WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Utilisation des préservatifs dans la lutte contre les IST et VIH/sida en milieu universitaire.

( Télécharger le fichier original )
par Marcel BAHATI RUSIMBUKA
IST-Goma - Licence 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE ET GENERALITES SUR LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES, LE VIH/SIDA ET LES PRESERVATIFS

I.1. REVUE DE LA LITTERATURE

En vue de bien mener notre étude, il s'avère nécessaire de faire recours aux travaux effectués par nos prédécesseurs qui ont travaillé sur l'utilisation des préservatifs dans la lutte contre les infections sexuellement transmissibles en milieu universitaire.

1) Mamadou Chérif BAH dans son travail intitulé Connaissance, Attitudes et Comportements vis-à-vis des IST/SIDA trouva le résultat suivant :

- indique qu'un peu plus de sept femmes sur dix (71 %) et une proportion plus élevée d'hommes (82 %) ont déclaré qu'on pouvait limiter les risques de contracter le VIH/sida en utilisant des condoms. En outre, 88 % des femmes et 92 % des hommes ont cité la limitation des rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté.

- la quasi-totalité des femmes (97 %) et des hommes (99 %) ont déclaré avoir entendu parler du VIH/sida.

2) Dr Sobze Sanou Martin ; lors de son étude basée sur l'utilisation et la perception du préservatif, et sur les connaissances, attitudes et pratiques vis-à-vis du préservatif féminin trouva que :

- 76% utilisent le préservatif, contre 24%. Parmi les utilisateurs, 48% dénotent une diminution du plaisir sexuel. Parlant du préservatif féminin, 74,5% et 88,5% des hommes et femmes respectivement, connaissent son existence, mais seulement 8% et 9,9% l'utilisent; la «diminution du plaisir sexuel» (76,5% vs 96,3%) et l'état «Encombrant/Difficilement à enfiler» (34% vs 42,5%) étant les raisons évoquées. La grande majorité préfère le préservatif masculin en raison de sa facilité d'utilisation (81,6% vs 81,3%). Cette éducation sexuelle était plus reçue par les médias (74,7%) que des parents (5%).

3) R.Belkaid et MK. Graba : dans l'enquête sur la perception et les connaissances sur le sida (1992) (étudiants en médecine d'Alger): obtinrent que 93,9% avaient un bon niveau de connaissances sur la maladie ; 83,4% connaissaient les modes de

9

transmission ; 63,13% connaissaient les mesures de prévention ; 86% des étudiants ne connaissaient pas l'utilisation d'un préservatif ; l'âge moyen du 1er rapport sexuel est de 18,5 ans chez les garçons contre 21,2 ans chez les filles.

4) Malek.H. et coll. : lors de l'enquête CAP sur l'infection à VIH chez les jeunes en milieu universitaire et de formation professionnelle (Secteur Sanitaire de Kouba, 2002) ont montré que 13,81% avaient eu une relation sexuelle, dont 4/5 d'entre eux l'avaient fait avant 20 ans et dans 75% des cas, les relations avaient eu lieu avec un seul partenaire ; 41,17% des garçons les avaient eues avec plusieurs partenaires.

5) F.Toudeft et coll. : dans l'enquête comportementale chez les jeunes de la commune de Tizi-Ouzou, 2006, ont montré que malgré les connaissances élevées en matière de VIH/sida, sur sa transmission et sur les méthodes de prévention, les comportements à risque demeurent élevés (34,9%ont déclaré avoir plusieurs partenaires avec un nombre moyen de partenaires de 7 dont 8,1% d'entre eux avec des professionnel(le)s du sexe; ces rapports sont protégés seulement dans 51,7% des cas) ; enfin, 21,4% déclarent avoir eu des rapports avec un partenaire non régulier durant les 12 derniers mois et ce dernier n'est protégé que dans 44,2% des cas.

6) Une enquête sur le comportement des jeunes face aux IST/VIH/sida, réalisée dans les wilayas d'Alger et de Boumerdes en 2006/2007, a montré que la séropositivité est connue chez 64,4% des étudiants sans différence entre le genre, 49,8% savent que le préservatif est un moyen de protection. Les garçons sont plus nombreux (42,2%) que les filles (10,7%) à avoir des relations sexuelles; l'âge au 1er rapport sexuel est inférieur à 18 ans dans 42,6% des déclarants et 34% des garçons versus 8,5% des filles ont déclaré avoir eu des relations sexuelles avec un partenaire non régulier dans les 12 derniers mois.

7) L'URD (2006) «Prévalence du VIH chez les jeunes, connaissances attitudes et pratiques en matière de VIH/SIDA auprès de la population générale au Togo et sur la disponibilité et l'accès au préservatif» en 2011 : démontre que parmi les enquêtés ayant eu plus d'un partenaire sexuel lors des 12 derniers mois, 32% des hommes et près de 52% des femmes ont déclaré avoir utilisé le préservatif lors de leur dernier rapport sexuel.

- A la question « où avez-vous le plus l'habitude d'acheter les préservatifs », les réponses suivantes ont été données par les enquêtés qui ont acheté un préservatif

10

au moins une fois : Boutique/kiosque (76,7%) ; Pharmacie (13%) ; Bar/night club (1,7%) ; Maison de passe (1%).

- seuls 34% des hommes et 37% des femmes ont utilisé de façon systématique un préservatif au cours des 12 derniers mois avec un(e) partenaire non conjugal (e).

8) LMDE Santé des Etudiants : 3èmeEnquête Nationale sur la Santé des Etudiants, novembre2010-janvier2011 : aboutit au résultat suivant : 78% des étudiants ayant déjà eu des rapports sexuels indiquent utiliser systématiquement un préservatif lors de relations sexuelles avec un nouveau partenaire, 9% souvent et 2% occasionnellement. Seulement, 3% déclarent ne jamais en utiliser. Les étudiants se procurent principalement des préservatifs en grande surface (29%) et en pharmacie (23%). 44% des étudiants, ayant déjà eu des relations sexuelles, ont effectué un test de dépistage du VIH/Sida au cours de leur vie et 22% seulement au cours des 12 derniers mois.

9) MIZABA MAKELELE Bernard : dans son travail de fin de cycle intitulé : Utilisation des préservatifs en milieu universitaire, cas de la faculté de Médecine de l'UNIGOM : trouva que 1/3 des enquêtés seulement utilisaient régulièrement le préservatif ; environ 2/3 l'utilisent occasionnellement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore