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L'étude des quelques paramètres de la reproduction et de l'écologie alimentaire de deux espèces de poissons du genre bathybates, b. minor et b. graueri dans la partie nord-ouest du lac Tanganyika

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par Honoré ALAME MIGABO
Université officielle de Bukavu - Licence en hydrobiologie 2014
  

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    INTRODUCTION

    La diversité des eaux douces semble avoir été sous-estimée dans plusieurs régions du monde. Les eaux douces en tant qu'habitats naturels sont les écosystèmes nécessaires non seulement pour l'alimentation et la reproduction des nombreuses espèces des reptiles, d'amphibiens ; des sauvagines, des mammifères, des invertébrés et des poissons. Elles fournissent aussi une grande part de l'eau potable dans le monde.(Verne ,2012).

    Depuis la sortie de l'ouvrage d'Aristote «histoire des animaux  », les poissons ont occupé une place importante dans des nombreuses investigations scientifiques. Malgré leur grande importance alimentaire, touristique, culturelle et économique, leur répartition est toutefois inégale : 50% des poissons vivraient dans 17% de la surface des océans (qui sont souvent aussi les plus surexploités mais certaines parties sont moins accessibles aux humains).

    L'effort de recherche sur la biodiversité des anciens lacs africains a considérablement augmenté depuis les dernières décennies, principalement en raison de l'intérêt scientifique croissant porté à la biologie de Cichlidae endémiques et à l'accroissement des industries de pêche sur ces lacs africains.

    Bien qu'il soit un des grands lacs de cette région, et bien connu pour sa biodiversité exceptionnelle, le Lac Tanganyika est aussi l'un des plus anciens lacs d'Afrique et deuxième plus profond du monde (Poll, 1953; Brichard, 1989; Coulter, 1991 ; Patterson et Makin ,1998 ; Nshombo et al, 2004). Ce lac possède une faune halieutique particulièrement riche et diversifiée dans les zones benthiques et côtières (Nshombo, 2008) dont le nombre avoisine 400 espèces de poissons comprenant un endémisme très élevé spécialement dans la famille des Cichlidae (98%) et des non-Cichlidae (46%) (Patterson et Makin, 1998 ; Nshombo, 2007; Nanzige, 2006 ; Poll, 1956, 1986 ; Brichard, 1978 ; Kawanabe et Mihigo, 1982). Un degré élevé de différenciation ou de spéciation caractérise le taux d'évolution des Cichlidae du lac Tanganyika et de tous les Grands lacs d'Afrique de l'Est (Patterson et Makin, 1998 ; Plumptre et al., 2003). Beaucoup d'auteurs soulignent que l'habitat littoral est plus complexe et les côtes rocheuses, sableuses et rocheuses/sableuses offrent une variété d'habitats. Aussi les communautés littorales du lac Tanganyika sont dominées par les Cichlidae qui dépendent de ces habitats (Kawanabe et Mihigo, 1982 ; Poll, 1956 ; Brichard, 1978 ; Hori, 1983).

    Etant donnée cette diversité élevée et surtout de l'importance commerciale, économique et alimentaire, cette famille a fait l'objet de plusieurs recherches scientifiques et quelques espèces en ont été décrites alors qu'un nombre indéterminé attend d'être décrit. Certaines de ces espèces qui n'ont pas encore été décrites risqueraient de disparaître ou se trouveraient seulement dans des collections des musées (Lévêque et al. 1988).

    Le lac Tanganyika avec sa richesse spécifique présente un intérêt écologique et un capital socio-économique certain au bénéfice de la population riveraine. Le lac Tanganyika ainsi que sa richesse spécifique est bien connu grâce à des nombreuses études écologiques y réalisées spécialement principalement en ce qui concerne la taxonomie et la systématique des poissons et plus particulièrement les poissons Cichlidar mais très peu d' études récentes traitent de certains aspects écologiques tels que la diversité et la distribution des espèces piscicoles dans les rivières, (Kisangani, 2007 ; Kisangani et all., 2008 ; Mbalassa,2008).D'autres études ichtyologiques ont été conduites par divers auteurs dans ce milieu sur les familles des Cichlidae et des Non Cichlidae. Leurs travaux ont inventorié les espèces de poissons des genres Oreochromis,Bathybates,Astatotilapia,Limnothrissa , Stolothrissa,Clarias, Protopterus, , Barbus, AplocheilichthysetCtenopoma.Poll,(1947),Akonkwa,(2006) ,Nshombo et Muzumani,(2008),Mushagalusa,(2010), et Nabitu,(2012).

    L'étude de l'écologie alimentaire et de la reproduction de certains poissons du genre du Bathybates (B.minor et B. graueri) sont fragmentaires malgré leur fréquences dans les captures quotidiennes. Ces deux espèces endémiques auraient les mêmes exigences écologiques et se reproduiraient au même stade de maturité. Il importe donc de connaitre la relation existante entre ces dernières espèces en vue d'une conservation durable et une exploitation rationnelle de cette ressource.

    C'est pour cette raison que nous avons voulu à travers cette étude contribuer à la connaissance de l'écologie alimentaire et de la reproduction des deux espèces du genre Bathybates (Bathybates minor et B. graueri ) dans la partie nord du lac Tanganyika.

    Dans ce travail, en rapport avec ces deux espèces, nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques ci-après :

    ü identifier les aliments consommés

    ü déterminer les stades de maturité sexuelle,

    ü évaluer la fréquence de leur proie.

    L'intérêt porté sur ce travail est celui d'apporter des données actualisées sur l'écologie alimentaire et de la reproduction de B. minor et graueri, ainsi que la contribution à l'étude de sa quantité dans les captures des Cichlidae de la partie nord du lac Tanganyika, Territoire d'Uvira.

    L'étude de la reproduction peut essentiellement contribuer à la réglementation de la pêche car elle permet d'évaluer la productivité de l'espèce, de déterminer ses périodes de reproduction, ses lieux de fraies et où se développent les alevins.

    A côté de l'introduction, de la conclusion et recommandations, le présent travail s'articule autour de quatre chapitres. Le premier chapitre est consacré aux généralités sur le lac Tanganyika et sur le genre Bathybates. Le second chapitre décrit le matériel et les méthodes de collecte, d'analyse et de traitement des données, le troisième chapitre est consacré à la présentation des résultats et le dernier chapitre à la discussion des résultats.

    CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE

    A) Généralité sur le lac Tanganyika

    I.1. Situation géographique du Lac Tanganyika

    Le lac Tanganyika est situé dans la région des lacs de l'Afrique de l'Est sur la branche occidentale de la vallée du Grand Rift. Logé dans la partie centrale du Graben occidental au sud de l'Equateur à 29°5' et 31°15' de longitude Est soit une longueur variant de 40 à 80 km et 3°20' et 8°45' de latitude Sud soit une longueur de 650 km (MOORE, 1903). Sa température de surface est de 25 °C en moyenne pour un pH variant de 7,6 dans les baies marécageuses, à 9,5 en pleine eau. La profondeur ainsi que la localisation tropicale du lac empêchent le renouvellement total des masses d'eau et la plus grande partie des eaux profondes sont des eaux fossiles et anoxiques .

    Le lac Tanganyika a une superficie de 32.900 km2 et ses eaux occupent un volume de 18880 km3 (CAPART, 1952). Le même auteur indique que, avec une profondeur de 1310 m dans le sous bassin Nord et de 1470 m dans le sous bassin Sud, le lac Tanganyika est le deuxième en profondeur au monde avec une profondeur maximal de 1433m et 770m en moyenne après le lac Baïkal d'une profondeur de 1522 m. Solon la même source, le fond du lac Tanganyika présente :

    ? Un bassin du Nord (Bujumbura) compris l'embouchure de la RUSIZI et la baie du

    Burton avec une profondeur maximale de 450 m.

    ? Le bassin de KIGOMA compris entre la presqu'île de KUNGWE et la hauteur de KALEMIE.

    ? Le bassin de Zongwe qui possède la face la plus profonde va du seuil de Kungwe jusqu'au seuil de Mpulungu.

    Le lac Tanganyika est entouré de quatre pays qui se partagent les 1850 km de son périmètre d'une manière inégale (HANEK et al, 1993) :

    ? Le Burundi au Nord-Est contrôlant 159 km des côtes (soit 9%),

    ? La R.D.C à l'Ouest avec 795 km (soit 43%),

    ? La Tanzanie à l'Est et au Sud-Est avec 669 km (soit 36%),

    ? La Zambie au Sud avec 215 km (soit 13%)

    Ainsi les eaux du lac s'étendent principalement sur la R.D.C avec 45% de la surface du lac, suivie de la Tanzanie avec 41%, le Burundi avec 8% et la Zambie avec 6%.

    I.2 la physico- chimie du lac Tanganyika.

    La température moyenne de l'eau dans les cents premiers mètres serait proche de 25°C. Des températures allant jusqu'à 28°C à la surface ont été signalées par Stappers(1952) et Deelstra(1971), Cité par AKONKWA BALAGIZI, 2006.

    Selon Cappart(1952), la couche d'eau thermiquement stable se situe entre 250m et 280m de fond.La conductivité électrique à 20°C varie de 600 à 690MS /Cm (Kufferath, 1952 ; Deelstra, 1972), cité par AKONKWA BALAGIZI, 2006.

    La salinité totale varie de 357mg /l à 460mg/l. Les eaux du lac sont moyennement pures.

    Le PH est élevé de 8 ,9 à 9,0 ;(Symoens1968 et Deelstra 1972) cité par AKONKWA BALAGIZI, 2006.

    L'oxygène dissout est un élément essentiel à la vie ders organismes aérobies du lac. Le taux de saturation en oxygène dissous oscille autour de 100% en eaux de surface (CRUL, 1994). Selon le même auteur, la limite en profondeur est fonction du degré d'agitation des eaux de surface. La couche profonde dépourvue d'oxygène représente au moins les 3/4 des eaux du lac Tanganyika. Des analyses ont montré que la limite la plus profonde de l'oxygène se situe entre 150 et 200m selon l'endroit et les saisons (HORI et al., 1993).

    Toute la surface du lac est fortement oxygénée jusqu'à une profondeur variant selon les saisons et les bassins entre 40 et 115m au Nord, 110 et 225m au Sud Kufferath, 1952, Dubois, 1958 ; Degens et al 1971), cité par AKONKWA BALAGIZI, 2006.

    L'eau de profondeur est caractérisée par un faible pH comparé à l'eau de surface. La consommation de dioxyde de carbone au cours de la photosynthèse entraine des valeurs élevées de pH. Ceci peut expliquer les fluctuations du pH mesuré dans les différentes stations du lac. Durant la saison humide, les changements de pH sont réduits pour atteindre des valeurs plus stables. En février le pH est généralement similaire à chaque station. Il est souvent compris entre 9,0 à la surface et 8,7 à 300m avec une variation du pH importante de septembre à décembre (PLISNIER et al., 1999).

    La couleur et la transparence des eaux du lac Tanganyika sont variables en fonction de l'endroit où l'on se trouve. Elles sont bleu avec une très grande transparence au large du lac (jusqu' à 22 m), vertes avec une transparence encore assez bonne (de 10 à 15 m), dans les baies à fonds rocheux et d'une couleur plutôt variable (brune à verte) avec une transparence réduite dans les baies à fond sablonneux à proximité du delta des rivières (NTAKIMAZI, 1995).

    I.3. Histoire géologique du lac Tanganyika

    L'histoire du lac Tanganyika n'est pas définitivement établie. La version actuelle est que lors des plissements alpins, le massif Africain s'est fracturé et a donné naissance au Rift-Valley qui va de la Mer Rouge à l'embouchure du Zambèze (NYAKAGENI, 1985). Il est le plus long, le plus vaste et le plus vieux des lacs du Rift africains. Le lac Tanganyika se serait formé depuis le miocène il y a 20 millions d'années (COULTER et al, 1991). NTAKIMAZI (1992) parle d'un âge situé entre 5 et 20 millions d'années et pendant plus de la moitié de cette période, le lac était isolé des autres systèmes hydrographiques.

    Selon BRICHARD (1989), trois phases semblent s'être succédé dans l'évolution du lac Tanganyika :

    ? Phase I : Au cours de cette phase, il y aurait eu deux lacs séparés par un mur de 500 à 600 m de hauteur ;

    ? Phase II : Les deux lacs auraient fusionné et la profondeur aurait augmentée jusqu'à 700m ;

    ? Phase III : La profondeur du lac aurait augmenté jusqu'à 900 m.

    I.4. Conditions hydrologiques.

    Le lac Tanganyika est un réservoir estimé à 18.800 km3 d'eau fraîche (COULTER, 1991). Selon NYAKAGENI (1985), le lac Tanganyika est alimenté par des rivières de types très variés. Ces rivières présentent le plus souvent des débits très réguliers pendant au moins neuf mois de l'année.

    I.4.1. Affluents du lac Tanganyika

    De par l'importance des eaux déversées au lac Tanganyika, deux affluents retiennent principalement l'attention : la Ruzizi et la Malagarazi.

    I.4.1.1. Rivière Ruzizi

    Suivant un cours Nord Sud, la Ruzizi sépare le Rwanda au Nord et le Burundi au Sud, ainsi que la République Démocratique du Congo qui les borde à l'Ouest. Située à l'Ouest du Burundi, la Ruzizi est une rivière par laquelle le lac Kivu se déverse dans le lac Tanganyika. Pendant son trajet de 117 km, elle récolte les eaux de nombreux affluents nommés Luvungi, Nyakagunda, Nyamagana, Muhira, Kaburantwa, Kanuzi, Nyarundari, Mpanda et Ruhwa (COULTER, 1991).

    I.4.1.2. Rivière Malagarazi

    Elle draine plus de la moitié de la surface du bassin du lac. Avec de nombreux affluents, elle capture les eaux sur une superficie d'environ 130.000 km2 à l'Est du lac (PATTERSON et al., 1996). La Malagarazi forme la frontière entre le Burundi et la Tanzanie sur 156 km. Les principaux affluents au Burundi sont Rukoziri, Nyakabonda, Mutsindozi, Ndanga, Nyamabuye, Muyovozi, Musasa et Rumpungwe (NGENDAKURIYO, 2008).

    I.4.2. Variation du niveau du lac

    De 1878 à 1884, le niveau du lac est tombé de 784 m jusqu'à 775m d'altitude pour atteindre son niveau le plus bas de 773m en 1894 (CAMUS, 1965). Les variations de niveau du lac résultent d'une part de la différence entre les apports d'eau et d'autre part les eaux acheminées par la Lukuga vers le fleuve Congo et l'évaporation. Selon le même auteur, l'évaporation influe beaucoup sur les variations du niveau car chaque année, elle enlève au lac une couche de 1,6 m à 2 m tandis que l'écoulement, lui, n'emporte que 2 m par an. Actuellement, les variations annuelles des niveaux sont de l'ordre de 1m (NTAKIMAZI, 1995).

    I.5. Conditions physiques et climatiques.

    Concernant les conditions thermiques, COULTER et al. (1991) indiquent que le lac Tanganyika s'inscrit dans les lacs du type tropical où la température est supérieure à 25°C avec un écart moyen dépassant très rarement 3°C. On observe une stratification thermique où une couche superficielle «épilimnion » chaude, se superpose à une couche profonde «l'hypolimnion» plus froide. Entre les deux se trouve « le métalimnion » caractérisé par une «thermocline» accusée.

    ? L'épilimnion dont la température varie de 25 à 27°C et dont l'épaisseur varie en fonction des saisons entre 50 à 80 m dans le bassin nord du lac.

    ? Le métalimnion qui est une couche intermédiaire où la température passe rapidement de 26 à 23,5°C

    ? L'hypolimnion, la couche la plus profonde et aussi la plus épaisse, avec des températures stables de 23 à 23,7°C Le même auteur indique aussi que le lac Tanganyika connaît un climat intertropical avec des précipitations annuelles qui couvrent presque huit mois de l'année avec une pluviométrie de 900mm.

    I.6. Biotopes du lac Tanganyika

    Du point de vue des critères physiques et biologiques associés à la profondeur et même au profil du lac, on peut distinguer (COULTER 1991) :

    ? Une zone littorale constituée d'habitats très variés et parfois difficiles à fixer les contours.

    ? Une zone sub-littorale, de la limite littorale jusqu'à la profondeur limite de l'oxygène dissous (environ 100 m dans le bassin Nord et à 200 m dans le bassin Sud). Le fond est souvent mou.

    ? Une zone pélagique située entre la surface des eaux au large jusqu' à la limite de l'oxygène en profondeur. C'est une zone favorable au plancton et à la grande biomasse de poissons.

    ? Une zone profonde située au-delà de la limite inférieure de l'oxygène dissous, elle est donc impropre à la vie aérobie. Elle occupe à elle seule environ 70% de la cuvette lacustre.

    Selon POLL (1958), les biotopes des estuaires et des marais sont des expansions des rivières, des marais et des marécages autour du lac. Ce sont des habitats fluviatiles, c'est à-dire propre aux rivières et aux affluents caractérisés par des conditions écologiques différentes de celles du lac.

    I.7. Faune et flore

    Au total, il y a plus de 2.156 espèces des plantes et d'animaux dans le lac.

    I.7.1. La flore.

    La flore est constituée d'espèces d'algues (759 espèces) et des plantes aquatiques (81 espèces) (Nshombo, 2004 ; Coulter 1994).

    a. Le Phytoplancton

    Des collections de phytoplancton ont été faites depuis les expéditions de 1904 - 1905 au Lac Tanganyika (West, 1907 inNshombo, 2004). A partir des travaux antérieurs, l'on a enregistré dans les collections pédagogiques : 474 taxa infra génériques de Diatomées, 224 taxa de Chlorophytes, 111 taxa de Cyanophytes, 59 taxa d'Euglenophytes, 21 taxa de Chorophytes, 19 taxa de Dinophytes, 14 taxa de Cryptophytes, taxa de Chrysophytes et un taxa de Prymnesiophytes. Huit pour cent des Diatomées du Lac Tanganyika sont endémiques (Nshombo, 2004).

    b. Les plantes supérieures

    Les communautés de végétations couvertes des feuilles sont comparativement rares dans le Lac Tanganyika, et contrairement à la situation du Lac Victoria, les études sur les plantes ont largement manqué. La plupart des zones avec beaucoup de végétation sont limitées aux embouchures des rivières qui, dans le cas de la Malagarasi, donnent naissance à un grand marécage. Ces marécages sont souvent dominés par Cyperus papyrus, Typha carex et d'autres plantes émergentes.

    I.7.2. Faune : la faune est diversifiée et les principaux groupes seront représentés dans le tableau ci-dessous

    Tableau n°1. Principaux groupes fauniques du Lac Tanganyika (Nshombo, 2004).

    Taxon

    Espèces

    % des endémiques

    Protozoaires

    Cnidaires

    Spongiaires

    Bryozoaires

    Vers plats

    Ascarides

    Vers en crin de cheval

    Vers à têtes épineuses

    Pentastomides (petit groupe de parasites)

    Rotifères

    Escargots

    Palourdes

    Arachides (araignées, scorpions, miles, tiques)

    Crustacées

    Insectes

    Poissons (Cichlidae)

    Poissons (non Cichlidae)

    Amphibiens

    Reptiles

    Oiseaux

    Mammifères

    71

    02

    09

    06

    11

    20

    28

    09

    01

    70

    91

    15

    46

    219

    155

    250

    75

    34

    29

    171

    03

    78

    33

    64

    35

    61

    07

    75

    60

    37

    58

    12

    98

    59

    Total

    2.156

     

    Parmi les groupes majeurs contribuant aux niveaux élevés de diversité ce sont les poissons qui ont reçu probablement le plus d'attention. On connaît à l'heure actuelle plus de 325 espèces des poissons dans le Lac Tanganyika dont 250 espèces de Cichlidae et le reste repartie en 18 familles non - Cichlidae (Nshombo,2004). Sur toutes les espèces de Cichlidae connues à présent au Lac Tanganyika, seulement 5 ne sont pas endémiques. Cela veut dire que plus de 97% de toutes les espèces Cichlidae sont endémiques au Lac Tanganyika. La spéciation des Cichlidae semble être une caractéristique de Grands Lacs du Rift Albertin. Max Poll1986 a classé les Cichlidae du Lac Tanganyika en 12 tribus.

    Milieu d'étude

    L'extrême nord-ouest du Lac Tanganyika à Uvira est un sous bassin du bassin de Bujumbura du côté de la R.D.Congo qui est limité au nord par la plaine de la Ruzizi et au sud par la baie Burton (Amundala et al., 2002 ; Safari, 2009). Ce sous bassin est situé dans la partie médiane du système de la vallée du Riff Est Africain. Il est caractérisé par deux ensembles morphologiques dont une plaine littorale à 773m d'altitude qui représente une formation sableuse et sinueuse de largeur variable, le versant oriental des monts Mitumba avec un relief qui s'élève progressivement au niveau d'Uvira de l'Est vers l'Ouest où il atteint plus de 2500 m à certains endroits et où plusieurs affluents prennent naissance (Kakogozo et al.,2000 in SAFARI, 2009). Kavimvira, Mulongwe et Kalimabenge sont les rivières permanentes parcourant la cité d'Uvira d'Ouest vers l'Est et font partie de ce réseau hydrographique. Cependant, nos sites sont situés aux intervalles de ces principales rivières (figure n°3).

    Le climat dans cette région est du type tropical humide caractérisé par une alternance des saisons humides et sèches. La pluviométrie moyenne annuelle est de plus ou moins 800 mm et la température moyenne annuelle est à peu près de 24°C.

    La zone littorale du lac Tanganyika à Uvira le plus souvent alterne avec des plages de galets ou de sable et est souvent rocheuse dans l'ensemble du lac (Coulter, 1991) et type de substrat du milieu est un élément déterminant majeur des assembles des espèces trouvées dans les régions littorales (Kawabata &Mihigo, 1982 ; Hori et al., 1983 ; Nakai et al., 1994).

    Poissons Cichlidae

    1°) Description

    La plupart des Cichlidae ont une forme corporelle typique, similaire à la perche, mais de nombreuses variantes existent, d'un corps faiblement élevé à très comprimé. Extérieurement, les Cichlidae se caractérisent par une seule narine de chaque côté de la tête à quelques exceptions près, tous ont une ligne latérale divisée en une section supérieure longue et une section inférieure courte qui s'étend sur le pédoncule caudal. Sur le plan interne, ils partagent une série de spécialisations anatomiques dont beaucoup de modifications impliquent les os pharyngiens, inférieur et supérieur .Ces os pharyngiens, extrêmement bien développés, jouent un rôle primordial dans l'alimentation, libérant ainsi efficacement les mâchoires buccales qui se spécialisent dans la capture des proies alimentaires. Les particularités de la forme et de la denture des os pharyngiens ont de la forme et de la denture des proies alimentaires. Les particularités se spécialisent dans la capture des proies pharyngiens ont une importance considérable dans la taxonomie des Cichlidae. De même, la forme des mâchoires buccales et leur dentition constituent des caractères importants chez les Cichlidae, en particulier africains. Tous les Cichlidae pratiquent des soins parentaux intensifs aux jeunes, souvent longtemps après la ponte, la famille montrant un tableau complexe de stratégies reproductives. La plupart des Cichlidae peut être classés comme étant des pondeurs sur substrat ou comme incubateurs buccaux, plusieurs catégories intermédiaires et divers répertoires comportementaux existent dans chaque catégorie et la biologie reproductive est importante dans la taxonomie et la classification des Cichlidae. Les évaluations actuelles du nombre d'espèces de cette grande famille sont très variables (1300-3000 espèces) et de nombreuses espèces nouvelles sont découvertes chaque année (L.J. Stiassy et al., 2007).

    2°) Coloration

    Les Cichlidae sont des poissons voyants avec un système de communication complexe. Leur patron de coloration est formé par l'interaction de milliers de chromatophores sous contrôle des systèmes nerveux, il peut changer rapidement sous l'influence de l'état de motivation ou au moment de la reproduction. Le patron de la coloration est particulièrement important dans la communication des Cichlidae et ces modules sont souvent très utiles dans la discrimination taxonomique entre les espèces. De nombreuses informations sont malheureusement perdues lors de la conservation, mais beaucoup de caractères restent visibles, souvent pendant des années après leur mort.

    3°) Habitat

    Le type de substrat est un élément déterminant majeur des assemblages des espèces trouvées dans les régions littorales et benthiques du lac (Brichard, 1978,1989 ; Fryer et Iles, 1972 ; Kawabata et Mihigo, 1982 ; Nakai et al. ; 1994 ; Hori et al., 1983 ; Patterson et Makin, 1998 ; Axelrod et al.,1977; Lévêque et al., 1988). C'est ainsi que l'on peut également séparer les Cichlidae en fonction du type de substrat :

    · rocheux

    · sableux

    · marécageux

    · les zones de sédimentation des rivières affluentes,

    · les zones de dépôt de coquillages

    La distribution des espèces de Cichlidae est associée aux habitats où l'on trouve les espèces : il s'agit de

    ü la zone supérieure, zone très peu profonde où les vagues se brisent sur des plages sableuses ;

    ü le littoral, la zone supérieure jusqu'à une profondeur de 20 m environ ;

    ü la zone sous-littorale, la zone au-dessous d'une profondeur de 20 m ;

    ü le benthique, la plate-forme plus ou moins plate du fond ;

    ü la partie bathypélagique, les eaux profondes mais encore oxygénées jusqu'à une profondeur de 80 m au nord et de 240 m au sud du lac.

    B. Généralités sur la tribu Bathybatini

    Tableau n°2 classification des Bathybates

    La tribu Bathybatinicomprend deux genres essentiels à savoir :Les poissons du genreBathybastes comportant 7 espèces de Cichlides endémiques du lac Tanganyika :B. Bathybates fasciatus Boulenger, 1901 Bathybates feroxBoulenger, 1898, Bathybates graueriSteindachner, 1911, Bathybates horniiSteindachner, 1911, Bathybates leoPoll, 1956, Bathybates minorBoulenger, 1906, Bathybates vittatus Boulenger, 1914 et les poissons du genre Hemibatescomportant une seule espèce Hemibatesstenosoma Boulenger,1901 aussi endémique du lac (M.Poll,1989,W.COULTER,19)

    B.2. Tribu des Bathybatini

    de l' Cette tribu renferme les cichlides de taille moyenne de plus de 20Cm, le corps allongé mais comprimé3-3.5 fois plus long que le haut (Hemibates) 3-3-5.5 fois plus long que le haut( Bathybates).Tête a museau droit, long et comprimé. Bouche terminale, fendue en longueur, plus ou moins oblique, mâchoire inférieure à menton proéminent. Dents fortes, coniques et inclinées vers l'interieur,en2 à 4 séries ,les internes plus ou moins répressibles, au nombre de 90 à 110 ( Hemibates) ou 28 à 52 ( Bathybates) dans la rangées externe supérieur, écartées l'une autre et plus grandes que les dents internes (Bathybates).Os pharyngien inferieur triangulaire ,étiré en longueur et encoché au bord postérieur ;dents coniques, espacée, plus fortes en arrière .Apophyse d'articulation crânienne de l'os pharyngien inferieur du type Haplochromis( GREENWOOD 1978 ).

    Dorsale XIII-XV(XIII), 14,17(18) ; Anale III, 13-19 .Rayons Mous de dorsale plus longs que les épines, ce qui se traduit par une dénivellation entre les deux régions ou par des épines plus courtes. Les pelviennes à rayon on externe de longueur variable, parfois à peine plus long que le rayons les plus internes. Caudale échancrée .Ecailles cycloïdes, petites, au nombre de60 et 96 en ligne longitudinale. Livrée, chez le màle, ornée de bandes noires sur les flancs transversales en avant et longitudinales en arrière, parfois moracées en taches ; ces marques mélaniques plus ou moins effacées chez la femelle. Taille : 200-420mm. Incubation buccale maternelle.

    B.2.1. Genre Bathybates (Poll 1956)

    Figure n°1 Bathybates minor Boulenger, 1906

    Hauteur du corps comprise 3,55 à 3,85 fois ; longueur de la tête 2,75 à 3 fois dans la longueur standard ; tête 2,40 à 2,65 fois aussi longue que large ; museau long et comprimé ,sa longueur varie entre 2,7 à 3 fois dans celle de la tête, sa largeur comprise 1,15 à 1,25 fois dans sa largeur, 1 à 1,40 fois aussi long que l'oeil, à profil supérieur droit ;le pédicelle maxillaire n'atteignant pas le niveau du bord antérieur de l'oeil ;oeil grand de forme sub arrondie ,compris 3,25 à 3,80 fois dans la longueur de la tête,1,25 à 1,50 fois aussi grand que la largeur de l'espace interorbitaire1,50 à 2,55 fois aussi grand que la hauteur pré orbitaire ; maxillaire entièrement caché, s'étendant jusqu'au niveau du bord antérieur de l'oeil ;mâchoire inferieur comprise 1,95 à 2,10 fois dans la longueur de la tête, à menton proéminent ;joue nue sans écailles ;dents coniques ,incurvées et ravisseuses ;os pharyngien inferieur en forme de triangle étiré en longueur, à lame antérieur bien formée mesurant les deux tiers de la longueur de l' aire dentaire ;dents pharyngiennes forte, conique et espacées, beaucoup plus longues en arrière ; Dorsale profondément encochée en 2 parties presque séparées ; espace inter orbitaire égal à 20,0 à 21,3 % de la longueur de la tête ; Dorsale XIII-XIV, 15-17 ; Anale III, 17-19 ; 10 à 12 branchiospines inférieures ; 71 à 86 écailles en ligne longitudinale ; Cette espèce trapue possède une morphologie très caractéristique et unique dans le genre, avec une dorsale fortement encochée, une bouche dirigée vers le haut.

    Origine : poisson originaire d'Afrique, endémique du lac Tanganyika. Espèce de poisson trouvée dans l'ensemble du lac généralement à une profondeur comprise entre 120 et 200 mètres.

    Coloration : Les mâles ont également une coloration typique formée de lignes longitudinales noires sur le dos et les flancs, livrée marquée uniquement par 4 bandes longitudinales sur les flancs; une tache operculaire dans le haut de l'opercule, une ligne longitudinale noire dans la nageoire dorsale ; femelle très argentée comme le mâle mais sans bandes latérales.

    Habitat : poisson d'espèce pélagique de profondeur moyenne, s'approchant du rivage surtout la nuit, mais aussi bien le jour à des profondeurs variables ,vivant à une température variant entre 24°C et 26°C , pH :7,5 à 8,5 ;dureté de 10°d GH à 18° d GH

    Régime : piscivores des petits poissons indéterminés et Stolothrissatanganicae

    Reproduction : aucun cas d'incubation buccale n'as été observé en revanche, des ovaires murs offrant des très gros oeufs au nombre de 60 avec une taille de 4mm ont été vu chez une femelle de 175mm de longueur totale. Longueur maximum : 205 mm (Poll, 1956)

    Il s'agit d'incubateurs buccaux, l'une des particularités de cette espèce et la taille importante des oeufs, environ 6mm.la femelle prépare toute seule le site de ponte. L'incubation buccale peut durer plus d'un mois. Les alevins ont déjà une belle taille lorsqu'ils sortent de la bouche maternelle. Ils acceptent des nauplius d'artémias et des paillettes. Leur élevage ne cause aucun problème particulier.(http//www.aquabase.org)

    Bathybates graueri :

    Figure n°2 Bathybates graueri

    Hauteur du corps comprise entre 3,55 à 4,0 fois, longueur de la tête 2,60 à 2,70 fois dans la longueur standard ; tête 2,60 à 2,85 fois aussi longue que large ; museau log et comprimé, sa longueur comprise 2,5 à 2,6 fois dans celle de la tête, sa largeur comprise 1,5 à 1,60 fois dans sa largeur; l'oeil grand de forme ovale, compris 3,40 à 3,65 fois dans la longueur de la tête 1,90 à 2,30 fois(juvéniles) aussi grand que la largeur de l' espace inter orbitaire 1,20 à 1,35 fois aussi grand que la hauteur pré orbitaire ; maxillaire caché par le pré orbitaire, ne s'étendant pas jusqu'au niveau du bord antérieur de l'oeil ;mâchoire inferieur comprise 2,2 à 2,32 fois dans la longueur de la tête, à menton très proéminent ;joue écailleuse portant (3-4) rangées d'écailles ; dents toutes fortes, incurvées, ravisseuses en 3-4 un peu plus grandes extérieurement et au nombre de 36-46 dans la rangée externe supérieur, os pharyngien inferieur en forme de triangle étiré en longueur, à lame antérieure très courte ne mesurant que le tiers de la longueur de l'aire dentaire ;dents pharyngiennes fortes, coniques et espacées ;Dorsale XIII-XIV, 14-16; Anale III, 14-16 ; 11 à 13 branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial ; 60 à 72 écailles en ligne longitudinale ; Cette espèce est moyennement élancée.

    Distribution géographique: poisson originaire d'Afrique, endémique du lac Tanganyika. Elle trouvée dans l'ensemble du lac en général et repartie sur 4 pays dont la République démocratique du Congo, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie

    Coloration : livrée du male très tranchée caractérisée par une série de 3- 4 barres verticales sur l'avant du tronc, perpendiculaire aux 4bandes horizontales qui ornent l'arrière flanc. Opercule offrant deux grosses taches noires ; femelle très peu marquée sauf sur le dos ; longueur maximum 250 mm. (Poll, 1956).

    Habitat : poisson d'eau douce ou pélagique, espèce fréquentant des fonds assez variables mais en moyenne assez importants. C'est une espèce bathypélagique, vivant dans l'eau à pH entre 6,5 et 7,7 ; dureté entre 5°d GH et 15° d GH et une température de 5°C et 28° ( Coulter 1994)

    Régime : vorace ; prédateur, ichtyophage

    Reproduction : rien n'a signalé

    CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES

    II.1. Sites d'échantillonnage

    La cité d'Uvira subit aujourd'hui une pression démographique avec une population concentrée sur diverses activités telles que : agriculture, élevage, commerce, d'autres activités tertiaires et surtout la pêche qui constitue une activité importante le long des côtes d'Uvira sur plusieurs plages ou sites d'échantillonnage  dont les principaux sont (Deo Mushagalusa ,2010) :

    a. Kalundu : situé entre la rivière Kalimabenge et le port de Kalundu, il connaît aussi une présence humaine intense le long du littoral et les activités de pêche sont les plus dominantes surtout pour les Clupeidae avec des catamarans et senneurs à la recherche des poissons Cichlidae. L'eau du lac sert pour diverses activités : vaisselle, lessivages, boissons, etc. et le substrat est dominé par du sable qui est creusé pour la construction. Le marché Maman Martha Bashomerwa est a quelque mètre du lac. ces sites ont étés choisis compte nue de leur accessibilité mais aussi pour réaliser un échantillonnage plus représentatif.

    b. Mulongwe : Ce site se trouve entre les rivières ayant le même nom et Kalimabenge, connaît une si forte démographie et la plage est plus surtout menacée par diverses activités humaines : marchés, ports, constructions anarchiques à 0m de l'eau. Les communautés de végétation couvertes de feuilles sont rares mais on trouve à certains endroits des plantes envahissantes comme la jacinthe d'eau (Eichhorniacrassipes). La plage est sale et elle est encombrée par des vieux habitations, des sachets en plastique, papiers et autres matériaux non dégradables abandonnés. Un substrat rocheux domine ce site.

    c. Kasenga : situé entre Kavimvira et la rivière Mulongwe, ce site connaît une grande présence humaine à la recherche du sable et roches pierres pour la construction des maisons avec d'autres activités comme la lessive et autres travaux ménagers. Ce site renferme rarement une végétation avec des maisons d'habitation à 1m de l'eau sauf aux embouchures des rivières. Le substrat côtier et les plus souvent est sableux et les senneurs, y pêchent toute la journée.

    d. Kilomoni : la plage ou le site de Kilomoni est sur sa grande partie sableuse avec certains endroits alternant le sable et les roches. Parfois on trouve de petites espèces à macrophytes (Phragmites mauritianus.), menacée par des constructions et surtout des fermes des paysannes autour. Il y a un afflux des pêcheurs chaque jour qui s'adonne aux activités de pêche à tout moment de la journée. lesquels embarquent souvent le soir pour débarquer le matin ou pouvant pêcher à tout moment. Leurs engins (pirogues filets et autres) restent étalés sur la plage où certains pêcheurs peuvent camper le jour. Certaines activités humaines sont observables sur le site : lavage, lessive et le bain. Ce site se trouve entre la frontière burundaise et Kavimvira

    Kalundu

    Mulongwe

    Kasenga

    Kilomoni

    Figure n°3. Localisation des sites d'étude le long du littoral d'Uvira

    Période et technique d'échantillonnage

    L'échantillonnage, dans la partie nord-ouest du lac Tanganyika sur les 4 sites ( Kilomoni, Kalundu, Kasenga, et Kalundu) a couvert une période de 4 mois, de Mars à Juin 2014 en raison de deux sorties par mois et ce reparti en 4 jours, soit un jour par site.

    Matériel utilisé dans la récolte des données

    Nos déplacements dans les 4 sites ont étés facilités par une moto, une pirogue monoxyle de 3m de longueur et parfois par une marche à pied. Un stylo et un carnet étaient à notre disposition pour la prise de certaines données.

    Le filet maillant dormant de longueur de 500m, 1,5m de largeur et 1,5cm de maille et de couleur blanche a été utilisé pour la capture des poissons (Bathybates graueri et Bathybates minor).

    Le formol de 4% a été utilisé pour la conservation des espèces introduites dans les bocaux. Une seringue a servi pour injecter le formol dans l'orifice anal pour arrêter la digestion dans l'estomac en fin de conserver les contenus stomacaux.

    Des bocaux en plastique ont étés utilisés pour la conservation des poissons

    Le filet maillant dormant :

    Constitué par une nappe rectangulaire dont la longueur est de 500m et la hauteur d'un mètre et demi. La dimension des mailles est de 1,5cm, La nappe de filet est montée sur deux ralingues, une ralingue supérieure munie de flotteurs, souvent constituée de polystyrène, et une ralingue inférieure munie de pierre.

    La pêche au filet maillant se pratique à la tombée de la nuit et au lever du jour.

    Toutefois, les sorties pendant la soirée sont plus irrégulières à cause du vent appelé « Kusu » en Kivira, langue locale, soufflant du Sud au Nord. La pêche de la soirée et celle matinale se pratiquent à l'aide d'une pirogue monoxyle non motorisée, 2 cordes attachées au filet, 2 à 3 rames, et emploie 2 personnes. Le départ pour pêcher se faits vers 3h souvent en milieu pélagique. Le filet est posé vers 4h pour être relevé aux environs de 7h30, le démaillage se fait au même moment qu'on retire le filet pour éviter de ne pas prendre beaucoup de temps et se poursuit jusqu'à ce qu'on débarque si l'opération n'était pas finit dans le lac, Le retour sur la plage de débarquement se fait souvent vers 8h. L'arrangement du filet de poursuit par les petits enfants de 10 à 13 ans entre 8 heures et 9 heures 30min.

    Des papiers autocollant ont étés utilisés pour l'étiquetage des bocaux contenant les échantillons,

    Une latte en plastique graduée de 30cm nous a servi pour la prise des dimensions des mailles du filet.

    Matériel utilisé au laboratoire

    - Le laboratoire de biologie du CRH et celui de l'U.O.B ont servi des lieux d'analyses des échantillons. Nous avons utilisé une trousse de dissection, deux plateaux, un masque à gaz, les gans, un pied à coulisse de marque canon permettant une mesure de zéro jusqu'à 300mm de longueur. Des bocaux pour conserver les échantillons, une loupe pour observer des éléments et les oeufs en détail non discernables à l'oeil nu, des papiers filtres, du formol dilué à 4% pour conserver les spécimens , , boite de pétrie et des pinces pour compter les oeufs. Une balance de précision électronique de marque Kern permettant une mesure précise de 0,01g à 200g. Le microscope optique monoculaire de marque KYOWA / TOKWO/ Numéro 8900684 de grossissement 4x10  ; 4x 40 et 4x 100 Pour l'identification des proies consommées par les poissons et le stade de maturité des gonades de poissons, les ouvrages suivantes utilisées : MICHA 1973, PLISNIER et al 1988 ont étés utilises.

    METHODOLOGIE DE RECOLTE DES DONNEES

    Sur le terrain

    Le filet maillant  dormant: constitué par une nappe rectangulaire dont la longueur est de 500m et la hauteur d'un mètre et demi. La dimension des mailles est de 1,5cm, La nappe de filet est montée sur deux ralingues, une ralingue supérieure munie de flotteurs, souvent constituée de polystyrène, et une ralingue inférieure munie de pierre.

    La pêche au filet maillant se pratique à la tombée de la nuit et au lever du jour. Toutefois, les sorties pendant la soirée sont plus irrégulières à cause du vent appelé « Kusu » en Kivira, langue locale, soufflant du Sud au Nord. La pêche de la soirée et celle matinale se composent d'une pirogue monoxyle non motorisée, 2 cordes attachées au filet, 2 à 3 rames, et emploie 2 personnes. Le départ pour pécher se faits vers 3h souvent en milieu pélagique. Le filet est posé vers 4h pour être relevé aux environs de 7h30, le démaillage se fait au même moment qu'on retire le filet pur éviter de ne pas prendre beaucoup de temps et se poursuit jusqu'à ce qu'on débarque si l'opération n'était pas finit dans le lac, Le retour sur la plage de débarquement se fait souvent vers 8h. L'arrangement du filet de poursuit par ls petits enfants de 10 à 13 ans entre 8 heures et 9 heures 30min.

    Des papiers autocollant ont étés utilisés pour l'étiquetage des bocaux contenant les échantillons,

    Les poissons capturés ont étés immédiatement conserver dans une solution concentrer du formol 4% et particulièrement Bathybates graueri et les individus de Bathybates minor étaient injectés au formol à travers l'orifice anal pour la conservation des contenus stomacaux. Ces échantillons étaient conservés dans les bocaux portant une étiquette sur lequel le site, la date, l'heure de prélèvement des échantillons, le nom des spécimens et le nom du préleveur étaient mentionné à la même heure.

    Au laboratoire

    Une fois au laboratoire les échantillons étaient d'abord triés sur des plateaux en plastique pour grouper les individus semblables. Juste après le triage les ouvrages et/ou les clés de détermination ont été utilisés pour avoir la confirmation sur l'identification des poissons (Poll, 1956 ;Eccles, 1992 ; Brichard, 1989),.

    - La longueur totale (LT) qui est la distance horizontale de l'extrémité de la nageoire caudale c'est-à-dire la longueur maximale du poisson dans le sens horizontal (Thys, 1964 in Plisnier, 1988 ; Stiassny et al, 2007) ;

    - La longueur standard (LS) est la distance horizontale de l'extrémité antérieur du poisson à la base de la nageoire caudale, à l'endroit où le pédoncule caudal peut être plié aisément. Les deux longueurs sont exprimées en mm ;

    - Longueur à la fourche ;

    - Poids total de l'individu ;

    - Poids des gonades ;

    Le sexe était déterminé ainsi que les stades de maturité des gonades et le nombre d'ovules était compté pour les individus qui en avaient. Les stades de maturité des gonades ont été déterminés en se référant à l'échelle conventionnelle de degré de maturité MICHA, 1976 in PLISNIER, MICHA et FRANK, 1988)

    - Puis les estomacs étaient enlevés et conservés dans des sachets en plastique, après avoir mis une petite quantité du formol dans chaque sachet pour permettre de bien conserver l'échantillon.

    Tableau 3 : Caractéristiques de divers stades de maturité sexuelle (MICHA, 1976 in PLISNIER, MICHA et FRANK, 1988)

    STADES

    MALES

    FEMELLES

    I

    - Gonades de petites dimensions accolées à la colonne vertébrale

    - Sexe non reconnaissable même au binoculaire

    - Gonades de petites dimensions accolées à la colonne vertébrale

    - Sexe non reconnaissable même à la binoculaire

    ¼

    - Gonades transparentes à l'observation

    - Gonades transparentes à l'observation et ovocytes discernables à la binoculaire

    2/4

    - Testicules rose- rougeâtres ou rose- blanchâtres

    - Ovaires rosâtres ou rose- claires ou rougeâtres d'aspect granuleux

    - Ovocytes bien visibles mais non dissociables

    ¾

    - Testicules blanchâtres ou rose- blanchâtres bien développés avec les points de laitance

    - Ovaires jaunâtres ou rose- jaunes ou jaune- blanchâtres

    - Ovules bien visibles et dissociables

    -

    4/4

    - Testicules blanchâtres, laitance excusable par pression du doigt

    - Spermiducte gorgé de laitance

    - Ovaires jaunes, jaunes- orange ou jaune- citron

    - Présence d'ovules dans l'oviducte

    5/4

    - Testicules rose- pâle flasques et vidés de spermes

    - Ovaires roses ou rouges- brique, vides, flasques, quelques granulations blanchâtres petites

    II.4. Analyse des contenus digestifs

    Il existe plusieurs méthodes qualitatives et quantitatives pour l'analyse des contenus stomacaux. Les indices suivants ont étés calculés selon Hynes(1950).

    a) Indice d'occurrence :

    Il consiste à calculer le nombre d'estomac contenant une catégorie de proies(Np).ce nombre est exprimé en pourcent par le nombre total d'estomac examiné (Hynes, 1950 in LAUZANE ; 1976)

    Io= (Np/Nt) ×100

    Io : indice d'occurrence en pourcentage

    Np : nombre d'estomac contenant une catégorie de proie

    Nt : nombre total d'estomac examiné

    b) Indice d'abondance :

    Il consiste à calculer le nombre d'individu d'une catégorie donnée de proie(Na), est exprimé en pourcentage par le nombre total de proie trouvé pour l'échantillon.

    Iab= (Na/Np) ×100

    Analyse des résultats

    L'analyse des résultats a été réalisée à l'aide du logiciel STATISTICA. Les statistiques descriptives et l'ANOVA ont été effectuées grâce à ce logiciel

    CHAP III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS

    III.1 Espèces récoltés et leur abondance dans les sites

    Le nombre de tous les individus capturés pour les deux espèces est représenté dans le tableau ci-dessous.

    Tableau n°4 : Nombre d'individus par espèce et par site.

    Especes

    Kalundu

    Mulongwe

    Kasenga

    Kilomoni

    B.graueri

    16

    16

    17

    30

    B.mior

    21

    16

    17

    19

    Total

    37

    32

    34

    49

    Le tableau ci-dessus indique que 152 spécimens des poissons ont étés capturés au cours de notre échantillonnage sur ces 4 sites étudies. Kilomoni est le plus riche en individus suivi de kalundu, puis Kasenga et en dernier lieu le site de Mulongwe. Les individus de l'espèce Bathybates graueri sont numériquement les plus élevés avec (79 individus) que ceux du Bathybates minor (73 individus).

    III.2 Abondance des mâles, femelles et juvéniles pour les deux espèces dans les 4 sites

    L'abondance des mâles, femelles et juvéniles pour les deux espèces dans les quatre sites d'échantillonnages est présentée dans le tableau n°5

    Tableau n°5 Abondance des mâles, femelles et juvéniles pour les deux espèces dans les quatre sites

    Site

    Sexe

    Bathybates minor

    Bathybates graueri

    Kalundu

     

    Nombre

    Pourcentage

    Nombre

    Pourcentage

    M

    6

    8,2

    8

    10,1

    F

    10

    13,6

    9

    11,3

    ND 

    3

    4,1

    1

    1,2

    Mulongwe

    M

    8

    10,9

    5

    6,3

    F

    10

    13,6

    7

    8,8

    Kesenga

    M

    6

    8,2

    9

    11,3

    F

    6

    8,2

    9

    11,3

    ND 

    5

    6,8

    1

    1,2

    Kilomoni

    M

    7

    9,5

    22

    27,8

    F

    6

    8,2

    8

    10,1

    ND

    6

    8,2

    0

    0

    TOTAL

     

    73

    100

    79

    100

    Le tableau montre qu'en généra les mâles (46,7 %) ont dominé par rapport aux femelles dans l'ensemble de l'échantillonnage les femelles avec 42,7% et 10,5% pour les individus dont le sexe n'a pas été identifié pour l'espèce Bathybates minor les femelles sont plus dominantes que les mâles dans le site de kalundu et dans le site de Mulongwe. D'autre part les mâles sont plus dominants dans le site de Kilomoni et dans le site de Kasenga. De même les individus dont le sexe n'a pas été déterminé sont trouvés en grand nombre dans le site de Kilomoni suivi du site de Kasenga et en fin dans le site de Kalundu.

    Par contre pour l'espèce e Bathybates graueri ce sont les mâles qui sont les plus dominants par rapport aux femelles dans le site de Kilomoni suivi du site de Kasenga. A Kalundu on trouve que ce les femelles qui dominent les mâles et même à Mulongwe.

    III.3 Sex-ratio

    Tableau n°6. Pourcentages des mâles par rapport aux femelles et aux juvéniles

    Les pourcentages des mâles, femelles et juvéniles sont représentés dans le tableau ci- dessous :

    SITES

    SEXE

    Nombre

    %

    Kalundu

    J

    4

    2,63

    M

    14

    9,21

    F

    18

    11,84

    Mulongwe

    J

    0

    0

    M

    14

    9,21

    F

    18

    11,84

    Kasenga

    J

    6

    3,94

    M

    16

    10,52

    F

    13

    8,55

    Kilomoni

    J

    6

    3,94

    M

    27

    17,7

    F

    16

    10,52

    TOTAL

     

    152

    100

    Le tableau n°6 indique que les mâles ont été nombreux (46,7%) par rapport aux femelles (42,7%) et aux juvéniles (10,5%) dans les 4 sites. à kalundu et a Mulongwe . La sex-ratio (rapport entre mâles et femelles de ces deux espèces) appliquées à cette capture donne une valeur de 0,77 tandis qu'à Kasenga elle est de 1,230 et enfin une valeur de 1,68 à Kilomoni.

    III.3.1Bathybates graueri

    Tableau n°7. Sex-ratio entre mâles et femelles de Bathybathes graueri et proportion des juvéniles dans les 4 sites

    Les pourcentages des mâles, femelles et juvéniles ainsi que leurs fréquences sont représentés dans le tableau ci- dessous

    sexe

    Kalundu

    Mulongwe

    Kasenga

    Kilomoni

    J

    Effectif

    1

    0

    1

    0

    %

    6,2

    0

    5,8

    0

    M

    Effectif

    7

    6

    9

    21

    %

    43,7

    37,5

    52,9

    70

    F

    Effectif

    8

    10

    7

    9

    %

    50

    62,5

    41,1

    30

    Rapport

    0,875

    0,6

    1,285

    2,333

    Le tableau n°7 montre que les mâles ont étés beaucoup captures dans nos échantillons pour les Bathybates graueri par rapport aux femelles dans les 4 sites. A kalundu le sex- ratio donne une valeur de 0,875 tandisqu' à Mulongwe elle set de 0,6 puis àKasenga de 1,285 et en fin une valeur de 2,333 à Kilomoni

    III.3.1.2. Stades de maturité des gonades pour l'espèce Bathybates graueri

    Tableau n° 8. Fréquence des différents stades de maturité des gonades

    SITES

    STADE DE MATURITE

    Nombre

    %

    Kalundu

    I

    1

    6,2

     

    ¼

    1

    6,2

     

    2/4

    4

    25

     

    ¾

    8

    50

     

    4/4

    2

    12,5

     

    5/4

    0

    0

     

    Total

    16

    100

    Mulongwe

    I

    0

    0

     

    ¼

    1

    6,2

     

    2/4

    3

    18,7

     

    ¾

    3

    18,7

     

    4/4

    5

    31,2

     

    5/4

    4

    25

     

    Total

    16

    100

    Kasenga

    I

    1

    5,8

     

    ¼

    4

    23,5

     

    2/4

    4

    23,5

     

    ¾

    6

    35,2

     

    4/4

    2

    11,7

     

    5/4

    0

    0

     

    Total

    17

    100

    Kalundu

    I

    0

    0

     

    ¼

    3

    10

     

    2/4

    8

    26,6

     

    ¾

    9

    30

     

    4/4

    2

    6,6

     

    5/4

    8

    26,6

     

    Total

    30

    100

    D'après ce tableau la plupart des individus observés étaient déjà matures. Ceci montre que les poissons Bathybates graueri observés pendant la période d'étude dans tous les sites étaient au stade sexuellement mûr pouvant se reproduire. Les poissons immatures sont représentés mais en faible quantité.

    III.3.1.3. Moyenne de longueur totale, standard et poids des individus de l'espèce Bathybates graueri

    Tableau n°9.statistique descriptive des variables

     

    Moyennes

    N

    Ec-Type

    Minimum

    Maximum

    LT (mm)

    211,7215

    79

    27,95827

    130,0000

    250,0000

    LS (mm)

    174,5316

    79

    25,65792

    105,0000

    213,0000

    POIDS INDIVIDU

    83,47873

    79

    28,21293

    21,33000

    150,0200

    Le tableau ci- dessus montre la moyenne, la fréquence, l'écart type, le minimum et le maximum de la longueur totale, la longueur standard et le poids des individus.

    III.3.2 Bathybates minor

    Tableau n°10. Sex ratio mâles/ femelles du Bathybathes minor et proportion des juvéniles

    Les pourcentages des mâles, femelles et juvéniles ainsi que leurs fréquences sont représentés dans le tableau ci- dessous 8 :

    sexe

    Kalundu

    Mulongwe

    Kasenga

    Kilomoni

    J

    Effectif

    3

    6

    0

    5

    %

    14 ,2

    37,5

    0

    26,3

    M

    Effectif

    6

    5

    9

    7

    %

    28,4

    31,2

    52,9

    36,8

    F

    Effectif

    12

    5

    8

    7

    %

    57,1

    31,2

    47

    36,8

    Ce tableau n°10 montre que les femelles ont étés beaucoup captures dans nos échantillons pour les Bathybates minor par rapport aux males et juvéniles dans les 4 sites. A kalundu le sex- ratio appliqué à cette capture donne une valeur de 0,5 tandisqu' à Mulongwe et à Kilomoni elle est de 1 et en fin une valeur de 1,125 à Kasenga.

    III.3.2.1.stades de maturité des gonades pour Bathybates minor

    Tableau n°11. stades de maturité des gonades de l'espèce Bathybates minor ,

    SITES

    STADE DE MATURITE

    EFFECTIF

    %

    Kalundu

    I

    3

    14,2

     

    ¼

    6

    28,5

     

    2/4

    5

    23,8

     

    ¾

    4

    19,0

     

    4/4

    3

    14,2

     

    5/4

    0

    0

     

    Total

    21

    100

    Mulongwe

    I

    0

    0

     

    ¼

    3

    18,7

     

    2/4

    3

    18,7

     

    ¾

    3

    18,7

     

    4/4

    5

    31,2

     

    5/4

    2

    12,5

     

    Total

    16

    100

    Kasenga

    I

    5

    29,4

     

    ¼

    4

    23,5

     

    2/4

    0

    0

     

    ¾

    5

    29,4

     

    4/4

    2

    11,7

     

    5/4

    1

    5,8

     

    Total

    17

    100

    Kalundu

    I

    6

    31,5

     

    ¼

    1

    5,2

     

    2/4

    5

    26,3

     

    ¾

    1

    5,2

     

    4/4

    6

    31,5

     

    5/4

    0

    0

     

    Total

    19

    100

    Ce tableau indique que les individus au stade 4/4 sont les plus représentés dans le site de Kilomoni suivie des individus du stade I dans le même site puis du stade ¼ dans le site de Kalundu. Les stades 2/4 et 3/4 sont aussi représentés dans les autres sites.

    III.3.2.2.Moyenne de longueur totale, standard et poids des individus de l'espèce Bathybates minor

    Tableau n°12. Statistique descriptive des variables

     

    Moyennes

    N

    Ec-Type

    Minimum

    Maximum

    LT (mm)

    182,9315

    73

    32,45481

    66,0000

    225,0000

    LS (mm)

    151,5068

    73

    27,38720

    54,0000

    201,0000

    POIDS INDIVIDU

    58,34778

    73

    23,64660

    2,02000

    134,0200

    Ce tableau montre la moyenne, la fréquence, l'écart type, le minimum et le maximum de la longueur totale, la longueur standard et le poids des individus.

    III.3. Taille de la première maturité

    La taille de la première maturation est entre les mâles et femelles estimée par la plus petite taille de longueur standard des individus au stade de maturité ¾. Pour ce faire nous avons considérés 36 individus au stade ¾ dans l'ensemble de notre échantillon pour les deux sexes et les deux espèces.

    Fig.n°3 Présentation de la première maturité sexuelle par les sites pour Bathybates graueri

    Cette figure montre que la taille de la première maturité observée pour Bathybates graueri varie selon les sites, la plus grande taille observée est à Kilomoni(169mm), suivi de Mulongwe(130mm), puis vient Kasenga(126mm) et enfin la plus petite taille est observable est à Kalundu( 125mm).

    Figure n°4 Présentation de la première maturité sexuelle par les sites pour Bathybates minor

    Cette figure montre que la taille de la première maturité observée pour Bathybates minor varie selon les sites, la plus grande taille observée est à Kilomoni, suivi de Kalundu, à Kasenga et Mulongwe la taille de la première maturité est égale dans ces deux sites.

    Figure n° 5présentations de la taille de première maturité sexuelle pour B.graueri en fonction du sexe.

    D'après cette figure les femelles atteignent la taille de la première maturité sexuelle à 126mm avec une longueur totale de 230mm tandis que les mâles arrivent à cette taille à 125mm avec une longueur totale de 250mm

    Figure n° 6présentations de la taille de première maturité sexuelle pour B.minor en fonction du sexe.

    Les résultats de cette figure montrent que les mâles atteignent la taille de la première maturité sexuelle à 130mm avec une longueur totale de 225mm tandis que les femelles arrivent à cette taille à 155mm avec une longueur totale de 205mm.

    III.3.2.Dstribution mensuelle de la maturité sexuelle du Bathybates graueri

    La fréquence et le pourcentage de chaque stade de maturité des gonades par mois sont répartis mensuellement dans le tableau n°13

    Tableau n°13: Evolution mensuelle de la maturité sexuelle chez Bathybates graueri

    Site

    stade

    Mars %

    Avril %

    Mai %

    Juin %

    Kalundu

    I

    0

    0

    2,3

    0

    1/4

    0

    0

    2,3

    0

    2/4

    0

    0

    4,6

    9

    3/4

    0

    33

    9,3

    9

    4/4

    0

    0

    2,3

    0

    5/4

    0

    0

    0

    0

    Mulongwe

    I

    0

    0

    0

    0

    ¼

    10

    0

    0

    0

    2/4

    0

    0

    6,9

    0

    ¾

    20

    0

    2,3

    0

    4/4

    10

    0

    2,3

    13,6

    5/4

    0

    33,5

    0

    9

    Kasenga

    I

    10

    0

    0

    0

    ¼

    10

    0

    6,9

    0

    2/4

    10

    0

    6,9

    0

    ¾

    10

    0

    6,9

    9

    4/4

    0

    0

    0

    9

    5/4

    0

    0

    0

    0

    Kilomoni

    I

    0

    0

    0

    0

    14

    10

    16,6

    0

    4,5

    2/4

    0

    0

    18,6

    4,5

    ¾

    10

    16,6

    11,6

    4,5

    4/4

    0

    0

    0

    9

    5/4

    0

    0

    13,9

    9

    Il ressort du tableau ci-dessus que les individus matures stade sont plus élevés aux mois de Mai et Juin, suivie du stade 5/4, contrairement aux mois de Mars et d'Avril qui possèdent très peu d'individus à différents stades. Surtout au stade I, 4/4,5/4 et 2/4.

    III.3.3.Evolution mensuelle de la maturité sexuelle chez Bathybates minor

    La fréquence et le pourcentage de chaque stade de maturité des gonades par mois sont répartis mensuellement dans le tableau n°14

    Tableau n°14: Evolution mensuelle de la maturité sexuelle chez Bathybates minor

    Site

    stade

    Mars %

    Avril %

    Mai %

    Juin %

    Kalundu

    I

    0

    7,1

    2,3

    0

    ¼

    5,2

    0

    2,3

    4

    2/4

    10,5

    14,2

    4,6

    0

    ¾

    5,2

    0

    9,3

    0

    4/4

    5,2

    7,1

    2,3

    4

    5/4

    0

    0

    0

    0

    Mulongwe

    I

    0

    0

    0

    0

    ¼

    15,7

    0

    0

    0

    2/4

    0

    7,1

    6,9

    0

    ¾

    5,2

    14,2

    2,3

    0

    4/4

    0

    35,7

    2,3

    0

    5/4

    0

    0

    0

    4

    Kasenga

    I

    0

    0

    0

    0

    ¼

    5,2

    0

    6,9

    20

    2/4

    0

    0

    6,9

    16

    ¾

    15,7

    0

    6,9

    0

    4/4

    5,2

    0

    0

    0

    5/4

    0

    0

    0

    4

    Kilomoni

    I

    15,7

    0

    0

    12

    14

    0

    0

    0

    4

    2/4

    10,5

    0

    18,6

    8

    ¾

    0

    7,1

    11,6

    8

    4/4

    0

    0

    0

    16

    5/4

    0

    7,1

    13,9

    0

    ce tableau montre que les individus de stade 3/4 sont plus élevés aux mois de Mars et de Mai, suivi des individus au stade I au mois de Juin, puis ceux du stade 4/4 au mois d'Avril. Par contre les individus au stade 2/4 et ¼ sont repartis dans presque tous les mois sauf au mois d'Avril où il n y a pas des individus au stade ¼. Les individus au stade au stade 5/4 sont très moins élevés dans différents sites.

    Iii.4. Fécondité absolue

    La fécondité absolue désigne le nombre total d'oeufs ou d'ovules présents chez la femelle avant fécondation.

    III.4.1. Fécondité absolue pour Bathybates graueri

    Tableau n°15.Fécondité absolue de Bathybates graueri dans différents sites d'échantillonnage ainsi que leur pourcentage

    Site

    Nombres d'oeufs

    Pourcentage

    Kalundu

    46

    37,1

    78

    62,9

    Total

    124

    16,2

    Mulongwe

    71

    21,5

    84

    25,5

    84

    25,8

    90

    27,3

    Total

    329

    43,2

    Kasenga

    77

    52,7

    69

    42,3

    Total

    146

    19,1

    Kilomoni

    81

    50

    81

    50

    Total

    162

    21,2

    TOTAL GENERAL

    761

    100

    Le tableau indique que le nombre total d'oeufs pour l'espèce Bathybates graueri est de 761 oeufs présents chez les femelles avant fécondation. Le nombre maximal trouvé est de 90 oeufs dans le site de Mulongwe et le nombre minimal est de 46 oeufs dans le site de kalundu. Dans l'ensemble des oeufs trouvés le pourcentage élevé est observé dans le site de Mulongwe soit 43,2, suivi du site de kilomoni 21,2 puis Kasenga 16,2 et en dernier lieu vient le site de kalundu.

    III.4.2. Fécondité absolue pour Bathybates minor

    Tableau n°16.Fécondité absolue de Bathybates minor dans les 4 sites ainsi que leur pourcentage

    Site

    Nombres d'oeufs

    Pourcentage

    Kalundu

    88

    33,9

    87

    33,5

     

    84

    33,4

    Total

    259

    21,6

    Mulongwe

    91

    21,9

    81

    19,5

    82

    19,8

    81

    19,5

     

    79

    19

    Total

    414

    34,6

    Kasenga

    32

    28,3

    81

    71,6

    Total

    113

    9,4

    Kilomoni

    80

    19,5

    83

    20,2

     

    82

    20

     

    83

    20,2

     

    81

    19,8

    Total

    409

    34,2

    TOTAL GENERAL

    1195

    100

    Ce tableau montre que le nombre total d'oeufs présent avant fécondation pour les femelles de l'espèce Bathybates minor est de 1195. Le nombre maximal trouvé est de 91 oeufs dans le site de Mulongwe soit 21,9% du site et le nombre minimal est de 32 oeufs dans le site de kasenga soit 28,3% du site. Dans l'ensemble des oeufs trouvés le pourcentage élevé a été observé dans le site de Mulongwe(43,2%), suivi du site de kilomoni (34,2%) puis Kalundu(21,6%) et en dernier lieu vient le site de kasenga(9,4%) pour 15 femelles concernées dans l'ensemble par les valeurs de fécondité

    Figure n°7: la longueur totale, longueur standard, longueur a la fourche et poids du corps en fonction du sexe pour les deux espèces

    La figure n°7 indique que Plus l'espèce n'est grande, plus il a un poids élevé et plus son sexe n'est facilement déterminable. Au contraire plus elle est petite plus elle a un petit poids, mais aussi plus son sexe n'est pas déterminé.

    Figure n°8: longueur totale, longueur standard, longueur a la fourche et poids du corps en fonction deux espèces

    Le figure n°8 indique que la longueur totale, la longueur standard, la longueur a la fourche et le poids du corps de ces deux espèces sont presque égales pour les mâles et femelles exclus pour les poissons dont le sexe n'a pas été déterminé

    III.5.Effect du stade de maturité

    Concernant les résultats de l'ANOVA pourla longueur totale, longueur standard, longueur a la fourche, le poids du corps pour les deux espèces en fonction des stades de maturité, consultons le tableau n°17

    III.5.1.Anova pour les Stades de Maturité

    Tableau n°17 : statistique descriptive

     

    SC

    dl

    MC

    SC

    dl

    MC

    F

    p

     

    Effet

    Effet

    Effet

    Erreur

    Erreur

    Erreur

     

     

    LT (mm)

    79686,49

    5

    15937,30

    88569,83

    146

    606,6427

    26,27131

    0,000000

    LS (mm)

    57353,10

    5

    11470,62

    68114,80

    146

    466,5397

    24,58659

    0,000000

    LF (mm)

    61922,84

    5

    12384,57

    72142,00

    146

    494,1233

    25,06372

    0,000000

    Poids du corps

    59378,28

    5

    11875,66

    66929,06

    146

    458,4182

    25,90572

    0,000000

    Le tableau n°17 a pour statistique descriptive de stade de maturité pour les deux espèces, nous montre que sa probabilité est vraiment significative en fonction de LT, LS, LF et poids du corps.

    Concernant les résultats de l'ANOVA pourle poids de gonades, nombres d'oeufs, longueur de l'intestin et poids de l'estomac pour les deux espèces en fonction des stades de maturité, consultons le tableau n°18

    Tableau n°18 : statistique descriptive pour les stades de maturité

     

    SC

    dl

    MC

    SC

    dl

    MC

    F

    p

     

    Effet

    Effet

    Effet

    Erreur

    Erreur

    Erreur

     

     

    Pds de Gonad

    5,0

    5

    1,01

    16,32

    146

    0,1118

    9,0091

    0,000000

    NbrOeufs

    116769,1

    5

    23353,83

    15386,74

    146

    105,3886

    221,5972

    0,000000

    LI(mm)

    47296,2

    5

    9459,24

    61050,53

    146

    418,1543

    22,6214

    0,000000

    PDS ESTOMAC

    40,1

    5

    8,01

    243,97

    146

    1,6710

    4,7943

    0,000436

    Le tableau n°18 a pour statistique descriptive de stade de maturité pour les deux espèces, nous montre que sa probabilité est vraiment significative surtout sur le poids des gonades, nombres d'oeufs, longueur de l'intestin mais aussi sur le poids de l'estomac.

    III.5. 2.Effect des sites

    Les résultats de l'ANOVA pourle poids de gonades, nombres d'oeufs, longueur de l'intestin et poids de l'estomac pour les deux espèces en fonction des sites, consultons le tableau n°19

    III.5.2.1.Anova pour les sites

    Tableau n°19 : statistique descriptive pour les sites

     

    SC

    dl

    MC

    SC

    dl

    MC

    F

    p

     

    Effet

    Effet

    Effet

    Erreur

    Erreur

    Erreur

     

     

    Pds de Gonades

    0,35

    4

    0,116

    21,0

    148

    0,1420

    0,819524

    0,485023

    Nbr OEufs

    11017,25

    4

    3672,418

    121138,6

    148

    818,5041

    4,486744

    0,004799

    LI (mm)

    9325,89

    4

    3108,629

    99020,8

    148

    669,0596

    4,646266

    0,003909

    PDS ESTOMAC

    11,40

    4

    3,799

    272,6

    148

    1,8421

    2,062065

    0,107747

    Le tableau n°19 a pour statistique descriptive de sites pour les deux espèces, nous montre que sa probabilité est significative sur la longueur de l'intestin et de nombres d'oeufs mais pour le poids de gonades et le poids de l'estomac la fréquence de probabilité est non significative.

    III.5. 3.Effect des sexes

    Les résultats de l'ANOVA pourle poids de gonades, nombres d'oeufs, longueur de l'intestin et poids de l'estomac pour les deux espèces en fonction des sexes, consultons le tableau n°20

    III.5.3.1.Anova pour les sexes

    Tableaun° 20 statistique descriptive pour les sexes

     

    SC

    dl

    MC

    SC

    dl

    MC

    F

    p

    Pds de Gonades

    1,48

    2

    0,74

    19,9

    149

    0,1334

    5,53935

    0,004781

    NbrOeufs

    25333,61

    2

    12666,80

    106822,3

    149

    716,9279

    17,66817

    0,000000

    LI (mm)

    42796,95

    2

    21398,47

    65549,8

    149

    439,9313

    48,64049

    0,000000

    PDS ESTOMAC

    17,64

    2

    8,82

    266,4

    149

    1,7878

    4,93409

    0,008416

    Le tableau n°20 qui a pour statistique descriptive de sexe pour les deux espèces, nous montre que sa probabilité est vraiment significative surtout sur les nombres d'oeufs, longueur de l'intestin mais aussi sur le poids des gonades et le poids de l'estomac.

    III.6. Ecologie alimentaire de B.graueri et B.minor

    III.6.1. Régime alimentaire de Bathybats minor

    Le nombre d'estomacs dans le quels se rencontre un ou plusieurs individus d'une catégorie d'aliment mais aussi le nombre d'individus d'une catégorie données des proies pour l'espèce Bathybates minor sera représenter dans le tableau ci -dessous.

    Tableau n°21 indice d'occurrence et d'abondance pour B.minor

    Proies

    Indice d'occurrence

    Indice d'abondance

    Na

    Io(%)

    Nx

    Iab(%)

    Stolothrissatanganicae

    35

    41,1

    82

    28,9

    Poissons identerminés

    29

    34,1

    54

    19

    Aulonocranusdewindti

    2

    2,3

    2

    0,7

    Larves des poissons

    10

    11,7

    132

    46,6

    Morceaux des poissons

    9

    10,5

    13

    4,5

    L'observation du tableau n° 21 fait remarquer que le Bathybates minor à un régime carnivores piscivores au sens large (mangeur des poissons adultes et juvéniles) et se nourrit préférentiellement de stolothrissatanganicae (Io=41,1) et larves des poissons (Iab=46,6). Il se nourrit également des poissons indéterminés et cichlide Aulonocranusdewindti.

    III.6.2. Régime alimentaire de B. graueri

    Le nombre d'estomacs dans le quels se rencontre un ou plusieurs individus d'une catégorie d'aliment mais aussi le nombre d'individus d'une catégorie données des proies pour l'espèce Bathybates graueri.

    Tableau n°22. Indice d'occurrence et d'abondance pour B.graueri

    Proies

    Indice d'occurrence

    Indice d'abondance

    Na

    Io(%)

    Nx

    Iab(%)

    Stolothrissatanganicae

    49

    48

    123

    56,1

    Limnothrissamiodon

    32

    31,3

    55

    25,1

    Poisson identeterminés

    2

    2,9

    4

    1,8

    Larves des poissons

    1

    0,9

    10

    4,5

    Morceaux des poissons

    17

    16

    27

    12,3

    L'observation du tableau n° 22 fait remarquer que le Bathybates graueri à un régime carnivores piscivores au sens large (mangeur des poissons adultes et juvéniles) et se nourrit préférentiellement de stolothrissatanganicae (Io=48) et (Iab=56,1), et de Limnothrissamiodon (Io=31,3) et (Iab=25,1). On remarque également la présence d'autres poissons indéterminés et des larves des poissons.

    Abondance des proies pour les deux espèces

    Tableau n°23 Abondance de différentes catégories des proies pour les deux espèces

     

    Bathybates Graueri

    Bathybates minor

    PROIES

    EFFECTIFS

    POURCENTAGE

    EFFECTIFS

    POURCENTAGE

    Stolothrissatanganicae

    123

    56,1

    84

    29,5

    Limnothrissamiodon

    55

    25,1

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    2

    0,7

    Poisson indéterminés

    4

    1,8

    54

    19

    Larves des Poissons

    10

    4,5

    131

    46,1

    Morceaux des poissons

    27

    12 ,3

    13

    4,5

    TOTAL

    219

    100

    284

    100

    Ce tableau montre que dans l'ensemble des proies trouvées pour le Bathybates graueri .Le Stolothrissatanganyicae viennent en tête avec 56% suivi de Limnothrissamiodon avec 25,1% et en dernier lieu vient les poissons indéterminés. Tandis que pour le Bathybates minorldansl'ensemble des proies observées. Les larves des poissons viennent en tête avec 46,1%, suivie des Stolothrissatanganicae avec 29,5% et en dernier lieu vient l'Aulonocranusdewindti.

    Evolution des proies en fonction des mois pour les deux espèces

    Tableau n°24 Evolution de différentes catégories des proies pour B. minor en fonction des mois

     

    Bathybates minor

    MOIS

    PROIES

     

    %

    MARS

    Stolothrisssatanganicae

    13

    9,8

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    17

    12,8

    Larves des poissons

    96

    72,7

    Morceaux des poissons

    6

    4,5

    TOTAL

     

    132

    100

    AVRIL

    Stolothrisssatanganicae

    27

    39,7

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    1

    1,4

    Poissons indeterminés

    11

    16,1

    Larves des poissons

    25

    36,7

    Morceaux des poissons

    4

    5,8

    TOTAL

     

    68

    100

    MAI

    Stolothrisssatanganicae

    9

    33,3

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    16

    59,2

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    2

    7,4

    TOTAL

     

    27

    100

    JUIN

    Stolothrisssatanganicae

    35

    61,4

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    1

    1,7

    Poissons indeterminés

    10

    17,5

    Larves des poissons

    10

    17,5

    Morceaux des poissons

    1

    1,7

    TOTAL

     

    57

    100

    TOTAL GENERAL

     

    284

     

    Ce tableau montre que le nombre des proies varie vraiment en fonction des mois pour Bathybates minor, le nombre total des proies est de 284 dans tous les mois. Leur abondance numériques montre que les larves des poissons viennent en tête avec 72,2% du mois de mars, en second lieu vient les S.tanganicae avec 61,4% du mois de juin et en dernier lieu vient leAulonocranusdewindti avec 1,7% du Mois de Juin.

    Evolution Des Proies ingérés en Fonction Des mois Pour Bathybates Graueri

    Tableau n°25 catégories des proies pour B. Graueri en fonction des mois.

     

    Bathybates Graueri

    MOIS

    PROIES

    NOMBRE

    %

    MARS

    Stolothrisssatanganicae

    10

    33,3

    Limnotrissamiodon

    7

    23,3

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    0

    0

    Larves des poissons

    10

    33,3

    Morceaux des poissons

    3

    4,2

    TOTAL

     

    30

    100

    AVRIL

    Stolothrisssatanganicae

    11

    57,8

    Limnotrissamiodon

    3

    15,7

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    2

    10,5

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    3

    15,7

    TOTAL

     

    19

    100

    MAI

    Stolothrisssatanganicae

    64

    59,8

    Limnotrissamiodon

    29

    27,1

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    2

    1,8

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    12

    11,2

    TOTAL

     

    107

    100

    JUIN

    Stolothrisssatanganicae

    38

    60,3

    Limnotrissamiodon

    16

    25,3

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indéterminés

    0

    0

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    9

    14,2

    TOTAL

     

    63

    100

    TOTAL GENERAL

     

    219

     

    Le tableau ci-dessous montre que le nombre des proies varie vraiment en fonction des mois pour Bathybates graueri. Le nombre total des proies observées dans tous les mois est de 219. Selon l'abondance numérique le Stolothrissatanganicae vient en tête avec 60,3% du Mois de Juin suivi de Limnothrissamiodon avec 27,1% du mois.

    Evolution Des Proies En Fonction Des Sites Pour Bathybates Minor

    Tableau n°26 catégories des proies pour B. minor en fonction des sites

     

    Bathybates minor

    SITES

    PROIES

     

    %

    KALUNDU

    Stolothrisssatanganicae

    22

    35,4

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    14

    22,5

    Larves des poissons

    21

    33,8

    Morceaux des poissons

    5

    8

    TOTAL

     

    62

    100

    MULONGWE

    Stolothrisssatanganicae

    18

    24,3

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    1

    1,3

    Poissons indeterminés

    23

    31

    Larves des poissons

    23

    31

    Morceaux des poissons

    9

    12,1

    TOTAL

     

    74

    100

    KASENGA

    Stolothrisssatanganicae

    20

    60,6

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    13

    39,4

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    0

    0

    TOTAL

     

    33

    100

    KILOMONI

    Stolothrisssatanganicae

    23

    20

    Limnotrissamiodon

    0

    0

    Aulonocranusdewindti

    1

    0,8

    Poissons indéterminés

    4

    3,4

    Larves des poissons

    87

    75,6

    Morceaux des poissons

    0

    0

    TOTAL

     

    115

    100

    TOTAL GENERAL

     

    284

     

    Ce tableau montre que le nombre des proies varie significativement en fonction des sites pour Bathybates minor. Le nombre total des proies est de 284 dans tous les sites. Leur abondance numérique montre que les larves des poissons viennent en tête avec 75,6% du site de kilomoni, suivi du site Mulongwe avec 31% du site. En second lieu vient les S.tanganicae avec 35% dans le site de Kalundu. l'Aulonocranusdewindti occupe une petite quantité dans les sites (1,3%) dans le site de mulongwe et de 0,8% dans le site de kilomoni..

    Evolution Des Proies En Fonction Des Sites Pour Bathybates graueri

    Tableau n°27 catégories des proies chez B.graueri dans les différents sites

     

    Bathybates Graueri

    SITES

    PROIES

    NOMBRES

    %

    KALUNDU

    Stolothrisssatanganicae

    21

    56,7

    Limnotrissamiodon

    13

    35,1

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    0

    0

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    3

    8,1

    TOTAL

     

    37

    100

    MULONGWE

    Stolothrisssatanganicae

    22

    55

    Limnotrissamiodon

    8

    20

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indéterminés

    2

    5

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    8

    20

    TOTAL

     

    40

    100

    KASENGA

    Stolothrisssatanganicae

    21

    50

    Limnotrissamiodon

    16

    38,1

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indéterminés

    0

    0

    Larves des poissons

    0

    0

    Morceaux des poissons

    5

    11,9

    TOTAL

     

    42

    100

    KILOMONI

    Stolothrisssatanganicae

    59

    59

    Limnotrissamiodon

    18

    18

    Aulonocranusdewindti

    0

    0

    Poissons indeterminés

    2

    2

    Larves des poissons

    10

    10

    Morceaux des poissons

    11

    11

    TOTAL

     

    100

    100

    TOTAL GENERAL

     

    219

     

    Ce tableau montre que le nombre des proies varie significativement en fonction des sites pour Bathybates graueri. Le nombre total des proies observées dans tous les sites est de 219. Selon l'abondance numérique le stolothrissatanganicae vient en tête avec 59% du site de kilomoni, suivi Limnothrissamiodon avec 18% dans le site de kilomoni.

    CHAPITRE IV. DISCUSSION DES RESULTATS

    D'après nos résultats, le Bathybates graueri du lac Tanganyika présente une taille totale qui varie entre 130mm et 250 mm avec une longueur moyenne de 221,7. La longueur standard est de l'ordre de 105 et 213mm dans nos sites d'échantillonnages choisis dans la partie Nord- est du lac Tanganyika, avec une longueur standard(LS) moyenne de 174,5mm, tandis que dans l'ensemble des parties du lac Tanganyika cette espèce a comme longueur standard de l'ordre de 168mm-233mm (Max poll, 1956), par contre Brichard trouve 145- 250mm.

    Tandis que pour l'espèce Bathybates minor du même Lac présente une taille totale qui varie entre 66mm et 225 mm avec une longueur moyenne de 182,9. La longueur standard est de l'ordre de 54 et 201mm dans nos sites d'échantillonnages choisis dans la partie Nord- est du lac Tanganyika, avec une longueur standard(LS) moyenne de 151,5mm, tandis que dans l'ensemble des parties du lac Tanganyika cette espèce a comme longueur standard de l'ordre de 90mm-204mm ( Max poll,1956), par contre Brichard trouve 95- 210mm. Le poids total du corps pour Bathybates graueri a comme minimum21, 33g et maximum 150g avec comme moyenne 84,4g. Le rapport de sexes (sex-ratio) des poissons capturés est en faveur des males(1,264).

    Le poids total du corps de Bathybates minor du corps a un minimum 2, 02g et maximum 133,02g avec comme moyenne 58,3g. Le rapport de sexes (sex-ratio) des poissons capturés est en faveur des femelles(0,843). Cependant, les résultats peuvent dépendre fortement de la technique de pêche utilisée et des matériels utilisés (Plisnier, 1990 in NAKANGU, 200) et de la période et du site de capture (NAKANGU, 2009).

    Les échantillons du Bathybates graueri étaient composés des femelles avec six stades de maturité, le stade I, ¼,2/4,3/4,4/4 et 5/4 dont 34 femelles avec 43 males qui n'ont pas de caractéristiques morphologiques très significatives. Les individus étaient en période de reproduction. Cela nous pousse à dire que la période de reproduction est continuelle pour cette espèce .Partant de la reproduction, nous avons trouvé les individus matures de stade ¾ et 4/4 de l'espèce Bathybates graueri qui se produit a une longueur standard de 130mm pour les mâles et femelles dans tous les sites à Kalundu vers le mois de mars.

    les échantillons trouvés pour Bathybates minor étaient aussi composés des femelles avec le stade ,1/4,2/4,3/4,4/4 et 5/4 dont 32 femelles avec 27 mâles qui ont des caractéristiques morphologiques très significatives(les femelles sont argentées comme les mâles mais sans bandes latérales),Maxpoll(1956). Il ressort de dire que les mêmes stades de maturités sont observables pour les deux espèces .Mais aussi la période de reproduction est aussi continuelle pour les deux espèces.

    La différence entre les différents stades de maturités pour les deux espèces étudiées dans les sites d'échantillonnage peut être justifiée soit par la période d'échantillonnage ou soit de la taille de l'échantillon.

    Partant de la reproduction, nous avions trouvés les individus matures au stade ¾ et 4/4 pour Bathybates minor qui se produit à une longueur standard de 125 mm pour les mâles et de 126 mm pour les femelles dans différents sites et presque pendant toute la période d'échantillonnage.

    Ces tailles de la première maturité sexuelle pour les espèces Bathybates graueri et Bathybates minor, espèces si précoces serait peut être due à la grande pression de pêche et aux multiples méthodes et engins de pêche destructeurs ne favorisant pas la meilleure croissance de poissons dans les différents sites. Mais aussi la maturation des gonades peut être saisonnière habituellement associée à la saison des pluies ou sèche. Par contredans article littoral fisheries on Cichlidae ( pisces) from the nortwester part of lake Tanganyika, East Africa, by C.D. Mushagalusa ,M. Nshombo and M.Lushombo,2014. La taille de la première maturité observable pour Bathybates minor est de 70,7mm avec une longueur standard 89,2mm, pour le Bathybates graueri cette taille n'a pas été trouvée mais la longueur standard est de 122,3mm. Cette contrainte se justifierais peut être que parce que leur échantillon étaient prise dans la zone littorale partie du lac dans laquelle il y a une forte pression de pêche obligeant ces deux espèces à se reproduire de manière précoce..

    Pour cela, le processus de maturation est influencé par le changement de température et de photopériode au cours de l'année mais le facteur final de déclenchement de fraie (ponte) est l'augmentation du niveau de l'eau causée par les précipitations ( Viveen et al,1985,1986,de graaf et al, 1995 in Graaf et Janssen,(1996).

    L'analyse du régime alimentaire des populations naturelles, se fait le plus souvent de façon indirecte, par l'examen du contenu de l'estomac ou du tube digestif, tout entier ( N'Guessan, 2010). Pour le cas de notre étude nous avons fait l'analyse du régime alimentaire par l'examen de contenu de l'estomac.

    En ce qui concerne le régime alimentaire de Bathybates graueri, précisons que le S.tanganicae et L. miodon constituent les aliments essentiels du Bathybates graueri ; les autres nourritures s'avèrent supplémentaires comme l'Aulonocranusdewindti, les larves des poissons et les poissons indéterminés pour l'ensemble des échantillons dans les sites et au courant des mois. La quantité é des proies varie significativement en fonction des mois. Le mois de Juin se présente comme le mois le plus riche en nourriture. Max pool(1956) montre à partir des résultats du régime alimentaire du Bathybates graueri qu'il est vorace, ichthyophage et les restes non identifiable des poissons ont été trouvé dans l'estomac .Mais nous nous venons de préciser les proies préférées.

    Les indices d'occurrences de ces deux catégories d'aliments préférentiels pour B.graueri dans les quatre sites montrent que le S.tanganicae est beaucoup préféré. Les autres catégories d'aliments ont été considérées comme étant occasionnels.

    Par contre le régime alimentaire de bathybates minor est constitué principalement des larves des poissons et de S.tanganicae qui constituent ces aliments essentiels. Les autres nourritures s'avèrent supplémentaires comme pour l'ensemble des,Aulonocranusdewindti les poissons indéterminés et autres pour l'ensemble des échantillons dans nos site et au courant des mois. Ce qui a été aussi observé par Max pool et autres auteurs comme P.Brichard et Coulter.

    La quantité des proies varie significativement en fonction des mois et même des sites. Le mois de Mars se présente comme le mois le plus riche en nourriture, suivi du mois de Juin. Tandis qu'en ce qui concerne les sites Kilomoni se présente comme le plus riche en proies

    Les indices d'occurrences de ces deux catégories d'aliments préférentiels pour B.minor dans les quatre sites montrent que les larves des poissons sont les plus préférés, suivis de Stolothrissatanganicae. Les autres catégories d'aliments ont été considérées comme étant occasionnels.

    Il est important de se demander pourquoi ces deux espèces préfèrent se nourrir uniquement des clupéidés et non pas des cichlides ou de Latidés alors que toutes ces espèces habitent les milieux pélagiques du lac Tanganyika? La réponse à cette question peut être justifiée par les modes d'adaptations développées par les cichlides et Latidés pour se protéger contre la prédation (développement des épines sur différentes nageoires). Mais aussi la distribution des Latidés n'est pas égale à celle des clupéidés qui constituent la grande quantité des poissons vivant sur les milieux pélagiques du Lac Tanganyika

    Nous avons pu observer d'une part que L.miodon ne fait pas partie des aliments dans le régime alimentaire du Bathybates minor mais seulement pour Bathybates graueri,d'autre part l'Aulonocranusdewindti est dans le régime alimentaire du Bathybates graueri mais seulement pour celui du premier.

    CONCLUSION ET RECOMMENDATION

    Ce travail avait pour but d'contribuer à l'étude des quelques paramètres de la reproduction et de l'écologie alimentaire de deux espèces de poissons du genre Bathybates, B. minor et B. graueri dans la partie Nord-Ouest du lac Tanganyika ayant comme objectifs de déterminer les stades de maturité pour les deux espèces, d'identifier les aliments que consomment les deux espèces.

    En effet, pendant toute la période d'échantillonnage, nous avons récolté les échantillons des poissons 152 spécimens au total pour les deux espèces citées ci-haut dans les quatre sites de Kalundu, Mulongwe, Kasenga et Kilomoni au moyen d'une technique de pêche traditionnelle, utilisant un filet maillant dormant de 500m de longueur, 1,5m de largeur et 1,5cm de maille. De ces données il ressort les résultats suivants :

    Les différentes catégories de stade de maturité et d'aliments consommés ainsi que la fréquence des proies pour les deux espèces ont été observées.

    Pour Bathybates graueri, le sex-ratio montre que les mâles étaient plus capturés que les femelles.les stades 2/4,3/4 et 4/4 sont plus élevés au mois de Mai et de Juin qui sont considérés comme une période de reproduction avancée pour cette espèce car le stade ¾ et 4/4 sont beaucoup plus observables pendant les mois d'études. cette espèce atteint la taille de la première maturité sexuelle à 130mm pour le male à Mulongwe et de 201mm pour les femelles au même site et ce stade est tardif par rapport aux travaux antérieurs (Mushagalusa et al 2014) qui avaient montré que cette espèce atteignaient la maturité sexuelle précocement dans la zone littorale.

    Tandis que pour Bathybates minor les femelles ont étaient plus capturées que les mâles. Cette espèce se reproduit presque pendant toute la période d'échantillonnage, mais surtout aux mois de Mars, Avril et Mai. Elle atteint la taille de la première maturité sexuelle à 125 mm pour les mâles et femelle dans le site kalundu mais aussi de 126mm pour les femelles pour les femelles à kasenga.

    Concernant le régime alimentaire, d'après nos résultats, ces deux espèces ont presque le même régime alimentaire dans les quatre sites avec les larves des poissons, le Stolothrissatanganicae et Limnothrissamiodon comme aliments essentiels et par d'autres types d'aliments estimés rares. Ce constant nous pousse à conclure que ces deux espèces sont carnivores piscivores qui mangent des poissons adultes et juvéniles sur leur parcourt.

    Comme recommandation, nous suggérons à l'autorité locale chargée de l'environnement, de bien faire des campagnes de sensibilisation auprès des population riveraine et les pécheurs pour leur mettre au courant d'une mesure de réglementation de la pêche pour ne pas nuire et risquer d'extinction de certaines espèces qui doivent se multiplier pour garder leurs espèces ,

    A d'autres chercheurs des domaines différents qui seront intéressés à aborder ce sujet de le faire pour une période relativement longue ( une année ou plusieurs) pour permettre de connaitre plus et compléter peut-être les informations contenues dans la présente étude réalisée sur une période de quatre mois seulement , Il serait aussi utile de combiner d'autres facteurs écologique et physico- chimiques pour les cinq autres espèces du genre Bathybates pour permettre de bien comprendre et d'élucider la variation et la dynamique des Bathybates dans toutes les parties du Lac Tanganyika.

    BIBLIOGRAPHIE

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    ANNEXES

    De gauche à droite lors de la capture des échantillons sur terrain

    Analyse des échantillons au laboatoire

    Certains ds contenus stomacaux observés

    Du gauche, les oeufs du Bathybates minor,au milieu son image et à doite Bathybates graueri

    Table des matières

    DEDICACE..........................................................................................................................................................I

    REMERCIEMENTS............................................................................................................................................II

    ABREVIATIONS.............................................................................................................................................III

    RESUME..........................................................................................................................................................IV

    SUMMURY.....................................................................................................................................................V

    INTRODUCTION Erreur ! Signet non défini.

    CHAPITRE I : REVUE DE LITTERATURE 4

    A) GENERALITE SUR LE LAC TANGANYIKA 4

    I.1. Situation géographique du Lac Tanganyika 4

    I.2 LA PHYSICO- CHIMIE DU LAC TANGANYIKA. 4

    I.3. Histoire géologique du lac Tanganyika 6

    I.4. Conditions hydrologiques. 6

    I.4.1. Affluents du lac Tanganyika 6

    I.4.1.1. Rivière Ruzizi 6

    I.4.1.2. Rivière Malagarazi 7

    I.4.2. Variation du niveau du lac 7

    I.5. Conditions physiques et climatiques. 7

    I.6. Biotopes du lac Tanganyika 8

    I.7. Faune et flore 8

    a. Le Phytoplancton 8

    b. Les plantes supérieures 8

    Poissons Cichlidae 10

    1°) Description 10

    2°) Coloration 11

    3°) Habitat 11

    B. GENERALITES SUR LE TRIBU BATHYBATINI 12

    B.1. Classification 12

    B.2. TRIBU DES BATHYBATINI 12

    B.2.1. GENRE BATHYBATES (Poll 1956) 13

    CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES 17

    II.1. Milieu d'étude et sites d'échantillonnage 17

    METHODOLOGIE DE RECOLTE DES DONNEES 21

    ANALYSE DES RESULTATS 24

    CHAP III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS 25

    III.1 Espèces récoltés et leur abondance dans les sites 25

    III.2 Abondance des mâles, femelles et juvéniles pour les deux espèces dans les 4 sites 25

    III.3 Sex-ratio 26

    III.3.1Bathybates graueri 27

    III.3.1.2. Stades de maturité des gonades pour l'espèce Bathybates graueri 27

    III.3.1.3.MOYENNE DE LONGUEUR TOTALE, STANDARD ET POIDS DES INDIVIDUS DE L'ESPECE BATHYBATES GRAUERI 28

    III.3.2 Bathybates minor 28

    III.3.2.1.stades de maturité des gonades pour Bathybates minor 28

    III.3.2.2.MOYENNE DE LONGUEUR TOTALE, STANDARD ET POIDS DES INDIVIDUS DE L'ESPECE BATHYBATES MINOR 29

    III.3. Taille de la première maturité 30

    III3.2.DISTRIBUTION MENSUELLE DELA MATURITE SEXUELLE DU BATHYBATES GRAUERI 32

    III.3.3.EVOLUTION MENSUELLE DE LA MATURITE SEXUELLE CHEZ BATHYBATES MINOR 32

    III.4. FECONDITE ABSOLUE 33

    III.4.1. Fécondité absolue pour Bathybates graueri 33

    III.4.2. Fécondité absolue pour Bathybates minor 34

    III.5.EFFECT DU STADE DE MATURITÉ 36

    III.5.1.Anova pour les Stades de Maturité 36

    III.5. 2.EFFECT DES SITES 37

    III.5.2.1.Anova pour les sites 37

    III.5. 3.EFFECT DES SEXES 38

    III.5.3.1.Anova pour les sexes 38

    III.6. Ecologie alimentaire de B.graueri et B.minor 38

    III.6.1. Régime alimentaire de Bathybats minor 38

    III.6.2. Régime alimentaire de B. graueri 39

    CHAPITRE IV. DISCUSSION DES RESULTATS 46

    CONCLUSION ET RECOMMENDATION 49

    BIBLIOGRAPHIE 51

    ANNEXES 54






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard