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Synthèse et validation des équipements et des procédures de test sur les instruments de bord des avions : modèle B737 NG

( Télécharger le fichier original )
par Aymen MSATRA
Institut de la maintenance aéronautique de Bordeaux - Génie aeronautique specialité motoriste 2014
  

Disponible en mode multipage

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Synthèse et validation des équipements et

des procédures de test sur les instruments de

bord des avions : Modèle B737 NG

Encadreur : MR. PARTICK ÇANA

M S A T R A A Y M E N

Synthèse Et Validation Des Equipements

Et Des Procédures De Test Sur Les Instruments

De Bord Des Avions : Modèle B737 NG

PROJET DE FIN D'ANNéE

2008 - 2009

Les droits des textes ont été

acquis par Cérès Productions pour l?ensemble
de l?Afrique

ISBN 9977 - 27 - 366 - 7
(c) Edition Grasseset et Fasquelle 2009
2009 - Cérès Editions
Cérès CHAUSSEE D'ANTIN 53, rue de la Chaussée d'Antin 75009 PARIS

Dans la vie, il n?y a pas Le solutions. Il y a Les forces en marche : il faut les créer, et les solutions suivent...

Antoine Le Saint - Exupéry

REMERCIEMENT

,fie tenais tout particulier à remercier MR. PARTICK ÇANA pour son aide
tant sur le plan technique que sur le plan humain, il m'a énormément aidé à
m'intégrer au sein de l'équipe, et son soutien sur le plan technique m'a
permis de mener à bien mon projet.

,fie suis reconnaissant à M. BENNAND L. de s'être toujours soucié de ma compréhension des problèmes abordés. Merci de m'avoir accordé votre confiance, cela a rendu le projet d'autant plus intéressant.

Un grand merci à DRENTHE M. et CHIBANI A. pour leur gentillesse, leur disponibilité et leur soutien. Merci d'avoir pris le temps de répondre à mes nombreuses questions.

Enfin, j'aimerai remercier mes collègues des services Moteur et Cellule, Avionique et Automatisme et CAO Top Solid qui m'ont si bien accueillie et intégrée à l'entreprise.

Sommaire

Sommaire 6

Liste des figures 10

Introduction générale 13

Cahier des charges 15

Chapitre 1. Présentation des sociétés 16

1.1 Présentation d'AIR FRANCE

1.1.1 Histoire

1.1.2 Les chiffres

1.1.3 Stratégie

1.1.4 La flotte

1.1.5 Atouts et faiblesses

1.2 Présentation de BOEING

1.2.1 Histoire

1.2.2 Production d'avions civils 1.2.3 Performances économiques 1.2.4 Performances techniques

Chapitre 2. Boeing 737 31

2.1 Introduction
2.2 Variantes

2.3 Caractéristiques

2.3.1 Ancienne génération de Boeing 737 2.3.2 Nouvelle génération de Boeing 737

2.4 Principaux accidents de Boeing 737

2.5 CFM International CFM56 : réacteur Boeing 737

Chapitre 3. Instruments de bord d'avion 40

3.1 Introduction

3.2 Tableau de bord d'un avion (Front panel)

3.2.1 Introduction

3.2.2 Compas magnétique

3.2.3 Instruments aérodynamiques

3.2.3.1 Altimètre

3.2.3.2 Anémomètre

3.2.4 Instruments gyroscopiques

3.2.4.1 Gyro compas / Gyro Directionnel

3.2.4.2 Horizon artificiel

3.2.4.3 Indicateur de virage et de dérapage (bille-aiguille)

3.2.5 Instruments de radionavigation .

3.2.5.1 ADF (Automatic Direction Finder)

3.2.5.2 VOR (VHF Omnidirectional Range)

3.2.5.3 DME (Distance Measuring Equipment)

3.2.5.4 ILS (Instrument Landing System)

3.3 Appareil désigné pour la procédure de test

3.3.1 Visualisation de l?information

3.3.2 Le VOR (VHF Omni Range) [1]

3.3.2.1 Définition

3.3.2.2 Principe du VOR

3.3.2.3 Equipement de bord.

3.3.3 ILS (Instrument Landing System)[1]

3.3.3.1 LOCALIZER

3.3.3.2 GLIDE PATH

3.4 Conclusion

Chapitre 4. Conception des différents module de test du 7(I214 51
4.1 Introduction

4.2 Conception du système de contrôle et de test du 7(I214

4.2.1 Structure générale

4.2.2 Module de commande et de contrôle 4.2.3 Module de l?Emission

4.2.4 Module de la Réception

4.2.5 Module de commande de Baud 4.2.6 Module de décodage du protocole 4.2.7 Module Gen_Erreur

4.2.8 Module de sélection de la commande 4.2.9 Module de la validation de la réception 4.2.10 Interface Série Asynchrone

4.2.10.1 Principe d'une liaison série asynchrone

4.2.10.2 La norme RS232 4.2.10.2.1 Caractéristique

4.2.10.2.2 Protocole de transmission

4.2.10.2.3 Port RS232

4.3 Choix du matériel

4.3.1 Microcontrôleurs 4.3.2 FPGA

4.4 La carte SPARTAN-3[3]

4.4.1 Développement d'une application sur SPARTAN-3

4.5 VHDL [6]

4.5.1 Présentation

4.5.2 Unité de conception 4.5.3 Synthèse de circuits

4.6 Interface graphique

4.6.1 Visual Basic [5]

4.7 Conclusion

Chapitre 5. Implémentation du code en VHDL et test de l'instrument. 65
5.1 Introduction

5.2 Configuration de la carte SPARTAN-3

5.3 La communication entre PC et SPARTAN-3

5.3.1 Le module top

5.3.2 Module Gen_UART_Clk 5.3.3 Module baud_converter 5.3.4 Module d'Emission

5.3.5 Module de Réception

5.3.6 Simulation de Vérification

5.4 Interface graphique

5.4.1 Test de l'Emission et de la Réception

5.4.2 Vitesse de transmission 5.4.3 Réalisation du VOR/ILS

5.5 Réalisation pratique du test du KI214

5.5.1 Etapes de test

5.6 Conclusion

Conclusion générale 80

Bibliographie 81

Annexe 82

Liste des figures

Figure 3-1 : Tableau de bord d?avion. 41

Figure 3-2 : Indicateur compas magnétique. 42

Figure 3-3 : Indicateur Altimètre. 42

Figure 3-4 : Indicateur Anémomètre 43

Figure 3-5 : Principe de l?Anémomètre. 43

Figure 3-6 : Indicateur Gyrocompas. 44

Figure 3-7 : Indicateur Horizon artificiel. 44

Figure 3-8 : Indicateur de virage. 45

Figure 3-9 : Indicateur ADF. 45

Figure 3-10 : Indicateur VOR 46

Figure 3-11 : Indicateur VOR/ILS (ICI 214) 47

Figure 3-12 : Indicateur QDR 47

Figure 3-13 : Principe du VOR 48

Figure 3-14 : Schéma Synoptique de l?équipement de bord. 48

Figure 3-15 : Exemple de position du LOCALIZER 49

Figure 3-16 : Diagramme de rayonnement. 49

Figure 3-17 : Diagramme de rayonnement. 50

Figure 4-1 : Schéma général. 52

Figure 4-2 : Structure générale. 53

Figure 4-3 : Module de commande et de contrôle. 53

Figure 4-4 : Module de l'Emission. 54

Figure 4-5 : Module de la Réception. 54

Figure 4-6 : Module de la commande baud 55

Figure 4-7 : Module de décodage du protocole. 55

Figure 4-8 : Forme de la trame à décoder. 56

Figure 4-9 : Module de génération de l'erreur. 56

Figure 4-10 : Module de sélection de la commande. 56

Figure 4-11 : Module de la bonne réception. 57

Figure 4-12 : Format d'une donnée série. 58

Figure 4-13 : Connecteur type DB 9. 58

Figure 4-14 : L'architecture générale du FPGA. 60

Figure 4-15: La carte SPARTAN-3. 61

Figure 4-16 : Etapes de développement d'une application. 62

Figure 4-17 : Etapes de synthèse d'un circuit avec VHDL 63

Figure 5-1 : Câblage des diverses composantes. 66

Figure 5-2 : Module du TOP. 68

Figure 5-3 : Le module Gen_UART_Clk. 68

Figure 5-4: Simulation du module Gen_UART_Clk. 69

Figure 5-5: Module Baud_converter 69

Figure 5-6 : Module d'Emission 70

Figure 5-7 : Simulation de l'Emission. 71

Figure 5-8 : Module de Réception. 71

Figure 5-9 : Simulation du module de réception. 71

Figure 5-10 : Simulation du module top. 72

Figure 5-11 : Interface Emission-Réception. 72

Figure 5-12 Emission-Réception avec Variation du baud. 73

Figure 5-13 : Indicateur KI214. 74

Figure 5-14 : Liste des valeurs de Bauds autorisées. 74

Figure 5-15 : Interface graphique. 75

Figure 5-16 : Schéma du câblage de la carte SPARTAN-3. 75

Figure 5-17 : PINs de l?indicateur KI214. 76

Figure 5-18 : Connexion SPARTAN-3/Indicateur KI214. 76

Figure 5-19 : Etat initial de l?instrument KI214. 78

Figure 5-20 : Boutons de commande de l?instrument 78

La seconde partie portera sur la conception d'une solution adéquate à la procédure de

Introduction générale

Grâce aux progrès de l'aviation, l'avion prit son essor en tant que moyen de transport civil. Disposant d'instruments de navigation performants et de cabines pressurisées, les appareils devinrent plus sûrs et plus confortables, la pressurisation leur permettant de voler à très haute altitude, et parcourant de très longues distances.

Les instruments de bords d'avion sont d'une impressionnante complexité au niveau électronique, mécanique et informatique, leurs contrôle et maintenance reposent principalement sur des personnes qualifiées, ils assurent le bon fonctionnement de chaque instrument pour faciliter la tâche du pilote en lui fournissant des détails incontestables ce qui garantira un vol réussi et permet de préserver la vie des passagers.

L'UNAT (Université National de l'Aéronautique et des Technologies), leader dans le domaine de formation des pilotes en Tunisie, s'est avérée consciente de l'importance de ses procédures de maintenance vitales qui s'effectuent régulièrement dans des dates fixées d'avance, et a eu la volonté de mieux s'assurer, en premier lieu de la sécurité de ses futurs pilotes et en second lieu de son parc avion en employant un moyen permettant un test simple et régulier pouvant être effectué avant chaque vol.

Soucieuse d'assurer une bonne formation pour ses étudiants, l'IMA ne cesse de fournir les moyens matériels, humains et d'ouvrir les portes de contact avec le tissu économique du pays. En outre, les projets de fin d'année visent à donner aux étudiants la possibilité, en utilisant les méthodes et les moyens industriels, d'appliquer, de contrôler, de mettre au point et de tester leurs capacités d'analyse et de synthèse.

La mise en parallèle des deux items précédents a mené à mon projet de fin d'année afin d'accomplir la conception et la réalisation d'une procédure de test pour les instruments de bord d'avion au sein de l'IMA.

Le présent rapport s'articulera sur trois parties : la première concernera notre premier contact avec les avions précisément avec leurs tableaux de bord et ses différents composants ainsi que la description de l'instrument KI214 désigné pour l'application de la procédure de test.

test et sur la description de ses différents éléments pour garantir la communication entre l'instrument et l'interface de commande.

La dernière partie dévoilera la réalisation pratique effectuée. Elle comporte deux étapes :

* Le code source écrit en VHDL qui traite la procédure de communication entre

la carte d'acquisition et l'instrument sujet de notre test

* L'interface graphique (Interface Homme Machine : IHM) destinée à améliorer la manière dont l'utilisateur commande et supervise le comportement de son instrument à travers son ordinateur.

Cahier des charges

Cadre général

Synthèse et validation des équipements et des procédures de test sur les instruments de bord des avions.

Objectifs à satisfaire

Réaliser une étude de faisabilité pour développer une procédure de test des

instruments de bord des avions. Le choix du ou des instruments se fera en fonction de délai fixé après analyse du sujet.

Contraintes de réalisation

L'étude sera menée le plus loin possible en fonction du délai imparti. Les résultats des

actions pratiques qui peuvent être menées sur le terrain (mise en route d'équipements, test....) dépendent de l'état du matériel et de la documentation disponible à l'UNAT et peuvent influer sur la réalisation totale des objectifs.

Une réévaluation des objectifs précédemment cités peut être demandée par le maître d'oeuvre en cour de projet et engendrera une révision du présent cahier de charges. Cette clause est à définir lors d'une réunion avec le maître d'ouvrage en cours d'étude.

Chapitre 1.

Présentation des sociétés

Chapitre 1 : Présentation des sociétés

1.1 Présentation d'AIR FRANCE

Air France (Compagnie nationale Air France) est la première compagnie aérienne française. Elle dessert les principaux aéroports français, ainsi qu'un très grand nombre de destinations étrangères et fait désormais partie, avec KLM du groupe privatisé Air France-KLM. Elle fait aussi partie de l'alliance dite SkyTeam et son hub principal (plate-forme de correspondance) est situé sur l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle avec lequel elle entretient de nombreux accords d'exploitation. Air France possède la certification IOSA de l'IATA.

Le nom "Air France" provient du rapprochement des mots "air" et "France" qui mettent en avant le caractère aérien de la compagnie. Trois activités principales (les classements sont ceux du groupe Air France-KLM) :

· le transport de passagers : 1er groupe européen avec 25,5 % de part de marché (novembre 2004) et 1er groupe mondial en termes de chiffre d'affaires.

· le transport de fret : 1er groupe mondial pour le transport de fret international, hors intégrateurs, 3e avec (derrière Fedex et UPS).

· la maintenance et l'entretien des avions : 1er opérateur mondial multiproduits.

1.1.1 Histoire

HISTORIQUE

1933-1945

Air-France a été fondée le 31 août 1933 par la fusion de 4 compagnies principales du transport aérien français : Air Orient, Air Union, la C.I.D.N.A. et les lignes Farman, sous forme d'une société anonyme au capital de 120 millions de francs dans laquelle l'État détenait au moins 25 % des actions et serait représenté au conseil d'administration dans les mêmes proportions. Cette société racheta les actifs de l'Aéropostale, à l'époque en liquidation judiciaire. Le 7 octobre 1933, une cérémonie au Bourget consacra la nouvelle compagnie que présidait M. Roume, ancien président d'Air Orient, et auparavant gouverneur général de l'Indochine et de l'Afrique Occidentale Française. À l'origine, elle avait comme symbole un hippocampe ailé affectueusement surnommée la crevette par les personnels. Cet emblème était celui d'Air Orient.

1945-1960

Le 26 juin 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Aviation civile française fut nationalisée et Air France devient alors propriété de l'État. Le 1 er juillet 1946, la liaison Paris-New York est officiellement inaugurée avec un DC-4 en moins de 20 heures. Elle absorbe ses

filiales Air Bleu et Air France Transatlantique en 1948. En 1953, Air France se modernise, elle introduit le Lockheed Constellation à sa flotte pour les vols transatlantiques. Au début des années 60, Air France met en service les nouveaux avions à réaction de l'époque, la Caravelle et le Boeing 707 réduisant ainsi les temps de vol.

1974-1999

En 1974, elle s'installe au nouvel aérogare de Roissy, introduisant les avions gros porteurs à sa flotte soit l'Airbus A300 et le Boeing 747. Le 21 janvier 1976, premier vol commercial du Concorde entre Paris, Dakar et Rio de Janeiro. Le 12 janvier 1990, l'État achète au groupe Chargeurs SA de Jérôme Seydoux la quasi-totalité du capital de la compagnie privée UTA qui se trouve de fait nationalisée. Les compagnies aériennes appartenant au gouvernement français, c'est-à-dire Air France, Air Inter, Air Charter et UTA sont réunies au sein du Groupe Air France mais conservent provisoirement leur autonomie. Une nouvelle compagnie, Groupe Air France, est créée par décret le 25 juillet 1994, qui entra en vigueur le 1er septembre suivant. Cette société détenait la majorité des parts du capital d'Air France et d'Air Inter rebaptisée Air France Europe. Le 10 février 1999, Air France fait l'objet d'une privatisation partielle.

2000-2009

En 2000, les avions et personnels de La Société d'Exploitation Aéropostale (L'Aéropostale ou SEA) créés en 1991 en partenariat avec le groupe La Poste, sont également intégrés au Groupe Air France.

Le 22 juin 2000, Air France s'allie avec les compagnies aériennes Delta Air Lines, Aeroméxico et Korean Air pour former l'alliance SkyTeam.

Le groupe (Air France-KLM) qu'elle forme désormais avec KLM depuis le 3 mai 2004 fait d'elle une société privatisée même si l'État français détient encore des parts importantes au sein du capital.

En 2009, elle devrait normalement recevoir son premier Airbus A380.

LES INNOVATIONS D'AIR FRANCE

La compagnie revendique les innovations suivantes :

· Développement d'un réseau supersonique par Concorde, en 1976, de Paris vers Dakar, Caracas, Mexico et Rio-de-Janeiro puis New-York.

· Création de la classe "Affaires", en 1978, qui se substitue à la Première classe sur les vols courts ou moyen-courriers, et la complète sur les longs-courriers. Ce modèle sera imité par la plupart des autres compagnies, sous les vocables "classe Business" ou "classe club".

· Réalisation d'un service cadencé, la Navette, dans les années 1990, entre Paris et quelques métropoles françaises (Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux).

· Le futur lancement d'une Première classe de "grand luxe" sur les vols longs-courriers, avec, au sol, des salons privés exclusifs, à bord des fauteuils-couchettes et un service plus dédié, changeant l'ancienne abréviation F pour First en P pour Première. Le niveau de ces

prestations devrait être réhaussé avec l'apparition très prochaine des Airbus A-380 à deux ponts.

1.1.2 LES CHIFFRES GENERALITES

Au cours de l'année 2007-2008, Groupe Air France-KLM:

· 579 avions en exploitation desservant 326 destinations dans le monde réparties dans 115 pays.

· 74,8 millions de passagers transportés

· 103 000 salariés dans le monde.

Air France compte:

· 389 avions en exploitation au 31 décembre 2007 (131 sont exploités par les filiales régionales) desservant 182 destinations dans 98 pays.

· 49,4 millions de passagers transportés sur les vols commercialisés par la compagnie (exercice 2006).

· 74 354 salariés dans le monde.

· 1 800 vols quotidiens (dont 800 traités au Hub de Roissy-CDG).

· La moyenne d'âge de ses appareils est de 9 ans.

· 4 500 PNT, 15 700 PNC.

DONNEES FINANCIERES

Données financières

Années

2005-2006
publié (2)

2006-2007
publié (2)

2007-2008
publié (2)

Variation

Chiffre d'affaires

21 450 M€

23 070 M€

25 800 M€

+11,8%

· Passagers

16 260 M€

17 340 M€

21 004 M€

+21,1%

· Cargo

1 412 M€

2 908 M€

3 200 M€

+9,4 %

· Maintenance

508 M€

977 M€

1 270 M€

+4,0 %

· Autres

157 M€

714 M€

805 M€

+12,7 %

EBITDAR (3)

1 776 M€

2 716 M€

2 873 M€

+5,8 %

 

Résultat d'exploitation avant cessions aéronautiques

132 M€

405 M€

489 M€

+20,7 %

Marge d'exploitation

1,1 %

2,3 %

2,6 %

 

Résultat net part groupe

913 M€

1 067 M€

1 401 M€

+20,2 %

Résultat net par action

0,42 €

3,35 €

3,37 €

+20,4 %

Dividende par action

0,30 €

0,48 €

0,58 €

0,10 €

Taux d'endettement

0,62 %

1,21 %

1,06 %

 
 

· (2) Consolidation d'Air France sur 12 mois (avril-mars) et de KLM sur 11 mois (mai-mars)

· (3) Excédent brut d'exploitation avant loyers opérationnels

LE CAPITAL

Le capital de la société Air France est détenu à 100 % par Air France-KLM. Au 30

septembre 2007, le capital d'Air France-KLM est composé de 300 219 278 actions se répartissant ainsi :

· État français : 16,0%

· Salariés du groupe : 12,0%,

· Flottant estimé : 70,0%

· Autocontrôle : 0,6%

Répartition du capital par nationalité (au 15 juillet 2007) :

· France : 57,0%

· États-Unis : 24,0%

· Royaume-Uni : 14,0%

· Belgique : 3,0%

· Pays-Bas : 2,0%

· Luxembourg : 2,0%

· Non-identifiés : 5,2%

· Autres : 2,6%

DONNEES BOURSIERES

· Actions cotées sur la bourse de Paris (Euronext Paris) depuis le 22 février 1999, sur Euronext Amsterdam et le New York Stock Exchange (NYSE) depuis le 5 mai 2004.

· Fiche signalétique boursière:

o Membre des indices de cotation: CAC 40, Euronext 100, DJ Eurostoxx, AMX

o Indices de développement durable : DJSI World, DJSI Stoxx, ASPI Eurozone, FTSE 4 Good

o Membre de l'indice IAS (Indice de l'actionnariat salarié en France)

o Code ISIN de l'action AF-KLM = FR0000031122 (Euronext Paris et Amsterdam)

o Code ISIN du warrant BASA = FR0010068965 (Euronext Paris et Amsterdam)

o Code ISIN de l'obligation OCEANE = FR0010185975 (Euronext Paris): 450 M€ le 14 avril 2005

o Code Reuters = AIRF.PA (Euronext Paris), AIRF.AS (Euronext Amsterdam)

o Code SICOVAM / Euroclear = 3112 (Euronext Paris)

o Valeur nominale = euro

o Code NYSE = AKH et AKH WS

1.1.3 STRATEGIE

Air France se veut un groupe conquérant, qui intègre d'autres compagnies et gagne des parts de marché.

L'alliance Skyteam

Air France est membre fondateur de l'alliance SkyTeam - nom à la consonance discutée pour un groupe français - avec Delta Air Lines, Aeromexico et Korean Air depuis l'an 2000.

LE RACHAT DE KLM

Le rapprochement Air France-KLM a abouti à la création du premier groupe européen de transport aérien. La réussite de l'offre publique d'échange sur KLM permet au nouveau groupe, fondé sur le concept un groupe, deux compagnies, trois métiers, d'engager rapidement sa stratégie. Trois niveaux de priorités ont été dégagés :

· la poursuite de la maîtrise des coûts pour chaque compagnie,

· la mise en oeuvre des synergies,

· le développement de l'alliance SkyTeam avec l'entrée simultanée de KLM, Northwest Airlines et Continental Airlines (initialement partenaires de KLM)

Fin novembre 2004, Jean-Cyril Spinetta, PDG du groupe, et Leo Van Wijk, vice-président du groupe et PDG de KLM, ont présenté des bénéfices semestriels (de mai à septembre, la fusion n'ayant été concrétisée qu'à partir de cette date) de 296 millions d'euros soit une hausse de 56,6 % par rapport au précédent exercice. Les programmes de fidélisation d'Air France (Fréquence Plus) et de KLM (Flying Dutchman) furent fusionnés en un programme unique, baptisé Flying Blue à compter du 6 juin 2005.

LE RAPPROCHEMENT AVEC ALITALIA

Cette tentative fait l'objet d'un feuilleton à rebondissements.

À la suite d'un séminaire gouvernemental franco-italien, la relance du processus d'alliance entre le groupe Air France et Alitalia a été confirmée. « Alitalia a ses problèmes à résoudre et nous les

résoudrons », a déclaré Silvio Berlusconi, et ensuite on se dirigera vers l'intégration pour créer une unique compagnie franco-italienne, ce qui a été confirmé par Jean-Pierre Raffarin. Dès cette annonce, les actions d'Alitalia se sont envolées. L'administrateur délégué, Giancarlo Cimoli a confirmé ces propos en marge du sommet: « une fois que la société aura une situation plus positive d'un point de vue comptable, elle vaudra davantage et elle soutiendra l'alliance avec KLM et Air France ».

Alitalia et Air France sont déjà liées par un accord commercial depuis 2001 ; accord renforcé par un échange d'actions en 2003 portant sur 2 % du capital et la présence des deux présidents dans les conseils d'administration respectifs. Mais la fusion fut reportée tandis que celle avec KLM se réalisa en septembre 2004. Cet accord commercial prévoit notamment de développer un faisceau de correspondances, axé sur les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, Milan Malpensa, Rome Fiumicino et le développement du partage de code pour l'Europe et les vols intercontinentaux.

Pour les liaisons entre l'Italie et la France, les compagnies opèrent en co-entreprise (comme une seule compagnie) Il y a actuellement 582 vols hebdomadaires dont 30,6 % seulement sont assurés par Alitalia, ce qui fait réagir Giancarlo Cimoli lequel a récemment souhaité que ce partage soit mieux équilibré.

En novembre 2005, Air France a annoncé qu'elle souscrivait à l'augmentation de capital d'Alitalia pour décembre 2005 de façon à posséder toujours 2 % du capital à l'issue de la transaction.

En juin 2006, Jean-Cyril Spinetta a déclaré que le but ultime du partenariat avec Alitalia était la fusion, ce qui aboutirait à une primatie européenne incontestée, avec une flotte globale de plus de 650 avions (en prenant en compte les filiales régionales)

Fin 2007, la fusion avec Alitalia semblait désormais acquise et avait été officialisée le dimanche 16 mars 2008. La compagnie italienne avait fini par accepter les conditions pourtant strictes du rachat par le groupe Air France KLM. Les conditions étaient les suivantes : Une action d'Air France s'échangera contre 160 actions d'Alitalia, ce qui fait passer la valeur d'Alitalia à 140 millions d'euros. - Les syndicats doivent donner leur feu vert. - 1 600 postes devront être supprimés pour permettre des économies dans la branche transport aérien. - Alitalia doit obtenir une ligne de crédit pour lui permettre de subvenir à ses besoins jusqu'à l'augmentation de capital. - Les activités de la plate-forme de correspondance de Milan-Malpensa devront être réduites au profit de celle de Rome. - Les négociations pourront se solder par un échec au cas où le groupe franco-néerlandais jugerait les conditions de la Commission européenne trop strictes.

L'élection de Silvio Berlusconi, qui durant sa campagne avait annoncé vouloir garder une compagnie nationale italienne, semblait compromettre l'intégration d'Alitalia dans le groupe Air France-KLM mais les réalités économiques pourraient pensait-on finalement l'autoriser, à des conditions acceptables par tous.

Toujours est-il que le 21 avril 2008 Air France, constatant un blocage total dans les négociations menées avec les partenaires sociaux Italiens, annonçait retirer son offre de rachat de la compagnie Alitalia. En novembre 2008, le plan privilégié par Silvio Berlusconi d'une "Solution Italienne" semblait se confirmer, avec la cession des actifs d'Alitalia à la CAI (Compagnia aerea italiana), le

"partenaire industriel de référence" associé à ce plan semblant devoir être à nouveau Air France qui racheterait entre 20 et 25 % des actions de la nouvelle compagnie. D'autres grandes compagnies aériennes Européennes (Lufthansa, British Airways) avaient également témoigné (en vain) leur intérêt pour une association avec la "nouvelle Alitalia".

Le 2 janvier 2009, la presse italienne annonce qu'Air France a décidé d'acheter (la signature du contrat devrait se faire le 10 janvier), 25 % des parts de la nouvelle société (Compagnie aérienne italienne) qui reprend le nom d'Alitalia depuis le 30 décembre 2008, soit un total de 300 millions d'euros, en y prenant trois membres du futur conseil d'administration et en désignant deux membres du comité exécutif. Air France devient ainsi le principal actionnaire d'Alitalia.

L'ATOUT

Il est généralement considéré qu'un des atouts essentiels d'Air France est son implantation à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle (son principal épi) qui présente l'avantage de posséder un fort potentiel d'extension (il est entouré de zones rurales). Sa superficie est actuellement de 3 200 hectares, soit environ 3 fois plus que la plupart des grands aéroports européens. Air France concentre son épi (Hub) sur le terminal 2 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Depuis l'ouverture du Satellite S3 en 2007, puis par l'ouverture du Satellite S4 en 2012, Air France abandonne progressivement la première partie du terminal, c'est-à-dire les terminaux 2A, 2B, 2C et 2D pour se concentrer sur les 2E, 2F, 2G (aérogare régionale), S3, et S4 qui lui offriront une capacité annuelle de 40 millions de passagers. Cela poussera Roissy à avoir une capacité totale d'environ 72 millions de passagers. L'ultime projet est le T4, projet de terminal au Nord pour accueillir 30 millions de passagers. Par contre, l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle étant classé par les passagers parmi les pires aéroports en matière de services offerts (signalisation insuffisante et compliquée, manque de confort, longues attentes pour le passage aux filtres de police et de sureté, complication des circuits de correspondances qui aboutissent à des vols manqués, indigence des zones de commerce pour certains terminaux, forts délais de livraison des bagages, conception des terminaux etc..), en raison que sa desserte ne se situe pas dans les normes internationaux. Cette localisation risque en fait de devenir un handicap.

1.1.4 LA FLOTTE

Flotte détaillée d'Air France

POLITIQUE DE FLOTTE

Au 31 juillet 2007, Air France exploite 380 avions qu'elle répartit sur ses flottes long-courrier, moyen-courrier et régionales.

Une politique de flotte que la compagnie considère comme efficace permet de rationaliser et de moderniser la flotte avec les avantages qui y sont liés :

· réduction de la consommation,

· réduction des coûts,

· réduction des nuisances.

Près des trois quarts du plan d'investissements des 5 prochaines années seront consacrés à cette rationalisation et modernisation. Il s'agit notamment de limiter le nombre de modèles d'avions utilisés, dans un souci de rentabilité et de plus grande souplesse de programmation.

LONG-COURRIER

Le succès de la plate-forme de correspondance de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle 2 et les perspectives de développement qui l'accompagnent, orientent les choix de la compagnie vers des appareils long-courriers à très long rayon d'action. La flotte long courrier d'Air France a un âge moyen de 6,6 ans (hors avions cargo). Pendant longtemps, elle exploita nombre de Boeing 747 dont elle remplace actuellement les anciens modèles par des Boeing 777 (exemple des 777-300ER pour le réseau Caraïbes Océan Indien COI) et dans l'avenir, par des Airbus A380 qui relieront New York, Montréal et Tokyo.

La compagnie française est l'un des rares exploitants à détenir à la fois des Airbus A330-200, A340-300X et des Boeing 777-200ER, les premiers étant utilisés avec les 747 sur les destinations touristiques tandis que les seconds sont consacrés aux liaisons à clientèle affaires. Cette spécialisation s'est accrue lors des réaménagements avec les nouvelles cabines, aménagées en 2003, pour les A330/340 et 747, en version bi-classes.

Air France est le principal client de lancement du Boeing 777-300ER, mis en service en mai 2004 et initialement commandé pour remplacer les Boeing 747-400.

Les derniers 747-200 et 747-300 exploités sur le réseau Caraïbes-Océan Indien ont ainsi été remplacés par des 777-300ER (50) à haute densité (472 sièges), dont le premier vol sur ces lignes a été effectué le 12 juin 2006 en direction de la Guadeloupe à l'aéroport du Raizet à Pointe-à-Pitre. Le déploiement s'est ensuite effectué sur la Réunion depuis le 24 janvier 2007. Le dernier appareil destiné à l'outre-mer a été livré en juin 2007 et dessert la Guyane française.

Les Airbus A330-200 (16) ont remplacé les A310 et 767-300ER sur les destinations long-courrier à moindre trafic et sur les ouvertures de ligne à partir de décembre 2001. La version exploitée par Air France (MTOW 233,010 tonnes) est dotée d'un rayon d'action accru permettant de rejoindre la côte Ouest des États-Unis.

MOYEN-COURRIER

Pour les vols moyen-courriers, Air France privilégie tout de même Airbus avec ses nombreux appareils de la famille A320 dont elle est la seule compagnie aérienne au monde à posséder toutes les variantes: A318 (18), A319 (46), A320 (68) et A321 (15). Les Boeing 737 ont disparu de la flotte d'Air France au profit des modèles d'Airbus le 11 juin 2007 avec le dernier vol d'un Boeing 737 immatriculé F-GJND entre Paris Charles de Gaulle et Turin.

CARGO

Air France a pris livraison de son premier Boeing 747-200F en octobre 1974 (immatriculé N 18815 puis F-BPVO le 20/04/82), baptisé "Super-Pélican" en référence au 707-328C "Pélican". Suivront sept autres machines (F-BPVR, VV, F-GCBE, BG puis BK, BL et BM à MTOW

accrue). L'intégration d'UTA apportera deux appareils supplémentaires (F-GBOX et F-GPAN, détruit par le feu à Madras en mars 1999).

Air France fut à nouveau le client de lancement d'une version fret du Jumbo Jet en commandant des 747-428ERF en mars 2001 afin de remplacer ses -228F vieillissants. Cette version à rayon d'action amélioré permis notamment de supprimer l'escale technique de Tachkent sur les lignes vers l'Asie du Sud-Est.

Air France Cargo a pris livraison de son premier Boeing 777-200LRF en 2009, version qu'elle est la première compagnie à exploiter. Parallèlement, plusieurs Boeing 747-400 en version passagers sont et seront convertis en version fret (B747-400BCF).

COMMANDES PASSEES

· Le 22 février 2005 Air France a passé commande de 4 Boeing 777-300ER, en plus des 10 déjà commandés auparavant et des 6 appareils pris en leasing aupres d'ILFC (dont 4 déjà livrés).

· Air France a commandé 10 Airbus A380, avec option pour 4 appareils supplémentaires ce qui en fera la première compagnie européenne à utiliser cet avion dès avril 2009. Initialement prévue pour le second semestre 2007, la mise en ligne devrait avoir lieu le 1er avril 2009, soit avec deux ans de retard. Une première livraison de 3 appareils devait initialement se faire au printemps 2007 et 6 suivraient dans les 2 années à venir. Les Airbus A380 d?Air France seront d'abord utilisés pour les trajets de l'Atlantique Nord, comme Paris-Montréal (la liaison Paris-Montréal servira uniquement pour la formation de l'équipage) ou Paris-New York. Ensuite, l'avion assurera aussi des liaisons vers Pékin et Tôkyô.

· Le 24 mai 2007, la compagnie officialise la conversion de 2 de ses 4 options pour l'Airbus A380 en commande fermes en tant que partie du plan de compensation des retards de livraison de l'appareil. Air France a également commandé 30 Airbus A320 pour remplaçer ses modèles les plus anciens et élargir sa flotte. Enfin, 18 Boeing 777 (dont 5 versions fret) sont aussi commandés en vue du remplacement des Boeing 747-400.

· Le 18 juin 2007, la compagnie officialise la commande de 2 A380 supplémentaires et de 18 avions de la famille des A32X, lors du Salon du Bourget 2007.

MAINTENANCE

L'activité maintenance est commercialisée sous la marque Air France Industries. 1.1.5 ATOUTS ET FAIBLESSES

ATOUTS

· L'élégance des hôtesses, habillées par des grands couturiers parisiens, l'excellence des mets et des vins (pour la tarification supérieure) ajoutées à la qualité de la flotte, faisaient partie de l'image de marque reconnue de la compagnie, laquelle n'est plus considérée dans

les premières au monde sur ces critères puisqu'au dernier classement Skytrax World Airline Awards (2007) elle n'a que 4 étoiles derrière six autres compagnies qui elles obtiennent les 5 étoiles.

FAIBLESSES

· Air France a été déclarée par l'Association of European Airlines l'une des sept pires compagnies pour la perte de bagages en 2006, la moyenne sur 24 compagnies étant de 15,7 bagages égarés pour 1 000 passagers.

INCIDENTS ET ACCIDENTS

La compagnie a connu 157 incidents et accidents (hors Air Inter) depuis 1946, soit seulement 2 et demi par an.

Voici les plus marquants:

· Vol Air France - Entre Copenhague et Paris - 3 septembre 1946 - 22 morts, Douglas C-53D-DO (DC-3), F-BAOB

· Vol Air France - Entre Paris et Londres - 4 septembre 1946 - 20 morts dont 1 au sol, 7 rescapés, Douglas DC-3D, F-BAXD

· Vol Air France - Entre Bordeaux et Lisbonne - 1er février 1946 - 15 morts, 1 rescapé, Douglas DC-3C, F-BAXQ

· Vol Air France - Entre Lyon et Nice (crash de Château-Bernard) - 14 mars 1947 - 23 morts, Douglas DC-3C, F-BAXO

· Vol Air France - Entre Bruxelles et Paris - 6 janvier 1948 - 16 morts, Douglas DC-3D, F-BAXC

· Vol Air France - Entre Fort-de-France et Port-Étienne - 1er août 1948 - Latécoère 631 - 52 morts, F-BDRC

· Vol Air France - Entre Paris New-York via Les Açores (Marcel Cerdan) - 28 octobre 1949 - 48 morts, Lockheed L-749 Constellation, F-BAZN

· Visite d'entretien - Ateliers Air France Orly Nord, (incendie) - 22 janvier 1950 - pas de victime, Douglas DC4, F-BBDB

· Vol Air France - Entre Saïgon et Paris via Bahreïn - 12 juin 1950 - Douglas DC4, 46 morts, 6 rescapés F-BBDE

· Vol Air France - Entre Saïgon et Paris via Bahreïn - 14 juin 1950 - Douglas DC4, 40 morts, 13 rescapés, F-BBDM

· Vol Air France - Entre Douala et Niamey (Mont Cameroun) - 3 février 1951 - Douglas DC4, 29 morts, F-BBDO

· Vol Air France - Entre Nice et Paris - 3 mars 1952 - SE.161, 38 morts, F-BCUM

· Vol Air France - Entre Paris et Saïgon via Nice - 1er septembre 1953 - Lockheed L-749 Constellation, 42morts, F-BAZZ

· Vol Air France - Entre Biskra et ??? - 8 avril 1957 - Douglas C47, 34 morts, F-BEIK

· Vol Air France - Entre Alger et Colomb-Béchar - ((Date|31|mai|1958)) - Douglas C47, 15 morts, F-BHKV

· Vol 343 Air France - Entre Paris et Dakar - 29 août 1960 - Lockheed L-1049G Super Constellation, 63 morts, F-BHBC

· Vol 406 Air France - Entre Brazzaville et Paris (Edjelé) - 10 mai 1961 - Lockheed L-1649A Starliner, 78 morts, F-BHBM

· Vol 2005 Air France - Entre Paris et Rabat - 12 septembre 1961 - SE-210 Caravelle III, 77 morts, F-BJTB

· Vol 159 Air France - Entre Paris et New-York - 3 juin 1962 - Boeing 707-328, 130 morts, 2 rescapés, F-BHSM

· Vol 117 Air France - Entre Paris et Santiago du Chili via Pointe-à-Pitre - 22 juin 1962 - Boeing 707-328, 113 morts, F-BHST

· Vol 212 Air France- Entre Santiago du Chili et Paris via Pointe-à-Pitre - 5 mars 1968 - Boeing 707-328C, 63 morts, F-BLCJ

· Vol 1611 Air France - Entre Ajaccio et Nice - 11 septembre 1968 - SE-210 Caravelle III, 95 morts, F-BOHB

· Vol 212 Air France - Entre Santiago du Chili et Paris via Pointe-à-Pitre (Caracas) - 4 décembre 1969 - Boeing 707-328B, 62 morts, F-BHSZ

· Vol 696 Air France - Lyon - Clermont-Ferrand - 27 octobre 1972 - Vickers 724 F-BMCH - 60 morts (pavillon Air Inter)

· Vol 296 Air France - Mulhouse (meeting aérien d'Habsheim) - 26 juin 1988 - Airbus A320-111, 3 morts, 133 rescapés, F-GFKC (pavillon Air Charter)

· Vol 72 Air France - Entre Paris et Papeete via Los Angeles - 12 septembre 1993 - Boeing 747-428, pas de mort, 272 recapés, F-GITA. Réparations effectuées sur place, remis en service PPT-LAX 05/01/94

· Vol 8969 Air France - Entre Alger et Paris pris en otage le 24 décembre 1994, 3 morts dont 1 au sol, 63 recapés, détourné à Marseille le 26 décembre 1994, Airbus A300B2-1C, 4 morts (les 4 terroristes), 105 rescapés, F-GBEC

· Vol 422 TAME - Entre l'Europe (toutes compagnies) et Quito via Bogota (dernier tronçon assuré par la compagnie équatorienne) - 20 avril 1998 - Boeing 727-230, 53 morts, HC-BSU

· Vol 6745 Air France - Entre Paris et Chennai (exMadras) - 5 mars 1999 - Boeing 747-2B3F (Cargo), pas de mort, 5 rescapés, F-GPAN

· Vol 4590 Air France - Entre Paris et New-York (Gonesse) - 25 juillet 2000 - Concorde 101 (ayant roulé sur une pièce perdue d'un Douglas DC-10-30), 113 morts dont 4 au sol, F-BTSC

· Vol 358 Air France - Entre Paris et Toronto - 2 août 2005 - Airbus A340-313X, pas de mort, 309 rescapés, F-GLZQ

· Vol 7775 Air France Entre Pau et Paris effectué par Régional - 25 janvier 2007 Fokker 28-100, 1 mort au sol, F-GMPG

· Vol 346 Air France - Montreal (Canada) - 26 août 2008 - B 747 F-GITC

· Vol 447 Air France - Entre Rio de Janeiro et Paris - 1er juin 2009 Airbus A330-203, 228 morts, F-GZCP Nouveau numéro: AF 445.

Les écrasements d'avions des compagnies UTA et KLM ne sont pas mentionnés.

1.2 Présentation de BOEING

Boeing (nom officiel en anglais The Boeing Company) est l'un des plus grands constructeurs aéronautiques et de l'aérospatiale au monde. Son siège est situé à Chicago, dans l'Illinois. Sa plus grande usine serait situé soit à Wichita au Kansas ou autrement à Everett près de Seattle, dans l'État de Washington. La firme fabrique des avions civils, et aussi des avions militaires, des hélicoptères ainsi que des satellites et des fusées avec sa division Boeing Integrated Defense Systems qui représente 56% de ses revenus en 2005.

1.2.1 Histoire

Avant les années 1950

La compagnie est formée le 15 juillet 1916 par William E. Boeing et George Conrad Westervelt. Elle est alors nommée « B&W » d'après les initiales de ses deux fondateurs. Peu après, son nom changea en « Pacific Aero Products », et une année plus tard, elle est rebaptisée « Boeing Airplane Company ».

En 1917, avec l'entrée en guerre des États-Unis, la Navy commanda 50 hydravions d'entraînement Model C, la première commande de Boeing. En 1923 Boeing fabriqua un avion de transport postal le Model 40A et en 1927 elle remporta un contrat pour assurer la liaison aéropostale San Francisco-Chicago.

Boeing créa alors « Boeing Air Transport » pour s'occuper de ses activités de transports aériens. Pendant la première année, près de 2 000 passagers furent transportés et on entreprit alors de créer des avions spécialement étudiés pour le transport des passagers, c'est ainsi que le Model 80 fut lancé. Dans les années qui suivirent, Boeing se mit à acquérir de nombreuses entreprises de fabrication d'avions, de moteurs, des compagnies aériennes et en 1929, Boeing changea son nom en United Aircraft and Transport Corporation.

En 1934, Boeing est devenu une grande entreprise fabriquant des avions, des moteurs, transportant le courrier postal, s'occupant des aéroports et assurant de nombreuses lignes aériennes. Mais, sous la pression d'une loi anti-trust interdisant aux constructeurs d'exploiter des lignes aériennes, ses créateurs vendent leurs participations et « United Aircraft and Transport » est scindée en trois entités :

? United Airlines responsable du transport aérien

? United Aircraft responsable de la fabrication dans l'Est du pays

? Boeing Airplane Company responsable de la fabrication dans l'Ouest du pays.

Peu après, un accord avec la compagnie aérienne Pan American World Airways fut signé, pour développer et produire un hydravion commercial capable de transporter des passagers sur les routes transatlantiques. Le Boeing 314 Clipper fit son premier vol en juin 1938. C'était le plus gros avion civil de son temps, il pouvait transporter 90 passagers sur les vols de jour et 40 passagers sur les vols de nuit. Un an après, la première ligne commerciale des États-Unis au

Royaume-Uni fut inaugurée. D'autres routes aériennes furent ouvertes qui exploitaient le Boeing 314.

En 1938, Boeing mit en service le 307 Stratoliner ; c'était le premier avion de transport à cabine pressurisée ; il était capable de voler à une altitude de croisière de 20 000 pieds, donc au dessus de la plupart des perturbations météorologiques.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Boeing construisit un grand nombre de bombardiers. Beaucoup de travailleurs étaient des femmes dont les maris étaient partis à la guerre.

Constitution du leader mondial dans la défense

En réponse au mouvement de concentration dans l'industrie de la défense américaine engagé par son concurrent Lockheed en 1995, Boeing acquiert en août 1996 les activités spatiales et de défense de Rockwell International pour 3.2 milliards de dollars. Rockwell était notamment le fabricant des 7 navettes spatiales américaines (Enterprise, Pathfinder, Columbia, Atlantis, Endeavour, Discovery et Challenger).

Puis, Boeing rachète le numéro 2 du matériel de défense derrière Lockheed Martin, c'est-à-dire McDonnell Douglas, pour 13 milliards de dollars en août 1997. McDonnell Douglas était notamment le fabricant des lanceurs Delta.

Boeing est en 2008 le leader mondial dans le secteur de la défense.

1.2.2 Production d'avions civils Anciennement produit

· 314 "Clipper"

· 307 "Stratoliner"

· 377 "Stratocruiser"

· 717 (nom d'origine MD95 modifié après rachat de MDouglas par Boeing)

· 707 (version raccourcie sous le nom de 720)

· 727

· 737 (1re et 2e génération)

· 757

En production

· 737 NG (3e génération)

· 747-400

· 767

· 777

· 787

· Boeing Business Jet (version jet privé du 737 NG)

· Boeing-Bell V-22 Osprey

1.2.3 Performances économiques

1999-2005

· En 1999, l'avionneur Boeing a vendu 620 appareils ; en 2004, les livraisons ont baissé pour atteindre 285 avions. Il est désormais dépassé par son concurrent européen Airbus en commandes depuis 2002 et en livraisons depuis 2004 (Source : Le Monde, 13 juin 2005). En 2005 dans un marché record, la firme annonce 1 005 commandes (dont 569 B737, 235 B787 et 154 B777) dépassée de nouveau par Airbus d'une cinquantaine d'appareils.

Fin 2005 :

· Le carnet de commande comprend 1809 avions livrables pour les 7 prochaines années

o Livraisons 2005 : 290 avions - 320 prévus non livrés à cause d'une grève d'un mois qui a bloqué les principales usines américaines de production et d'assemblage en décembre. Ces trente avions ont été repoussés sur 2006 et 2007 en plus des livraisons déjà estimées.

o Livraisons prévues 2006 : 395 avions

o Livraisons prévues 2007 : 445 avions

· Chiffres d'affaires :

o CA 2005 : 55 milliards US$ (45,8 milliards €)

o CA estimé 2006 : 60 milliards 7JS$ (50 milliards €)

o CA estimé 2007 : 64 milliards 7JS$ (53,3 milliards €)

· Bénéfice net 2005 : 2,60 milliards 7JS$ (2,16 milliards €)

Le nouveau B 787 est un succès commercial, il revendique fin 2005, 291 commandes fermes et 88 intentions d'achats de 27 compagnies. Sa production doit débuter mi-2007 pour une entrée en service prévue courant 2008. Si son succès se confirme, certains analystes prévoient des ruptures d'approvisionnement de certains fournisseurs et des problèmes de cadences dans la production, comme Boeing en a déjà connus en 1997.

Boeing emploie plus de 245 000 employés aux États-Unis et leur salaire tourne autour de 45 000$/Année et peut aller jusqu'à 67$/ Heure (soit 127 000$/ année)

2006

Boeing est redevenu le premier avionneur mondial en 2006 avec 1 044 commandes contre 824 pour Airbus.

1.2.4 Performances techniques

· Le 10 novembre 2005, le Boeing 777-200 LR Worldliner, a établi un nouveau record de vol commercial sans escale entre Hong Kong et Londres par l'Océan Pacifique, soit 20 100 km.

CHAPITRe 2.

BOEING 737

Chapitre 2. BOEING 737

2.1 Introduction

Le Boeing 737 est un avion de ligne construit par la société Boeing (É.-U.) depuis 1965. Le B 737 est un avion court ou moyen-courrier. Il s'agit d'un bi-réacteur (deux moteurs, un sous chaque aile). Il effectua son premier vol le 9 avril 1967.

C'est, en 2004, l'avion de ligne le plus vendu au monde, avec un total de plus de 1 200 Boeing 737 de troisième génération vendus dans le monde entier, et plus de 6 000 au total.

2.2 Variantes

Il existe 9 modèles du 737 répartis en trois générations. Les modèles originaux sont les 737-100 et 200. Les classiques sont le 737-300, le 737-400 et le 737-500. Enfin la Nouvelle Génération comporte le 737-600, le 737-700, le 737-800 et le 737-900.

737-100

Première génération, motorisée par des réacteurs Pratt & Whitney XT8D (1 144 ont été produits). L'avion partage 60% de sa cellule avec le Boeing 727, y compris les moteurs de même type (3 sur le B 727); tout ceci dans le but de limiter les coûts de recherche et de production. Il a été lancé par la compagnie Lufthansa en 1964 et entra en service en 1968. Un total de 30 appareils a été construit et livré.

737-200

Cette version est une extension du 737-100 ciblant le marché des USA. United Airlines en est le premier acquéreur. Il est lancé en 1965 et entre en service en 1968. Il est ensuite mis à jour en tant que 737-200 Advanced qui devient la version standard de production.

737-300, 400 et 500

Deuxième génération « classique » (conception début des années 1980) équipée de réacteurs CFM56-3 plus modernes et plus économiques (1 990 exemplaires ont été produits)

737-600, 700, 800 et 900

Nouvelle génération (737NG) équipée de réacteurs CFM56-7B et d'un cockpit ultramoderne entièrement numérique. Déjà plus de 1 200 appareils de cette génération ont été produits.

Selon des responsables d'Airbus, Boeing avait prévu de lancer, à la fin 2007, une nouvelle famille de moyen-courriers pour remplacer les 737-600/700/800/900 reprenant des technologies développées pour le 777-200LR et pour le 787; le lancement a finalement été repoussé à une date ultérieure non déterminée

2.3 CARACTERISTIQUES

2.3.1 ANCIENNE GENERATION DE BOEING 737

2.3.2 NOUVELLE GENERATION DE BOEING 737

2.4 Principaux accidents de Boeing 737

? Le 8 janvier 1989 un Boeing 737-400 qui assurait le vol 92 British Midland s'écrase sur un talus de l'autoroute M1 près de Kegworth dans le Leicestershire au centre de l'Angleterre. L'avion essayait de faire un atterrissage d'urgence à l'aéroport d'East Midlands tout proche suite à un problème de moteurs. 47 personnes furent tuées et 74 dont les 7 membres d'équipage gravement blessées. Suite à cet accident, les 99 Boeing 737400 alors en service furent cloués au sol en attente d'une modification de leur moteur,

l'enquête ayant démontré une faiblesse des ailettes sur la nouvelle version des réacteurs des 400.

· 3 mars 1991 un Boeing 737 d'United Flight, vol 585, s'écrase suite à une perte de contrôle de l'appareil, tuant tous les passagers et membres d'équipage.

· 8 septembre 1994 un Boeing 737-300 d'USAir, vol 427, décolle de Chicago O?Hare Airport en route pour Pittsburgh, Pennsylvanie. À 19h03, le pilote perd le contrôle de l'appareil, les 127 passagers et 5 membres d'équipage meurent dans l'accident.

Les causes de ces deux accidents (vol 585 et vol 427) ne seront expliquées que 4 ans et demi plus tard suite à un nouvel incident similaire intervenu le 6 juin 1996 sur le vol 517 de la compagnie Eastwind Airlines. Il s'agit de la plus longue enquête de l'histoire de l'aviation civile.

· 6 mars 2003 un Boeing 737-200 d'Air Algérie s'écrase à Tamanrasset, faisant 102 morts dont plusieurs Français, et 1 survivant.

· 8 juillet 2003 un Boeing 737-200 de Sudan Airways s'écrase dans un vol intérieur. On ne retrouve qu'un seul survivant parmi les 117 passagers.

· 3 janvier 2004 le 737-300 de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines s'enfonce dans la Mer Rouge peu après son décollage de Charm el-Cheikh. 148 personnes, en grande majorité des touristes français, meurent dans l'accident.

· 3 février 2005 Un 737-200 d'une compagnie privée afghane s'écrase dans la région de Kaboul, tuant ses 104 occupants.

· 14 août 2005 le Vol Helios Airways 522 de la compagnie chypriote Helios Airways s'est écrasé avec 115 passagers à son bord, dont 48 enfants et 6 membres d'équipage. En provenance de Larnaca (Chypre) et à destination de Brno (République tchèque), l'appareil s'est crashé sur une zone non habitée à Varnava, à 40 kilomètres d'Athènes en Grèce. Il n'y a aucun survivant. 20 octobre 2005 : Il se confirmerait qu'à la suite d'une

intervention technique, la vanne de pressurisation est restée en position manuelle, donc ouverte. Durant la montée (dépressurisée), l'équipage n'aurait pas clairement identifié l'alarme « cabin altitude » en la confondant avec l'alarme de configuration décollage (dont ils n'ont pas tenu compte puisqu'ils étaient déjà en vol).

· 23 août 2005 un Boeing 737-200 de la TANS Peru s'écrase peu avant l'atterrissage à Pucallpa au Pérou, tuant 40 de ses 98 passagers.

· 5 septembre 2005 un 737-200 de la compagnie indonésienne Mandala Airlines s'écrase peu après le décollage sur une zone habitée de la ville de Medan dans l'île de Sumatra. Le bilan est lourd : 101 des 117 occupants de l'avion et 47 victimes au sol.

· 22 octobre 2005 un Boeing 737-200 de la compagnie Bellview Airlines (Nigéria) s'écrase trois minutes après son décollage de Lagos, près de Otta. Ce vol en direction de Abuja transportait 116 passagers, aucun survivant.

· 29 septembre 2006 un Boeing 737-800 de la compagnie brésilienne Gol disparaît des écrans radar, suite à une collision avec un Embraer Legacy 600 (avion d'affaires à réaction, capacité de 16 personnes), durant le vol 1907 entre Manaus et Brasilia. 155 personnes (dont 149 passagers) étaient à bord. Aucune ne survit au crash. Aucun des 7 occupants du Legacy 600 ne fût blessé.

· 1er janvier 2007 un Boeing 737-400 de la compagnie indonésienne Adam Air, vol 574, disparaît avec 102 personnes à bord.

· 7 mars 2007 un Boeing 737-400 de la compagnie indonésienne Garuda Indonesia rate son atterrissage sur une des pistes de l'aéroport de Yogyakarta, dans l'île de Java. Selon la compagnie aérienne, le bilan est de 22 morts et 108 blessés sur les 140 passagers que comptait le vol. Il semblerait que la vitesse trop élevée lors de l'atterrissage soit à l'origine de l'accident.

· 5 mai 2007 un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways dont on avait perdu la trace après son décollage au Cameroun, s'écrase. L'appareil transportait 106 passagers et 8 membres d'équipage, en plus du pilote. Il effectuait la liaison entre Abidjan, en Côte d'Ivoire et la capitale du Kenya, Nairobi, avec escale dans la ville camerounaise de Douala. Aucun survivant.

· 20 août 2007 un Boeing 737-800 de la compagnie Taïwanese China Airlines voit un de ses deux réacteurs prendre feu quelques instants après son arrivée au parking à l'aéroport de Naha (Japon). Les 157 passagers et 8 membres d'équipage sont sains et sauf.

· 3 janvier 2008 un Boeing 737-400 de la compagnie Marocaine low cost Atlas Blue filiale de Royal Air Maroc est sorti de la piste lors de son atterrissage à l'aéroport de Deauville St Gatien en France. Il semblerait que la vitesse trop élevée lors de l'atterrissage, aggravée par une présence de verglas en fin de piste, soit à l'origine de l'accident. Les 168 passagers et les 5 membres d'équipages en sont sortis indemnes.

· 21 mars 2008 un Boeing 737 de la compagnie irlandaise Ryanair en provenance de l'aéroport de Charleroi a fait une sortie de piste sur l'aéroport de Limoges. Cet accident serait dû au mauvais temps à l'arrivée, notamment au verglas et au vent fort au moment de l'atterrissage. Il y a eu 6 blessés légers.

· 28 juillet 2008 un Boeing 737-800 de la compagnie australienne Qantas a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Adélaïde, dans le sud de l'Australie, après l'ouverture d'une porte en plein vol. L'appareil avait quitté Adélaïde à 18H08 locales pour Melbourne et a fait demi-tour après 37 minutes de vol.

· 24 août 2008 un Boeing 737-200 de la compagnie kirghize Itek Air s'est écrasé au décollage près de l'aéroport de Bichkek, capitale du Kirghizstan. L'avion était en partance pour l'Iran avec 90 personnes à bord dont 65 sont mortes dans l'accident[2].

· 25 août 2008 un Boeing 737 de la compagnie Ryanair en provenance de Londres s'est dépressurisé en vol à 8500m d'altitude vers minuit. Le Boeing a dû se poser d'urgence à l'aéroport de Limoges. Il y a eu 16 blessés.

· 14 septembre 2008 un Boeing 737 de la compagnie Aeroflot s'est écrasé près de Perm, dans l'Oural. Les 82 passagers, plus un bébé et les cinq membres d'équipages sont tous morts. Le crash a eu lieu peu avant l'atterrissage du vol en provenance de l'aéroport de Sheremetyevo de Moscou.

· 25 février 2009 un Boeing 737-800 TC-JGE sur le vol TK1951 de la compagnie Turkish Airlines s'est écrasé à Amsterdam, près de la piste 18 R de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. Sur les 127 passagers, neuf sont morts et 50 blessés. Une cinquantaine de personnes furent indemnes. L'avion s'est brisé en trois parties, la partie avant fut la moins endommagée. Le crash a eu lieu peu avant l'atterrissage du vol en provenance de

l'aéroport Atatürk de Istanbul.

2.5 CFM International CFM56 : réacteur Boeing 737

CFM International CFM56 est le nom d'une série de turboréacteurs à fort taux de dilution fabriqués par CFM International et d'une poussée de 82 kN à 151 kN.

C'est aujourd'hui la gamme de moteurs à réaction la plus vendue au monde avec plus de 15 000 exemplaires en service équipant plus 6000 avions.

Il équipe de nombreux avions différents : McDonnell Douglas DC-8, Boeing C-135, Boeing 737, Airbus A318/319/320/321 et Airbus A340

CFM56 vu de face

2.5.1 HISTORIQUE 2.5.1.1 NAISSANCE

Le CFM56 est issu du réacteur General Electric F101 destiné au bombardier stratégique Rockwell B-1 Lancer.

Au sein de CFM International, GE Aircraft Engines est chargé de la partie haute pression du moteur, aussi appelé « core » (compresseur haute pression, chambre de combustion et turbine haute pression) et Snecma de la partie basse pression (la soufflante ou fan, compresseur basse pression et turbine basse pression) ainsi que des accessoires et de la tuyère d'éjection.

Chacune des entreprises a sa propre ligne d'assemblage et produit donc des réacteurs complets. Le nom CFM-56 n'est pas un acronyme, c'est un clin d'oeil aux noms des moteurs les plus importants que fabriquaient General Electric (Le CF6) et la SNECMA (le M5) au moment du lancement du projet.

2.5.1.2 CFM56-2

C'est la première version du réacteur qui fut conçu pour remotoriser les McDonnell Douglas DC8.

Ce fut un succès et le CFM56-2 fut également choisi pour remotoriser les avions de la famille Boeing C-135 (la plupart sont des ravitailleurs).

Environ 1800 CFM56-2 ont été produits, d'une poussée qui va de 98 à 108 kN. 2.5.1.3 CFM56-3

Après le succès du CFM56-2 sur le marché de la modernisation d'avions anciens, le CFM56-3 consacrera la réussite en étant choisi par Boeing comme motorisation exclusive pour sa nouvelle gamme de Boeing 737, les Boeing 737-300, 400 et 500, également appelés Boeing 737 Classic.

Plus de 4500 CFM56-3 ont été construits depuis sa certification en 1984, ce qui en fait le réacteur le plus largement produit de toute l'histoire de l'aviation dans une gamme de poussée de 82 à 105 kN

Le Boeing 737 ayant été conçu à la base avec un réacteur de plus petit diamètre, il a fallu réduire la hauteur du réacteur pour qu'il ne frotte pas par terre. Les ingénieurs ont donc été obligés de situer le boîtier d'accessoires sur le côté du moteur ce qui donne cet aspect caractéristique à la nacelle.

Après le succès sur les biréacteurs court et moyen courriers des versions précédentes, le CFM56-5C conçu pour l'Airbus A340 marque un retour aux quadriréacteurs long courriers.

Une entrée aplatie de Boeing 737 2.5.1.4 CFM56-5A ET CFM56-5B

Sur la lancée du modèle précédent, le CFM-56-5A fut conçu pour le grand rival du Boeing 737, l'Airbus A320.

Le CFM56-5A a été certifié en 1987, et est disponible dans des poussées de 98 à 118 kN. C'est également le premier modèle de CFM-56 à disposer d'un système de régulation électronique pleine autorité (FADEC).

Le CFM56-5A équipera également l'Airbus A319 à sa sortie en 1996.

Le CFM56-5B est une évolution du CFM56-5A qui entre en service en 1994 et équipe toute la gamme des Airbus A318, A319, A320 et A321. Il est disponible dans une gamme de poussée de 98 à 142,50 kN.

Contrairement au Boeing 737 où il est la seule motorisation possible, les CFM56-5A et CFM56-5B sont en concurrence avec l'International Aero Engines V2500 (A319, A320 et A321) ainsi qu'avec le Pratt & Whitney PW6000 (A318) et équipent environ 60 % des avions de la famille A320. Plus de 2500 exemplaires ont été produits à ce jour.

2.5.1.5 CFM56-5C

Le CFM56-5C équipe en exclusivité les versions A340-200 et A340-300 et dispose de poussées comprises entre 139 et 151 kV.

Pour le CFM56-5C, CFM International fournit un ensemble complet spécialement optimisé comprenant le moteur, la nacelle et la tuyère d'éjection.

Pour les versions A340-500 et A340-600, le CFM56 ne sera plus assez puissant, et Airbus aura recours à quatre Rolls-Royce Trent 500 d'une taille mieux proportionnée à l'avion.

2.5.1.6 CFM56-7B

Le CFM56-7B est le réacteur qui équipe en exclusivité les dernières évolutions du Boeing 737, les versions B737-600, 700, 800 et 900 dites Boeing 737 VG pour nouvelle génération.

Il a été certifié en 1996, dispose des dernières avancées technologiques et est disponible dans des poussés de 87 à 121 kV.

2.5.2 STATISTIQUES CFM56

CHAPITRe 3.

INSTRUMENT DE BORD

D'AVION

Figure 3.1 : Tableau de bord d'avion

Chapitre 3. Instruments de bord d'avion

3.1 Introduction

L'étude et la conception d'une procédure de test du tableau de bord (Front panel) nécessitent tout d'abord une connaissance des différents éléments formant ce dernier ainsi que la synthèse des instruments et des équipements disponibles pour l'achèvement de notre travail.

En effet, Le tableau de bord renferme tous les équipements nécessaires pour la radionavigation et pour le contrôle automatique du vol ainsi que pour la surveillance des paramètres moteurs et autres systèmes.

Ce chapitre est une présentation des instruments du tableau de bord, l'objet de notre étude est de créer une procédure de test assurant la vérification des performances des instruments durant une opération de maintenance.

3.2 Tableau de bord d'un avion (Front panel)

3.2.1 Introduction

Les instruments de bord d'un avion fournissent au pilote toutes les informations nécessaires pour le maintien en vol de l'avion, à sa navigation, à sa communication avec les infrastructures de la gestion du trafic aérien.

Les instruments sont regroupés sur le tableau de bord aussi près que possible du pilote.

Les quatre instruments de base sont toujours disposés de la même façon: l'horizon artificiel au centre, l'anémomètre à sa gauche, l'altimètre à sa droite, le gyro directionnel en dessous (Voir Figure 3.1). Cette disposition permet d'optimiser le circuit visuel au cours du vol. La disposition des autres instruments est relativement standard mais varie d'un avion à un autre.

Avec la généralisation des écrans rassemblant toutes les informations de base sur une seule surface de visualisation, les instruments conventionnels ne sont conservés sur les planches de bord équipées d'écrans qu'à titre d'instruments de secours pour pallier une éventuelle défaillance des systèmes électroniques.

3.2.2 Compas magnétique

Cet instrument permet de mesurer l'orientation magnétique de la trajectoire. Il s'agit d'une boussole élaborée dont l'élément indicateur est une rose des caps associée à un barreau aimanté (Figure 3.2). La rose des caps est divisée en 360 °, l'information de cap est donnée par le déplacement de la ligne de foi, liée à l'avion, devant la rose graduée.

Figure 3.2 : Indicateur compas magnétique 3.2.3 Instruments aérodynamiques

Ils utilisent les propriétés liées à la pression de l'air environnant. Une sonde disposée sur l'avant du fuselage permet de capter la pression totale à un endroit où la pression créée par l'écoulement de l'air autour de l'avion (vent relatif) et la pression atmosphérique régnante s'additionnent. Des prises d'air disposées sur le côté du fuselage de l'aéronef permettent de mesurer la pression atmosphérique pure (pression statique) à un endroit où le déplacement de l'air n'a aucun effet. La vitesse de l'avion par rapport au vent peut alors être déduite de la différence entre pression totale et pression statique. Cette différence, représente la pression dynamique, proportionnelle à la vitesse de l'avion par rapport à l'air.

3.2.3.1 Altimètre

C'est un baromètre étalonné en fonction d'une atmosphère standard qui convertit une pression statique en altitude (généralement mesurée en pieds). Il est constitué d'une capsule anéroïde. La pression diminuant avec l'altitude, cette capsule se déforme plus ou moins selon l'altitude de l'avion. Cette déformation est transmise à une aiguille qui se déplace devant un cadran gradué (Figure 3-3).

Figure 3.3 : Indicateur Altimètre

3.2.3.2 Anémomètre

L'anémomètre est l'indicateur de vitesse relative de l'avion par rapport à la masse d'air qui l'entoure. Il peut être gradué en noeuds ou en Km/h (Figure 3-4).

Figure 3.4 : Indicateur Anémomètre

Il mesure un écart entre la pression totale de l'air en avant de l'avion (tube de Pitot) et la pression statique mesurée sur les prises de pression statique (Figure 3-5). Une capsule anéroïde vidée d'air se déforme plus ou moins en fonction de cet écart, et un dispositif mécanique relié à cette capsule fait tourner l'aiguille indicatrice.

Figure 3.5 : Principe Le l?Anémomètre

3.2.4 Instruments gyroscopiques

Ils utilisent les propriétés des corps en rotation rapide qui sont les gyroscopes : fixité de l'axe du rotor dans l'espace absolu, couple gyroscopique, précession. Les gyroscopes classiques sont entraînés par une pompe à vide ou un moteur électrique qui leur confère une vitesse de rotation très élevée (10 000 t/mn dans le premier cas, 20 000 t/mn dans le second).

3.2.4.1 Gyro compas / Gyro Directionnel

Il s'agit d'un gyroscope à deux degrés de liberté qui permet de conserver une référence de cap de façon beaucoup plus précise qu'un compas magnétique. Il est asservi à une vanne de flux qui permet de le recaler automatiquement en fonction du champ magnétique terrestre (Figure 3-6).

Figure 3.6 : Indicateur Gyro compas

3.2.4.2 Horizon artificiel

Il s'agit d'un gyroscope à deux degrés de liberté qui permet de visualiser l'attitude de l'avion par rapport à ses axes de roulis et de tangage et plus précisément de leurs angles avec un plan horizontal : assiette et inclinaison (Figure 3-7).

Figure 3.7 : Indicateur horizon artificiel 3.2.4.3 Indicateur de virage et de dérapage (bille-aiguille)

L'indicateur de virage est un gyroscope à un degré de liberté qui permet de visualiser le taux de virage (et non l'inclinaison) de l'avion (Figure 3-8). Il est associé à une bille qui se déplace dans un tube incurvé selon la verticale apparente et qui visualise le dérapage de l'avion. La bille fonctionne simplement par gravité.

Figure 3.8 : Indicateur de virage

3.2.5 Instruments de radionavigation

Ils utilisent des stations au sol ou des satellites pour fournir des indications sur la position de l'avion dans l'espace.

3.2.5.1 ADF (Automatic Direction Finder)

Une antenne sur l'avion capte un signal radio (dans la bande de fréquence de 190 kHz à 1750 kHz) émis par un émetteur au sol. L'information délivrée au pilote est présentée par une aiguille qui indique la direction de cette station (Figure 3-9).

Figure 3.9 : Indicateur ADF

3.2.5.2 VOIX (VHF Omnidirectional IXange)

Une antenne sur l'avion capte un signal radio (dans la bande de fréquence de 108 à 118 MHz) émis par un émetteur au sol appelé VOIX. L'information délivrée au pilote est présentée par une aiguille qui indique le cap à suivre pour se diriger vers (ou s'éloigner de, selon la sélection) cette station (Figure 3-10).

Figure 3.10: Indicateur VOR

3.2.5.3 DME (Distance Measuring Equipment)

Le DME est une aide à la navigation courte et moyenne distance Petite et moyenne distance fournissant une distance oblique par rapport à une station au sol. L'avion envoie des impulsions (dans la gamme UHF : 962 - 1213 MHz) dans toutes les directions. Ces impulsions sont captées et amplifiées par une station au sol qui les retransmet en omnidirectionnelle avec un retard de 50ìs. Le récepteur de bord mesure le temps de réponse en tenant compte du délai de 50ìs et affiche la distance sur un cadran digital.

3.2.5.4 ILS (Instrument Landing System)

L'ILS est un système qui permet l'atterrissage aux instruments par visibilité réduite. Il comprend

:

· LOCALIZER: fournit au pilote des informations continues d'écart par rapport à un plan vertical contenant l'axe de piste.

· GLIDE PA7H: fournit au pilote des informations continues d'écart par rapport à un plan oblique de descente aboutissant a la piste

· MARKER: fournit au pilote des informations discontinues de distance au seuil de piste.

3.3 Appareil désigné pour la procédure de test

Vu la disponibilité de l'instrument KI214 au sein du l'IMA et les raisons de sécurité qui nous ont été un obstacle face à la manipulation de tous les instruments du tableau de bord.

On a limité notre étude sur les signaux provenant du KI214 qui, étant une combinaison entre le VOR et le ILS, représentent des facteurs très importants pour la localisation et l'atterrissage de l'avion.

3.3.1 Visualisation de l'information

Le KI214 comporte un sélecteur de direction (OBS) qui permet au pilote d'indiquer la direction qu'il souhaite suivre; une aiguille indique la dérive de l'avion par rapport à la direction sélectionnée. Un indicateur 7O/FROM permet de savoir si la direction sélectionnée va en direction de la station au sol (7O) ou s'éloigne de la station (FROM). Une aiguille (GLIDE)

QDR.

assure l'alignement de descente comme l'indique la figure 3-11. Lorsque la communication est interrompue, les FLAGS sont apparus [2].

Figure 3-11 : Indicateur VOR/ILS (KI214). 3.3.2 Le VOR (VHF Omni Range)

3.3.2.1 Définition

Le VOR est un instrument de navigation à courte et moyenne distance qui permet de connaître la route magnétique depuis une station au sol et par déduction il permet de suivre n'importe quelle route passant par la station (en rapprochement ou en éloignement de celle-ci).

Le but du VOR est de fournir une information du QDR (Angle entre le Nord magnétique et la direction de la station) dans toutes directions grâce à la station d'émission au sol (Figure 3-12).

Figure 3-12 : Indicateur QDR.

3.3.2.2 Principe du VOR

Le principe du VOR (Figure 3-13) est de créer une émission dont la phase dépend de l'avion recherché. Cette émission est une porteuse VHF modulée de façon à transmettre simultanément et indépendamment deux signaux BF à 30Hz:

· Signal référence (30 Hz REF) ayant la phase indépendante de l'azimut.

· Signal de position (30 Hz VAR) ayant une phase caractéristique de l'azimut. La différence de phase entre le signal de position et le signal de référence fournit l'information de

Figure 3-13 : Principe du VOR

3.3.2.3 Equipement de bord

L?équipement de bord (Figure 3-14) comprend :

· Une antenne VHF

· Récepteur VHF

· Circuit VOR

· Indicateur QDR

Figure 3-14 : Schéma Synoptique de l?équipement de bord. 3.3.3 ILS (Instrument Landing System)

3.3.3.1 LOCALIZER

L'indicateur d'alignement ("LOCALIZER") visualise la position de l'avion, dans la phase d'approche, par rapport au plan vertical passant par la piste (Figure 3-15). L'aiguille permet de visualiser l'écart de l'avion par rapport au plan vertical.

Figure 3-15 : Exemple de position du LOCALIZER

Le LOCALIZER est constitué d?un ensemble d'antennes situées après le bout de la piste qui émettent une porteuse VHF entre 108 et 112MHz. Elle est modulée par 2 basses fréquences l'une à 90Hz et l'autre à 150Hz. A droite de l'axe de la piste, le taux de modulation pour 150Hz est supérieur à celui pour 90Hz et inversement à gauche de l'axe. La différence de taux permet d'en déduire un écart qui est affiché sur le récepteur de bord. Le digramme de rayonnement est représenté dans la figure 3-16.

Figure 3-16 : Diagramme de rayonnement.

3.3.3.2 GLIDE PATH

Le Glide PATH est une aide à la navigation courte distance. Il fournit au pilote une indication continue d'écart à un plan oblique matérialisant le plan de descente.

Le GLIDE est constitué par un ensemble d'antennes situées à 120 m sur le coté de la piste, près du seuil, qui émettent une porteuse UHF entre 329 et 335 MHz appariée à la fréquence du LOCALIZER. Elle est modulée par 2 basses fréquences l'une à 90 Hz et l'autre à 150Hz. La

différence de taux permet d'en déduire un écart qui est affiché sur le récepteur de bord. Le digramme de rayonnement est représenté dans la figure 3-17.

Figure 3-17 : Diagramme de rayonnement

3.4 Conclusion

Dans ce chapitre, on a pu se familiariser avec les différents instruments de bord. Dans un premier temps, nous avons effectué l?étude de leurs caractéristiques, on a consacré une grande partie pour analyser le fonctionnement du KI214 et de tester ses différentes entrées sorties, ce qui est la phase la plus délicate du travail et qui est le premier pas vers le choix des différentes composantes formant la chaîne d'acquisition de notre procédure de test.

CHAPITRE 4.

CONCEPTION DES DIFFéRENTS

MODULES DU TEST

DU KI214

Chapitre 4. Conception des différents

modules du test du 7(I214

4.1 Introduction

La commande et la manipulation des signaux de test envoyés vers l'instrument 7(I214 ont fait appel à la présence d'une carte d'acquisition assurant la communication de cet instrument avec un ordinateur qui, à travers une interface simple à manipuler, assurera à la fois le transfert et le contrôle des données (Figure 4-1).

Figure 4-1 : Schéma général.

Ce chapitre portera sur les détails du protocole de communication adopté et sur la description du fonctionnement de la carte ainsi que les techniques qui seront choisies pour assurer sa communication avec l'instrument d'une part et avec l'ordinateur d'une autre part.

4.2 Conception du système de contrôle et de test du 7(I214

L'étude de la création de notre application en dépit de son complexité est découpée en sous-ensembles qui échangent des informations suivant un protocole bien défini. Chaque sous-ensemble est subdivisé à son tour. Un système est construit comme une hiérarchie d'objets, les détails de réalisation se précisant au fur et à mesure que l'on descend dans cette hiérarchie.

4.2.1 Structure générale

Dans cette structure générale, représentée par la figure 4-2, deux liaisons sont réalisées :

? L'ordinateur communique avec la carte d'acquisition par l'intermédiaire de la liaison série RS232, cette carte est constituée de 3 blocs assurant le transfert de données en gérant l'émission, la réception et le contrôle de la vitesse de transmission, et d'un bloc réalisant la commande et le contrôle de ces derniers.

? La carte d'acquisition traduit les données reçues par l'ordinateur en instructions affectées à l'instrument sujet de notre test.

Figure 4-2 : Structure générale.

4.2.2 Module de commande et de contrôle

Ce module principal permet la gestion et la synchronisation entre les différentes composantes de notre système. Il gère à la fois la communication et contrôle le flux de données véhiculées pour assurer l'exactitude et la fiabilité de notre application (Figure 4-3).

Figure 4-3 : Module de commande et de contrôle.

Les données reçues par la liaison RX sont traitées par le module de décodage de protocole (Voir paragraphe 3.2.6). Selon les informations obtenues, le bloc chargé de la sélection de la commande traduit les ordres imposés par l'utilisateur en un nombre bien déterminé de commandes. Enfin un message est transmis par TX contenant selon les données véhiculées soit un message d'erreur en cas du disfonctionnement du traitement des données soit un accusé indiquant le bon fonctionnement du système.

4.2.3 Module de l'Emission

La conversion parallèle/série réalisée par ce module nous permet d'avoir comme sortie l'équivalent en série sur TX de la trame parallèle reçue par le bus DATA. Tandis que le module Div_fréquence, nous offre la possibilité de réduire la fréquence de fonctionnement de la carte d'acquisition en une fréquence adaptée à notre application (Figure 4-4).

Figure 4-4 : Module de l'Emission. 4.2.4 Module de la Réception

Ce module réalise la conversion série/parallèle suite à une détection du bit de START, la conversion s'achève lors de la détection d'un bit de STOP. De plus, il contient le module Div_fréquence déjà définit le paragraphe précédent.

Figure 4-5 : Module de la Réception.

4.2.5 Module de commande de Baud

La variation de Ça vitesse de communication est un choix propre à Ç'utilisateur, ce module traduit la commande reçue en une vitesse bien déterminée (Figure 4-6).

Figure 4-6 : Module de la commande baud. 4.2.6 Module de décodage du protocole

Ce module est constitué de deux principaux blocs (Figure 4-7), le premier effectue la réception permettant de transformer la trame reçue du série en parallèle. Celle-ci sera traitée par le bloc de Commande et Réception Data, qui la subdivise en deux parties qui seront utilisées directement par le module de sélection de la commande.

Figure 4-7 : Module de décodage du protocole.

La trame de données à décoder est constituée de 24 bits subdivisés en 2 parties, la première sur 8 bits, tandis que la deuxième repartie sur 16 bits, comme Ç'indique Ça figure 4-8.

? Le premier bit permet la sélection d'une commande ou d'une information(C/I).

· Le deuxième bit permet de choisir entre un ordre de lecture ou d'écriture (R/W).

· Les 6 bits suivants sont destinés au choix du code.

· Les 16 bits restant forment la donnée à traiter.

Figure 4-8 : Forme de la trame à décoder. 4.2.7 Module Gen_Erreur

Le module de génération des erreurs surveille les données véhiculées, si une correspondance entre celles-ci et le tableau d'erreur est détectée, un message sera transmis à l'aide du bloc d'Emission par la voie TX (Figure 4-9).

Figure 4-9 : Module de génération de l'erreur.

4.2.8 Module de sélection de la commande

Les données reçues sont analysées par l'unité de contrôle commande, selon la base de données déjà existante (tableau de commande) des décisions seront prises, elles doivent correspondre exactement au choix de l'utilisateur. En cas de problème, la gestion d'erreurs intervient en signalant la cause (Figure 4-10).

Figure 4-10 : Module de sélection de la commande.

4.2.9 Module de validation de la réception

Dans le cas d'un fonctionnement normal (pas d'erreurs détectées), un accusé de réception signale que la procédure s'est effectuée convenablement en envoyant un message à travers la sortie TX.

Figure 4-11 : Module de la bonne réception. 4.2.10 Interface Série Asynchrone

Ce type de liaison, que l'on confond de plus en plus souvent avec les liaisons RS232, définit en fait un protocole de transfert de données au moyen d'un fil de signal et d'un fil de masse. La norme RS232 précise les niveaux électriques des signaux chargés de véhiculer ce protocole et y ajoute un certain nombre de signaux de contrôle.

4.2.10.1 Principe d'une liaison série asynchrone

Pour établir une liaison série à partir des données parallèles contenues dans la mémoire de n'importe quel système informatique, il suffit d'utiliser un registre à décalage, en mode parallèle-série à l'émission et série-parallèle à la réception. Cela fonctionne très bien et conduit à réaliser ce que l'on appelle une liaison série synchrone. Ce type de liaison présente toutefois un inconvénient : il impose de transmettre l'horloge, en plus des données, afin que les registres à décalage utilisés de chaque côté de la liaison fonctionnent rigoureusement à la même vitesse.

L'idée de la liaison série asynchrone reste la même que celle de la liaison série synchrone. De ce fait, il existe à l'émission et à la réception deux horloges qui doivent fonctionner à la même fréquence. Par contre, ces fréquences peuvent différer de quelques pourcents et, surtout, les horloges n'ont pas besoin d'être synchronisées. La mise en oeuvre d'une telle liaison est donc très aisée puisqu'il suffit de réaliser, côté émission et coté réception, une horloge à quartz toute simple.

4.2.10.2 La norme RS232

4.2.10.2.1 Caractéristique

RS232 correspond en réalité à la liaison série de la norme RS232 (Recommended Standard 232). La liaison RS232 est une liaison série asynchrone permettant la communication bidirectionnelle entre deux équipements.

4.2.10.2.2 Protocole de transmission

Le protocole de transmission RS232 comporte des trames ayant la structure présentée dans la figure 4-12 :

Un bit de start : la ligne au repos est à l'état logique '1'. Pour indiquer qu'un mot va être transmis, la ligne passe à l'état bas avant de commencer le transfert. Ce bit permet de synchroniser l'horloge du récepteur.

Longueur des mots à transmettre: 7 bits ou 8 bits.

Un bit de parité : le mot transmis peut être suivi ou non d'un bit de parité qui sert à détecter les erreurs éventuelles de transmission. Il existe deux types de parité:

? Parité paire: le bit ajouté à la donnée est positionné de telle façon que le nombre des états 1 soit pair sur l'ensemble donné + bit de parité.

? Parité impaire: le bit ajouté à la donnée est positionné de telle façon que le nombre des états logiques '1' soit impair sur l'ensemble donnée + bit de parité.

Bit de stop: après la transmission, la ligne est positionnée au repos pendant 1, 1,5 ou 2 périodes d'horloge selon le nombre de bits de stop.

Figure 4-12 : Format d'une donnée série.

4.2.10.2.3 Port RS232

La norme RS232 définit le nombre de lignes de contrôle, présentées avec leurs appellations sur la figure 4-13 :

Figure 4-13 : Connecteur type DB 9.

Rx : (Received Data) Données reçues

Tx : (Transmitted Data) Données émises

DTR : (Data Terminal Ready) Elle permet à l'ordinateur de signaler au correspondant que le port série a été libéré et qu'il peut être utilisé s'il le souhaite

CD : (Data Carrier Detect) signale à l'ordinateur qu'une liaison a été établie avec un correspondant.

DSR : (Data Set Ready) permet au correspondant de signaler qu'une donnée est prête.

RTS : (Request to Send) indique au correspondant que l'ordinateur veut lui transmettre des données.

CTS : (Clear to Send) indique à l'ordinateur que le correspondant est prêt à recevoir des données. RI : (Ring Indicator) indique au l'ordinateur que la ligne téléphonique à laquelle le modem est relié est en train de sonner. Ce signal passe à '1' à chaque sonnerie, puis repasse à 0', ce qui permet à l'ordinateur de comptabiliser les sonneries.

4.3 Choix du matériel

La carte d'acquisition adoptée pour notre cas aura pour mission de garantir l'émission d'un signal de test pour vérifier la fonctionnalité du flag et des aiguilles du VOR et du GLIDE, c'est-à-dire, pour s'assurer que l'instrument parvient avec succès à détecter la direction de la station et à assurer la réussite de l'atterrissage. Elle permettera également la communication avec l'ordinateur qui constituera notre commande. On peut choisir entre deux solutions : microcontrôleur ou

FPGA.

4.3.1 Microcontrôleurs :

Un microcontrôleur est une unité de traitement de l'information de type microprocesseur contenant tous les composants d'un système informatique. Il possède, d'une part, la puissance d'un microprocesseur et présente, en d'autre part, un avantage supplémentaire qui consiste à l'intégration de plusieurs périphériques dans un même circuit tels que RAM, ROM, périphériques E/S, convertisseurs A/N, en tenant compte aussi du fonctionnement qui dépend du programme logé dans la mémoire qui peut être modifié, à tout moment.

Un microcontrôleur est composé généralement de :

· Une unité centrale ou CPU (Central Processing Unit) : qui exécute séquentiellement les instructions du programme.

· Une mémoire Flash, cette mémoire a la particularité de sauvegarder en permanence les informations qu'elle contient, même en absence de tension.

· Une mémoire vive également appelée RAM (Random Access Memory): pour sauvegarder temporairement des informations (circuit alimenté). Le microcontrôleur utilise cette mémoire pour stocker les variables temporaires ou faire des calculs intermédiaires.

· Des ports entrées-sorties permettant de dialoguer avec l'extérieur telle que l'acquisition de l'état des capteurs, des interrupteurs ou le pilotage d'un relais, etc...

4.3.2 FPGA

Les circuits FPGAs (Field Programmable Gate Array) permettent d'implémenter des systèmes numériques aussi complexes, tout en ayant le grand avantage de pouvoir être programmés électriquement. Ils sont principalement composés d'un tableau d'éléments plus ou moins

complexes pouvant être configurés, ainsi que d'un réseau complexe de connexions également configurables (Figure 4-14).

Figure 4-14 : L'architecture générale du FPGA.

La plupart des circuits de l'électronique moderne sont programmés à partir d'un simple ordinateur directement sur la carte où ils vont être utilisés, ce qui permet de répondre à la fois aux critères de facilité de stockage de l'information et de la rapidité. En cas d'erreur, ils sont reprogrammables électriquement sans avoir à extraire le composant de son environnement.

Pour ces raisons et vu la disponibilité de la carte SPARTAN-3 au sein de la société ainsi que notre connaissance de sa manipulation et de son langage de programmation (VHDL), ont été des atouts qui nous on mené à la choisir comme une interface de commande et d'acquisition de données.

4.4 La carte SPARTAN-3[3]

La carte SPARTAN-3 conçue pour l'apprentissage des techniques de conception numérique. La présence de son FPGA très largement dimensionné (près de 200K portes) et de ses dispositifs de commandes et de visualisation divers. Figure 4-15 montre les composants de la carte SPARTAN-3 avec leurs emplacements :

· Circuit XILLINX XC3S200 FPGA (1).

· Plate-forme flash 2 Mbits (XCF02S) intégrée à la carte (2).

· Port VGA (3).

· Port série RS232 (4).

· Port PS/2 (5).

· 4 afficheurs 7 segments à LED (6).

· 8 interrupteurs (7) et 4 boutons-poussoirs (8).

· 8 LED (9).

· Oscillateur 50MHz.

· 3 connecteurs d'extensions (10).

Figure 4-15: La carte SPARTAN-3.

4.4.1 Développement d'une application sur SPARTAN-3

La première étape de tout projet est la définition du fonctionnement (Figure 4-16).

L'objectif est de décrire de façon matérielle, mathématique et algorithmique les opérations qui devront être réalisées. Cette description est ensuite formalisée dans un langage informatique puis le fonctionnement global vérifié par simulation comportementale. Une fois cette étape est validée, l'opération de synthèse logique et physique peut être effectuée. Elle consiste à utiliser un logiciel permettant de traduire la description du fonctionnement d'un système en une association de fonctions logiques élémentaires. Elle aboutit à la génération d'un code qui est envoyé sur la carte de traitement typiquement via un câble parallèle. Si le résultat final n'est pas satisfaisant, il faut identifier l'erreur ou l'imperfection en corrigeant la description du système.

Figure 4-16 : Etapes de développement d'une application.

4.5 VHOL [6]

4.5.1 Présentation

Le langage VHOL (Verv High Speed Integrated Circuit, Hardware Language) est un langage fortement typé et conçu avec des objectifs de spécification mais surtout de synthèse.

VHOL sert à décrire des circuits matériels. Cependant, certaines constructions du langage sont de purs outils de modélisation, utilisables pour simuler le fonctionnement d'un système.

Elles ne sont pas toutes synthétisables. Avec ce langage on peut développer à un niveau d'abstraction souhaité. Ça sera le cas pour des routines de test ou des descriptions comportementales.

Le langage VIDL permet d'étendre très largement les bibliothèques en conception.

On peut aussi être obligé d'utiliser des descriptions VIDL puisque des outils de description de plus haut niveau sont capables de générer du VHOL privilégiant la forme (netlist): le langage VHOL est alors la couche d'interface indispensable dans le flot de conception.

4.5.2 Unité de conception

Une unité de conception est une pallie de programme qui peut être compilée séparément. Cet aspect modulaire est la base de la structuration de la description. Le support du programme est un fichier texte qui peut contenir une ou plusieurs unités.

Les unités de conception primaires correspondent à la vue externe des objets:

? La spécification d'entité (entity) définit les signaux d'entrées-sorties, leur type ainsi que

leur mode (lecture seule. écriture seule, lecture-écriture) ainsi que les procédures éventuellement associées.

? La spécification de paquetage (package) permet de regrouper des déclarations de types et/ou de sous-programmes et en fait de construire des bibliothèques.

Elle offre ainsi la possibilité d'exporter un ou plusieurs de ces objets.

Les unités de conception secondaires correspondent aux algorithmes des modèles et des sous-programmes.

? L'architecture (architecture) est relative à une entité. Elle contient les fonctionnalités et éventuellement les relations temporelles du modèle

4.5.3 Synthèse de circuits

Le langage VHDL est un langage général de description de matériel permettant un grand niveau d'abstraction. Un système aussi complexe peut être décrit sous forme d'un ensemble de blocs interconnectés. Le modèle de chaque bloc permet, par la simulation, de se rendre compte du bon fonctionnement du système.

Figure 4-17 : Etapes de synthèse d'un circuit avec VHDL.

4.6 Interface graphique

L'objectif de la conception d'une interface graphique est de permettre à l'utilisateur de mieux gérer son système, il est guidé dans chaque étape de la procédure, il peut tout commander simplement à travers le clavier et supervise les changements qui affectent l'instrument sur l'écran de son ordinateur.

4.6.1 Visual Basic [5]

Visual Basic 6 est un environnement de développement dans le sens où il contient des outils cohérents permettant le développement d'applications. En effet, il contient à la fois : un langage

de programmation et des outils pour la création d'interfaces visuelles (dites aussi interfaces graphiques, ou interfaces utilisateur ou encore interfaces Homme Machine).

Visual basic 6 fait partie de la sixième génération de l'environnement Microsoft

Visual Basic. Son langage de programmation est basé sur le langage de programmation Basic (beginners All-purpose Symbolic Instruction Code) c'est-à-dire code d'instructions symboliques multifonctions pour débutant.

Basic a été créé pour les développeurs débutants, mais aujourd'hui, avec toutes les fonctionnalités de Microsoft Windows 32bits, il est possible de créer avec facilité des logiciels très élaborés dotés d'un système de fenêtrage et d'Interface Homme Machine (IHM).

Ce langage est caractérisé par :

· Langage graphique : dit aussi langage visuel qui permet de créer les interfaces graphiques Homme-Machine contenant des composants graphique comme les boutons de commande, les cases à cocher, etc. il dispose ainsi d'une boite à outils contenant l'ensemble des composants graphiques intrinsèques, et certains de ces langages permettent en plus la conception et la création de nouvelles composantes graphiques.

· Langage événementiel : Les composants d'une application événementielle interagissent entre eux et avec l'environnement. Ils communiquent en réponse à des évènements. Ces évènements peuvent correspondre à une action :

· De l'utilisateur : Un clic sur un bouton de commande, une écriture dans une zone de texte, un choix dans une case d'option ou une case à cocher, le déplacement d'un objet, etc.

· Du système : chargement d'une feuille, un top déclenché par l'horloge, etc.

Les évènements sont captés par le système d'exploitation, sont mis en file d'attente ce qui signifie que les évènements sont séquentiels. Ils sont ensuite pris en charge par la boucle de gestion des évènements à traiter dans la file et les traiter. Le traitement d'un évènement consiste à l'exécution d'une procédure évènementielle. C'est le développeur qui doit prévoir la procédure à exécuter en réponse à un évènement donné.

4.7 Conclusion:

La carte SPARTAN-3, étant la carte d'acquisition choisie pour être l'élément de base de notre procédure de test, nécessite le développement d'un programme réalisant la fonction de générer les signaux de test de notre instrument. Le développement, la compilation ainsi que l'implémentation de ce programme dans la carte feront l'objet du chapitre prochain.

CHAPITRE 5.

IMPLéMENTATION DU

CODE EN VHDL ET TEST

DE L'INSTRUMENT

Chapitre 5. Implémentation du code en VHDL
et test de l'instrument.

5.1 Introduction

Dans la phase de réalisation, on a définit le protocole RS232 suivant afin d'assurer la communication entre la carte SPARTAN-3 et l'ordinateur. :

Ø Un bit de start

Ø Longueur des mots à transmettre : 8 bits

Ø Un bit de stop

La première partie consiste à réaliser ce protocole contenant à la fois les modules d'émission, de réception et la variation de vitesse de communication. Puis, on a simulé le fonctionnement de chaque partie.

5.2 Configuration de la carte SPARTAN-3

La figure ci-dessous représente la connexion entre la carte SPARTAN-3 et l'ordinateur à travers le câble RS232. La liaison entre l'instrument et la carte d'acquisition est assurée par les connecteurs extérieurs du SPARTAN-3.

Figure 5-1 : Câblage des diverses composantes.

Avant l'implémentation du programme, on doit configurer les broches entrées/sorties de la carte SPARTAN-3 comme suit [3]:

Tableau 5-1 : Affectation des broches.

5.3 La communication entre PC et SPARTAN-3

L'objectif de cette partie est de réaliser une liaison série entre la carte SPARTAN-3 et PC, également appelée UART (Universal Asynchronous Receiver/Transmitter), cette liaison série est capable d'envoyer une donnée bit par bit sur un bus. Elle est composée de 5 modules principaux : Ø Module top.

Ø Module Gen_UART_Clk.

Ø Module émission.

Ø Module réception.

converter.

Ø Module baud_

5.3.1 Le module top

Le module top gère tous les autres modules. Il assure la synchronisation entre les différentes

parties. Il est composé de 4 entrées (Clk, reset, Baud et Rx) et une sortie (Tx) comme l'indique la

figure 5-2. La description détaillée de chaque module sera développée par la suite.

Ce Module fait appel aux autres modules comme suit :

S_BAUD : baud_converter port map (clk,reset,baud,divisor);

S_CLK : Gen_UART_Clk port map (clk,reset,divisor,clk_user);

S_TX : emission port map(clk_user, reset,rx_data, begin_tx, tx, end_tx);

S_RX : reception port map(clk,reset,rx_data, rx, end_rx,divisor);

Figure 5-3 : Le module Gen_UART_Clk.

Figure 5-2 : Module du TOP.

5.3.2 Module Gen_UART_Clk

L'horloge de la carte est de 50Mhz alors, pour transmettre une trame de donnée a une vitesse de 9600bauds (bits par secondes) par exemple, chaque bit prendra 104ìs pour être transmit. La période de l'horloge est donc de 20ns, ce qui implique qu'il faut 5200tops d'horloge pour transmettre un bit. On utilise pour cela un compteur comme la montre la figure 5.3.

Figure 5-5: Module Baud_converter.

if clk = '1' and clk'event then

count <= count + 1;

if (count = DIV_16MEG-1) then

clk_user <= not clk_user;

count <= (others =>'0');

end if;

end if;

La figure ci-dessous représente la simulation de ce module :

Figure 5-4 Simulation du module Gen_UART_Clk. 5.3.3 Module baud_converter

Dans notre cas la vitesse de transmission est variable, d'où un module de conversion est nécessaire pour élargir la plage de la vitesse de transmission qui aura la possibilité de varier de 1200 jusqu'à 115200bauds. Pour cela nous allons utiliser un module appelé baud_converter, qui reçoit comme entrée le signal d'horloge Clk, reset et le choix de la vitesse de transmission par l'entrée baud (La figure 5.5)

end if; end if;

case baud is

when "0000" => Divisor<= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(217,32); --115.200 when "0001" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(434,32); --57.600 when "0010" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(651,32); --38.400

when "0011" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(1302,32); -- 19.200

when "0100"=> Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(2500,32); 9.600-when "0101" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(5208,32); -- 4.800 when "0110" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(10416,32); --2.400 when "0111" => Divisor <= CONV_STD_LOGIC_VECTOR(20833,32);--1.200 when others => Divisor <= (others=> '0');

end case;

5.3.4 Module d'Emission

Le module d'Emission permet de transmettre une trame de donnée par la liaison série suivant notre protocole imposé. Ce module fonctionne comme suit :

La trame de donnée à émettre est stockée dans Data_tx, le changement d'état du signal Begin_tx représente le début de l'envoie et celui du End_tx représente la fin de transmission (figure 5-6).

Figure 5-6 : Module de l'Emission.

tx_d <= tx_data;

if begin_tx = '1' then

if tx_cnt = 0 then -- start bit

tx <= '0';

elsif tx_cnt < 9 and tx_cnt > 0 then

tx <= tx_d (0);

tx_d (6 downto 0) <= tx_d (7 downto 1);

tx_d (7) <= '0';

elsif tx_cnt(3 downto 0) = 9 then -- stop bit

tx <= '1';

tx_cnt<= (others =>'0');

end_ tx <= '1';

Le module d'émission permet donc de transformer l'information parallèle en information série (Figure 5.7).

Figure 5-7 : Simulation de l'Emission. 5.3.5 Module de Réception

Ce module permet la réception d'une trame de données. Il est composé de 4 entrées (Clk, Reset, Divisor et Data_rx) et 2 sorties (Rx_out et End_rx).

Figure 5-8 : Module de Réception.

Sur le chronogramme ci-dessous, on observe que la réception commence lorsque Rx_in passe à 0 (bit de Start). End_rx représente la fin de la réception. L'information est stockée dans Rx_out.

Figure 5-9 : Simulation du module de réception.

5.3.6 Simulation de Vérification

Pour vérifier le fonctionnement de notre code, on réalise la simulation suivante : on envoie une trame de donnée ''10101010'' sur Rx, lorsque la réception est achevée, l'information est mémorisée dans Data_rx et End_rx est passée à `1' pour déclencher l'entrée Begin_tx. Le passage à `1' de cette dernière provoque la transmission de la trame stockée (figure 5.10). Après l'émission, End_tx passe à `1' et Begin_tx revient à `0'.

Figure 5-10 Simulation du module top.

5.4 Interface graphique

5.4.1 Test de l'Emission et de la Réception

Pour commencer, on a réalisé une interface primaire qui permet d'introduire un caractère du clavier, ce dernier sera émis par le port série RS232 à la carte SPARTAN-3 où il sera traité puis reçu par la même liaison, le même caractère qui a été transmis doit apparaître de nouveau dans la deuxième case de la figure 5-11 pour que l'utilisateur soit certain de l'exactitude de son information véhiculée.

Figure 5-11 : Interface Emission-Réception.

Cette interface est fonctionnelle mais pas suffisante pour effectuer le test de l'instrument XI214, il doit y avoir une amélioration au niveau de l'interface elle même et des options disponibles à l'utilisateur.

5.4.2 Vitesse de transmission

Une communication nécessite obligatoirement une vitesse de transmission pour la synchronisation, donc il faut un moyen qui permet de la contrôler et de la varier. La figure 5-12 montre le plus qui a été ajouté à l'interface précédente qui consiste à la partie réservée au Baud et qui doit être validé par l'utilisateur.

Figure 5-12 : Emission-Réception avec Variation du baud.

L'interface est de plus en plus améliorée, mais pour que le travail ait plus de valeur il faut arriver a faire une simulation réelle du fonctionnement de l'instrument XI214 c'est-à-dire qu'il faut réaliser une autre interface qui réagit de la même façon et au même temps que l'instrument réel.

5.4.3 Réalisation du VOR/ILS :

La description de l'instrument de bord d'avion à tester, représentée dans la figure 5-13, est le VOR/ILS XI214. Il est sous la forme d'un compteur de voiture à deux aiguilles de plus il' contient 4 indicateurs FROM, TO et les deux FLAG.

Figure 5-13 : Indicateur KI214.

L'interface graphique finale permet la commande et la supervision de l'instrument : Ø Commande de l'instrument

La commande de l'instrument est effectuée par le choix de la vitesse de transmission et du caractère à émettre, cette tâche ne demande pas une grande connaissance ni de l'instrument ni de l'interface puisque l'utilisateur est guidé dans chaque partie par des commentaires, il n'a qu'il sélectionner une valeur du Baud parmi la liste proposée.

Figure 5-14 : Liste des valeurs de Bauds autorisées.

Après le choix effectué, la case suivante lui indique la vitesse de transmission actuelle et elle suit toujours le changement du Baud effectué par l'utilisateur

0 Supervision

Après avoir choisi la vitesse de transmission, l'utilisateur introduit le caractère à émettre qui sera traité par la carte d'acquisition SPARTAN-3, cette dernière commande l'instrument, la même variation qui en résulte et qui affecte notre KI214 sera la même sur notre interface graphique qui est représentée par la figure 5-15.

Figure 5-15 : Interface graphique.

5.5 Réalisation pratique du test du KI214

Les étapes à suivre pour effectuer un test de l'instrument KI214 sont les suivantes :

0 Il faut tout d'abord connecter la carte SPARTAN-3 avec l'ordinateur par le câble RS232 et le câble qui permet l'implantation du code, bien sur la mise sous tension de la carte est nécessaire.

Figure 5-16 : Schéma du câblage de la carte SPARTAN-3.

1 : câble série RS232

2 : câble d'implantation du code source

3 : câble d'alimentation

m Utiliser le logiciel XILINX pour charger le projet, le compiler puis l'implanter dans la carte d'acquisition. Si cette étape est réalisée comme il le faut, ce logiciel nous signale que l'opération est effectuée avec succès.

m On passe à l'étape suivante qui consiste à suivre le schéma indiquant les différents pins de l'instrument KI214 qui sont utilisables. [2]

Figure 5-17 : PINs de l'indicateur KI214.

0 A travers la maquette de test, connecter les pins du XI214 pour avoir des points de mesure et de connexion.

0 Effectuer la même tâche précédente avec la carte SPARTAN-3 c'est-à-dire relier les sorties déjà programmées avec les pins convenables de l'instrument à travers la maquette de test, on aura alors un montage complet prêt pour la mise en marche (Figure 5-18).

Figure 5-18 : Connexion SPARTAN-3/Indicateur XI214.

Ø finalement la commande et la visualisation seront totalement assurées par l'interface en VISUAL BASIC.

4.5.1 Etapes de test

1. L'état initial de l'instrument est lorsque les deux aiguilles sont perpendiculaires et les deux indicateurs du FLAG prennent la couleur rouge signalant un problème ou un manque d'alimentation comme l'indique la figure 5-19.

Figure 5-19 : Etat initial de l'instrument KI214.

2. Le test commence lorsque l'utilisateur introduit un caractère choisi selon le tableau suivant :

Figure 5-20 : Boutons de commande de l'instrument.

Tableau 5-2 : Caractères à émettre

3. L'utilisateur parvient à voir un changement dans l'indicateur KI214 et aussi dans l'interface graphique ce qui lui permet de juger l'état de son instrument qui peut prendre l'une des allures suivantes :

Tableau 5-3 : L'évolution Le l'interface au cours Le test

5.6 Conclusion

Dans ce chapitre, on a réalisé la procéLure Le test Le l'instrument Le borL L'avion en utilisant la carte SPARTAN-3 comme carte L'acquisition. Ce test est simulé sur l'orLinateur par l'interméLiaire Le l'interface réalisée VB.

Conclusion générale

Nous sommes partis à l'origine d'une demande faite par l'IMA (Institut de la Maintenance Aeronautique de Bordeaux) désireuse de se doter d'un système lui permettant d'effectuer la procédure de test des instruments de bord d'avions.

Suite à un effort considérable durant la période du projet, nous sommes arrivés à un stade final, qui nous permet d'aboutir aux trois parties suivantes :

· La mise en évidence de notre premier contact avec les avions précisément avec leur tableau de bord et ses différentes composantes ainsi que la description de l'instrument 7(I214 sujet de notre application désirée.

· Le développement d'une procédure de test de l'instrument 7(I214 suivant une norme de transfert de données à travers le câble RS232 afin d'examiner ses performances avant son montage dans l'avion.

· La mise au point d'une interface graphique assurant une supervision et une commande souple permettant à l'utilisateur de communiquer aisément avec son système.

C'est là que réside la valeur d'un tel projet de fin d'année qui marie les exigences de la vie professionnelle aux cotés bénéfiques de l'enseignement pratique que nous avons eu à l'IIA et l'UNAT.

Malgré les résultats satisfaisants obtenus, ce travail peut être enrichi ou même une

partie d'un grand projet. En effet, pour cette promotion l'IMA envisage de réaliser un simulateur de vol contenant les mêmes instruments de bord d'un avion réel, ça sera un avantage d'analyser toutes ces composantes par un même procédé pouvant être basé principalement sur notre protocole de communication.

Bibliographie

[1] Mohamed GHARBI, «Cours de Radionavigation», UNAT.

[2] «User guide KI 208/209», Bendix-King, 1979, 30 pp.

[3] «SPARTAN-3 Starter Kit Board User Guide», XILINX, 2004, 63pp.

[4] «Karen PARNELL and Nick MEHTA, Introduction to Programmable Logic», XILINX, 2004, USA, 192 pp.

[5] «Abederrahim FADIL, «VISUAL BASIC 6 les bases du développement», Ellippes, 2004, France, 300pp.

[6] Edoardo BASILICO,«Guide méthodologique de conception et de validation de systèmes réactifs», 2002, Suisse, 72 pp.

Annexe 1

I-214 Indicador

FEATURES

· VOR indicator designed to operate with VHF navigation equipment such. as 10C-1.70 and 175 series radios to provide OMNI (VOR) or LDO TFR (LOC) information

n Converts omni ar localizer information to dc siraals to drive LEFT-RIGHT needle and TO-OFF-FROM flag

§ Also contains 40 channel GLIDESLOPE receiver and UP-DOWN GLIDE needle with an OFF warning flag

SPECIFICATIONS

'Weight: 3.0 lbs. (approx.} Dimensions:

3.25"W x 3251-I 8.71"L (9_J1"H for Sill 5400 and up)

Input Impedence

301E ohms, winkled Input Level

-01 L J: '0R1LOC :

Locali er Centering:

ithin#177;l0% of standard deflection

Localizer Sensitisity:

LOC:0.35\
·'RMS: VOR: t]_50VRMS

4-db tone ratio wil I give full scale deflection

Omni. Areauacs-:

dg °mni Seasiti its-:

+-10 deg_ of course width gives full scale deflection

External Load: High Z Autopilot S€nsitisit-- (S): I 4Ouv hard for half flag

evialion and 60% of standard

Annexe 2

Annexe 3

Mots clés : Aéronautique. Norme RS232, SPARTAN3, VHDL, Visual Basic.

Résumé : Durant ce projet. nous avons pu effectué la mise au point de la procédure permettant de tester un instrument de bord d'avion choisi d'avance. En premier lieu. on a utilisé la carte SPARTAN-3 comme carte d'acquisition et en second lieu. on a eu recours au logiciel Visual Basic pour concevoir l'interface graphique de communication entre l'ordinateur et la carte d'acquisition.

Keys words: Aeroimutical. RS232 Nortn. SPARTAN3. VHDL. Visual Basic,

Abstract: During this project. we made the procedure allowing us to test an instrument of the front panel of the plane that had been chosen before. First we used the SPARTAN3 as an acquisition card: secondly we realized a graphical interface based on the software Visual Basic.

Initial Model 737s (-100/-200)

The Boeing 737 is the best-selling jetliner fleet in the world. Much of the credit for this achievement belongs to the 737-200, which accounted for 1,114 of all 737s ordered.

Initial Model 737s (-100/-200)

Unlike other early twinjets, the 737 featured engines mounted in pods beneath the wings, making it easy to service.

Initial Model 737s (-100/-200)

The Beginning of the World's Most Popular Jet Family

The first flight of the Boeing 737-100 occurred April 9, 1967. With pilots Brian Wygle and Lew Wallick at the controls, the airplane took off from Boeing Field in Seattle and flew for 2-1/2 hours before landing at Paine Field in Everett, Washington. The 737 was designed as a logical short- range airplane to complement larger 707 and 727 jetliners. The 737 was certified by the U.S. Federal Aviation Administration in December 1967 after more than 1,300 hours of flight testing by a six-airplane fleet. For the first time, certification included approval for automatic approaches in bad weather under Category II conditions -- defined as 100-foot ceilings and 1,200-foot forward visibility. The first 737-100 was delivered to Lufthansa December 28,1967, and began commercial revenue service on February 10, 1968. The last 737-100 model was produced in 1969 and delivered in November that same year. Interestingly, the last 737-100 delivered was actually the first 737 Boeing produced. The aircraft had been used by Boeing as a test airplane before being delivered to NASA on July 26, 1973, for use as a test and training aircraft by the space agency. Boeing delivered 30 737-100s.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Entering service as deregulation made air travel increasingly competitive, the 737-300 quickly rose to prominence for hub-and-spoke and point-to-point operations

Classic 737s (-300/-400/-500)

As a replacement for 737-200s, the forward-looking 737-300 offered more seats, better performance and fuel economy, and much lower noise.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Airlines count on the 737's rapid turn-around: it allows ground crews to handle passengers, luggage, food and beverages, and clean-up quickly and easily, so that each plane can be scheduled for more flights per day.

Classic 737s (-300/-400/-500)

The common flight deck of the pilot-centered 737-300, -400, -500 incorporates digital technology like that on the 757/767 family. These electronics systems provide concise flight information, which allows increased fuel efficiency and reduces the crew's workload when landing the airplane in bad weather.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Offering 18 more seats than the 737-300 in typical 2-class configurations, the 737-400 also offers charter and tour operators seating for up to 168 passengers

Classic 737s (-300/-400/-500)

Together with the 737-300 and 737-500, the 737-400 delivered unmatched reliability.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Although it has the largest model designator of its generation, the 737-500 is actually smaller than either the 737-300 or the 737-400.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Designed as a family, all three models of the current (second) generation of 737s are built simultaneously.

Classic 737s (-300/-400/-500)

Only 10 inches longer than the earlier 737-200, the 737-500 uses 20% less fuel and has the longest range capability of the three models in the second-generation 737 family.

Boeing Launches New Higher Capacity, Longer Range 737

Boeing officially launched the 737-900ER following the completion of a sales agreement for up to 60 airplanes to Indonesias first low-cost carrier, Lion Air. The new 737-900ER, formerly the 737-900X, becomes the newest member of the Next-Generation 737 family. The 737-900ER features aerodynamic and structural design changes, which allows the derivative to accommodate higher takeoff weights, carry 26 more passengers and fly farther than the 737-900.

Boeing Unveils Next-Generation 737 with Dynamic 787 Livery

Boeing today unveiled in Seattle an Air Berlin Next-Generation 737-700 carrying the dynamic blue and white livery previously shown only on the all-new Boeing 787. This 737 will anchor marketing activities involving Boeing and Air Berlin, details of which will be provided at the July Farnborough Air Show, and allow Boeing to showcase the technologically advanced Next-Generation 737 in an exciting way. Boeing painters used innovative painting techniques from the automotive industry to create the unique color scheme. Air Berlin takes delivery of the 737 later this month.

Next Generation 737s (-600/-700/-800/-900)

The smallest member of the Next-Generation 737 airplane family -- the 737-600 -- made its first flight today, with Boeing Capts. Mike Carriker and Ray Craig at the airplane's controls. The 102-foot, 6-inch airplane took off from Renton Municipal Airport in Renton, Wash., at 10:16 a.m. PST. This newest 737 model, launched by Scandinavian Airlines (SAS), is equivalent in size to the 737-500, and provides seating for 110 to 132 passengers.

Next-Generation 737s (-600/-700/-800/-900)

Boeing employees in Renton, Wash., prepare to fasten wings of the first Boeing 737-900 to the 124-foot-long (37.8 meter) body section. The 737-900 is the longest of the Next-Generation 737s, and will be able to seat up to 189 passengers in a one-class configuration. Next-Generation 737s are the newest, most advanced-design airplanes in their class, and feature an improved wing design that allows the airplanes to fly higher than competing Airbus A320 airplanes. A higher maximum cruising altitude means passengers can enjoy a smoother ride and airlines benefit by being able to fly above bad weather, congested routes and less capable airplanes.

Next-Generation 737s (-600/-700/-800/-900) Champions: Boeing 737-900 Makes World Premier

Symbolizing the spirit of launch customer Alaska Airlines, Iditarod sled-dog race champion Doug Swingley and his team escort the first Boeing Next-Generation 737-900 out of the factory for its world premiere. Boeing and Alaska Airlines and employees cheered the airplane at a rollout celebration in Renton, Wash. The Boeing 737-900 is the newest Boeing commercial jetliner and the largest model in the Next-Generation 737 family.

Next-Generation 737s (-600/-700/-800/-900)

The first Boeing Next-Generation 737-900 takes off on its maiden flight, heading over Lake Washington near Seattle. The flight, which lasted three hours, marked the start of a six-month 737-900 flight-test program. The 737-900, largest of the Next-Generation 737 models, was first ordered by Seattle-based Alaska Airlines. KLM Royal Dutch Airlines, Korean Airlines and Continental Airlines also have ordered the model.

Next-Generation 737s (-600/-700/-800/-900) Next-Generation 737 Flight Deck

The Next-Generation 737 flight deck is equipped with industry-leading display and flight management software that promise to reduce flight delays, and enhance safety and flight crew efficiency. These technologies include Vertical Situation Display, which shows the current and predicted flight plath of the airplane and indicates potential conflicts with terrain, and the Head-Up Display (HUD) which provides pilots with "eye-level" flight and safety information.

Next-Generation 737s (-600/-700/-800/-900) Next-Generation 737 Production

Next-Generation 737s line up nose-to-tail on a moving production line, speeding along at a rate of two inches a minute through the final assembly process. The moving line, one of several Lean Manufacturing tactics used at the Renton, Wash., facility, has enhanced quality and reduced flow time and inventory levels.

0

CFM56-3 TRAINING MANUAL

CFM56-3 TRAINING MANUAL

COMPONENT IDENTIFICATION

ITEM
NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

8

Rear Spinner Cone

7

Elliptical shape prevents ice formation

10

Abradable Liner

6

Balance the low pressure system

9

Ps12 Sensing Port {A}

3

Supplies engine serial number, thrust rating and takeoff rating

3

Engine Data Plate

1

Supplies high voltage power to the igniters

6

Balance Screws

4

Supplies sound suppression

4

Forward Acoustical Panel

9I}

Prevents direct contact of fan blade into the case during engine operation

 

Ignition Exciter (2)

2

Electronic over-ride of the MEC

2

Power Management Control (PMC)

g

Static air pressure from static port to Ps12 manifold

5

T12 Fan Inlet Sensor (stowed)

5

Fan inlet temperature to PMC

7

Front Spinner Cone

8

Axial retention of fan blades and provision for balance screw placement

 
 
 
 
 
 
 
 

tf CFM56-3 TRAINING MANUAL

COMPONENT IDENTIFICATION

Msrr

ITEM
NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

2

Fan Frame

1

Transmits high voltage from the upper exciter to the 6 o'clock igniter

1

Left Hand Ignition Lead

3

Supplies cooling air to the right and left ignition lead conduit for lead coaling

3

Air Manifold

6

Front section shouldered to give fan blade containment

6

Fan Case

2

1 of 2 main engine structural frames

5

Right Hand Ignition Lead

4

Used for engine lifting

4

Front Lifting Trunnion

5

Transmits high voltage from the lower exciter to tie 4 o'clock igniter

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE. ACCESSORY CR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

7

Visual Oil Quantity Window

6

Supplies oil overflow containment during servicing

4

Oil Tank Anti-Siphon Line

4

Prevents oil tank siphoning alter engine shutdown

6

Oil Scupper

1

To support the engine on the ground

1

Fan Frame Ground Handling Mount (Right Hand)

2

To balance internal sump pressures

5

Gravity Fill Oil Cap

7

Supplies visual inspection of oil tank service limits

 

2sampling Oil Tank Vent Line

 

Seals oil tank and allows for servicing and oil

3

Oil Tank Quantity Transmitter

3

Transmit oil tank quantity to flight deck

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

3

Oil Tank Pressure Fill and Overflow Ports

1

Supplies Ni speed signal to PMC and flight deck

2

Oil Scavenge Return Line

4

Supplies oil from ail tank to lube unit pressure pump

5

Oil Tank

5

Storage of engine lubrication oil

4

Lube Unit Supply Line

2

Supplies scavenge oil return from servo heater to oil tank

1

N1 Speed Sensor

3

Supplies remote pressure servicing of the oil tank

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY CR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

4

An Acoustical Panel

5

Cooling of CSD/IDG oil

2

Mid Acoustical Panel

2

Sound Suppression

5

CSDIIDG Oil Cooler Pad

3

Air directed to the aircraft generator for cooling

3

Generator Cooling Inlet

4

Sound suppression

t

Outlet Guide Vanes (80)

1

Points tan discharge air flow in a straight path

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

6

Alternate Vibration Sensor Pad

F

Supplies HPC bleed air to the HPT shroud to increase engine efficiency

8

T2.5 (UT) Sensor (Inside Frame)

8

Supplies compressor inlet temperature to MEC

5

Air Ignition Tube

2

Supplies static rigging of variable stator vane actuator to the system

 

High Pressure Turbine Clearance Control Valve7 (HPTCCV)

1

Ignite fuel/air mixture and BSI port 516

2

VSV Actuator Rig Pin Hole (Right Side)

4

Connects No. 1 bearing vibration sensor with aircraft

4

Electrical Connector, Bearing Vibration Sensor

3

To connect each VSV actuation ring

1

Igniter - Lower Right Hand Side Combustor Case

8

Alternate No_ 1 bearing vibration sensor mounting pad

3

VSV Actuation Connecting Links

5

Supplies cooling air from the booster to the air manifold

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

2

Bore scope Port S7

3

BS/ stage 8 trailing edge and stage 9 leading edge HPC

3

Borescope Port S9

1

BSI stage 5 trailing edge and stage 6 leading edge HPC

 

Bores-cope Port S6

2

BSI stage 6 trailing edge and stage 7 leading edge HPC

6

Borescope Port S3

6

BSI stage 1 trailing edge and stage 2 leading edge HPC

7

Borescope Port S1

7

BS/ !CV and leading edge stage 1 HPC

5

Borescope Port S5

8

BSI stage 2 trailing edge and stage 3 leading edge HPC

6

Borescope Port S2

5

BSI stage 4 trailing edge and stage 5 leading edge HPC

g

Borescope Port S4

9

BSI stage 3 trailing edge and stage 4 leading edge HPC

4

Bore scope Port 58

4

BSI stage 7 trailing edge and stage 8 leading edge HPC

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY CR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

2

IGV Actuation Half Ring

5

Stage 2 VSV scheduling

1

Stage 3 Actuation Half Ring

4

Connects turbine frame bearing vibration sensor to aircraft

5

Stage 2 Actuation Half Ring

2

IGV angle scheduling

3

Stage 1 Actuation Half Ring

1

Stage 3 VSV scheduling

4

Electric Connector, Bearing Vibration Sensor

3

Stage t VSV scheduling

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

1

Fuel Nozzle (20}

1

Supplies fuel to the combustion chamber

2

Shrouded Fuel Manifold

4

Supplies stage 9 bleed air to the HPTCCV

4

HPC Stage 9 Bleed Tap

2

Supplies fuel to the fuel nozzles

5

Bleed Bias Sensor (C BP)

5

Senses use of customer bleed air

g

HPTCCV Discharge Manifold

3

Supplies stage 5, stage 9, or mixed bleed air to HPT shroud

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

3

Turbine Frame

5

Supplies fan discharge air to LPT Case for cooling

7

Distribution Box LPT Case Gaoling

2

Prevents flame propagation in the center vent tube

5

LPT Case Cooling Manifold

1

Supports the engine on the ground

1

Turbine Frame Ground Handling Mount

 

Supplies fan discharge air to LPT case cooling manifold

2

Flame Arrestor

4

Connects EGT system to flight deck indicator

4

T4.95 (EGT) Junction Connector

3

Second structure frame of engine

6

T4.95 (EGT) Thermocouple Probes (9)

6

Sense exhaust gas temperature

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NC.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

I

Borescope Port S22

2

Scavenge return of oil from aft surnp to Tube unit

2

Aft Sump Oil Scavenge Line

 

BSI stage 3 leading edge and stage 2 trailing edge LPTR

5

Borescope Port 517

3

Supplies oil to aft sump frarri lube unit

3

Aft Sump Supply Line

 

BSI HPTR trailing edge and stage 1 LPTR leading edge

4

Borescope Port 521

I

BSI stage 4 leading edge and stage 3 trailing edge LPTR

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY CR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

4

Low Pressure Turbine Stator Case

3

Supplies stage 5, stage 9, and mixed bleed air to the HPT shroud

2

HPC Stage 9 Bleed Port (4)

8

Support the HPT shrouds in the HPTR area

9

HPC Stage 5 Bleed Manifold (4) LPT Stage 1 Coaling

2

Stage 9 customer bleed air

8

HPT Shroud Support

1

Supplies fuel to left hand side no77ies

1

Fuel Manifold (Left Hand Side)

5

Connect EGT system to flight deck indicator

5

T4.95 (EGT) Junction Connector

 

Transmits vibration signal from the turbine frame sensor to connector

7

Turbine Frame Vibration Sensor Cable

4

Enclose the four LPT stages

3

HPTCCV Discharge Manifold

 

Supplies stage 5 bleed air for stage T LPT nozzle cooling

6

Barescope Port 518

8

BSI HPTR trailing edge and stage 1 HPTR leading

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY CR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

3

Lett Hand Ignition Lead

5

Stage 5 customer bleed air

1

HPC Stage 5 Start Bleed Valve

8

Supplies fuel to the combustion chamber

6

Igniter--Lower Left Hand Side Combustion Case

3

Transmits high voltage from the upper exciter to the 8:00 igniter

a

Fuel Nozzle (20)

2

Supplies start air pressure to the HPC stage 5 start bleed valve

4

CDP (1333) Tap and Signal Line

6

Ignites the fuel/air mixture and 531 Port 511

5

HPC Stage Bleed Port (3)

1

Aerodynamically unloads the HPC during start

7

combustion Case

4

Transmits the compressor discharge pressure signal to the MEC

2

Air Signal Start Bleed Tube

7

Contains the combustion chamber

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

 

-1Master

V BV Bal! Screw Actuator { 1 l

q

Changes the VBV fuel gear motion into VBV linear rotational motion

3

Fan Duct Pane!

2

Supplies by-pass of primary airflow into the secondary airflow

2

Variable Bleed Valve (12)

3

Points airflow from the booster through the open VBV doors to the fan by-pass air

6

VBV Stop Mechanism

6

Controls the range of movement of the VBV fuel gear motor

4

Kicker Stop

5

Transmits VBV master ball screw position to feedback cable

5

Feedback Rod Clevis

4

Supplies a stop for the free lever

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

4

Return Lever

1

Uses fuel pressure to turn the motor drive, which opens or closes the VBVs

2

VBV Feedback Cable Rod End Bearing

3

Supplies a biased feedback signal to the MEC to further open VBV doors

3

Free Lever

 

Transmits rod end fuel pressure from the MEC to the VSV actuator

6

VSV Rod End Pressure Line

5

Transmits head end fuel pressure from the MEC to the VSV actuator

5

VSV Head End Pressure Line

2

Adjusts the length or the VBV feedback cable during the travel check

1

VBV Gear Motor

4

Returns the VBV to the normal MEC schedule

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

6

T Signal Line

6

Carmes Pb or Pcü fuel pressure from the MEC to the HPTCCV 9 stage valve

4

Idle Solenoid

-.

Carries Pb or Pc fuel pressure from the MEC to the HPTCCV 5i stage valve

3

TC3 Signal Line (-3132/-3C only]

5

Drains oil from the forward sump seal cavity to overboard

5

Cavity Drain

2

Carries fuel pressure from the MEC to the VSV actuators to open the VSVs

2

VSV Rad End Pressure Line

4

Electrically supplies flight and ground idle (high and low idle) by the aircraft's flight condition

9

VSV Head End Pressure tine

1

Carries fuel pressure from the MEC to the VSV actuators to close the VSVs

7

TG1 Signal Line

 

Signal pressure to the timer solenoid during a takeoff with n2 larger than 95%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

5

Electric Connector

5

Transmits PLA from the MEC to the PMC and transmits the TMC from the PMC to the MEC

6

VSV Feedback Cable

4

To rig the position of the pointer with the VSV ng notch

1

Pb Pressure Line

 

To rig the position of the pointer with the VBV rig notch

7

VBV Feedback Cable

 

1sensor

Cames Pb (low) pressure from the CIT (T25) to the MEC

4

Adjustment Screw VSV Feedback Cable

2

Carries P6 (high) pressure from the MEC to the CIT (T25) sensor

2

P6 Pressure Line

7

Indicates VBV door position to the MEC

3

Adjustment Screw VBV Feedback Cable

6

Indicates VSV position to the MEC

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

10

Oil Scavenge Return Line

12

Transmits flight deck throttle demand to the MEC

4

Oil Scavenge Line

8

Supplies static rigging procedure of the VSV actuator ta the system

8

VSV Actuator Rig Pin Hole (Left Side)

11

Supplies positive fuel ON/OFF selection

g

VSV Actuator (Left Side)

1

Supplies fuel from the servo fuel heater to the MEC

3

VBV Open Part Line

 

Fuel pressure from the MEC to the rod end or the head end actuates the VSV system

 

12Power

Lever

10

Supplies scavenge oil return from the servo heater to the oil tank

11

Fuel Shutoff Lever

7

Holds all servo mechanism lines

5

Full Reverse Power Lever Stop

6

Supplies stoppage for the power lever at its 130-degree stop (non-adjustable)

-1

Fuel Supply Line

5

Supplies mechanical stoppage for the power lever (non-adjustable)

7

9 O'clock Tube bundle

 

Supplies oil from the scavenge tiller to the servo Mel heat exchanger

2

VBV Close Port Line

3

Supplies fuel from the MEC ta the VBV motor to open the VBVs

6

Full Forward Power Lever Stop

2

Supplies fuel from the MEC to the VBV motor to close the VBVs

 

cp

 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

6

LP Fuel Pump Screen Assembly

tp

De-ices the servo fuel by convection transfer of heal from the scavenge ail

1D

Servo Fuel Heater

8

Transmits power from the 1GB to the AGB for the accessories

8

Transfer Gearbox

3

Supplies gear drive for the accessories

4

Main Fuel/Oil Heat Exchanger

6

Gives access to the LP stage impeller for verification of rotation

9

Fuel Supply Heater Tube

t

Supplies vent air from AGB ta the forward sump. & protects horizontal drive shaft

6

Pb Pressure Line {-3B21-3C only}

9

Transmits fuel from the pump to the servo healer

7

Fuel Pump

 

Two-stage pump that supplies fuel pressure and drive far the MEC

2

Fuel Supply Line

5

Pb supply to the timer and timer solenoid valve from the fuel pump

1

Horizontal Drive Shaft Housing

2

Transmits fuel from the MEC to the fuel flow meter

g

Accessory Gearbox

4

Cools the engine oil through convection transfer of heat from the oil to the fuel

17

Main Engine Control (MEC)

7 7

Supplies schedule fuel for combustion and servo operation

 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

6

Forward Sump MCD

g

Collects and filters metallic and non-metallic particles from the AGBITGB sumps

2

Lube Supply Filter

 

Supplies one supply pump and three scavenge pumps for oil circulation

3

PS12 Signal Line

 

Supplies scavenge oil from the lube unit to the scavenge filter element

4

Oil Scavenge Line

 

Collects and fillers metallic and non-metallic particles from the all sump

5

Lubrication Unit

3

Supplies static air pressure from the PS-12 manifold to the MEC

g

AGB/TGB Sump MCD

t

Filters the fuel before the fuel flows to the high pressure stage of the fuel pump

7

All Sump MCD

2

Filters the supply oil before the oil flows to the sumps

f

Fuel Filter

 

Collects and filters metallic and non-metallic particles from the forward sump

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

5

AGB Drain Port

4

Supplies oil from the lube unit to the AGB

2

Lute Scavenge Filter

2

Filters the scavenge oil before the oil flows to the servo heater

1

AGB Alignment Turnbuckle

5

Supplies drainage of the AGB sump

7

MCD Retention Bar

T

Supplies a positive lock of the MCD, and prevents partial disengagement

4

Oil Supply Line

6

Connects the TGB to the AGB to supply oil scavenging

.3

Visual Gagging Indicator

1

Aligns the AGB for honzontal drive shaft installation

6

Oil Scavenge Line

3

Supplies a visual indication of the lube supply titter dogging

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

7

TS5 Pressure Line (-3B21-3C only)

3

Changes the operation of the HPTCCV during takeoff

1

P7 Pressure Line

2

Transmits Pb (low) pressure from the T2 sensor to the MEC

3

HPTCCV Timer (3B21 3C only)

7

Supplies output of Pc or Pb from the TCC timer to the TCC valve to control stage 5 bleed*

4

HPTCCV Timer Lockout Solenoid (-3C only)

 

Supplies output of Pc or Pb from the TCC timer to the TCC valve to control stage 9 bleed**

2

Pb Pressure Line

5

Controls the operation of the stage 5 valve of the TCCV (timer disarmed)

5

TC1 Pressure Line (-3B2/ C only)

 

Weight-on-wheels sensing relay, airborne condition prevents TC3 fuel flaw to TCCV tinier

g

TS9 Pressure Line (-3B2f-3C only)

1

Transmits P7 (high) pressure from the MEC to the T2 sensor

 
 
 
 
 
 
 

*NOTE: Timer disarmed TS5 ports Tci fuel pressure_

 
 
 
 
 
 
 

**NOTE: Timer disarmed TS9 ports Tc2 fuel pressure.

 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

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THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

1

BellowsNalve Housing (T2)

6

Pc pressure holds the timer latching valve in the latched position

7

Pb Pressure Line (-3b2f-3C only)

3

Controls the operation of the stage 9 valve of the TCCV (timer disarmed)

4

only) hP~ CV Timer Adjustment Screw (-3132/-3C

7

Supplies low pressure for timer operation

6

Pc Pressure Line {621-3G only)

1

Changes the fuel pressure to the MEC with changes in inlet temperature

3

T Pressure Line (-3621G only)

5

The timer starts its sequence when pressure indicates to lock-out solenoid that N2 is 95%

2

T2 Sensor (Stowed)

 

Supplies the adjustment for the timer operation speed

5

TC3 Pressure Line {-3B2)-3C only)

2

Supplies the fan inlet temperature to the MEC

 
 
 
 
 
 
 

*NOTE: This lets the timer open one time each engine cycle

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

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LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

4

Hand Cranking Pad

2

Drains to Overboard

2

Hydraulic Ptimp Pad Drain

1

Supports the hydraulic pump

1

Hydraulic Pump Pad

G

Drains to overboard

,

Starter and Nand Cranking Pad Drain

g

Drains to overboard

9

CSDIIDG Cavity Reservoir Standpipe Drain

5

Supports the air starter

5

Pneumatic Starter Pad

4

Lets the operator rotate the core during maintenance

7

CSDiIDG Pad

3

Transmits power to the PMC and flight deck N2 speed indication

8

CSDJIDG Pad Drain

7

Supports the CSDfIDG

3

Contra) Alternator

 

Makes sure oil level of the CSDiIDG is normal during servicing

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ITEM NO.

IDENTIFY THE

LINE, ACCESSORY OR COMPONENT

ITEM
NO.

SELECT THE PURPOSE THAT MATCHES
THE LINE ACCESSORY OR COMPONENT

2

Core Major Module

1

Contains the LPT rotor, LPT stator, LPT shaft, and the LPT frame

3

Fan Major Module

3

Contains tanibooster, No. 1 and 2 bearing support, IGB, No_ 3 bearing, fan frame, TGB and AGB

 

Low Pressure Turbine (LPT) Major Module

2

Contains HPC rotor & stators, combustor case & liner, HPT nomme & rotor, and LPT nozzle

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon