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Diagnostic des équipements d'approvisionnement en eau potable et évaluation des ressources en eau de bamendjo

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par Paul AYANG AYANG
Dschang-Cameroun - Master I en Approvisionnement en Eau Potable et Maintenance des Ouvrages Hydrauliques 2013
  

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III. L'ÉVALUATION DES BESOINS EN EAU DOMESTIQUE

Les besoins domestiques d'une agglomération quelconque peuvent être estimés par:

- Soit des statistiques, qui concernent la consommation moyenne et son évolution annuelle, ainsi que le nombre total d'habitants et le taux annuel d'accroissement de la population. Ceci n'est possible que pour une agglomération qui est déjà alimentée en eau potable.

- Soit en comparaison avec d'autres agglomérations qui sont jugées comparables, surtout en ce qui concerne le niveau de vie et le climat, et pour lesquelles des données statistiques sont disponibles. Une petite enquête permet alors de connaître le nombre d'habitants.

Citons à ce propos d'évaluation des besoins, la norme de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) qui fixe la consommation domestique minimale à 55 l/jour/hab (MOUSSA, 2002).

Au Cameroun, en zone rurale, la dotation journalière est fixée à 25 litres par habitant, l'ouvrage devant fournir par jour environ 7,5 à 8 m3 d'eau pendant 12 heures (GWP, 2010).

La satisfaction des besoins en eau des populations passe par la mise en place d'un certains nombre d'ouvrages qui constituent des équipements d'Approvisionnement en Eau Potable (AEP). Ces derniers diffèrent d'un milieu à un autre.

IV. LES ÉQUIPEMENTS D'APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE

Les technologies de mobilisation des ressources pour l'approvisionnement en eau potable au Cameroun dépendent de l'origine de la ressource et des contraintes du milieu physique. En milieu rural, où l'eau souterraine est majoritairement sollicitée et les technologies sont donc différentes de celles mises en oeuvre en milieu urbain.

1- En milieu rural

En milieu rural, le captage des eaux à usage domestique se fait par des puits, des forages et des sources aménagées.

a) Les forages

Généralement réalisés à la foreuse, les forages présentent un diamètre assez faible (moins de 360 mm) et la colonne de captage est sont soit en PVC soit en inox, d'un diamètre intérieur de 110mm (4'') minimum. Les forages d'hydraulique villageoise sont considérés comme positifs quand leur débit est supérieur à 0,7m3/h. Ces ouvrages ont une profondeur qui oscille entre 30 et 80 mètres et sont équipés de pompe à motricité humaine ou motorisée. Ces forages sont équipés de pompes à motricité humaine ou de pompes motorisées. Les pompes à motricité humaine ont un corps de pompe d'un diamètre minimum de 3''. Leur débit en rythme normal est de 1 m3/h à 25 m et de 0,7 m3/h à 40 m. les pompes motorisées sont installées à des profondeurs où l'usage de pompe à motricité humaine est rendu difficile (60 à 70 m). Le débit en rythme normal est au minimum de 2 m3/h (PANGIRE, 2009).

b) Les puits

Les puits ont des diamètres intérieurs qui varient de 1 m à 1,8 m, leur profondeur dépasse rarement une trentaine de mètre. Il faut faire une distinction entre puits traditionnels et modernes. Par convention, on considère comme modernes tous les puits réalises avec béton et ferraillage, que ce soit des puits entièrement busés, ou des puits cuvelés et busés. Par opposition, les puits à parois nues ou cuvelés avec des imbrications de pierres sont considérés comme traditionnels.

c) Les sources

Une source, c'est l'émergence naturelle d'une nappe d'eau souterraine qui apparaît d'une manière localisée ou diffuse à la surface du sol (DAMIEN Du Portal, 1998). Les sources aménagées sont ainsi des aménagements qui consistent à capter le maximum du filet d'eau qui émerge, de le concentrer dans un ouvrage de maçonnerie qui pourra se vider par trop plein. Ces sources lorsqu'elles fournissent de bons débits et sont situées à une altitude favorables, peuvent être exploitées pour des mini-réseaux d'adduction d'eau potable gravitaires où on aura des bornes fontaines et des branchements particuliers pour desservir les populations.

Les contraintes hydrologiques, mais surtout morphologiques et hydrogéologiques font que la nature de l'ouvrage à construire dépend étroitement de la région considérée. Dans les parties à faible pluviométrie et d'insuffisance d'eaux de surface (bassin du Lac Tchad et bassin septentrional du Niger), on trouve surtout des forages et des puits. Dans le bassin méridional du Niger, le bassin de la Sanaga, le bassin du Congo et celui des fleuves côtiers on a généralement des sources aménagées et des mini-adductions d'eau gravitaire. Cependant, on y trouve aussi des puits et des forages.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius