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Systèmes des cultures maraichères sous oasis de l'air.

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par HAROUNA boubacar
Institut ¨Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée IPR/IFRA du Mali - Ingénieur agronome 2010
  

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2 Identification des systèmes de cultures et leur caractérisation

Selon l'analyse faite par R.BADOUIN en 1987, le système de culture fait état de l'ensemble des productions retenues par les agriculteurs. Cependant, il est parti sur la base d'une typologie permettant de situer les systèmes de culture les uns par rapport aux autres et leur interprétation révèle les mobiles qui président au comportement des agriculteurs.

En fait, l'agriculteur poursuit toujours un objectif déterminé pour lequel il choisit de mettre telle ou telle culture selon la période, le type de sol et les espèces privilégiées. On pourrait penser qu'en fonction de celui-ci, il existe une culture qui permet, mieux que les autres, de l'atteindre. Cela explique en partie les réalités pratiques que vivent les maraîchers de la zone étudiée et leur spécificité.

En raison de l'hétérogénéité des terroirs et des parcelles qui composent la plupart des exploitations, il n'est pas certain que la culture aboutissant au meilleur résultat sur certains terrains soit également celle qui donne les résultats les plus satisfaisants sur le reste de l'exploitation.

On comprend, dans ces conditions, que les systèmes de culture se caractérisent par leur diversité, leur complexité et leur plasticité : C'est pourquoi, le repérage des systèmes de culture présente une double utilité :

V' Il permet de connaître le contenu du système ;

V' Il permet aussi d'étudier un produit déterminé.

Enfin, une modalité des systèmes de culture est constituée par la succession, sur les différentes parcelles, de diverses productions dans un ordre bien déterminé. On opère ainsi une rotation des cultures ayant pour objet d'assurer la bonne conservation des sols, les cultures qui se succèdent n'ayant pas les mêmes besoins.

Certaines parcelles se prêtent à tel système de culture tandis que d'autres sont favorables à la pratique d'un système de culture différent. Il est également possible qu'à travers cette pluralité, l'agriculteur cherche à limiter les risques qu'il encourt, les différentes cultures n'étant pas également sensibles aux aléas climatiques et aux fluctuations économiques.

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Dans la zone oasienne de l'Aïr, le système de culture en place vise à utiliser au mieux les potentialités et les moyens de production (terre, eau, capital) disponibles. C'est ainsi qu'il ya : 4 La composante arboricole qui constitue l'ossature principale du système de culture ; 4 La composante constituée par les céréales destinées à l'autoconsommation ;

4 La composante occupée par le maraîchage qui est l'objet de ce présent travail

Le secteur maraîcher présente une large gamme d'espèces et de variétés. Cependant le matériel végétal présente une prédominance des espèces qui se sont bien adaptées aux conditions de la zone. Les maraichers pratiquent aujourd'hui un système intensif et ces derniers raisonnent la mise en place des cultures en fonction des types de sols, des saisons et des espèces adaptés à leurs conditions écologiques. C'est ainsi que :

Les sols argilo-sablonneux sont réservés à la pomme de terre car cette culture s'adapte bien à ce type de sols.

Les sols sableux ou drainants sont occupées par l'oignon et l'ail car ces cultures sont sensibles à l'humidité constante et risquent de pourrir dans des sols argileux, peu drainants. Cependant, ces sols étant pauvres et s'échauffant vite demandent beaucoup d'eau. Les maraichers y ajoutent souvent de l'argile pour améliorer leur capacité de rétention des engrais. Ou, à l'inverse, les maraichers apportent du sable sur de l'argile pour y planter de l'oignon ou de l'ail. Les sols sablonneux sont préférés pour la mise en place des cultures du mil et de la tomate. Le maïs et le mil sont des cultures aux besoins hydriques importants. Ils ne sont donc cultivés que pendant l'hivernage. Les producteurs ne mettent souvent qu'une seule de ces deux céréales en hivernage. Par ailleurs il y a le souci de sécurité alimentaire, cela facilite la gestion de la trésorerie et évite d'avoir à effectuer un certain nombre de dépenses. Ainsi :

V' En saison des pluies (Période d'hivernage) : oignon - maïs ;

V' En saison froide : ail-pomme de terre-coriandre-tomate-blé ;

V' En saison chaude : oignon-poivron.

Après cette partie introductive, nous en venons à notre étude sur le terrain qui nous a permis d'identifier les différents systèmes de cultures sur la base d'une caractérisation des unités de production (cf annexes 7 et 8) des exploitants enquêtés. La stratégie adoptée par les maraichers repose sur un système des combinaisons rentables en vue de maximiser le profit en tenant compte de la capacité d'investissement de l'exploitant, du choix des espèces en fonction de la période et de l'opportunité qu'offre le marché. Ainsi nous distinguons les répartitions suivantes :

+ Saison d'hivernage : de Juin à Septembre ;

+ Saison transitoire : de Septembre à Octobre ;

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? Saison froide : d'Octobre à Février ;

? Saison sèche chaude : de Février à Juin.

Tableau 6 : Types de systèmes de cultures (SC)

Systèmes de cultures

Espèces

Saisons

Destination

SC1

Oignon

Juin-Juillet-Août-sept (Hivernage)

Commercialisation

S

Oignon, pomme de terre-Choux-laitue- carotte

Juin-Juillet-Août-sept-oct. (Hivernage-Froid)

Commercialisation et autoconsommation

SC3

oignon-poivron

Fév-mars-avr-mai-juin (sèche chaude)

Commercialisation

SC4

Ail -Pomme de

terre- Coriandre-
Tomate--oignon

Oct-nov-déc-jan-févr (froide)

Commercialisation et autoconsommation

Source : Résultats de l'enquête

1. Système de culture 1 : SC 1

Il s'agit de la pratique de culture pure d'oignon par la majorité des maraichers en saison des pluies (pendant l'hivernage). Les producteurs l'appellent couramment, l'oignon de « saison ». Ce système est caractérisé par une mise en valeur de surface plus importante, le niveau d'investissement du maraîcher et l'importance commerciale de la culture. Ce sont généralement les producteurs de type C et D qui les pratique. L'oignon représente la culture principale de rente qui occupe plus de 70% de l'espace. Le reste d'espace est occupé par le maïs mis en association avec les palmiers dattiers qui est généralement destiné à l'autoconsommation. Ce système de culture demande une charge d'exploitation très élevée en intrants, en main d'oeuvre salariale et en lutte phytosanitaire. Il bénéficie d'une situation exceptionnelle de production dans toute la sous région d'Agadez. Il est mis en place en juin et les récoltes se succèdent jusqu'en novembre. Les transactions commerciales les plus intenses sont enregistrées aux seins des unions des coopératives d'Agadez (centre ville) qui constituent les comptoirs de vente et de commercialisation de tous les produits venant de la zone. Les prix à la vente cette année ont atteint 18 000 FCFA le sac de 50 kg. En Novembre il a largement baissé de 2 000 FCFA le sac.

2. 48

Système de culture 2 : S

Ce système est généralement pratiqué par les exploitations de type C qui sont des métayers. Ici deux principales cultures (oignon et pomme de terre) constituent les cultures commerciales. Les autres légumes tels que le chou, la carotte et la laitue, sont réservés à l'autoconsommation. Ce type de système est caractérisé par le mode d'exploitation à base d'une association des biens d'équipement (motopompe), la dotation en carburant et enfin le partage du travail. Le métayer peut également prêter le jardin et le mettre en exploitation moyennant un partage de la récolte selon une proportion consentie par les deux parties.

3. Système de culture 3 : SC3

Ce système de culture est conduit par les petits producteurs à exploitation de type B. Il est adapté en fonction de la période choisie pour la culture du poivron en saison sèche et explique en partie une sécurisation de la production. Ce qui amène l'exploitant à considérer une deuxième culture au même rang que la première. Cette stratégie lui permet en cas de réussite de vendre l'oignon à la récolte et le poivron constitue un fond de trésorerie à la famille. Le poivron est en général cultivé en saison sèche. Le producteur réalise plus de six (6) récoltes de manière échelonnée. Comme chez la tomate, les fruits sont récoltés, séchés et reconditionnés. Les superficies par spéculation ne dépassent guère les 150 à 400 planches (700 à 1000 m2).

4. Système de culture 4 : SC4

Ce système est caractérisé par une pluralité des productions finales. Il est pratiqué assez souvent par des exploitants de type C et D, qui sont des personnes ayant plusieurs autres activités dans les autres secteurs socio-économiques notamment des commerçants, des transporteurs et des intermédiaires. Par saison et selon les cultures, ils mettent suffisamment des moyens pour produire. Au moment des récoltes ils s'investissent personnellement dans les circuits de commercialisation et s'informe de l'évolution des prix. Des superficies de l'ordre de 2 000 à 2 500 m2 par jardin sont mises en valeur avec une forte demande en main d'oeuvre salariale assurée par des ouvriers agricoles venant d'autres horizons (voir le sud du pays).

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3 Performance et rentabilité des systèmes de cultures

Pour aboutir à déterminer la rentabilité des systèmes il nous a fallu établir des comptes d'exploitations cas par cas et selon chaque système de cultures. Ainsi nous proposons de faire un récapitulatif des comptes d'exploitation pour pouvoir analyser les résultats dans une synthèse des données. Le tableau récapitulatif des comptes d'exploitation prévisionnels donnent les résultats suivants :

Dans l'ordre croissant de classement en termes des résultats, le système de culture 4 (SC4) vient en tête avec un résultat de 1 986 800 FCFA suivi de (SC1)1 qui dégage 1 767 800 FCFA et 942 000 FCFA pour (SC1)2 ensuite le (SC3) avec 323 800 FCFA et enfin le (S) avec 304 400 FCFA.

Par contre en termes de coût de production le système de culture 1 (SC1)1 basé sur la monoculture de l'oignon cultivé en période d'hivernage montre que c'est celui qui enregistre les charges les plus élevées en unité de surface. Le (SC4) lui emboîte le pas suivi du (SC1)2, du (SC3) et enfin du (S).

Du point de vue rentabilité les deux systèmes de cultures (SC4) et (SC1) présentent les plus importants résultats positifs en termes de chiffres réalisés.

Nous constatons que le système de culture 4 (SC4) est celui qui combine les quatre(4) principales cultures notamment l'ail, la pomme de terre, la coriandre et la tomate. Cette possibilité de cultiver ces espèces n'est possible qu'en saison fraîche. Ce qui nous fait dire qu'en dehors de l'oignon d'hivernage la seule période qui permet non seulement d'obtenir un bon résultat mais également de réduire le risque par la diversification est la saison sèche fraîche.

Nous avons également tenté de dresser d'autres comptes d'exploitations cette fois-ci par spéculation retenue par les producteurs pour comprendre la répartition des charges selon les types de culture et les résultats dégagés. Il ressort de l'analyse faite que les résultats ont donné la culture d'oignon en première position avec un résultat dégagé de 733 284 FCFA suivi de l'ail avec 258 584 FCFA, de la coriandre 232 024 FCFA, et enfin de la pomme de terre avec 228 584 FCFA. La tomate a enregistré un résultat négatif de 110 716 FCFA. Cela explique bien le mauvais comportement de la culture de tomate en termes de rendement (évalué en nombre de sac) et des difficultés dans la conduite des pratiques culturales.

L'oignon est toujours la culture qui a enregistré le coût de production le plus élevé suivi de l'ail (culture de spéculation), de la coriandre, de la pomme de terre et enfin de la tomate.

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L'ail est la culture de spéculation, elle est très prisée par des commerçants de la sous région et son avantage réside dans la constitution d'un fond de garantie pour les familles.

Quant à la pomme de terre, en moyenne, elle a une bonne rentabilité et les variations de prix dans l'année sont assez capricieuses. Cependant elle présente le désavantage d'être très

périssable. Il arrive donc que les producteurs de la zone de Tillabéry en produisent suffisamment et ravitaillent le marché de Niamey. Un moment donné la pomme de terre en provenance de la zone est très demandée à Niamey (capitale se trouvant à 950 km d'Agadez). Actuellement cette culture est sérieusement menacée par une infestation généralisée des maladies cryptogamiques.

La coriandre suscite aussi de l'intérêt et présente aujourd'hui une opportunité d'un revenu satisfaisant. Elle a également l'avantage d'être conservée pour être vendue en période de forte demande. C'est une culture qui nécessite peu d'engrais et moins des charges en temps de travail.

Le poivron est aussi une culture très rentable. Cependant il est cultivé en saison sèche chaude au moment le plus difficile d'arrosage ce qui n'est pas donné à tous les jardiniers d'en faire.

Enfin, la tomate a une faible rentabilité. En effet, la zone est loin du centre ville pour garder l'avantage de vendre les fruits à l'état frais. La tomate aussitôt récoltée est découpée et séchée avant d'être stocké. Elle perd sa valeur marchande lorsqu'elle se trouve à l'état sec. La culture de tomate est confrontée à plusieurs problèmes entre autre la mauvaise qualité des semences, les attaques des ravageurs et les pratiques culturales.

Ainsi nous faisons le constat que les investissements réalisés pour les cultures irriguées à l'unité de surface sont énormes. Elles sont constituées essentiellement par:

4 L'achat d'intrants (engrais chimiques, semences et produits phytosanitaires)

4 L'achat de motopompe

4 L'achat du carburant.

4 La main d'oeuvre salariale

Beaucoup des producteurs aujourd'hui abordent la campagne avec souvent des crédits ou à défaut adopter le système de métayage ou autre type d'association entre producteurs.

En résumé on peut affirmer que les deux systèmes de cultures (SC1 et SC4) semblent performants compte tenu de la rentabilité élevée au vu des résultats enregistrés. Beaucoup des producteurs ont évolués des producteurs simples au rang des producteurs en capitalisation. Les revenus tirés de l'activité ont permis à plusieurs maraichers de se doter des équipements modernes d'irrigation, d'accéder à la terre par achat et de mobiliser la force de travail payante.

Tableau 7 : Récapitulatif des comptes d'exploitation prévisionnels par système de culture

Systèmes de culture

Spéculation et Type de culture

Assolement

Coût de Production (FCFA)

Valeur Production (FCFA)

Marge Brute (FCFA)

Revenu Agricole (FCFA)

Nombre/Planche

Surface (m2)

SC1

Oignon (en pure) 1er cas

1000

2000

2 302 200

4 070 000

1 944 000

1 767 800

 

Oignon (en pure) 2ème Cas

1000

2000

1 868 000

2 810 000

1 095 000

942 000

S

Oignon

300

600

1 075 600

1 380 000

460 600

304 400

P. Terre

100

Légumes feuilles

20

SC3

Oignon

200

700

1 111 200

1 435 000

488 000

323 800

Poivron

150

SC4

Ail

700

3500

2 063 000

4 050 000

2 151 000

1 986 800

P. Terre

400

Coriandre

400

Tomate

150

Oignon(Bulbes)

100

Source : Résultats de l'enquête, 2010

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Tableau 8 : Récapitulatif des comptes d'exploitation prévisionnels par spéculation

Type de culture

Assolement

Coût de Production (FCFA)

Valeur Production (FCFA)

Marge Brute (FCFA)

Revenu
Agricole
(FCFA)

Nombre/planche

Surface (m2)

Ail

400

800

691 416

950 000

384 700

258 584

Pomme de terre

200

400

266 416

495 000

354 700

228 584

Coriandre

400

800

367 976

600 000

373 140

232 024

Tomate

100

200

370 716

260 000

15 400

-110 716

Oignon

400

800

1 066 716

1 800 000

894 400

733 284

Source : Résultats de l'enquête, 2010.

Les résultats de l'enquête menée auprès de 20 exploitants des deux vallées font remarquer que les comptes d'exploitation (pendant l'hivernage et la contre saison) sont tous positifs à cause de la stratégie adoptée par les maraichers à privilégier la diversification des cultures. Mais il existe des grandes disparités entre les différents types des exploitants pour lesquels la capacité d'investissement n'est pas à comparer.

L'enquête n'a ici pris en compte que les données collectées au près des maraichers et qui sont réellement affectées à la vente à un prix moyen selon l'évolution du marché dans le temps. L'essentiel du revenu des producteurs provient ainsi donc de la production des cultures de contre saison destinée essentiellement à la commercialisation. Les revenus sont assez significatifs et ont considérablement évolué dans le temps.

3.1 Le coût de production et les charges de l'exploitation

Conséquemment à l'option d'intensification de la production, la majorité des maraîchers a augmenté les surfaces mises en cultures. Ailleurs des nouvelles terres sont aménagées et mises en valeur. La quantité de travail à fournir a aussi augmenté, que ce soit à cause du nombre d'interventions dans les cultures ou de l'apparition de nouvelles interventions comme les traitements phytosanitaires ou l'apport d'engrais chimiques. Toutefois, la nette augmentation du travail est surtout due au labour, au désherbage et au repiquage de l'oignon. En une année de production, un maraicher gagne un revenu d'environ 942 000 à 1 767 800 FCFA. Si on considère le seuil de survie d'un jeune producteur de famille restreinte il ya de quoi subvenir au besoin de sa petite famille. Par contre pour une famille de 6 à 9 personnes en charge, le besoin étant plus important il y aura difficultés en période de soudure. C'est pourquoi nous disons que

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ces jardiniers n'ont pas intérêt à privilégier la monoculture. Certaines familles s'en sortent cependant grâce à la vente du petit bétail mais cela est encore insuffisant pour un grand nombre de foyer des villages de l'Aïr, ou l'élevage a très nettement diminué. Le crédit, ou une autre aide particulière, est donc indispensable pour l'évolution de ces maraîchers en culture de l'oignon d'hivernage. Dans la majorité des cas, les crédits octroyés par les commerçants n'excèdent pas le prix d'achat ou de renouvellement d'une motopompe.

Et au cours de chaque campagne de saison dans 90% d'exploitation (Tabelot), il y a un ouvrier agricole salarié payé à peu près à 40 000 FCFA le mois. Tandis qu'un temporaire journalier vend son travail à 1 500 à 2 000 FCFA/jour. Les travaux de confection des planches sont effectués à 15 FCFA la planche soit 15 000 FCFA les 1000 planches (2000m2).

La fertilisation représente la charge la plus importante pour tous les types de producteurs. Le sac de 50 kg d'engrais coûte 15 000 à 17 000 FCFA.C'est en effet l'investissement considéré comme le plus important pour les cultures car des plantes bien entretenues sont plus résistantes et donnent de meilleurs rendements. Le carburant est le second poste le plus important (130 000 FCFA le fût d'essence) et enfin les semences (40 000 FCFA la Tiya les semences d'oignon). Concernant les semences, les producteurs n'ayant pas des moyens se contentent d'utiliser celles qu'ils ont produites.

Le transport des produits de récolte est assuré par des camions qui offrent leur service à 1000 FCFA le sac de 50 kg en allée comme au retour du village au centre ville (Agadez).

Dans la localité de Timia, un seul camion coopératif assure la liaison entre le village et la ville d'Agadez ou le chef lieu du département qui est Arlit.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire