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Relation banque/ PME. Cas des PME de la région de Souss Massa Drà¢a au Maroc

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par Samir, Mohamed et Mouna ABOUDRAR, ABARGAZ et BENDORA
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agadir - Licence en sciences économiques et gestion option gestion 2012
  

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PARAGRAPHE2 : LES QUASI-FONDS PROPRES

Les quasi-fonds propres ne représentent pas une catégorie financière très homogène. Ils ont été constitués peu à peu, selon des modalités financières, fiscales, bancaires, comptables très divers. On distingue essentiellement les avances en comptes courants d'associés, les titres participatifs et les titres subordonnés.54

1) les comptes courant d'associés(CCA) :

C'est un mode de financement souvent utilisé par les PME, car les formalités sont réduites ou inexistantes. Pour ouvrir un compte courant à un associé, celui-ci doit détenir au moins 5% du capital. Comme les rémunérations des avances en compte courant sont libres, leur montant global n'est pas limité et leur rémunérations non plus. Le plus grand frein est la législation

53 Berrada Mohamed Azzedine, (2007). « Les Techniques de banque de crédit et de commerce extérieur au Maroc, Casablanca. Page542

54 Jean-Guy Degos, Stéphane Griffiths. (2011), « Gestion financière : D'analyse à la stratégie», Paris. P.250

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fiscale qui les frappe de plusieurs limitations. Pour tous les associés, les intérêts déductibles par la société sont plafonnés au moins d'un taux égal à la moyenne annuelle des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit pour des prêts à taux variables aux entreprises, d'une durée initiale supérieure à deux ans. Mais cette règle, rigide pour les personnes physiques, est plus souple lorsqu'il s'agit de société mère et de filiales, et s'il existe une convention de blocage assurant dans l'avenir l'incorporation de ces fonds au capital. 55

2) les titres participatifs :

Les titres participatifs ont été crées pour renforcer la structure financière des entreprises publiques. Ils ne confèrent pas de droit de gestion. Ils ne sont remboursables qu'à la date de liquidation de la société après désintéressement de tous les autres créanciers ou à l'expiration d'un délai minimum de sept ans.

La rémunération des titres participatifs comprend une partie fixe et une partie variable. La partie variable est liée aux résultats de la société. 56

3) les prêts participatifs :

Ils constituent des valeurs mobilières intermédiaires entre l'action et l'obligation. Les titres ne confèrent aucun droit aux réserves. Le bon de souscription d'actions est un titre financier permettant l'achat d'actions en quantité et à un prix fixé à l'avance durant une période déterminée. Ce bon est généralement rattaché à une action, on parle alors d'action à bon de souscription d'action (ABSA) ; ou à une obligation, on parle alors d'une obligation à bon de souscription d'action (OBSA).

Ces ABSA ou OBSA sont nouvellement émises ou à émettre. Après émission, le bon est séparable du titre et est coté séparément. Le bon de souscription correspond à une option d'achat ou Call.57

4) les titres subordonnés :

Créés en 1985 doivent leur nom au fait que leur remboursement, en cas de liquidation, est subordonné à celui préalable des autres créanciers, à l'exception des actionnaires et porteurs de titres participatifs. La date de remboursement peut être fixée ou non selon le cas, on distingue les titres subordonnés remboursable (TSR) et les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI). Tous sont assimilés é des quasi-fonds propres et négociables, c'est-à-dire cessibles sur un marché secondaire. 58

55 Même source.

56 George Legros. (2010), «Mini manuel de Finance d'entreprise», Paris. Page 166

57 Travail élaboré par Mr Chafik CHTIBI. « Le financement au Maroc », Université du Québec à Chicoutimi / ESIG 7ème cohorte.

58 J-L Bailly. (2006), «Economie monétaire et financière», Paris. Page 383

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*les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI):

Les TSDI sont des titres dont la date de remboursement n'est pas prévue. Ce sont donc des titres perpétuels, jamais remboursables au gré du porteur. En principe, la subordination ne porte que sur le capital, mais elle peut porter à la fois sur le capital et sur les intérêts. En pratique, le remboursement est souvent prévu à une échéance lointaine (au minimum 15 ans).59

*les titres subordonnés remboursables (TSR) :

Ils ont beaucoup de caractéristiques communs avec les TSDI, mais les TSR sont des titres remboursables. Chronologiquement, ils sont apparus après les TSDI. La clause de suspension du paiement des intérêts que l'on rencontre fréquemment dans les contrats de TSDI se retrouve aussi dans les TSR. Les TSR comportent également une clause de subordination du remboursement.60

L'émission de titres subordonnés présente plusieurs avantages :

- Pour les établissements de crédits, ces titres permettent de respecter certaines normes d'endettement, sans obligation de procéder à des augmentations de capital ;

- Pour les groups de sociétés, ils permettent d'effectuer des opérations de refinancement et de restructuration de l'endettement ;

- Pour les sociétés émettrices, ce sont des emprunts faiblement rémunérés, d'un coût modeste et donc particulièrement intéressants par rapport aux emprunts classiques ;

- Pour les entreprises du secteur public, ils permettent de collecter des fonds sans ouvrir le capital.61

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