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La reconnaissance optique de tableaux numerises : listes des étudiants inscrits de l'ISP/Bukavu

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par Richard ISHARA
Institut Superieur Pedagogique - Licence 2010
  

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III.2. LA RECONNAISSANCE EN LIGNE

Ce mode de reconnaissance des caractères généralement maniscrite s'opère en temps réel (pendant l'écriture). Les symboles sont reconnus au fur et à mesure qu'ils sont écrits à la main.

C'est une approche «signal» où la reconnaissance est effectuée sur des données à une dimension. L'écriture est représentée comme un ensemble de points dont les coordonnées sont en fonction du temps

Dans le cadre de la reconnaissance en-ligne, l'échantillon d'encre est constitué d'un ensemble de coordonnées ordonnées dans le temps. Il est ainsi possible de suivre le tracé, de connaître les posés et levés de stylo et éventuellement l'inclinaison et la vitesse. Il faut évidemment un matériel spécifique pour saisir un tel échantillon, c'est le cas notamment des stylos numériques ou des stylets sur agendas électroniques ou sur les Tablets PC.

La reconnaissance en-ligne est généralement beaucoup plus efficace que la reconnaissance hors-ligne dont nous allons parler plus tard car ses échantillons sont beaucoup plus informatifs. En revanche, elle nécessite un matériel beaucoup plus coûteux et impose de fortes contraintes au scripteur puisque la capture de l'encre doit se faire au moment de la saisie (capture synchrone) et non a posteriori (capture asynchrone).

Les techniques usitées peuvent avoir un champ applicatif plus vaste permettant la reconnaissance de toute forme abstraite simple. Les systèmes actuels procèdent majoritairement par une comparaison de l'échantillon à reconnaître avec ceux contenus dans une base de données. Cette base de données peut être créée de toutes pièces ou être l'objet d'une phase d'apprentissage.

Les techniques de comparaison reposent généralement sur des méthodes statistiques simples pour gagner en vitesse de traitement. La conséquence est que le nombre de formes reconnaissables doit être limité, sans quoi les résultats risquent d'être souvent erronés. En effet, toute la difficulté de la reconnaissance est d'évaluer la similarité entre une forme étudiée et chaque forme de la base de données (il est presque impossible qu'il y ait une correspondance exacte). Il suffit alors de choisir la forme la plus similaire. La reconnaissance idéale doit avoir la même évaluation de similarité que le cerveau, ce dont on se rapproche avec les réseaux de neurones. Mais les méthodes plus rapides (moins complexes) évalueront une similarité entachée d'erreur. Lorsqu'il y a peu de formes dans la base de données, bien séparées, la forme la plus similaire restera la même, et donc le résultat final sera juste. En augmentant la taille de la base des données, on « rapproche » nécessairement les formes modèles entre elles, et l'erreur sur la similarité peut plus facilement faire pencher la balance vers une mauvaise forme.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore