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Etude épidemiologique clinique et thérapeutique des infections urinaires chez les enfants de 0 a 5 ans a l'hopital provincial du nord-Kivu du 1er janvier au 31 décembre 2015

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par Roger KAMBALE HANGI
Université De Goma - Gradué en Médecine 2016
  

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CHAPITRE 0 : INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Les voies urinaires sont à tout âge, mais tout particulièrement chez le nourrisson et le petit enfant, une source fréquente d'infections.

Les infections urinaires revêtent une importance particulière pendant l'enfance parce qu'elles sont responsables d'une morbidité considérable pendant la phase aiguë de la maladie. De plus, à long terme, elles peuvent être à l'origine d'une hypertension artérielle ou d'une perte de la fonction rénale (1).

Une infection urinaire doit être recherchée devant une fièvre inexpliquée, tant syndrome infectieux sans point d'appel chimique (2). La colonisation suit le chemin inverse d'écoulement normal de l'urine, à savoir périnée-urètre-vessie-urètre-bassinet-rein. Les 3 premières étapes donnent lieu à une infection urinaire basse ou cystite, les trois dernières à une infection urinaire haute ou pyélonéphrite (3). Les infections urinaires basses récidivantes concernent presque exclusivement les filles, ceci est à attribuer outre les raisons anatomiques (brièveté de l'urètre) à la fréquence de l'instabilité urinaire entre 3 et 6 ans (4).

Chez les enfants, les IU concernent surtout la cystite (IU basse) et la pyélonéphrite (IU haute). Si les pyélonéphrites aigues représentent une infection bactérienne documentée justifiant une hospitalisation en pédiatrie, les décès sont exceptionnels. En revanche, les récidives sont fréquents (un tiers des cas), l'imagerie retrouve un pourcentage équivalent de reflux vésico-urétéral, enfin les cicatrices rénales ne sont pas rares et peuvent entrainer à long terme une hypertension artérielle et une réduction néphrotique(1).

Selon l'OMS, les infections urinaires figurent au second plan des infections bactériennes de l'enfant en fréquence, après celles des voies respiratoires.

Pendant la première année de vie, elles surviennent plus souvent chez le garçon, mais après l'âge de un an, elles prédominent chez les filles. Au cours de l'enfance, 3 à 8% des filles et 1à 2 % des garçons présentent une infection urinaire. Chez la fille de moins de deux ans, les infections urinaires seraient responsables d'environ 8% des fièvres sans foyer infectieux évidant à l'examen (3).

La fréquence des IU chez l'enfant varie d'une région à l'autre comme le montre ce tour d'horizon de quelques pays du monde, présenté ci-dessous.

Dans les pays développés, la fréquence des IU varie entre 0,2 et 6%.

Aux Etats-Unis, sur 55.000 consultations pédiatriques réalisées en 4 ans à la Mayoclinic, la fréquence de l'infection urinaire dûment authentifiée était de 0,2% ; alors qu'elle était de 0,3 à 5,8% chez les enfants hospitalisés.

En France, dans une étude menée en 2007, les infectons urinaires sont les causes les plus fréquentes des infections bactériennes où E. Coli y est impliqué à 90%. La prévalence de la maladie dépend des multiples facteurs notamment l'âge et le sexe.

Dans les pays en développement, cette fréquence varie entre 4 et 12%.

Au Maroc, dans la ville de Marrakech, une étude menée entre 2005 et 2009 chez les enfants âgés d'un mois à 15 ans montre que les germes en cause en cas d'IU sont E. coli dans 72% des cas, suivis de Klebsiella 14% et de Proteusmirabilis 5,8% ; l'étude de la sensibilité des germes aux antibiotiques montre que la majorité des germes isolés résiste à l'Amoxicilline avec un taux dépassant 2/3 des cas recensés (5). Selon une autre étude menée au Maroc en 2010, presque tous les cas des infections urinaires ont répandu à l'association d'une céphalosporine de troisième génération avec un aminoside (2).

En RDC, les infections d'une manière générale occupent la première place dans la mortalité avec 31,1% des cas et parmi elles, l'infection urinaire occupe la deuxième place avec une prévalence de 6% après le paludisme 8% (6).

Une étude menée à Kisangani, dans la zone de santé de Kabondo démontre que le taux de mortalité concernant les infections urinaires chez les enfants de moins de 12 ans est de 8,5% contrairement à l'étude de BIYANGI qui enregistre un taux de mortalité lié à l'infection urinaire à 11% (7).

Les IU constituent encore un problème pour la santé humaine et en particulier chez les enfants surtout dans nos pays en voie de développement. Ceci nous a poussé de nous poser la question suivante : « Quels sont les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des infections urinaires chez les enfants de 0 à 5ans à l'HPNK ? » et d'y mener nos recherches.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry