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Conception d'un système de graissage centralisé sur la chaine de production d'un concasseur pilote. Cas du pilote Crusher Mbeba à  TFM (Tenke Fungurume Mining, une ressource minière de cuivre et cobalt dans la province de Katanga en RDC )

( Télécharger le fichier original )
par Ilunga Guillaume KATOBO
Université de Kolwezi - Gradué 2013
  

Disponible en mode multipage

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1

EPIGRAPHE

Que tes bien-aimés jouissent du bonheur!

2Ch.6:41

Que ce travail soit le vôtre.

2

DEDICACE

Je dédie ce travail à mon père Albert KASHIKI MANDAZAZI ainsi qu'à ma mère Vicky TSHILEMBA TSHIZAMBALA pour tout l'amour et le soutien qu'ils n'ont jamais cessé de manifester à ma personne.

Je dédie également ce travail :

- A vous mes frères et soeurs Franck KATOBO, Laora TSHIBANGU Gloire MBAYA, Nadège MUYAMBO, Cynthia KISIMBA, Demaman TSHILEMBA, Miradi TSHILEMBA.

- A vous mes grand parents, oncles et tantes Michel TSHINISH, Marthe KISIMBA, Jonas MWAMBA, Job MULAJI, Bernadette KAPEMBA, MUTOMBO, KAFAT, Madeleine MWIKA, Jolie MAHEBA, Louis MANDA, John BAITA.

- A vous mes amis et frère en christ FINYA, MBAKA, Trésor KAJ, KABOLESHA, MBUYA, MUTAZA, MATONDO, KASONGO Alain KALONJI, KIPILI, HOLESA, KAZEMBE, LOMINGO, MPANGA, BUFUKO, DIKULO, PAMI , MUSHID, LUMINGU, ISULA, CINYEMBA.

+243 99 279 66 72 / +243 81 721 31 56

3

AVANT -PROPOS

Ce travail, étant le couronnement de mes études d'ingénieur technicien est le fruit d'une longue recherche personnelle mais aussi l'aboutissement d'une collaboration entre plusieurs personnes qui m'ont aidé à sa réalisation.

Je tiens ainsi par cette occasion à remercier tout d'abord le TRES-HAUT pour sa grâce qu'il ne cesse de m'accorder.

Je tiens aussi à remercier l'Ingénieur KANYEMBO ELISHA pour ces conseils, sa disponibilité et surtout pour sa guidance utile dans le cadre du présent travail.

Je ne pourrai finir ici sans mentionner les personnels de la Société Tenke Fungurume Mining pour leur collaboration, plus particulièrement Messieurs Mamadou DIA, Reginald MWILA, Alexandre AZAMA, Alex KIBUTA, Hénoch Ongendja, Félie KAWAMA, Dieudonné LUKWESA, KASADIMA, Trésor KASONGO, Matias. Je remercie également le Comité de Gestion, tous les enseignants, professeurs et différents encadreurs de l'ISTA qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.

Mes pensées vont également à mes amis et connaissances pour leur soutien moral, encouragements et suggestions: Rosie MAFO, Solenne LUPANDA, Freddy LOMINGO, KUTEMBA, Bibiche, Erick KAUND.

Mais aussi à tous ceux que je n'ai guère cité ici, trouvent dans ces lignes l'expression de ma reconnaissance la plus distinguée.

Guillaume KATOBO ILUNGA

4

INTRODUCTION

Tenke Fungurume Mining, l'une des ressources minières en cuivre et cobalt les plus importantes et à plus haute teneur au monde. Les concessions minières de Tenke Fungurume Mining sont situées dans la province du Katanga, ville de Kolwezi, en République Démocratique du Congo à environ 135 Kilomètres de la ville minière de Kolwezi. Elles couvrent une superficie d'environ 1600 Km2 et sont situées entre deux grandes cités à savoir Tenke et Fungurume. Les concessions sont accessibles par des routes non pavées, par rail et par voie aérienne. Les températures y sont toutefois modérées par l'altitude. Le climat de cette région est caractérisé par une saison sèche et une saison des pluies, d'environ six mois chacune, avec des précipitations moyennes de 119cm.

Elle est un projet de classe mondiale et constitue le plus important projet d'investissement étranger en République Démocratique du Congo (RDC).

Afin de produire le cobalt, l'entreprise dispose d'un concasseur pilote qui produit les limes stones, graviers, congreds et ballastes.

Il est question dans notre travail de fin de cycle, de prévoir un système de graissage automatique des organes mobiles, cas de notre sujet <<conception d'un système de graissage centralisé sur la chaine de production d'un concasseur pilote (cas du pilote crusher Mbeba à TFM)>> , partant des principes et propriétés de l'hydraulique industrielle et en vue de satisfaire aux besoins des employés travaillant sur cette chaine de production.

Le but de ce travail se justifie par le fait que depuis l'implantation de cette machine jusqu'alors, les travailleurs connaissent des problèmes de suivi de la maintenance et des pressions en provenance de l'usine cobalt, qui sont dus aux difficultés de graissage, auxquels nous voulons remédier au moyen d'un système de graissage centralisé.

En effet, l'intérêt sera la réalisation des conditions de travail beaucoup plus satisfaisantes, pour le bien-être physique et sanitaire de travailleurs ainsi que l'accroissement de la production.

5

L'apport de ce travail fait recours à la technologie moderne qui n'existe pas sur ce genre de chaines de production.

Le problème est donc de savoir : que faire pour améliorer les conditions de travail de cette chaine de production, et des travailleurs en évitant des difficultés telles que :

+ L'inaccessibilité de certains endroits à graisser ;

+ Le temps de la maintenance journalière prolongé ;

+ Le colmatage des graisseurs sur les paliers ;

+ Négligence ou oubli de graisser certaines parties par suite de la

fatigue des travailleurs et du nombre des graisseurs élevé ;

+ Insuffisance de la graisse sur des endroits où l'exigence est très

importante.

Pour que le but de notre travail soit atteint, il faut supposer que :

> Les positions et les mouvements des endroits inaccessibles au graissage manuel sont restés inchangés ;

> La pression du nouveau mode de graissage parviendra à

atteindre tous les points à graisser en quantité suffisante ; > Que le temps de la maintenance journalière sera réduit au

bénéfice de la production ;

> Que les travailleurs aient moins de problème avec cette nouvelle méthode ;

> Que les graisseurs soient protégés.

Pour résoudre correctement les problèmes posés, deux grands objectifs sont fixés dans nos recherches à savoir:

V' Analyser et évaluer les équipements de l'installation hydraulique ;

V' Choisir une pompe hydraulique capable de fournir une bonne pression et de réaliser le nouveau système de graissage.

Compte tenu des hypothèses précitées, au cours de ce travail, nous nous limiterons aux choix des éléments et conception du système de graissage centralisé.

6

Le présent travail renferme, outre l'introduction et la conclusion, quatre grands chapitres qui sont :

CHAP I : Généralités ;

CHAP II : Hydraulique industrielle

CHAPIII : Présentation de la chaine de production du

concasseur pilote ;

CHAP IV : Systèmes de Graissage.

7

CHAPITRE I. GENERALITES

Sur la chaine de production du concasseur pilote, les éléments à graisser sont les roulements excepté le graissage du concasseur à cône sur lequel on envoie de la graisse sur une vis trapézoïdale.

I.1 Roulements à billes

Les avantages du graissage des roulements sont les suivants :

1) Réduire la friction et l'usure

2) Dissiper la chaleur

3) Éviter la corrosion

4) Empêcher les contaminants d'entrer en contact avec les pièces

5) Augmenter la durée de vie du roulement

Graisseur d'arrivée de la graisse

Figure 1.1

Un graissage insuffisant causera donc un ou plusieurs problèmes à ces niveaux alors qu'un graissage excessif risque d'augmenter la température de roulement et amener à l'usure prématurée autant qu'un graissage insuffisant. De plus, le graissage excessif peut abimer les joints ou les déflecteurs des roulements s'ils en possèdent.

1 Catalogue lubrification SNR, p23

8

La plupart des roulements requièrent un graissage avec de la graisse au lithium. Pour le calcul des quantités de graisse et des intervalles de graissage, il existe plusieurs façons de faire, dépendant des fabricants, des fournisseurs et des spécialistes du domaine. Il ne semble exister aucune méthode de calcul officielle et il devient très difficile de s'y retrouver. Nous avons donc monté quelques formules à partir de différentes données et formules trouvées. Les résultats ainsi obtenus donnent un approximatif et permettent un point de départ pouvant nous aider à déterminer les besoins en graissage des roulements de type à billes (ball bearings).

Toujours se référer aux exigences des fabricants pour obtenir les données exactes puisque les formules suivantes n'ont que pour seul but de donner une idée.

I.2 Méthodes de graissage

1) Toujours nettoyer le raccord de graissage avant de procéder ;

2) Faire le graissage pendant que le roulement tourne ;

3) Utiliser une graisse répondant aux spécifications du roulement.

I.3 Aperçus des Formules

1) Graissage initial selon le type de roulement ;

2) Graissage d'appoint selon le type de roulement ; --- Quantité de graisse à ajouter

--- Fréquence de graissage

? Graissage initial1

Pour le graissage initial des roulements, la quantité de graisse est établie en calculant l'espace libre contenu dans le roulement. On doit remplir cet espace libre entre 30-40 % avec la graisse.

QTÉ (g) = B x D x 0.005 (1.1)

9

B= Largeur du roulement (mm)

D= Diamètre extérieur du roulement (mm) g = Gramme

? Graissage d'appoint

L'appoint en graisse doit se faire selon un intervalle et une quantité déterminée. Il n'existe aucune donnée officielle sur les intervalles de lubrification et les quantités à ajouter. Les formules suivantes donnent un aperçu de ces intervalles et quantités afin d'avoir un chiffre approximatif pour les roulements dont nous n'avons pas de données.

En règle générale, le graissage d'appoint utilise entre 30-45 % de la quantité de graisse initial.

Se rappeler qu'il vaut mieux graisser plus souvent avec une quantité plus petite. On peut donc diviser les résultats obtenus pour faire le graissage plus souvent. Ex : 21 grammes aux 3 mois pourrait devenir 7 grammes par mois.

10

I.4 Fréquence de regraissage2

Figure 1.2

La fréquence de base (Fb) de graissage dépend du type de roulement et du rapport de la vitesse d'utilisation, sur la vitesse limite donnée dans les caractéristiques du roulement. Cette fréquence de base doit être corrigée par les coefficients ci-dessous en fonction des conditions d'environnement particulières du mécanisme (poussière, humidité, chocs, vibrations, axe vertical, température de fonctionnement...) selon la relation :

Fc = Fb x Te x Ta x Tt (1.2)

 

Environnement

Application

Température

Conditions

-Poussière -Humidité -Condensation

-Avec chocs -Vibrations -Axe

vertical

Niveau (°c)

Pour graisse standard

Pour graisse haute températ ure

Coefficients

Te

Ta

Tt

Tt

2 Catalogue lubrification SNR, Op.cit.

11

Moyenne

0.7 à .09

0.7 à 0.9

75

0.7 à 0.9

-

Forte

0.4 à 0.7

0.4 à 0.7

75 à 85

0.4 à 0.7

0.7 à 0.9

Très forte

0.1 à 0.4

0.1 à 0.4

85 à 125

0.1 à 0.4

0.4 à 0.7

 

-

-

130 à 170

-

0.1 à 0.4

I.5 Calcul de la quantité de graisse à ajouter

QTÉ (g) = B x D x 0.002 (1.3)

B= Largeur du roulement (mm)

D= Diamètre extérieur du roulement (mm)

? Facteur Température

Ces calculs sont basés sur une température de roulement de 70°C (Mesuré sur l'extérieur du roulement).

Pour chaque tranche de 15° C de plus, il faut diminuer l'intervalle de moitié. Dans le cas d'une température de roulement de moins de 50° C, on peut doubler l'intervalle de graissage.

Attention prendre toujours soins de respecter les températures permises de la graisse et des roulements.

? Autres Facteurs

D'autres facteurs tel que les vibrations excessives, la quantité de poussière dans l'air ambiant et le taux d'humidité peuvent influencer l'intervalle de graissage. Graisser plus Souvent dans de telles conditions. Faire un graissage avant et après de longues périodes d'arrêts. Pour les roulements à billes et les Roller Bearing (rouleaux cylindriques), diminuer l'intervalle de temps de la moitié.

12

CHAPITRE II. HYDRAULIQUE INDUSTRIELLE

L'hydraulique industrielle est un domaine très vaste, alors on s'intéresse d'abord aux composants essentiels participant à la réalisation des circuits hydrauliques: (pompes, distributeurs, répartiteurs, limiteur de pression, régulateurs de pression, limiteur de débit...).

Ce chapitre présente les caractéristiques de ces composants et les notions de base des systèmes hydrauliques dont on aura besoin dans notre travail.

II.1 Fluides hydraulique3

Le pétrole brut est le produit de base pour tout lubrifiant, indépendamment du fait qu'il soit à base d'huile minérale ou synthétique. La figure 1.3 montre un schéma très simplifié des différentes méthodes de fabrication.

Figure 2.1

Les huiles brutes sont différentes car issues de pétroles bruts différents. Les fabricants d'huile effectuent des mélanges d'huiles brutes

3 Henry ClémençonL, ABC du graissage, éd2009, Castrol, Switzerland, p12

13

appelées huiles de bases pour obtenir une huile de meilleure qualité. Il est nécessaire d'apporter des additifs pour en améliorer les caractéristiques physiques, chimiques, les performances et adapter cette huile pour satisfaire des conditions de travail particulières.

Les additifs sont très variés et chacun donne à l'huile finie des propriétés particulières qu'elle ne possédait pas originellement ou améliore ses propriétés intrinsèques.

Fonction d'additifs

Antioxydant

retarder le vieillissement des huiles de base

Anticorrosif

protéger les métaux cuivreux et les antifrictions

Antirouille

protéger les alliages ferreux

Anti-usure soufre, zinc, phosphore

limiter la dégradation mécanique des pièces en frottement

Extrême pression

maintenir un film d'huile entre les surfaces de deux pièces fortement pressée

Anti-mouse

éviter les problèmes dus à un moussage excessif

Améliorant d'indice de viscosité

permettre l'utilisation de l'huile dans une plus grande plage de température

Détergence

assurer la propreté interne des circuits, neutraliser les acides

II.2 Les graisses4.

Une graisse lubrifiante est un produit de consistance semi-fluide obtenue par dispersion d'un agent épaississant ou gélifiant dans une huile minérale ou synthétique, avec éventuellement divers additifs destinés à lui conférer des propriétés spécifiques à des applications particulières. Les agents épaississants ou gélifiants généralement des savons métalliques constituent la phase solide dispersée dans la graisse. Ils se présentent soit comme un enchevêtrement des fibres soit comme une dispersion des particules pulvérulentes. Les teneurs classiques sont de 5 à 40%.

4 RENE GRAS, Tribologie, éd 2008, Dunod, Paris, p183

14

Savon

Point de goutte °C

Température d'utilisation °C

Résistance à H2O

Calcium

100

60

Bonne

Lithium

180

120 à 140

Moyenne

Aluminium

140

80 à 100

Bonne

Baryum

160

110 à 120

Excellente

Sodium

170

130

Mauvaise

II.3. Graisse au lithium5

Caractéristiques

Unité

Valeur

Masse volumique

[kg/m3]

900

Aspect

 

Graisse noire

Epaississant

 

Lithium

Type d'huile de base

 

Huile minérale

Plage de température

[°c]

-30 à 150

Viscosité de l'huile de base à 40c

[mm2/s]

150

II.3 Réservoir d'huile

Le réservoir en tant que tel est un élément principal du circuit oléo hydraulique du fait qu'il emmagasine à l'abri des poussières, la quantité des graisses nécessaire au fonctionnement correct de l'installation.

Symboles.

5Schaeffler Technologies GmbH & Co. KG, éd 2010, FAG, p16

15

II.4 Pompe hydraulique6

1. Rôle de la pompe dans un système hydraulique

La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique fournie par un moteur en énergie hydraulique. Son rôle se limite à aspirer l'huile de réservoir et de la refouler. La pompe fournit un débit. Elle est donc un générateur de débit.

2. Les caractéristiques générales d'une pompe

Une pompe se caractérise par :

- son débit

- sa cylindrée

- son rendement

- son sens de rotation

- sa vitesse de rotation

y' Débit

C'est le volume de graisse que la pompe peut fournir pendant l'unité de temps pour une vitesse de rotation établie.

Q : débit, en m3/s

y' Cylindrée

Elle correspond au volume d'huile théorique débitée par tour en cm3 ou en litre. Donc le débit Q correspond à la cylindrée par la vitesse de rotation.

Q= Cyl. N (2.1)
Avec : Q: débit, en litres /minute (l/min) ; Cyl: Cylindrée, en litres/tour (l/tr);

N : vitesse de rotation, en tours /minute (tr/min).

6 Sami Bellalah et Iset Nabeul, Hydraulique Industrielle, p12

çg= çv .çm (2.6)

16

? Rendements

- La puissance hydraulique à la sortie d'une pompe, traitant le débit volumique Q est :

PH (w) = P (Pa) x Q (m3/s) (2.2)

- La puissance donnée à la pompe par le moteur dont l'axe tourne à la vitesse w et transmet un couple C, s'écrit :

Pa= C. ù (2.3)

C : moment du couple appliqué à l'arbre d'entraînement de la pompe (N.m), w: La vitesse angulaire de l'arbre d'entraînement de la pompe (rad/s),

Pa : La puissance absorbée par la pompe (W). Ces deux relations permettent d'exprimer le rendement global d'une pompe :

çg = (2.4)

Pour affiner notre connaissance d'une pompe volumétrique, on peut définir le rendement Volumétrique : rapport du débit réel au débit théorique, (qui permettra de connaître les fuites) :

çv = (2.5)

Le rendement mécanique ; rapport du couple théorique au couple réel (qui permettra de connaître les pertes mécaniques : Frottement). Le produit de ces deux rendements est évidemment le rendement global :

17

Symboles

3. Classification des pompes

On classe les pompes en deux grandes familles :

- Les pompes non volumétriques ; dans lesquelles la chambre d'admission et la chambre de refoulement où le fluide est expulsé ne sont pas séparées l'une de l'autre par des pièces mécaniques rigides.

- Les pompes hydrodynamiques (volumétriques), dans lesquelles la chambre d'admission est séparée par des pièces mécaniques rigides de la chambre de refoulement, ce qui assure l'étanchéité entre ces deux chambres.

4. Les pompes à engrenages extérieures - Fonctionnement

Elle est constituée de deux engrenages tournant à l'intérieur du corps de pompe. Le principe consiste à aspirer le liquide dans l'espace compris entre deux dents consécutives et à le faire passer vers la section de refoulement (La rotation d'un pignon entraîne la rotation en sens inverse de l'autre, ainsi une chambre se trouve à l'aspiration, l'autre au refoulement).

18

Figure 2.2

Avantages

Inconvénients

*Débit régulier ; *Pas de clapets nécessaires ; *Marche de la pompe réversible.

*Nombres pièces d'usure élevée

*Pas de particules solides dans cette pompe, ni de produits abrasifs ; la présence de traces de solide ayant pour effet d'accélérer l'usure mécanique des pignons et de diminuer l'étanchéité entre le corps de pompe et les dents.

II.5 Tubes7

Les tubes sont utilisés pour la conduction du fluide de la pompe aux appareils et aux récepteurs. Ces tubes peuvent être rigides ou flexibles faits à base de caoutchouc, de couches textile et métalliques. Les caractéristiques du tube dépendent des éléments suivants :

? le débit à transporter(en l/min) qui détermine la section intérieur du tube ;

? la pression de service maximale qui doit être supportée et qui détermine l'épaisseur du tube ;

? la manière de réaliser les couplages entre les parties du tube

(soudure, bride, filetages, raccords, colliers de serrage, etc....) ;

7 J.ROLDAN VILORIA, Aide-mémoire Hydraulique industrielle, éd 2002, Dunod, Paris, p110

19

· la fixation des tubes aux appareils et autres éléments. Attention au coup de bélier ;

· la connexion du tube aux appareils ;

· les formes du tracé du tube (courbes, coudes, parties droite horizontales et verticales, réductions, couplages, connexions, etc....) ;

· la rugosité intérieure du tube.

1. Caractéristiques des tubes flexibles en caoutchouc, tresses textiles, tresses métalliques8

Diamètre extérieur (mm)

14

17,5

19

21,5

24,5

28

32

Diamètre intérieur (mm)

4

6

8

10

13

16

19

Epaisseur (mm)

5

5,75

5,5

5,75

5,75

6

6,5

Pression de service (bar)

630

530

430

390

330

255

210

Pression de rupture (bar)

1900

1600

1300

1170

1000

770

630

 

2. Perte de charge dans les tubes9

Tout fluide qui circule dans une conduite rencontre deux types de difficultés ou des résistances provoquant des pertes de charge.

Ces résistances sont :

· Des résistances localisées qui produisent des pertes de charge locales, telles que des coudes, des tubes, des soupapes, des fonctions...

· Des résistances réparties qui causent des pertes de charge longitudinales et sont dues au frottement.

2.1. Calcule de pertes de charge10

Le calcul de la perte de charge linéaire, celle correspondant à l'écoulement général dans un conduit rectiligne, est donné par la formule générale suivante :

8 J.ROLDAN VILORIA, op.cit, p117

9 IDEM, p122

10 IBIDEM

20

· P = perte de charge linéaire en Pa ;

· f = coefficient de perte de charge (nombre sans dimension) ;

· = masse volumique de l'eau en kg/m3 ;

· V = vitesse d'écoulement en m/s ;

· d = diamètre hydraulique du tube en m ;

· L = longueur du tube en m.

La valeur du coefficient de frottement dépend du régime du fluide en régime laminaire.

f= (2.8)

En régime turbulent :

Avec Re le nombre de Reynolds donné par

Re = (2.10)

Où y est la viscosité cinématique du fluide ; la viscosité du fluide est donnée par la formule :

V=

2.2. Pertes de charge singulières Dans ce cas-là, la formule devient :

21

Où k est un coefficient dépendant de la forme du tube

Figure 2.3

2.3. Pertes de charge totales d'un tronçon

kpv

?P = ?PR + ?PS = pv2Lf2

+ ? (2.13)

2d 2

II.6 Régulateur de pression

Contrairement au « Limiteur de pression », le régulateur de pression peut être réglé à une valeur de pression désirée, mais qui ne sera jamais supérieure à celle délivrée par la centrale hydraulique.

Symbole

A action directe

22

II.7 Soupape de limitation de pression

Un limiteur de pression est un système de régulation utilisé dans de nombreux domaines de l'industrie. Il est indispensable en parallèle de la sortie d'une pompe hydraulique, et en protection des récepteurs si ceux-ci sont soumis à un effort extérieur non contrôlé. Il permet de limiter la pression interne d'un circuit hydraulique ou pneumatique en dérivant l'excès de pression vers le circuit basse pression.

Symboles

II.8 Soupape anti-retour

Les clapets anti-retour sont des valves d'obturation. Ces valves permettent l'écoulement dans un sens et le bloquent dans le sens contraire. Ce sont des clapets plans à rappel par ressort pouvant être vissés dans les deux sens, pour séquences de commutation rapides.

Symbole

23

II.9 Distributeur hydraulique

Les distributeurs hydrauliques, comme leur nom l'indique ont pour objectif de distribuer le fluide hydraulique dans la direction qui convient le mieux aux appareils de l'utilisation.

1. Symboles des distributeurs

2. Symboles de Commandes des distributeurs II.10 Manomètres

Ce sont des appareils qui indiquent la pression du fluide à l'endroit où ils sont installés. Selon les caractéristiques, les coups de bélier ou les impulsions brusques, qui conduiraient à la détérioration du manomètre, peuvent être évités.

24

Symbole

a b

II.11 Répartiteur progressif

Le répartiteur progressif est un élément hydraulique à tiroirs. Les tiroirs sont mis en mouvement par l'adjonction de lubrifiant qui les déplace point par point afin d'alimenter chaque sortie. En cas de difficultés dans le mouvement du fluide,

ex: une coquille de palier qui se déplace ou un flexible qui se ferme, le répartiteur se bloque et dans le cas d 'une installation équipée d'une pompe, le lubrifiant sort par la soupape de surpression. Le répartiteur progressif est modulable. Il a l'avantage d'être adaptable au nombre de points de graissage groupés et que des modules de différents volumes peuvent être rassemblés. Ces volumes sont obtenus par des diamètres différents de tiroirs. Pour le bon fonctionnement, au moins 3 tiroirs sont nécessaires.

Donnes techniques Nombre d'éléménts :

Pression de service entrée :max 300bar min :3/6 (3 éléments)

Temperature de service : -35°C jusau'a+100°C max :10/20 (10 éléments) Lubrification :Huile-graisse 00-graisse

? Rôle des distributeurs progressifs

La fonction du distributeur progressif est d'acheminer successivement aux points à graisser, par doses prédéterminées, le lubrifiant reçu sous pression (graisse). Le distributeur débite tant qu'il est alimenté lui-même en lubrifiant sous pression.

25

Le dosage est effectué par le mouvement des pistons. Chaque piston dessert deux sorties de lubrifiant raccordées à ses deux extrémités. Le nombre de pistons du distributeur est variable. L'arrivée sous pression du lubrifiant pousse successivement les pistons sur leur butée. Le mouvement des pistons a pour effet de refouler la quantité de lubrifiant se trouvant devant le piston vers la sortie située en aval. Un piston ne peut se déplacer que lorsque le piston placé devant lui a atteint sa butée. Les points de graissage ont reçu la quantité prévue de lubrifiant une fois que tous les pistons ont effectué un aller-retour entre les butées droite et gauche. Les doses fournies par les deux sorties sont déterminées par le diamètre et la course du piston. Le choix du débit s'effectue au moment de la conception du distributeur, il ne peut être modifié que par une transformation du distributeur.

Symbol

DIN ISO 5170

Figure2.4

26

CHAPITRE III : PRESENTATATION DU PILOTE CRUSHER

III .1 Définition du concassage

Le concassage est l'opération qui permet la réduction granulométrique des matériaux, autrement dit la diminution de la taille des éléments qui constituent les matériaux en cours d'élaboration.

Il s'agit d'un procédé purement mécanique qui consiste, le plus souvent, à placer les matériaux entre deux plaques métalliques dont l'une est fixe et l'autre est mobile et se rapproche de la plaque fixe. En fonction de la vitesse de rapprochement nous parlerons d'écrasement.

III .2 Description de la chaine

La chaine d'extractions est constituée de :

> Grizzly (Alimentateur vibrant) ;

> Jaw Crusher (Concasseur à mâchoire) ;

> Convoyeur n°1 MC1000 ;

> Convoyeur n°2 MC800 ;

> Screen (Cribleur) n°1 ;

> Convoyeur n°3 MC800 ;

> Concasseur à cône ;

> Convoyeur n°4 MC800 ;

> Convoyeur n°10 MC800 ;

> Convoyeur n°5 MC800 ;

> Twister ;

> Convoyeur n°6 MC800 ;

> Screen (Cribleur) n°2 ;

> Convoyeur n°7 MC600 ;

> Convoyeur n°8 MC800 ;

> Convoyeur n°9 MC600.

27

III.2.1 Grizzly (Alimentateur Vibrant) ? Introduction

L'alimentateur vibrant est conçu pour fonctionner sous des conditions dures dans une carrière ou une mine. Il sert à réguler le coefficient d'alimentation du concasseur en séparant les matériaux selon la taille, dégageant les non-broyables, et passant les plus petits de façon à maximiser la capacité de concassage du broyeur.

Dans le processus de production, l'alimentateur vibrant peut alimenter l'équipement de concassage également, régulièrement et continuellement, et d'ailleurs, il peut aussi effectuer le criblage primaire des matériaux.

? Principe de fonctionnement

Notre alimentateur vibrant consiste en une alimentation à travers un vibrateur, ressort, moteur, etc. La source de vibration de l'alimentateur de matériaux est faite de deux manches (actif et passif) et d'un engrenage. Le manche principal est actionné par le moteur grâce au convoyeur en V, le manche passif commence à tourner à travers la maille d'engrenage du manche actif. Ensuite le manche contre rotatif force l'alimentateur à vibrer. Grâce à ces vibrations, les matériaux vont glisser et s'élinguer dans la cheminée remuant en arrière. Quand les matériaux passent dans le tamis, les plus petites particules vont tomber complétant le cycle.

? Caractéristiques

1. Barre de connexion sidérurgique résistante, 4 ressorts pour supporter le cadre général garantissant des vibrations stables et des opérations fiables ;

2. Machine capable de réaliser des ajustements variables de capacité d'alimentation grâce à la vitesse du moteur variable;

3. La barre spécialement conçue est utilisée pour éliminer le blocage de matériaux pour améliorer l'effet de tamis.

28

Figure 3.1

III.2.2 : Jaw Crusher (Concasseur à mâchoire)

Un concasseur est un équipement lourd destiné à briser la pierre en petits fragments appelés Agrégats.

? Introduction

Le concasseur à mâchoires est le plus ancien genre de concasseur. Grâce à sa structure simple, son bâti solide, son fonctionnement stable et son entretien facile ainsi que son coût faible, il est donc toujours utilisé dans l'industrie métallurgique et chimique, les matériaux de construction, le domaine électrique et la circulation etc.

Le concasseur à mâchoire est une machine à broyer des roches (granite, calcaire, etc.) généralement à des fins industrielles, vu que la roche est la matière première par excellence de quasiment toutes les industries (métallurgie minière, etc.). Il sert à broyer des divers minerais et roches gros, moyens et fins avec une résistance à la compression de 147 à 245 Mpa.

? Principe de fonctionnement

Le concasseur à mâchoires fonctionne à la manière de l'extrusion et le mouvement curviligne, son principe de fonctionnement est le suivant:

L'appellation « à mâchoire » est due au dispositif de broyage, qui reprend le principe de base d'une mâchoire, avec une paroi fixe et un autre mobile, la roche étant coincée entre les deux. Le moteur électrique entraîne la courroie et la poulie, déplace la mâchoire mobile de haut en bas en utilisant l'arbre

29

d'excentrique. L'angle entre la plaque à coude et la mâchoire mobile s'augmente lorsque celle-ci monte, ceci favorise l'approche de plaque de mâchoire mobile vers la plaque de mâchoire fixée, et en même temps les matériaux primaires sont concassés; l'angle diminue lorsque la mâchoire mobile descend, sous la force du levier et du ressort, celle-ci se sépare de la plaque de mâchoire fixée, et les matériaux broyés s'évacuent de l'ouverture de décharge de la chambre de concassage. La mâchoire mobile fonctionne périodiquement au fur et à mesure que le moteur tourne continuellement, pour réaliser la production en série.

? Caractéristiques

V' Assemblage des mâchoires mobiles est plus avancé, composé des moulages d'acier de bonne qualité, et entraîné par deux grands volants moulés d'acier, de plus, l'arbre d'excentrique lourd est façonné en billette forgée.

V' Le support de roulement est un ensemble moulé d'acier, par rapport au support fendu, ceci peut assurer l'harmonisation complète avec le bâti de concasseur, et aussi bien augmenter la résistance diamétrale du support de roulement.

V' La chambre de concassage est en structure de forme «V» symétrique, cela fait l'unanimité de largeur réelle et nominale de l'ouverture d'alimentation.

V' Un dispositif de coin équipant dans les concasseurs, par rapport au dispositif de coussin ancien, permet de régler l'ouverture de décharge plus rapidement, simplement et en sécurité.

V' Le roulement d'excentrique choisi dans tous les concasseurs est plus grand, plus durable que celui-ci d'autres concasseurs en même spécification, sa capacité de charge plus haute et son scellement dédaléen plus effectif rallongent sa vie d'utilisation énormément.

30

Figure 3.2

III.2.3 Convoyeurs à Bandes ? Introduction

Le convoyeur à bande est une machine de transfert essentiel et économique dans la ligne de production ininterrompue.

Le convoyeur à bande est une sorte d'équipement de traitement à sable et gravier principalement utilisé pour les équipements vibrants et usines de concassage. Il joue un rôle important dans la connexion de chaque installation de production, ce qui facilite la réalisation de la continuité et l'automatisation du traitement de production, améliore la production et réduit l'intensité de la charge de travail. C'est un appareil auxiliaire basé sur le principe de friction.

? Principe de fonctionnement

Le système du convoyeur à bande est constitué d'un cadre métallique avec des rouleaux à chaque extrémité d'un lit plat en métal. La bande est enroulée autour des rouleaux et quand l'un des rouleaux est alimenté (par un moteur électrique) les courroies se glissent sur le lit en métal solide, transportant les produits. Pour les applications des produits lourds, les lits sur lesquels les courroies posent sont remplacés par des rouleaux.

31

Les rouleaux permettent de transporter des produits lourds, car ils réduisent la friction produite à partir de la charge plus lourde sur les courroies.

> La taille de pierre doit être modérée, elle ne peut pas être trop grosse > La production doit être uniforme

> L'utilisation de la bande de convoyage différent selon la pierre

> L'justement de la vitesse de convoyage selon l'angle

? Caractéristiques

V' convoyage stable et plus long sans mouvement relatif.

V' réduction du bruit

V' structure simple, entretien facile, économies d'énergie et faible coût.

Figure 3.3

III.2.3.1 Types des convoyeurs11 III.2.3.1.1 MC1000

Le convoyeur MC 1000 pilote modulaire est un convoyeur robuste et est conçu pour fonctionner dans des fonctions de transfert des matières.

11 WWW.Pilotcrushtec.com

32

--

? Convoyeur

-Largeur : 1000mm

-Options de longueur : 11m

-Type de ceinture : 200/3 plis

-Suivi ceinture : type à vis réglable Vitesse : 1440/15 tr/min

-Tambour d'entraînement : caoutchouc retardé

-Grattoir : racleur auto tension sur le tambour d'entraînement et grattoir

plough sur le tambour de queue

-Support : structure d'appui fixe

? Options d'entraînement

Commande : 15kw, 380 V et moteur électrique avec boitier d'entraînement hélicoïdal réducteur directe.

Poids estimé

Total : 2200kg convoyeur 9m et 2500kg convoyeur 11m

Figure 3.4

33

III.2.3.1.2 MC 800

Le convoyeur modulaire MC800 est un pilote monté sur roues, service moyen de transport et est conçu pour fonctionner dans le transfert des matières.

? Convoyeur

-Largeur : 800mm

-Options de longueur : 16m

-Type de ceinture : 200/3 plis

-Suivi ceinture : type à vis réglable Vitesse : 1440/14,3 tr/min

-Tambour d'entraînement : caoutchouc retardé

-Grattoir : racleur auto tension sur le tambour d'entraînement et grattoir

plough sur le tambour de queue

-Passerelles : walkway

? Options d'entraînement

MC

Largeur (mm)

Longueur(m)

Angle(°)

Hauteur (mm)

Puissance (kW)

Poids (kg)

 
 

8

10°

1211

7.5

2600

 
 
 

20°

4079

7.5

2940

 
 

12

12°

1839

 
 

MC800

800

16

20°

5447

9.2

3280

 
 
 

12°

3342

 
 
 
 

20

21°

7279

9.2

3621

 
 
 

13°

4899

 
 

34

Figure 3.5

III.2.3.1.3 MC600

Le pilote modulaire MC600 convoyeur est monté sur deux roues, service moyen de transport et est conçu pour fonctionner dans le transfert des matières.

? Convoyeur

-Largeur : 600mm

-Options de longueur :16m -
Type de ceinture : classe 200/3 plis -Suivi ceinture : Type à vis réglable -Tambour d'entraînement : caoutchouc retardé

-Grattoir : racleur auto tension sur tambour d'entraînement et grattoir plough sur le tambour de queue

35

? Option d'entraînement

MC

Largeur (mm)

Longueur(m)

Angle(°)

Hauteur (mm)

Puissance (kW)

Poids (kg)

 
 

7

11°

1701

3.3

940

 
 
 

20°

3657

 
 
 
 

10

16°

3047

3.0

1262

 
 
 

13°

2542

 
 
 
 
 

20°

4570

 
 
 
 

13

16°

3870

3.0

1460

MC600

600

 

13°

3300

 
 
 
 
 

20°

5730

 
 
 
 

16

16°

4575

4.0

1660

 
 
 

13°

3850

 
 

Figure 3.6

36

III.2.4 Screen (Cribleur) ? Introduction

Le crible vibrant est appelé également le crible vibrant circulaire en raison de son mouvement approximativement circulaire. Il est fabriqué dans une structure robuste afin d'être installé sur le site avec un angle de 15-20°, nécessitant moins de puissance grâce à leur pente de 15-20° et à l'effet de gravité. Il est de multicouche, le design simple le rend particulièrement utile et économique pour le criblage des roches et matériaux de grosse taille. L'unité vibrante est formée d'un arbre excentrique à balourd doté de contrepoids permettant des courses différentes qui génèrent un mouvement circulaire. L'excitateur de vibration de l'arbre excentrique et le bloc partiel aident à ajuster l'amplitude.

? Principe de fonctionnement du crible vibrant

Le crible vibrant tourne. Il a de multicouches et une grande efficacité. L'excitateur de l'arbre excentrique de vibration et le bloc partiel aident à adapter à l'amplitude. Le matériel descend le long de la ligne longue. Dans le classement de criblage, il est séparé mécaniquement sur des plaques du crible. Les roulements du crible vibrant sont principalement stressés par de hautes charges de type de choc. En outre, les roulements, tout en tournant autour de leur axe, effectuent un mouvement circulaire elliptique ou linéaire. Il en résulte une forte accélération radiale qui produit considérablement en plus de stress sur les roulements, et en particulier sur les cages, La vitesse de fonctionnement est généralement très élevée de l'ordre de 1440tr/min.

? Caractéristiques

V' Bloc excentrique pour produire une forte force excitante.

V' Poutre et le cadre principal connectés avec des boulons à haute résistance.

V' Structure de faible amplitude, de fréquence élevée, et de grande obliquité pour accorder au crible l'efficacité élevée, la capacité de

37

gérer, une longue durée de vie, une faible consommation avec peu de bruit.

? Le tamis vibrant utilise un rotor d'isolation vibrant pour une amplitude stable, des hautes performances et un faible niveau sonore.

Figure 3.7

III.2.5 Concasseur à cône

? Introduction

Nous avons deux types de concasseur à cône: le concasseur à cône hydraulique et le concasseur à cône de ressorts. Les deux types sont destinés à un concassage secondaire ou tertiaire que ce soit dans une installation fixe ou mobile pour des matériaux hautement abrasifs et été largement utilisée dans les industries de métallurgie, le bâtiment, la construction de routes, de phosphate et de l'industrie chimique, et principalement utilisé pour le broyage des roches, minerai de fer, le minerai de cuivre, le calcaire, le quartz, le granit, le basalte, diabase, etc.

? Principe de fonctionnement de Concasseur à Cône

Un concasseur à cône à un fonctionnement similaire au concasseur giratoire, avec moins de pente dans la chambre de concassage et une plus grande zone parallèle entre les zones de concassage. Un broyeur à cône brise la roche en la serrant entre une tête excentrée tournante, qui est couverte par un blindage résistant à l'usure (lower mantle), et le bowl, couvert par un

38

concave manganèse (bowl liner). Comme la roche entre par le sommet du broyeur à cône, elle se coince et se comprime entre le lower mantle et le bowl liner. De gros morceaux de minerai sont cassés une fois, puis tombent à une position inférieure (car ils sont maintenant plus petits), où ils sont à nouveau cassé. Ce processus continue jusqu'à ce que les morceaux soient assez petits pour passer à travers l'ouverture étroite dans le bas de la chambre de cassage. Un broyeur à cône est adapté au broyage de divers minerais et roches, pour des duretés allant de mi-dure à dure.

L'impact de broyage où la roche est amenées sur un rotor de type tableau

Figure 3.8

III.2.6 Twister

? Introduction

Les Twister statiques sont souvent utilisés pour transformer les déchets et les matières floconneuses en granulats de qualité cubique en forme ainsi que du sable concasseur constamment graduée pour une utilisation en tant sables bitumineux, de sable à mortier, du plâtre ou du sable de haute qualité du sable à béton. Le faible coût et une forte réduction de concassage rendent les concasseurs Twister idéal pour une utilisation dans le traitement des minéraux industriels.

? Principe de fonctionnement

Le Twister est un concasseur à axe vertical.

39

qui accélère et se décharge alors la roche à grande vitesse contre des enclumes en acier dans la chambre de broyage. L'impact de la roche contre les enclumes en acier induit la rupture et brise le roc en éliminant les fissures et les coins vifs.

Figure 3.9

40

CHAP IV. SYSTEMES DE GRAISSAGES

IV.1 Graissage manuel

Le graissage manuel s'effectue à l'aide des pompes à main qui sont généralement destinées à servir comme pompe de secours ou d'épreuve.

IV.1.1 Types de pompe à main

? La figure 4.1 représente la pompe la plus classique à deux cylindres à double effet et à clapets ;

? La figure 4.2 représente une variante de la disposition présidente ;

? La figure 4.3 représente également une pompe à double effet et à un seul piston, utilisant l'effet du piston plongeur.

Figure 4.1 Figure 4.2 Figure 4.3

IV.1.2 Fonctionnement

Sur la figure 4.3, on remarque que pendant la course du piston vers la droite, (2) est fermé, la pompe refoule par la section différentielle s1, l'aspiration se produit par (1). Pendant la course vers la gauche, (1) est ferme, (2) est ouvert, la pompe travaille comme une pompe à piston plongeur de section s2. On remarque que l'aspiration ne se produit qu'un temps sur deux.

41

Figure 4.4

IV.1.3 Avantage et Inconvénient de la lubrification manuelle

1. Avantages

V' Exécution simple ;

V' Pas d'encombrement du circuit hydraulique,

V' Pompe moins lourde

V' Permet aux travailleurs d'être proche de la machine

2. Inconvénients

> Lubrification insuffisante

> Lubrification excessive

> Coût de réparation importante dû à l'usure > Intervalle de graissage très irrégulier

IV.2 Graissage centralisé

IV.2.1 Définition

Il s'agit d'un ensemble d'éléments relier entre eux, qui ont pour but de graisser périodiquement et automatiquement les différents organes en mouvement d'une machine ou d'une installation. Le graissage centralisé s'effectue en général sans récupération de l'huile.

42

IV.2.2 Graissage progressive

IV.2.2.1 Principe

Un système progressif se compose pour l'essentiel d'une pompe, de distributeurs, doseur, raccords, tuyaux et appareils de contrôle et d'un système de commande. Le volume de lubrifiant débité par la pompe est envoyé aux points de graissage par les distributeurs progressifs, en fonction du nombre de leurs pistons et de leur débit prédéterminé.

IV.2.2.2 Caractéristiques des systèmes progressifs

> Utilisation universelle quel que soit le type de fonctionnement (continu/cyclique) et de lubrifiants ;

> Contrôle centralisé du fonctionnement de tous les points de distribution réalisable facilement ;

> Nombre de cycles : 200/min maximum;

> Distribution précise, grâce à l'action coordonnée des pistons, du lubrifiant aux points de graissage, même en présence de contre pression ;

> Nombre maximum de points de lubrification : une centaine ;

> Pressions maximales possibles : 350 bars pour les systèmes à graisse

IV.2.2.3 distributeurs progressifs

? Distributeurs progressifs à débit variable12. + Principe de fonctionnement

y' Phase 1

? Le lubrifiant arrive sous pression P dans le distributeur par le haut (flèche supérieure) et la pression est exercée sur l'extrémité droite du piston de commande B et du piston doseur B ;

12 LINCOLN Gmbh, Manuel d'utilisation, éd 2005, st. Louis, p F9 de 26

43

? La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur B (flèche noire) vers la gauche, ce qui amène le lubrifiant enfermé à gauche du piston doseur B vers la sortie 6(V1).

Figure 4.5

? Phase 2

? Dès que le piston doseur B a atteint sa position finale de gauche, la pression P du lubrifiant fait déplacer le piston de commande B (flèche noire) vers la gauche, sur quoi le lubrifiant enfermé à gauche du piston de commande B est amène en plus à la sortie 6 (V2) ;

? La quantité totale à la sortie 6 est la quantité de lubrifiant du piston doseur B et du piston de commande B (V1+V2).

44

Figure 4.6

y' Phase 3

· A la phase 3, le piston de commande B a atteint sa position finale de gauche ;

· Il ouvre en même temps le canal de liaison vers l'extrémité droite du piston de commande C et du piston doseur C ;

· La pression P du lubrifiant est alors présente sur l'extrémité droite du piston de commande C et du piston doseur C ;

· La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur C (flèche noire) vers la gauche, ce qui amène le lubrifiant enfermé à gauche du piston doseur C vers la sortie 4(V1).

y' Phase 4

· Dès que le piston doseur C a atteint sa position finale de gauche, la pression P du lubrifiant fait déplacer le piston de commande C (flèche noire) vers la gauche, sur quoi le lubrifiant enfermé à gauche du piston de commande C est amené en plus à la sortie 4 (V2) ;

· La quantité totale à la sortie 4 est la quantité de lubrifiant du piston doseur C et du piston de commande C (V1+V2).

45

Figure 4.7

y' Phase 5

· A la phase 5, le piston de commande C a atteint sa position finale de gauche ;

· Il ouvre en même temps le canal de liaison vers l'extrémité gauche du piston de commande A et du piston doseuse A ;

· La pression P du lubrifiant est alors présente sur l'extrémité gauche du piston de commande A et du piston doseuse A ;

· La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur A (flèche noire) vers la droite, ce qui amène le lubrifiant enfermé à droite du piston doseur A vers la sortie 2 (V1).

y' Phase 6

· Dès que le piston doseur A a atteint sa position finale de droite, le lubrifiant sous pression P fait déplacer le piston de commande A (flèche noire) vers la droite, sur quoi le lubrifiant enfermé à droite du piston de commande C est amené en plus à la sortie 2(V2) ;

· La quantité totale à la sortie 2 est la quantité de lubrifiant du piston doseur A et du piston de commande A (V1+V2).

46

Figure 4.8

y' Phase 7

· A la phase 7, le piston de commande A a atteint sa position finale de droite ;

· Il ouvre en même temps le canal de liaison vers l'extrémité gauche du piston doseuse B ;

· Le lubrifiant sous pression P est alors présent sur l'extrémité gauche du piston de commande B et du piston doseur B ;

· La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur B (flèche noire) vers la droite, ce qui amène le lubrifiant enfermé à droite du piston doseur B vers la sortie 5 (V1).

y' Phase 8

· Dès que le piston doseur B a atteint sa position finale de droite, la pression P du lubrifiant fait déplacer le piston de commande B (flèche noire) vers la droite, sur quoi le lubrifiant enfermé à droite du piston de commande B est amené en plus à la sortie 5(V2) ;

· La quantité totale à la sortie 5 est la quantité de lubrifiant du piston doseur B et du piston de commande B (V1+V2).

47

Figure 4.9

y' Phase 9

· A la sortie 9, le piston de commande B a atteint sa position finale de droite ;

· Il ouvre en même temps le canal de liaison vers l'extrémité gauche du piston de commande C et du piston doseur C ;

· Le lubrifiant sous pression P est alors présent sur l'extrémité gauche du piston de commande C et du piston doseur C ;

· La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur C (flèche noire) vers la droite, ce qui amène le lubrifiant enfermé à droite du piston doseur C vers la sortie 3(V1).

y' Phase 10

· Dès que le piston doseur C a atteint sa position finale de droite, la pression P du lubrifiant fait déplacer le piston de commande C (flèche noire) vers la droite, sur quoi le lubrifiant enfermé à droite du piston de commande C est amené en plus à la sortie 3 (V2) ;

· La quantité totale à la sortie 3 est la quantité de lubrifiant du piston doseur C et du piston de commande C (V1+V2).

48

Figure 4.10

y' Phase 11

· A la phase 11, le piston de commande C a atteint sa position finale de droite ;

· Il ouvre en même temps le canal de liaison vers l'extrémité droit du piston de commande A et du piston doseur A ;

· Le lubrifiant sous pression P est alors présent sur l'extrémité droite du piston de commande A et du piston doseur A ;

· La section étant plus grande, la pression P du lubrifiant fait d'abord déplacer le piston doseur A (flèche noire) vers la gauche, ce qui amène le lubrifiant enferme à gauche du piston doseur A vers la sortie 1(V1).

y' Phase 12

· Dès que le piston doseur A a atteint sa position finale de gauche, la pression P du lubrifiant fait déplacer le piston de commande A (flèche noire) vers la gauche, sur quoi le lubrifiant enfermé à gauche du piston de commande A est amené à la sortie 1(V2) ;

· La quantité totale à la sortie 1 est la quantité de lubrifiant du piston doseur A et du piston de commande A (V1+V2).

49

Figure 4.11

Remarque :

Les figures ci-dessus montre la transition entre la phase 3-4 ; 5-6 ; 7-8 ; 9-10 ; 11-12. Les figures 5 et 6 montrent des représentations distinctes des mouvements des pistons doseurs et des pistons de commande.

? Regroupement interne de sortie

Dans les distributeurs ou les sortie sont regroupées de manière interne (doseur by-pass), les orifices des sortie 1 et 2 sont raccordés entre eux ; voir le canal de liaison représente en pointillés entre la sortie 2 et la sotie 1 ;

Une sortie d'un côté du doseur est fermée afin de pouvoir utiliser la quantité de lubrifiant double de l'autre côté ;

Debit V = V1phase5+V2phase6+V1phase11+V2phase12

On a ainsi d'autre possibilités de dosage en regroupant des sorties: Pratiquement toutes les combinaisons sont possibles, de l'attribution d'une sortie de doseur à un pont de lubrification jusqu'au regroupement de toute les sorties en un seul point de lubrification.

50

Figure 4.12

? Regroupement externe de sorties

Dans les distributeurs, il est également possible de regrouper des sorties extérieurement et de les raccorder à un pont de lubrification au moyen d'une pièce en T.

Figure 4.13

Regroupement externe de quantités de lubrifiant, dispositif à visser

IV.2.3 Eléments à graissés

Sur la machine crusher il y a au moins 56 points a graissé à savoir ;

? 6 graisseurs au concasseur à mâchoire ; ? 3 graisseurs au concasseur à cône ;

? 3 graisseurs au twister ;

? 4 graisseurs aux screen, dont 2 graisseurs par screen ;

51

? 40graisseurs aux convoyeurs, dont 4 par convoyeur.

IV.2.4 Calcul de la quantité de graisse

1. Jaw crusher

La quantité de la graisse au jaw crusher par jour et après 8 heures de travail.

Taille jaw

Graisse pour les roulements centraux

Graisse pour les roulements extrêmes

 

Poids (g)

Volume (cc)

Poids (g)

Volume (cc)

MJ 2436

25

30

20

24

 

2. Concasseur à cône

La partie à graisse du concasseur à cône est normalement fixe et elle est mise en mouvement lors du réglage du cône. On doit veiller à graisser cette partie régulièrement afin de pouvoir éviter le blocage du cône lors du manoeuvre.

3. Twister

Le système de lubrification se compose de trois points de graissage situés sous le passage de maintenance sur le bâti du broyeur. Deux nipples extrêmes 10g de graisse doit être pompée chaque 8heures de travail et 50g de graisse au nipple centrale.

4. Screen

Screen

Description

Fréquence

Qualité

2

2 roulements par screen

8 heures

4g par roulement

- La quantité de graisse peut être augmentée de 20% pour les paliers munis d'un orifice d'évacuation de la graisse,

52

5. Convoyeurs

Sur la machine crusher nous avons 10 convoyeurs à savoir: ? 1 convoyeur cv1000 ; ? 5 convoyeurs cv 800 ; ? 4 convoyeurs cv 600.

Donc 40 paliers à roulements dont 4 par convoyeur ;

5.1 dimension des roulements

Dimension

MC 600

MC800

MC1000

D

85

100

110

B

22

25

27

darbres

45

55

60

Figure 4.14

5.2 Quantité de graisse par roulement

La graisse doit occuper 20 à 30% du volume libre à l'intérieur du roulement.

Exceptions :

53

- Un roulement tournant à très faible vitesse tolère un plein remplissage

1. MC 600

D = 85 B = 22 darbre = 45

De 1.1;

g= 0,005.

85 .22

=

9.35g

De 1.3

gr= 0.002

.85.22

=

3.75g

 

2. MC 800

D

=

100

B

=

25

darbre =

55

 

De 1.1 ; g=0, 005.100.25 = 12.5g

De 1.3 ; gr= 0.002 .100.25 = 5g

3. MC 1000

D = 110

B = 27

darbre = 60

De 1.1;

g=0, 005.110. 27

=

14.85g

De 1.3;

gr= 0.002 .110. 27

=

5,94g

De 1.2 calculons la fréquence de regraissage

Un roulement graissé avec une graisse standard, tournant à une vitesse N en environnement poussiéreux, à 75°C sans autres contraintes d'application.

Fréquence corrigée (Fc) = 5000. 0,3. 0,9. 0,4 = 540 heures

54

 

MC600

MC800

MC1000

Vitesse limite

1440tr/min

1440tr/min

1440tr/min

Vitesse utilisation

1440tr/min

1440tr/min

1440tr/min

Ratio/réducteur

13.6

14.3

15

Avec Fb=

=

 
 
 

Figure 4.15

Coefficients

Fréquence de base Te = 0,3 ----> poussières

Fb= 5000H Ta = 0,7 ----> avec chocs

Tt = 0,4 ----> à 75°c

55

IV.2.5 Longueur des flexibles

Tête cv1

 

Pied cv1 Tête cv2

 

Pied cv2 Tête cv3

 

Pied cv3 Tête cv4

 

Pied cv4 Tête cv5

 

Pied cv5 Tête cv6

 

Pied cv6 Tête cv7

 

Pied cv7 Tête cv8

 

Pied cv8 Tête cv9

 

Pied cv9

Cv 10

Screen1

Screen 2 Cône

 

Mâchoir

Mâchoir

Twister

Flexibles après le répartiteur central

Nbre

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

(m)

32

50

26

32

47

26

32

47

6

26

20

6

20

20

20

32

26

20

47

40

40

2

Flexibles après le répartiteur progressif

Nbre

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

3

2

2

3

(m)

10

3

6

8

4

6

2

6

3

3

2

6

19

2

20

2

22

3

8

8

6

4

2

4

5

1

Localisation de répartiteurs progressifs

RP

8

12

5

8

6

5

8

6

3

5

2

3

1

1

2

2

1

1

7

7

1

2

9

10

11

4

Circuit de commande

KM

8

12

5

8

6

5

8

6

3

5

2

3

1

1

2

2

1

1

7

7

1

2

9

10

11

4

56

M1

D1 /2/2

R A /4

D2 /2/2

R P1/ 4/8

Rp1

M

M3

2

D3 /2/2

R P2 /4/8

MP

R P4 /4/8

D4 /2/2

R P3 /4/8

M5

M

CA

4

Rp3

R C /8

D5 /2/2

R A /4

Rp2

M6

R P5 /4/8

D6 /2/2

M7

Pompes à engrenage

à valves incorporées

D7/ 2/2

R P6 /4/8

CA

M8

R P7 /4/8

IF

D8 /2/2

R P9 /3/6

R A /4

Rp5

Rp4

R P8 /6/12

D9 /2/2

M

9

IO

D10 /2/2

R P9 /3/6

R A /4

D11 /2/2

R P10 /4/8

M

1

0

Rp6

R P11 /4/8

D12 /2/2

M

1

1

M

1

2

R P12 /3/6

57

IV.2.6 Dimensionnement du circuit de graissage Dans notre circuit de graissage, nous avons :

> les tuyaux (flexibles) haute pression de diamètre égale à 10 mm13 ;

> de débit maximal par sorties des graisseurs est de 1.8 cm3/s ;

> dans notre circuit l'effort à vaincre aux graisseurs est de 40N ;

> la pression nécessaire pour faire déplacer les tiroirs des répartiteurs

est de 100 bars ;

> Vitesse de rotation du moteur électrique est 1500 tr/min à ç = 0,9 ; > Le graisseur le plus éloigné se trouve à 53m de la pompe.

cyl = 2cm3 = 2 x 10-3 l; comme cylindre de la pompe ;

?Q=cyl x N = 2 x 10-3 x 1500 = 3 l/min = 5 x 10-5 m3/s d = 10 x 10-3m

s = = = 7, 85 x 10-5 m2

V = = 0.6369m/s

P = 509554, 1401Pa

? P = 509554, 1401+ (100 x 105) = 10509554, 14 Pa

> Détermination des pertes de charge en fonction du graisseur le plus éloigné.

42, 46

f= 1, 5073

?P =

+ [5(1.12 2(1, 2

)]

= 1459705, 593 Pa = 14, 5971bar

13 LINCOLN Gmbh, Manuel d'utilisation, éd 2005, st. Louis, p F6 de 26

58

? Pt = 10509554, 14 + 1459705, 593 =11969259, 73 Pa

Pour la sécurité de notre circuit on y ajoute 10% de la pression totale.

?Pt=11969259, 73 + 13166185, 71 = 131, 6619 bar.

PH = 13166185, 71 x (5 x 10-5) = 658, 3093 w

ç 731, 4548 w

La puissance mécanique normalisée est de 750 w sur un réseau de 380 V et la vitesse de rotation est de 1380 tr/min.14

çv = = = = 0.92

IV.2.7 Avantages du graissage centralisé

V' Gains accrus grâce à une meilleure productivité ;

V' Réduction des temps d'immobilisation improductifs et onéreux dus à une lubrification inadéquate ;

V' Consommation de lubrifiants réduite grâce au dosage précis ;

V' Sécurité du travail accrue, les ponts de lubrification difficilement

accessibles sont regroupés et alimentés depuis un pont central

d'accès aisé ;

V' Alimentation fiable de tous les points à lubrifier. Pas d'oubli.

IV.2.8 Inconvénients du graissage centralisé + Vitesse de fonctionnement faible ;

+ Coût de fabrication élevé ;

+ Réduction de l'inspection de la machine ;

+ Exige beaucoup des soins ;

+ Pas de graissage en cas du blocage d'un seul tiroir.

14 J.ROLDAN VILORIA, Aide-mémoire Hydraulique industrielle, éd 2002, Dunod, Paris, p330.

VI. Schéma de commande

59

V. Etude comparative du système de graissage manuel et automatique

V.1. Graissage manuel

Figure 4.16

V.2. Graissage automatique

Figure 4.17

1

2

1

21

22

2

60

L

2

1

F1

F2

SO

MAN

AUT

13

27

27

21

13

21

13

13

21

13

21

27

0

95

96

11

12

KM2/1 KM2/4 KM3/1

KM1/2 KM3/3

KM2/3

KM1/1

SM

KM

KM

KM

22

22

14

14

INT

HORAIRE

14

14

28

28

14

22

28

22

21

21

21

KM12/2

KM2/2

KM3/2

KM4/2

22

22

22

A1

1

1

1

A1

A1

A1

H2

KM1

H1

KM

KM2

KM3

H4

H3

N

2

A2

2

A2

A2

2

A2

L

27

21

21

21

27

13

27

21

27

21

21

27

13

13

KM4/1

M%3/4 KM4/3 KM4/4 KM5/1 KM5/3 KM6/4 KM6/1 KM6/3 KM6/4 KM7/1 KM7/3 KM7/4 KM8/1 KM8/3

28

22

22

22

28

28

22

28

22

28

14

14

14

22

21

21

21

21

22

A1

21

KM4/2

KM7/2

KM8/2

KM6/2

KM9/2

22

22

22

22

1

1

A1

A1

A1

A1

1

1

H6

H7 H8 H9

KM7 KM8

KM6

H5

KM4

A2

KM5

N

A2

2

2

2

A2

2

A2

A2

N

A2

KA2

61

N

A2

L

27

21

27

13

21

13

KM9/1

KM9/3

KM9

KM8/4

S1

28

14

14

28

27

22

14

28

14

14

22

22

21

21

21

KM12/2

KM11/2

KM13/2

22

22

22

1

1

1

A1

1

A1

A1

A1

H11

H12

KM10

KM9 H10

H 13

KM11

KM12

A2

2

A2

2

2

A2

2

A2

KM10/1 KM10/3 KM10/4 KM11/1 KM11/3 KM11/4 KM12/3
28 13 21 27

KA1/1

14

21

KA2/2

22

H1

H14

H2

1

KA1

H14

2

13

22

A1

KM10/2

21

H: Lampes signalisations

KM: Contacteurs

KA: Relaies

13

13

L

KA2/1

11

12

A1

14

SR

SQ

14

62

CONCLUSION

Eût égard à ce qui précède ; la problématique du système de graissage manuel du pilote crusher qui consiste à faire le graissage à l'aide d'une pompe à graisse manuelle sur les paliers des convoyeurs, les roulements des concasseurs et des cribleurs a été tout au long de notre étude une préoccupation majeure.

Nous nous sommes consacré à évaluer à priori la quantité de la graisse à envoyer dans chaque organe à graisser et du temps de regraissage pour une bonne maintenance préventive des organes en mouvement du pilote crusher. Alors l'analyse des résultats nous a donné ce qui suit:

V' 25g de graisse sur les roulements centraux et 20g de graisse

pour les roulements extrêmes du Jaw crusher ;

V' 10g de graisse aux 2 nipples extrêmes et 50g au nipple

centrale du Twister ;

V' 4g de graisse par roulements des cribleurs ;

V' 3.75g de graisse par roulement des paliers MC600 ;

V' 5g de graisse par roulement des paliers MC 800 ;

V' 5.94g de graisse par roulement des paliers MC1000 ;

V' Fréquence corrigée est de 540 heures.

Nous avons eu par la suite à concevoir le système de graissage automatique afin de rendre la tâche plus au moins facile aux opérateurs et augmenter la productivité du pilote Crusher comme nous l'avons énoncé dans les lignes qui précèdent. Ainsi cela nous a amené à faire le choix et le dimensionnement de certains paramètres du circuit de graissage à savoir :

V' Diamètre des flexibles : 10mm V' cylindré: 2cm3

V' débit de la pompe : 5 x 10-5 m3/s V' vitesse d'écoulement : 0.6369m/s

63

V' rendement volumétrique : 0.92

V' pression de la pompe : 131, 6619bar

V' puissance hydraulique : 658, 3093 w

V' rendement : 0.9

V' puissance du moteur d'entrainement : 750w

Les objectifs que nous nous sommes fixés tout au long de nos recherches ont trouvé satisfactions dans les résultats que nous avons obtenus malgré les multiples difficultés rencontrées. Nous avons conçu un circuit hydraulique et un schéma de commande électrique afin de pouvoir réaliser un graissage automatique de notre chaine de production.

Ce travail n'est qu'une oeuvre humaine ; les critiques et suggestions dans le sens de l'améliorer seront les bienvenus.

64

BIBLIOGRAPHIE

I. Cours

1. CHIYEY K, Mécanique de Fluides, ISTA/KZI, G2 EM, 2011-2012.

2. MADOU H,Technologie Hydropneumatique, ISTA/KZI, G2 EM, 2011-2012.

3. MUTAZ K, Combustibles et lubrifiants, ISTA/KZI, G2 EM, 2011-2012.

4. Daniel M, Dessins schémas, ISTA/KZI, G2 EM, 2011-2012.

II. Ouvrages

1. José Roldan Viloria, Aide-mémoire Hydraulique industrielle, 2004.

2. Jacques Faisandier et coll., Mécaniques Hydrauliques et Pneumatiques, 2006.

3. René Gras, Tribologie (principes et solutions industrielles, 2008.

4. Sami Bellalah et Iset Nabeul, Hydraulique industrielle.

III. Catalogues

1. Lubrification SNR industry.

2. Manuel d'utilisation, Instruction de Service LINCOLN.

3. Schaeffler Groupe industrial

4. Symboles hydraulique.

III. Sites Web

1. www.fis-services.com

2. https://sites.google.com/site/patrickote 73/graissage.

3. medias. Schaeffler.com/media/fr!hp.tg.cat/tg_hr*ST4_1652077067.

4. www.pilotcrusher.com

5. www.rubblebuster.com

6. www.boschrexroth.com/brm






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