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Impact des activités minières sur la macrofaune du sol: cas des bassins de rejets miniers de Kipushi et de Musoshi

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par Trésor MUGANGUZI
Université de Lubumbashi - Ingénieur Agronome 2016
  

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2.1.3. Sol

Les sols du Haut-Katanga sont très diversifiés par leur nature. La carte des sols élaborée par l'ISRIC (Van Engelen et al., 2006 in Kasongo 2009) dans le cadre de la base des données SOTER montre, la dominance de groupes des sols de référence suivants : Ferralsols, Vertisols, Cambisol et Fluvisols.

Les ferralsols, couvrant la grande partie du Haut-Katanga, sont des sols minéraux, avec plus de 20 % d'argile, à profil A-C, A-B-C, à A1 faible, sans B textural. Ces sont caractérisés par : une réserve en minéraux altérable nulle ou faible, un rapport limon/argile inférieur à 0,2 sur roches sédimentaires et alluvions, à 0,15 sur roches éruptives et cristallophylliennes, la présence d'oxydes libres dans la fraction argileuse, une faible capacité d'échange cationique ( Sys, 1960).Les groupes de référence des Vertisols, Cambisol et Fluvisols, s'intègrent, à quelques difficultés près, dans les différentes classes des Sols Minéraux Bruts, Sols Tropicaux Récents, et Terres Noires Tropicales de la classification de l'INEAC ( Kasongo, 2009).

Le relief est caractérisé par les chaînes des montagnes de Mitwaba et de Kundelungu et le plateau d'Upemba.

2.1.4. Végétation

Les principales unités de végétation dans le Haut-Katanga sont : les forêts denses sèches, les forêts denses édaphiques, les forêts claires, les savanes et les milieux aquatiques ( Duvignaud, 1958). En effet, Lubumbashi et ses environs (Kipushi et Musoshi), sont entourés par les forêts claires de trois types : (i) la forêt claire du type «Miombo», (ii) la forêt claire à dominance de Marquesia macroura et (iii) les hautes termitières de forêt claire érigées par Macrotermes falciger ( Schmitz, 1952 ; Malaisse, 1997).

2.1.5. Sites étudiés

Deux sites ont été sélectionnés dans le cadre de cette étude. Il s'agit du bassin de sédimentation de l'entreprise minière SODIMICO situé à MUSOSHI-GARE et celui de l'ACK qui appartient à l'entreprise GCM, situé à KIPUSHI.

Le choix des sites d'étude a été motivé par les critères suivants : (i) le site doit être localisé dans la province du Haut-Katanga, (ii) le site doit être un bassin de décantation (sédimentation) d'une entreprise minière de longue date. D'autres contraintes ont également limité les choix : manque d'autorisation, accessibilité des sites, végétation...

2.1.5.1. Kipushi

Située à 30 Km à l'Ouest de la ville de Lubumbashi, la ville de KIPUSHI (11°45'40''S, 27°14'50''E et 1351 m d'altitude) abrite deux concentrateurs : l'Ancien Concentrateur de Kipushi (ACK) se trouvant dans l'enceinte des installations de la Gécamines et celui de la Compagnie Minière de Sud-Katanga (CMSK), anciennement appelé NCK (Nouveau concentrateur de Kipushi), né du partenariat entre la Gécamines et le groupe Malta Forrest ( Kaniki, 2008).

L'ACK a été mis en opération en 1935 pour traiter les minerais sulfurés cupro-zincifères de la mine de Kipushi. Il a atteint la production des 120 000 tonnes de minerais par an en 1980.

Le traitement par flottation, procédé par l'ACK, a donné d'énormes quantités de rejets qui ont atteint à partir des années 1980, 3 000 à 3 400 t/j pour 4 000 t/j de minerais alimentés. L'entreposage en surface de ces rejets de flottation remonte aux années 1960, longtemps après la mise en service du concentrateur ( Kaniki, 2008 ; Kitobo, 2009).

Ces rejets ont donc conduit à la création des bassins artificiels par la construction des digues en terre dans la vallée de la rivière Kipushi pour la rétention des particules solides après décantation (Figure 2-2). Ainsi, deux bassins ont été totalement remplis de rejets (tailings). Le troisième est actuellement utilisé par les nouvelles sociétés en place. Les études ( Kitobo et al., 2007 ; Kaniki, 2008 ; Kitobo, 2009 ; Mees et al., 2013) ont relevé les fortes concentration en métaux lourds dans les trois tailings.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus