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Problématique de l'autofinancement des asbl. cas de l'archidiocèse de Mbandaka-Bikoro

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par Nicolas BAIBOLAKA
Université Catholique du Congo - Master 2014
  

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II.2.2.2 La dîme sacerdotale

Prélever sur les fidèles, cette dîme avait pour bénéficiaire les lévites. Cela en vertu de non possession des terres par des lévites à leur entrée dans la terre promise. En clair, toutes les tribus d' Israël, à l'exception des Lévites, eurent une possession géographique qu'ils reçurent comme leur "héritage" après l'entrée en Canaan. Mais les Lévites devaient accomplir une tâche particulière au sein de la nation. Ils devaient s'occuper du service dans la tente d'assignation. En compensation de ce service, ils devaient percevoir un impôt de 10 % des revenus de tous les Israélites. Une manière de prendre en charge les lévites. "En effet, ceux-ci s'adonnaient à la vie de prière et du service de Dieu à l'autel. Pour cette raison, ils devaient être soutenu par le peuple afin qu'ils ne fussent pas distrait de leur service religieux par des soucis mondains."48(*)

II.2.2.3 La dîme pour les pauvres

C'est en vue des oeuvres caritatives ou de la charité que l'Eglise prélevait la dîme. Les bénéficiaires directs de cette dîme étaient les veuves, les orphelins et les étrangers. Le bien fondé de la dîme sous étude était celui d'éliminer tous les pauvres. Le législateur voulait que tout le monde ait le minimum vital nécessaire. Ce souci compris par Yves Congar, et parlant de la multiplicité de loi en faveur des petits et des pauvres, il écrit : "l'idéal était qu'il n'y eût pas de pauvres en Israël. Chacun devaient avoir de quoi vivre. Le souci que les catégories défavorisées, classiquement ramenée à la veuve, à l'orphelin et à l'étranger, aient cependant le nécessaire, incombait à la communauté tout entière."49(*)

L'AMB, n'est pas passé outre ces canaux pour grossir ses caisses et enfin atteindre ses objectifs. Les années prise pour références nous donnent un tableau promettant pour l'économie de l'AMB.

Par ailleurs, il convient de savoir que toutes ces dîmes n'étaient pas des offrandes volontaires. Il s'agissait de véritables taxes. Toutes ces dîmes confondues et payées par les Israélites représentaient plus de 20 % de la totalité de leurs revenus annuels. C'est un chiffre que nous pouvons comparer à celui des impôts sur les revenus que les citoyens d'un Etat moderne paie.

II.2.3 Les offrandes

Comprises comme étant un don fait à une divinité ou déposée dans un temple, avec une intention religieuse50(*), les offrandes constituent une source non moins négligeable d'autofinancement d'Eglise. Du point de vue purement ecclésial, les offrandes sont le don des fidèles au cours d'un service religieux (baptême, funérailles, mariage...). Elles peuvent être sous la forme d'une quête ou de plateau disposé au sein ou à la sortie de l'église. La somme recueillie sert essentiellement à financer les charges ecclésiales. Bien qu'étant un don - relevant de la volonté de la personne qui donne - en réalité, elles prennent une autre forme dans la pratique de l'Eglise. En clair nous disons qu'elles sont données spontanément ou par un canal dressé par l'Eglise. D'où, avant d'avoir les offrandes demandées, nous avons les offrandes spontanées.

* 48 LONEMA DZ'DJO F., O.c., p. 129.

* 49 CONGAR Y., Les biens temporels de l'Eglise d'après sa tradition théologique et canonique, dans Eglise et pauvreté, Paris, 1965, p.234.

* 50 Cf. Le Petit Larousse illustré 2010, Paris, Larousse, 2009.

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