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Coà»t de production et prix de la farine de maà¯s dans le territoire de Rutchuru, cas du groupement de rugari

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par Deogratias Mwamba
Université de Goma - Licence en économie rurale 2016
  

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I.2.4. Politiques des prix agricoles

La politique des prix agricoles, entant que concept, est entendue comme l'ensemble des interventions de l'Etat, destinées à influencer les mécanismes automatiquement de déterminations des valeurs monétaires des produits agricoles, les interventions peuvent être directes ou indirectes30(*).

Elles sont directes quand elles sont concrétisées à travers des restrictions à la production, du soutien de prix aux producteurs ou de prix subsides aux consommateurs, des contrôles et impôts sur les exportations et ou importations, des subsides aux prix des intrants,

Elles sont indirectes quand elles résultent des politiques de change (par exemple, le taux d'échange surévalué pour les intrants importés).

En effet, le concept de «prix agricole « englobe celui de «prix alimentaire ». Il permet de se référer non seulement aux produits agricoles alimentaires mais aussi aux produits agricoles non-alimentaires. En ce sens, il offre l'opportunité d'une analyse intégrale et comparative des prix enregistrés dans toutes les branches d'activités agricoles. 31(*)Jusqu' en 1982, la politique des prix agricoles au Congo était excitée par le pouvoir exécutif de gouvernement par le biais du Ministère de l'économie nationale qui fixait le prix pour éviter l'effet de spéculation des intermédiaires, contrôler les marges commerciales et encourager la production en assurant aux producteurs des prix de vente minima ex usine et des prix maxima de vente en gros et détail.

Mais depuis 1982, c'est la politique de la libéralisation des prix qui est, mais cette politique de libéralisation semble préjudiciée le producteur agriculteur et donc bénéficiée aux intermédiaires.

Parmi les politiques des prix nous citons 32(*):

· La politique de la libéralisation : consiste à laisser aux producteurs, intermédiaire et voir même aux consommateurs la libre possibilité de fixer le prix des produits agricoles. Cette politique préconise la fixation du prix par le mécanisme de marchandage33(*).

· La politique de restriction à la production : cette politique consiste à fixer la quantité à produire par exploitation, se souvent observée dans les pays développés qui fait généralement face au problème de la production excédentaire.

· La politique du soutien des prix aux producteurs : l'Etat fixe le prix (Price maker) pour encourager la production en assurant aux producteurs des prix incitatif en vue de maintenir leur niveau de vie acceptable selon les normes sociaux (garantir le minimum social).

· La politique des prix des subsides aux consommateurs ; dans ce cas, l'Etat supporte indirectement (par de subvention) une partie du prix pour permettre l'accessibilité à toute les différentes couches sociales aux produits agricoles de premières nécessités.

· La politique des livraisons forcées de marchandises aux producteurs et au gouvernement à des prix autorisés : dans ce cas, l'état envie de maintenir le revenu des agriculteurs stable, il procède à l'achat de surplus de la production pendant la période de la récolte car à cette période l'offres excède la demande ceci provoque une baisse de prix. En bref, cette politique consiste pour l'état à constituer un stock régulateur pour éviter la baisse de prix sur le marché.

En cas de la crise, l'état fait écouler ces stocks constitués à la période d'abondance à un prix faible que celui remarqué sur le marché.

· La politique de contrôle et impôts sur les exportations et ou importation : en cas d'importation, l'Etat taxe trop ou fait la barrie de l'entrée de produit localement et en cas des produits qu'on ne produit pas localement mais nécessaire pour la satisfaction des besoins au niveau local, l'Etat exonère ces produits à leurs entrée.

En de l'exploitation, l'état encourage l'exportation des produits locaux pour faire rentrer des devises étrangère au pays (la monnaie nationale est apprécié)

· La politique de subside aux prix des intrants : ceci consiste à subventionner les producteurs en intrant dans le but d'améliorer la quantité et la qualité des produits.

· La politique de taux de change : l'impact de la politique monétaire et de compétitivité agricole s'est accru ces dernières années en raison de deux facteurs : l'endettement des agriculteurs et de l'Etat, et la libéralisation des marchés agricoles et leur financiarisation croissante34(*).

L'union européenne souligne clairement que cet impact est fluctuant d'une année sur l'autre mais toujours significatif. Les variables taux de change et taux directeurs des Banques centrales sont donc deux facteurs encore plus incontournables que par le passé de la compétitivité agricole d'un Etat35(*).

Ø Le développement du recours à l'endettement des agricultures et la crise de la dette confèrent un rôle accru aux taux directeurs définis par les banques centrales dans l'équilibre économique de la filière agricole.

Ø La financiarisation croissante des marchés agricoles accroît la dépendance des fondamentaux agricoles d'offre et de demande aux évoluions des variables financières et plus généralement des marchés financiers.

Ex : la sous-évaluation de dollar américain par rapport au Franc congolais confère à l'agriculture américaine un avantage compétitif évalué à 17,8 milliards USD en 2008 et 14,4 milliards USD en 200936(*).

Les taux de change sont devenus une variable plus déterminante que par le passé dans l'orientation des flux commerciaux, y compris agricole à court, moyen et long terme.

La volatilité prolongée des taux de change ou le maintien dans le temps d'une monnaie à un niveau sous ou évaluée, peut s'accompagne d'une modification des flux commerciaux, en décourageant certaines exportations ou importations et en créant de ce une protection indirecte pour les producteurs locaux leur permettant de se développer et d'accroitre leur compétitivité37(*).

* 30 COMBE E., Economie et politique de la concurrence, 1ére Ed, Paris, 2005.s

* 31 NDAGIJIMANA E., Questions spéciales de l'économie rurale congolaise, cours inédit, UNIGOM, L2 éco. Rurale, 2015-2016

* 32 www.Ifad.Qolitique des prix agricoles.com. Consulté le 18/03/2016

* 33 KROLL J.C, Politique agricole et relations internationales, syras, Paris, 1987, P56

* 34 R. BADOUIN, op. cit, P424

* 35 Rapport de MOMAGRI (Mouvement pour une Organisation Mondiale de l'Agriculture), 2012

* 36 Rapport de MOMAGRI, op cit.

* 37 WAGNER APolitiques agricoles nationales et engagement à l'OMC, contribution du gret ou groupe de travail politiques agricoles et sécurité alimentaire, réseau de développement durable du MAEE, 2004

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo