Mise en place d'un outil de gestion de distribution des cours aux enseignants dans un établissement scolaire. Cas du complexe scolaire Hekima/Bukavu.

2 .6 MODELE ORGANISATIONNEL DES DONNEES

ENTITE CLASSE	PROPRIETE	AUTOMATISABLE
	I^ère CO II^ème CO III^ème HP III^ème HTS IV^ème HP IV^ème HTS V^èmeHP V^ème HTS VI^ème HP VI^ème HTS	OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI
ENTITE COURS	Code Désignation Heure Classe Enseignant Cls	OUI OUI OUI OUI OUI OUI
ENTITE ENSEIGNANT	Num Nom Post nom Prénom Sexe Niveau Spécialité	OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI

2.7 MODELE LOGIQUE DE DONNEES

Ce modèle comprend le contenu du MCD précédent mais précise la volumétrie, la structure des données telles qu'elles pourront être implantées Dans le système. C'est le modèle conceptuel, plus la réponse aux contraintes d'organisation des données. En outre, il permet de préfigurer le temps d'accès et l'espace nécessaire. Les objectifs de cette modélisation sont la définition de l'organisation logique des données à partir du monde conceptuel et l'organisation de cette description, compte tenu du traitement à appliquer à l'informatique.

2.7.1. MODELE RELATIONNEL

Le concept relationnel de CF. Cold a vu le jour en 1960 [Dio98]. Le modèle relationnel découlant de ce concept a été en dehors de toute contrainte informatique, sur une réflexion s'appuyant sur la notion d'information. Il est basé sur la relation mathématique.

a) Tables, lignes et colonnes :

Lorsque les données ont la même structure, on peut les organiser en table dans laquelle les colonnes décrivent les champs en commun et les lignes contiennent les valeurs de ces champs pour chaque enregistrement.

b) Les clés primaires et étrangères :

Les lignes de données ont la même structure, cela signifie qu'une colonne doit servir à les identifier. Il s'agit de la clé primaire de la table. Un attribut est dit clé primaire dans une table lorsqu'il est également une clé primaire dans une autre. Un attribut qui n'est pas clé primaire mais qui est apte à assurer l'unicité d'une ligne, est appelée Clé candidate.

Par convention, on souligne les clés primaires et on fait précéder d'un dièse "#" dans la description des colonnes d'une table.

c) Schéma relationnel :

On peut représenter les données relationnelles par un schéma relationnel dans lequel les tables sont appelées «relations » et le lien entre les clés étrangères et leurs clés primaires sont symbolisées par un connecteur.

2.7.2. REGLE DU PASSAGE DU MCD AU MLD

Règle 1 : Toute entité devient une table dans laquelle les attributs deviennent des colonnes. L'identifiant de l'entité constitue alors la clé primaire de la table.

Règle 2 : Une association binaire du type 1, n disparait au profit d'une étrangère dans la table coté 0,1 ou 1,1 qui ne référence la clé primaire de l'autre table. Cette clé peut recevoir la valeur si la cardinalité est 1,1.

Règle 3 : Une association binaire du type n : m devient une table supplémentaire dont la clé primaire est composée de deux clés étrangères. Les attributs de l'association deviennent les colonnes de cette nouvelle table.

Règle 4 : Une association binaire du type 1 :1 est traduite comme une association du type 1 :n sauf la clé se voit imposer une contrainte d'unicité en plus d'une éventuelle contrainte de non vacuité.

Règle 5 : Une association non binaire est traduite par une table supplémentaire dont la clé primaire est composée d'autant de clés étrangères que d'entités en association. Les attributs de l'association deviennent des colonnes à cette nouvelle table.

^5(*)

* ⁵ Prof saint Jean DJUNGU, cours de MAI, G2IG, ISP/BUKAVU, 2011-2012 cité par MUGARUKA BUDUGE