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Sensibilisation des décideurs sur les problèmes environnementaux et les options envisageables pour la protection de l'environnement

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par Abdoulhalim Hassani ZAIDOU
Faculté des lettres et des sciences humaines Antsiranana Madagascar - Maitrise ès- lettres françaises 2005
  

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Fomboni, Mohéli Union des Comores, 28 novembre 2011

UNION DES COMORES

UNITE - SOLIDARITE - DEVELOPPEMENT

 

Fonds International de Développement
Agricole

Fonds pour l'Environnement Mondial

 

ATELIER DE SENSIBILISATION DES DECIDEURS SUR LES PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX ET LES OPTIONS ENVISAGEABLES POUR LA PROTECTION
DE L'ENVIRONNEMENT

Par : ZAIDOU Abdoulhalim Hassani

INTRODUCTION

L'ile autonome de Mwali dispose d'un énorme potentiel environnemental comprenant les écosystèmes marins et forestiers qui se distinguent par leur riche biodiversité en espèces endémiques.

En dépit de nombreux efforts déployés par les institutions internationales PNUE, FEM et FIDA, la situation de la protection de l'environnement reste encore particulièrement délicate. Son évolution dans ces dernières années a été fortement influencée par une conjoncture socio économique marquée par la pauvreté et le taux de chômage élevé combinés par une croissance démographique considérable d'une part et le contexte sociopolitique dominé par les crises sociales et la dislocation des instances décisionnelles dans les communautés d'autre part qui ont en conséquence compromis le développement d'une politique embryonnaire de protection de ressources environnementales.

Actuellement, les menaces qui pèsent sur l'environnement de l'ile autonome de Mwali vont en crescendo. Les exploitants sont relativement nombreux et les concours de solutions paraissent cependant insuffisants pour assurer la protection de l'environnement d'une ile où la majorité de la population en particulier ceux qui détiennent un pouvoir de décision dans les communautés ne se sent pas interpellée dans la problématique de la lutte contre la déperdition des ressources environnementales.

Face à cette crise dont la maitrise est devenue un enjeu, il s'avérait nécessaire que le PNDHD/FIDA avec le concours du FEM relance la tenue d'un atelier de sensibilisation des décideurs sur les problèmes environnementaux et les options envisageables pour la protection de l'environnement, afin de susciter les débats et réflexions pour parvenir à un consensus et une implication des décideurs au niveau de l'ile autonome de Mwali dans ce processus .

.

Ainsi dans ce rapport, nous présenterons essentiellement le contexte, l'organisation de l'atelier, le recueil des questions et suggestions et les conclusion et recommandations

CONTEXTE DE L'ATELIER

La richesse en matière de biodiversité dont dispose l'ile autonome de Mwali est principalement menacée par des actions anthropiques. Déboisement des surfaces forestières, occupation des bassins versants, cultures sur brulis, déversements incontrôlés des déchets toxiques et déperdition des ressources environnementales de toute sorte apparaissent aux yeux des décideurs (autorités, agents de justice, députés, agents de la sécurité sociale, gendarmes, policiers, membres des organisations de la société civile, préfets, maires) comme des pratiques normales.

Beaucoup de projets relatifs à la protection de l'environnement sont sur le point de s'achever et le besoin de sensibilisation des décideurs se fait encore sentir et s'annonce imminent pour contourner ensemble la problématique de la préservation de l'environnement.

Cependant, jusqu'en 2005, les autorités de l'le avec l'appui des institutions internationales, avaient élaboré des politiques et stratégies de protection de l'environnement qui avaient fait ses preuves. Il s'agit de l'implication des structures communautaires dans ce processus après avoir constaté que l'état se range toujours derrière les communautés et également de l'affectation de la sauvegarde de l'environnement à l'Armée Nationale de la Défense.

A cet effet, en tenant compte de l'avis des experts, il y a intérêt à sensibiliser toutes les parties prenantes. Pour mieux étayer la position du problème, il est question d'étudier ensemble comment les décideurs peuvent-ils mieux accompagner les projets Association/ONG à cette protection effective de l'environnement.

ORGANISATION DE L'ATELIER

L'atelier portait le titre évocateur d' « atelier de sensibilisation des décideurs sur les problèmes environnementaux et les options envisageables pour la protection de l'environnement ». Il s'appuyait sur la problématique principale de savoir comment impliquer les décideurs de toutes les communautés dans le processus de protection de l'environnement.

Trois interventions s'articulaient autour de thématiques suivantes :

· Principales causes liées à la dégradation de l'environnement et les impacts

· Les potentialités environnementales de l'ile de Mwali et les enjeux de conservation

· Mieux connaitre la biodiversité pour mieux la protéger

Intervention d'Abdou Soimadou Ali Madi, consultant et expert en eau et foret et Représentant de la gestion des terres à Mohéli

Ce processus de protection de l'environnement, nous l'avons bien remarqué, a un caractère d'urgence. Il y aurait sans doute beaucoup de questions à se poser surtout en ce qui concerne les causes de la destruction de l'environnement au niveau de l'ile autonome de Mwali.

C'est que depuis l'époque coloniale, il ya eu des études sur l'affectation des terres qui ont permis de prévoir une gestion rationnelle des terres à Mohéli, reparties comme suit :

· Terres polyvalentes: 3000 ha

· Terres arborée et arbustive: 7210 ha

· Terres forestières: 10365 ha

· Autres : 525 ha

Il semble que lorsque nous avons acquis l'indépendance, cette gestion n'a pas été respectée. En tout cas les causes de la destruction de l'environnement sont multiples. Pour ne citer que les principales, on remarque :

· Une mauvaise occupation des terres agricoles

· Des Problèmes démographiques marqués par un taux de croissance annuelle de 4,6 %. En 1973 la population de Mohéli était estimée à 11 782 habitants, en 2003 elle était estimée à 35 511 et aujourd'hui elle est approximative à 60000 habitants.

· Installation des cultures non couvrante sur les zones marginales et à forte pente

· Défrichements de la forêt à des fins agricoles ou d'exploitations de ligneux (bois d'oeuvre)

Ces principales causes ont eu pour impact entre autre :

· La perte de structure des sols

· Importante baisse de la fertilité des sols

· Baisse de production

· Diminution des terres

· Tarissements des rivières

· Perte de la biodiversité

Intervention de Mohamed Mindhiri (Tsira), consultant et spécialiste en environnement et Directeur du Parc Marin de Mohéli.

Il est vrai que l'ile de Mohéli dispose des ressources environnementales d'une richesse considérable. Mais la population demeure insensible à l'égard de cette richesse jusqu'a point de négliger sa protection voire contribuer à sa déperdition.

Il y a urgence de lutter pour vivre dans un environnement sain à Mohéli Parmi les principales potentialités environnementales de l'ile, on cite :

· Le Parc Marin de Mohéli

· Le lac Boundouni

· La forêt de la crête

Notre petite ile est considérée comme un sanctuaire de la Diversité Biologique des Comores.

Les principaux enjeux et défis des zones côtières est de faire face pour:

· gérer durablement les ressources marines et côtières,

· réguler les activités développées sur les zones côtières et marines

· valoriser de manière durable les ressources indispensables aux générations futures

Il se trouve que la zone côtière et marine est l'environnement le plus fragile et le plus exposé de notre de l'ile comme du pays, vu leur la position géographique de notre pays (la route des grands pétroliers nettoyant parfois leur cuve et déversant ainsi des produits chimiques nocifs pour notre écosystème).

Cette zone côtière n'est pas protégée, elle devient le déversoir de tout forme des déchets ménagers de la population (couches) ainsi que de tous les déchets liquides (huile de vidange) sur les plages. Elle subit des destructions des habitats marins et côtiers ainsi que l'exploitation non raisonnée et non durable des ressources marines et côtières et des pratiques néfastes et destructrices notamment la pêche à la dynamite, aux filets non autorisés, avec certains produits toxiques. Le prélèvement excessif des coraux ainsi que le prélèvement du sable et des galets mettent en péril l'équilibre déjà fragile des écosystèmes marins et côtiers. L'occupation anarchique des sols surtout les plus vulnérables ; ce phénomène s'est accentué ces derniers temps, entrainant une occupation et une urbanisation anarchique des centres urbains.

Aujourd'hui, le contrôle des eaux et des cotes laisse vraiment à désirer; de plus Comme la législation est peu contraignante, les activités illicites sont devenues comme formalisées (exemple la capture et la vente des tortues se fait au vu et au su de tous)

Les causes ne sont pas moindres, elles sont relatives à :

· Une croissance démographique toujours en nette progression

· Une insuffisance de valorisation socioéconomique de notre patrimoine environnemental

· Une insuffisance d'un mécanisme permanent d'échange des informations et des données, l'inexistence d'un centre permanent pénalise l'ensemble des activités à entreprendre et constitue un frein

· Une faiblesse des capacités tant sur le plan individuel, institutionnel que systémique

· Une insuffisance des moyens tant financiers que technique

Intervention de Anllaouidine , expert en écologie et Représentant FEM.

Si nous sommes en difficulté aujourd'hui, c'est parce qu'on méconnait la biodiversité et l'importance de l'environnement en général. Par ailleurs on ne peut pas protéger ce que l'on ne connait pas. Il s'avère nécessaire de s'intéresser de la biodiversité pour mieux la protéger. La biodiversité c'est tout un monde à découvrir. La connaitre va nous permettre de l'exploiter à bon escient.

Sur ce, nous avons plusieurs espèces de plantes :

· les plantes autochtones qui existent dans le pays avant l'arrivée de l'homme.

· plantes endémiques qui n'existent que dans une zone géographique déterminée, elles ont évoluées sur place et n'existent nul par ailleurs.

· les plantes allochtones ou exotiques introduites par l'homme

· les plantes envahissantes qui ont un pouvoir de multiplication et de croissance rapide au point de freiner le développement des autres dans un milieu. elles représentent un danger pour la flore

· les plantes dégradantes des sols de culture: eucalyptus, filaos, girofliers, etc.

Principaux types d'écosystèmes des Comores sont les forets, sols, mangroves, plages, récifs coralliens, herbiers marins

Ces écosystèmes ont leur importance variée: entre autre les forets servent d'habitats à un grand nombre d'espèces animales et végétales.

· Le sol constitue la partie superficielle de la terre. C'est le support des plantes et des animaux. C'est un système vivant qui renferme les substances nutritives indispensables à la croissance et au développement de la plante.

· Les mangroves sont des végétations amphibies des zones de transition entre la terre et la mer. Les mangroves sont devenues des milieux sals et lieux des mauvais esprits : c'est alors un lieu de décharge et de déversement de tout produits dangereux

· Les plages sont des zones de transition entre la mer et la terre ferme. Constituées essentiellement de sable elles sont un lieu de loisir et procurent du travail dans le secteur du tourisme

· Les récifs coralliens sont des constructions vivantes formées à partir d'un animal (polype) et d'un petit végétal (algue). Ils renferment plus de la moitié de la biodiversité marine. Ce sont des zones d'importance économique et scientifique qui jouent un rôle de génération des plages, des zones de croissance et de protection des petits poissons et protègent les côtes et le lieu de ponte des tortues

· Les herbiers marins sont Végétations herbeuses qui se développent dans la mer. Ils demeurent la principale nourriture des tortus et Dugongs et protègent les récifs coralliens

Aux Comores, les espèces végétales endémiques forestières plus utilisées et/ou menacées

· Le Khaya comorensis (Mtakamaka) est l'espèce le plus menacé des végétaux les plus utilisées aux Comores. Elle fournit du bois d'oeuvre de haute valeur. Actuellement elle a disparu aux massifs de la Grille

· Ocotea comorensis (Mkafouré) est une espèce endémique des forêts denses humides des Comores. C'est un arbre de 10 à 12m de haut, feuilles simples alternes. Inflorescence en panicules axillaires.

· Le Weinmannia comorensis (Mrinkoudi) est une espèce endémique des forêts des Comores. Arbre de 20-25 m de haut avec un tronc souvent tortueux à bois rouge.

· Le Tambourissa leptophylla (Mléjéza) avec des Feuilles opposées persistantes Inflorescence ramiflore ou cauliflore est pourvu des fleurs petits ; fruit drupacé charnu brun à l'extérieur et orange-rouge à l'intérieur.

· Nuxia pseudodenta (Mwanga) est un Arbre ou arbuste à feuilles simples opposées aux bords dentés; fleurs blanches.

Parmi les menaces qui pèsent sur les écosystèmes, on peut citer :

· Menaces d'origine naturelle (Coulées de laves et déjections volcaniques, Réchauffement climatique et Cyclones)

· Menaces d'origine anthropique (Récupération des espaces, Abattage des arbres pour le bois, Agriculture non écologique et Feux, Utilisation des espaces pour habitations, Introduction des plantes exotiques envahissantes, Déchets et produits polluants, Causes indirectes Accès libre dans la forêt, Croissance démographique, Insuffisances des alternatives économiques, Fortes besoins des produits en bois, Usage tronçonneuses)

Parmi les origines destruction des écosystèmes, on note :

· Croissance démographique et forte demande des nouvelles terres agricoles

· Pauvreté et Insuffisance des alternatives économiques

· systèmes agricoles non durables et Intervention insuffisante de l'Etat

· Droits fonciers traditionnels: Premier défricheur devient propriétaire de terrain

Il faut contribuer à la protection de l'environnement en mettant en place des formations et des sensibilisations sur les :

· Nouvelles approches en matière d'élevage

· Diminution rendements agricoles/solutions

· Espèces menacées d'extinction / Niche écologique

· Espèces pour reboisement/lutte contre l'érosion

· Espèces fertilisation sols/engrais verts

· Pratiques culturales sur les pentes

· Embocagement

· Techniques DRS: piquetage, garnissages, fascinage, murets, banquettes Terrace

RECUEIL DES QUESTIONS ET SUGGESTIONS

Ahmed Kamardine Ali (jeune cadre, membre d'une ONG):

Les déchets humains dans les fosses n'ont-ils pas d'impacts négatifs sur les nappes phréatiques environnants ?

Avez-vous réfléchi à d'autres options de sensibilisation pour la protection de l'environnement plus générales et permettant de toucher toutes les cibles

Chamsidine (agent de la mairie) : autrefois, il y avait la culture sur brulis et il n'avait pas assez de dégâts sur l'environnement. Aujourd'hui, je suggère que ce n'est plus le feu qui est à l'origine de la destruction de l'environnement mais plutôt les tronçonneuses, les scies électriques. Il faut régler le problème de la scie avant tout.

Ben Oumar(urbaniste) :

Nous manquons de mesures d'accompagnement. On ne peut pas interdire aux paysans de couper le bois de chauffe sans pour autant penser à baisser le prix de pétrole, un produit de substitution du bois. Il faut également créer des activités de compensation aux scieurs. Je pense que tout doit s'organiser avant de penser à mieux protéger l'environnement, sinon ce n'est pas possible. Le Sénégal pour protéger l'environnement, à court terme il avait adopté une politique de rabais de produit de substitution du bois.

Kamardine (juge d'instruction) : Dans ce pays, tout passe par des choix politiques. Il fait saisir les autorités à définir et promouvoir une politique de protection de l'environnement, sinon c'est trop difficile de gagner ce combat.

Abdou Soimadou (intervenant, expert en eau et forêt):

C'est vrai que l'Etat est un dieu visible sur cette problématique de la protection de l'environnement, mais les organisations communautaires sont encore plus fortes que l'Etat. Nous ne pouvons pas compter le nombre de fois que l'Etat s'est rangé derrière les communautés dans la résolution des conflits (l' Etat se range toujours derrière les communautés) et la sagesse consiste donc à impliquer fortement les communautés dans ce processus de protection de l'environnement. Au sujet des mesures

d'accompagnement, on a constaté qu'ils doivent déboucher d'un accord entre toutes les patries prenantes.

En ce qui concerne le substitut de bois de chauffe. Tous les substituts ne conviennent pas forcement à toute la population. Il faut donc chercher des solutions adaptées, c'est-à-dire planter des espèces d'arbres qui poussent rapidement et qui permettront alors de produire de bois chauffe en réserve.

Anllaouidine (intervenant, expert en écologie) :

L'on peut creuser cote à cote une fosse et un puits comme ça se fait à Madagascar et cela n'est pas nuisible sur le plan hygiène. En réalité, les déchets humains ne sont pas toxiques, on les utilise pour des engrais pour les légumes qui vont être consommées après. Dans les pays développés creuser un puits à cotés d'une fosse peut s'avérer dangereux puisque l'on peut jeter des produits très toxiques comme une peinture ou un mercure.

Chemali (notable et agent de la mairie) :

On doit se sentir interpellé sur cette question de la préservation de l'environnement car nous ensemble c'est l'Etat. Sinon quel est le premier concerné de cette affaire si ce n'est le petit citoyen?

Balode(agent de l'AND) :

Il faut utiliser la force pour repousser ces destructeurs de l'environnement. En 2005, cette stratégie avait fait ses preuves. Si l'on attrape un destructeur, il faut lui donner des coups. Il faut impliquer l'armée dans le processus comme ce fut le cas de jadis.

Tsira(intervenant et expert en environnement) :

Je m'aligne sur l'idée de l'agent de l'Armée Nationale de la Défense(AND) selon laquelle la force de l'ordre doit prendre en main la question de la protection de l'environnement en vue de susciter de la terreur chez les destructeurs. Cette façon de faire est la meilleure car j'en ai déjà vu des cas pratiques. En outre le texte qui attribuait à l'AND le pouvoir de contrôler la forêt n'est pas abrogé jusqu'alors.

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Il est à noter que la sensibilisation des décideurs sur les problèmes

environnementaux était indispensable pour l'élaboration d'une stratégie commune qui prend compte des avis de toutes les parties prenantes afin de mieux protéger notre environnement. L'analyse de la problématique a montré la nécessité d'organiser les communes pour parvenir à un accord de cogestion.

Les fruits de cet atelier demeurent donc un élément support pour contourner la problème de la destruction de l'environnement.

Les réflexions, les débats et les échanges d'expériences et d'expertises dans le cadre de cet atelier de sensibilisation des décideurs sur les problèmes environnementaux et les options envisageables pour la protection de l'environnement ont débouchés sur les recommandations suivantes :

- Mettre en place des structures communautaires par un accord de cogestion en vue d'impliquer toutes les parties prenantes dans la gestion de leurs ressources environnementales.

- Définir des mesures d'accompagnement par des activités de substitution et/ou des projets qui vont permettre à la population défavorisée de pouvoir se payer de substitut de bois de chauffe.

- L'harmonisation et la coordination des activités ou des actions des départements ministériels concernés par ce secteur.

- Empêcher et interdire la réalisation de tout projet d'envergure qui n'a pas fait l'objet d'étude préalable sur les impacts environnementaux

- Promouvoir et faire appliquer les lois relatives à la protection de l'environnement

- Tenir compte de recommandations des experts en environnement liées à l'affectation des terres pour une gestion adéquate des surfaces forestières

- Sensibiliser davantage les autorités du pays sur la problématique de l'environnement en vue de mettre en place une politique nationale de protection de l'environnement

- Revenir sur la stratégie de protection de l'environnement en attribuant à l'Armée Nationale de la Défense ( AND) la charge de protection de la foret.

« Ce qui est banni pour /es uns,

est sacré pour /es autres »

Où irons-nous ? Où ira notre

pays?






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe