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Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à  2014. Cas du quartier Panzi.

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par Zoulou ZABIKA TUNDA
UNIVERSITÉ ÉVANGÉLIQUE EN AFRIQUE (BUKAVU) - Graduat 2014
  

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Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique

Université évangélique en Afrique

BP : 3323 Bukavu

Faculté des sciences économiques et de gestion

Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014

« Cas du quartier Panzi»

Présenté par ZABIKA TUNDA Zoulou

Dirigé par l'Assistant Arsène KISANGA

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de Graduat en sciences économiques et de gestion

EPIGRAPHE

La crainte de l'Eternel est le commencement de la science, les insensés méprisent la sagesse et l'instruction. Ecoutes mon fils l'instruction de ton père et ne rejette pas l'enseignement de ta mère, car c'est une couronne de grâce pour ta tête, et une parure pour ton cou.

Proverbes 1 :7-9

« L'essentiel n'est pas ce qu'on a fait de l'homme, mais ce que l'homme a fait de ce qu'on a fait de lui ».

Jean-Paul Sartre

L'économe dit en lui-même : que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens ? J'en ai honte. Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi.

Luc 16 : 3,4

Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.

Ephésiens 4 :28

ZABIKA TUNDA Zoulou

DEDICACE

A vous mes parents, toi mon aimable père Jean TUNDA KAGANA et mon adorable mère Naomi MUSHENGEZI pour votre immense amour, endurance et soutien moral que matériel nous permettant ainsi de faire un pas dans le monde scientifique ;

Trouvez dans ce travail le fruit de votre dur labeur.

ZABIKA TUNDA Zoulou

REMERCIEMENTS

Louange soit rendu au très haut, Dieu, créateur du ciel et de la terre pour la grâce qu'il ne cesse de nous accorder et qui veille sur nous du jour au lendemain ;

La rédaction du présent travail marque la fin de la première étape importante de notre vie, étape de peine et d'embuche. De même, son aboutissement serait impossible sans la vive contribution des autres personnes sur plusieurs plans. C'est pourquoi nous saisissons cette occasion qui nous est offerte pour exprimer notre reconnaissance à l'endroit de tous ceux qui, de loin ou de près ont aidé à la franchir ;

Nos remerciements s'adressent aux autorités académiques ainsi qu'à tout le corps professoral de l'Université Evangélique en Afrique (UEA) et plus particulièrement à l'Assistant KISANGA Arsène pour avoir accepté non seulement la direction de ce travail, mais aussi pour nous avoir facilité dans la récolte des données de ce dernier, notre première expérience scientifique à la fin du cycle de graduat ;

Notre profonde gratitude s'adresse à vous, mes parents, Jean TUNDA et Naomi MUSHENGEZI pour tant de sacrifices consentis afin de faire de notre vie ce qu'elle est aujourd'hui. A l'égard des efforts que vous disposez au service de notre épanouissement afin de nous rendre utile à la société, les moins que je puisse dire c'est « Grand merci » ;

A mes frères et soeurs ; Fidèle TUNDA, Ushindi TUNDA, Byamungu TUNDA, Benjamin TUNDA, William TUNDA ; Nadège TUNDA, Rhode TUNDA, Ntabugi TUNDA, Rebecca TUNDA pour votre amour ; à la famille du Rév. Dr. MATESO MUKE et au Pasteur Crispin KASHALE pour votre soutien moral que matériel à l'accomplissement de ce travail ;

A mes tantes et oncles, nos amis et connaissances qui ont de loin ou de près contribué à notre instruction, nous citons ici : Ass. Aganze, Ass. Ir Patrick, Ass. MALINGA Christine, HWALI M. Lebon, Valentin NTAMAKO, Ir Mathieu BASUBI, Ir Landry OMBENI, Ir Bienvenu TABINGE, Ir Assy AKUZIBWE, Reine PALUKU, Grace LWESSO, Judith BASHIMBE, Chorale LA GLOIRE/AUP-UEA, Robert ASSANI, BAHATI NSIBULA, BIENVE NAMATOMWA, Rachel LWABOSHI, Zawadi BASHILWANGO etc. ...

A tous mes compagnons de lutte de la faculté des sciences économiques et de gestion, particulièrement ceux de G3 ECONOMIE et tous ceux qui ne sont pas cités, sentez-vous implicitement concernés par nos sincères remerciements ;

ZABIKA TUNDA Zoulou

SIGLE ET ABREVIATION

BCC  : Banque Centrale du Congo

DSCRP : Document de Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté

INS  : Institut National de Statistique

INSS  : Institut National de Sécurité Sociale

MINEPSP  : Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel

OCDE  : Organisation de Coopération et de Développement Economique

OMD : Objectif du millénaire pour le développement

PIB  : Produit Intérieur Brut

PNUD  : Programme des Nations Unies pour le Développement

RDC  : République Démocratique du Congo

REGIDESO  : Régie de distribution d'eau

SPSS : Statistical Package for the Social Sciences

UEA  : Université Evangélique en Afrique

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau n° 1 : Aperçu sur les chiffres de l'emploi au Sud-Kivu

Tableau n°2 : Subdivision des cellules et leurs avenues

Tableau n°3 : Statistique de la population congolaise et étrangère du quartier Panzi en commune d'Ibanda (2013)

Tableau n°4 : Représentation des écoles primaires.

Tableau n°5 : Répartitions des écoles secondaires dans le quartier Panzi

Tableau n°6 : L'établissement supérieur et universitaire.

Tableau n°7 : Répartition des personnes par cellule

Tableau n° 8 : Infrastructures culturelles et de loisir à Panzi

Tableau n°9 : Répartition de la population cible

Tableau n° 10 : Répartition des enquêtés selon leurs sexe

Tableau n° 11 : Répartition et statistique des enquêtés selon leurs catégorie d'âge

Tableau n° 12 : Répartition des enquêtés selon leurs états matrimoniaux

Tableau n° 13 : Répartition et statistique des enquêtés selon la taille de leurs ménage

Tableau n° 14 : Répartition des enquêtés selon leurs niveau d'étude

Tableau n° 15 : Répartition des enquêtés selon leur profession

Tableau n° 16 : La cause du chômage

Tableau n° 17: Les conséquences du chômage

Tableau n° 18 : Répartition des enquêtés selon la solution adopté en cas de maladie

Tableau n° 19: Le niveau de satisfaction de l'alimentation

Tableau n° 20: Répartition selon Le type d'habitat

Tableau n° 21: Répartition selon la propriété du logement

Tableau de croisement n° 22 : Sexe et conséquences du chômage

Tableau de croisement n° 23 : Propriété et conséquences du chômage

Tableau de croisement n° 24 : Satisfaction du niveau de nutrition et conséquences du chômage

Tableau de croisement n° 25 : Profession et conséquences du chômage

Tableau de croisement n° 26 : Etat matrimonial et conséquences du chômage

Figure 1. Vie sociale et économie.

Figure 2. Vie sociale, économie et environnement.

Figure 3. Les trois sphères (vie sociale, économie et environnement)

INTRODUCTION GENERALE

O.1 CONTEXTE D'ETUDE

La hausse du chômage demeure l'un des paramètres majeurs qui perturbent l'économie d'un pays. En effet, le chômage de nos jours est à la source de la vie chère des populations caractérisée notamment par le manque d'un emploi qui conduit à l'insatisfaction des besoins de base, à la désintégration sociale et à un sous-estime de soi.

La question du chômage (qui est l'antonyme de l'emploi) a pendant très longtemps animé les écrits des plusieurs auteurs et tous, ne cherchent qu'à apporter une contribution à l'amélioration de la vie socio-économique des populations.

O.2 PROBLEMATIQUE

En sciences économiques, depuis Adam Smith au 18ème siècle avec sa théorie de la main invisible conduisant au plein-emploi, à John M. Keynes avec son célèbre ouvrage« Théorie Générale de l`emploi, de l`intérêt et de la monnaie » en 1936 jusqu`aux récents prix Nobel de 2010 récompensés pour leurs travaux sur le marché de l`emploi, la problématique de la hausse du chômage et l'accès à l`emploi a toujours été l`une des principales préoccupations des économistes.

Dans le fameux carré magique théorisé par l`économiste britannique Nicholas Kaldor (1908- 1986) qui définit les quatre grands objectifs de la politique économique, la lutte contre le chômage occupe toute sa place à côté de la croissance économique, de la maîtrise de l`inflation et de l`équilibre extérieur.

Gregory N. MANKIW (2010) souligne que le phénomène macroéconomique qui affecte les plus gravement les individus c'est le chômage car, pour la plus part des individus, perdre un emploi se traduit par la réduction du niveau de vie et de détresse psychologique.

En République Démocratique du Congo, dans la province du Sud Kivu et plus particulièrement dans la ville de Bukavu, la hausse du chômage fait l'objet de beaucoup des questionnements qui n'a malheureusement jusque-là, pas de solutions probantes.

Malgré les quelques tentatives mises sur pied par le gouvernement de la RDC et malgré les chiffres qui traduisent, d'année en année, une croissance économique soutenue comme le DCSRP adopté par le conseil des ministres de la république démocratique du Congo avec pour ambition de hisser la RDC au rang des pays émergents et d'atteindre, d'ici à 2016, les cibles comme : la réduction de la pauvreté à 60% 1(*), l'assurance d'une croissance économique de 7,2% du PIB sur 5 ans, la création d'au moins 1 million d'emplois décents par an, le maintient du taux d'investissement public moyen à 20%, , le maintient du taux d'inflation à 9% pour consolider la stabilité macroéconomique, la réduction du déficit du compte courant moyen annuel à 6,7%, les améliorations enregistrées en termes de réduction du taux de chômage, de la baisse du taux de pauvreté et en termes de création d'emplois en particulier demeurent insuffisantes. Le resserrement monétaire a eu certes un impact positif sur la réduction de l'inflation et dans ces conditions, l'inflation devrait poursuivre son mouvement de baisse mais cette évolution positive est contrebalancée par le taux de chômage moyen qui est demeuré très élevé, supérieur à 50% de la population active pour les dix dernières années. [M. Balibwanabo, A. et Kodila T., O. (2009)]

L'analyse faite a démontré qu'il y a un déséquilibre sur le marché de l'emploi Congolais d'où la main d'oeuvre congolaise coûte moins cher sur le marché de l'emploi et les employeurs ou entreprises offreurs de l'emploi ont tendance à fixer le niveau de prix ou de salaire, les demandeurs de l'emploi étant limités dans leurs choix. L'évolution de ce phénomène montre en plus que le taux de chômage croît en moyenne de 0.46% par an en R.D Congo. [M. Balibwanabo, A. et Kodila T., O. (2009)]

Le marché de l'emploi au Sud Kivu accuse un taux d'activité de 52,4% qui est nettement en dessous de la moyenne nationale (60,2% en RDC). Le chômage est plus important dans la province du Sud-Kivu (9,9%) qu'au niveau national (3,7%). Cette province est la deuxième province de la RDC où le taux de chômage est le plus élevé. Ce taux de chômage varie fortement selon le milieu. Il s'élève à 6,9% dans le milieu rural, 15,3% dans les cités et enfin 28,3% dans la ville de Bukavu. [PNUD RDC (2009)]

Selon l'affirmation de l'investisseur ABOUT JULIEN dans son article « Chômage : Causes et conséquences (2014) », le chômage est parmi les deux premiers grands dysfonctionnements de l'économie de marché et d'une façon plus aiguë, il est ressenti par la population à cause de ses conséquences économiques et sociales.

Présentement, nul ne peut ignorer que le problème de la hausse du chômage est celui qui ronge le plus des populations car actuellement plus que jamais, le niveau de l'emploi d'un pays est sans doute l'une des variables macroéconomiques la plus suivie en raison de son impact sur le bien-être de la société.

Au-delà de son aspect purement lié à la politique macroéconomique, un emploi décent permet à l'homme de satisfaire ses besoins de base et de lutter contre la pauvreté mais aussi lui procurer une estime de soi, une dignité et une meilleure intégration sociale.

Nous référant donc aux paragraphes ci-hauts cité, nous constatons à première vue que la hausse du chômage revêt un caractère problématique nécessitant un traitement méthodologique et scientifique.

Pour donc approfondir cette étude, notre quête est une interrogation, d'une part, de savoir quels sont les facteurs qui seraient à la base de la hausse du chômage et d'autre part l'impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu

0.3 HYPOTHESE DE RECHERCHE

La mise en oeuvre d'une série de question débouche nécessairement sur les hypothèses. Celles-ci naissent à partir des questions posées au niveau de la problématique.

En réponse à la question sus évoquées, nous avons émis l'hypothèse selon laquelle, d'une part la hausse du chômage serait due aux raisons démographique et d'autre part, le chômage aurai comme conséquence la baisse du taux d'accès à la scolarité, le difficile accès aux soins de santé, la sous nutrition et le début de la spirale de l'exclusion ; Perte de revenu ? perte du logement ? isolement (plus de soutien familial) ? délinquance

0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET

D'une manière aléatoire, on ne peut pas faire le choix d'un sujet car la réussite de la recherche dépend beaucoup plus d'un choix judicieux du sujet à étudier. Une recherche approuvable est donc une contribution à l'évolution du savoir humain.

Avec notre observation sur l'influence socio-économique que peut avoir la hausse du chômage sur la vie des populations, notre but en appréhendant ce sujet a plus de nécessité qu'intérêt. Comme nous l'avons souligné dans la problématique2(*), grâce à cette étude, arriver à montrer au monde les méfaits du chômage et apporter certains plaidoyers du bas peuple à notre autorité morale nous serait d'un immense intérêt.

0.5 OBJECTIF DU TRAVAIL

Une recherche significative porte toujours sur un sujet particulier comme le démontre F. DEPELTEAU (2000). La particularité d'un sujet constitue la pertinence de celui-ci dans la mesure où elle permet au chercheur d'apporter quelque chose de nouveau dans le monde scientifique et social.

C'est pourquoi le présent travail se propose comme objectif :

v Dégager quelques facteurs qui influenceraient la hausse du chômage et Arriver à faire connaitre au monde l'impact socio-économique beaucoup plus négatif que peut avoir le chômage dans les ménages

.°.6 ODES, OUTILS ET TECHNIQUES DE RECHERCHE UTILISEES

Avant de procéder à la présentation des Outils, méthodes et techniques auxquelles nous avons fait appel tout au long de notre travail, Lambin (1996) nous a proposé une définition simpliste d'un questionnaire d'enquête3(*)

Pour mener à bien ce travail de recherche scientifique, des divers outils de collecte, traitement et analyse des données seront utilisés, parmi lesquels les méthodes et les techniques de recherche.

0.1.1. Méthodes utilisées

v La méthode d'enquête : Cette méthode nous aidera à interroger les chefs des ménages sur les aspects qui les concernent eux-mêmes, bien sûr, qu'ils seront en mesure de décrire, leurs attitudes ainsi que leurs opinions. Bref, cette méthode nous servira à faire un sondage d'opinions par le biais d'un questionnaire.

v Méthode analytique : cette approche nous permettra de mener une analyse rigoureuse et descriptive de nos variables afin de sélectionner celles qui seraient importantes pour la modélisation. En outre, elle va nous permettre d'analyser systématiquement toutes variables jugées importantes en vue de les interprétés, d'en tirer des conclusions et d'en porter un jugement de valeur.

v La méthode statistique: elle nous permettra de présenter les données recueillies sous forme des tableaux et graphiques de manière à en prendre connaissance aisément et d'en tirer toutes les conclusions qui s'imposent.

0.1.2. Techniques de collecte des données

v Technique documentaire:

o Matériel

Pour l'exécution de ce travail l'utilisation des différents matériels a été indispensable ;

- Les ouvrages et articles qui parlent du manque d'emplois décent et ses conséquences ainsi que de l'impact socio-économique de la hausse du chômage sur la vie des populations, avons aussi fait usage à d'autres documents ayant trait partiel ou principal à notre étude.

- Pour la récolte des données nous avons rédigé un questionnaire d'enquête et imprimé sur papiers duplicateurs.

- Pour la rédaction de l'intégralité du travail une machine Lap Top a été utilisée ainsi que les supports amovibles (flash) et CD pour la conservation des données.

- Des carnets et stylos nous ont servi pour retenir certaines informations recueillis ici et là

- Elle nous a permis d'avoir d'importantes informations en consultant des ouvrages, rapports, revues, travail de fin de cycle et autres documents ayant trait à notre sujet d'étude.

v Technique d'interview : Elle nous a aidée à recueillir des renseignements nécessaires en prenant contact avec quelques responsables des ménages du quartier Panzi dans le but de récolter les informations utiles à notre recherche

v Technique du questionnaire : Cette technique nous a permis de récolter les informations concernant les variables qui intéressent notre travail. Par celle-ci nous avons rédigé un questionnaire contenant un nombre de questions écrits auxquelles l'enquêté répondra après la lecture, chaque question constitue une variable de l'étude.

Le questionnaire est constitué de différentes rubriques dont :

1. L'identification et statut de l'enquêté

2. L'information relative à son emploi (Chômeur ou non)

3. L'impact socio-économique du chômage

0.7 MITATION DU SUJET

0.7.1. Délimitation spatiale 

Dans l'espace, notre travail concerne le quartier Panzi situé dans la commune d'Ibanda de la ville de BUKAVU, chef lieu de la province du Sud - Kivu en République Démocratique du Congo.

0.7.2. Délimitation temporelle.

Dans le temps, notre étude porte sur la période allant de l'année 2009 à l'année 2014, c'est-à-dire sur une période de cinq ans.

Chapitre premier : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. APPROCHE THEORIQUE

L'objet premier de ce chapitre est d'expliciter les différents concepts en rapport avec le présent travail, concepts dont nous allons chercher une application dans le chapitre deuxième par rapport aux données recueillies

I.1.1. Explication des quelques concepts clés

I.1.1.1. Impact

L'impact est par définition un effet produit ou une action exercée 4(*)

Elle est donc un effet, une conséquence, un poids ou une influence. L'impact est indirect lorsqu'il y a un effet immédiat, diffus lorsque les dépressions ne se font pas sentir directement. Aussi, on peut dire qu'elle est l'étude d'accompagnement de grands travaux portant sur les conséquences de ceux - ci.

Selon le wiktionnaire, mis a part le sens figuré qui n'est très souvent pas accepté par tous les dictionnaires, un impact est une collision entre deux corps et celui-ci peut avoir un double sens. Il est utilisé en physique et par anglicisme comme synonyme de conséquence, d'effet, de répercussion, etc.

a. Au sens physique

Au départ, l'impact désigne habituellement le choc d'un projectile à l'endroit de sa chute, appelé point d'impact. Par extension, un impact peut être le trou laissé par le projectile au moment dudit impact.

b. Par anglicisme

Dans la Gestion des risques et l'évaluation socioéconomique et environnementale, le mot impact a été utilisé par extension dans la langue anglaise pour désigner les retentissements (indirects ou non) d'un événement, d'un processus, d'une activité, d'une infrastructure sur l'environnement, la santé, l'économie, etc.

Il est entré par la suite (au XXe siècle seulement semble-t-il) dans la langue française par traduction littérale. On le retrouve aujourd'hui couramment utilisé par exemple dans l'expression «  étude d'impact »5(*) dans les domaines de l'environnement, du social, de l'économie, de l'éducation ou de la santé, pour étudier les effets d'une politique.

Dans le domaine de l'économie, du commerce et de la gestion, l'impact concerne les effets sur les affaires d'une organisation, notamment sur les niveaux de services convenus et attendus, les concurrents, le marché et les clients. On distingue les effets ou conséquences attendus et les effets inattendus d'un événement sur le projet, sur l'actif informationnel ou sur l'environnement, et qui peut influer sur l'atteinte des objectifs de l'organisation.

En français, l'impact correspond souvent aux effets négatifs d'une action, d'un évènement, d'une construction ou d'un changement de contexte :

v Impacts Environnementaux : Effets sur les écosystèmes, les services éco systémiques, les espèces, etc.,

v Impacts Sanitaires : Effets sur la santé

v Impacts Psychosociaux : Impacts économiques (les pertes financières induites, et plus généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de l'organisation, tous n'étant pas traduisibles en termes financiers.

I.1.1.2. Hausse

Selon le dictionnaire MEDIADICO (38 dictionnaires et recueils de correspondance), « hausse » est un nom féminin qui désigne :

a. Une action de s'accroître en hauteur,

b. Ce qui sert à hausser, ou encore

c. Une augmentation des prix, une augmentation des valeurs, une augmentation des tarifs, etc.

I.1.1.3. Chômage

Etymologiquement, le nom chômage est originaire du bas latin "caumare" lui-même issu du grec ancien « kaüma » qui signifie « se reposer pendant la chaleur » et qui a par ailleurs donné le mot « Calme »

Par extension : le nom chômage signifie : Arrêt volontaire ou forcé du travail

Couramment, il signifie « action de chômer » (désuet), le temps que l'on passe sans travailler, et/ou, une période d'inactivité professionnel due au manque d'un travail

(Dictionnaire français WIKTIONNAIRE "2011")

Le dictionnaire français Larousse explique par différentes expressions le nom chômage :

· Chômage caché, chômage non connu des pouvoirs publics.

· Chômage conjoncturel, chômage de courte durée, dû à un ralentissement de l'activité économique en phase de récession.

· Chômage déguisé, emploi dont la productivité est faible, voire nulle.

· Chômage économique, arrêt de travail dû à une rupture des stocks d'éléments nécessaires à la production.

· Chômage keynésien, chômage involontaire qui, selon la théorie de Keynes, se produit en régime libéral par manque de débouchés.

· Chômage partiel, situation de salariés dont les horaires sont inférieurs à la durée légale hebdomadaire du travail et qui subissent, par conséquent, une baisse de leur salaire.

· Chômage saisonnier, situation de salariés liée à leur activité fluctuante pendant l'année.

· Chômage technique, arrêt de travail provoqué par des accidents généralement de courte durée.

· Chômage technologique, chômage dû au développement du progrès technique, qui réduit l'utilisation du travail humain au profit du capital technique (robotisation, informatisation).

a. Rapport entre « Chômage et salariat »

Le chômage est un phénomène daté et localisé ;

Toute collectivité humaine doit, pour assurer la couverture des besoins de ses membres, mettre en oeuvre leurs capacités de travail, c'est-à-dire leur capacité d'utiliser et de transformer leur environnement naturel afin de produire des biens matériels et des services utiles.

On peut donc définir l'existence du chômage comme une situation dans laquelle un individu est à la recherche d'un emploi et n'en trouve pas.

Le chômage ne naît que dans des formes spécifiques d'organisation sociale caractérisées par la généralisation du salariat comme forme dominante de mise en oeuvre du travail rémunéré.

L'apparition du chômage suppose donc réunies plusieurs conditions.

· Le chômage implique une coupure entre temps de travail social, destiné à procurer un revenu, et temps de travail privé ou domestique, destiné à la satisfaction directe des besoins des membres du groupe familial. Le chômage n'est pas l'oisiveté ; une mère de famille au chômage peut avoir une charge de travail élevée. De ce fait, toutes les fois que l'activité économique s'organise dans le cadre de rapports de parenté (tel est le cas par exemple de l'exploitation familiale agricole), les tâches sont réparties entre les membres du groupe sans que les fluctuations du niveau d'activité puissent conduire à la mise au chômage de certains d'entre eux.

La variation de leurs temps de travail respectifs, et donc du niveau de satisfaction des besoins, sert de régulateur ; travail social et travail privé sont constamment imbriqués dans l'activité concrète.

· L'apparition du chômage suppose que le travail social soit l'objet d'un échange marchand, c'est-à-dire que le travailleur vende sa force de travail à un employeur. C'est le fait de ne pas trouver un acheteur pour sa force de travail qui définit le statut du chômeur. Il n'y a pas de chômage lorsque le travail social est organisé dans le cadre de rapports de soumission personnelle ou collective : un esclave ou un serf ne sont pas menacés par le chômage. Dans un autre contexte, il n'y a pas de chômage pour des travailleurs indépendants qui disposent de leurs propres instruments de travail ; leur niveau d'activité et de revenu varie selon la possibilité qu'ils ont de vendre le produit de leur travail, et non pas leur force de travail.

Le chômage naît avec la généralisation du salariat ; dans ce cadre, le travailleur ne dispose pas d'autre possibilité de participation au travail social, et donc de source de revenu, que l'obtention d'un emploi salarié.

b. Genèse du chômage

L'histoire du chômage est donc celle de l'extension du salariat, autrement dit celle de l'extension du mode de production capitaliste. Le XIXe siècle est, de ce point de vue, révélateur de trois mécanismes principaux qui déversent sur le marché du travail des catégories nouvelles de demandeurs d'emploi :

- La destruction des formes de production précapitalistes (agriculture familiale, artisanat, petit commerce) « libère » une main-d'oeuvre qui ne peut trouver de solution de rechange que dans la recherche d'un travail salarié ;

- Les périodes de réduction du salaire réel rendent le travail du chef de famille insuffisant pour couvrir les besoins d'une famille ouvrière ; d'autres membres de la famille (femmes, enfants) sont contraints à se présenter sur le marché du travail ;

- Enfin, le rythme et les modalités d'accumulation du capital peuvent dans certaines phases devenir destructeurs d'emploi, soit par des crises cycliques qui provoquent la chute du niveau d'activité, soit par l'introduction de techniques plus mécanisées qui réduisent les besoins de main-d'oeuvre.

La combinaison de ces trois mouvements engendre un volant de chômage permanent mais d'ampleur variable qui, dans un marché du travail fortement concurrentiel, permet d'exercer une pression sur le niveau des salaires et les conditions de travail.

Encore faut-il souligner que l'identification du chômage en tant que « statut » social et situation statistiquement mesurable ne se réalise que progressivement

(Salais et al. [1986], Topalov [1994]).

I.1.1.4. Politique du gouvernement congolais démocratique pour la lutte contre le chômage

a. Evolution de la population active, de l'emploi et du taux du chômage de 2003 a 2015

1. Evolution de la population active

A propos de l'évolution de la population active, dans la période 2003-2015, son augmentation annuelle est passée de 839.300 unités en 2003 à 1.914.700 unités en 2015, pour un total de la population active qui est passé de 33,9 millions en 2003 à 49,7 millions en 2015.

2. Evaluation de l'emploi et du chômage par le Gouvernement de la RDC (2003-2015)

 A propos de la création des emplois et du chômage : deux méthodes différentes ont été utilisées par le Gouvernement dans la période (2003-2015), chacune avec des conséquences différentes sur l'évolution de l'emploi et du chômage.

· Méthode traditionnelle utilisée jusqu'en 2012

La première méthode utilisée par l'Administration [Institut National de Statistique (INS), Banque Centrale du Congo (BCC)] jusqu'en 2012, regroupe les emplois dans deux secteurs, secteurs public et privé.

Entre 2003 et 2012, avec la méthode traditionnelle, la création des emplois a été caractérisée par une courbe assez erratique. Cependant globalement, la création des emplois a varié à la baisse, de 2003 à 2012, partant de 625.300 emplois créés en 2003 à 103.000 emplois créés en 2012, avec quelques piques en termes de hausse ou de baisse.

D'une façon détaillée on peut voir ce qui suit :

- La part des travailleurs de l'Administration représente en moyenne 6% du total des travailleurs ;

- La part des travailleurs du secteur privé formel, représente 94% ;

- La part des Indépendants est de 0% ;

- Le secteur privé considéré est formel ;

- Il n'y a pas de rubrique représentant les emplois des indépendants ou des personnes installées sur leur compte personnel ;

- Les emplois crées ou détruits considérés sont, ceux du secteur formel constitué de salariés des secteurs public et privé (affiliés à l'INSS ou non).

On voit donc pourquoi au courant de la période, le taux de chômage est resté à la hausse de manière générale, en passant, comme on le voit ci-haut, de 48,5% en 2003 à 53,2% en 2012. (Rapport annuel BCC 2012). C'est parce qu'il n'existe pas pour cette méthode une rubrique fourre-tout dite des emplois « des indépendants ».

· Nouvelle méthode « Période de 2012 à 2015 »

Avec la nouvelle méthode, la période 2012 et 2015 est caractérisée par un fort taux de création d'emplois qui va de 1,900 million d'emplois créés en 2012 à 2,570 millions d'emplois en 2015. Avec un taux de chômage qui est passé de 51,4% en 2011 à 43,% en 2014 (Rapport annuel BCC 2013) et à 39,6% en 2015 (Condensé Hebdomadaire d'Informations Statistiques BCC n°15/2015).

La nouvelle approche a créé le concept « Auto-emploi » ou « Indépendants », considérés comme personnes installées sous leur compte personnel.

Ainsi, les emplois (19,5 millions) enregistrés sous la rubrique de travailleurs du secteur privé en 2012 (dans le Rapport annuel de la BCC 2012, Annexe/Tableau n°I.43, p. 73) ont brusquement et curieusement été enregistrés sous une nouvelle rubrique créée dans le Rapport annuel de la BCC 2013, mais pour la même année (2012), appelée « Indépendants » pour un total de 22.469.679,5 unités.

Le total des emplois du secteur public est réduit de 1,21 million à 920.855 unités pour la même année. Le total des emplois du secteur privé est maintenu à 19.482,2 unités. Le total cumulé de travailleurs est réduit de 20,7 millions d'unités à 940.337,2 unités. Le total des indépendants ex nihilo est fixé à 22.469.679,5 unités. Ainsi donc, à partir de 2012, l'Administration a changé d'approche, d'hypothèse et de thèse, en définissant une nouvelle ventilation de la population active.

Comme on le voit, le niveau de l'emploi n'est plus seulement la somme des travailleurs des secteurs public et privé.

A ces deux secteurs formels s'ajoute une nouvelle catégorie « les Indépendants » c'est-à-dire des personnes qui se sont installées à leur propre compte, donnant ainsi naissance à une nouvelle rubrique « la population active occupée » qui, est la somme de 3 dernières rubriques.

La nouvelle approche d'évaluation du taux de chômage repose sur la thèse selon laquelle tous les jeunes qui arrivent sur le marché d'emplois au cours d'une année donnée, trouve du travail ; soit comme travailleurs du secteur public, soit comme travailleurs du secteur privé, soit encore, et plus largement comme indépendants, installés à leur propre compte.

En effet, selon cette nouvelle ventilation, en RDC, tout jeune qui arrive sur le marché de l'emploi, en milieu rural ou en milieu urbain, trouve du travail, si pas dans le cadre d'un contrat formel, mais comme indépendant.

On peut donc le constater dans les paragraphes ci-haut cité que cette thèse implique aussi que la RDC d'ici 2025 aura un taux de chômage qui atteindra « ZERO » début 2024 et sera négatif fin 2024 et début 2025.

Voilà pourquoi, le taux de chômage est passé de 51% en 2012 à 43% en 2014 et 39,6% (en 2015).

· Risque et conséquence de la nouvelle méthode du Gouvernement

La nouvelle méthode d'évaluation de l'emploi et du chômage instituée depuis 2012 comporte un danger social, politique et sécuritaire.

En considérant que toute nouvelle demande sur le marché du travail non absorbée par les secteurs public ou privé formel, l'est par l'auto-emploi ou le secteur d'indépendants qui offre 96 % d'emplois, la nouvelle méthode entretient l'idée que pour les autorités politiques et leur administration tout va bien, le peuple est au travail et qu'il existe bien une cohérence entre le taux de croissance à deux chiffres et le vécu quotidien des populations.

Or, tous ces emplois, dans l'hypothèse même qu'ils seraient créés, restent précaires, sans revenus substantiels et dépourvus de toute couverture de l'Etat.

En effet, selon la BCC sur 19,5 millions de travailleurs du secteur privé, 352.000 seulement, soit 1,8%, sont affiliés à l'INSS et les 1.200.000 de l'Administration ne sont affiliés à aucune assurance sociale. Que dire alors des emplois du secteur dit « des Indépendants » et qui représentent désormais les 94 % des emplois créés dans notre pays ?

· Caractéristiques de la population inactive en RDC

En RDC, le problème de précarité ne concerne pas seulement la tranche de la population active qui ne travaille pas, soit 20 millions d'habitants, appelés communément chômeurs.

Il concerne également et surtout la population inactive c'est-à-dire, les enfants et les jeunes qui sont aux études, ou ne sont pas au travail, ainsi que les vieillards.

Car, pour les enfants et les jeunes, ils sont, soit sous la charge des membres de familles qui ne travaillent pas (39,6%), soit sur celle de ceux qui travaillent mais dont les revenus restent dérisoires.

Il est à noter bien que les emplois en RDC couvrent 60,4% de la population active en 2015, ils sont, selon les statistiques du Gouvernement, constitués à 96% d'indépendants ou personnes installées sur leur compte propre. D'où leur caractère précaire.

La population inactive faite des vieux et des vieillards est constituée des personnes qui, dans leur majorité, ont, soit quitté le marché de l'emploi sans avoir jamais travaillé, soit, travaillé sans cotiser au cours de leur carrière et ne disposent donc pas d'une quelconque couverture sociale.

Notons que le taux d'affiliation à l'INS est de 1,8% des travailleurs du secteur privé ; 0% pour la Fonction publique. Ces personnes dépendent, au nom de la solidarité africaine, des parents sans emplois viables.

· Effets du chômage en RDC face au taux de croissance démographique

Le chômage, dans notre pays est structurel. Il est alimenté par une économie faiblement monétarisée et bancarisée, caractérisée par la faiblesse des échanges entre les milieux ruraux et urbains et par l'absence des infrastructures de base.

La pauvreté du pays, elle-même source du chômage, peut se mesurer par le rapport entre le PIB et sa population.

En effet, comme on le voit :

o Un Congolais de la RDC gagne et dépense en moyenne par an 500 $, soit 1,4 $ par jour ;

o Un Congolais du Congo-Brazza gagne et dépense en moyenne par an 5.000 $, soit 14 $ par jour ;

o Un Gabonais gagne et dépense en moyenne par an 10.000 $, soit 28 $ par jour ;

o Un Belge gagne et dépense en moyenne par an 50.000 $, soit 140 $ par jour.

Les pays voisins attirent vers eux les populations congolaises que la faiblesse des revenus monétaires et le fort taux de chômage poussent hors du pays à la recherche d'un paradis social.

· La pression démographique

D'ici 2025, la population congolaise, avec un taux de croissance démographique de 3%, va approcher le double, soit #177;150 millions d'habitants. La population kinoise, en ce qui la concerne, avec son taux de croissance démographique de 5%, va atteindre dans 7 ou 8 ans, 20 millions d'habitants, agglomérés sur 5% de sa superficie de 10.000 km².

La population kinoise, à elle seule, va dépasser celle de l'Angola dans 7 ans et représentera le quintuple de celle du Congo-Brazza.

Face à la précarité liée au problème de revenu, de logement, de transport, d'alimentation, de santé, et à la croissance démographique qui s'annonce, doublée de la hausse du taux chômage qui l'accompagne, il va se poser un grave problème de sécurité et de stabilité de notre Etat avec des effets sur les Etats voisins.

Les tendances migratoires des jeunes de nos milieux ruraux et urbains vers Kinshasa et vers les Etats voisins sont à redouter.

Aucun Gouvernement ne pourra résoudre le problème du chômage dans les années à venir, si on n'y travaille pas dès aujourd'hui et dans le cadre d'une politique d'intégration régionale

I.1.1.5. Socio-économique

Le dictionnaire français petit Larousse définit « Socio-économique » comme un adjectif Qui tient à la fois du domaine social et du domaine économique. Aussi c'est tout ce qui est relatif aux problèmes sociaux dans leur relation avec les problèmes économiques.

§ Représentation du système société - environnement

o Les trois sphères : vie sociale, l'économie et l'environnement

c. Activité économique et vie sociale

On peut représenter la société comme la réunion de deux sous-ensembles couvrant des champs d'activités distincts. L'un est représentatif de l'activité de production des entreprises (à travers le terme "entreprise", nous considérons les organes de la société qui permettent la production de biens et de services monnayables). C'est la sphère "économie", dans laquelle sont présents des éléments producteurs. Ces éléments producteurs peuvent être définis à différents niveaux selon l'échelle considérée :

· Niveau de l'individu : travailleurs, artisans, chefs d'entreprises...

· Niveau du groupement d'individus : ateliers d'artisans, entreprises,

· Niveau du regroupement d'entreprises : multinationales, coopératives, associations d'entreprises...

L'autre sous-ensemble est représentatif de l'activité quotidienne civile de l'ensemble des citoyens (vie sociale, consommation). C'est la sphère que nous nommerons "vie sociale", composée d'éléments ayant une activité non productive (au sens économique du terme)... On peut de la même façon définir les éléments selon plusieurs niveaux :

· Niveau de l'individu : citoyens, familles et/ou ménages

· Niveau du groupe d'individus : associations de consommateurs, associations de riverains,

· Niveau du regroupement d'individus et/ou d'associations : collectivités locales, communautés urbaines...

Un domaine est commun à ces deux sphères, domaine dans lequel les éléments (sujets ou objets) des deux domaines d'activités sont confondus. C'est le cas pour la majorité des sujets : un ouvrier, producteur dans la sphère économique, est citoyen dans la sphère civile.

La figure 1 représente ces sous-ensembles.

Figure 1. Vie sociale et économie.

d. Relation de deux sphères (Sociale et économie) à l'environnement

Lorsque l'on complète le système par l'ajout de la sphère "environnement", on arrive à la représentation de la figure 2.

L'environnement peut lui aussi être considéré selon plusieurs niveaux, traduisant son aspect multidimensionnel :

· Niveau local (sols, nappes phréatiques)

· Niveau régional ou continental (fleuves)

· Niveau planétaire (atmosphère, climat)

Une liste des relations à l'environnement, établie par J.F Becharies [ BECHARIES 93] fait apparaître :

· L'usage (utilisation sans destruction irréversible),

· Le prélèvement (utilisation avec destruction),

· Le rejet (pollution, nuisance),

· L'aménagement,

· L'accès,

· Le voisinage,

· Les relations symboliques (observation, étude...).

Figure 2. Vie sociale, économie et environnement.

La représentation des sphères interconnectées a l'avantage de faire apparaître les articulations entre chaque domaine, mais se révèle d'un usage assez lourd. Par la suite, on représentera donc ces sphères séparément, tout en sachant qu'une certaine marge de superposition existe entre elles. On aboutit donc à un système composé de deux domaines principaux, société et environnement, que l'on représente en fait par trois sphères : vie sociale, économie et environnement.

L'adoption d'une représentation éclatée de ces trois sphères permet de faire apparaître plus clairement les flux échangés entre elles.

Figure 3. Les trois sphères.

Les trois éléments principaux de cette représentation (symbolisés par les sphères) se définissent par leur champ, c'est à dire les limites de l'ensemble qu'ils symbolisent et par leurs flux, intrants ou extrants, traduisant les échanges avec les autres éléments du système. http://wwwv1.agora21.org/entreprise/i1213.htm

I.2. APPROCHE EMPIRIQUE

Ici, on va essayer de répertorier quelques travaux empiriques déjà publié ou existant qui ont été consacrés à l'étude des thèmes ayant trait à notre sujet.

La littérature empirique à notre portée nous a permis d'assiéger l'étendue du problème et la manière dont il a été abordé dans différentes études réalisées par d'autres chercheurs à travers le monde. Ce sont ces résultats qui sont présentés dans cette partie du travail.

1. Mukutubu BALIBWANABO, A. et Kodila TEDIKA, O. (2009), « Loi d'Okun en République démocratique du Congo : évidences empiriques », Congo Economic Review, Vol. 6, No. 1, Avril, pp.19-41

Ils ont mené cette étude avec l'objet de chercher à déterminer de quelle manière le PIB réel et le taux de chômage varient autour de leurs niveaux potentiel et naturel ; et mesurer la relation qui existe entre le PIB réel et le taux de chômage en R.D Congo; ainsi proposer de pistes de solution pour une croissance réductrice du chômage chronique en R.D Congo. Il a émis une hypothèse selon laquelle le chômage étant un problème sérieux en R.D Congo le gouvernement ne pourrait réduire la pauvreté, qu'en augmentant la production qui devrait s`accompagner par une hausse du niveau de l`emploi. Afin de verifier son hypothèse, il a recouru à la méthode d'analyse comparative sur la relation entre le PIB réel et le taux de chômage en R.D Congo, une analyse globalisante ; la méthode statistique a permis à l'auteur de présenter les données recueillies des graphiques de manière à en tirer toutes les conclusions qui s'imposent et respectivement, estimer le produit potentiel de la R.D Congo en premier lieu, avant d'analyser les considérations théorique et empirique de la loi d'Okun pour le cas de la R.D Congo enfin proposer les pistes de solution pour une croissance réductrice du chômage chronique en R.D Congo. Passant enfin par le test de stationnarité et le test de co-intégration il a abouti aux résultats qui sont en conformité avec la loi d'Okun qui stipule que : « chaque fois que le PIB réel chute d'un certain pourcentage autour de son produit potentiel, le taux de chômage augmente d'un point de pourcentage ». Soit il y a une relation négative entre la variation de produit intérieur brut réel et la variation de taux de chômage. En RD Congo, d'après ses analyses, cette loi se vérifie et se confirme, lorsque le taux de chômage est inchangé autour de son taux naturel, la variation de produit intérieur brute réel augmente de 3.335% autour de son produit potentiel et chaque hausse d'un point de pourcentage du taux de chômage ralentie de 2.141% la variation de produit intérieur brut réel autour de sa tendance (soit le produit potentiel croît plus vite que le produit intérieur brute réel).

2. Duée M. [2004], « L'impact du chômage des parents sur le devenir scolaire des enfants », Document de travail de la dese, n° G2004/06, insee.

L'objectif se proposer par l'auteur de cet article était de mesurer l'impact des situations de précarité sur la réussite scolaire des enfants. Il a étudié la réussite scolaire en utilisant uniquement le critère de l'obtention ou non d'un diplôme de niveau bac. En particulier, il ne faisait pas de distinction entre les différents bacs (enseignement général, technologique et professionnel) ; pour arriver à ses fins, il a recouru aux méthodes tels que ; la méthode d'analyse descriptive l'aidant ainsi à décrire les conséquences négatives de la précarité sur l'accumulation du capital humain : le taux d'obtention du bac étant de 20 points inférieur lorsque l'enfant a connu la précarité ; la méthode d'enquête lui a permis d'étudier les dépenses et la consommation des ménages, et lui fournir ainsi les informations sur l'activité passée des parents et le devenir scolaire des enfants dans la totalité des ménages à enquêter (soit 10 305 ménages) ; le modèle économétrique l'a aidé à traiter les données et d'estimer un modèle bi varié, constitué de deux équations, l'une expliquant la précarité professionnelle du père et l'autre expliquant l'obtention du bac par l'enfant. Il a abouti aux résultats cohérents avec ceux obtenus par Ermisch et al. [2001] sur données britanniques et confirment ceux obtenus par d'autres études sur données françaises : Goux et Maurin [2000] et Maurin [2002], qui utilisaient une approche monétaire et concluaient qu'un revenu des parents plus élevé diminue les risques de retard scolaire ; Goux et Maurin [2001] qui utilisaient une approche en conditions de vie et concluaient que le surpeuplement du logement augmente nettement les risques de retard scolaire. L'auteur de cette étude conclut que la précarité professionnelle des parents diminue les chances d'obtenir un baccalauréat, et que cet impact correspond bien à une causalité avec comme résultats finals ; les enfants dont le père a connu le chômage obtiennent moins souvent un baccalauréat : l'écart de 20 points s'explique pour moitié par l'effet propre du chômage, et pour moitié par des effets de structure.

3. Adolphe MUZITO Fumutchi, « Le chômage en RDC : Hier, aujourd'hui et demain », 5e Tribune, vol. 5, le potentiel, 2011

L'auteur de cet article avait comme objectif de débattre la question du chômage et de ses effets en RDC en partant des données statistiques sur l'emploi et le chômage dans les pays communiquées par le Gouvernement et présenté à l'opinion nationale et internationale au mois de mai 2015.

Dans son étude, il a fait recours aux méthodes tels que : la méthode comparative qui à servi à comparer après regroupement, les emplois des deux secteurs, les secteurs public et les secteurs privé ; la méthode analytique, approche qui a permis de mener une analyse rigoureuse, descriptive et systématiquement de toutes variables jugées importantes en vue de les interprétés, d'en tirer des conclusions et d'en porter un jugement de valeur et enfin la technique d'analyse statistique qui a permis de présenter les données recueillies sous forme des tableaux et graphiques de manière à en prendre connaissance aisément et d'en tirer toutes les conclusions qui s'imposent.

Il a abouti aux résultats tels que chacune de 3 années, deux millions des jeunes arrivent sur le marché de l'emploi, cependant ne trouvent pas du travail, ni comme contractuels, ni comme indépendants et face à cette pression démographique et à l'augmentation de la population active, le gouvernement n'a d'aucune manière réduit le taux de chômage ces 3 dernières années.

Chapitre deuxième : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET CADRE METHODOLOGIQUE

II.1. PRESENTATION DU QUARTIER PANZI

Ce point comprend l'historique du quartier, la présentation géographique, la subdivision d'avenue, la succession administrative des chefs de quartier, la situation démographique, la situation sanitaire ainsi que l'assainissement du milieu d'étude.

II.1.1 Historique du quartier

De part son historique, Panzi est un quartier qui était habité par un groupe des paysans qui dépendaient du territoire de Kabare. Vers les années 1952, cette partie de la république démocratique du Congo et ce dernier fut occupé par les blancs où ils implantaient leurs biens naturels,

Plut tard certains blancs ont commencé à investir certaines plantation en mémoire de leur souvenir avant l'indépendance. L'histoire du quartier Panzi peut s'écrire en neuf grandes étapes :

De 1953 construction de la cellule major Vangu et mbeke, qui était un lieu où les blancs déposaient leur fit de carburant, plut tard un militaire répondant au nom de Major Vangu vas s'installer dans cette cellule avec sa famille de raison de protection des biens que les blancs gardaient dans un milieu

En 1959 départ des blancs dans le quartier Panzi

En 1960 construction des maisons dans différents coints dans le quartier Panzi

En 1968 construction de la cellule Bizimana

En 1971 la nomination du quartier Panzi

En 1972 construction des maisons dans la cellule Mulengeza

En 1979 construction de la cellule Kazaroho, plus tard la construction de la cellule Mulengeza Ier

En 2001, y a eu construction d'une nouvelle cellule « Kantintma » qui était un camp des militaires et actuellement habités par les civiles

Le quartier Panzi est situé dans la Commune d'Ibanda, ville de Bukavu en R.D.C. et s'étend le long de la route reliant Bukavu à Uvira en passant par Nyangezi-Ngomo.

Il est limité :

- Au Nord par le quartier Ndendere ;

- A l'Est par la Rivière Ruzizi ;

- A l'Ouest par le quartier Cahi ;

- Au Sud par la rivière Nyalukungulu.

La superficie du quartier Panzi est de 5Km2, 6 hectares et 10 ares.

II.1.2. Coordonnées géographiques

Le quartier Panzi n'est pas exclu du climat de montagne que connait toute la ville de Bukavu, il se distingue un peu des autres quartiers par la régularité de l'air frais aux heurs vespéraux en provenance de la rivière Ruzizi avec 2°30' de latitude sud et 28° 50' de longitude Est, et une altitude oscillant entre 1460 m (par rapport au niveau du lac Kivu).

Avec une population d'environ 73. 350 habitants d'après les recensements du premier trimestre 2008 du quartier.

Il est cependant actuellement difficile de connaître avec exactitude le nombre total de la population qui vit dans la ville de Bukavu et cela à cause des phénomènes suivants :

- Absence de recensement fiable ;

- Manque de compétence et de motivation des recenseurs ;

- Importance de l'exode rural.

Panzi se trouve dans les parties frontalières de la R.D.C. et la République Rwandaise à l'Est de la ville de Bukavu. Il est marqué par un climat tropical humide modifié par l'altitude. Les précipitations moyennes annuelles atteignent 1.307 mm par an (Ilunga L. 1977).

Pendant la saison de pluie il y règne un climat d'attitude entre 1500 et 2000m de la température moyenne quotidien dépasse rarement 20°C.

Le sol est argileux et provient de la décomposition des basaltes et des trachytes. Il est localisé dans le rift-valley occidental, zone affectée des cassures et des fractures du tertiaire jusqu'à présent non affecté par le mouvement aux quartiers des communes de Kadutu et de Bagira.

L'habitat est concentré à tel point que les espaces vides sont presque inexistants. A nos jours on y trouve que quelques constructions anarchiques (en boue) mai depuis, la grande partie est en planche et quelque fois en matériaux durables.

II.1.3. Hydrographie

Relatif à l'hydrologie, le quartier Panzi, tel que nous l'avons dit, est limité :

v A l'Est par la rivière Ruzizi,

v A l'Ouest par la Rivière Kamagema et

v Au Sud par la rivière Nyalukungulu

Cependant, d'autres petites rivières et sources y sont localisées

Tableau n° 1 : Aperçu sur les chiffres de l'emploi au Sud-Kivu

 

Sud - Kivu

RDC

Taux d'activité

52,4%

60,2%

Taux de chômage BIT

9,9%

3,7%

Taux de chômage urbain BIT

22,2%

11,3%

Taux de chômage rural BIT

6,9%

1,3%

Taux de sous-emploi visible

60,1%

49,0%

Taux de sous-emploi invisible

33,8%

38,2%

Taux de sous-emploi global

80,2%

72,7%

Structure de l'emploi

· Administration publique

4,9%

4,5%

· Entreprises publiques

1,3%

1,8%

· Privé formel

1,1%

1,7%

· Informel non agricole

22,1%

19,2%

· Informel agricole

68,7%

71,4%

· Associations

1,9%

1,4%

Taux de salarisation

10,5%

11,2%

Source : Enquête 1-2-3 de la PNUD RDC, leurs propres calculs.

Commentaire :

· Les chômeurs au sens du BIT sont les personnes à la fois sans emploi, disponibles à travailler et qui recherchent activement du travail, du moins durant la période de référence de l'enquête.

· Taux de sous-emploi visible : rapport du nombre d'actifs occupés travaillant involontairement moins de 35 heures par semaine, à la population active occupée.

· Taux de sous-emploi invisible : rapport du nombre d'actifs occupés gagnant moins que le salaire minimum, à la population active occupée [PNUD RDC (2009)]

Tableau n°2 : Subdivision des cellules et leurs avenues

Cellules

Nombres d'avenues

Avenues

Major Vangu

17

Chiherano I et II, Potea I et II, Gyamba I, II, III, IV,V et VI, Kahuzi I et II, Kimbangu I, II et III, Commerciale et Télévision

BIZIMANA

5

Rwenzori I et II, Mamo memo I, II, Wimana

MBEKE

10

Karisimbi I et II, Virunga I et II, Kaziba I et II, Longangi, Maéndeléo I et II, Mbeke

KAZAROHO

14

Ndungu, musala, entrée du camp, Ntaitunda, Umoja I et II, Mandela, Luganda, Elila nord, sud et centre,Ruzizi

MUSHUNUNU

14

Nyarwizimia I et II, Tolinki, du marché, Jean miruho I, II et III, de l'hopital I et II, Solidarité I et II, Mulamba I et II, Ruzizi

MULENGEZA I

11

Mulume munene I, II, III, IV, V, mijumbo, Mulungulungu I, II, III, IV, V.

MULENGEZA II

9

Biaga I, II, III, IV, V, Bitshumbi, Tubimbi I et II, Mbogo I et II

Source : Archives du quartier Panzi

II.1.4. Situation Géographique

Le type de constructions rencontré dans le quartier Panzi est repris par ordre d'importance suivant :

v Les maisons en paille ou en terre,

v Les maisons en semi-durable,

v Les maisons construites en matériaux durable,

Pour mieux appréhender la situation géographique du quartier Panzi, il nous parait utile de présenter l'effectif de la population en 2013 qui est des 105393 habitants nationaux et 96 habitants étrangers récente pendant cette année que nous allons présenter dans le tableau ci- après :

Tableau n°3 : Statistique de la population congolaise et étrangère du quartier Panzi en commune d'Ibanda (2013)

Cellules

Population congolaise

Population étrangère

 

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

Hom

Fem

Garçons

Filles

Total

Bizimana

1109

1197

1262

1474

5042

1

0

0

0

1

Kazaroho

3874

4378

6117

6036

20405

7

13

0

0

28

Major Vangu

4327

4062

4062

5167

17618

0

0

0

0

0

Mbeke

1936

3036

2422

2689

10083

1

0

0

0

1

Mulengeza I

4138

4842

6593

6699

22272

0

0

0

0

0

Mulengeza II

2573

2362

2767

3164

10866

0

0

0

0

0

Mushununu

3624

4273

5058

6164

19119

0

0

0

0

0

Total

21581

24150

28828

31393

105952

9

13

0

0

30

Source : Rapport du recensement exercice 2013 de la commune d'Ibanda,

Commentaire : De la lecture de ce tableau, nous constatons que la population congolaise à Panzi est constituée de 105952 habitants tandis que la population étrangère est de 30 habitants. Ce tableau ne présente que l'effectif de la population selon le recensement recueilli en 2013, d'autres données statistiques ne sont pas encore effectuées.

La ville de Bukavu en général et le quartier Panzi en particulier connaissent un accroissement incontrôlé de la population. Cette situation entraîne des conséquences exerçant ainsi une pression sur l'environnement.

Pour les fréquences des hommes, femmes, garçons et filles nous avons trouvé respectivement ; 21581, 24150, 28828 et 31393

II.1.5. Aspect éducatif

Le quartier Panzi a des écoles primaires secondaires et universitaires. Parmi eux il ya des écoles privées et ceux publiques que nous allons présenter dans des tableaux ci-dessous :

Tableau n°4 : Représentation des écoles primaires.

Noms écoles (E.P)

Etat Bâtiment

Gestion

Nombre des classes

Effectif

Total

G

F

TUJIKAZE

Bon

Privée

13

230

345

575

KAMAGEMA

Mauvais

Privée

10

210

290

500

ADORA

Assez bon

Privée

12

542

343

885

HEBRONI

Mauvais

Privée

10

220

330

550

LA VICTOIRE

Assez mauvais

Privée

9

180

205

385

MAHAMA

Assez bon

Privée

10

190

215

405

MALI

Mauvais

Privée

12

201

320

521

KAMIRA

Bon

Privée

14

572

372

944

LA VERITE

Bon

Privée

11

379

243

622

KAHYA

Bon

Publique

19

620

523

1143

CAMP PANZI

Bien

Publique

19

544

304

848

USHIRIKA

Mauvais

Privée

7

120

99

219

AVENIR

Bon

Publique

14

422

578

1000

IMANI PANZI

Bon

Publique

16

533

423

956

NOVA STELLA

Mauvais

Privée

12

209

335

544

VAVASORI

Bon

Publique

14

307

220

527

ACCOBI

Bon

Publique

8

350

503

853

MWANGAZA

Bon

Privée

6

223

315

538

KIBAZONGA

Mauvais

Privée

7

243

325

568

CIDASA

Bon

Publique

12

340

470

810

CHAHI

Bon

Publique

14

349

382

731

TWENDELEYE

Bon

Publique

17

620

515

1135

SALONGOMWANA

Bon

Publique

18

643

425

1068

Source : 6(*) MINEPSP, Ministère National des Ecoles Primaires, Secondaire et Professionnel

Commentaire : Au vue de ce tableau nous constatons que le quartier Panzi compte 25 écoles parmi eux il ya 14 écoles privées et 11écoles publiques

Quant aux écoles secondaires le tableau ci-dessous présente leurs situations :

Tableau n°5 : Répartitions des écoles secondaires dans le quartier Panzi

Nom (Institut)

Etat bâtiment

Gestion

Rotation

Nombre des classes

Effectif

Total

G

F

Chai

Bon

public

Simple

16

385

415

800

Cidasa

Assez bon

public

Simple

18

492

516

1008

Tuendeleye

Bon

public

Simple

17

350

500

850

La vision

Assez bon

privée

Simple

10

250

300

550

La victoire

Mauvais

privée

Simple

9

220

230

450

Nova stella

Mauvais

privée

Simple

10

255

345

600

Vangu

Assez bon

privée

Simple

17

400

520

920

Kibazongo

Mauvais

privée

Simple

10

250

210

460

Imani panzi

Bon

public

Simple

19

408

550

958

Makungu

Mauvais

privée

Simple

10

250

370

620

La rose

Mauvais

privée

Simple

7

125

155

280

Mapinduzi

Mauvais

public

Simple

11

362

225

587

Diropa

Mauvais

privée

Simple

8

120

178

298

Avenir

Assez bon

public

Simple

16

442

358

800

Genise

Mauvais

privée

Simple

15

395

420

815

Alpha

Mauvais

privée

Simple

13

265

400

665

Tujikaze

Assez bon

privée

Simple

13

286

429

715

Yesu nijibu

Assez bon

privée

Simple

16

476

333

809

Mali

Mauvais

privée

Simple

10

235

249

484

Tujenge

Mauvais

privée

Simple

8

105

175

280

Adora

Assez bon

privée

Simple

12

267

273

540

La verité

Bon

privée

Simple

11

258

237

495

Kamira

Bon

public

Simple

10

359

241

600

Source : rapport annuel du MINEPSP 2013

Commentaire : Il ressort de ce tableau toutes les écoles secondaires du quartier Panzi à une rotation simple, parmi eux il ya 16 écoles privées et 6 écoles publiques.

En ce qui concerne le bâtiment parmi ces écoles il ya 6 écoles qui construites en pitaux et d'autres sont construites en matériaux semi-durable.

A part les écoles primaires et les écoles secondaires le quartier Panzi a des instituts supérieurs et universitaires que nous allons présenter dans le tableau ci-dessous :

Tableau n°6 : L'établissement supérieur et universitaire.

Noms

Etat bâtim

gestion

Rotation

Nombre auditoire

Effectif

Total

G

F

U.E.A

Bon

Privée

Simple

70

3745

2676

6421

ULUGL

Mauvais

Privée

Simple

19

589

253

842

ISTC

Mauvais

Privée

Simple

12

600

347

947

Source : Statistique universitaire.

En plus de ces établissements scolaires que nous venons de détailler il ya des centres de formation de métier dans le quartier Panzi, notamment : CTT/Panzi (centre technique Tuendeleye), le CFF (centre de formation féminine).

Tableau n°7 : Répartition des personnes par cellule

CELLULES

HOMME

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAUX

1

Majour Vangu

2.199

2.753

3.412

3.991

12.355

2

Bizimana

749

778

1.487

1.671

4.685

3

Mbeke

952

1.216

1.486

2.028

5.682

4

Kaza Roho

964

1.211

2.227

2.833

7.235

5

Mushununu

581

1.077

1.530

6.018

9.206

6

Mulengeza I

1.033

1.799

2.306

2.520

7.658

7

Mulengeza II

1.091

1.632

1.541

2.090

6.354

 

Totaux

7.569

10.466

14.389

17.563

49.987

 

%

15

21

29

35

100

Source : Archives du quartier, recensements du 1er trimestre 2008.

Commentaires : Il ressort de ce tableau que la cellule Major Vangu est très peuplée et celle de Bizimana est la moins peuplée. Les hommes et femmes (parents) occupent 36 % de la population totale. Les jeunes c'est-à-dire filles et garçons occupent 64 %.

II.1.6. Habitat

La législation sur la planification urbaine des documents d'urbanisme au Zaïre remonte de la période coloniale. A cette époque, le taux d'urbanisation était modéré de l'ordre de 2% et suivi de contrôle urbain étroit.

Actuellement, ledit décret n'est plus adapté au rythme du développement urbain et des difficultés rencontrées par les citadins dans leur cadre de vie qui résulte largement de cette inadéquation.

II.1.7.Ethnie

La ville de Bukavu, comme le quartier Panzi, est une ville socialement hétérogène. La tribu « shi » reste dominante. A celle-ci viennent s'ajouter les léga, fulero, bembe, tembo, nande, havu,...

Le français est la langue officielle, le swahili est le plus parlé par l'ensemble de la population.

II.1.8. Aspects économiques

a. Agriculture et élevage

L'agriculture est presque inexistante au quartier Panzi étant donné qu'il n'y a pas assez d'espaces pour permettre cette activité à cause de l'explosion démographique causée par l'exode rural. Ceux qui habitent des concessions étendues y pratiquent l'agriculture maraîchère, mais le rendement est trop faible ; ce qui fait de cette agriculture une activité dérisoire. Aussi, à chaque saison, les mêmes cultures sont pratiquées sur les mêmes terrains, sans aucune notion de rotation de culture. On y cultive le manioc, le haricot, le maïs, le bananier, le sorgho,...

Malgré l'absence d'importantes activités agricoles dans la commune d'Ibanda, cette dernière s'approvisionne en produits agricoles auprès d'autres territoires et provinces tel que le présente le tableau suivant :

En ce qui concerne l'élevage, cette activité aussi dérisoire que l'agriculture concerne surtout la volaille et le caprin ainsi que les animaux de la basse-cour, qui sont en divagation pour la plupart.

b. Entrepreneuriat : petit commerce et artisanat

Le quartier Panzi repose essentiellement sur une économie de survie. La population est pour la plupart versée dans les activités capables de lui procurer tant soit peu l'essentiel pour subvenir aux besoins vitaux élémentaires, tels que le petit commerce et l'artisanat. Le commerce se base surtout sur des produits de première nécessité.

Ainsi on voit des routes et sentiers submergés des vendeurs des produits alimentaires, mais aussi des boutiques, quelques pharmacies, des kiosques et des étalages sont plantés le long de la route. L'écoulement des boissons locales y est aussi une activité commerciale de grande envergure dans les maisons appelées « cabarets ».

En ce qui concerne l'artisanat, quelques jeunes entreprennent des activités comme les salons de coiffure et de beauté, des ateliers de couture et de réparation des souliers, ainsi que des moulins de farine. Les entreprises TOLINKI et OFFICE DES ROUTES sont implantées dans cette entité. Certains autres ménages se lancent dans la taille des statuts, la confection des tapis et des brosses, et beaucoup d'oeuvres d'art. La menuiserie, la cordonnerie, la forge y sont aussi florissantes.

II.1.9. Culture et loisirs

Dans le quartier Panzi, le loisirs sont couverts par plusieurs activités provenant soit de l'initiative de la population, soit de l'initiative de l'Eglise, spécialement de la paroisse Catholique de Cahi qui organise des forums sportifs intercommunautaires au sein des communautés ecclésiales vivantes, des concerts religieux et des projections cinématographiques éducatives à l'intention des jeunes.

Tableau n° 8 : Infrastructures culturelles et de loisir à Panzi

Infrastructures

Nombre

Appellation

Salles de spectacle (conférences)

4

- UEA

- CAHI

- ISHEGA

- EL BAMU

Terrains de sport

Football : 2

- Stade Parade

- Terrain Solidarité

Volleyball : 2

- Stade Parade

- Terrain Solidarité

Cinéma

10

Horizon, Chengeine, Morende III, Ami des jeunes, Gaulois, Shabair, Relais, Maison Mère, Le Bon

Bibliothèques

2

- UEA

- Bibliothèque EP Avenir

Source : Nos investigations sur terrain

Il convient de signaler que la salle de spectacle ISHEGA est située dans la commune Bagira, mais son influence est réelle sur la population de Panzi, et c'est la raison pour laquelle nous l'avons évoquée ici.

En outre, la diversité culturelle de la population du quartier Panzi influe sur les habitudes.

II.1.10. Situation sanitaire

Les établissements sanitaires augmentent jour après jour au quartier Panzi. Outre l'hôpital général de référence de Panzi (l'un des plus importants de la ville), on y trouve des cabinets privés de médecine moderne et traditionnelle, le plus souvent mal équipés.

Toutefois, malgré la présence de ces institutions sanitaires, la population de Panzi ne jouit pas d'une bonne santé en général car les principes hygiéniques y sont le plus souvent mal respectés. Aussi, ces structures sanitaires s'intéressent plus aux soins curatifs que préventifs qui sont moins coûteux et plus ou moins accessibles à toutes les couches de la population.

II.1.11. Assainissement du milieu

En ce qui concerne ce point, ce milieu n'est pas bien assaini car on trouve des déchets par tout. C'est pourquoi la population demande au gouvernement d'accorder une place à la poubelle publique où ils peuvent jeter des déchets.

II.1.12. Organisation politico-administrative

Panzi est dirigé par un chef de quartier secondé par un adjoint. Le quartier est subdivisé en sept cellules qui sont à leur tour scindées en soixante-quinze avenues.

Sur le plan sécuritaire, un ensemble de dix ménages forme un organe appelé « nyumba kumi » qui dépend du chef d'avenue.

II.1.13. APPRECIATION CRITIQUE

La concentration de la population dans le quartier Panzi a plusieurs conséquences tant d'ordre sécuritaire que sanitaire. Rien d'urbanisation n'y est visible ; à certains endroits, il y a absences de servitudes, ce qui crée une difficulté d'accès. Mais néanmoins, on sent le dynamisme qui anime ladite population dans la lutte pour survivre.

II.1.14. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce point, il a été question de décrire brièvement les situations géographique, démographique, économique, culturelle, sanitaire et politico-administrative du quartier Panzi.

Ainsi donc on trouve à Panzi une forte concentration de l'habitat, une diversité des activités à caractère économique ; l'insalubrité y bat du record, ce qui provoque différentes maladies.

II.2. BORDURE METHODOLOGIQUE

Dans cette section nous nous limiterons à présenter le processus de collecte de données en insistant principalement sur le déroulement de l'enquête, sur la détermination de la taille de l'échantillon ainsi que la technique d'analyse utilisé.

II.2.1.1. Déroulement de l'enquête

a. Pré-enquête et détermination de la taille de l'échantillon

La population cible de cette étude est composée généralement de l'ensemble de la population du quartier Panzi et particulièrement de la population active ou en besoin d'un emploi, étant ou non chef d'un ménage.

Le tableau ci-dessous nous donne les plus amples informations

Tableau n°9 : Répartition de la population cible

Cellules

Population congolaise

 

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

1

Bizimana

1109

1197

1262

1474

5042

2

Kazaroho

3874

4378

6117

6036

20405

3

Major Vangu

4327

4062

4062

5167

17618

4

Mbeke

1936

3036

2422

2689

10083

5

Mulengeza I

4138

4842

6593

6699

22272

6

Mulengeza II

2573

2362

2767

3164

10866

7

Mushununu

3624

4273

5058

6164

19119

Total

21581

24150

28828

31393

105952

Source : Rapport du recensement exercice 2013 de la commune d'Ibanda, Quartier Panzi

Etant donné que nous ne pouvons pas mener notre étude sur la totalité de la population du quartier Panzi à défaut de temps et des moyens financiers. Ainsi, nous avons cherché à tirer un échantillon représentatif de cette population en utilisant la formule suivante :

Avec :

n : la taille de l'échantillon

N : la taille de la population

e : le niveau d précision ;

Dans notre cas, N = 105952, avec un niveau de confiance de 95%, le degré de variabilité par défaut P = (0,5), niveau de précision de 5% et une variabilité maximale de 50%

On y ajoutera par la suite 10% de l'échantillon complémentaire pour palier aux phénomènes de non réponse et réponse erronées.

On obtiendra donc :

? ? habitants

Ajouter les 10% de n ; nous aurons donc 340+3,40 = 374,4 374 habitants

Ne disposant pas de la variance ou la proportion de la population active du quartier Panzi, Nous avons à cet effet opté pour l'organisation d'une pré-enquête auprès d'une trentaine d'individus dudit quartier tiré aléatoirement sans choisir leur profession, leur niveau d'étude ou la propriété du logement. La question d'intérêt était celle de savoir pour les chômeurs, quels seraient les principales causes et surtout les conséquences socio-économiques de la hausse du chômage et nous avons trouvé un taux de prévalence de 0,35 ; soit une proportion de 35%. Comme notre étude porte particulièrement sur la population active ou en besoin d'un emploi, étant ou non chef d'un ménage, nous sommes donc parti de la formule de la proportion avec,

= , À l'égard de :

· n : taille de l'échantillon

· e : niveau de précision

· p : degré de variabilité (taux de prévalence estimative)

· t : valeur type associé au niveau de confiance requis (95% ? 1,96) ;

Nous pouvons indiquer le degré de variabilité p=0,75 et q = (1-p)=0,25, avec un niveau de précision à 5%, un niveau de confiance standard de 95%, ainsi donc la taille de l'échantillon sera :

134,456?134habitants

Nous devons ajouter les 10% de l'échantillon complémentaire pour palier aux phénomènes de non réponse et réponse erronées, ce qui donne un échantillon de 134 + 10% × 134 = 147,4 ? 147 habitants 140 à enquêter

a. L'enquête proprement dite

Elle a porté sur les 140 personnes enquêtées, rencontrer dans différents ménages des vingt aléatoirement choisit dans chacun des sept cellules du quartier Panzi.

Les données utilisées ont été collectées après une brève introduction auprès de nos enquêtés en leur expliquant le bien fondé de notre recherche ; le questionnaire d'enquête leur était par la suite soumis et cela après avoir eu leur attention.

II.2.1.2. Méthodes statistique

Nous référant à notre base de donnée où la presse totalité des variables sont de nature qualitative, nous avons jugé utile de faire recours à la technique d'analyse khi-deux

Ø TEST DE KHI-DEUX :

Ce test s'applique lors qu'on souhaite démontrer l'indépendance de deux critères dans une expérience. Soit plusieurs échantillons pouvant être classé selon un certains nombre de colonnes (critère 1) et de lignes (critère 2). Pour déterminer x2 observé pour chaque échantillon de l'expérience on y applique la formule appropriée, donc c'est en soit un outil statistique qui en fait ne permet pas de répondre exactement à la question ci- dessus, mais il permettra cependant de reprendre une décision pratique ;

Avec ça, on peu donc, soit oui accepter la loi de X2 qui est la même loi que cette dernière, cela avec un risque de se tromper. Si non, on ne peut accepter que la loi de X2, avec un risque de se tromper de t%. Le niveau de risque, t% peut être choisi arbitrairement en pratique ; il est choisi aux environs de 5%.

Le test de khi deux (X2) est un test d'indépendance et fait intervenir deux variables (D. H. SANDERS, 1984). Ce que l'on teste c'est l'hypothèse selon laquelle ces deux variables sont indépendantes, c'est l'hypothèse nulle du test (H0). Rappelons que deux variables sont indépendantes lorsque le fait qu'une observation appartienne à l'une des catégories prévues pour l'une des variables n'a pas d'effet sur la probabilité que cette observation appartienne à telle ou telle catégorie de la seconde variable.

D'une manière générale, les étapes du test de khi-deux sont les suivantes :

· Enoncer les hypothèses nulles (H0) et alternatives (H1). Dans une application du test de khi deux, l'hypothèse nulle (H0) dira que les deux variables sont indépendantes. D'autre part, l'hypothèse alternative (H1) dira que les deux variables ne sont pas indépendantes ;

· Spécifier le seuil de signification auquel doit se faire le test ;

· Prélever l'échantillon ;

· Calculer les fréquences théoriques espérées que l'on devrait idéalement observer si l'hypothèse nulle est vérifiée ;

· A partir de fréquences observées (issues de l'échantillon) et de fréquences théoriques espérées ;

· Comparer la valeur de khi deux calculé avec la valeur critique de la table de khi deux (pour le seuil de signification désiré et le nombre de degré de liberté de la distribution appropriée) afin de déterminer si le khi deux calculé est significativement supérieur à 0,05. La table de khi deux donne la valeur de khi deux critique qui délimite la région d'acceptation et la région de rejet de l'hypothèse nulle (H0). Si le khi deux calculé est plus petit ou égal à la valeur critique, il se situe dans la région d'acceptation et H0 sera alors accepté. Par contre, si le khi deux calculé est plus grand que la valeur trouvée dans la table, H0 devra être rejetée

· Pour les deux tests les hypothèses sont les suivantes :

Les hypothèses du test khi-deux sont les suivantes :

H0 : il n'y a pas de liaison significative entre les deux variables x et y

H1 : La variable x influence la a variable y.

L'hypothèse nulle sera rejetée chaque fois que la p-value sera inférieure au seuil de signification retenu. Ci-après les principaux résultats :

Chapitre Troisième : PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Notre étude porte sur l'Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu « cas du quartier Panzi ». Les variables obtenues par rapport à notre étude se présenteront sous formes de tableaux et seront suivies d'un commentaire.

Il est cependant irrésistible de présenter essentiellement dans ce chapitre, les résultats de l'enquête menée sur terrain étant donné que l'objectif de notre quête est de montrer les principaux conséquences socio-économiques qu'ont le chômage dans les ménages dans la ville de Bukavu, plus particulièrement le quartier Panzi.

III.1. PANORAMA DES FREQUENCES

Ø ANALYSE UNI VARIEE

Tableau n° 10 : Répartition des enquêtés selon leurs sexe

 

Fréquence

%

% Cumulé

Féminin

62

44,3

44,3

Masculin

78

55,7

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

Il résulte de ce tableau que la majorité des enquêtés sont plus hommes avec un pourcentage de 55,7 que les femmes avec 44,3%. Ceci s'explique par le fait que dans nos coutumes et la culture africaine, les hommes sont plus chef de ménage que les femmes et il en va de même dans la quête d'un emploi car les mêmes hommes sont plus appelé à répondre à tout les besoins de la famille que les femmes

Tableau n° 11 : Répartition et statistique des enquêtés selon leurs catégorie d'âge

Avec : (selon notre étude)

18 ans ? 45 ans (1) : Deuxième tranche d'âge voué à la production et la reproduction qui vien après la première tranche d'âge consacré à la formation

46 ans ? 75 ans (2) : Troisième tranche d'âge de la production

> 75 ans (3) : Quatrième tranche d'âge de vieillesse

Trache d'âge

 
 

Nbr

%

% Cumulé

1

88

62,9

62,9

2

52

37,1

100,0

Total

140

100,0

 

Statistique descriptive

 

Nbr

Minimum

Maximum

Age

140

20

73

Tot.

140

 
 

Source : Nos dissections sous SPSS

De ce tableau, il ressort que les plus d'individus qui ont intéressé notre étude se situent entre 18 et 45 ans avec un pourcentage de 62,9% contre 37,1% de ceux se situant entre 46 et 75 ans. Ils sont donc jeune et en âge de production et reproduction. Ceci se justifie par la simple raison que selon la constitution de notre pays, il faut avoir totalisé 18 ans pour être reconnu comme capable de s'auto prendre en charge et habile de veiller sur les autres. L'absence des personnes du quatrième s'observe car l'espérance de vie dans les pays en développement ne dépasse pas 75 ans. De ce même tableau, nous constatons que le minimum d'âge des enquêtés est de 20 ans et 73 ans le maximum.

Tableau n° 12 : Répartition des enquêtés selon leurs états matrimoniaux

 

Fréquence

%

% Cumulé

Célibataire

8

5,7

5,7

Divorcé

1

,7

6,4

Marié

119

85,0

91,4

Veuve

12

8,6

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

85% des nos enquêtés sont marié suivie de 8,6% veuves, 5,7% des célibataires et seulement 0,7% divorcé. Tout ceci car, notre étude ciblait beaucoup plus les chefs de ménages et quelque soit sa profession, le statut de marié impliques beaucoup plus de responsabilité et les mariés sont plus en quête d'un emploi car en manque de celui-ci, ils sont les plus frappé par les conséquences du chômage. Ceci n'exclus cependant pas les veuves qui viennent en seconde position et les célibataires déjà garants de leurs petit(e)s frères ou soeurs. Les deux catégories d'état civil sont les plus représenté car ce sont des responsables des familles qui se donnent aux activités qui assurent la survie des ménages

Tableau n° 13 : Répartition et statistique des enquêtés selon la taille de leurs ménage

 

Fréquence

%

Statistiques selon la taille des ménages

Nombre

140

Moyenne

7,31

Ecart type

2,818

Minimum

1

Maximum

16

Source : Nos analyses sous SPSS

% Cumulé

 
 
 
 

1

3

2,1

2,1

2

3

2,1

4,3

3

4

2,9

7,1

4

12

8,6

15,7

5

14

10,0

25,7

6

18

12,9

38,6

7

21

15,0

53,6

8

23

16,4

70,0

9

15

10,7

80,7

10

8

5,7

86,4

11

6

4,3

90,7

12

8

5,7

96,4

13

3

2,1

98,6

14

1

,7

99,3

16

1

,7

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

A la lecture de ces tableaux, on se rend compte que la taille de tous les ménages de milieux d'études se résume en une moyenne de 7,31 par ménage, le minimum étant de 1 et le maximum 16. Ceci s'explique par le fait que les personnes chefs et conjoints des ménages enquêtées sont en majorité, encore en âge de fécondité et ne peuvent malheureusement pas s'empêcher de mettre au monde autant qu'ils peuvent même si pour ceux qui n'ont pas d'emploi, cela les rendent plus vulnérables vis-à-vis des conséquences de la hausse du chômage, nonobstant la composition des ces deux ménages qui vont jusqu'à 14 et 16 membres, nous observons que 15,0 et 16,4 constituent le pourcentage valide et la moyenne de la taille de ménages de nos enquêtés.

Tableau n° 14 : Répartition des enquêtés selon leurs niveau d'étude

 

Fréquence

%

% Cumulé

Aucun

6

4,3

4,3

Primaire

21

15,0

19,3

Secondaire

88

62,9

82,1

Universitaire

25

17,9

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

Il ressort de ce tableau que 62,9% de la population du milieu d'étude ont un niveau d'étude secondaire suivi de 17,9% universitaire, 15,0% avec un niveau primaire et seulement 4,3% sans aucun niveau d'étude. Ceci explique l'envie de la population congolaise et l'adoption de cette bonne culture à vouloir à tout prix, au moins atteindre un niveau d'étude secondaire avec espoir d'avoir à partir de celui-ci, un billet pour atteindre un emploi décent en enfin palier aux problèmes du chômage.

Tableau n° 15 : Répartition des enquêtés selon leur profession

 

Fréquence

%

% Cumulé

Chômeur

85

60,7

60,7

Commerçant

12

8,6

69,3

Débrouillard

23

16,4

85,7

Source : Nos dissections sous SPSS

100,0

 
 
 
 

Total

140

100,0

 

Il résulte de ce tableau que le maximum des enquêtés frappé par les conséquences de la hausse du chômage c'est bien évidement les chômeurs avec un pourcentage de 60,7 de la population du milieu d'étude

Tableau n° 16 : La cause du chômage

 

Fréquence

%

% Cumulé

Nul

48

34,3

34,3

la guerre à l'exode rural

20

14,3

48,6

niveau d'étude bas

37

26,4

75,0

non appartenance à la famille d'un chef

17

12,1

87,1

pas d'opportunité d'emploi dans le pays

18

12,9

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

26,4% de la population concernée par notre étude sont au chômage à cause d'un niveau bas d'étude et c'est juste car comme l'est ci-haut souligné, le niveau d'étude reste une variable qui influe l'acquisition d'un emploi décent. Les multiples guerres observée en RDC ont amené 14,3% de nos enquêtés à quitter leur village pour la ville en quête d'une vie paisible et ils en sont maintenant victimes de cette exode rural, avec un pourcentage de 12,9 ; la non opportunité d'emplois dans notre pays n'est cependant pas à sous-estimer

Tableau n° 17: Les conséquences du chômage

 

Fréquence

%

% cumulé

Nul

49

35,0

35,0

délinquance des enfants

2

1,4

36,4

perte de revenu

25

17,9

54,3

plus des soutient familial

4

2,9

57,1

scolarité difficile

36

25,7

82,9

soins de santé (difficile accès)

8

5,7

88,6

sous nutrition

16

11,4

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

L'accès difficile à la scolarité reste la conséquence la plus observée de la hausse du chômage avec un pourcentage de 25,7 de la population de notre milieu d'étude. Tout parent, quelque soit son niveau d'étude aimerait scolariser son enfant car c'est le plus beau et dynamique héritage qu'il puisse lui léguer.

Tableau n° 18 : Répartition des enquêtés selon la solution adopté en cas de maladie

 

Fréquence

%

% Cumulé

Nul

2

1,4

1,4

Autre

1

,7

2,1

bétail (vente)

22

15,7

17,9

micro crédit (likirimba)

14

10,0

27,9

mutuelle de santé

9

6,4

34,3

petit commerce (sur l'économie du)

15

10,7

45,0

Salaire

13

9,3

54,3

soutient familial

39

27,9

82,1

vente d'une parcelle

1

,7

82,9

vente d'une volaille

15

10,7

93,6

vente partie récolte

9

6,4

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

Il ressort de ce tableau que suite à la hausse du chômage, 27,9% de nos enquêtés recourent au soutient des amis et connaissances de la famille en cas de maladie ; 15,7% ou 10,7%, ou encore 10,7% n'ont d'aitres choix que la vente d'un bétail ou la vente d'une volaille ou encore recourir aux économies du petit commerce pour palier à ce problème. Seulement 9,3% ont la possibilité de palier à ce problème grâce à leur salaire.

Tableau n° 19: Le niveau de satisfaction de l'alimentation

 

Fréquence

%

% Cumulé

non

82

58,6

58,6

oui

58

41,4

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

C'est sur que quand on pas un emploi décent, à boire et à manger reste un grand souci. 82 enquêtés, soit 58,6% son pas satisfait du niveau de leu alimentation et seulement 41,4 seulement en sont apparemment satisfait

Tableau n° 20: Répartition selon Le type d'habitat

 

Fréquence

%

% Cumulé

Durable

8

5,7

5,7

Paille

3

2,1

7,9

Planche

85

60,7

68,6

semi-durable

44

31,4

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

Il résulte de ce tableau que sont nombreux ceux qui vivent en maison en planche, ceci s'explique par le fait que dans une situation de chômage, le maximum qu'on puisse chercher à avoir au 21e siècle dans un milieu urbain, c'est une maison en planche. Nous remarquons que le classement se fait par ordre de moyen que peuvent avoir nos enquêtés soit : planche ? semi durable ? durable. Moins des enquêtés vivent dans des maisons en paille car quelque soit la profession, en ce temps, tous le monde cherche à faire mieux

Tableau n° 21: Répartition selon la propriété du logement

 

Fréquence

%

% Cumulé

Locateur

43

30,7

30,7

par la famille

37

26,4

57,1

Privé

60

42,9

100,0

Total

140

100,0

 

Source : Nos dissections sous SPSS

Il ressort de ce tableau que 60 de nos enquêtés, soit 42,9% habitent leur propre maisons, cela parce que la grande partie a eu à passer par une profession de travailleur avant de se retrouver au chômage.Ø ANALYSE BI VARIEE

Cette analyse nous a permis d'étudier dans les tableaux croisés, comment les différents paramètres se repartissent autour de deux modalités de la variable dépendant

Tableau de croisement n° 22 : Sexe et conséquences du chômage

 

conséquences du chômage

Total

Nul

délinquance des enfants

perte de revenu

plus des soutient familial

scolarité difficile

soins de santé (difficile accès)

sous nutrition

Sexe

Féminin

22

1

7

3

16

4

9

62

Masculin

27

1

18

1

20

4

7

78

Total

49

2

25

4

36

8

16

140

Source : Nos analyses

Avec le Khi-deux de Pearson de 5,285, le degré de liberté de 6 et la p-value de 0,508 et la signification approximée de 0,508.

Il n'y a pas dépendance entre le genre et les conséquences socio-économique que peut avoir la hausse du chômage car le p-value 0,508 ? 0,05.

A l'issus de ce tableau, nous remarquons que sur les 140 enquêtés, 36 ont évoqué le problème de l'accès difficile à la scolarité comme conséquence de la hausse du chômage et parmi ces enquêtés, 20 sont du genre masculin et 16 du genre féminin.

Tableau de croisement n° 23 : Propriété et conséquences du chômage

 

Conséquences du chômage

Total

 

Nul

délinquance des enfants

perte de revenu

plus des soutient familial

scolarité difficile

soins de santé (difficile accès)

sous nutrition

Propriété

Locateur

13

1

8

1

11

3

6

43

par la famille

3

1

13

3

8

2

7

37

Privé

33

0

4

0

17

3

3

60

Total

49

2

25

4

36

8

16

140

Source : Nos analyses

Avec le Khi-deux de Pearson de 36,842, le degré de liberté de 12 et la p-value de 0,000.

Au vue de ce tableau et après le test khi-deux, les résultats montre qu'il y une certaine dépendance entre la propriété du logement et les conséquences de la hausse du chômage, nous remarquons à cet effet que, de nos 140 enquêtés, 60 vivent dans leur appartement privé, ils sont cependant plus qui ont évoqué le problème de l'accès difficile à la scolarité soit 17 sur 36. Nous remarquons enfin que nul (0), de ceux qui ont leur appartement privé n'est affecté par la conséquence de délinquances des enfants sur la totalité des 2 qui le sont.

Tableau de croisement n° 24 : Satisfaction du niveau de nutrition et conséquences du chômage

Conséquences du chômage

Total

 

Nul

délinquance des enfants

perte de revenu

plus des soutient familial

scolarité difficile

soins de santé (difficile accès)

sous nutrition

Satisf. nutrition

Non

10

2

22

4

23

6

15

82

Oui

40

0

3

0

12

2

1

58

Total

49

2

25

4

36

8

16

140

Source : Nos analyses

Avec le Khi-deux de Pearson de 58,759, le degré de liberté de 12 et la p-value de 0,000.

Sur base de nos données de sondage nous observons que la satisfaction du niveau de la nutrition est un élément dépendant des conséquences de la hausse du chômage et cela de manière significative. Par les résultats de ce tableau ci-haut, nous remarquons que 82 des nos enquêtés ne sont pas satisfait de leur nutrition, quelque chose de très normale car un individu sans emploi ne peut être satisfait du niveau de sa nutrition. De ce même résultat, nous constatons que l'insatisfaction du niveau de nutrition affecte la scolarité des enfants soit 23 sur les 36 des 140 enquêtés.

Tableau de croisement n° 25 : Profession et conséquences du chômage

 

Conséquences du chômage

Total

Nul

délinquance des enfants

perte de revenu

plus des soutient familial

scolarité difficile

soins de santé (difficile accès)

sous nutrition

Profession

Chômeur

1

1

23

4

32

8

16

85

Commerçant

11

0

0

0

1

0

0

12

Débrouillard

17

1

2

0

3

0

0

23

Travailleur

20

0

0

0

0

0

0

20

Total

49

2

25

4

36

8

16

140

Source : Nos analyses

Avec le Khi-deux de Pearson de 1,1642, le degré de liberté de 18 et la p-value de 0,00 ; nos résultat montre que les conséquences du chômage dépendent aussi de la profession et cela d'une manière significative. (p-value 0,000). Des nos 140 enquêtés, 85 sont chômeurs et les plus frappé par le problème de scolarité difficile soit 32 sur les 36, les débrouillard en sont moins et un (1) seul commerçant évoque ce problème. Comme on peut l'observer par ce tableau, les chômeurs sont les plus frappé par les conséquences du chômage que d'autre tant dans la perte de revenu (23), la sous nutrition (16) que le manque des soutiens familiale (4).

Tableau de croisement n° 26 : Etat matrimonial et conséquences du chômage

 

Conséquences du chômage

Total

Nul

délinquance des enfants

perte de revenu

plus des soutient familial

scolarité difficile

soins de santé (difficile accès)

sous nutrition

Etat Civil

Célibataire

4

0

1

0

2

0

1

8

Divorcé

0

0

1

0

0

0

0

1

Marié

40

2

22

3

32

6

14

119

Veuve

5

0

1

1

2

2

1

12

Total

49

2

25

4

36

8

16

140

Source : Nos analyses

Avec le Khi-deux de Pearson de 11,609, le degré de liberté de 18 et la p-value de 0,867 ; Nous constatons qu'il n y a pas dépendance entre l'état civil de l'individu et les conséquences socio-économique de la hausse du chômage. Néanmoins, nombreux de ceux qui ont évoqué le problème de l'accès difficile à la scolarité sont marié soit 32 sur les 36. Seulement 2 célibataires et 2 veuves semblent être touchés par ce problème de la scolarité difficile.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude portant sur l'Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014 «Cas du quartier Panzi » ; tout au long de ce travail, notre préoccupation majeure était de décrire les caractéristiques de dégager quelques facteurs qui influenceraient la hausse du chômage et arriver à faire connaitre au monde les conséquences socio-économique beaucoup plus négatif que peut avoir le chômage dans les ménages.

Notre recherche était partie de l'hypothèse selon laquelle, d'une part la hausse du chômage serait due aux raisons démographique et d'autre part, le chômage aurait comme conséquence la baisse du taux d'accès à la scolarité, le difficile accès aux soins de santé, la sous nutrition et le début de la spirale de l'exclusion ; Perte de revenu ? perte du logement ? isolement (plus de soutien familial) ? délinquance

Pour atteindre notre objectif, nous avons fait recours aux méthodes et techniques scientifiques ci-après : la technique documentaire, les techniques d'enquête auprès des ménages du milieu d'enquête et la méthode statistique par l'analyse uni variée et bi variée et le test de khi-deux.

Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail est reparti en trois chapitres ; dans le chapitre premier, nous avons eu à définir les concepts en rapport avec le sujet, le second, présenter le milieu d'étude et décliner la méthodologie utilisée et enfin dans le chapitre dernier, nous avons présenté les principaux résultats.

Notre enquête a été menée auprès de 140 ménages de 7 cellules (Bizimana, Mulengeza I, Mulengeza II, Kazaroho, Major Vangu, Mbeke et Mushununu) du quartier Panzi de la ville de Bukavu.

Ce faisant le constat est tel que : l'exclusion de la spirale ; résidence, l'appartenance du logement, la satisfaction du niveau de nutrition, les causes de la hausse du chômage elles même (la guerre qui conduit à l'exode rural, niveau d'étude bas, la non appartenance à la famille d'un chef et l'inopportunité d'emploi dans notre pays) et aussi la profession, sont les facteurs qui définissent l'impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu et plus spécifiquement du quartier Panzi.

Eu regard à ce qui précède, notre hypothèse a été affirmée.

Ce travail étant une oeuvre humaine, nous ne prétendons pas l'avoir achevé dans toute perfection. Cependant nous ouvrons une brèche à une étude ultérieure à d'autres chercheurs si pas nous même, de pouvoir compléter cette recherche en étudiant par exemple l'impact de la hausse du chômage sur l'environnement. Mettre sur pied des stratégies pour la création des emplois et ainsi éradiquer ce fléau sur la vie socioéconomique de la population de Bukavu, en particulier celle du Sud Kivu et de la République en général.

RECOMMANDATIONS

Partant des résultats précédents, nous suggérons au gouvernement Congolais de la république démocratique de créer des emplois tout en tenant compte

ð De la promotion de l'éducation qui encouragerait aux parents à scolariser leurs enfants en toute quiétude ; l'inquiétude ici serait, peiner pour la scolarité d'un enfant et ne s'attendre qu'à la spirale AU CHOMAGE ? SCOLARITE ? ETUDE UNIVERSITAIRE ? CHOMAGE,

ð De l'assurance de la paix sur toute l'étendue du territoire national pour ainsi permettre aux populations d'avoir une vie paisible et ainsi travailler ou chercher un emploi dans toute quiétude,

ð Du secteur d'industrie de transformation pour ainsi permettre à, même un patriote avec un niveau d'étude bas d'avoir un travail pour sa survie socioéconomique,

BIBLIGRAPHIE

v OUVRAGES, REVUES ET ARTICLES

1. ABOUT JULIEN « Chômage : Causes et conséquences », 2014

2. Adolphe MUZITO Fumutchi,  le chômage en RDC : Hier, aujourd'hui et demain, 5e Tribune, vol. 5, le potentiel, 2011

3. BEITON A. et al, Dictionnaire des sciences économiques, Paris, Armand Colin, 2001.

4. BERNARD G, Dictionnaire d'analyse économique, Paris, éd. La Découverte, 2002

5. David R. Anderson, Dennis J. Sweeney, Thomas A. Williams, Statistics for Business and Economics, 2nd Ed, South-Western Higher, 2001, p589.

6. Edubourse, « le taux de chômage et son influence sur l'économie » 2011

7. Ermisch et Al.,le chômage et le devenir des enfants, mesuré selon plusieurs critères (réussite scolaire, santé, fécondité, etc.). British Household Panel Survey (bhps). (2001)

8. J.F Becharies, une liste des relations à l'environnement, ed. laburse, [ BECHARIES 93] ; 1993

9. Marx K., Théories sur la plus-value, tome 2, Ed. Sociales, 1975.

10. Modeste M., Méthodes des recherches en sciences humaines et sociales, édition l'harmattan, 2011.

11. THOMAS. S, La gestion des entreprises, parie, éd PUF, 1962, P 27

v MEMOIRES, TFC ET COURS

1. B.PEPIN et Gregory N. MANKIW, Principe de microéconomie, Ed. Editeur, Vol. 2. 2004

2. Dominique, N. (2013-2014), Cours de Statistique appliquée en économie, inédit, UEA

3. Duée M. [2004], « L'impact du chômage des parents sur le devenir scolaire des enfants », Document de travail de la DESE, n° G2004/06, insee.

4. Modestes, M. (2013-20134), Cours des Méthodes de recherche en sciences sociales, inédit, UEA

5. Mukutubu Balibwanabo, A. et Kodila Tedika, O. (2009), « Loi d'Okun en République démocratique du Congo : évidences empiriques », Congo Economic Review, Vol. 6, No . 1, Avril, pp.19-41

6. MUSHAGALUSA, G. (2012-2013), Cours d'Initiation à la recherche scientifique, UEA.

7. Sanders, D.H., Murph, A.F et ENG. R.H., Introduction à la statistique et aux probabilités mathématiques, Edition La Découverte, Paris, 1984

v SITES INTERNET

1. http://www.cengagebrain.co.uk/sunsate.xyz.fr

2. http://www.oecd.org/fr/apropos.membesetpar/fr

3. http:// www.undp.org/content/rdc/fr

4. http://wwwv1.agora21.org/entreprise/i1213.htm

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Mme, Mlle, Mr ;

Nous, ZABIKA TUNDA Zoulou, sommes finaliste du cycle de graduat en la faculté des sciences économiques et gestion de l'Université Evangélique en Afrique et rédigeons un travail de fin de cycle portant sur « Impact socio-économique de la hausse du chômage dans les ménages de la ville de Bukavu de 2009 à 2014 « Cas du quartier Panzi »

C'est ainsi que nous vous soumettons ce questionnaire en vue de solliciter votre collaboration dans la rédaction dudit travail.

Nous vous garantissons l'anonymat et vous remercions d'avance.

Questionnaire n° [_____]

IDENTIFICATION, STATUT DE L'ENQUETE ET QUESTIONS PROPREMENDITES

1. Quartier/Cellule/Ville : [______________/_____________________/______________]

2. Sexe : (a) Masculin (b) Féminin

3. Age : ans

4. Répartition des enquêtés par tranche ou par catégorie d'âge

(1) 18 ? 45ans

(2) 46 ? 75ans

(3) >75 ans

5. État matrimonial : (a) Célibataire (b) Marié (c) Divorcé

(d) Veuf (e) Veuve

6. Taille de ménage

7. Niveau d'étude : (0) Aucun (1) Primaire (2) Secondaire

(3) Universitaire (4) Autres [_________________________________________]

8. Profession : (1) Chômeur (2) Travailleur (3) Commerçant

(4) Débrouillard (5) Autres à précisé [_________________________________]

9. Si vous êtes chômeur, qu'est-ce qui en est la cause ?

(a) Un niveau d'étude bas (d) Non appartenance de la famille du chef

(b) La guerre (Qui vous a amené à l'exode rural) (e) Autre [_________________]

(c) Pas d'opportunité d'emploi dans le pays

10. Quelles sont les conséquences que vous subissez suite au chômage dans votre ménage ?

(a) Perte de revenu (b) Plus de soutien familial (c) Sous nutrition

(d) Difficile accès aux soins de santé (e) Difficile accès à la scolarité

(f) Délinquance des enfants

(g) Autre à spécifier [______________________________________________________]

11. En cas de la maladie, Comment obtenez-vous l'argent pour payer les soins ?

(a) Inscrit dans une mutuelle de santé (b) Vendre une parcelle

(c) Vendre un bétail (d) Vendre une partie de la récolte

(e) Vendre une volaille (f) Soutien familial (g) Microcrédit (likirimba)

(h) Autre (à spécifier) [____________________________________________________]

12. Etes-vous satisfait de la qualité et de votre niveau de nutrition ?

(a) Oui (b) Non

13. Quelle est votre type d'habitat ? (A observer)

(a) Durable (b) Semi- durable (c) En planche

(d) En Paille

14. Concernant votre maison, êtes -vous :

(a) Propriétaire (b) Locataire (c) Logé par la famille

(d) Autres [______________________________________________________________]

15. Quelle sont vos suggestions pour la baisse du chômage ?

(a) Promouvoir l'éducation et créer d'emploi

(b) Paix durable dans le pays et création d'emploi

(c) Auto dépendance du pays et création d'emploi

(d) Pas des réponses

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

SIGLE ET ABREVIATION IV

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES V

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. CONTEXTE D'ETUDE 1

0.2. PROBLEMATIQUE 1

0.3. HYPOTHESE DE RECHERCHE 3

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

0.5. OBJECTIF DU TRAVAIL 3

0.6. METHODES, OUTILS ET TECHNIQUES DE RECHERCHE UTILISEES 4

0.7. DELIMITATION DU SUJET 5

0.7.2. Délimitation temporelle. 5

Chapitre premier : REVUE DE LA LITTERATURE 6

I.1. APPROCHE THEORIQUE 6

I.1.1. Explication des quelques concepts clés 6

? Représentation du système société - environnement 15

I.2. APPROCHE EMPIRIQUE 18

Chapitre deuxième : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET CADRE METHODOLOGIQUE 21

II.1. PRESENTATION DU QUARTIER PANZI 21

II.1.1 Historique du quartier 21

II.1.2. Coordonnées géographiques 22

II.1.3. Hydrographie 23

II.1.4. Situation Géographique 24

II.1.5. Aspect éducatif 25

II.1.6. Habitat 27

II.1.7.Ethnie 28

II.1.9. Culture et loisirs 29

II.1.10. Situation sanitaire 29

II.1.11. Assainissement du milieu 30

II.1.12. Organisation politico-administrative 30

II.1.13. APPRECIATION CRITIQUE 30

II.1.14. CONCLUSION PARTIELLE 30

II.2. BORDURE METHODOLOGIQUE 30

Chapitre Troisième : PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 35

III.1. PANORAMA DES FREQUENCES 35

? ANALYSE UNI VARIEE 35

? ANALYSE BI VARIEE 40

CONCLUSION GENERALE 45

RECOMMANDATIONS 46

BIBLIGRAPHIE 47

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE a

TABLE DES MATIERES VI

* 1 Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement dans son rapport sur le développement humain 2013, 87,7% de la population vivant en RDC est en dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1,25 dollar par jour. Les améliorations sont pourtant marquantes, nuance toutefois le PNUD : entre 2000 et 2012, l'espérance de vie à la naissance est ainsi passée de 45,7 ans à 48,7 ans, la durée moyenne de scolarisation de 4,4 ans à 8,5 ans et le revenu national brut par habitant a crû de 34,6%, passant de 237 à 319 dollars par habitant et par an.

* 2 Le chômage est parmi les deux premiers grands dysfonctionnements de l'économie de marché et d'une façon plus aiguë, il est ressenti par la population à cause de ses conséquences sociales.

ABOUT JULIEN dans son article « Chômage : Causes et conséquences (2014) »

* 3 Le questionnaire d'enquête est un instrument d'enregistrement et de stockage d'informations recueillies directement auprès des répondants qui prend la forme d'un ensemble des questions fermées ou ouvertes, selon que les réponses sont proposées ou non aux personnes interrogées (lambin, 1996)

* 4 THOMAS. S, La gestion des entreprises, parie, éd PUF, 1962, P 27

* 5 Une étude d'impact est une étude technique qui vise à apprécier les conséquences de toutes natures, notamment environnementales d'un projet pour tenter d'en limiter, atténuer ou compenser les impacts négatifs.

* 6 Rapport du PMUC






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle