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Diagnostic des équipements d'approvisionnement en eau potable et évaluation des ressources en eau de bamendjo

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par Paul AYANG AYANG
Dschang-Cameroun - Master I en Approvisionnement en Eau Potable et Maintenance des Ouvrages Hydrauliques 2013
  

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CHAPITRE III : REVUE DE LA LITTERATURE

Ce chapitre permet de présenter les différentes approches qui ont déjà été employées dans le cadre des diagnostics et des évaluations des ressources en eau. Il y est aussi exposé les résultats obtenus dans le cadre de certaines études qui ont des points similaires à la notre.

I. LES RESSOURCES EN EAU AU CAMEROUN

1- Les eaux de surface

A l'échelle nationale, on distingue cinq grands bassins hydrologiques : le bassin de l'Atlantique, le bassin du Congo, le bassin du Niger, le bassin de la Sanaga et le bassin du Tchad. Ces différents bassins sont drainés par des fleuves, rivières et lacs. Les disponibilités des ressources en eau de surface sont de 267,88 km3 au total. Les volumes d'eau apportés par le bassin de l'Atlantique avec les fleuves côtiers (94,82 km3) et celui de la Sanaga (63,18 km3) sont les plus importants et représentent respectivement 34,51 et 23,59 % des ressources en eau de surface du Cameroun. Avec des pourcentages d'apport respectifs de 16,39 (43,91 km3) et 12,49% (33,45 km3), les bassins du Niger et du Congo ont des contributions intermédiaires, la plus faible contribution étant enregistrée pour le bassin du Lac Tchad dont les ressources en eau de surface représentent 12,14 % du volume national (PANGIRE, 2009).

2- Les eaux souterraines

Les eaux souterraines sont quant à elles estimées au Cameroun à 2700 milliards de m3 de réserves statiques avec un taux annuel de renouvellement évalué à 66 milliards de m3. Ces eaux souterraines sont localisées dans deux grandes unités hydrogéologiques principales : la zone de socle avec environ 79,2 milliards de m3 d'eau utile sur une superficie totale de 430000 km2 (90 % de la superficie totale du Cameroun) et les bassins sédimentaires (10 %). Les principaux bassins hydrogéologiques sont : le bassin côtier de Douala avec environ 21,63 milliards de m3 d'eau par an, le bassin de la Benoué avec 15,75 milliards de m3 d'eau par an et le bassin du Tchad avec 3,20 milliards de m3 par an.

Il convient de remarquer que, pour les bassins sédimentaires, les volumes sont d'autant plus importants que l'on va vers le sud. Ceci semble indiquer qu'au Cameroun, la disponibilité des ressources en eau souterraine est tributaire du régime pluviométrique ; en effet, la pluviométrie croit du Nord du Cameroun vers la partie Sud (PANGIRE, 2009).

Il serait important de noter que ces chiffres avancés sur les ressources en eau souterraines ne sont que des estimations car le Cameroun ne dispose pas actuellement d'un dispositif de suivi quantitatif et qualitatif régulier de ses ressources en eau souterraine alors qu'il a été développé des méthodologies permettant la quantification de tout type de ressource en eau.

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