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Prévalence des infections des voies respiratoires superieures chez les enfants de 0 à  15 ans

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par Bienvenu Kongolo
Université de Kalemie - diplome de graduat sciences biomédicales 2015
  

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INTRODUCTION

Les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS) sont des affections aigües dues à une infection virale ou bactérienne touchant les voies respiratoires supérieures, soit le nez, le sinus para nasaux, le pharynx, le larynx et l'oreille moyenne.

Les IVRS constituent le motif des consultations le plus fréquent en pratique ambulatoire qui se repartissent entre pharyngite (1/4), rhino-sinusite (1/4) et des infections non spécifiques (1/3). [1]

Dans la population générale, les adultes développent en moyenne 2-3 épisodes d'IVRS par an alors que les enfants d'âge préscolaire en ont 5-7. [2] Les IVRS représentent environs 50% des maladies chez les enfants de moins de 5 ans et environs 30% chez les enfants de 5 à 12 ans.

Malgré les efforts consentis dans la lutte contre la morbidité des enfants, son niveau reste toujours élevé dans le pays en voie de développement. La grande majorité des IVRS sont d'origine virale et causées par plus de 200 différents virus différents, alors que moins de 10% sont d'origine bactérienne. Cependant, 20-30% des épisodes d'IVRS restent de cause inconnue et présumés dus à des virus. [2]

Les IVRS se transmettent entre humains par les sécrétions respiratoires des individus atteints qui peuvent disséminer l'agent infectieux par l'éternuement, la toux et les mains directement ou indirectement par l'intermédiaire d'une surface. [2] Contrairement à une croyance largement répandue, il n'y a aucune preuve scientifique que le climat froid ou l'exposition au froid favorise la survenue d'une IVRS. Les IVRS sont à l'origine de coûts très élevés à cause du très grand nombre de consultation, de la sur-prescription d'antibiotiques et du fréquent absentéisme au travail ou à l'école. [3]

La problématique demeure du fait que les IVRS représentent la première cause de consultation chez les médecins généralistes et pédiatres. De 2005 à 2007, l'Institut National de Veille Sanitaire (InVS) a mené une étude observationnelle nationale pour évaluer l'incidence des infections ORL de l'enfant au cours des périodes hivernales. [4] Sur la période hivernale 2005-2006, le taux d'incidence hebdomadaire des rhinopharyngites pour 100 enfants âgés de moins de 15 ans était égal à 7,75 et celui des angines égal à 1,53. Sur la période hivernale 2006-2007, ces mêmes taux d'incidence pour les rhinopharyngites, angines et laryngites étaient respectivement égaux à 7,16 ; 1,67 et 0,92. Le nombre estimé moyen de consultations par saison pour ces affections est de 16 millions (11,9 millions pour les rhinopharyngites ; 2,6 millions pour les angines et 1,5 millions pour les laryngites). A titre de comparaison, ces valeurs sont plus de 15 fois supérieures à celles estimées pour les consultations de syndromes grippaux pour l'ensemble de la population en France métropolitaine et pour les mêmes périodes. Ces chiffres illustrent à quel point la prise en charge des infections respiratoires hautes de l'enfant appartiennent à la pratique courante du médecin généraliste.

En perspective, les IVRS sont des pathologies extrêmement fréquentes dont le spectre de sévérité varie entre une affection auto résolutive et une infection potentiellement mortelle. Prédominantes pendant la saison hivernale pour cause d'une plus grande proximité des individus, elles augmentent significativement la charge du travail des soignants. De part leur fréquence, elles représentent un véritable fardeau pour la société et un fléau pour les garderies. Il est indispensable de reconnaitre que la plus part des enfants, surtout ceux de moins de cinq ans, vont présenter au moins une dizaine d'épisodes par ans. [5]

Le choix et l'intérêt de notre travail a été motivé du fait que les IVRS constituent partout la première ou la deuxième cause de présentation des jeunes enfants dans la structure sanitaire. Du fait de leur importance morbidités mortalités, les IVRS constituent un réel problème de santé publique à travers le monde en général et en RDC en particulier. Ce pourquoi il s'agira dans cette étude épidemio-clinique de déterminer la prévalence clinique et évolutive des ces infections, afin d'identifier les différents facteurs pouvant favoriser la survenue des ces infections pour une meilleure prise en charge et à la réduction des ces infections ORL ; dont l'analyse tient compte du sexe, de l'âge et des différences régionales des cas. Spécifiquement l'objet de notre étude est de déterminer le sexe le plus touché, la tranche d'âge la plus affectée tout en identifiant les facteurs contribuant à la survenue des IVRS chez les enfants de 0 à 15 ans.

Outre l'introduction, la conclusion et les suggestions, notre étude comporte deux parties :

* La première se penchera sur les rappels et généralités sur les IVRS,

* La deuxième sera constituée par l'épidémiologie et l'étude des manifestations cliniques des IRA hautes au sein de service de pédiatrie aux cliniques universitaires de Kalemie (C.U.K.)

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault