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Vers une gestion scientifique des stocks.

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par ARCHANGE DEBATALA
Université de Kinshasa - gradué en mathematique appliqué 2015
  

Disponible en mode multipage

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    i

    EPIGRAPHIE

    « Déployant la force de son bras; Il disperse les superbes.

    Il renverse les puissants de leurs trônes,
    Et il élève les humbles »

    Luc 1,51-52

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

    ii

    DEDICACE

    A mes parents, PAPA RICHARD DEBATALA et MAMAN LUCIE NIANGA ; nous dédions ce travail.

    DEBATALA Archange Michel

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    iii

    REMERCIEMENTS

    Etant donné que tout n'était pas facile pour nous au courant ce cycle, mais avec l'aide de tous les miens nous y sommes arrivé. C'est pourquoi nous voulons exprimer par ces quelques lignes notre profonde gratitude à toutes les personnes qui nous ont, d'une manière ou d'une autre, aidé à l'élaboration du présent travail.

    Premièrement nous rendons grâce et remercions l'éternel Dieu tout puissant père de notre seigneur et sauveur Jésus-Christ ; lui la source intarissable de notre intelligence et de notre sagesse.

    Nous remercions ensuite le professeur KAMPEMPE BUSILI JUSTIN DUPAR pour sa disponibilité en dépit de ses multiples occupations, pour son attention et ses conseils et remarques envie que nous fassions bien ce travail ; nous lui sommes très reconnaissant ;

    Nos remerciements à tous les professeurs, chef de travaux et assistants qui nous ont encadré depuis le début de ce cycle jusqu'à ce jour.

    Nous serons ingrats si nous ne remercions pas tous les membres de notre famille principalement Mon père Richard DEBATALA, Ma mère Lucie NIANGA, pour leur amour, leur affection, leurs conseils et surtout pour les moyens financiers mis à notre disposition malgré les difficultés et la conjoncture du pays ; puis Judith DEBATALA, Zozo DEBATALA, et Taty MUSILUKULA ;

    Neveux et nièces : Lablonde et Hervé AKO, Jovanie KILAPI, Djovanie MUTEKI et Lysa LUKULA ;

    Suivant le même ordre d'idée nous remercions particulièrement CHANCELINE SIMER pour tout son amour, son soutien moral et physique ;

    A tous les compagnons de lutte : Lionnel NGOMA, Henry GWANA, Pacific KINKELA, et Jeef KALENGAY, Alain TSHILEMBI, Kas KASONGO, celeste NZIENGI, Sr PHOLA Véronique.

    Nous pensons aussi à nos frères et soeurs : Sr Mireille TSHITSHI, Faida MUSUMADI, Alex MUTUMBULA, Verlaine LUILA, Nicole MUZEMBO, Emery KINVUKA, Didier KIMOLO, Fiston KASWA, Tonton KIBALA, Souza KUB'S.

    Et à tous ceux, de près ou de loin ont participé à la réalisation

    de cette oeuvre nous disons grand merci.

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    INTRODUCTION

    La présente étude porte sur « vers la gestion scientifique des stocks. » Le stock étant un ensemble des produits ou des bien qu'une personne ou une entreprise peut posséder en vue d'une utilisation future. Il doit de ce fait, faire objet d'une bonne gestion avec des techniques approuvé.

    Les stocks peuvent constituer de 20 à 60% des actifs d'une entreprise. Ils représentent donc une immobilisation de la trésorerie qui pourrait être consacrée au développement d'autres activités d'une entreprise. A cet égard le poids du stock peut contribuer à fragiliser la situation financière d'une entreprise.

    Mais, jadis beaucoup des personnes voir même des entreprises détenant des stocks utilisaient des méthodes empires pour stocker leurs stocks. Ces méthodes empiriques ne le permettaient pas à atteindre tous leurs objectifs et à maximiser les intérêts dans leurs commerces. Parce que ces méthodes empirique utilisés étaient limiter et ne les aidaient pas à éviter certains inconvénients sur les stocks tels que : la pourriture, l'obsolescence, des livraisons tardives, la pénurie, etc.

    Dans ce travail, nous proposons quelques méthodes scientifiques de gestion des stocks qui apporte des éclairages dans la recherche de l'amélioration de leurs systèmes de gestion des stocks ; afin de lutter contre tous ces inconvénients, en minimisant le coût de détention des stocks ; Tout en sachant : à quel moment commander ? Puis quelle quantité s'approvisionner ?

    Avec les méthodes scientifique que nous proposons les détenteurs du stock doivent comprendre que :

    ? ils devront se réapprovisionner quand la quantité en stock démunie sensiblement mais pas au point de tomber en pénurie, avant la réception des nouvelles marchandises ;

    ? ils devront réapprovisionner une quantité relative à la

    quantité totale des provisions qu'ils ont toujours et au temps c.-à-d. ils devront commander la quantité nécessaire afin de ne pas tomber en disette ou ne pas aussi avoir beaucoup dans les ensilages.

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    Cette étude est subdivisé notre travail en trois chapitres à la réserve de l'introduction et de la conclusion:

    i' Le premier chapitre qui porte sur les généralités. Il s'agit des notions fondamentales de la gestion des stocks ;

    i' Le second : Modèles de gestion stocks est axé sur certains modèles de gestion des approvisionnements ;

    i' Et enfin le dernier se focalise sur l'étude des cas de gestion des stocks.

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    CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GESTION DES

    STOCKS

    Pour rédiger ce chapitre, nous avons consulté les documents ci-après : [1], [3], [4], [5], [6];

    Toute entreprise, quel que soit son activité doit veiller à assurer une bonne gestion des stocks pour éviter le sur-stockage ou le sous-stockage; ainsi qu'une activité dans la rotation des stocks et la gestion des approvisionnements pour être performante.

    En effet, quel gaspillage énorme une mauvaise gestion des stocks n'entraine-t-elle pas ? Ce pourquoi, il faut éviter de dilapider ses biens en utilisant une bonne gestion des stocks.

    1) QUELQUES DEFINITIONS

    Plusieurs notions doivent être définies, avant de parler de la gestion des stocks afin de favoriser la compréhension surtout des locutions clés de cette notion dans les lignes qui suivent. Ainsi, commençons par définir :

    a) Le stock :

    ? le stock est toute réserve des biens tangibles ou intangibles en vue de satisfaire à des demandes éventuelles ;

    ? Ensemble des produits finis et des produits au cours de

    production possédé par une entreprise à une date précise ;

    ? Une réserve constituée en vue de satisfaire un besoin ultérieur.

    Le stock peut être vu, en effet, comme l'accumulation des produits qui peuvent être utilisés pour satisfaire une demande future. Physiquement, un stock se présente comme un ensemble d'objets en attente d'utilisation, à un moment donné, dans un endroit précis. C'est ainsi que dans une entreprise on trouvera des stocks à différents stades du processus de production tels que :

    i' Matière première ;

    i' Produits semi-finis ;

    i' Produits finis pour la consommation ou la vente ; i' Matériel et pièces des rechanges ;

    i' Des biens fabriqués ; ou en cours de fabrication, destinée

    à la vente ; défectueux, destinés à être réparés ;

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    b)

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    Le stockage : est le déplacement intelligent des stocks afin de pouvoir retrouver facilement un ou des produits précis.

    Le stockage aussi appelé entreposage répond à certaines règles afin de garantir le maintien de la marchandise en bon état; d'optimiser l'espace et d'assurer la sécurité des salariés.

    Un bon stockage permet de connaitre à tout moment la quantité de marchandise disponible et mise en vente.

    c)La gestion :

    ? Action de gérer, d'administrer ;

    ? organisation et contrôle administratif d'une entreprise privée ou public.

    2) LA GESTION DES STOCKS

    Une des missions principales de tout logisticien est de savoir gérer son stock avec efficacité. Les enjeux de cette gestion sont de servir au mieux les clients pour une satisfaction optimale tout en maintenant les coûts de stockage les plus bas possibles. Pour réussir cet exercice d'équilibriste, le gestionnaire s'appuie sur des techniques éprouvées.

    Il existe des méthodes permettant d'évaluer les quantités optimales des stocks en fonction de plusieurs paramètres comme le nombre des commandes, le délai d'approvisionnement etc. C'est la gestion économique des stocks.

    Avant de voir comment les stocks peuvent être gérés donc parler de la gestion de stock, il semble nécessaire de comprendre les raisons d'existantes des stocks.

    a) LA FONCTION DES STOCKS

    Les fonctions des stocks sont des différentes raisons justifiant la détention ou l'existence des stocks.

    En effet, dans une entreprise, une activité doit disposer des produits dont elle a besoin d'une manière instantanée. Par contre l'entreprise acquiert ces produits auprès de ses fournisseurs dans le délai qui peuvent être beaucoup plus long. La constitution des stocks permet de garantir la continuité des activités et permet à l'entreprise de produire à un rythme stable.

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    6

    La présence des stocks intermédiaire (ou stocks de transite) dans une chaine de production réduit le risque d'arrêt de la production en cas de panne de l'une de machine. De l'autre côté, un niveau de stocks faible augmente le risque de rupture et peut provoquer l'arrêt de production. Il est clair que s'il y a arrêt de production, la demande des clients sera insatisfaite.

    Alors, la non satisfaction de la demande du client peut avoir de répercussion négative dans l'entreprise tel que perte de la confiance du client en plus du manque à gagner de l'entreprise.

    Lorsque le nombre de commande est réduit, on remarque l'existence d'un coût entrainant le lancement d'une commande et qui ne dépend pas de la quantité commandée. Le fait de commander des quantités plus importantes (qui seront stockées) permettent de réduire le nombre de commande et induit naturellement, la baisse des charges dues à la passation de commandes.

    De plus, en achetant de quantité plus importante, l'entreprise peut bénéficier d'escompte sur la quantité ; les remises peuvent être intéressantes et importante par rapport au coût de stockage.

    Si l'on peut prévoir les hausses (ou baisses) des prix, l'entreprise a tout intérêt à constituer des stocks. Ainsi, elle peut éviter d'acheter plus tard à un prix plus élevé. Les produits stockés peuvent aussi être vendu plus tard à des prix supérieur. Dans certaine situation, les stocks peuvent être utilisés pour influencer les prix des produits sur le marché.

    Le stock peut servir aussi, pour parer aux fluctuations de la demande du client (elle peut être plus importante que prévue) et pour palier au long délai de livraison (car de retard peuvent se produire), le stock agit donc contre l'effort de l'incertitude.

    b) INCONVENIENT DE STOCK

    Le produit mit de côté à plusieurs écueils dont nous citerons quelques-uns :

    ? immobilisation du capital : étant donné que l'entreprise a une concupiscence de ressource financière pour développer son activité, les stocks peuvent représenter une grande partie du capital de l'entreprise ; or cette partie du capital est immobilisée et régénère aucun bénéfice.

    ? potentiel de risques : les marchandises stockés deviennent potentielle de risque au cas où il y aura vol ou incendie ou encore obsolescence. L'entreprise aura à tout perdre sans rien généré.

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    ? Avoir les stocks devient embarrassant parce qu'il nécessite des espaces des stockages, du personnel pour la gestion, le frais de maintien (assurance, location des espaces de stockages, etc.) c'est ce qu'on appelle le coût de maintien.

    c) UTILITE DE LA GESTION DES STOCKS

    Elle est indispensable pour répondre au mieux aux demandes des clients. Un stock doit contenir les articles demandés en quantité adaptée. Les responsables de stock doivent donc connaitre les tendances du marché avant de sustenter les autres entreprises.

    d) LES ELEMENTS DE LA GESTION DES STOCKS

    Maintenant que nous avons vus quelques notions ayant trais avec la gestion des stocks, alors définissons la :

    i. La gestion des stocks est l'ensemble des procédures appliqué par une entreprise pour déterminer quand s'approvisionner, les quantités à acheter, etc.

    Elle consiste à planifier et à mettre en oeuvre une méthode pour maximiser la rentabilité.

    ii. Gérer un stock : c'est définir des règles des approvisionnements tels qu'on ne manque pas trop souvent des marchandises, des produits en stock et que le coût de gestion soit minimal.

    Les entreprises constituent des stocks pour plusieurs raisons; ici, nous énumérons quelques-unes:

    1. Raison technique : on parle de raison technique lorsque le
    débit des productions et d'utilisation présente des profits différents ;

    2. Raison économique : lorsque les coûts fixes ou de rendement
    croissant apparaissent dans le processus de production et d'approvisionnement ;

    3. Raison financière : si l'entreprise intervient sur le marché en
    amont ou en avale aux cours des fluctuants ;

    4. Raison de sécurité : chaque fois que l'incertitude caractérise la
    demande et les conditions d'approvisionnement.

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    Une question nous vient à l'esprit afin de stimuler la suite de notre travail : « comment peut-on maintenir le stock à un niveau suffisamment élevé ?»

    Sachant que le but de la gestion des stocks est justement de déterminer par des méthodes de gestion des stocks les moments et les quantités optimales des commandes afin de satisfaire la demande des clients en minimisant les couts ; Le critère usuel d'optimisation est celui de l'espérance des couts éventuellement sous contraintes de niveau de services.

    Pour le moment examinons d'abord les différents éléments constituant ces modèles tout en sachant que les modèles proprement dites feront l'objet du chapitre suivant de notre travail.

    ? Structures de stockage : ce sont des endroits réservés pour garder des stocks. Une structure de stockage est à un seul niveau si le même magasin reçoit le produit du fournisseur et le délivre aux utilisateurs.

    A l'opposé, dans une structure multi-échelons, un magasin souvent appeler magasin central (dépôt) reçoit les produits du fournisseur et les transferts vers d'autre magasin, qui eux à leurs tours serviront d'autre et ce, jusqu'aux magasins appelés détaillants ; qui, eux fournissent directement aux utilisateurs.

    ? Articles à stocker : la gestion des stocks n'est pas l'apanage d'un produit seulement ; car on peut stocker un ou plusieurs produit différents. Et de fois, il y a des interactions entre eux ; car, certains produits sont fait pour être stocker sous des conditions contrôlées (humidité, température....) d'autres sont périssables, d'autres encore non périssables ; etc. Donc il est naturel qu'ils doivent être gérés différemment.

    Dans ce cas, le modèle est appelé mono ou multi-articles.

    ? Dans le cas des modèles mono articles : on prend en compte un seul article a géré indépendamment.

    ? En outre, y a des modèles multi produits : ou plusieurs produits doivent être gérés simultanément.

    ? La politique de contrôle : cette politique de contrôle peut être continue ou périodique :

    o Le système a revue continue : dans cette politique, toute les transactions congrues (demandes, commandes, réceptions des commandes, ...) sont enregistrées de sortes que le

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    gestionnaire a la main mise au système et connait l'état du système a tout moment.

    o Le système a revues périodiques : dans ce système, le gestionnaire examine seulement a un certain temps. Son avantage est de pouvoir rassembler les commandes de plusieurs produits en une seule commande, tout en choisissant une période donnée pour tous les produits. Mais Il nécessite un niveau de sécurité assez élevé.

    · . La demande : diverses hypothèses peuvent également être posées concernant les caractéristiques de la demande. La demande d'articles qui peut être constante ou variables, déterminée (connue avec exactitude) ou aléatoire (probabiliste), stationnaire ou dynamique, discrète ou continue. La plus simple des hypothèses est de considérer la demande comme connue (déterministe) et constante dans le temps. C'est l'hypothèse du modèle EOQ que nous allons développer plus tard ; cette hypothèse est cependant peu réaliste.

    Dans une période donnée, le processus de la demande est composé de deux éléments distincts tout en sachant que ces deux éléments peuvent être aléatoires :

    · Le nombre des clients qui arrivent dans une période;

    · Le nombre d'articles demandés par clients.

    Lorsque l'arrivée des clients suit par exemple la loi de poisson c'est-à-dire

    ????

    P(× = ê) = ??-?? ??!

    La distribution obtenue par le nombre total des articles demandés est appelé poisson composée.

    · . Délai de livraison : qui peut être nul, fixe ou déterminé, aléatoire ou dépendant du volume de la commande de réapprovisionnement. C'est l'espace-temps entre le lancement d'une commande et le moment de sa réception.

    · . Réaction aux ruptures : ceci est possible lorsque le niveau du stock n'est pas suffisant pour satisfaire, une demande qui arrive suite à une perte de marchandise ou à un report de livraison. Devant ce dommage, le client dans le besoin, peut choisir entre: soit

    i' Attendre le prochain réapprovisionnement ; i' Annuler sa demande.

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    ? Capacité de stockage : dans un certain cas pratique, la quantité des produits que peut acquérir le gestionnaire suite à une commande est limitée ou aléatoire. La commande est limitée suite à la capacité de stockage mais aussi à d'autres considérations telles que la capacité du fournisseur etc.

    ? Les différents niveaux de stocks : soit le niveau maximal, niveau instantanée, niveau minimal, niveau d'alerte ou niveau de réapprovisionnement ;

    ? Le cout de possession du stock ou cout de stockage(Cs) : les couts de stockage comprennent l'ensemble de cout lié au système de stockage et affectés par les décisions concernant le stock actif, le stock de sécurité, le stock de complétements, et le stock de réapprovisionnement. Il s'agit plus précisément de :

    ? Couts d'approvisionnement ;

    ? Cout de détention ;

    ? Cout de surplus ;

    ? Cout de rupture de stock ou cout de de pénurie ;

    ? Cout de dépassement ;

    a) Cout d'approvisionnement correspond à l'acte de reconstitution des stocks. Lorsqu'il est d'origine externe, l'acte de réapprovisionnement comporte un cout de commande composé essentiellement de frais administratifs et un cout d'acquisition composé du prix d'achat et des frais de transports des produits. Lorsque le stock est d'origine interne, l'approvisionnement suscite un cout de lancement des séries de fabrication un cout de fabrication des produits.

    Partant du premier aspect « lorsque le stock est d'origine externe » nous remarquerons que le cout de commande et de lancement sont généralement fixe par rapport au volume de la commande ou du lot de fabrication. Sur une période de temps donné ; ces couts sont donc proportionnels au nombre des commandes ou des lancements. Le cout unitaire d'acquisition et le cout unitaire de fabrication sont très souvent dégressifs par rapport au volume commandé (rabais obtenu des fournisseurs) ou par rapport au volume fabriqué (économie d'échelle)

    b) Le coût de détention : on parle du cout de détention lorsqu'il y a une détention des produits en stocks. Il est fonction de la quantité en stock c'est-à-dire il augmente proportionnellement avec l'augmentation des stocks.

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    Il comporte beaucoup des composantes dont nous citerons quelques-unes :

    · Cout d'entreposage : Une composante indépendante du volume de stock c'est-à-dire les charges liées à la capacité d'entreprendre : loyer ou amortissement des entrepôts, dépenses de gardiennage etc.

    · Une composante liée au niveau du stock total et comprenant les charges d'assurance, d'entretien et de manutention des produits stockés ;

    · Une composante constituée de charges financières suscitées par l'immobilisation de capitaux dans le stock. Il est proportionnel au stock moyen.

    c) Le coût de surplus qui apparait lorsque l'entreprise ne parvient pas à écouler la totalité de son stock. Ce cout est nul lorsque l'excèdent d'une période de stockage peut être écoulé sans perte au cours de la période suivante. Mais s'il s'agit de produits périssables ou des denrées obsolescentes, tout excès de stockage par rapport à la demande comporte un cout. Si la perte est totale, le cout de surplus équivaut au cout d'acquisition du produit. Par ailleurs, il implique la différence entre cout d'acquisition et le prix de récupération.

    d) Le coût de rupture de stock : intervenant lorsqu'il y a scission de stock c'est-à-dire la demande d'une période n'est pas satisfaisante.

    Dans le cas d'une demande interne, la rupture du stock risque de provoqué le chômage technique des ateliers situés en aval. Le cout de rupture peut être fixe et correspondant au cout de réorganisation de l'entreprise pendant le temps supposé de scission du stock.

    Dans le cas d'une demande externe s'exhalant de la clientèle, il peut comporter :

    · Le manque à gagner à l'entreprise, si les clients n'acceptaient pas d'atermoyer sa demande;

    · Les indemnités dues aux clients en cas de manque aux engagements de l'entreprise ;

    · Un élément difficilement chiffrable imputable à la dégradation de l'image de marque de l'entreprise, a la lassitude du client. Un élément du cout correspond à l'hypothèse d'achat répété à l'accroissement de l'espérance du manque à gagner futur imputable à la rupture du stock.

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    e)

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    Le coût de dépassement : ce cout intervient lorsque le stock dépasse les capacités d'entreposage.

    Dans ce cas précis, l'entreprise ou le gestionnaire cherche de trouver nécessairement et, ou momentanément des capacités de stockage supplémentaire et éventuellement, aux dommages subit par les produits.

    Lorsque les couts sont identifiés et évalués, ils sont intégrés à une relation exprimant le cout total de stockage en fonction du volume de produits stockés.

    Les techniques analytiques d'optimisation ou encore la simulation permettant ensuite de préciser pour chaque catégories de stocks un volume optimal, c'est-à-dire un volume rendant minimal le cout total de stockage.

    f) Coût de maintien : ce sont le résultat direct du maintien d'une quantité donnée d'articles en stock et incluent : taxes, assurance, couts d'immobilisation du capital, cout d'obsolescence, couts de fonctionnement (éclairage, chauffage...) etc.

    Certains des couts énumérés ci-haut tel que le cout de maintien, le cout de rupture et le cout de commande sont difficile à estimer (en particulier celui de pénurie). Pour cette raison, le risque de rupture est fréquemment modélisé à travers une contrainte de maintien d'un niveau de service prédéterminé.

    En pratique, on rencontre plusieurs situations différentes et chacune nécessite une analyse sur mesure.

    Les trois mesures de services suivantes sont les plus utilisées :

    ? P1 mesure de non rupture = nombres de cycles sans ruptures

    nombre total cycles

    La proportion de cycles dans lesquels aucune rupture n'est enregistrée ;

    Un cycle est l'intervalle de temps entre la réception de deux commandes consécutives.

    ? P2 mesure de taux de remplissage = nombres d'articles servis du stock

    nombre articles demandés

    La proportion de demandes satisfaites directement du stock en main ;

    ? P3 mesure de non rupture =temps /stock>0

    temps

    La proportion de temps ou le niveau du stock est positif.

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    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    Lorsque les couts sont identifiés et évalués, ils sont intégrés à une relation exprimant le cout total de stockage en fonction du volume des denrées stockées. Les techniques analytiques d'optimisation permettent ensuite de préciser pour chaque catégories des stocks un volume optimal, c'est-à-dire rendant minimale le cout total de stockage.

    Dans le cas où les couts de pénuries peuvent être déterminés, on peut utiliser l'approche cout. Dans cette approche, on essaye de trouver la règle de contrôle optimal par minimisation de la moyenne du cout total (somme de couts).

    Si par contre, les couts de pénuries ne peuvent pas être déterminés, ce qui est souvent le cas, on essaye de trouver la règle de contrôle optimale en minimisant les couts de commande et de possession sous contrainte de niveau de service. C'est ce qu'on appelle l'approche niveau de service.

    Comme nous l'avons bien dit dans les lignes précédentes, la quantité du stock peut varier d'un moment à un autre suite aux réapprovisionnements des clients; La présentation graphique d'une variation du stock en fonction du temps entre deux réapprovisionnements successifs sera présentée comme suite :

    F(t) est le niveau du stock à l'instant t. le cout de stockage entre l'instant t et ?? + ???? peut s'écrire si (???? ? 0): ???? ??(??)????.

    Entre 0 et T le cout de stockage est donc égal à :

    ? ??????(??)???? = ???? ? ??(??)????.

    ?? ??

    0 0

    Ce réfèrent du schéma précédent, ? ??(??)????

    ?? équivaut à la surface S

    0

    donc la partie hachurée. Dans ce cas, le cout de stockage peut donc s'écrire :

    ????* ??.

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    D'une manière analogue, nous pouvons transposer le raisonnement appliqué au cout de stockage pour celui de cout de pénurie qui sera donc égale à?? ?? * ??'. Avec ?? ?? le cout de pénurie ;

    Soit ? ??????(??)???? = ?? ?? ? ??(??)????.

    ?? ??

    0 0

    Qui sera écrit au final comme :

    ???? * ??'

    Dans la plus part des problèmes de stock, on étudie l'évolution d'une quantité Q qui est la quantité des produits en stocks, qui diminue des quantités ? ???? à des dates ? ????

    ?? ?? . C'est le cas des

    ??=1 ??=1

    marchandises commandées par des clients donc nous avons la courbe en escaler du figure suivant :

    Il est rare, mais cela se présente aussi que l'évolution du stock n'affecte pas la forme d'une courbe en escalier. Dans cet autre cas l'évolution du stock aura la forme de l'eau d'un barrage dont des quantités variables sont turbinées pour fournir de l'énergie électrique. Dans ce deux cas, on définit d'abord une consommation

    moyenne ?? = ??0 ?? , représentant la pente de la droite de consommation, pris en valeur absolue.

    En claire, assurer une bonne gestion des stocks revient à éviter la rupture de stocks, les sur-stockages ou les sous-stockages et en minimisant les couts liés au stockage.

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    CHAP II : MODELES DE GESTION DES STOCKS

    Pour rédiger ce chapitre, nous avons consulté les documents ci-après :[2], [3], [4], [6]

    Comme nous l'avons dit précédemment tout logisticien à une mission principale celui de savoir gérer son stock avec efficacité. Les enjeux de cette gestion sont de servir au mieux les clients pour une satisfaction optimale tout en maintenant les couts de stockage les plus bas possibles. Pour réussir cet exercice d'équilibriste, le gestionnaire s'appuie sur des techniques éprouvées ; dans ce chapitre nous allons voir certaines de ces techniques qu'on appelle modèle de gestion des stocks.

    Il existe des méthodes qui permettent d'évaluer les quantités optimales à stocker en fonction des plusieurs paramètre comme le nombre de commandes, le délai d'approvisionnement etc. c'est la gestion économique des stocks.

    Par ailleurs, les méthodes de gestion sont des premières méthodes de gestions scientifiques des approvisionnements des produits.

    Remontant de la première guerre mondiale, elles ont pour origine les travaux de l'ingénieur de la société Westinghouse F. HARRIS (1915) qui ont conduit au modèle connu universellement sous le nom de modèle de WILSON ou encore de modèle « EOQ » de l'anglais qui veut dire « Economic Order Quantity-modele.»

    Mais bien avant, la méthode aurait pu être négligé et oublié si la crise qui éclata aux USA en 1929 n'était pas venu rappeler l'importance de gérer les stocks disponibles en moindre coût.

    Par la méthode de gestion des stocks on entend une méthode consistant à reconstituer systématiquement un stock après consommation, soit dès que celui-ci passe en dessus d'un certain seuil, soit fréquence déterminée.

    Ce sont des méthodes qui ressortent d'une logique de gestion sur la consommation c'est-à-dire que l'évènement déclencheur d'un réapprovisionnement est une consommation. Cette logique conduit à une reconstitution systématique du stock.

    Il existe plusieurs modèles de gestion scientifique des stocks ; les plus connus peuvent être regroupés en deux catégories que nous allons détailler dans les lignes qui suivent :

    ? Les méthodes à avenir certains et

    ? Les méthodes à avenir aléatoire ou incertain.

    Etant donné que la gestion sur le stock est une méthode particulière de gestion économique des approvisionnements, nous

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    supposons qu'il n'y a pas une méthode archétype mais chaque méthode présente ses propres avantages et inconvénients à ses domaines d'application privilégiés.

    Il importe en premier temps au gestionnaire d'effectuer une analyse des consommations et une classification des articles afin d'identifier la méthode de gestion la plus appropriée.

    Toutes fois, il est important de signaler que les seules données de consommations sont insuffisante pour classer de manière pertinente les produits disponibles. Sachant que chaque produits à son cycle de vie propre, la demande des certains produits est parfois saisonnier, d'autres ont un caractère continu ou discret ; tous ces caractères sont également des données prépondérantes à prendre en compte avant de choisir une méthode de gestion de données.

    Ainsi, comme détailler dans le chapitre précèdent l'existence de stocks au sein d'une entreprise amène le gestionnaire à se poser la question du niveau optimal de stock tout en évitant le sur-stockage et le sous-stockage.

    C`est dans ce même optique que vont les différentes modèles de gestion des stocks. Elles ont pour objectif de minimiser le cout de gestion dans ce système des contraintes déterminants la fréquence de réapprovisionnement et la quantité associée.

    Définir une politique d'approvisionnement consiste essentiellement à répondre donc à ces deux questions :

    ? Quand approvisionner ?

    ? Combien commander ?

    La réponse à ces deux questions dépend alors de la politique de la gestion adoptée.

    En effet, il est possible de commander soit à date fixe, soit à date variable. De même que la quantité a commandée peut être fixe ou variable.

    S'appuyant sur ces deux contraintes, quatre combinaisons sont envisageables. Elles correspondent à autant des méthodes de gestions de stocks possibles :

    1) La méthode de réapprovisionnement : elle est également appeler « méthode calendaire » et consiste à commander à date fixe une quantité fixe ; voisine de la quantité économique de commande ; c'est la formule de WILSON.

    2) La méthode de gestion a point de commande : elle adopte un

    système de commande à date variable mais a quantité fixe dans la mesure où c'est atteindre d'un niveau donné de stock appelé « point de commande » qui déclenche la commande de réapprovisionnement.

    3) La méthode de re complètement : il s'agit ici de commander à date fixe, une quantité variable puisque le niveau de stock a

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    16

    complètements varié en fonction du volume de vente alors que la date reste la même.

    4) La méthode de réapprovisionnement à la commande : elle consiste à passer la commande d'une quantité variable, a date variable en fonction de la demande.

    SECTION I : METHODE DE GESTION A AVENIR CERTAIN

    Les modèles des gestions des stocks peuvent se différer par rapport aux aspects suivants : le nombre de locations et échelons, le nombre de produits, les processus de la demande, les structure des couts, les exigences et mesures des services, les possibles moments des commande, les traitements des ruptures, les délais de livraison des marchandises, etc.

    Il existe plusieurs modèles d'optimisation de gestion des stocks notamment :

    1. La méthode de WILSON

    2. La méthode statistique ;

    3. La méthode 20/ 80 . Etc.

    Parmi tous ces modèles, nous allons nous atteler sur la méthode dit de WILSON qui est le plus connu et le plus utilisée mais pas forcément le plus réaliste.

    II.1 MODELE DE WILSON

    Le modèle de Wilson ou le modèle de la quantité économique de commande (EOQ) est le premier modèle de gestion de stock permettant de déterminer la fréquence et la quantité optimale de réapprovisionnement. Elle a été introduite en 1913 par F. HARRIS comme nous l'avons souligné précédemment.

    C'est un modèle déterministe c'est à dire ces données sont connus avec exactitude car la date et quantité à réapprovisionner sont fixe. Il a pour but de la stratégie qu'il faut adopter pour que le total périodique des commandes ou des fabrications des pièces minimise le cout total de cout d'acquisition et de possession de stocks pour l'entreprise.

    Etant donné que le gestionnaire doit veiller ou niveau optimal de son stock pour éviter le sous stockage et le sur stockage ; les différents modèles de gestion a pour objectif de minimiser le cout de gestion.

    En admettant, en effet que la consommation soit constante et le réapprovisionnement instantané on peut définir pour une période données de gestion, la fréquence optimal de réapprovisionnement.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    17

    a) Hypothèses et notations

    Supposons les hypothèses suivantes :

    ( la demande est connue et constante ;

    ( le réapprovisionnement est instantané c.-à-d. le délai

    de réapprovisionnement est nul

    ( la rupture de stock est interdite.

    Et les notations utilisées sont:

    · Consommation par unité de temps : C

    · Cout d'entretien du stock : C??

    · Cout de réapprovisionnement ou cout de Lancement : C1

    · Quantité commandé : Q

    · Période optimale de gestion : 0

    · La période de durée a: n

    · Quantité a géré pendant n période : q

    Dans ce modèle, l'objectif est de déterminer les moments de commande et les quantités à commander de manière de manière à minimiser le cout total lancement et du stockage.

    b) Analyse du problème

    Le processus est la suivante : le stock atteint une quantité donnée Q au moment du réapprovisionnement puis diminue progressivement et de façon constante suivant la demande C. Quand, il atteint le niveau nul, on lance une nouvelle (réapprovisionnement) commande qui entre en stock aussitôt afin d'éviter des ruptures de stocks.

    Fig. II.1

    En simplifiant la représentation nous obtenons un graphique dit « en dent de scie »

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    18

    Fig. II.2

    En effet, dans ce modèle, les variables contrôlables sont Q et la quantité d'un réapprovisionnement mais la demande C et les couts éventuels c.-à-d. ???? et ???? sont non contrôlables.

    c) Modèle et solution

    Fig. II. 3

    ?? ?? ??

    Dans le graphique ci-haut nous avons n périodes de durée ??,

    donc n.?? = n nous avons une quantité q qui
    devra être géré.

    Pendant chaque période ?? le stock moyen est ?? 2.

    Le coût d'entretien du stock pendant chaque ?? période est : ???? * ?? 2 * ?? étant donné qu'il y a n période, le cout total d'entretien

    s'élèvera à :

    ??

    ?? * 2 * ???? * ??

    Et le coût total de réapprovisionnement sera : ??. ???? puis qu'il y

    a n

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    19

    Donc le Coût global a géré pendant la période È sera :

    ???? ??+ ?? ???? (1)

    ???? = ?? ??

    2

    Sachant que ?? * È ? ?? = È ?? étant donné qu'il y a n période ??

    pendant È.

    Normalement, la somme de la quantité de stock utilisée pendant la durée de réapprovisionnement ?? doit être égale à la quantité de stock disponible pendant toute la période È de gestion.

    Ce qui implique : ?? = È*??

    ??

    En replaçant ?? * ?? par È et n par È*?? dans (1), on aura :

    ??

    ????(??) = È * ?? 2 * ???? + È*??

    ?? * ???? (2)

    L'équation (2) ci-haut est la quantité que l'on veut minimiser, en la dérivant par rapport à q, les éléments de cette relation sont représentés sur la figure ci-après.

    Fig.II.4

    On remarque dans la fonction ci-haut que nous n'avons plus qu'une variable : q.

    Lorsque la quantité commandée augmente, le coût d'approvisionnement (Lancement) diminue alors qu'au même moment le coût de stockage (la détention du stock) augmente.

    D'où, il faut trouver la quantité qui optimise la fonction de coût.

    Ainsi, on peut alors dérivé aisément et on a :

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    20

    ?????? È

    =

    ???? 2

    Èc

    ????+??2 ???? ; (3)

    ????

    Si

    ????

    = 0

    Alors È

    2

    ????+ ÈC

    q2 ????= 0

    È???? 2

    Èc È.?? È.????

    + ??2 ???? ??2 ???? =

    2

     

    ??2 * È * ????= 2 * È * ??* ????

    Èc 2 * ??* ????

    ??2 = -2 * * ???? =

    È. ????

    ????

    Donc ??2 = 2 * ?? * ????

    ????

    Et on peut tirer la quantité économique à commander

    (4)

    ??* = v2 * ??* ????

    È ????

    Il faudra s'assurer qu'on a bien à faire un minimum : la dérivée seconde doit nécessairement être positive

    ??2????

    ????2

    = 2 ?? ???? (5)

    ??3

    L'équation (5) est toujours positive c'est-à-dire ????et C sont positive et q l'est toujours.

    L'équation (4) est appelé « série économique » et la valeur optimale de È est appelé « période économique » correspondant à la valeur de q est :

    È=??* ??

    Avec la

    ??=v2*?? È *??????? ?

    (6)

    On a : ??* = v2 * ????

    ??*?? ??

    En remplaçant ??* dans (1) On a:

    v2*?? È* ????

    ????

    ????* = ??*

    2

    ????* ??+ ??* ???? (7)

    Après une série de manipulation on trouve que :

    ????* = È v2 * ??* ????* ????= v2 * ??* È * ????* ???? (8)

    On a donc interpréter ces résultat de cette manière : en revenant l'expression (2) en fonction de q, on constate que CT est la somme d'une fonction linaire de q donc le graphe représentatif passe

    par l'origine et d'une fonction de la forme ??/?? , représentée par un arc

    d'hyperbole (voir figure à haut). La courbe représentative de CT est donc asymptote à l'hyperbole pour les petites valeurs de q et asymptotes à la droite pour toutes grandes valeurs de q.

    On constate que le minimum est atteint lorsque

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    21

    È

    *

    2

    ??* =

    ??C'est-à-dire

    ????*

    ??=

    È ??

    ????

    v2??

    * ????????

    Et on a aussi ??* = È.??

    ??*

    Connaissant ??* on peut alors avoir ??* = È.??

    = È.v?? .????

    2????

    v2 ??*????????

    Et on remarque que ??* > 1 si ???????? < È2.??

    2 c.-à-d. que si???? < ???? * È2.??

    2

    On a donc intérêt à appliquer la formule dès que le cout total de stockage de la quantité È * ?? pendant È dépasse le cout de lancement, ce qui est vérifié dans la pratique.

    Dans un contexte déterministe, Harris a donné une réponse à la question « combien approvisionner ? ». Il s'agit du concept de quantité économique ou EOQ. Harris a démontré (formule dite de Wilson) que la quantité optimale d'approvisionnement était égale à

    ??* = v2 * ??È * ????

    ????

    Avec :

    > Q : la quantité commandé ;

    > È : la période de gestion ; > ???? : cout d'entretien ; > ???? : cout de lancement.

    II.2 CRITIQUE DE MODELE

    Le modèle développé ci-dessus n'est pas modèle parfait car il s'éloigne de la vie pratique. Etant donné que ce modèle suppose la consommation constante et le réapprovisionnement régulier et surtout n'envisage même pas le cas de la rupture du stock, alors que c'est ce qui se vit au quotidien.

    Or, dans la vie pratique jamais la consommation n'est constante et le gestionnaire craint toujours la rupture de stock qui peut intervenir à tout moment.

    Nous devons dépasser le point de vue déterministe en tenant compte des phénomènes aléatoires. Les grandeurs aléatoires qu'on rencontre plus souvent dans les problèmes de stock sont : la demande et le délai de réapprovisionnement.

    Il arrive que la demande, si elle est faible suit la loi de poisson et si elle forte suit une loi normale ; sans oublier qu'elle peut aussi être d'un autre type Eulérienne, bi normale négative etc.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    22

    Et le délai de réapprovisionnement suit souvent une loi Binomiale et quelque fois aussi une loi de poisson.

    Toute fois si les lois auxquelles on aboutit ont une expression analytique nous avons les possibilités suivantes :

    1. Soit de mettre le problème sous forme d'équation ; de manière à

    nous permettre de déterminer les couts qui interviennent ;

    notamment :

    > le cout d'entretien du stock ;

    > le cout de manipulation ;

    > le cout de lancement ;

    > le cout de rupture ;

    2. Soit utiliser les méthodes de simulation lorsque la complexité des équations ne permet pas de résoudre aisément le problème.

    Il sied de signaler que mes méthodes de simulation ne fonds pas partie de notre travail donc nous n'en parlerons pas.

    L'un des couts le plus difficiles à déterminer est le cout de rupture. La détermination de ce cout fait intervenir des éléments difficile à chiffrer, tel que l'infidélité des clients, la désaffections de la clientèle etc. toute en sachant qu'il n'est pas facile de traduire en nombre le contre publicité qu'on fait en tolérant une certaine proportion de demandes non satisfaites.

    Ce modèle peut être corrigé en prenant un de ces paramètres comme aléatoire. Donc ce modèle est corrigé avec soit avec la méthode de re complètement, soit par la méthode à point de commande.

    SECTION II : METHODE DE GESTION TENANT COMPTE DES ALEAS

    II.3 MODELE PAS A PAS

    Dans ce modèle, nous avons deux systèmes :

    > Le modèle a période fixe et

    > Le modèle à période variable ;

    Le modèle a période fixe fait référence à la méthode de re

    completement car la date de réapprovisionnement est déjà fixé à

    l'avance le gestionnaire ne travaille que sur la quantité à
    réapprovisionner.

    Et dans le modèle a période variable ; nous faisons allusion à la méthode de réapprovisionnement à la demande car la période de réapprovisionnement est variable et la quantité à réapprovisionner est aussi variable.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    23

    1) Système a période fixe

    La règle de réapprovisionnement dans ce modèle est particulièrement simple puis que les dates de réapprovisionnement sont connues avec exactitude du fait que fixées à l'avance ; on a plus de problème qu'à définir la quantité réapprovisionné.

    La quantité à réapprovisionner ici est : soit instantané, soit en délai variable.

    a) Si c'est instantané, partant de chaque début de la période, il y a trois cas qui se présentent :

    i.

    Q

    Pendant la période T, la consommation est égale au stock maximal (cas idéal); pas de vente perdue, la quantité à commander reste la même ;

    ii. Pendant la période T, la consommation est inférieure au stock maximal, pas de vente perdu mais il reste une quantité des produits en stock ; la quantité à commander est la quantité initial moins la quantité restante ;

    iii. Pendant la période T, la demande est supérieure au stock maximal, il y a des ventes perdues, la quantité à commander reste la même.

    QM

    QM

    3emeCas

    QR

    QM - QR

    Q

    1erCas

    2emeCas

    t t-T

    T T T

    Fig.II.5

    Dans ce système c'est la fixation de stock maximal QM et la période T qui sont des paramètres et qui dépendent de la demande qui est aléatoire.

    Avec ces paramètres et d'autre encore tel que la capacité de stockage et le cout d'entretien, de pénurie ou de lancement qu'on peut établir une étude analytique.

    Bien qu'on puisse agir avec des analytiques, la possibilité de tomber à une pénurie et l'éventualité d'un dépassement du stock ne sont pas écartées.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    24

    s

    s

    ??/

    2

    r

    ??/

    2

    lerCas

    ?? - ??

    2

    ??,

    Q

    ?? - ??/2

    2emeCas

    r

    t

    T T

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    0

    ??)

    Fig.II.6

    Analytiquement le modèle peut se peut se représenter de manière suivante :

    a) Hypothèse, notation et solution Nous avons des hypothèses suivantes :

    v Gestion à période fixe ou variable ;

    v La demande discrète ou continue ;

    v Le cout de stockage et de pénurie proportionnelle ou non par rapport au temps ;

    Et ces notations :

    > S : stock à déterminer ou quantité en stock en début de

    la période ;

    > X : la demande enregistré pendant une période T ;

    > PT (r) : La probabilité d'une demande r pendant une

    période T ;

    > Cs : Coût d'entretien du stock ;

    > Cl : Coût de lancement ;

    > Cp : Coût de pénurie ;

    Suivant l'importance de la demande en rapport avec le niveau du stock de début de période, avec un réapprovisionnement instantané on distingue deux cas (résumer dans la figure II. Suivante):

    i. On arrive enfin de période avec un stock ;

    ii. On arrive enfin de période avec un manquant ;

    i.

    25

    Dans une période telle qu'on arrive à la fin avec un stock ; Le
    stock moyen est ?? - ??2 et si le cout d'entretien du stock est

    ???? par unité de temps et par unité de consommation, le cout par période sera :

    ????= (??- ??2) * ???? * ??

    ii. Dans une période telle qu'on arrive enfin de période avec un
    manquant ; le stock moyen sera ??2 pendant un temps ??1 égale a

    ??- ??2 ; ???? ???? ?? ??-??= ?? D??où ??2 = ??????* ?? et

    ??2

    ?? - ??

    ??1 = ??

    ??

    * ??= ??*

    ??

    ??

    D'où le coût d'entretien par période sera :

    ?? ??

    2

    * * ?? * ???? ??

    Comme le cout de pénurie ???? par unité de consommation et par unité

    de temps ; avec une pénurie moyenne de ??-??

    2 pendant ??2 ; on atteint le

    coût de pénurie par période qui est :

    ??- ?? ??- ??

    * * ??* ????
    2

    ??

    Le coût d'entretien du stock par unité de consommation et par unité de temps ; le cout d'entretien par période et le cout de pénurie par période sont des coûts affectés par la probabilité de la demande ????(??).

    Le coût d'entretien du stock ne se présente que si ?? = ??

    Et le coût d'entretien par période et le cout de pénurie ne sont présent que quand ?? > ??.

    En ajoutant le coût de lancement ?? * ???? on a donc pour n période T on a :

    2

    = ??? (??- ??

    8 2) * ????* ?? * ????(??) + ?? ? ??2

    8 8

    2??* ????* ?? * ????(??) + ??? (??-??

    2??) * ????* ?? *

    ??=0 ??=??+1 ??=??+1
    ????(??) + ??* ????

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    26

    Soit en groupant des termes on a :

    (??, ??) = 0 [???? * ? (s - r 2) ????(r) + ???? * ? ????(r) + ???? * ? (r - s)2 ????(r) +

    ??=?? ??=??+1 r= s+ 1

    ?? 00 00

    2r ????? ? ]

    Avec 0 = n * ?? et sachant toujours que 0 est la durée total de gestion.

    Par contre, il peut se faire aussi que le réapprovisionnement soit atermoyé a un certain délai et si ce délai est fixe. On a des cas suivants :

    a. A l'instant T-d, on extrapole la droite de consommation et elle vient couper la verticale de T en un certain point. Si ce point, tel que A', est au-dessus de T, on commande a T-d la quantité QA, dont on imagine, si la consommation se poursuit, postérieurement à T-d au même rythme, qu'elle re complètera exactement le stock maximale à T, ??A' étant le stock résiduel.

    .Q

    Si B', le point d'intersection est au-dessous de T, on commande, T-d, la quantité QM; on suppose, en effet, qu'on sera en pénurie, à partir d'une certaine date en T-d en T, donc que le stock résiduel sera 0 à T.

    Q

    d

    QM

    A

    QA

    QB= QM

    A'

    B

    0

    T-d

    T t

    B'

    T

    Fig.II.7

    b. en fait, quelle que soit la position du point d'intersection a T-d, si la consommation diminue suffisamment à partir de T-d, on risque à T d'obtenir un

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    27

    réapprovisionnement excédant, compte tenu du stock résiduel, le stock maximal.

    t

    T

    Q

    QM

    d

    Qa

    Qa

    Stock résiduel

    a

    a'

    Fig.II.8

    c. Si, par contre, la consommation augmente suffisamment, on risque une pénurie inattendue ou une pénurie plus forte que celle qu'on avait prévue, et, si l'on avait attendu un stock résiduel à T, d'obtenir finalement un réapprovisionnement insuffisant.

    a

    Fig.II.9

    t

    Qa

    a

    Qa

    a'

    Q

    QM

    0

    Cependant, il peut arriver que le délai de réapprovisionnement soit aléatoire ; dans ce cas précis nous pouvons ne prendre en compte que la figure (II.6) du point b précèdent pour ne pas inventorier toutes les situations qui se présenterai.

    A ?? - ??, extrapolant la droite de consommation, on a estimé la commande de recomplètement Q. en supposant que la consommation continuerais à suivre le même rythme , si le délai

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    28

    de réapprovisionnement s'est écourté et s'est trouvé être d' < d à l'arrivée du réapprovisionnement le stock maximal sera dépassé, si alors le délai s'est trouvé alléché à d?> d, le stock QM n'est atteint lors du réapprovisionnement ;

    Et si la droite de consommation s'est incliner suffisamment, on a pu enregistrer une pénurie ; même si le délai d'est raccourci, si elle est élevée extrêmement, on enregistrera un dépassement du stock maximal même si le délai s'est allongé.

    Q

    QM

    d

    Q

    Qa

    a

    T-d

    Fig.II.10

    d'

    Toute fois La détermination de la commande résulte dans ce modèle de l'extrapolation de la droite de consommation, à l'époque T - d, d etant le délai moyen de réapprovisionnement.

    2) Système à période variable

    Ce système demande trop d'effort et de la vigilance car ayant un stock de départ dit « stock initial » QM, on doit veiller sur la pente de la droite de la consommation ; et à chaque instant calculer dans quel délai la quantité en stock va s'épuiser et voir aussi si la consommation demeure comparable à sa moyenne depuis le début de la période.

    Admettons alors qu'on passe notre commande de réapprovisionnement égale à QM' au moment où la quantité en stock couvre exactement la consommation correspondante au délai de réapprovisionnement d ; ainsi on a une gestion a période variable.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    29

    Q

    QM

    t

    d2

    t1 t2

     

    t3

    d1

    d3 = d

    Fig.II.11

    Sachant que le délai de réapprovisionnement d est variable et la consommation peut augmenter ou diminuer après passation de l'ordre ; nous remarquons que la méthode de gestion du système a période variable ne garantit pas non plus comme les autres méthodes contre la pénurie avant l'arrivée d'un autre réapprovisionnement ; il y a aussi des excédant, avec un stock résiduel.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    30

    CHAP III : STOCKS ET ETUDES DES CAS

    Pour rédiger ce chapitre nous avons consulté les références : [3], [4], [6] III.1 STOCK D'ALERTE

    Le stock d'alerte aussi appelé « stock critique » est le niveau de stock pour lequel on déclenche une commande au risque de connaitre une rupture.

    Ce stock est une des méthodes des gestions à point de commande. Etant donné que l'importance du cout de pénurie pousse le gestionnaire à éviter une trop grande partie des ventes perdues, la gestion a période variable s'accommode le plus avec l'introduction d'un niveau de stock appelé « stock d'alerte ». Ce stock permet au gestionnaire de déterminer facilement le point de commande afin d'éviter une pénurie grave.

    Nous tenons à signaler que le point de commande veut dire le stock atteint un niveau où il est nécessaire de commander tenant compte des délais pour ne pas tomber en rupture de stock.

    Nous ne devons pas perdre de vue que la consommation et le délai de réapprovisionnement sont aléatoire dans ce modèle.

    Etant donné que le stock d'alerte est une des méthodes de gestion a point de commande, nous pouvons dire qu'il requiert un précis et fréquent de niveau de stock. Il permet une certaine variabilité de la demande en déclenchant les demandes d'approvisionnement plus tôt ou plus tard en cas de hausse ou de baisse de ces prix.

    Considérons que nous avons une quantité maximal QM en stock, à livrer petit à petit pendant un temps T, avec un stock d'alerte initial Q0, pendant le délai de réapprovisionnement de d jours.

    d

    d

    QM

    QA

    Q0

    QM

    Fig.III.1

    Supposons alors qe ous vulons baisser les risques de

    ?? T-d T

    pénuries, il nous faudra forcement relever le stock d'alerte et le porter

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    31

    à un quelconque niveau QA (cfr figure ci-haut) ; des lors nous pouvons déclencher une commande à u n point a < T - d ; alors la droite de consommation franchi QA à l'instant a donc le nouveau point de commande.

    Reste à savoir quelle quantité Commander à cette date sachant que, si on commande QM, le risque est grand d'avoir un excèdent à a + d ; si la consommation reste constante et si le délai de la d ne s'allonge pas.

    Nous pouvons envisager une des multiples solutions qui peuvent être imaginé qui est de commander une quantité juste suffisante, selon le besoin du moment pour re compléter le stock à a + d ; nous aurons alors

    QM+ (QA- Q0) = QM+ Q0 - QA

    Dans ce cas précis, le gestionnaire devrait surveiller la droite de consommation pour voir à quelle date elle rencontrera l'horizontal QA pour faire enfin un nouvel réapprovisionnement.

    Il nous semble trivial de constater que cette méthode autant comme les précédents n'apporte aucune justesse quant à l'absence de pénurie, ni quant à la présence d'un résidu au moment de l'arrivé du réapprovisionnement.

    III.2 STOCK DE SECURITE

    Tout d'abord, il est important de comprendre l'intérêt des stocks de sécurité et leurs raisons d'être.

    Comme leur nom l'indique, ce stock sécurise l'entreprise quant au besoin non prévus ; c'est-à-dire répondre aux aléas les plus fréquents lies à la consommation et la livraison.

    L'objectif premier de stock de sécurité est de prévenir les pénuries causées par la demande et le délai d'approvisionnement qui ne sont pas toujours constants.

    Toutes fois, les motifs pour lesquels les gestionnaires y ont recours sont diverses mais nous pouvons citez quelques-uns :

    > Demandes inattendus des clients ;

    > Livraisons des fournisseurs en retard ; > Arrêt des machines ;

    > Panne d'électricité ; etc.

    Pour se prémunir contre ces incertitudes, il est possible de faire usage de quelques stratégies de gestion. La plus connus et la plus populaire demeure le stock de sécurité mais on retrouve également d'autre stratégies telles que la capacité supplémentaire, les délais de sécurité ou encore la période gelées et les hausses des besoins bruts que nous avons cités juste pour raison d'informer.

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    32

    Il importe cependant de rappeler que la majorité des modèles de gestions des stocks de sécurité se concentre sur la variabilité de la demande puisse qu'elle est la source d'incertitude la plus difficilement maitrisable.

    Ce modèle consiste à définir principalement deux niveaux de

    stock :

    > Q?? (niveau de commande), qui détermine le point de commande, par l'instant ou la droite de consommation la franchit ;

    > Q?? (niveau de sécurité) qui entraine des modifications de la politique de livraison, dès qu'il est atteint.

    >

    Q

    QM

    Q??

    Q??

    t

    Fig.III.2

    On peut par illustration montrer qu'à partir d'un certain seuil ne livrer que des quantités inférieures aux commandes reçues ou ne livrer que les clients prioritaires etc. ; cela pour ne pas tomber en pénurie.

    Nous pouvons établir ce modèle en prenant en compte deux cas :

    a) Quand on dispose d'une évaluation du cout de pénurie ;

    b) Quand on ne peut pas raisonnablement estimer le cout de pénurie.

    a. Quand on dispose d'une évaluation du cout de pénurie

    On a des notations suivantes :

    > D : la demande enregistré pendant une période T ;

    > C?? : Coût d'entretien du stock ;

    > Ci, : Coût de pénurie ;

    > Q* : quantité commandée en une fois ;

    > X : demande pendant le délai de livraison ;

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    33

    34

    > ??(??) : distribution de la demande pendant le délai de livraison.

    > ?? : demande moyenne pendant le délai égale a ??(??) Avec des hypothèses analogues à la méthode précédente

    Le stock de sécurité équivaut à (S-??

    ) ;

    Le cout attaché au stock de sécurité par unité de temps partant de la fonction économique sera donc :

    8

    ????= ???? * ?(?? - ??) * ??(??)??(??) ?? ??* + ???? * (S - ??)

    ??

    En annulant la dérivée première, on obtient :

     

    ????

    ???? =-?? ??+

    8

    ?? ??* ?(??)??(??) +

    ????= 0

    D'ou

     

    ??

     

    ???? ??*

    ??(??*) = 1 - * ??

    ????

    b) Quand on ne peut pas raisonnablement estimer le cout de pénurie

    Ici on se fixe une probabilité de pénurie admise. On procède comme suit :

    Si l'on admet la probabilité par unité de temps ?? de tomber en rupture de stock quel que soit la quantité qu'on a en stock ; on calcule ; en première approximation que la probabilité admise par le

    réapprovisionnement est ?? * ??*??.

    On peut alors exprimer la relation devra exister pour la probabilité maximum permise.

    ??*

    ?? = ?? * ??

    DEBATALA Archange | TRAVAIL DE FIN DE CYCLE l

    Avec p la demande durant le délai de dépassement du stock disponible

    8

    I ??(??)????= ?? * ??*

    ??

    s

     

    1 ??(??)

    -

    =

    ??

    *

    ??*

     
     
     
     
     

    ??

     

    ??(??) 1

    =

    -

    ??

    *

    ??*

     
     
     
     
     

    ??

    En comparant les deux cas pour la détermination du point de commande, on constate que les deux expressions qui donnent le point de commande sont identiques si on pose

    Cs

    ?? = C??

    Ces méthodes permettent d'atteindre plus aisément le réapprovisionnement en cours et limite les effets tragiques d'une longue pénurie.

    III.3 ETUDE DE CAS

    Un revendeur d'huiles industrielles se réapprovisionne chaque mois et reçoit son réapprovisionnement dans un délai d'un mois. Sa capacité de stockage s et connait les coûts de stockage par tonne par mois C1, le coût de pénurie par tonne par mois C2 et le coût supplémentaire de stockage par tonne, lorsque la capacité s est dépassée C3.

    1. Q est quantité égale au montant de la commande majoré de la quantité existant en stock, au moment de la passation de la commande ;

    Si P(x) est la densité de probabilité de la demande mensuelle ; Calculer le coût total CT(q), et en déduisant la formule permettant de calculer la valeur de q correspondant au coût minimal.

    2. On a les valeurs des coûts suivantes : C1 = 100$ ; C2 = 1000$; C3 = 500$ ;

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    35

    Calculer les valeurs optimales de q pour E ??i

    5 ??=1 ; en supposant

    que p(??) =

    ??????-??x

    ????(??+1)

    Et en sachant que la variance et la moyenne valent 2.

    ?? ??+1

    RESOLUTION DU PROBLEME

    Soient x et y sont des demandes de la clientèle pour 2 mois consécutifs.

    Nous observons 3 cas dans ce problème : nous aurons a calculez les stocks et les pénuries moyens dans chacune des cas :

    1) q - y > s : dans ce cas il y aura un excèdent en stock. La quantité excédentaire ?? - ?? - ?? subit le coût ??3 par tonne au début du second mois, on aura un stock s.

    q-y

    x

    a) ??= ??

    s

    Stock moyen Stock fin

    Stock moyen

    Stock fin

    1 2

    t

    Coût : CT = c1 * (??- x2) + c3 * (??- ??- ??)

    b) ??> ??

    2

    ??2

    t

    1

    ??1

    q-y

    s

    x

    Penurie moyenne

    On a ??

    ??1

    = ?? ; t1 = ?? ; t2 = 1- ?? avec un stock moyen pendant

    x x

    t1 = Z et une pénurie moyenne pendant t2 = xZ ?? ; et le coût

    x-?? * x-??

    *

    + c3 * (??- ??- ??)

    2 x 2 x

    total ???? = c1 * ?? * ?? c2

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    36

    2) 0 = ?? - ?? = ?? : au début du second mois la quantité ?? - ?? sera en stock.

    a) ??= ??- ??

    Le stock moyen pendant la période ??- ??- ??2

    q-y

    x

    Stock moyen

    Stock fin

    1 ?? 2 t

    ???? = ??1 * (??- ??- 2)

    s

    a) ??> ??- ??

    q-y

    Stock moyen

    1

    x

    ??1

    ??2

    2

    On a donc ??-??

    ??1

    = ??; ??1 = ??-??

    ?? ??2 Penurie??

    ??-??

    moyenne

    ;

    Stock moyen pendant ??2 = ??-??+??

    2

    ?? - ?? ?? - ??+ ??2 * (?? - ?? + ??

    2 ) * (?? - ?? + ??

    ????= ??1 * 2 * ?? )

    ??

    3) ?? - ?? < 0 : au début du second mois on sera en pénurie ;

    1

    2 t

    q-y

     

    x

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    37

    La pénurie moyenne pendant la période est : ??2 - ?? + ??

    ????= ??2 * (??2 + ??- ??)

    Sur n'importe quel période on aura :

    ??

    ????(??) = ? - ??? ??(??)??(??)(??1 * (?? - 2) + ??3 * (?? - ?? - ??)) ??(??)??(??)

    ??=0 ??=0

    ??=0 ??=??

    + ?

    ??-??

    = ? ? ??(??)??(??) ??1 * (?? - ?? - ??

    ??

    2)

    ??=??-??

    ??=0

    ???? ????

    ?? 8 ??(??)??(??)??1 * ((??- ??)2

    ??=??-?? ??=??-??

    + ? ?

    + ? ? ??(??)??(??) ??2 * (??

    8 8

    2 + ??- ??)???? ????

    ??=?? ??=0

    Sachant que si É(??) = ? ??(??, ??)????:

    ??

    ??

    ??É = ? ????

    ?? ???? + ??(??, ??) ????

    ???? - ??(??, ??) ????

    ????

    ???? ????

    ??

    Ce qui peut s'écrire, lorsqu'il s'agit d'intégration doubles :

    ?? ?? ??

    ?? = ? ??(??) (? ??(??)?? (??, ??, ??)???? ) ???? = ? ??(??)[??(??, ??, ??) - ??(??, ??, ??)]????

    ?? ?? ??

    ??

    =

    ?Ö(??, ??)???? ??

    ???? = ? ??Ö

    Donc ?? ???? + Ö(??, ??) ????

    ?? ???? ? Ö(??, ??) ????

    ????

    ???? ????

    Afin de restreindre les calculs, on constate que si l'on intervertit l'ordre des intégrations, seules les 3???????? et 4???????? intégrales de CT(q) ont des limites en x par rapport à q et qu'alors :

    ??-?? ? ??(??)??(??)(??1 * ??2

    8 (?? - ??)2

    2?? + ??3 2?? + ??2(?? - ?? - ??)????????

    2?? + ??2 * (?? - ?? + ??)2

    2?? ) ???? ????

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    38

    Ö(??, ??) ????

    ???? ? Ö(??, ??) ????

    ????

    = ? ??(??) ??1 * (?? - ?? - ?? - ??

    ?? 2 )????- ? ??(??) ??1 * (?? - ??)2

    ??

    ????= 0

    2(?? - ??)

    ??-?? ??-??

    Et dans ces conditions on aura :

    ??-??

    ?????? = (??2 + ??3) ? ??(??)???? - ??2

    ????

    0

    8 + (??1 + ??2) ? ??(??)(?0??-??

    ??(??)???? + (?? - ??) ???

    ??(??) ????)????

    ??-?? ??-??

    On doit déterminer q tel que ??????

    ???? = 0. Or ?? (??) = ????-??, dont ?? = 2 ???? ?????? = 2

    Ainsi, on obtient la valeur de q tel que :

    ??-??

    (??2 + ??3) ? ????-?????? - ??2 + (??1

    0

    ?? ??-?? ?? 8

    + ??2) (? ????-?? ? ????-?? ???? ???? + ? ????-??(?? - ??) ? ??-?????? ???? ) = 0

    ??-?? 0 ??-?? ??-??

    Sachant que :

    ? ????-?????? = -??-??(1 + ??) + ??, ? ??-?????? = -??-?? + ?? Où ??,?? sont

    constante d'intégration.

    On aura :

    ??3???? = ?? [???? (??3 - ??1) + (??1 + ??2)(1 + ??)] + ????(1 - ??)(??3 - ??1) + (??1 + ??2)

    A partir de la formule ci-haut nous pouvons maintenant trouver :

    ??3 - ??1 = 400; ??1 + ??2 = 1100; ??3 = 500; (???? ???????????? ?????????????? ?????? 100),

    On a : ??3 - ??1 = 4; ??1 + ??2 = 11; ??3 = 5

    Avec ?? = 2,72; ??2 = 7,39; ??3 = 20,09 ; ??4 = 54,60; ??5 = 148,41 Calculons alors les valeurs optimales de q :

    2

    ?? = 1; 5???? = ??[2,72 (4) + (11)(1 + 1)] + 2,72 (1 - 1)(4) + (11)(1 - 2 )

    5???? = 32,88 ?? + 5,50

    2

    ?? = 2; 5???? = ??[7,39 (4) + (11)(1 + 2)] + 7,39 (1 - 2)(4) + (11)(1 - 2 )

    5???? = 62,56 ?? - 40,56

    2

    ?? = 3; 5???? = ??[20,09 (4) + (11)(1 + 3] + 20,09(1 - 3)(4) + (11)(1 - 2 )

    5???? = 124,36 ?? - 199,22

    2

    ?? = 4; 5???? = ??[54,60(4) + (11)(1 + 4] + 54,60 (1 - 4)(4) + (11)(1 - 2 )

    5???? = 273,4 ?? - 732,2

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    39

    52

    2

    5???? = 659,64 ?? - 2501,56

    Une méthode de résolution graphique est utilisée. Comme chaque droite a deux intersections avec l'exponentielle, il importe de noter que CT n'a pas de minimum pour q<s, entre q et s. Pour le voir, reprendre la valeur de CT(q) lorsque q<s, c'est-à-dire que :

    ? ? ??(??) ??(??) ??1 (??- ??- ??

    ?? ??-?? (?? - ??)2 (??- ??+ ??)2

    ?? 8

    2)???? ????+ ? ? (??1 2?? + ??2 2?? ) ????????

    0 0 0 ??-??

    + ? ? ??(??)??(??)??2 (??

    88

    2 + ?? - ??)????????

    ?? 0

    c

    500

    100

     

    1 2 3 4 5 q

    Le minimum est atteint pour la deuxième valeur de q (q>s) :

    ??1 = 3,10; ??2 = 3,60; ??3 = 4,20; ??4 = 4,70; ??5 = 5,30

    ??

    ????

    ??

    -

    -

    = 5; 5

    =

    [148,41(4) + (11)(1 + 5] + 148,41(1

    5)(4) + (11) 1

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    40

    CONCLUSION

    Au terme de ce travail porté sur : « vers la gestion scientifique des stocks.» nous avons répondu à notre problématique qui était :

    ? Quand doit-on approvisionner ? ? Combien doit-on commander ?

    Au regard de cette problématique nous avons formulée les hypothèses comme suit : On devra se réapprovisionner lorsque le stock atteint le niveau appelé point de commande qui correspond à la quantité permettant de satisfaire la demande jusqu'à la nouvelle livraison. Et La quantité à réapprovisionner dépend du modelé choisit : Une quantité fixe à chaque réapprovisionnement ; Une quantité variable qui permet de retrouver un niveau de stock fixé (niveau de complétement) ; Une quantité variable selon la demande prévue.

    Voilà pourquoi nous affirmons que dans chaque méthode des stocks, on sait voir l'évolution de la quantité Q des marchandises qui est fonction de la demande durant un temps donné c.-à-d. le stock qui diminue avec l'achat donc l'entrepreneur doit veiller à cette évolution pour arriver à ses fins, afin de ne pas tomber en rupture de stock et ne pas avoir un sur-stockage ; tout en sachant que la demande n'est toujours pas constante c'est qui veut dire que le nombre des clients qui arrivent pour s'approvisionner et le nombres d'articles demander par chaque est aléatoire.

    Vu les méthodes développer dans ce travail nous dirons qu'il n y a pas un modèle idéal car chacun de méthodes détailler précédemment à ses imperfections et aucun ne garantit contre une pénurie avant l'arrivée d'un nouvel réapprovisionnement, tout en évitant aussi des excédents et des stocks résiduels.

    C'est pourquoi, chaque entrepreneur doit choisir la méthode qui lui convient le mieux suivant les objectifs qu'il a à atteindre.

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    41

    BIBLIOGRAPHIE

    [1] : Boualem RABTA, « gestion scientifique des stocks », université de Bejaia, (Algérie), 2007 ;

    [2] : Fevrier J. « la gestion scientifique des stocks », Paris, Dunod; 1962 ;

    [3] : Fortet R., ABADIEN J. BERNARDAT J. , et autres, « mathématique des programmation économique », Paris, Dunod ;1976 ;

    [4] : J.P CAMPAGNE, « méthodes de gestion de stock », INSA de Lyon, 2006

    [5] : M. Robert FAURE, « vers une gestion scientifique des stocks, méthodes et exercices d'application », Faculté des sciences de Rabbat (Libye), DUNOD, 1968 ;

    [6] : Marc GIAGA, « les principaux outils de gestion des stocks », CARNEGE, 2003

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    42

    Table de matière

    EPIGRAPHIE i

    DEDICACE ii

    REMERCIEMENTS iii

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GESTION DES STOCKS 3

    1) QUELQUES DEFINITIONS 3

    a) Le stock : 3

    b) Le stockage : est le déplacement intelligent des stocks afin de pouvoir retrouver facilement

    un ou des produits précis. 4

    c) La gestion : 4

    2) LA GESTION DES STOCKS 4

    a) LA FONCTION DES STOCKS 4

    b) INCONVENIENT DE STOCK 5

    c) UTILITE DE LA GESTION DES STOCKS 6

    d) LES ELEMENTS DE LA GESTION DES STOCKS 6

    CHAP II : MODELES DE GESTION DES STOCKS 14

    SECTION I : METHODE DE GESTION A AVENIR CERTAIN 16

    II.1 MODELE DE WILSON 16

    a) Hypothèses et notations 17

    b) Analyse du problème 17

    c) Modèle et solution 18

    II.2 CRITIQUE DE MODELE 21

    SECTION II : METHODE DE GESTION TENANT COMPTE DES ALEAS 22

    II.3 MODELE PAS A PAS 22

    1) Système a période fixe 23

    a) Hypothèse, notation et solution 24

    2) Système à période variable 28

    CHAP III : STOCKS ET ETUDES DES CAS 30

    III.1 STOCK D'ALERTE 30

    III.2 STOCK DE SECURITE 31

    a. Quand on dispose d'une évaluation du cout de pénurie 32

    b) Quand on ne peut pas raisonnablement estimer le cout de pénurie 33

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    43

    III.3 ETUDE DE CAS 34

    RESOLUTION DU PROBLEME 35

    CONCLUSION 40

    BIBLIOGRAPHIE 41

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway