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Pathologies oculaires chez les jeunes hommes de 20 à  39 au cliniques universitaires de Lubumbashi.

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par Lucien MUYUMBA MUGANZA
Université de Lubumbashi - Graduat sciences biomédicales  2015
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Il y a de choses que les yeux disent, que les mots ne peuvent exprimer. SHIMSHAÏ BEN ELQANAH

Combien de fois en voulant paraitre sage aux yeux des autres, l'on ne fait que montrer sa folie et son ignorance.

SABATTIS

II

IN MEMORIUM

En hommage post hume :

A ma grand-mère MANGANGA Brigitte que ton âme repose en paix éternellement.

III

DEDICACE

Je dédie ce modeste travail à :

A mon Père MUYUMBA MUNGANZA Nicolas,

PAPA, vous avez toujours été présent dans le grand moment de ma

vie et ton affection pour tes enfants n'a jamais fait défaut. Tes conseils, tes

encouragements, ta confiance et tes innombrables sacrifices ont été mes compagnons

au quotidien. Ce travail est le fruit de tous tes efforts pour notre encadrement.

Que l'Eternel Dieu tout puissant t'accorde une très longue vie plein de bonheur.

A ma mère KABEZYA WA NYEMBO Fabienne

Maman, tu es sans pareil, tu es la meilleure, ton courage, ton

dévouement, ta tendresse, ta prière de tout le jour n'ont jamais manqué.

Que l'Eternel Dieu tout puissant t'accorde une très longue vie plein de bonheur.

IV

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

IN MEMORIUM II

DEDICACE III

AVANT-PROPOS VI

TABLE DES MATIERES IV

RESUME VII

INTRODUCTION 1

SUBDIVISION DU TRAVAIL 1

CHAPITRE I : ANATOMIE DE L'OEIL ET SES ANNEXES (3, 4, 5, 6, 7) 3

1.1. DESCRIPTION 3

a. 1.1 Le contenant : 3

1.1.1. La membrane externe ou scléro-cornée 3

1.1.2. La membrane intermédiaire 3

l.a.3. La membrane interne ou rétine : 4

l.a.4. Les milieux transparents aux contenus : 4

l.l.c. Les structures annexes 5

1.2. PHYSIOLOGIE DE L'OEIL (18, 21) 6

2.1. Le cerveau et l'oeil 7

CHAPITRE II LES PATHOLOGIES OCULAIRES 8

LL.L. LES VICES DE REFRACTION 8

l.a. Myopie (9,10,19) 8

2. a. Hypermétropie : (10,29) 8

3. a. Astigmatisme : (10,28) 9

11.2.MALADIES DU GLOBE OCULAIRE 9

2. a. Kératocône (2,8,17, 18) 9

v 2.b. Kératite (30, 32) 10

2.c. Bouton d'épisclérite (31,33) 11

2.d. les Uvéites (12, 28) 11

2.e. Rétinopathies pigmentaires : (35,36) 11

2.f. Névrite optique (11,21,22) 12

2,g cataracte (14,37) 12

11.3. Les Maladies des annexes de l'oeil 13

3.a. Conjonctivite (24,25) 13

3.b .Chalazion(13,26,27) 13

V

3.c. Les Paralysies oculomotrices (38,40) 14

3.d. Sclérose primitive de l'orbite (1,39) 14

11.4. Les traumatismes oculaires (3,41) 14

IIème PARTIE 15

II.1. MILIEU DE RECHERCHE 15

Historique de cliniques universitaires de Lubumbashi 16

b.1. Administration, Gestion et organisation des services 16

II.2. MATERIELS ET METHODE 17

2.a. MATERIELS 17

2.B. CRITERE D'INCLUSION 18

2.c. CRITERE DE NON INCLUSION 18

2.d. TRAITEMENT DES DONNEES 18

II. 3 PRESENTATION DES RESUTATS 19

II. 3 .1 DIFFICULTES RENCONTREES 19

L'âge moyen était de 28 ans. 20

II .4 COMMENTAIRE ET DISCUSSION 30

4 .1 Description générale 30

4.2 Age 30

4.3. Résidence 30

4.4 Profession 31

4.5 Diagnostic 31

4.6 Biomicroscopie 31

4.7 Acuité visuelle de l'oeil gauche et droit 31

4.8 Fond d'oeil 31

4.8 Traitement local 32

4.8 Traitement général 32

4.9 Traitement chirurgical 32

II.5. CONCLUSION ET SUGGESTION 32

II.5.1. CONCLUSION 32

II.5.2. SUGGESTION 33

BIBLIOGRAPHIE 33

VI

AVANT-PROPOS

La recherche est un art qui nécessite une concentration solide et rigoureuse, nous avons pu l'expérimenter grâce à ce travail.

Bien que réalisé par nous, il est en grande partie le résultat des efforts consentis par plusieurs personnes de loin ou de près tant physiquement que moralement envers qui nous voulons témoigner notre profonde gratitude.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au professeur Dr CHENGE BORASISI qui, malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce travail. Qu'elle trouve ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

Que tout le corps enseignant de la faculté de médicine trouve ici l'expression de notre profonde reconnaissance pour l'encadrement dont nous avons bénéficié afin d'enrichir notre bagage intellectuel.

A mes frères et soeurs : monsieur l'Abbé KITENGE MUGANZA Justin, KUNGWA MUGANZA Madeleine, NYEMBO MUGANZA Ignace, NZUGU MUGANZA Lydie, vous avez tout répondu présent à mes nombreuses préoccupations, que ce travail soit le véritable fruit de vos soutiens tant moral que financier.

A mes petits Frères : PUNGU MUGANZA Evariste, LWAMBA MUGANZA Severain, KABEZYA MUGANZA Fabien, KALUNGA MUGANZA Déogratias que ce modeste travail soit pour vous un exemple à suivre.

A mon ainé Docteur NYEMBO MAHUNDU René recevez à travers ce travail ma reconnaissance à tous vos conseils.

A mes amis MUBINDU MWANA MASOMA Prosper, M'LILWA MWASSA Simon, votre disponibilité a été d'un apport considérable pour la réalisation de ce travail. Soyez rassuré de ma reconnaissance. Vous tous, les héros dans l'ombre qui avaient contribué à la réalisation de ce travail, retrouvez ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

VII

RESUME

Notre étude rétrospective a porté sur les jeunes hommes dont l'âge varié entre 20 à 39 ans ayant consultés pour pathologies oculaires dans le service d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi.

Tous ont bénéficiés d'un examen ophtalmologique complet pour une bonne prise

en charge.

Les matériels ci-après ont été utilisés pour la récolte des données : stylo, papier duplicateur, fiche, téléphone portable.

Les paramètres suivants : âge, profession, résidence, acuité visuelle, biomicroscopie, fond d'oeil, diagnostic, et traitement ont été analysés, les analyses ont été effectuées grâce au logiciel épi info version 7.2.0

Au cours de notre étude 768 cas des pathologies oculaires ont été enregistrés, dont la conjonctivite était la pathologie la plus rencontrée avec 38,93% et le kératocône était la pathologie la moins rencontrée avec 0,26%.

Les patients de la tranche d'âge de 20 à 39 ans étaient majoritaires avec 34,16% et l'âge moyen était de 28 ans

Les patients venant de la commune de Lubumbashi présentaient (58,76%) et la commune de Kampemba (21,77%)

Plusieurs lésions ont été observées à l'examen biomicroscopique telles que : les sécrétions purulentes 19,67%, hyperémie conjonctivale 18,56%, papilles tarsiennes 15,93% ...

La plupart des patients qui venaient pour consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale à l'oeil gauche et droit avec respectivement 91,15% et 91,50%, soit 10/10.

Les anti- inflammatoires collyre étaient fréquemment administrés avec un taux de 64,30%. La profession constituée des administratifs était importante avec 54,40%

Mots clés : pathologie oculaire, jeune homme

SUBDIVISION DU TRAVAIL

1

INTRODUCTION

La pathologie est une branche de la médicine qui étudie les maladies et troubles qu'elles produisent dans l'organisme(1).

La vue peut être perturbée par des pathologies intrinsèques de l'oeil comme la myopie, l'hypermétrope, le glaucome, le kératocône, le décollement de la rétine...

Mais aussi, un grand nombre des maladies neurologiques entraînent des symptômes oculaires puisque d'important zones corticales, thalamiques cérébelleuses et du tronc cérébral sont dédiées à la perception visuelle ou à l'élaboration des mouvements oculaires.

Ainsi donc, dans le déroulement de notre travail nous parlerons des pathologies oculaires chez les jeunes hommes âgés de 20 à 39 ans aux cliniques universitaires de Lubumbashi dans le service d'ophtalmologie.

Enfin, pour mener bien notre travail, nous nous sommes fixés les objectifs suivants : Objectif général

n Déterminer l'épidémiologie des pathologies oculaires chez les hommes de 20 à 39 ans à Lubumbashi.

Objectifs spécifique

n Déterminer la fréquence des pathologies oculaires chez les jeunes hommes de 20 à 39 ans aux cliniques universitaires ;

n Décrire la clinique et la prise en charge de chaque pathologie ;

n Evaluer les complications et séquelles après une prise en charge médicale ou chirurgicale ;

n Déterminer la tranche d'âge la plus touchée

n Relever la prise en charge

2

Mise à part l'Introduction et la conclusion, notre travail comportera deux grandes parties :

? La partie théorique :

· Le chapitre 1 : anatomie de l'oeil et ses annexes

· Le chapitre 2 : les pathologies oculaires

? La partie pratique : - Description du milieu de recherche ;

- Matériels et méthodes ;

- Présentation des résultats ;

- Commentaires et discussion ;

- Conclusion ;

- Suggestion.

3

CHAPITRE I : ANATOMIE DE L'OEIL ET SES ANNEXES (3, 4, 5, 6, 7)

L'oeil est l'un des organes de sens du corps humain dont la fonction est de transformer l'information lumineuse en influx nerveux.

-Les structures de l'oeil se divise en deux(2) segments : * le segment antérieur : cornée, iris, corps ciliaire et cristallin *le segment postérieur : vitré, rétine, choroïde et sclère

1.1. DESCRIPTION L'oeil se compose :

n du globe oculaire

n des voies optiques

n et des structures annexes

1.1.a. Le globe oculaire :

Au nombre de deux, situés à la partie antérieure de la face de part et d'autre de la ligne médiane et se trouvent dans deux cavités osseuses appelées orbites. De forme sphérique, 23mm de diamètre vertical et 24mm de diamètre horizontal, il pèse 7g et a un volume de 6,3cm.

a. 1.1 Le contenant :

1.1.1. La membrane externe ou scléro-cornée

Au niveau postérieur, il s'agit de la sclère : elle constitue les 4/5 du globe. C'est une coque fibreuse, branche et résistante. La sclère se prolonge en avant par la cornée qui est une tunique fibreuse entièrement transparent et très sensible, son rôle est de focaliser la lumière sur la rétine. Elle est constituée de l'avant à l'arrière de :

? L'épithélium ;

? La membrane de Bowman ;

? La membrane de SCEMENT ; ? L'endothélium.

1.1.2. La membrane intermédiaire

Elle est appelée uvée et est constituée d'arrière en avant par :

v La choroïde : de couleur noire, recouvre les 3 /5 postérieur du globe oculaire .c'est le tissus nourricier qui assure la nutrition et l'évacuation des déchets de la rétine .elle est très vascularisée.

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· Le corps ciliaire ; secrète l'humeur aqueuse, avec l'evis il forme l'uvée antérieure, il permet l'accommodation grâce au bombement du cristallin.

· L'Iris : (arc-en-ciel en grec) : il est constitué de deux muscles : le sphincter de la pupille et le dilatateur de l'iris. Il s'agit du diaphragme de l'oeil percé en son centre par la pupille dont le diamètre varie en fonction de l'intensité de la lumière.

l.a.3. La membrane interne ou rétine :

C'est la membrane noble de l'oeil chargée de recueillir les impressions visuelles. Elle est constituée de quatre (4) couches de cellules de la choroïde vers le vitré.

On distingue :

· L'épithélium pigmentaire : épithélium de cellules cubiques et jointives, il sert de chambre noire et est le transporteur de la vitamine A ;

· Les cônes et les bâtonnets sont les photorécepteurs et transforment les photons visuels en courant électrique.

Les cônes sont responsables de la vision fine, de la vision diurne et des couleurs ils se trouvent au niveau de la macula où ils sont très tassés et sont rares vers la périphérie de la rétine.

· Premier neurone dit bipolaire ;

· Second neurone dit ganglionnaire dont les gigantesques axones vont s'étaler à la surface de la rétine et converger vers la pupille pour former le nerf optique. Les artères et les veines cheminent avec le nerf optique.

l.a.4. Les milieux transparents aux contenus :

a.4.1. L'humeur aqueuse : c'est un liquide transparent sécrété par le corps ciliaire et est évacué au niveau de l'angle irido-cornéen.

a.4.2. Le cristallin : c'est un lentille biconvexe située en l'iris en avant et le vitré en arrière. La modification du rayon de courbure du cristallin permet l'accommodage. La perte progressive de ce pouvoir d'accommodation du cristallin s'installe avec l'âge (presbytie).

a.4.3. Le corps vitré : est un gel transparent qui remplit la partie postérieur du globe entre le cristallin et la rétine.

l.l.b. Les voies optiques : elles sont chargées de transmettre les sensations lumineuses au cerveau, elles comprennent : l.b.l. Le nerf optique : il s'étend du globe au chiasma en passant par te trou optique .son extrémité antérieure ou papille est à l'ophtalmoscopie. Il est entouré d'une graine de type méningé.

5

l.b.2. Le chiasma : au-dessus de la selle turcique, c'est le lieu de croisement de deux(2) nerfs optiques.

l. b. 3. Les bandelettes optiques : naissent de la partie postérieure du chiasma, chaque bandelettes contient les fibres venant de la rétine temporale de l'oeil du même côté.

l.b.4. Les corps genouillés latéraux : font saille sur la face latérale du pédoncule cérébral.

l.b.5. Le cortex visuel : c'est la partie du cerveau où se trouve l'air strié contenant les cellules réceptrices des sensations visuelles.

l.l.c. Les structures annexes

C'est l'ensemble des organes qui assurent la protection du globe et permettant sa mobilité ce sont:

l.c.l. L'orbite osseuse : situé à la partie supérieure du massif facial, c'est une cavité osseuse recouverte d'une membrane fibro-élastique. Elle a un rôle de protection.

l.c.2. les muscles oculomoteurs: au nombre de six(6) dont quatre {4) droits et deux(2) muscles obliques. Ce sont les muscles extrinsèques.

- le droit supérieur est élévateur

- le droit inférieur est abaisseur

- le droit latéral est abducteur et porte la cornée en dehors

- le droit médial est adducteur et porte la cornée en dedans

- le muscle oblique supérieur : il est abaisseur lorsque l'oeil est en adduction et est rotateur

interne lorsque l'oeil est en abduction.

l.C.3. Les paupières

Assurent ta protection de la partie antérieure du globe. Ce sont des replis cutanés formés de quatre (4) couches tissulaires : la peau fine et lâche, les muscles au nombre de deux (2).

· Le muscle orbiculaire : il permet l'occlusion palpébrale sous la dépendance du nerf facial (sa paralysie entraine la lagophtalmie).

· Le muscle releveur de la paupière supérieur: il permet l'ouverture de l'oeil (sa paralysie entraine le ptosis ou chute de la paupière supérieure

6

I.C.4. La conjonctive

C'est une muqueuse qui tapisse la face interne des paupières (conjonctive palpébrale) et la portion antérieure du globe oculaire (conjonctive bulbaire).

I.C.5. Les voies lacrymales

1X.5.1. Les glandes lacrymales :

* Les glandes lacrymales principales de part et d'autre de la partie supero-latérale de l'orbite.

* Les glandes lacrymales accessoires, ces glandes jouent le rôle d'humidificateur de la cornée et la protège.

l.C.5.2. Les voies lacrymales d'excrétion :

Assurent l'évacuation du film lacrymal. Elles communiquent avec les fosses nasales à travers le canal lacrymo-nasal.

Figure 1 : Schéma de l'oeil (8)

7

1.2. PHYSIOLOGIE DE L'OEIL (18, 21)

La physiologie est la science qui étudie la vie et les fonctions des organes. Dans le cas de l'oeil, il s'agit de l'étude des sensations captées par l'oeil et assimilées par le corps

2.1. Le cerveau et l'oeil

2.1.a. Les neurones

Les neurones sont les cellules uniques, discrètes et autonomes qui composent le système nerveux. Ils sont situés dans le cortex, ensemble les neurones forment l'élément actif des zones cérébrales déchées au décodage des organes sensoriels. Les neurones reçoivent sur leurs synapses des signaux physiques envoyés ou reçus par des neurones voisins.

2.1.b. Les synapses

Une synapse est une région spécialisée où un signal nerveux saute d'une cellule nerveuse à une autre nous avons :

- Les synapses électriques où le transfert du message nerveux est comparable à une simple conduction électrique, elles assurent des relations entre photorécepteurs voisins.

- Les synapses chimiques permettent la transmission du message nerveux à l'aide d'un neuromédiateur.

2.I.C. Le système oculaire

L'oeil est un ensemble de capteurs photosensibles et n'interprète aucune des images perçues. Sa fonction est de recevoir et transformer les vibrations électromagnétiques de la lumière en influx nerveux qui sont transmis par les nerfs optiques jusque dans les aires visuelles du cerveau.

2.1.d. Fovéa :Dépression médiane de la tâche jaune au centre de la rétine, zone où la vision est plus nette.

2.1.e. Canal de Schlemm

Canal circulaire situé entre la cornée et l'iris, permet le passage de l'humeur aqueuse de quitter l'oeil pour rejoindre la circulation sanguine.

2.1.f. Pupille

Ouverture de l'iris par laquelle les rayons lumineux pénètrent dans l'oeil.

8

CHAPITRE II LES PATHOLOGIES OCULAIRES

LL.L. LES VICES DE REFRACTION

Les vices de réfraction sont représentés par toutes les situations où le système optique de l'oeil ne permet pas de focaliser l'image d'un objet sur la rétine

ils comprennent : l.a. Myopie (9,10,19)

La myopie best un défaut de la vision caractérisé par une perte de la netteté visuelle au fur et à mesure que la distance entre l'oeil et l'objet augmente.

? L'Etiologie : la myopie est plus souvent dépistée au moment de la scolarité, lorsque le travail en vision rapprochée est important. Le système visuel se rend myope afin d'éviter de fournir un effort accommodatif et par un phénomène important : c'est leprincipe du moindre effort. Ainsi en portant la bonne correction myopie, le sujet refait un effort accommodatif et par un phénomène hormonal, l'oeil augmente en longueur et la myopie évolue.

? Le diagnostic de la myopie est par charte en soulignant la « Snellen » constitué de plusieurs rangées de lettres, chiffres ou signes similaires (« c » et « e », « d » et « b ») Chaque ligne indique une acuité visuelle latérale requise pour lire correctement. Dans le cas où le patient ne peut pas lire ou est trop jeune pour comprendre les différences utilisées à la lettre « E » dans 4 positions différentes et le patient est invité à indiquer où il est ouvert.

? Traitement : la correction de la myopie a donc pour but de modifier le trajet des rayons lumineux pour qu'ils convergent vers la rétine. La correction par des lunettes : dont le verre concave divergent repousse l'image sur la rétine. Plus la correction est forte plus le myope perçois ce qui l'entoure plus petit qu'en réalité. Plus la correction est forte, plus le verre est lourd, épais au bord et fin au centre. Cet aspect inesthétique est réduit par l'utilisation de verres à indice de réfraction augmentée permettant leur amincissement.

2. a. Hypermétropie : (10,29)

Elle est la condition réfractive d'un oeil où la convergence des rayons lumineux parallèles se fait en arrière de la rétine quand n'accommode pas.

? Etiologie : L'expérience clinique suggère que l'hérédité joue un rôle prépondérant. L'importance des facteurs génétiques est aussi soutenue par le fait que la prévalence de l'hypermétropie varie selon l'origine éthique. Il est possible que l'hypermétropie soit dans certains cas le résultat d'un dérangement du processus d'émmétropisations.

? Diagnostique : Le diagnostic porte sur : -la prise de l'acuité visuelle de loin avant et

9

après usage de trou sténopéique, la Skiascopie ou la réfractométrie automatique Traitement :

· La correction de l'hypermétropie peut se faire par des lunettes dont le verre convexe repositionne l'image sur la rétine.

· La correction de l'hypermétropie peut se faire des lentilles de contact.

· La correction de l'hypermétropie peut se faire aussi par la chirurgie après 18 ans seulement.

3. a. Astigmatisme : (10,28)

L'astigmatisme correspond à une anomalie de la cornée, qui au lieu d'être parfaitement arrondie devient ovale.

? Etiologie : la toricité de la face antérieure de la cornée est la cause principale de l'astigmatisme oculaire. La détermination de l'astigmatisme cornéen est principalement héréditaire surtout dans le cas des astigmatismes importants. Les causses possibles d'astigmatisme acquis sont nombreux : Kyste palpébral, ptérygion, dystrophie cornéenne, cicatrices cornéennes, Kératocône, cataracte...

? Diagnostique : la prise de l'acuité visuelle de loin avant et après usage de trou sténopéique, la Skiascopie ; la kératométrie à l'aide de l'ophtalmomètre de JAVAL; ou la réfractométrie automatique.

Traitement:

· La correction peut se faire par des lunettes avec les verres cylindriques ;

· Par lentilles de contact

· Enfin par la chirurgie réfractive qui offre des possibilités de correction par photo-ablation cornéenne de surface au laser Excimer.

11.2. MALADIES DU GLOBE OCULAIRE

2. a. Kératocône (2,8,17, 18)

C'est une déformation de la cornée, celle-ci perd progressivement sa forme sphérique et prend une forme de cône irrégulier ce qui entraine des troubles de la vision.

? Etiologie : l'étiologie de Kératocône reste encore inconnue, son association avec d'autres pathologies fait évoquer une origine multifactorielle : génétique, environnementale, métallique. Les principaux facteurs associés sont: l'atopie, l'hérédité, les anomalies chroniques, les altérations du tissu conjonctif et les contraintes mécaniques.

? Diagnostic : Le diagnostic du Kératocône peut s'avérer difficile à poser, surtout aux stades peu avancés, puisque les symptômes associés à cette maladie peuvent aussi être associés à d'autres troubles oculaires. Seuls des tests spécifiques peuvent révéler la présence de la maladie dont la topographie cornéenne, l'examen à l'aide d'un ophtalmoscope, d'un rétinoscope ou d'une lampe à fentes.

10

? Traitement: les traitements du Kératocône sont multiples et le choix s'est considérablement élargi ces dernières années. Les traitements proposés ne sont pas les mêmes en fonction de gravité du Kératocône. Ces traitements comportent :

? Les lentilles de contact;

? Le cross Linking ;

? Photo Kératectomie topoguide ;

? Greffe de cornée

· . 2.b. Kératite (30, 32)

Une Kératite est une inflammation de la cornée, pouvant entraîner des séquelles si un traitement n'est entrepris.

On distingue plusieurs types :

n kératite allergique ; kératite bactérienne ; Kératite virale ; Kératite mycosique et Kératite ulcéreuse.

? Etiologie : il existe plusieurs types de Kératites selon les causes et les couches de la cornée atteinte.

En cas de Kératite superficielle ou ulcéreuse les causes sont : - traumatisme physique ou chimique, présence d'un corps étranger, lentille de contact non adaptées, rayons ultraviolets, mauvaise qualité de larmes.

? Diagnostic : le diagnostic se fait après un examen approfondi de l'oeil. Il implique généralement :

n L'examen de la vue à l'aide de graphiques de la vue standard ;

n L'examen à la lampe à fente ;

n L'analyse en laboratoire par prélèvement des cellules de la cornée ou un échantillon des larmes.

? Traitement: le traitement va cibler la cause de l'inflammation. Kératite non infectieuse : blessures superficielles ou d'une simple irritation le port d'une compresse et l'application d'un collyre pendant 24 à 48 heures sont suffisant. Kératite infectieuse :

n Bactérienne application locale d'un callyse antibactérien ;

n Mycosique un collyre antimycosique est appliqué ;

n Hépatique provoquée par le virus de l'herpès un traitement antiviral (par acyclovir) doit être entrepris.

11

2.c. Bouton d'épisclérite (31,33)

C'est la plus fréquente des maladies de la sclére qui résulte de l'inflammation de l'épisclère.

> Etiologie : l'inflammation peut avoir plusieurs causes dont : la rosacée, dont l'extension généralement limitée au visage peut atteindre l'oeil, les réactions allergiques, des maladies de petites artères, notamment l'angéite granulomateuse nécrosante, on peut retrouver des réactions de type immunitaires suite à des infections préalables telles la tuberculose.

> Diagnostic : il s'agit d'un module rouge violacé sur la sclère, souvent très douloureux mais sans baisse visuelle. En cas de signes d'appel, il faut réaliser un bilan plus poussé et comparable à celui d'une uvéite à la recherche d'une maladie infectieuses, inflammatoire ou rhumatismale.

> Traitement : il dépend de la cause qui nécessite un traitement spécifique. En dehors de cela, des traitements par collyre contenant des substances anti-inflammatoires sont utiles pour limiter les symptômes gênants.

2.d. les Uvéites (12, 28)

L'uvéite correspond à une inflammation d'une partie ou de la totalité de l'uvée qui est composé de l'iris, de la choroïde, d'une membrane qui irrigue la rétine, et du corps ciliaire.

> Etiologie : les uvéites peuvent être infectieuse, elles peuvent également être liées à une blessure ou une maladie auto-immune la sarcoïdose, une maladie inflammatoire généralement sans gravité.

> Diagnostic : le diagnostic de l'uvéite est purement clinique reposant un interrogatoire minutieux et sur un examen ophtalmologique complet ; l'interrogatoire précise les signes fonctionnels et le mode d'installation de l'uvéite. L'examen ophtalmologique doit préciser l'acuité visuelle, la topographie de l'uvéite (antérieure, intermédiaire, postérieur ou totale).

> Traitement : le traitement médical vise à réduire l'inflammation elle-même, pour cela des anti-inflammatoires, comme des corticostéroïdes, peuvent être présent, si l'uvéite est causé par une infection des antibiotiques ou des médicaments antiviraux peuvent ajouter aux corticostéroïdes. Enfin la chirurgie peut se révéler nécessaire consistant à enlever le corps vitré.

2.e. Rétinopathies pigmentaires : (35,36)

Les rétinopathies pigmentaires représentent un groupe de maladies génétiques caractérisées par la perte progressive des photorécepteurs et le dysfonctionnement de l'épithélium pigmentaire associés à des dépôts pigmentaires visibles au fond de l'oeil.

12

> Etiologie : il s'agit des maladies génétiques dues à une mutation d'un ou de plusieurs gènes impliqués dans la régulation du fonctionnement des photorécepteurs de la rétine.

Il semblerait que les rétinopathies pigmentaires soient dans 50% de cas dues à l'hérédité. > Diagnostic : le diagnostic est établi à l'occasion d'un bilan ophtalmologique pour

une baisse de vision, une héméralopie ou un bilan familial devant la découverte d'un

cas.

> Traitement : il n'y a pas de traitement actuellement, on pourra dans l'avenir envisager des options thérapeutiques comme, la thérapie génique ou une greffe de rétine.

2.f. Névrite optique (11,21,22)

La névrite optique désigne une atteinte du nerf optique d'origine inflammatoire, infectieuse, vasculaire ou toxique, qui a pour conséquence la perte partielle ou totale de la vision.

> Etiologie : la névrite optique se développe le plus souvent suite à une maladie auto-immune qui peut être déclenchée par une infection.

En particulier la sclérose en plaque a des récurrences sur la névrite optique.

Autres causes comme, la sarcoïdose, l'anémie pernicieuse, la maladie de graves, les piqûres d'abeilles et les vaccinations peuvent entraîner une perte de vision et une inflammation du nerf optique

> Diagnostic : en cas d'une névrite optique, un examen médical complet y compris l'analyse chimique du sang, peut aider à distinguer la névrite optique des maladies semblables

Un tableau de couleurs Ichihara ou le test de Farnsworth-Munsell hue est souvent utilisé pour évaluer le degré de dyschromatopsie par le nerf optique et comme diagnostic de la névrite optique..

> Traitement : le traitement vise la cause de la maladie, ainsi les thérapies de corticostéroïdes (des médicaments de cortisone notamment la préduisone et la méthylpredmisolone) peuvent accélérer le rétablissement visuel.

2,g cataracte (14,37)

C'est une opacification partielle ou totale du cristallin, due à l'altération du métabolisme des fibres cristalliniennes et responsable d'une baisse progressive de la vision.

> Etiologie : dans la plupart des cas, la cataracte résulte du vieillissement de l'oeil. Divers facteurs peuvent aussi être à l'origine comme, le diabète et autres maladies, une blessure oculaire, l'hérédité, certains médicaments les rayons ultra-violets.

13

> Diagnostic : après dilatation pupillaire, l'examen à la biomicroscopie sert à confirmer la cataracte, à préciser le degré de l'opacification et à préciser son siège sur les différentes couches du cristallin. La biométrie oculaire permet aussi d'estimer avant l'intervention la taille du cristallin artificiel à implanter

> Traitement : l'intervention chirurgicale est actuellement le seul traitement de la cataracte, qui consiste à l'extraction du cristallin malade avec implantation d'un cristallin artificiel

11.3. Les Maladies des annexes de l'oeil

3.a. Conjonctivite (24,25)

La conjonctivite est un trouble très fréquent qui est une inflammation de la conjonctive.

> Etiologie : la conjonctivite peut être d'origine infectieuse ou liée à un microorganisme le plus souvent elle est causée par un virus, plus rarement par une infection bactérienne.

Les conjonctivites virales, souvent dues à un adénovirus provoquent des sécrétions claires aqueuses les conjonctivites bactériennes entraînent plutôt des sécrétions purulentes, jaune verdâtre, plus épaisses et qui collent les paupières le matin

> Diagnostic : signes fonctionnels : Ils sont général bilatéraux, le patient se plaint d'une sensation de corps étranger

Signes d'examen : l'acuité visuelle est généralement conservée, l'hyperhémie conjonctivale ou rougeur oculaire, le chémosis qui traduit l'accumulation de liquide dans ou sous la conjonctive tarsale après éversion de la paupière supérieure

> Traitement : le traitement de la conjonctivite bactérienne repose sur les antibiotiques à large spectre (cyclines, aminosides, polymyxine, phénicoiés) en collyre et en pommade. Il n'y a pas de traitement spécifique pour la conjonctivite virale.

3.b .Chalazion(13,26,27)

Le chalazion se définit par l'inflammation ou l'obstruction d'une ou des plusieurs glandes de meibonius au niveau de la paupière

> Etiologie : le chalazion est provoqué par l'obstruction des petits canaux qui drainent les glandes de meibonius dont le rôle est de sécréter des lipides entrant dans la composition du liquide lacrymal

IL semblerait néanmoins que la sécheresse oculaire est le premier responsable du chalazion > Diagnostic : signes fonctionnels : de douleur modéré un peu lancinante de la paupière à début rapide o Parfois écoulement de pus spontané que le sujet relate un matin sur son oreille.

Signes physiques : petite tuméfaction indolore assez ferme en chassée dans la paupière

14

L'interrogatoire retrouvera quelques semaines auparavant l'épisode de bouton de la paupière.

> Traitement : le plus souvent le chalazion se soigne à domicile, pour cela, il est conseillé d'appliquer une compresse humide chaude pendant 20 minutes plusieurs fois par jour, un collyre antibiotique et une pommade à base de cortisone peuvent aider à réduire l'inflammation

3.c. Les Paralysies oculomotrices (38,40) C'est une paralysie des muscles de l'oeil

> Etiologie : les paralysies oculomotrices sont causées par l'interruption de la conduction nerveuse vers ou plusieurs muscles oculomoteurs. On distingue :

· Les paralysies congénitales et les paralysies acquises.

Autres causes : traumatisme obstétrical, hypertension intracrânienne, oedème cérébral, tumeurs cérébral, hématome comprimant le nerf.

> Diagnostic : le sujet se plaint d'un dédoublement d'un objet, survenant toujours dans la même direction mais disparaissant à l'occlusion de l'un ou l'autre de deux yeux. Peuvent être associés à cette vision double : des céphalées, des vertiges, des nausées ou des vomissements

> Traitement : le traitement des paralysies oculomotrices a vu ces dernières années se confirmer l'intérêt de la toxine botulique. Le plus surprenant a été la diffusion des techniques de rééducation orthoptique des paralysies oculomotrices, l'évolution de la pathologie impliquerait le traitement par la chirurgie.

3.d. Sclérose primitive de l'orbite (1,39)

Est une fibrose immunologique, primaire, chronique, souvent bilatérale et asymétrique.

> Etiologie : les affections de l'orbite sont caractérisées par un envahissement arbitraire douloureux peu inflammatoire associé à des troubles comme : l'orbitopathie dysthyroïdienne, sinusites, tuberculose, malade de Erdheim-chester, néoplasies primaires et secondaires

> Diagnostic : cliniquement, elle entraine un effet de masse avec une inflammation Minime, et entraine fréquemment des séquelles visuelles.

> Traitement : l'affection répond mal à la corticothérapie et à la radiothérapie Ainsi, il y a en développement avec succès d'une prise en charge plus agressive, ssociant, les corticoïdes, ciclosporine et méthotrexate, cyclophosphamide ou azathioprine selon l'âge.

11.4. Les traumatismes oculaires (3,41)

15

Les traumatismes oculaires regroupent tous les dommages causés sur l'oeil et ses annexes par un contact direct avec les objets piquants, objets tranchants, substances chimiques, sources électriques, rayons x, micro-onde

? Etiologie : les traumatismes oculaires peuvent être liés à un choc sur un objet, présente des corps étrangers superficiel, une substance chimique, une brûlure voir une blessure.

? Diagnostic : l'examen chimique en cas des traumatismes oculaires doit être rigoureux et systémique.

Signes fonctionnels : douleur, larmoiement, photophobie, baisse d'acuité visuelle et leur évolution sont notés.

? Traitement : le traitement dépend du type et de la sévérité du traumatisme. Si les blessures sont superficielles, juste un traitement topique et la réparation de la peau avec des sutures ou un adhésif seront suffisants. Certains traumatismes ont besoin de multiples interventions chirurgicales tout au long du premier semestre

IIème PARTIE

II.1. MILIEU DE RECHERCHE

16

Le présent travail a été réalisé dans le service de l'ophtalmologie de clinique universitaire de Lubumbashi inauguré le 06 Mars 2004.

Historique de cliniques universitaires de Lubumbashi

Cliniques universitaires de Lubumbashi, ex RENE ELISABETH ou hôpital des blancs, ont été construites en 1928. Cette institution hospitalière appartenait à une congrégation religieuse catholique des soeurs de la charité de Grand, elles ont été construites à l'époque pour les soins des blancs et des évolues jusqu'en 1975, elles ont été cédées à l'UNAZA (actuel UNILU), on les appela dès lors « clinique Maman Mobutu » jusqu'en 1990 ou elles furent appelées « cliniques universitaires de Lubumbashi », jusqu'à nos jours

Dès lors, l'accès était accordé à toutes les catégories des personnes et les objectifs devenaient de plus en plus accès sur les recherchent la formation des étudiants en médecine, infirmiers et le service des soins à la population

Elles ont subi des aménagements au mois de Mai 2oo3 avec la fin des travaux en février 2004 et la reprise de toutes les activités médicales et paramédicales

b.1. Administration, Gestion et organisation des services

Les cliniques universitaires constituent jusqu'à ces jours un centre important de formation médicale et de recherche scientifique de haut niveau, dirigées par un médecin Directeur et son Adjoint. Sa capacité d'accueil est de 234 lits et comprend les services suivants

: médecine interne, pédiatrie, chirurgie, gynécologie,
obstétrique,dermatologie,ophtalmologie,anesthesie-reanimation,neuropsychiatrie,les urgences, la kinésithérapie ,imagerie medicale,laboratoires ,anatomo-pathologique.

17

Les cliniques universitaires comprennent huit départements : la médecine interne, la Gynéco-obstétrique, la chirurgie, les spécialités, pédiatrie, sciences de base et sante publique.

Il y en a plus de cela un dispensaire central, un laboratoire pour la para clinique, une pharmacie, une morgue, un service d'entretien et maintenance qui viennent en appui ; les bâtiments sont subdivises en pavillon du deuxième au huitième.

II.2. MATERIELS ET METHODE

Notre méthode de travail est basé sur l'étude rétrospective à partir des fiches des patients consultés pendant la période allant de 2012 au 2014.

Notre échantillon de 565 patients couvrant la période d'étude a été constituée en considérant les paramètres suivants :

· L'âge

· La profession

· La résidence

· L'acuité visuelle

· La biomicroscopie

· Le fond d'oeil

· Le diagnostic et

· Le traitement

2.a. MATERIELS

Au cours de notre travail, nous avons utilisé les matériels ci-dessous pour la recolte des données ;

> Stylo

> Papier duplicateur > Fiche

> Téléphone portable

18

2.B. CRITERE D'INCLUSION

Tous les patients du sexe masculin ayant des fiches de consultation pour

pathologie oculaire de 2012 au 2014 dont la tranche d'âge était de 20 à 39 ans.

2.c. CRITERE DE NON INCLUSION

Tous les patients du sexe masculin ou féminin ayant consulté pour pathologie

oculaire de 2012 au 2014 dont l'âge était en dessous ou au-delà de notre tranche d'âge.

2.d. TRAITEMENT DES DONNEES

Les données ont été traitées sur l'ordinateur moyennant le logiciel épi info version 7.2.0, nous

avons utilisé en plus une formule statistique pour déterminer l'âge moyen

Ó Âges de patients

x =

Nombre de patients

19

II. 3 PRESENTATION DES RESUTATS

Notre étude nous a amené après récolte des données à échantillonner 565 cas des pathologies

oculaires, pour les patients ayant consultés de 2012 à 2014 dont la tranche d'âge été de 20 à 39 ans.

II. 3 .1 DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre étude rétrospective nous avons rencontrés les difficultés ci-dessous :

- La difficulté à déchiffrer certaines écritures sur les fiches qui a fait qu'on ne reconnaît pas certains examens biomicroscopiques et d'autres diagnostics

- La fermeture du service d'ophtalmologie avent les autres services nous accordant une très courte durée de recherche qui a ainsi prolonger notre période de récolte.

20

Notre étude a porté sur 565 patients qui venaient consultés pour pathologies oculaires de 2012 au 2014 dont l'âge varié entre 20 à 39 ans dans le service d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi dont les résultats les repartissent par les figures et tableaux ci-dessous

Tranche d'âge

Figure 1 : Répartition des patients selon la tranche d'âge

Pourcentage

35,00

30,00

25,00

20,00

15,00

10,00

0,00

5,00

20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans

Tranche d'âge

La figure n°1 qui représente la répartition des patients selon la tranche d'âge montre que, la tranche d'âge de 25 - 29 ans représente 34,16% et celle de 35 - 39 ans est de 12,91%

L'âge moyen était de 28 ans.

x =

Ó Âges de patients

 

Nombre de patients

21

Tableau : I Répartition des patients selon la résidence

Résidence Effectif Pourcentage

Annexe 25 4,42%

Autres 7 1,24%

Kamalondo 9 1,59%

Kampemba 123 21,77%

Katuba 19 3,36%

Kenya 15 2,65%

Lubumbashi 332 58,76%

Rwashi 35 6,19%

Total 565 100,00%

En nous référant au tableau n°1, nous constatons que 332 patients provenaient de la commune de Lubumbashi, suivi de la commune de Kampembe et la résidence autre constitue la localisation en dehors de la ville tel est : likasi, kipushi...

22

Tableau II : Répartition des patients selon la Profession

Profession Effectif Pourcentage

Administratif 313 55,40%

Autres 168 29,73%

Ouvrier 84 14,87%

Total 565 100,00%

En nous référant au tableau n°2 la profession constituée des admiratifs était importante avec 54,40%

23

Tableau III : Répartition des patients selon le diagnostic

 

Pathologies

Effectif

Pourcentage

Astigmatisme

148

19,27

Bouton d'épisclérite

8

1,04

Cataracte

6

0,78

Chalazion

12

1,56

Conjonctivite

299

38,93

Contusion du globe oculaire

21

2,73

Hypermétropie

15

1,95

Kératite

8

1,04

Kératocône

2

0,26

Myopie

171

22,27

Pinqueculite

46

5,99

Pterygion

8

1,04

Traumatisme

11

1,43

Uvéite

13

1,69

Total

768

100,00

Le diagnostic montre que la conjonctivite était la pathologie la plus fréquente avec 38,93%, suivi de la myopie avec 22,27% et l'astigmatisme avec 19,27%.

24

Tableau IV : Répartition des patients selon les lésions observées à la Biomicroscopie

Biomicroscopie

effectif

Pourcentage

sécrétion purulente
oeil droit et gauche segmentant sans

142

19,67

particularité

hyperémie conjonctivale

141

134

19,53

18,56

papilles tarsiennes

115

15,93

Pinquecula

67

9,28

sécrétion mucopurulente

38

5,26

hémorragie sous conjonctive

20

2,77

oedème palpébral

17

2,35

injection perikeratique

15

2,08

corps étranger

chalazion 1/3 externe supérieur ou

13

1,80

inferieur

plaie perforante

12

4

1,66

0,55

opacité corticale

4

0,55

Total

722

100,00

L'examen biomicroscopique montre que plusieurs lésions ont été détectées telles que : les secrétions purulentes 19,67%, l'hyperémie conjonctivales 18,56%, papilles tarsiennes 15,93%...

25

Tableau V : Répartition des patients selon l'acuité visuelle de l'oeil gauche

Acuité visuelle gauche

Effectif

Pourcentage

1/10

1

0,18%

2/10

1

0,18%

3/10

5

0,88%

4/10

2

0,35%

5/10

7

1,24%

6/10

6

1,06%

7/10

8

1,42%

8/10

16

2,83%

9/10

4

0,71%

10/10

515

91,15%

Total

565

100,00%

A l'examen initial 91,15% des patients qui venaient pour consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale à l'oeil gauche, soit 10/10 et deux patients avaient une vision de 1/10 et 2/10 a l'oeil gauche

26

Tableau VI ; Répartition des patients selon l'acuité visuelle de l'oeil droit

Acuité visuelle droit

Effectif

Pourcentage

2/10

1

0,18

3/10

1

0,18

4/10

6

1,06

5/10

9

1,59

6/10

3

0,53

7/10

10

1,77

8/10

10

1,77

9/10

8

1,42

10/10

517

91,50

Total

565

100,00

A l'examen initial 91,50% des patients qui venaient pour consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale à l'oeil droit, soit10/10, et 2 patients avaient une vision de 2/10 et 3/10 a l'oeil droit

27

Fond d'oeil

2%

98%

difficilement accessible

Normal

Figure 2 : Répartition des patients selon le Fond d'oeil

La figure n°2 nous montre que 98% des patients ont bénéficié d'un fond d'oeil qui était normal.

28

Tableau VII : Répartition des patients selon le traitement local

Traitement local Effectif Pourcentage

Antiinflammatoire 407 64,30

Antibiotique 172 27,17

Verre de correction 54 8,53

Total 633 100,00

Le tableau VII montre que les anti-inflammatoires collyres ont été utilisés chez 64, 30% de patients, suivi des antibiotiques avec 26,86%

Tableau VIII : Répartition des patients selon le traitement général

Traitement général Effectif Pourcentage

Anaflam 1 2,86%

Amoxyciline 2 5,71%

Paracetamol 4 11,43%

Tribex fort 28 80,00%

Total 35 100,00%

Le Tribex fort été utilisé pour le traitement général avec 80%, suivi du paracétamol avec 11,43%

29

Tableau IX : Répartition des patients selon le traitement chirurgical

Traitement chirurgical Effectif Pourcentage

Non 553 97,88%

Oui 12 2,12%

Total 565 100,00%

Il ressort du tableau IX que 12 patients ont bénéficiés d'un traitement chirurgical réfractif dont 6 patients présentaient la cataracte secondaire et post operatoire,4 présentaient la contusion du globe oculaire,1 présentait la conjonctivite et 1 autre présentait le chalazion aux quels l'évolution post opératoire était révélée bonne.

30

II .4 COMMENTAIRE ET DISCUSSION

4 .1 Description générale

Notre étude a porté sur un total de 565 patients qui ont consultes pour les pathologies oculaires dans le service d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi dont la tranche d'âge était de 20 à 39 ans ; 768 cas ont été enregistrés pour toutes les pathologies confondues.

La fréquence était estimée a 38,93 % pour la conjonctivite et 22,22% pour la myopie, ces résultats sont supérieur a celui trouvé par Ongombe (15) ; Tshipamba (16) à Lubumbashi qui sont respectivement 26,9% pour la conjonctivite et 13,2% pour la myopie. Cette différence peut s'expliquée par le faite que notre travail na concerné que les patients de sexe masculin et dont l'âge varié entre 20 à 39 ans

4.2 Age

Au cours de notre étude nous avons constaté que la majorité des patients ayant consultés pour les pathologies oculaires avaient la tranche d'âge entre 25 - 29 ans, avec un taux de 34,16%, les pathologies oculaires étaient moins fréquente chez les patients de la tranche d'âge de 35-39 avec un taux de 12,91%.

La forte fréquence pour la tranche d'âge de 25 à 29 ans pourrait s'expliqué par le fait que l'oeil est au centre de plusieurs activités tel est la lecture...

Nos résultats sont comparable à ceux de certains chercheurs comme Sanou (3) au mali qui au cours de sa recherche a trouvé la fréquence la plus élevée des traumatismes oculaires chez les sujets de la tranche d'âge de 20 - 29 ans.

4.3. Résidence

Les patients venant de la communes de Lubumbashi présentaient (58,76%) et la commune de Kampemba (21,77%).Nous pensons que la situation géographique de l'hôpital aurait influencé la haute fréquence pour ces deux communes.

La résidence autre était faiblement représentée avec 1,24% constituant ainsi une localisation en dehors de la ville comme : Likasi, kipushi...

31

4.4 Profession

Le tableau II montre que la profession constituée des administratifs était la plus

touchée avec 54 ,40% et celle des ouvriers était moins représentée avec 14,87%, nos résultats pourrait s'expliqué par le fait que les administratifs soient au centre de plusieurs travaux.

4.5 Diagnostic

Pendant notre étude dans le service d'ophtalmologie des cliniques universitaires de Lubumbashi, nous avons récolté 768 cas de pathologies oculaires chez les jeunes hommes de 20 à 39 ans dont les plus fréquentes étaient, conjonctivite 299 cas, soit 38,93%, myopie 171 cas, soit 22,27%, astigmatisme 148 cas, soit 19,27% mais aussi pinqueculite 46 cas, soit 5,99% et la contusion du globe oculaire 21cas soit 2,73%

4.6 Biomicroscopie

L'examen biomicroscopique montre que plusieurs lésions ont été détectées telles que : les secrétions purulentes 19,67%, l'hyperémie conjonctivale 18,56%, les papilles tarsiennes 15,92%, pinque cula 9,28%...

La prédominance des secrétions purulentes ainsi que l'hyperémie conjonctivale s'explique par le fait que c'était les lésions les plus observées au cours du diagnostic des pathologies les plus fréquentes

4.7 Acuité visuelle de l'oeil gauche et droit

Les tableaux V et VI montrent qu'à l'examen initial, les patients qui venaient pour consultation des pathologies oculaires avaient l'acuité visuelle normale à l'oeil gauche et droite avec respectivement 91,15% pour l'oeil gauche et 91,50%, soit 10/10 de deux cotés

Cette conservation de l'acuité visuelle normale serait due au fait que les patients se font consultés le plus vite possible en cas d'atteinte par une pathologie oculaire.

4.8 Fond d'oeil

La figure n°2 montre que 98% des patients qui venaient consultés pour pathologie oculaire avaient un fond d'oeil normal, et 2% des patients qui présentaient comme diagnostic, la cataracte secondaire et post traumatique avaient un fond d'oeil inaccessible. Nous pensons que le délai de consultation relativement long ainsi que la nature des lésions initiales expliquerait cette inaccessibilité

32

4.8 Traitement local

Dans le tableau VII nous avons constaté que les anti-inflammatoires collyres ont été

administrés chez 407 cas dans 565 avec un taux de 64,30% et le verre de correction été le moins utilisé pour notre tranche d'âge avec un taux de 8,53%.

La forte fréquence d'administration des anti-inflammatoires serait due au fait que la plus part des pathologies oculaires induisent l'inflammation de l'oeil.

4.8 Traitement général

Il ressort du tableau VIII que le Tribex fort été utilisé pour le traitement général avec 80% suivi

du paracétamol avec le taux de11, 43%, la faible fréquence du traitement général s'explique par un faible taux des patients qui présentaient autres pathologies que les pathologies oculaires.

4.9 Traitement chirurgical

Tout au long de notre étude nous avons noté 12 cas dans 555 ou 2,12% des patients qui ont

bénéficiés d'un traitement chirurgical réfractif dont 6 patients présentaient la cataracte secondaire et post traumatique,4 patients présentaient la contusion du globe oculaire,1patient la conjonctivite,1 patient le chalazion aux quels l'évolution post-opératoire était révélée bonne.

II.5. CONCLUSION ET SUGGESTION

II.5.1. CONCLUSION

Au terme de notre étude, rétrospective sur les pathologies oculaire chez les

jeunes hommes de 20 à 39 ans dans le service d'ophtalmologie de clinique universitaire de Lubumbashi, il est ressorti que : la conjonctivite était la pathologie la plus fréquente pour notre

1- Quevauviliers J, Somogyi A, Abc F (2009) Dictionnaire médical. 5eme édition Elsevier Masson, pp 694.

33

tranche d'âge avec une fréquence de 38,93% et le kératocône était la moins fréquente avec 0,26%

Les patients de la tranche d'âge de 25 - 29 ans était majoritaire avec 34,16%. Les patients venant de la commune de Lubumbashi étaient majoritaires avec 58,78% vu la situation géographique de l'hôpital.

Les anti-inflammatoires collyre était le plus utilisé avec un taux de 64,30% pour toutes les pathologies oculaire confondues.

La profession constituée des administratifs était la plus touchée avec 54,40%.

II.5.2. SUGGESTION

A l'issu de cette étude, nous avions souhaité de suggérer ce qui suit :

a. Au personnel soignant

? Mener une campagne d'information sur l'évolution et les complications des pathologies oculaire ;

? Fixer un prix modéré pouvant permettre à toutes les couches de la population de se faire soigner ;

? Une bonne élaboration des fiches de consultation qui sont pour nous un moteur de recherche.

b. A la population ? Se faire consulter le plus vite possible en cas d'atteinte par une pathologie oculaire ; ? Eviter l'automédication, car l'oeil est un organe très sensible.

BIBLIOGRAPHIE

34

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16- Tshipanga P.(2012) pathologies oculaires chez l'adulte, travail de fin de cycle,université de Lubumbashi,p24

35

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32.www.medsocre.fr/kératite

33.www.univ-st-étienne.fr

34.www.keratite.com/diagnostic

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39.www.em-consulte.com/en/article/111536

40.www.strabisme.net/strabologie/colloques/pom-synthese.html 41.www.univ.st-etienne.fr/saintoph/finit/ophtatl9/traumat2.html






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