sur le continent. La manière de penser n'est pas du tout la même quand on peut dignement nourrir sa famille et lui offrir un toit. Elle n'est pas la même non plus quand on réalise que notre vie n'est pas forcements entre les mains des dirigeants du pays.

Notre société civile gagnerait à reprendre confiance en elle et à demander le soutien des organisations impliquées dans la lutte contre pauvreté pour qu'elles changent leurs politiques de soutien et qu'elles nous aident à promouvoir l'idée de l'entreprise. Nous n'avons pas besoin de pitié, nous avons besoin que l'on nous aide à faire pression sur les Etats pour que la création d'entreprises soit simplifiée et que le poids des taxes soit modéré. Nous avons besoin de formation à l'entreprenariat, à la gestion, à la prise de risque.

2- Investissements et rendements dans une entreprise privée :1

Pour mieux comprendre la décision d'investir dans une entreprise privée, il faut bien comprendre les enjeux reliés et surtout les alternatives disponibles.

Si vous aviez le choix entre un rendement de 3% par année et un rendement de 35% par année, lequel prendriez-vous? Mais si je vous disais que celui de 35% comporte un risque proportionnel de rendements négatifs importants, voire de perdre votre investissement au complet, votre décision serait-elle la même! Plus il y a de rendements, plus il y a de risques! C'est la règle incontournable des finances. Risque et rendement sont liés l'un à l'autre comme des frères siamois.

Parmi les alternatives sans risques disponibles pour un investisseur, il y a les

obligations d'épargnes. Celles du Québec et du Canada offrent des taux qui peuvent varier, selon certaines conditions, de moins de 1% à tout juste un peu plus de 3%. Plus

1 CAIRN.INFO.REVUES [en ligne] disponible sur « http://www.cairn.info », consulté le 03/04/2013 à 14 :00.

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vous vous engagez à y laisser votre argent à long terme, meilleurs sont les rendements. Mais quand on calcule les impôts applicables sur ces rendements et qu'on compare les rendements nets avec le taux d'inflation qui frôle le 2%, on se rend rapidement compte que, d'année en année, on peine à faire du surplace avec ce type de placement ou pire, on s'appauvrit. Faites le calcul vous-même : 3% de rendements avant impôts, 1.5% après. Et les prix à la consommation qui ont monté de 2%... Pas beaucoup de chance de s'enrichir. Rappelez-vous : pas de risques, pas de rendements.

Une autre alternative est la Bourse. L'avantage est que celle-ci offre une grande liquidité dans vos placements. Vous pouvez les encaisser à tout moment, sur simple décision de vendre. Nous savons tous que les rendements à la Bourse sont potentiellement meilleurs, mais les risques rattachés sont beaucoup plus grands. Généralement, une bonne stratégie de diversification devrait vous permettre d'obtenir des rendements entre 6% et 10%. Peut-être plus même. Si la Bourse permet plus de rendements, elle comporte également plus de risques! Rappelez-vous de la crise des marchés financiers en 2008.

Maintenant, imaginez un placement dans une entreprise privée. C'est une autre alternative disponible à l'investisseur. Mais celle-ci est beaucoup plus contraignante. Généralement, il faut s'impliquer personnellement dans la gestion de cet investissement. Les actionnaires sont souvent responsables des dettes et de certains engagements légaux. De plus, l'argent investi ne peut être retiré sur simple demande comme à la Bourse. Il faut attendre qu'un acheteur se manifeste ou que l'entreprise soit suffisamment riche pour racheter les actions ou faire financer le rachat. Ces contraintes à elles seules exigent un rendement beaucoup plus important de la part d'un investisseur.

Mais par-dessus tout, il faut aussi tenir compte des possibilités de croissance de l'entreprise. Combien de profits va-t-elle générer au cours des prochaines années? Est-ce que ceux-ci seront assez grands pour que l'entreprise puisse décider d'en verser une partie aux actionnaires sous forme de dividendes. Est-ce que cette croissance des profits viendra justifier une appréciation importante de la valeur de l'entreprise? Et cette

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valorisation, est-ce que quelqu'un pourra la payer? Pourrons-nous en vendre une partie sur les marchés publics? Toutes ces questions et beaucoup d'autres sont des risques que l'investisseur prend quand il investit dans une entreprise privée. Et qui dit risques importants, dit rendements recherchés plus importants!

Tous les investisseurs vous le confirmeront. Investir dans une entreprise privée est risqué. Et investir dans une entreprise en démarrage est encore beaucoup plus risqué. Et parce qu'il existe des alternatives beaucoup moins risquées, l'investisseur qui choisit de placer son argent dans une start-up le fait à condition que les rendements potentiels soient proportionnels aux risques qu'il prend.

3- L'importance de l'investissement des entreprises privées pour le développement :1

Sur le front de la lutte contre la -pauvreté, les progrès sont trop lents dans de nombreux pays en développement. La réalisation, d'ici 2015, des objectifs fixés dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies s'annonce incertaine. Dans la plupart des pays en développement, l'accélération de la croissance ne pourra se faire sans une plus grande participation des populations démunies en tant que consommateurs, travailleurs et chefs d'entreprises et une augmentation de leurs capacités de production par un élargissement de l'accès à l'éducation et aux services de santé et d'infrastructure.

Dans les économies de marché, le secteur privé est le principal moteur de la croissance. Il nourrit et stimule la croissance dès lors qu'un certain nombre de facteurs se conjuguent pour offrir un environnement propice à son expansion. L'investissement des entreprises privées est une condition préalable indispensable à la croissance économique : il est en effet le moteur qui entraîne les rouages de la machine économique en permettant aux entrepreneurs de réunir les ressources nécessaires pour produire des biens et des services. Une croissance rapide et durable est favorisée par une conjonction favorable dans laquelle l'entrepreneuriat et l'investissement induisent une hausse de la productivité qui à son tour autorise un accroissement des investissements dans le futur. Cet enchaînement est également propice à la création d'emplois et à

1CAIRN.INFO.REVUES [en ligne] disponible sur « http://www.cairn.info », consulté le 03 avril 2013 à 14 :00.

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l'apparition de technologies nouvelles, en particulier grâce aux échanges et aux investissements internationaux. L'existence de marchés concurrentiels et développés est capitale car ceux-ci favorisent et récompensent l'innovation et la diversification, accélèrent l'entrée et la sortie des entreprises et contribuent à harmoniser les règles du jeu applicables à l'ensemble des acteurs du secteur privé. Les marchés jouent en outre un rôle essentiel en conférant au processus de croissance une assise sociale et géographique plus large qui ouvre aux plus démunis la perspective d'y prendre part et d'en tirer bénéfice. La mobilisation de l'investissement des entreprises privées est donc appelée à gagner de l'importance tant pour la création d'emplois que pour l'accélération de la croissance ou la lutte contre la pauvreté. L'accroissement des capacités de production du secteur privé n'est pas le seul facteur qui compte pour la croissance économique, encore faut-il qu'il s'accompagne de gains de productivité résultant de la rationalisation et de la modernisation des moyens de production.

4- Les mesures en faveur d'une augmentation de l'investissement privé :1

Les investisseurs, qu'il s'agisse de micro-entrepreneurs ou d'entreprises multinationales, fondent leurs décisions d'investissement sur les prévisions de rendement corrigées des risques. Cette constatation est importante dans l'optique du développement car, ainsi que le montrent plusieurs études concrètes, le rendement en tant que tel de l'investissement dans les pays en développement (et même dans les pays les moins avancés) est généralement supérieur à celui des autres pays. Certes, à un moment donné du processus de croissance, les taux de rendement finiront par baisser, mais pour l'heure, le principal défi que doivent relever les pays en développement concerne la réduction des risques, réels ou perçus, auxquels font face les investisseurs privés. Dans un environnement très incertain, les activités économiques sont théoriquement limitées à un petit nombre de secteurs (plus particulièrement les secteurs à forte intensité d'utilisation des ressources) et de régions. Par conséquent, la croissance enregistrée par les pays correspondant à cette description exclut de larges pans de la population, y compris les plus pauvres.

1CAIRN.INFO.REVUES [en ligne] disponible sur « http://www.cairn.info », consulté le 03 avril 2013 à 14 :00.

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L'origine des risques et leur perception varient selon la nationalité des entreprises, leur taille, leur appartenance au secteur privé ou public et leur intégration dans l'économie officielle ou dans un secteur plus informel. En conséquence, les mesures de réduction des risques n'ont pas la même influence sur toutes les décisions d'investissement et sont tributaires du contexte dans lequel évolue chaque entreprise. En revanche, certains facteurs de risques et les lacunes de l'environnement qu'ils entraînent représentent des obstacles aux activités de l'ensemble des entreprises. Il s'agit notamment des pratiques discriminatoires, de la corruption, d'un faible respect de la règle de droit, des coûts de transaction élevés, de la pesanteur de la réglementation, du manque de transparence et de l'incurie de l'administration.

Les ressources nationales sont et resteront la source principale de fonds pour l'investissement privé dans les pays en développement. De nombreux pays en développement rencontrent en outre des difficultés pour accéder au financement extérieur ou national en raison d'une faible intermédiation des fonds. Dans un tel contexte, l'IDE et les envois de fonds sont des sources complémentaires ou supplémentaires de capital non négligeables. L'apparition de différentes catégories d'investisseurs oblige à veiller à maintenir des règles du jeu équitables grâce auxquelles aucune d'entre elle ne se retrouvera indûment désavantagée.

Pour stimuler l'investissement privé, les pays en développement doivent adopter des stratégies qui libèrent la croissance, selon un calendrier et des modalités appropriés. Les réformes institutionnelles jouent un rôle clé dans la mobilisation durable d'un surcroît d'investissement privé pour le développement. Par le biais de leur programme d'APD, les organismes d'aide au développement peuvent contribuer à optimiser les retombées de ce financement supplémentaire sur le développement en aidant les pays en développement à mettre en oeuvre de telles réformes. Si le Consensus de Monterrey a insisté sur le fait « qu'une augmentation importante de l'APD et d'autres ressources sera nécessaire pour que les pays en développement puissent atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international, y compris ceux qui figurent dans la Déclaration du Millénaire », il a également reconnu que « l'APD peut être un facteur

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majeur d'amélioration des conditions dans lesquelles se déroulent les opérations du secteur privé et ouvrir ainsi la voie à une croissance vigoureuse » (Nations Unies, 2002).

5 Le rôle des institutions dans la mobilisation de l'investissement du secteur privé:1

Toutes les sociétés s'en remettent à leurs institutions pour mettre en application et faire respecter les « règles du jeu » qui, en principe, sont garantes d'un fonctionnement efficace des marchés et permettent à l'ensemble des acteurs du secteur privé d'exercer leurs activités de manière régulière, sûre et en toute équité. Par conséquent, la réglementation et les structures organisationnelles qui encadrent l'instauration de conditions favorables au développement du secteur privé sont fondamentales. Cependant, dans de nombreux pays en développement, les marchés présentent des défaillances qui sont généralement défavorables aux perspectives économiques et sociales des populations démunies. La mise en oeuvre de réformes institutionnelles et politiques spécifiques à chaque pays figure au coeur des efforts des donneurs et des pays en développement visant à mobiliser l'investissement et à optimiser ses retombées sur le développement.

Les institutions influent sur les performances des marchés, les débouchés en matière d'emploi et de niveaux de salaire, les produits des biens vendus, l'accès aux biens et aux services, ainsi que leur coût car elles fixent les règles officielles et implicites qui régissent les échanges sur les marchés, de même que les modes de gouvernance. Les changements institutionnels et les politiques peuvent diminuer certains risques et coûts liés aux activités des entreprises, supprimer des obstacles à l'investissement et entraîner une croissance économique plus rapide et plus favorable aux populations démunies. En diminuant les délais et les coûts liés aux activités des entreprises dans l'économie officielle, les changements institutionnels et les politiques en faveur de l'entrepreneuriat et de l'investissement peuvent aider à lutter contre l'économie informelle. En plus d'être coupables d'évasion fiscale, les entreprises et leurs dirigeants qui opèrent dans l'économie informelle sont confrontés à un environnement plus risqué et n'ont pas

1CAIRN.INFO.REVUES [en ligne] disponible sur « http://www.cairn.info », consulté le 03 avril 2013 à 14 :00.

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facilement accès au financement à court terme et à la majorité des formes de capital-risque.

Des institutions et une infrastructure appropriées peuvent aider les pays en développement à s'intégrer dans les marchés régionaux et mondiaux. Un renforcement des liens internationaux, par les échanges et l'IDE, peut entraîner une accélération de la croissance économique. Une meilleure intégration permet à l'économie d'axer ses ressources sur des secteurs offrant un avantage concurrentiel et stimule la productivité en donnant aux acteurs du secteur privé un accès à des marchés plus vastes et en croissance rapide, à condition toutefois que les mesures d'incitation destinées aux entreprises soient suffisantes.

Des institutions adaptées peuvent promouvoir un développement durable en veillant à ce que les acteurs du secteur privé prennent conscience des répercussions de leurs activités sur la société et l'environnement tout en optimisant la création de richesses.

III. L'investissement des entreprises étrangères :

Le Maroc depuis son indépendance en 1956 n'a cessé d'encourager les investissements des entreprises étrangères, et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord les capitaux nationaux sont insuffisants pour l'investissement lourd. D'autre part, les investissements des entreprises étrangères apportent un transfert de savoir-faire aussi bien sur le plan technique que celui du management. Ils apportent également des marchés à l'exportation, et contribuent à la croissance de l'économie.

1 Les raisons qui attirent l'investissement des entreprises étrangères :1

L'élément qui attire les investissements étrangers, ce sont les accords de

partenariat que le Maroc a signé avec l'UE et celui de Libre Echange avec les Etats-Unis. Les investisseurs étrangers qui s'installent au Maroc intègrent dans leur stratégie d'en

1Maroc offshore dans la presse [en ligne] disponible sur « http://www.marocoffshore.net/l-offshoring-dans-la-presse/index.php. » , consulté le 30 Avril à 15:00.

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faire une plateforme de développement vers l'Europe ou les USA. Ils viennent créer de la valeur ajoutée locale au Maroc pour bénéficier de ces avantages de marchés destinataires. L'exemple type est celui de l'industrie automobile dans la zone offshore de Tanger. Plusieurs opérateurs européens de l'Automobile se sont installés dans cette zone industrielle de Tanger pour produire au Maroc et exporter les équipements vers les usines de montage européennes, ce qui crée une richesse importante pour le Maroc. La même chose pour la technopole de Nouasser aujourd'hui, où l'aéronautique se délocalise progressivement mais sûrement. Le Maroc sera dans les prochaines années le pays du bassin méditerranéen qui aura la plateforme la plus importante de production sophistiquée de l'industrie aéronautique. Dans l'agro-alimentaire on projette de louer des terres agricoles de la deuxième tranche des SODEA SOGETA aux Européens pour faciliter les exportations vers l'UE.

Le Maroc a la grande chance d'être dans une position géostratégique très importante et peut aider au développement de la région. D'autant qu'il est déjà très avancé dans certaines réformes et notamment celle du marché financier. Il peut jouer le même rôle que pour le marché aérien. En effet, de plus en plus les pays d'Afrique de l'Ouest choisissent Casablanca comme aéroport d'accès au monde. Le Royaume est en train de devenir également une plateforme d'exportation des services financiers du fait de la délocalisation de tous les traitements d'opérations financières.

2- Les contraintes et les entraves de l'investissement des entreprises étrangères :1

? La première contrainte au climat des affaires au Maroc est le coût élevé et la rareté des facteurs de production : l'accès au foncier constitue une entrave élevée qui touche particulièrement les entreprises exportatrices. La cause principale de cette situation est l'insuffisance de l'offre qui est inadaptée et en proie à la problématique de la spéculation.

À cet égard, la lutte contre la spéculation immobilière devra être à l'avenir au centre de la politique d'aménagement du territoire dans la

1Saeeed Blog, politique de promotion de l'investissement étranger au Maroc ,2012 [en linge] Disponible sur « http://www.blog.saeeed.com/2012/08/politique-de-promotion-linvestissement-etranger-au-maroc/ », consulté le 12 avril 2013 à 17 :30.

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mesure où le fardeau sur le foncier industriel est grandissant au Maroc. En effet, la mise en place de la nouvelle politique industrielle, ambitieuse, suppose l'élargissement de l'assiette foncière disponible.

Le seul facteur de production dont l'accès s'est amélioré depuis l'enquête Investissement Climat Assessment ICA 2004 de l'institution de Brettons Woods est le financement. En effet, les garanties exigées par les banques sont orientées à la baisse, ainsi que le niveau des taux d'intérêt. Toutefois, les petites entreprises continuent à subir un rationnement du crédit.

? La seconde contrainte concerne le coût de l'énergie qui pèse sur la compétitivité des firmes. L'électricité est la contrainte qui s'est aggravée le plus depuis ICA 2004. Elle est en effet passée du 12e rang au 2e rang dans le classement général des contraintes au climat des affaires. L'une des causes, semble-t-il, est l'évolution mondiale des cours de l'énergie. Même si cette envolée des cours n'a été que partiellement répercutée sur les tarifs pratiqués au Maroc, les firmes anticipent des hausses futures.

Cela crée une situation d'incertitude qui exerce une influence négative sur les coûts des firmes. Conscient de la vulnérabilité du Maroc aux chocs externes, les pouvoirs publics se sont donnés comme objectif d'augmenter l'indépendance énergétique du pays en développant les sources d'énergie renouvelable, non fossiles, dont le Maroc est naturellement doté. C'est dans ce cadre qu'un ambitieux plan de développement de l'énergie solaire a été lancé à la fin de l'année 2009.

? La troisième série de contraintes au climat de l'investissement est la pression fiscale au Maroc qui est plus forte que dans la plupart des autres pays émergents, et ce malgré la mise en place d'un début de réforme fiscale à partir de 2007 qui a vu des réaménagements importants au niveau de l'impôt sur le revenu (IR), de l'impôt sur les sociétés (IS) et des cotisations patronales. Mais les entrepreneurs marocains considèrent que cette réforme ne va pas suffisamment loin

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afin d'améliorer de manière significative la compétitivité de leurs entreprises. Aussi, la contrainte du secteur informel exerce une influence néfaste sur l'environnement des affaires et sur la compétitivité des autres firmes nationales et étrangères. Le poids de l'économie parallèle se situe entre 20 et 30 % du RNB, quoiqu'il soit difficile d'établir des estimations plausibles et fiables à un fléau économique et social qui échappe à la comptabilité nationale. Les principaux déterminants de l'informel sont liés au niveau éducatif des entrepreneurs et à la pression fiscale. En effet, le degré de formalité d'une firme est déterminé par la conjonction de facteurs internes (niveau d'éducation) et de facteurs externes (fiscalité).

3- Les programmes et plans de promotion et d'attractivité des investissements étrangers :1

En 2006, le Maroc a adopté le plan Emergence qui fixe les objectifs stratégiques de la politique industrielle du pays en ciblant les plus grands secteurs clés, et qui devraient représenter 70% de la croissance industrielle d'ici 2015. Il devait produire 91 milliards de dirhams (2, 8 milliards d'euros) de PIB additionnel, créer 440000 emplois et réduire de plus de 50% le déficit de la balance commerciale à l'horizon 2013.

En 2009, l'Etat et le secteur privé ont renforcé les engagements pris dans le cadre du plan Emergence en fixant un Pacte National d'Emergence Industrielle (PNEI) 20092015, signé le 13 février 2009 en présence de SM le Roi Mohammed 6, d'un budget total de 12, 4 milliards de dirhams (1, 1 milliards d'euros), dont 34% dédiés à la formation et aux ressources humaines et 24% à l'incitation à l'investissement, ce programme devrait susciter 50 milliards de dirhams (4, 5 milliards d'euros) d'investissement privés et générer 50 milliards de dirhams de PIB additionnel, 220000 nouveaux emplois et 95 milliards de dirhams (8, 5 milliards d'euros) d'exportations supplémentaires à l'horizon 2015.

1Saeeed Blog, politique de promotion de l'investissement étranger au Maroc ,2012 [en linge] Disponible sur « http://www.blog.saeeed.com/2012/08/politique-de-promotion-linvestissement-etranger-au-maroc/ », consulté le 12 avril 2013 à 17 :30.

Globalement, le PNEI vise à construire un secteur industriel fort et à créer un cercle vertueux de croissance à travers la mise en oeuvre de 111 mesures structurées autour de 6 domaines, parmi lesquels on trouve : le développement des Métiers Mondiaux du Maroc (MMM) orientés Investissements directs autour d'une offre de Plateformes Industrielles Intégrées (P2I) et de programmes ciblés de promotion (Offshoring, Aéronautique, Electronique, Automobile), et l'amélioration de la Compétitivité des PME en s'appuyant sur des programmes ciblés (Programme Imtiaz / Programme Moussanada / Fonds d'investissements public privés) qui s'articulent autour de la création de plateformes des rating conventionnées .

Pour mieux renforcer l'attractivité globale du pays, la vision 2010 comprend plusieurs volets : le plan Azur pour le tourisme balnéaire, le plan Mada'In pour le repositionnement des grands sites touristiques, le tourisme rural, le tourisme de niche et le tourisme interne. L'objectif est d'accueillir 10 millions de touristes dès 2010 et 15 millions d'ici 2020. Dès 2009, une vision 2020 devrait en effet être définie.

Prenant en compte les évolutions économiques et sociales intervenus dans le secteur de consommation, Rawaj 2020 comprend des actions transversales pour le renforcement de l'attractivité de l'offre commerciale, d'une part, et l'amélioration de l'environnement des opérateurs du commerce, d'autre part. A l'horizon 2020, le secteur du commerce devrait contribuer à 15% du PIB national, contre 11% en 2006, et permettre la création de 450000 emplois.

Aussi concernant le secteur agricole, dont 60% de la population vit directement ou indirectement, le Maroc a lancé le plan Maroc Vert dont la réussite de ce plan pourrait générer 2 fois plus d'effets que le plan Emergence. Aussi la création de la commission Nationale de l'Environnement des Affaires qui s'inscrive dans le cadre du PNEI, elle traduit la volonté du gouvernement d'institutionnaliser le dialogue public-privé et d'améliorer durablement la compétitivité de l'environnement des affaires au Maroc. Enfin, le Maroc s'est engagé dans un vaste programme d'investissement des infrastructures de base, les équipements sociaux, les zones d'activité, l'habitat, etc. Entre 2005 et 2009, les dépenses consacrées à ces infrastructures ont connu une

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augmentation constante, passant de 20, 5 à 38, 2 milliards de dirhams (1, 9 à 3, 4 milliards d'euros) et de 3, 9% à 5, 2% du PIB. Un important effet de levier sur l'investissement privé est attendu. En modernisant ses infrastructures de transport (routes, ports, voies ferroviaires, aéroports), le Maroc ambitionne de devenir une plateforme mondiale de transformation et de transit. Le recours au partenariat public-privé optimisme la fonction « d'entrainement » de l'investissement public.

4- Les arguments de protection d'investissements offerts aux investisseurs étrangers :1

Le Royaume du Maroc a développé une stratégie d'attraction des investissements étrangers qui repose sur trois volets principaux : un cadre institutionnel et légal plus incitatif vis-à-vis des investisseurs internationaux, une stratégie régionale de promotion des Investissements Directs Etrangers et une stratégie sectorielle centrée sur l'attraction des délocalisations.

Le Maroc, pays de contrastes, entre déserts et plaintes verdoyantes, modernité et tradition, soleil, culture et saveurs orientales, est une destination de choix pour les investissements étrangers. Ces derniers ont d'ailleurs augmenté de manière régulière, notamment depuis la fin des années 1990. Les réformes économiques, sociales et juridiques mises en oeuvre ont sécurisé et facilité l'installation des investisseurs étrangers. Des mesures fiscales incitatives complètent l'artisanal économique et permettent le développement d'activités professionnelles à coûts très compétitifs. Aussi, les procédures d'installation ont été uniformisées, simplifiées et rendues plus efficaces grâce, notamment, au Centres Régionaux d'Investissement (CRI) et à la mise en place du Manuel des procédures liées à l'investissement. Toujours en vertu de la Charte de l'investissement, les investissements étrangers réalisés au Maroc bénéficient du régime de convertibilité. Sur le plan de la réglementation des changes, ce régime garantit l'entière liberté pour la réalisation des opérations d'investissement au Maroc, le

1Saeeed Blog, politique de promotion de l'investissement étranger au Maroc ,2012 [en linge] Disponible sur « http://www.blog.saeeed.com/2012/08/politique-de-promotion-linvestissement-etranger-au-maroc/ », consulté le 12 avril 2013 à 17 :30.

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transfert des revenus produits par ces investissements et l'export du produit de liquidation ou de cession des investissements.

> Cinq arguments plaident pour l'investissement au Maroc :

V' Une grande stabilité politique et institutionnelle qui s'appuie sur un processus de démocratisation continu ;

V' Un appui institutionnel de rigueur et un cadre juridique incitatif ;

V' La proximité géographique de l'Europe ;

V' Une politique de réformes structurelles et de libéralisation de l'économie ;

V' Une population éduquée bénéficiant d'une formation technique très satisfaisante.

5- Recommandations pour l'amélioration de la protection des investissements étrangers par le Maroc :1

Aucun ne peut négliger l'effort incroyable mené par le Maroc concernant le renforcement de la sécurité de la protection des investissements étrangers, dont la politique de réformes structurelles, la libéralisation de l'économie, l'amélioration du cadre générale des affaires et la bonne intégration dans l'économie mondiale. Mais malgré tous cela notre pays en personne de son gouvernement a besoin encore de relever beaucoup de défis en incitant sur la réalisation des quatre buts suivants cités par la conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCD) dans son dernier examen de la politique de l'investissement marocaine en 2008 :

V' Poursuivre la modernisation du cadre réglementaire, par l'élaboration, d'un code de l'investissement permettrait de mettre fin à la dispersion de textes relatifs à l'investissement, d'un code des impôts qui comporterait toutes les incitations fiscales à l'investissement et rationaliserait l'environnement fiscal, et d'un code d'arbitrage qui serait

1Saeeed Blog, politique de promotion de l'investissement étranger au Maroc ,2012 [en linge] Disponible sur « http://www.blog.saeeed.com/2012/08/politique-de-promotion-linvestissement-etranger-au-maroc/ », consulté le 12 avril 2013 à 17 :30.

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accompagné par la création d'un centre marocain de l'arbitrage. Aussi la mise en train de certaines réformes que le gouvernement doit entreprendre pour améliorer certaines réglementations complexes et inefficaces comme :

? La levée d'obstacles au foncier est essentielle. Il est recommandé de créer et de généraliser une base de données auprès des CRI, de renforcer la couverture en matière d'immatriculation au cadastre et de mettre en place une autorité de régulation et une agence foncière.

? Le droit de grève devrait être réglementé. Il est recommandé de procéder à une clarification des textes relatifs à l'emploi des étrangers.

? La réduction du délai qui s'écoule entre la promulgation d'une loi et l'adoption de son texte d'application augmenterait la confiance des investisseurs.

? Renforcer le cadre institutionnel, c'est un aspect important dans la décision d'investir. Plusieurs éléments du cadre institutionnel marocain pourraient être rendus plus efficaces et faciliteraient le parcours de l'investisseur:

? La nécessité de progresser le rôle de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) créée en juin 2009 et qui doit mettrait fin aux chevauchements de certaines fonctions exercées aujourd'hui par plusieurs organismes. Elle assurerait également une harmonisation de la promotion des investissements à l'étranger ; à cette fin, une bonne coordination devrait exister entre elle et les CRI.

? Réforme des institutions judiciaires : malgré les efforts entrepris, la justice marocaine continue de souffrir de lenteurs et d'incertitudes, de peu de prévisibilité et de peu de transparence.

? Afin que le pays profite pleinement de l'ouverture et de la libéralisation de son économie, ces processus devraient être réalisés dans le respect des règles de la concurrence. A cet effet, le renforcement du Conseil de la concurrence et de la Direction générale de la concurrence est essentiel.

V' Elaborer une stratégie d'investissement proactive, La principale mission de l'Agence Marocaine de développement des investissements sera l'élaboration d'une stratégie proactive de ciblage des investisseurs : jusqu'à présent les flux d'IED entrant dans le pays étaient dus à une promotion de l'investissement réactive. Afin d'augmenter et pérenniser ces flux et d'améliorer le taux de réinvestissement, le pays devrait définir une stratégie proactive de promotion de l'investissement, répondant à ses objectifs de développement.

V' Renforcer le système national d'innovation, Il est capital pour le Maroc d'attirer des investissements technologiques à forte valeur ajoutée ; pour cette raison, son système national d'innovation devrait être amélioré en prenant les mesures suivantes :

? Création d'une unité spécifique, dédiée à l'innovation : au sein même de la future Agence de promotion, cette unité permettrait de mieux cibler les investissements technologiques.

? Création d'un comité assurant la cohérence entre les politiques d'investissement et d'innovation ;

? Renforcement des incitations fiscales au profit des entreprises.

? Contribution des investissements déjà présents dans le pays au développement du système national d'innovation : cette contribution pourrait être optimisée. Un décalage existe encore au Maroc entre les formations dispensées par les universités et les écoles et les besoins des entreprises.

? Plan d'action pour la mise en place de certaines mesures clefs :

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Le Maroc doit tracer un plan d'action dans le temps à venir qui se repose sur trois objectifs principaux :

V' Prolonger les flux d'IED en dehors des opérations des privatisations.

V' Moderniser le cadre de l'investissement.

V' Répondre aux objectifs en termes d'investissement étranger direct définis dans le Plan Emergence.

Et voilà quelques mesures proposées par la CNUCED à mettre en place jusqu'au l'année 2020 :

· Formation sur les traités d'investissement internationaux, arbitrage et règlement des différends.

· Rédiger et approuver un nouveau code de l'investissement.

· Mettre en place un code des impôts, et rendre opérationnelle l'AMDI.

· Etablir une unité spécifique à l'innovation dans l'AMDI, l'élaboration d'une stratégie de ciblage des investissements, et le renforcement des procédures et institutions judiciaires.

· Elaborer un protocole d'accord entre CRI et AMDI, et renforcer l'organe de la concurrence, et l'application de la loi de la propriété intellectuelle.

· Mettre en place la stratégie d'investissement proactive, et l'approuvassions de la nouvelle réglementation foncière et entamer la modernisation de la tenue du cadastre.

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Conclusion de la première partie :

L'objectif de cette partie était de donner un aperçu sur les différents éléments

retenant les définitions de l'investissement au Maroc tel que l'investissement de l'Etat, des entreprises privées et celui des entreprises étrangers.

Le rôle de l'Etat dans l'économie a toujours fait l'objet de débat dans la littérature économique. Parmi les arguments, celui selon lequel les dépenses publiques et plus particulièrement l'investissement public serait source de l'accumulation du capital privé nous a particulièrement intéressé dans le cas de l'économie ivoirienne.

Dans le but de promouvoir l'investissement privé, national et étranger, les autorités marocaines ont entrepris plusieurs réformes qui ont permis de mettre en place un cadre juridique libéral celui-ci consacre la liberté d'entreprendre et offre les garanties nécessaires aux investisseurs tout en simplifiant les formalités et procédures requises en la matière.

Concernant l'investissement étranger, plusieurs traités, accords et conventions ont été signés avec de nombreux pays portant sur la promotion et la protection des investissements effectués par le ressortissant des dites pays, les autorités ont par ailleurs, informé et aider les promoteurs nationaux et étrangers à réaliser leurs opérations d'investissement au Maroc.

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2ème Partie:

L'investissement dans la

Province d'Al Hoceima

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Dans cette deuxième partie on va évoquer dans une première section la présentation générale de la province d'Al Hoceima dans ce cadre nous allons mettre l'accent sur la situation actuelle de la dite province ,ses ressources naturelles ,climat, données démographiques, découpage administratif et communal, réseau routier, électricité et eau .l'éducation et le transport qui représentent l'infrastructure de la ville d'Al-Hoceima .Ensuite, nous traiterons dans la deuxième section l'importance de l'activité économique de chaque secteur dans le développement économique et social. Ensuite, la troisième section fera l'objet d'une analyse des programme nationaux d'investissement en précisant les différents plans sectoriels concernent le Maroc généralement et la province d'Al-Hoceima particulièrement, tel que le plan Maroc vert, plan halieutes, la vision 2015 pour le développement de l'artisanat marocaine. Enfin, dans la dernière section on va discuter les opportunités, contraints et recommandations de l'investissement au sein de la province.

I. La présentation générale de la province:

Située à la fois en bordure de la Mer Méditerranée et au coeur de la chaine montagneuse du Rif, ainsi qu'à la porte de l'Europe, à laquelle elle est historiquement reliée par liaison maritime; la province d'Al Hoceima est riche des paysages diversifiés et de multiples potentialités liées à ses atouts naturelles : tourisme rural et balnéaire, agriculture, produits du territoire, artisanat...etc.

La province d'al Hoceima a été créée par le dahir du 6 décembre 1959 modifiant et complètent le dahir de 13 janvier 1956. Elle est géographiquement située à l'extrême Nord de royaume en couvrant une superficie de 3555 Km2 (voir graphe n°1, page 71). Elle est délimitée par :1

? Les provinces de Taza-Taounate et Guercif au sud ;

? La province de Driouch à l'est ; ? La mer méditerranée au Nord ;

? La province de Chafchaouen à l'Ouest.

1Monographie, Province d'Al Hoceima : un territoire en plein émergence, 2010, page 4.

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1- Ressources naturelles :

La province d'Al Hoceima est chef-lieu de la wilaya de la région de Taza-Taounate-Al Hoceima (TAT), possède une extrême variété de conditions physiques et naturelles, elle couvre la partie centrale de la chaine de Rif, caractérisée par des montagnes hétérogènes et compartimentées constitue la partie la plus élevée (le Jbel Tidghine à 2452m) et la plus large (80Km) de rif.

2- Climat :

Le climat de la province d'Al Hoceima est de type méditerranéens, caractérisé par des hivers pluvieux et frais, et des étés secs et chauds :

? La température minimale est en moyenne de 10°C, la température maximal 30°C ;

? Le pluviomètre annuelle moyenne est de 300mm sur la coté et de 1000mm pour les régions de haute altitude.

3- Données démographiques :

Selon le dernier recensement datant de 2004, la population de la province d'Al Hoceima s'élève à 395644 personnes (dont 118463 personnes au niveau urbain), sachant que le taux d'accroissement moyen annuel est de l'ordre 0,3% (0,5% en milieu urbain et 0,2% en milieu rural) par rapport au recensement de 1994.1(Voir graphe n° 2, page 71 et tableau n°2, page 74).

4- Découpage administratif et Communal :2

La province d'Al Hoceima est le siège de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate.

? Découpage Administratif : 5 pachaliks, 3 cercles, 11 caïdats. ? Découpage communal : 36 communes dont 31 rurales.

1Délégation Provinciale de l'Habitat et de l'Urbanisme.

2Monographie, Province d'Al Hoceima : un territoire en plein émergence, 2010, page 5.

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5- Réseau routier :'

Le réseau routier s'étend sur 614 Km dont 559 km sont revêtus, et 55 Km à l'état de piste. Le réseau est réparti comme suit :

· 3 routes nationales d'une longueur totale de 305,41 Km ;

· 2 routes régionales de 7,6 Km ;

· 11 routes provinciales de 262,28 Km. (Voir tableau n° 3, page 75).

6- Electricité et Eau :2

La province dispose de deux stations de production électrique : Imzouren, et Bni

Hdifa qui a connu une consommation en énergie électrique de 75646 MWh pour 61269 abonnés en 2012.

La province dispose de ressources hydriques qui sont gérés par l'ONEP et

alimentées régulièrement par des eaux souterraines et superficielles de barrages : (Voir tableau n° 4, page 75).

y' Barrage Mohammed Ben Abdelkrim Al Khattabi :

· Date de création : 1981 ;

· Localité : Oued Nekkor ;

· Capacité de stockage : 29,4 Mm3 ;

· Volume annuel : 8,8 Mm3 ;

· Alimentation : Eau potable et industrielle des agglomérations de la zone d'Al Hoceima et l'irrigation d'un périmètre de 5715 ha.

y' Barrage Joumoua :

· Date de création : 1992 ;

'Délégation Provinciale de l'Equipement et du Transport.

2Délégation Provinciale de l'Office National d'Electricité et d'Eau Potable.

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? Localité : Targuist;

? Capacité de stockage : 6,5 Mm3 ;

? Alimentation : Eau potable de la ville d'Al Hoceima et de la région Taza-Al Hoceima-Taounat.

7- Education :'

Le secteur de l'enseignement dans la province a connu une nette progression se traduisant par l'amélioration des conditions de scolarisation et d'encadrement, ainsi que par l'augmentation des effectifs scolaires qui s'étend jusqu'à 455 établissements primaires, 25 collèges et 12 lycées, et d'un nombre d'élèves de 81467 (dont 7756 filles).

Concernant l'enseignement supérieur, l'Ecole Nationale des Sciences Appliquées d'Al Hoceima installé sur une superficie de 5700 m2 et d'une capacité d'accueil de 500 étudiants, vient de doter la province d'un pôle scientifique afin de contribuer à la formation professionnelle et appuyer le secteur de l'enseignement supérieur technique. Une Faculté de Sciences et Techniques est également en cours de construction.

La province compte ainsi 9 établissements de formation professionnelle dans différents secteurs d'activités, dont 4 privés. Un institut spécialisé en technologie hôtelières a été créé par l'OFPPT en 2007 à Al Hoceima, permettant la formation de jeunes dans le secteur du tourisme. Un centre de formation professionnelle Agricole a également ouvert ses portes à Izemmouren. (Voir tableau n° 5, page 76).

8- Transport :2

Le secteur de transport figure parmi les secteurs qui jouent un rôle vital dans la vie économique et sociale de la province, qui est diversifiée entre le transport routier, le transport aérien présenté par l'Aéroport AL HOCEIMA ACHARIF AL IDRISSI, et maritime par des lignes reliant Almeria-Al Hoceima, qui accueille un grand nombre de membres de la communauté marocaine à l'étranger durant l'opération de transit par le

'Académie Régionale de l'Education.

2Direction Régionale de l'Equipement et Transport.

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biais de bateaux. Malgré l'absence de transport ferroviaire qui n'est pas encore programmé dans les projets nationaux.

La gare routière d'al Hoceima créée en Juin 2009, a permis d'améliorer les

conditions d'accueil des visiteurs qui vient de compléter le dispositif d'accès à la province.

La Province est dotée aussi de deux ports : Al Hoceima et Cala Iris est un port de pêche de taille moyenne. Celui d'Al Hoceima qui occupe la 5ème position au niveau national en termes de rendement halieutique, est dotée d'une vocation multiple. En plus de la pêche, ce port a également des vocations commerciales, de plaisance et de trafic de passagers. Après les récents aménagements, ce port devient le troisième point de traversée des MRE.'

La Province dispose d'un patrimoine aéroportuaire (Aéroport AL HOCEIMA

ACHARIF AL IDRISSI) situé à 17 Km de la ville d'Al Hoceima ouvert au trafic national et international qui reçoivent jusqu'à 400.000 passagers/an.2

II. Les activités économiques dans la province :

Au cours de cette dernière décennie, sous l'impulsion de sa Majesté le Roi

Mohammed VI, de nombreux chantiers structurants ont profondément transformé le visage du Nord de royaume.

La Région de Taza-Al Hoceima-Taounate a ainsi vu se concrétiser une série de

projets de grande envergure afin d'améliorer son intégration dans la vie économique du pays de valoriser ses diverses potentialités et compétences.

Agriculture, Pêche, Agro-industrie, Artisanat, Tourisme,...etc. Les opportunités d'investissement se multiplient dans une région en plein mutation.'

'Agence d'Exploitation du Ports. 2Aéroport Al Charif Al Idrissi.

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Les secteurs productifs à Al Hoceima concentrent sur l'économie de pêche maritime et le tourisme, l'artisanat, le commerce et les transferts des MRE, l'agroalimentaire, Quant à l'industrie, il reste encore faible à cause de l'insuffisance des zones industrielles dans la région. (Voir graphes n° 3 et 4, page 72 et tableau n° 1. page 76).

1- Le secteur d'Agriculture :2

La province d'Al Hoceima s'étend sur une superficie totale de 355000 ha, dont :

? 173400 ha de superficie agricole utile (SAU), dont 161700 ha en Bour et 11700 ha en irrigué ;

? 111800 ha de parcours et incultes ;

? 116000 ha de forêt.

y' Cultures irriguées :

La superficie irriguée, représentent 6,7 % de la (SAU) et située essentiellement dans la plain Rhiss-Nekor, joue un rôle prépondérant dans le domaine de la production de lait et de maraichage, permettant ainsi de couvrir 50% des besoins de consommation de la population de la province.

y' Céréales :

Selon les résultats du Recensement Général Agricole, c'est la céréaliculture qui occupe la 1ère place dans la production végétale de la province (50,4% de la SAU). Les rendements sont très fluctuants d'une année à l'autre car ils dépendent de nombreux facteurs, et notamment de la variabilité interannuelle de la pluviométrie. La province dispose d'une unité industrielle pour l'écrasement des céréales et de 376 minoteries artisanales réparties dans toute la province.

1Le mot du Wali de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, Région de Taza-Al Hoceima-Taounate : Un territoire tourné vers l'avenir, Page 7,2010.

2Direction Provinciale de l'Agriculture.

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V' Légumineuses :

Les cultures de légumineuses sont dominées par les fèves, les pois chiches, les

petits-bois et les lentilles, qui représentent environ 12500 ha avec des rendements très bas (4q/ha en moyenne).

V' Cultures arboricoles :

L'amandier, cultivé sur une superficie de 25000 ha (66% des superficies réservées aux plantations), demeure l'espèce arboricole privilégiée dans la province par rapport à d'autres cultures (comme l'olivier, le figuier, la vigne...etc.), du fait de son adaptation aux conditions pédoclimatiques locales. (Voir annexes : tableau n° 7. P : 77)

V' Cultures fourragères :

Les Cultures fourragères occupent environ 3487 ha. Ces cultures irriguées

donnent des rendements intéressants de plus de 1100q/ha pour la luzerne et de 900 q/ha pour le Bersim.

V' Apiculture :

La province d'Al Hoceima bénéficie de potentialités importantes dans le domaine de (élevage, apicole, qui constitue un secteur d'activité porteur et en mesure de générer une valeur ajoutée élevée. En effet, il existe dans la zone une flore mellifère très diversifiée permettant la production d'un miel de grande qualité. La filière de l'apiculture compte actuellement 9730 ruches, dont 3350 ruches modernes produisant 48 tonnes de miel de très bonne qualité.

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y' Elevage :

En dépit des faibles ressources fourragères dont dispose la province, de bons acquis ont été obtenus avec l'aide de l'Etat, notamment dans le domaine de l'élevage bovin laitier, qui se compose de races améliorés et pures, dont la productivité moyenne est de 4500- 5000 kg/vache/lactation. Pour l'industrialisation de cette production, il est nécessaire de mettre en place des infrastructures de collecte, de stockage et de ramassage, tout en améliorant la capacité de traitement en lait pasteurisé et dérivés.

L'élevage caprin s'est également développé de façon continue dans la province. Le cheptel est composé de 78517 têtes selon le dernier RGA, mais la productivité reste faible par rapport aux potentialités, et ce malgré l'introduction de nouvelles races améliorées et la constitution d'un groupement d'éleveurs caprins à Rouadi. Dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain, des opérations d'introduction de races pures, adaptés aux conditions climatiques de la zone, ont été lancées au niveau de 3communes rurales.

y' L'agroalimentaire :

La branche de l'agroalimentaire à l'échelle de la province compte 44 industries

sur un total de 99 unités. Elle contribue à hauteur de 55% de la valeur de la production industrielle totale.

2- Le secteur du Pêche Maritime :'

La pêche maritime a constitué, depuis longtemps, l'une des principales activités de la population du littoral et une branche créatrice d'emplois directs et indirects.

Ce secteur génère aujourd'hui dans la province d'Al Hoceima plus de 7000

emplois. La province d'Al Hoceima dispose de 2 ports, le port d'Al Hoceima et celui de Cala Iris. (Voir tableau n°8, page 77).

'Délégation Régionale des Pêches.

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1' Le port d'Al-Hoceima :

· 1 superficie totale de 8 ha environ, dont 6 ha sont viabilisés en eau potable et en électricité et équipé d'un réseau d'assainissement ;

· 1 plan d'eau environ 18 ha dont 11 ha dans le port de pêche ;

· 1digue secondaire de 340 ML ;

· 1140 ML de quais ;

· 2 quais de commerce d'une longueur de 160 ML ;

· 1 quai de pêche d'une longueur de 470 ML ;

· 1 quai de plaisance d'une longueur de 50 ML.

1' Le port de Cala Iris :

1' 1 halle au poisson de 276 m2 ;

1' 1 centre administratif de 175 m2 ;

1' 1 atelier mécanique ;

1' 40 magasins pour canotiers ;

1' 1 fabrique de glace de capacité 2t/j ;

1' Dépôts de carburant 44m2(en cours).

La production moyenne annuelle de flotte est de 12000 tonnes pour une valeur totale de 115 millions de DH. (Voir tableau n°9, page 78).

La province dispose des ressources halieutiques de haute valeur commerciale

(poissons blancs, crustacés, céphalopodes, espadon), qui sont soit exportée directement, ou traités puis exportés vers les autres ports nationaux.

La pêche de la sardine et son conditionnement demeurent une tradition et une

particularité d'Al Hoceima, et donc un axe de développement à promouvoir. Au niveau de Cala Iris et de Torres, la flottille est composée de 10 sardiniers et de 69 barques.

Dans le cadre de coopération Maroc-japonaise en matière de pêche maritime, un

projet expérimental d'immersion de récifs artificiels est en cours de réalisation à Cala

Iris, afin d'assurer la bonne gestion, la protection et la croissance des ressources halieutiques dans cette zone.

3- Le secteur Artisanal:'

La province d'Al Hoceima connaît une attention considérable du secteur artisanal, et une production diversifiée (Textile, bois, vannerie, cuir, poterie, métaux...) au niveau de nombreux centres d'artisanat historiques, reconnus bien sur le niveau national et international.

Parmi les grands centres artisanaux de la province on trouve :

V' Taghzoute: travail du cuir (maroquinerie), bois sculpté ;

V' Commune de Rouadi: vannerie à Rouadi, Taoussart, Adouz ;

V' Aït Kamra : menuiserie de bois et métallique, la fabrication de meubles, travail du marbre, verrerie....

V' Taghaza: poterie ;

V' Commune d'Imrabten: poterie à Idardouchan.

Le secteur révèle des potentialités qui se fondent sur des traditions à la fois économiques, culturelles et artistiques. Certains douars sont spécialisés dans le bois et produisent des pièces de qualité (tables, tabourets, coffres, etc...), d'autres pratiquant le tissage de la laine ou le travail du métal (chaines, serrures, poignards, fusils, ....etc.), d'autres encore confectionnent le cuir. (Voir tableau n°10, page 78).

La production artisanale est vendue au souk ou directement à des commerçants,

destinée à des grossistes implantés dans les grandes villes marocaines (Fès, Meknès, Rabat, Tétouan).

La province compte également 15 associations d'artisans, regroupant 786 adhérents.

'Délégation Provinciale de l'Artisanat.

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4- Le secteur de Commerce et des Services:

L'activité commerciale est plus répandue au niveau de la province d'Al Hoceima, se caractérise essentiellement par la prédominance du commerce traditionnel engendré par tout type de commerçant (individuel, grossistes et détaillants) exploitant directement leur activités. Elle est liée aux progrès de la nature de l'économie locale et l'importance de revenus des marocains travaillant à l'étranger.1

L'importance de ce secteur se manifeste dans le nombre croissant d'institutions pratiquant le commerce et le nombre important de population active dans ce secteur.

Le secteur du commerce emploie plus de 11% de la population active, le nombre

estimatif des intervenants dans ce secteur dans la région s'élève à 5927 réparti entre 5383 détaillants et 544 grossistes.2 (Voir tableau n°11, page 79).

En plus de l'ampleur des souks hebdomadaires qui constituent une structure de base pour le commerce et une source habituelle d'approvisionnement dans les milieux ruraux et urbains. Le secteur des services a connu depuis quelques années l'émergence d'un commerce moderne, faisant recours aux nouvelles techniques de vente, représenté par des marques telles que Mobilia, Bigdil, Kitéa et Yatout.

Il existe également des centres commerciaux et commerces associés constitués

principalement des coopératives de consommation, des coopératives de commerçants détaillants et des économats.

La province d'Al Hoceima est dotée de :

? 26 souks hebdomadaires dont 4 urbains ; ? 3 marchés municipaux ;

? 1 halle aux poissons ;

1Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services.

2Centre Régional d'investissement d'Al Hoceima, [En ligne] disponible sur

« http://www.alhoceimainvest.ma/index.php/fr/poles-dexcellences/commerce-a-services », consulté le 12 Avril 2013 à 15:26.

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? 15 abattoirs ;

? 2 marchés de fruits et légumes ;

? 9 centres commerciaux et 4 superettes.

5- Le secteur Touristique :'

Avec des paysages entre mer, foret et montagne, la province d'Al Hoceima possède une vocation touristique incontestable et mise aujourd'hui sur le développement d'un tourisme à la fois balnéaire et rural. Ce secteur stratégique au niveau national est amené à jouer un rôle moteur dans l'économie de la province.

La capacité hôtelière totale de la province est actuellement de 1454 lits répartir comme suit :

? 12 établissements hôteliers classés, d'une capacité de 584 lits ; (voir tableau n° 14, page 80).

? 45 établissements hôteliers non classés implantés dans les principaux centres de la province, d'une capacité de 870 lits.

La province d'Al Hoceima dispose d'un patrimoine naturel très riche. En effet, elle abrite des forets offrant des paysages d'une beauté exceptionnelle, idéaux pour les activités de randonnées ou de chasse, ainsi que des zones montagneuses présentant d'importante possibilité pour le développement de sport et loisir tels que le parachutisme ou le delta-plane.

Le terroir de la province abrite également un site naturel d'intérêt biologique et écologique (site de Koudiat Tidghine), ainsi qu'un parc national, crée en 2004 afin de protéger des richesses exceptionnelles en faune et en flore, qui regroupe plus de 500 espèces vertébrées, plus de 100 espèces d'oiseaux dont le balbuzard pêcheur, représenté par l'une des plus grandes colonies mondiales, 86 espèces de poissons et 3 espèces de

'Délégation Provinciale de Tourisme.

dauphins, ainsi que près de 250 plantes dont de nombreuses sont rares et menacées d'extinction.

Al Hoceima est également riche en sites culturels et monuments historiques pouvant servir de base pour développer le tourisme culturel, et notamment :

· Le site archéologique de Bades, qui était au moyen-âge le principal port de Fès ;

· Le site de Torres et sa forteresse construite par les portugais au XVe siècle ;

· Les vestiges de la Kasbah de Snada, datant de l'époque de Moulay Ismail ;

· Les plages de Quemado, CalaBonita, Souani, Sfiha, Tala Youssef ...etc. ;

· Le douar d'Adouz, abritant notamment une ancienne mosquée datant du moyen-âge ;

· Les souks hebdomadaires.

Les flux touristiques sont principalement alimentés d'bord par la population

nationale, puis par les visiteurs en provenance d'Espagne, de France et de Belgique, etc.

6- Le secteur Industriel :

Le secteur industriel est relativement modeste dans la province malgré la disponibilité des ressources naturelles et de matières premières, mais cela ne signifie pas que l'industrie est inexistante dans la province, Il y a même des institutions généralement en essayant de transmettre le caractère industriel dans la région par l'agroalimentaire, la confection et les industries du bois, la chimie et la parachimie.

L'activité industrielle à la province est prédominée par l'agroalimentaire avec 44 entreprises et une production annuelle de l'ordre de 180.377 MDH. Le parc industriel est constitué de 99 établissements employant 812 personnes, avec une prédominance des activités agroalimentaires.'

L'activité industrielle de la région est organisée au sein de zones suivants :

'Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services d'Al Hoceima.

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? Zone Industrielle d'Ait Youssef Ou Ali : Commune Urbaine d'Imzouren1

· Date de création: 1998 ;

· Superficie: 55.426 m2 ;

· Nombre de lots: 66 dont 80% ont été attribués ;

· Prix de cession: 100 DH/ m2.

? Zone industrielle d'Aït Kamra :2

· Date de création : 2011 ;

· Surface brut: 40 ha répartie en 168 lots ;

· Surface cessible: 27,7 ha dont la zone industrielle est de 18,5ha ;

· Prix de cession : entre 294 et 4.000 DH/m2 ;

· Création d'emplois: 3.000 emplois dont 2.000 directs.

Cette Zone constitue une plaque tournante pour l'économie régionale et nationale, puisqu'elle regroupe des activités diversifiées et de tailles différentes, à savoir:


·
Une zone industrielle qui englobe les industries agroalimentaires, les activités de

valorisation des produits du terroir et des activités industrielles plus diversifiées ;

· Une zone d'activité artisanale qui regroupe notamment des activités de

menuiserie de bois et métallique, de fabrication de meubles, de travail du marbre,

de verrerie, etc.

· Une zone d'activité commerciale qui contient des showrooms, des

concessionnaires et la vente en gros de matériaux de construction, quincaillerie, sanitaires, etc.

1Centre Régional d'investissement d'Al Hoceima, [En ligne] disponible sur

« http://www.alhoceimainvest.ma/index.php/fr/investisseurs/sites-dimplantation/ait-youssef-ou-ali», consulté le 12 Avril 2013 à 15:47.

2Centre Régional d'investissement d'Al Hoceima, [En ligne] disponible sur

« http://www.alhoceimainvest.ma/index.php/fr/investisseurs/sites-dimplantation/ait-kamra», consulté le 24 Avril 2013 à 15:54.

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? Une zone logistique qui prévoit des entrepôts, ainsi que des services logistiques support pour les activités implantées sur le site ;

? Une zone «bureaux et animation » qui assure un support en matière de services aux entreprises et aux personnes travaillant sur le site : facility management, banques, restauration collective, business center, etc. (Voir tableaux n° 12 et 13, pages 79 et 80).

III. Les Programmes Nationaux d'investissements :

Le Maroc a adopté une politique de modernisation volontariste, visant à la fois un renforcement de son tissu économique et un développement social. Cela se traduit par la mise en place de stratégies sectorielles ayant pour objectifs d'améliorer la compétitivité du Royaume, de créer de l'emploi, de lever les barrières qui entravent l'optimisation des ressources. Enfin, de promouvoir l'investissement.

Plus de 15 Milliards DH ont été programmés pour la mise à niveau d'Al Hoceima et le lancement de stations balnéaires de prestige, pour un meilleur développement des secteurs économiques et une bonne gestion des ressources de la zone d'Al Hoceima. Ses efforts continus permettent aujourd'hui à la province de s'ériger à la fois comme destination touristique et l'accueillement des investisseurs et visiteurs dans les meilleurs conditions.

Parmi les plans sectoriels visionnés on trouve :

1- Plan Maroc Vert :

Près de 150 Milliards DH d'investissement d'ici 2020 et une valeur ajoutée appelée à

être multipliée par 2,5 dans l'objectif de développer une agriculture intensive et moderne, et de moderniser la petite agriculture et améliorer les revenus des petits

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fellahs, par l'agrégation, le développement d'infrastructure, la formation, et l'assistance technique.1

La stratégie du Plan Maroc Vert concerne un secteur qui contribue à hauteur de 19% au PIB national, dont 15% dans l'agriculture et 4% en agro-industrie. Ce secteur emploie plus de 4 millions de ruraux et crée environ 100 mille postes d'emploi dans le domaine de l'agro-alimentaire.2

Ce secteur joue un rôle déterminant dans les équilibres macro-économiques du

pays. Il supporte une charge sociale importante, étant donné que les revenus de 80% des 14 millions de ruraux dépendent de l'agriculture.

Le secteur agricole de la province d'Al Hoceima va bénéficier de projet Maroc Vert, qui prévoit le développement, la réhabilitation et la valorisation de secteur de l'olivier sur une superficie de 1500 Hectares, pour un budget de 16 MDH. Pour l'amandier, le projet d'extension et de valorisation porte sur une superficie de 11000 hectares, pour un budget de 178 MDH. Les cultures du figuier et du cactus seront également mise en valeur.3

En ce qui concerne la production animale, le Plan Maroc Vert prévoit le développement de l'agrégation sociale pour les groupements ovins et caprins (ANOC), ainsi que la création de coopératives féminines pour la fabrication du fromage de chèvre. La production de miel sera également valorisée en tant que produit de terroir, à travers le soutien aux coopératives et la création d'un centre régional apicole.

2- Plan Halieutes :

Le Plan Halieutes a été lancé le 29 septembre 2009, dont l'objectif principal est

de préserver les ressources halieutiques et l'écosystème marin en vue de renforcer la

1Mohammed Rahmouni, `' Plan Maroc Vert : ce que produira chaque région», la vie éco, [en ligne] disponible sur« http://www.lavieeco.com/news/economie/plan-maroc-vert-ce-que-produira-chaque-region-13489.html», consulté le 24 Avril 2013 à 17:02.

2Agence Pour le Développement Agricole, [en ligne] disponible

sur« http://www.ada.gov.ma/Plan Maroc Vert/plan-Maroc-vert.php », consulté le 22 Avril 2013 à 21:56. 3Monographie, Province d'Al Hoceima: un territoire en plein émergence, 2010, page 19.

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position du Maroc parmi les pays fournisseurs du marché mondial en produits de qualité.

Le plan vise à tripler le PIB halieutique et à augmenter la consommation de poisson au Maroc pour atteindre 16 kg/habitant/an en 2020 contre 10 kg actuellement. Aussi, 16 projets structurants sont prévus dans les filières de transformation et de valorisation des produits de la mer.1

Le plan destiné à atteindre à l'horizon 2020 :2

· PIB du secteur : 21, 9 milliards de DH ;

· Consommation locale : 16kg/hab/an ;

· Emploi direct à terre : 115 000 emplois ;

· Production nationale : 1,660 millions de tonnes ;

· Exportations : 3,1 milliards de $ ;

· Durabilité de la ressource : 95% des espèces gérées durablement.

Au niveau de la province d'Al Hoceima, Le Plan Halieutes destiné à créer des

projets pour le l'exploitation des ressources halieutiques, et le développement des moyens de transport et de distribution des produits de la mer.3

3- La Vision 2015 pour le développement de l'artisanat Marocain:

La Vision2015 pour l'artisanat est une stratégie volontariste, qui vise à faire de ce secteur une locomotive économique, en matière de création d'emplois et d'exportation, pour un coût de 450 millions DH, qui est élaborée au cours de l'année 2005.La vision2015 part du constat de l'existence d'une forte demande pour l'artisanat

1Centre Régional d'investissement de Rabat, [En ligne] disponible sur

« http://www.rabatinvest.ma/index.php?option=comcontent&view=article&id=435&Itemid=530&lang=fr», consulté le 28 Avril 2013 à 21:11.

2Malika ALAMI, Pêche: Le détail du plan Halieutes, l'Economiste, [En ligne] disponible

sur« http://www.leconomiste.com/article/peche-le-detail-du-plan-halieutis », consulté le 24 Avril 2013 à 17 :29. 3Monographie, Province d'Al Hoceima : un territoire en plein émergence, 2010, page 21.

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et l'art de vivre marocain, de la part des consommateurs des grandes villes nationales, ainsi que des principaux pays partenaires économiques du Maroc.1

La nouvelle Vision de l'Artisanat vise à :2

? Doubler le chiffre d'affaires de l'artisanat à contenu culturel

? Multiplier par 10 les exportations formelles

? Générer 4 milliards de dirhams de PIB supplémentaire

? Créer 117.500 emplois (37.200 nouveaux emplois générés par les Producteurs d'envergure 13.750 emplois créés par les PME et 66.500 nouveaux mono-artisans et employés de TPE).

Afin de structurer la production et la distribution des produits artisanaux au niveau de la province d'Al Hoceima, la Vision 2015 pour le développement de l'artisanat porte des projets de création des villages d'artisans à Rouadi, Taghzoute, et Idardouchan.3

4- Programme Moukawalati / Plan Rawaj:

Le programme National d'Appui à la Création d'Entreprises « Moukawalati », initié par le gouvernement marocain lors des Initiatives de l'emploi à Skhirat, vise essentiellement la réduction progressive du taux de chômage et la pérennisation des entreprises créées. Il assure également la garantie des crédits bancaires dans la limite de 85% et une avance sans intérêts à hauteur de 10% du montant global du projet. Le montant d'investissement ne doit pas dépasser 250.000DH par porteur de projet et 500.000DH en cas d'association entre 2 personnes Les jeunes porteurs des projets présélectionnés pas les guichets Moukawalati bénéficieront d'un accompagnement pré et post création assuré par l'ANAPEC.

1Centre Régional d'investissement de Rabat, [En ligne] disponible sur

« http://www.rabainvest.ma/index.php?option=com content&view=article&id=432&itemid=528&lang=fr », consulté le 28 Avril 2013 à 21 :16.

2Mostapha BELHAJI, Vision 2015 pour le développement de l'artisanat : un plan de formation de 450 MDH, Aujourd'hui le Maroc ,[ En ligne ] disponible sur« http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/vision-2015-pour-le-developpement-de-l-artisanat-un-plan-de-formation-de-450-mdh-69229.html», consulté le 24 Avril 2013à 18 :45.

3Guide de l'investisseur, Taza-Al Hoceima-Taounate : une région en plein émergence, 2010, page 28.

Le principal objectif de programme Moukawalati est la contribution à la lutte pour l'emploi, moyennant à l'appui à la création des entreprises génératrices de richesses et d'emplois. Le programme vise, Par la même à assurer la pérennité progressive du tissu économique régional par un dispositif de suivi des entreprises crée au cours de la période de critique de démarrage.1

Depuis le lancement jusqu'au début avril 2011, le nombre d'entreprises créées dans le cadre de Moukawalati est d'à peine 3 500, ces 3 500 TPE (très petites entreprises), seules 1 800 ont eu droit à un financement bancaire, le reste ayant été autofinancé, les 1 800 projets financés par les banques sont les véritables projets Moukawalati. 2

Le plan RAWAJ se met pour l'appui Moukawalati pour le développement et la

modernisation du secteur du commerce et de la distribution, et l'a doté d'un budget de 900 MDH sur la période 2008-2012.

Le plan se focalise sur les quatre acteurs commerciaux suivants : la grande et

moyenne distribution, le commerce indépendant, le commerce en réseau et la franchise et les espaces publics marchands. Il vise à :3

? Tripler le PIB actuel du commerce (180 milliards DH) ;

? Porter la contribution du commerce au PIB national à 15% (contre 11% en 2006) ; ? Créer plus de 450 000 emplois ;

? Porter la croissance annuelle du secteur à 8%.

1Centre Régional d'investissement de Rabat, [En ligne] disponible sur

« http://www.rabatinvest.ma/index.php?option=com content&view=article&id=286&Itemid=376&lang=fr », consulté le 28 Avril 2013 à 21:22.

2Saïd EL KHALKI, Moukawalati : 4 ans et demi et un fiasco total, La Vie éco, [En ligne] disponible sur« http://www.lavieeco.com/news/economie/moukawalati-4-ans-et-demi-et-un-fiasco-total-19430.html», consulté le 25 Avril 2013 à 12:05.

3Ministère de l'Industrie, du Commerce, et de nouvelles Technologies, Plan Rawaj 2020, [En ligne] disponible sur « http://mcinet.gov.ma/Commercedistribution/Rawaj2020/Pages/Pr%C3%A9sentation.aspx », consulté le 02 Mai 2013 à 09:15.

5- Vision 2020 de tourisme :

Le but de la Vision2020 du Tourisme est que le tourisme continue de jouer un rôle moteur dans le développement du Maroc : en termes de croissance du PIB, de participation des régions dans la création de valeur, de modernisation et d'intégration du Maroc dans la mondialisation, et de préservation, de valorisation et de rayonnement de notre patrimoine naturel et culturel.1

En termes d'ambitions, la Vision vise à hisser le Maroc en 2020 parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales tout en s'imposant comme une destination de référence en matière de développement durable sur le pourtour méditerranéen.

Cette ambition sera concrétisée notamment en offrant aux touristes des expériences variées, authentiques, d'un niveau de qualité répondant aux meilleurs standards internationaux, qui valorisent les ressources naturelles et socioculturelles du pays à leur juste potentiel, qui permettent aux populations locales de participer pleinement à l'activité touristique et qui soient respectueuses de leur environnement et de leur qualité de vie.

La Vision2020 fixe des objectifs quantitatifs pour le secteur à trois niveaux :2

? Capacité : construire 200 000 lits hôteliers et assimilés supplémentaires entre 2010 et 2020 pour atteindre une capacité litière totale de 317 000 lits en 2020 ;

? Arrivées : doubler le nombre de touristes aux frontières en 2020, dont environ trois quarts de touristes étrangers, à travers des gains de parts de marché sur les principaux marchés mondiaux et une montée en charge importante dans les marchés émergents les plus attractifs ;

1Saâd Ben Mansour, Vision 2020 : Le Royaume en passe de réaliser l'objectif de 20 millions de touristes, Le Matin, [En ligne] disponible sur« http://www.lematin.ma/journal/Vision-2020Le-Royaume-en-passe-de-realiser-l-objectif--de-20-millions-de-touristes/169720.html», consulté le 25 Avril 2013 à 11:13.

2Centre Régional d'investissement de Rabat, [En ligne] disponible sur

« http://www.rabatinvest.ma/index.php?option=comcontent&view=article&id=437&Itemid=524&lang=fr», consulté le 28 Avril 2013à 21:30.

·

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Tourisme National : tripler le volume des voyages domestiques entre 2009 et 2020 pour continuer de démocratiser l'accès au tourisme au Maroc.

La réalisation de ces objectifs consolidera la place du tourisme comme deuxième secteur économique du pays : d'ici 2020, plus de 470 000 emplois directs devraient être créés, les recettes touristiques devraient plus que doubler et le PIB touristique devrait s'accroître de 2 points.

La vision2020 au niveau d'Al Hoceima prévoit la création d'un PAT (Pays

d'Accueil Touristique), qui permettra de structurer l'offre en tourisme rural de cette zone au potentiel très fort :1

· 8,5 Milliards Dhs d'investissement global ;

· 10000 lits prévus dans les hôtels classés ;

· 300000 arrivées touristiques ;

· 1,8 Million de nuitées ;

· 50% de taux d'occupation prévisionnel ;

· 6 jours pour la durée moyenne de séjour ;

· 5000 emplois directs créés.

Parmi les projets portés par la vision 2020 au niveau de la province d'Al Hoceima:2

· Complexe « Souani Méditerranée » sur près de 80 ha (12 Km au Nord-est d'Al Hoceima) ;

· Eco ressort « Fort Cala Iris », d'une capacité d'accueil de 11184 lits ;

· La rénovation de complexe hôtelier et résidentiel « Quemado-Mohamed V ».

1Région Taza-Al Hoceima-Taounate : Un territoire tourné vers l'Avenir, Page 15, 2010.

2Guide de l'investisseur, Taza-Al Hoceima-Taounate : une région en plein émergence, page 31, 2010.

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6- Plan Emergence 2020 de l'industrie :

Le contrat programme Plan Emergence 2020 vise à définir un cadre de développement comprenant toutes les activités industrielles, y compris les activités dites d'Offshoring. En revanche il ne concerne pas les industries liées aux produits de la mer et à la Chimie-Parachimie, secteurs traités par ailleurs. Néanmoins, les chantiers transversaux liés à la Compétitivité des Entreprises concernent l'ensemble du tissu des entreprises marocaines, sans exclusive (y compris tourisme, BTP, etc.).(Voir annexe : graphe : n° :6. P : 75).

Ce contrat programme nécessite un cout 87 milliards de DH, qui a pour objet de préciser le programme de déploiement de la stratégie de développement industriel du Maroc. Il vise d'autre part à contractualiser les engagements réciproques de l'Etat et du secteur privé.1

Le contrat programme a pour but d'assigner au secteur les objectifs généraux:

? La création d'emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain;

? L'augmentation du PIB industriel;

? La réduction du déficit commercial;

? L'appui à l'investissement industriel, tant national qu'étranger;

? La contribution à la politique d'aménagement du territoire.

La gouvernance du Plan Emergence est assurée par deux niveaux d'instances de pilotage : Le comité de pilotage et les comités de suivi pour chaque domaine du Pacte National pour l'Emergence Industrielle. Ces deux niveaux d'instances de pilotage ont des objectifs bien définis.2

1Centre Régional d'investissement de Rabat, [En ligne] disponible sur

« http://www.rabatinvest.ma/index.php?option=comcontent&view=article&id=439&Itemid=522&lang=fr», consulté le 28 Avril 2013 à 22 :42 .

2Ministère de l'Industrie, du Commerce, et de nouvelles Technologies, Emergence, [En ligne] disponible sur « http://www.emergence.gov.ma/Gouvernance/Pages/Objectifs.aspx», consulté le 24 Avril 2013.

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V' Le comité de pilotage a pour objectifs :

· De fixer les priorités et de lancer les travaux de chaque chantier ;

· De résoudre les points d'arbitrage ;

· De valider et de communiquer sur l'avancement des différents chantiers.

V' Les comités de suivi ont pour objectifs :

· De valider la Feuille de Route et les Plans d'Actions de chaque domaine ;

· D'identifier les problématiques de chaque projet afin de proposer des solutions opérationnelles ;

· De suivre l'état d'avancement de la mise en oeuvre du contrat programme ;

· D'informer les différents intervenants concernés de l'avancement des travaux en vue de maintenir une forte mobilisation autour de la mise en oeuvre de ce contrat-programme.

IV. Opportunités, Contraintes, et

Recommandations de l'investissement au sein de la province :

1- Les opportunités d'investissement à identifier:

La province d'Al Hoceima possède d'un nombre d'atouts favorisant l'implantation des investissements qui n'ont pas encore exploitée. En plus, les différents secteurs d'activité dans la province nécessitent l'accroissement de la flexibilité et la dynamisation de la production d'un nombre de produits, parmi les on peut citer :

V' Création des unités d'élevage moderne cunicole, de vaches laitières, et de

caprins ;

V' Plantation d'amandiers, d'olivier, de figuiers, de pistachiers ;

V' Transformation du lait de la chèvre (fromage) ;

V' Stockage des fruits et légumes ;

V' Création d'un abattoir industriel pour viandes rouges et volailles;

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V' Création des unités de conditionnement, conservation et congélation de poisson ;

V' Création des entreprises de transport, distribution et commercialisation des

produits de la mer ;

V' L'intégration dans le domaine de l'aquaculture qui est encore vierge qui permet

l'élevage des espèces marines à haute valeur commerciale ;

V' Création des unités artisanales de soudure, ferronnerie, de fer forgé, de couture

et tissage traditionnel ;

V' Création de l'imprimerie et édition de livres, brochures, emballages...etc.;

V' Implantation des entreprises multiservices de plomberie, électricité et travaux

d'entretiens ;

V' Marchés de gros de fruits et légumes ;

V' Création des unités de menuiserie, de traitement de vannerie, de production de la

chaux vive, et de meubles et articles en bois ;

V' Des unités de fabrication d'articles en plastique, et recyclage des ordures

ménagères en engrais ;

V' Création des unités de chasse touristique, des gites ruraux et d'étape ;

V' Création des entreprises de tourisme de montagne, de transport touristique en

mer ;

V' Location de Jet-ski, planches à voiles, Pédalos et canots de plaisance.

2- Les contraintes d'investissements observés:

Malgré la mise à niveau et le développement d'un nombre de secteurs d'activité à la

province, il reste un manque d'investissements dans certains secteurs d'activité représentés par différents types de facteurs. Parmi ces problèmes, on peut rappeler :

V' L'insuffisance en infrastructures économiques et sociales puisque les zones rurales et montagnardes sont insuffisamment reliées entre elles. L'accès est rendu difficile par la topographie mouvementée du terrain.

V' La province dispose de ressources hydriques relativement suffisantes en termes de disponibilité et de potentiel de mobilisation, mais les infrastructures hydrauliques ne couvrent pas la totalité des zones et ne répondent pas

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directement à la demande croissante d'irrigation et d'alimentation en eau potable et industrielle des zones urbaines et rurales.

V' La densité de la population s'accroit d'un rythme très élevé surtout dans les zones rurales de la province d'Al Hoceima, ce qui produit une forte pression sur les ressources naturelles, l'extension de l'aire des cultures par défrichements, la dégradation de la végétation et intensification dangereuse de l'érosion.

V' La chaîne rifaine est la zone montagneuse la plus dangereusement attaquée par l'érosion, ainsi que la couverture végétale est soumise, en permanence, à l'action conjuguée de la sécheresse et d'une forte pression d'exploitation. La masse forestière de la Région se dégrade et se réduit progressivement.

V' Un manque de visibilité traduit par l'absence d'une stratégie de développement claire et à long terme susceptible d'offrir un carnet de bord auquel peuvent se référer les investisseurs et les différents promoteurs de développement locaux, nationaux et étrangers.

V' Les potentialités agricoles sont faiblement mises en valeur et s'expriment, souvent, par une modernisation très partielle des pratiques culturales et une extension très faible des superficies irriguées

V' Une faible valorisation de la côte tant aux plans touristique, de la pêche, que de celui des communications. Ainsi que la saisonnalité de l'activité touristique.

3- Les recommandations à suggérer :

Après avoir abordé quelques contraintes et obstacles qui entravent le processus de

développement dans la province, On peut relever certaines suggestions et des solutions qui contribueront à surmonter ces problèmes :

V' Le développement des infrastructures aux niveaux de tous les secteurs d'activité économiques;

V' L'optimisation et l'exploitation efficace des ressources naturelles et humaines qui sont disponibles à la province ;

V' L'adaptation d'une approche intégrée de la préservation du patrimoine provincial basé sur la coordination intégrée des mesures et procédures visant à assurer sa continuité dans un environnement naturel et humain compatible ;

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V' La fourniture d'un climat propice à l'investissement, et la simplification des procédures administratives pour les investisseurs, afin de participer à l'encouragement et la motivation des projets d'investissements au sein de la province;

V' La promotion de la réalisation de locaux professionnels au profit des jeunes promoteurs à l'instar de ce qui se fait dans d'autres régions de royaume ;

V' Le développement de la formation d'une main d'oeuvre qualifié répondant au besoin des industries existantes ;

V' L'orientation des médias et les moyens de la publicité au service et à la promotion des atouts située à la province ;

V' L'identification d'opportunités d'investissement dans tous les secteurs et la valorisation des atouts de la zone;

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Conclusion de la deuxième partie :

La province d'Al Hoceima occupe une place privilégiée sur le plan géographique qui lui permet d'être une grande destination touristique. En plus, elle dispose d'un certain nombre d'atouts qui sont de facteurs attractifs favorisant l'implantation des investisseurs dans la province.

Le port de pêche et de transport voyageurs de la province dispose d'une position

stratégique avec un fort potentiel de développement. Ainsi, le secteur artisanal à une forte existence dans la province avec ses différents produits.

La province possède aussi d'un capital humain important se manifeste par les Marocains Résidents à l'Etranger, qui ont acquis une grande expérience professionnelle lors de leur séjour à l'étranger. En plus, les transferts des MRE constituent une donnée économique importante.

La création de la zone industrielle Ait Kamra sera contribuée à l'amélioration de secteur industrielle dans la province, et la création des nouveaux produits industrielles.

Enfin, la province a connu ces dernières un ambitieux programme de mise à niveau et de développement par les différents programmes nationaux visant la réalisation des projets d'investissements dans les différents secteurs d'activité économique.

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Conclusion Générale

L'investissement a une forte importance dans le développement économique et social du pays, c'est pourquoi le gouvernement marocaine a adopté ces différent stratégies qui nous avons traité dans ce travail, ainsi que la création des centres régionales d'investissements pour attirer et aider les investisseurs dans la réalisation de leurs projets.

L'investissement productif, comme d'autres grandeurs économiques, évolue de manière cyclique. Pour éviter que des phases de surinvestissement ne soient suivies de longues périodes de stagnation, les autorités en charge de la politique économique, dans les grands pays développés, devraient réfléchir au développement d'outils nouveaux de régulation. Les autorités bancaires et monétaires semblent les mieux placées pour assumer cette mission de surveillance. Leurs interventions pourraient contribuer à orienter les anticipations des investisseurs, et à modérer leur confiance ou leur défiance, parfois excessives.

La ville d'Al-Hoceima prend une place cruciale par rapport aux villes du Maroc. Maintenant, tourisme et pèche sont ses activités principales, également la capitale de fruits de mer du Maroc, aussi plusieurs opportunités disponibles grâce aux politiques adoptées par les autorités locales pour le renforcement de l'investissement dans la ville concernant les différents facilités et plans stratégiques.

La présente étude a eu pour objectif de rapprocher et d'informer les investisseurs par des données statistiques réalisées pendant ces dernières années et par des plans stratégiques pour une potentielle décision d'investissement, on ajoute aussi que dans la province plusieurs opportunités à exploiter concernant des différents secteurs qui ne nécessitent pas une grande étude ,comme nous avons aussi signalé quelques menaces qu'il faut prendre en considération par un investisseur dans la province et nous précisons les différentes stratégies adoptées pour lever les obstacles qui empêchent l'essor de la ville.

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Bibliographie

Les ouvrages :

Abdel Aziz BELAL, `'l'investissement au Maroc (1912-1964)», Rabat, 1995.

Omar DIARRA, `'Investissement public et investissement privé en côte d'ivoire : effet d'éviction ou effet d'entrainement». Université de coday, abidjan -hautes études en gestion de la politique économique, 2009.

Les thèses et les mémoires :

Ahmed TAHIRI JOUTI, Etudiant chercheur, `'les obstacles de l'investissement au

Maroc», 2008, en ligne disponible sur « http://knowledge-

area.blogspot.com/2007/02/les-obstacles-dinvestissement-au-maroc.html ». Les rapports et les documents officiels :

CRI, Monographie, `'Province d'Al Hoceima : un territoire en plein émergence», Al Hoceima, 2012.

CRI, `'Région Taza-Al Hoceima-Taounate : Un territoire tourné vers l'Avenir», Al Hoceima, 2012.

CRI, Guide de l'investisseur, `'Taza-Al Hoceima-Taounate : une région en plein émergence», Al Hoceima, 2012.

Les Institutions:

Centre Régional d'investissement d'Al Hoceima, en ligne disponible sur « http://www.alhoceimainvest.ma ».

Centre Régional d'investissement de Rabat, en ligne disponible sur « http://www.rabatinvest.ma ».

Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services d'Al Hoceima. Délégation Provinciale de l'Habitat et de l'Urbanisme d'Al Hoceima.

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 67

Délégation Provinciale de l'Equipement et du Transport d'Al Hoceima.

Délégation Provinciale de l'Office National d'Electricité et d'Eau Potable d'Al Hoceima.

Délégation Régionale des Pêches d'Al Hoceima. Délégation Provinciale de l'Artisanat d'Al Hoceima. Délégation Provinciale de Tourisme d'Al Hoceima.

Direction Régionale de l'Equipement et Transport d'Al Hoceima. Direction Provinciale de l'Agriculture d'Al Hoceima.

Académie Régionale de l'Education d'Al Hoceima. Agence d'Exploitation du Ports d'Al Hoceima. Aéroport Al Charif Al Idrissi.

Le Mot de Wali:

Le mot du Wali de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, Région de Taza-Al Hoceima-Taounate : Un territoire tourné vers l'avenir ,2010.

Les articles des Journaux :

Afifa DASSOULI, `'investisseurs étrangers, pourquoi ils choisissent le Maroc ?», 2007,

en ligne disponible sur « http://www.marocoffshore.net/l-offshoring-dans-la-
presse/investisseurs-trangers-pourqoui-ils-choissisent-le-maroc-2.html ».

Fatima MOSSADEQ, `'Le Maroc se défend bien mais ne peut encore être considéré comme un pays émergent «clé»», Les obstacles restent nombreux, selon l'étude d'un

consultant anglais, 1997, en ligne disponible sur
« http://www.leconomiste.com/article/lesobstacles-qui-empechent-le-maroc-demerger

».

Saeeed Blog, `'Politique de promotion de l'investissement étranger au Maroc» ,2012 en ligne disponible sur « http://www.blog.saeeed.com/2012/08/politique-de-promotion-linvestissement-etranger-au-maroc/ ».

Serge Beauchemin, `'Le nouveau dragon!», 2012, en ligne disponible sur « http://www.sergebeauchemin.com ».

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 68

Malika ALAMI, `'Pêche: Le détail du plan Halieutis», l'Economiste, 2009, en ligne disponible sur « http://www.leconomiste.com/article/peche-le-detail-du-plan-halieutis ».

Mostapha BELHAJI, `'Vision 2015 pour le développement de l'artisanat : un plan de formation de 450 MDH'', Aujourd'hui le Maroc, 2010, en ligne disponible sur « http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/24-heures/vision-2015-pour-le-developpement-de-l-artisanat-un-plan-de-formation-de-450-mdh-69229.html».

Saïd El KHALKI, `'Moukawalati : 4 ans et demi et un fiasco total'', La Vie éco, 2011, en ligne disponible sur « http://www.lavieeco.com/news/economie/moukawalati-4-ans-et-demi-et-un-fiasco-total-19430.html ».

Saâd BEN MANSOUR, `'Vision 2020 : Le Royaume en passe de réaliser l'objectif de 20 millions de touristes», Le Matin, 2012, en ligne disponible sur « http://www.lematin.ma/journal/Vision-2020Le-Royaume-en-passe-de-realiser-l-objectif--de-20-millions-de-touristes/169720.html ».

Les sites :

Royaume du Maroc - Agence Marocaine de Développement des Investissements, invest in morocco, 2012, en ligne disponible sur « http://www.invest.gov.ma ».

CAIRN.INFO.REVUES, en ligne disponible sur « http://www.cairn.info ».

Maroc offshore dans la presse en ligne disponible sur « http://www.marocoffshore.net».

Ministère de l'Industrie, du Commerce, et de nouvelles Technologies, Emergence, en ligne disponible sur « http://mcinet.gov.ma ».

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 69

Annexes

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

30%

31%

15%

24%

Graphe n°1 : Superficies provinciales de la Région Taza-Al Hoceima-Taounate

Taza

Al Hoceima Taounat Guercif

8%

34%

58%

Graphe n°2 : Structure démographique de la population de la province d'Al Hoceima

Moins 15 ans 15 - 59 ans Plus de 60 ans

FSJES Oujda Page 70

Graphe n°4 : Répartition sectorielle des entreprises
créées dans la Province au titre de l'année 2012

Commerce

agriculture et pêche

Artisanat

Tourisme

Industrie

BTP

Services Divers

19,87%

48%

18,87%

3,09%

2,63%

7,17% 0,36%

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

Graphe n°3 : Répartition sectorielle de la population active d'Al Hoceima

Agriculture Industrie BTP Commerce Services Divers

10%

9%

59%

6%

4%

12%

FSJES Oujda Page 71

Graphe n°6 :Répartition sectorielle des projets agréés
dans la Province en 2012

Services Artisanat Tourisme Energie et Mines BTP

Industrie

BTP Industrie

Services Artisanat Tourisme Energie

et Mines

39,13%

28%

8,69% 13,04%

6,52% 4,34%

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

Graphe n°5 : Répartition sectorielles des

investissements dans la Province au titre de
l'année 2010

BTP

Artisanat Services Enérgie et Mines Industrie Tourisme

17,56%

56,81%

18,54%

1,67%

4,86%

0,53%

FSJES Oujda Page 72

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 73

Tableau n°1 : Répartition des montants d'investissement par secteur d'activité au
niveau de la Province d'Al Hoceima en 2012

Secteur d'activité

Montant en Milliers DH

Industrie

73,455

BTP

882,248

Energie

6,180

Tourisme

87,659

Artisanat

1,986

Commerce

-

Services divers

43,233

Total

1094,761

Source : Centre Régional d'Investissement d'Al Hoceima.

Tableau n°2 : La population de la Province d'Al Hoceima selon les recensements
des années de 1971, 1982, 1994, 2004 :

Année

1971

1982

1994

2004

Urbain

22796

59490

112588

118463

Rural

224098

251808

270384

277181

Total

246894

311298

382972

395644

Source : RGPH 1971/ 1982/ 1994/ 2004.

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 74

Tableau n°3 : Le réseau routier de la province en 2012

Catégorie de
routes

Routes revêtues
(en Km)

Routes non
revêtues (en Km)

Total

Routes Nationales

268,39

37,02

305,41

Routes Régionales

46,68

-

46,68

Routes Provinciales

244,3

17,98

262,28

Total

559,37

8,95

614,37

Source : Délégation de l'Equipement et du transport d'Al Hoceima.

Tableau n°4 : Répartition des abonnés en électricité par secteur d'activité en 2010

Secteur

Nombre d'abonnés

%

Industrie

551

0,75

Agriculture

268

0,36

Tertiaire

7287

9,88

Administratif

1309

1,78

Résidentiel

64326

87,23

Total

73741

100

Source : Délégation de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement.

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Tableau n°5 : Effectifs des élèves scolarisés par cycle d'enseignement en 2010

Cycle

Urbain

Rural

Ensemble

Total

Filles

Total

Filles

Total

Filles

Primaire

14980

7203

36598

16567

51578

23770

Enseignement
secondaire collégiale

8189

3897

3810

1150

11999

5047

Enseignement
secondaire qualifiant

5354

2704

144

34

5498

2738

Total

28523

13804

40552

17751

69075

31555

Source : Académie Régionale de l'Education d'Al Hoceima.

Tableau n°6 : Occupation des sols agricoles dans la Province d'Al Hoceima en

2011

 

Surface en hectare

%

Céréaliculture

90000

51,4

Légumineuses

14000

7

Maraichages

2500

1,4

Fourrage

3000

1,7

Arboriculture

40600

23,2

Jachère

25000

14,3

Total

175100

100

Source : Délégation de l'Agriculture et de la pêche d'Al Hoceima.

FSJES Oujda Page 75

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 76

Tableau n°7 : Répartition des produits arboricoles dans la Province d'Al Hoceima

en 2011

 

Superficie en hectare

Production en quintaux

Amandier

25000

6000

Olivier

9700

70000

Figuier

4600

50000

Vigne

400

8000

Divers

900

25000

Total

40600

159000

Source : Délégation de l'Agriculture et de la pêche d'Al Hoceima.

Tableau n°8 : Répartition de la flotte active dans la Circonscription maritime d'Al
Hoceima en 2010

Unités par catégorie

Montant en Milliers DH

Sardiniers

36

Chalutiers

25

Palangriers

45

Corailleurs

09

Canots de pêche

531

Navires d'école

01

Total

647

Source : Délégation de l'Agriculture et de la pêche d'Al Hoceima.

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 77

Tableau n°9 : Débarquements dans la Circonscription maritime d'Al Hoceima en

2009

Port

Superficie en hectare

Production en quintaux

Al Hoceima

11133110

111591755

Cala Iris

923748

5387185

Total

12056858

116978940

Source : Délégation de l'Agriculture et de la pêche d'Al Hoceima.

Tableau n°10 : Débarquements dans la Circonscription maritime d'Al Hoceima en

2009

Secteur d'activité

Montant en Milliers DH

Textile

17

Bois

-

Vannerie

1

Cuir

-

Poterie

2

Métaux

2

Diverses activités d'Art et de production

2

Artisanat de services

2

Total

26

Source : Délégation de Tourisme et de l'Artisanat d'Al Hoceima.

2012-2013

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FSJES Oujda Page 78

Tableau n°11 : Répartition du commerce traditionnel dans la Province d'Al
Hoceima en 2012

Type du commerçant

Milieu Urbain

Milieu Rural

Grossistes

104

93

Détaillants

1000

700

Autres

900

2500

Total

2004

3293

Source : Chambre du Commerce, d'Industrie et de services d'Al Hoceima.

Tableau n°12 : Répartition des établissements industriels par branche dans la
Province d'Al Hoceima en 2012

 

Nombre
d'entreprises

Chiffre d'affaires (en MDH)

%

Effectif

Industrie
agroalimentaire

44

180377

44,5

529

Industrie
chimique et para-
chimique

33

136092

33,3

181

Industrie
métallique et
mécanique

22

12526

22,2

102

Total

99

328995

100

812

Source : Chambre du Commerce, d'Industrie et de services d'Al Hoceima.

2012-2013

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FSJES Oujda Page 79

Tableau n°13 : Localisation des entreprises industrielles de la Province d'Al
Hoceima en 2012

Localité

Nombre d'entreprises

%

Al Hoceima

36

36,36

Bni Ouryaghal

31

31,31

Targuist

25

25,25

Bni Boufrah

7

7,08

Total

99

100

Source : Chambre du Commerce, d'Industrie et de services d'Al Hoceima.

Tableau n°14 : Les Hôtels classés de la Province d'Al Hoceima en 2012

Etablissement

Catégorie

Chambres

Hôtel Tidghine

4 étoiles

65 chambres, 3 suites et
12 bungalows

Hôtel Mira Palace

4 étoiles

41 chambres, 4 suites

Hôtel Mohamed V

4 étoiles

5 suites, 16 chambres

Hôtel Basilic

3 étoiles

41 chambres, 5 suites

Hôtel La Perla

3 étoiles

30 chambres

Hôtel Amir

3 étoiles

27 chambres, 4 suites

Hôtel Al Maghreb Al Jadid

2 étoiles

38 chambres

Hôtel National

2 étoiles

16 chambres

Hôtel Al Khouzama

2 étoiles

21 chambres

Hôtel Villa Florido

2 étoiles

16 chambres

Hôtel `' La Marina»

2 étoiles

33 chambres

Hôtel Marrakech

1 étoile

10 chambres

Hôtel Annexe Al Khouzama

1 étoile

11 chambres

Hôtel Nekkor

1 étoile

23 chambres

Hôtel Al Munecar

1 étoile

12 chambres

Hôtel Antwerpen

1 étoile

17 chambres

Gite Jnanate

2 ème catégorie

2 chambres + 1 séjour

Gite Adouze

2 ème catégorie

1 chambre + 1 salon

Hôtel Taounil

2 ème catégorie

2 chambres + 1 séjour

Résidence hôtelière Chafarina's Beach

1 ère catégorie

20 chambres

Résidence hôtelière Noumedia

3 ème catégorie

8 chambres

Auberge « Casa Paca »

2 ème catégorie

9 chambres

Source : Délégation de Tourisme et de l'Artisanat d'Al Hoceima.

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L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 80

Table des Matières

INTRODUCTION 1

Différents stratégies pour attirer les investissements directes au Maroc 3

I. La stabilité politique du Maroc : 3

II. Les opportunités d'investissements offerts par le Maroc : 4

1- Le Secteur d'Industrie : 4

2- Le Secteur d'Energie Solaire: 5

3- Le Secteur d'Energie Eolienne : 5

4- Le Secteur de Tourisme : 6

5- Le Secteur d'Agriculture : 7

6- Le Secteur de Pêche : 9

Les obstacles de l'investissement qui empêchent le Maroc d'émerger 10

1- Les lourdeurs administratives : 10

2- Attente de signaux clairs En matière d'infrastructure : 11

3- Autre grand point noir du Maroc: la Justice : 11

1 ère Partie : L'investissement au Maroc 13

I. L'investissement de l'Etat : 14

2- L'investissement dans l'infrastructure : 15

II. L'investissement des entreprises privées : 18

1- L'entreprise privée remède contre la pauvreté : 18

2- Investissements et rendements dans une entreprise privée : 20

3- L'importance de l'investissement des entreprises privées pour le développement : 22

4- Les mesures en faveur d'une augmentation de l'investissement privé : 23

5 Le rôle des institutions dans la mobilisation de l'investissement du secteur privé: 25

III. L'investissement des entreprises étrangères : 26

1 Les raisons qui attirent l'investissement des entreprises étrangères : 26

2-

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 81

Les contraintes et les entraves de l'investissement des entreprises étrangères : 27

3- Les programmes et plans de promotion et d'attractivité des investissements étrangers : 29

4- Les arguments de protection d'investissements offerts aux investisseurs étrangers : 31

5- Recommandations pour l'amélioration de la protection des investissements étrangers par le

Maroc : 32

Conclusion de la première partie : 36

2ème Partie: 37

L'investissement dans la Province d'Al Hoceima 37

I. La présentation générale de la province: 38

1- Ressources naturelles : 39

2- Climat 39

3- Données démographiques : 39

4- Découpage administratif et Communal : 39

5- Réseau routier : 40

6- Electricité et Eau : 40

7- Education : 41

8- Transport : 41

II. Les activités économiques dans la province : 42

1- Le secteur d'Agriculture : 43

2- Le secteur du Pêche Maritime : 45

3- Le secteur Artisanal: 47

4- Le secteur de Commerce et des Services 48

5- Le secteur Touristique : 49

6- Le secteur Industriel : 50

III. Les Programmes Nationaux d'investissements : 52

1- Plan Maroc Vert : 52

2- Plan Halieutes 53

3- La Vision 2015 pour le développement de l'artisanat Marocain: 54

4- Programme Moukawalati / Plan Rawaj: 55

5- Vision 2020 de tourisme : 57

2012-2013

L'INVESTISSEMENT AU MAROC : CAS DE LA PROVINCE D'AL HOCEIMA

FSJES Oujda Page 82

6- Plan Emergence 2020 de l'industrie : 59

IV. Opportunités, Contraintes, et Recommandations de l'investissement

au sein de la province : 60

1- Les opportunités d'investissement à identifier: 60

2- Les contraintes d'investissements observés: 61

3- Les recommandations à suggérer : 62

Conclusion de la deuxième partie : 64

Conclusion Générale 65

Bibliographie 66

Annexes 69






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery