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à‰tude géologique du gisement de Shangulowe nord: cartographie, lithostratigraphie, pétrographie, minéralogie, géochimie et métallogénie.

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par Kapel KAPATA ELEAZARD
Université de Lubumbashi - DE FIN Dà¢â‚¬â„¢ETUDES 2013
  

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

    FACULTE DES SCIENCES

    Département de Géologie

    ETUDE GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE SHANGULOWE NORD :

    CARTOGRAPHIE, LITHOSTRATIGRAPHIE, PETROGRAPHIE, MINERALOGIE, GEOCHIMIE ET METALLOGENIE

    Travail présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences géologiques.

    Option : Exploration et Géologie minière

    Par:

    KAPATA ELEAZARD KAYIJ KANZ José

    Février 2014

    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
    UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
    FACULTE DES SCIENCES
    Département de Géologie

    ETUDE GEOLOGIQUE DU GISEMENT DE SHANGULOWE NORD :

    CARTOGRAPHIE, LITHOSTRATIGRAPHIE, PETROGRAPHIE, MINERALOGIE, GEOCHIMIE ET METALLOGENIE

    Travail présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Sciences géologiques.

    Option : Exploration et Géologie Minière

    Par:

    KAPATA ELEAZARD KAYIJ KANZ José

    Dirigé par :

    LUBALA TOTO RUANANZA François Professeur Ordinaire

    Année académique 2012-2013

    I

    A nos deux familles respectives :

    KWABIRE SADIKI Eléazard

    &

    KANZ A KAYIJ Simon

    Nous dédions ce travail

    EPIGRAPHE

    II

    Si vous pensez que vous êtes battu, vous l'êtes.

    Si vous pensez que vous n'osez pas, vous n'oserez pas.

    Si vous voulez gagner, en pensant ne pas pouvoir,

    Il est presque certain que vous ne le pourrez pas.

    Si vous pensez que vous allez perdre, vous perdrez.

    Les batailles de la vie

    Ce ne sont pas toujours les plus forts ni les plus rapides

    qui les gagnent

    Mais tôt ou tard, celui qui remporte la victoire

    Est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.

    Napoléon Hill

    III

    REMERCIEMENT

    Nous voici à la fin de nos études en Sciences Géologiques, marquée par le présent travail.

    Ceci a été rendu possible par le concours de plusieurs personnes dont le bon sens nous contraint à les dévoiler par nos remerciements.

    Nos gratitudes au Professeur ordinaire LUBALA TOTO RUANANZA François, qui a accepté la direction en dépit de ses multiples occupations. Votre sagesse et votre dévouement nous ont été d'un grand secours pour l'achèvement de ce travail.

    Nous remercions sincèrement tout le corps professoral de l'université de Lubumbashi. Il nous a accompagnés durant tout notre parcours de nos études universitaires.

    Nos remerciements s'adressent aussi à nos familles respectives : la famille KANZ A KAYIJ Simon et la famille KWABIRE SADIKI Eléazard.

    Sans pour autant oublier les collègues et amis avec qui nous avons partagé les vicissitudes de la vie estudiantine.

    Sous cet angle, il en est de même pour ceux, dont leurs substantifs ne se pointent à notre esprit pendant ces instants de rédaction, prière de ne pas nous en tenir rigueur car on ne prendra jamais le frottoir pour effacer les écrits de souvenir de leurs bienfaits dans nos coeurs.

    IV

    RESUME

    Ce travail porte sur l'étude géologique du gisement de Shangulowe nord dans ses aspects cartographique, pétrographique, minéralogique, géochimique et métallogénique.

    En effet, Le gisement Cupro-cobaltifère de Shangulowe est limité par les parallèles 10° et 11° Sud et les méridiens 10°45' et 10° 52' Sud et 26°30' et 26°40' Est.

    Sur le plan cartographique, le gisement regroupe le Sous Groupe de Mines représenté par une brèche dolomitique, une brèche ferrugineuse et une brèche hétérogène ; et le Kundelungu réunit les shales argileux et shales dolomitiques.

    La direction préférentielle est de N70°E à N80°E avec des directions secondaires non négligeables.

    Sur les plans pétrographique et métallogénique, le gisement est constitué des shales argileux micacé, des shales argileux, des shales dolomitiques, des brèches dolomitiques, des brèches ferrugineuses ainsi que des brèches hétérogènes et les minéraux de la gangue sont principalement représentés par la dolomite, la calcite, le quartz, les minéraux phylliteux et les minéraux opaques.

    Sur le plan géochimique, Le SiO2 montre une teneur maximale de 45,4% observée dans la brèche dolomitique et minimale de 39,3% dans le shale dolomitique. Les Fe2O3 et MgO suivent avec des concentrations maximales respectivement de 25,4% toujours dans la brèche dolomitique et de 20,4% observées dans la brèche ferrugineuse. Pour ce qui est des éléments métalliques : Le Fe est le métal prépondérant avec des teneurs fortes dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm dans la brèche hétérogène, le Cu vient en seconde position avec des teneurs considérables dans la brèche hétérogène (87100 ppm) ; les autres métaux à l'instar du Mn, Co, Zn, Pb et As suivent avec des teneurs décroissantes faibles ;

    Les études métallogéniques montrent l'association minéralogique constituée de la goethite et de l'hématite, de malachite, de la chalcopyrite et de la pyrite. Cette minéralisation se présente soit en dissémination soit en remplissage dans des fissures. La minéralisation à Shangulowe est contrôlée par la lithologie et la tectonique.

    Pour clore, il faudrait signaler que les teneurs en cuivre sont importantes pour approfondir les études de faisabilité d'une exploitation. Vu aussi le pourcentage en Fe élevé, les méthodes d'exploitation et de métallurgie devront préalablement en tenir en compte pour une bonne extraction du cuivre.

    -1-

    Introduction

    INTRODUCTION

    Les gisements du cuivre et du cobalt exploités au Katanga forment une ceinture convexe tournée vers le nord d'environ 500 Km de long sur 60 Km de large qui s'étend au Nord-Ouest jusqu'à Sakania au Sud-Est et se prolonge en Zambie. Cette structure est désignée sous la dénomination de Copperbelt Congo-Zambien. Ce dernier est assez connu sur le plan de la cartographie de surface et lithostratigraphique. Il est essentiellement constitué d'un ensemble de couches sédimentaires d'âge Néoprotérozoïque formant « le Supergroupe Katanguien » (François, 2006).

    Le Katanguien est subdivisé en trois Groupes, à savoir : le Roan à la base, le Nguba et le Kundelungu au sommet. C'est dans le Roan qu'on retrouve les principales ressources métallifères qui ont attiré l'attention des chercheurs et des prospecteurs. Aussi le Roan a-t-il fait l'objet de plusieurs études et a par la suite, été subdivisé en 4 Sous Groupes dans lesquels se range le Sous Groupe des Mines qui se présente particulièrement en mégabrèches, où est encaissée la majeure minéralisation cupro-cuprifère exploitée ou non exploitée de la région. Le gisement de Shangulowe Nord qui fait l'objet de cette étude se trouve dans la dernière catégorie.

    1. PRESENTATION DU SUJET

    Ce travail s'inscrit dans le cadre de l'étude géologique du gisement de Shangulowe dans sa partie nordique.

    Prospecté dans les années 1920 avec 8497 m des sondages forés pour tout le gisement (nord, centre et sud), Shangulowe a été exploité dans l'intervalle des années 1937 et 1947 par des carrières et quelques travaux souterrains, produisant un important tonnage de minerais riche en cuivre.

    A cet égard, ce gisement qui, jadis, était déclaré épuisé (François, 2006) mérite un nouveau regard vu d'une part la performance de la technologie qui permet la valorisation de minerais à faible teneur et d'autre part la remontée des cours du Cu et du Co sur le marché international permettant la relance des activités minières sur des occurrences jadis inexploitables économiquement.

    -2-

    Introduction

    2. BUT DU SUJET

    Ce travail constitue une contribution scientifique aux travaux de prospection effectués sur ce gisement. Les objectifs poursuivis par ce travail sont :

    - Mettre à jour la carte géologique ;

    - Décrire les différents types des roches affleurantes ;

    - Donner en détail la constitution minéralogique de différents types lithologiques et dégager les relations structurales existant entre différentes phases minérales ;

    - Déterminer les différents types des minéraux métallifères contenues dans la roche, d'évaluer leur proportion et leur morphologie ;

    - Présenter les relations texturales existant avec les minéraux de la gangue.

    - Comprendre la dispersion des éléments chimiques dans les différents types de lithologies ;

    - Discuter de la métallogénie de ce gisement à la lueur des données de terrain et de laboratoire.

    3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

    3.1. La documentation technique

    - La carte géologique au 1/25000 reçue du service de cartographie de la GCM/Likasi ;

    - Divers rapports inédits du département géologique de la GCM ;

    - Ouvrages, articles et travaux de fin d'étude (Mémoires, thèses et doctorat) consultés dans la bibliothèque de la Faculté des Sciences à l'Université de Lubumbashi.

    3.2. Le levé géologique

    Il s'est fait le long des itinéraires (coupes) orientées Est-Ouest perpendiculairement à la direction principale des formations géologiques. Les différentes stations d'observation ont été positionnées au GPS.

    -3-

    Introduction

    3.3. L'échantillonnage

    Une fois prélevé, l'échantillon était directement décrit et numéroté.

    4. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Ce travail est subdivisé en 5 chapitres, à savoir :

    - Chapitre 1 : Généralités

    - Chapitre 2 : Cartographie et Lithostratigraphie

    - Chapitre 3 : Pétrographie, Minéralogie et Métallographie

    - Chapitre 4 : Géochimie et Métallogénie

    - Chapitre 5 : Interprétations et Conclusions générales

    -4-

    Chapitre I : Généralités

    CHAPITRE I : GéNéRALITéS

    I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE

    I.1.1. Localisation du secteur d'étude

    Le gisement cupro-cobaltifère de Shangulowe se situe dans le polygone minier de Kambove à environ 15 Km au nord-est. Ce périmètre minier concédé à la GCM est limité par les parallèles 10° et 11° Sud et les méridiens 10°45' et 10° 52' Sud et 26°30' et 26°40' Est (Fig. 1).

    Figure 1: Localisation du secteur d'étude (Shangulowe) (Encarta 2009) I.1.2. Climat

    De par sa situation géographique, Shangulowe à l'instar de toute la partie méridionale du Katanga jouit d'un climat tropical, caractérisé par l'alternance de deux saisons :

    - Une saison sèche allant de mai à octobre ;

    -5-

    Chapitre I : Généralités

    - Une saison de pluies qui s'étend de novembre à avril.

    La moyenne annuelle des températures dans cette région est de 21°C et celle des précipitations est de 1220 mm (Mbenza, 1973).

    I.1.3. Géomorphologie et Hydrographie

    Les montagnes qui jalonnent la région de Kambove en général culminent en moyenne 1460 m d'altitude, alors que des plateaux avoisinants sont à une altitude moyenne variant entre 800 et 1200 m.

    Les principaux cours d'eau qui drainent le secteur étudié sont :

    - La rivière Kamoya qui coule au NE de la carrière du même nom ;

    - Les rivières N'sesa, Mulungwishi, Kijiengekere et Kamiseke situées au Nord ;

    - Les rivières Kabambankole et Kambove à l'Est.

    Tous ces cours d'eaux coulent du sud vers le nord.

    I.1.4. Végétation

    La flore de cette zone est caractérisée par une forêt claire typique du couvert végétal du sud-Katanga qui est représenté par une savane arbustive (Fig. 2.a). Cette forêt est abondante aux sommets des collines tapissant les hauts plateaux (Ilunga, 1998).

    Les plantes cupricoles sont aussi observées dans la région (cas d'Uapacca Robensiis) (Fig. 2.b).

    Figure 2 a et b : Flore de Shangulowe

    -6-

    Chapitre I : Généralités

    I.1.5. Altération

    Le climat tropical dont jouit la région de Shangulowe favorise l'altération des roches. Les eaux météoriques empruntent les cassures et les failles pour désagréger les shales dolomitiques et les shales argileux principalement en les transformant en sols respectivement rouges sablo-argileux et argileux. Des terres argileuses noires sont aussi observées qui résulteraient de l'altération des formations carbonatées. Les données de sondages ont montré que la «décomposition» peut s'étendre jusqu'à 20 m de profondeur en certains endroits.

    I.2. CADRE GEOLOGIQUE

    I.2.1. Aspects régionaux

    Les formations rencontrées au Katanga se répartissent en deux types (Fig. 3), qui sont :

    - Les formations plissées et métamorphiques du protérozoïque à la base constitue le substratum ;

    - Les formations sédimentaires et tabulaires d'âge phanérozoïque au sommet représentant la couverture.

    Figure 3 : Carte géologique du Katanga (MRAC : tiré de la carte géologique et minière de la
    République Démocratique du Congo, musée royal de l?Afrique centrale, Tervuren, 2005).

    -7-

    Chapitre I : Généralités

    1.2.1.1. Les formations du substratum

    1.2.1.1.1. Lithostratigraphie

    La succession lithostratigraphique de substratum se présente comme suit :

    ? Complexe de base

    Il est constitué des formations d'âge Paléoprotérozoïque. Ce complexe n'affleure pas au Katanga méridional.

    1°) le socle Archéen

    Il est représenté au Katanga occidental par des complexes granito-gneissiques, des granitoïdes, des massifs basiques et ultrabasiques, des micaschistes, des quartzites et cipolin d'âges compris entre 2800 et 2460 Ma.

    2°) L?Ubendien (2.4 - 1.8 Ga)

    Il est reconnu dans 3 principales régions du Katanga :

    - Au Nord - Est : le plateau de Marungu ;

    - A l'ouest : le Lulua caractérisé par le Lukoshien ;

    - Au Sud-est où affleurent les formations de la Muva ainsi que les granitoïdes du dôme de la Luina, du dôme de Mokambo au Congo, les granitoïdes de la Kafue en Zambie ainsi ceux de Konkola à la frontière de ces deux pays ;

    La chaine Ubendienne de la région nord-est du Katanga correspond à 2 ensembles qui sont des métamorphites et des granitoïdes. Les métamorphites affleurent depuis Kalemie jusqu'à Moba et comprennent des schistes, des sericitoschistes, des phyllades, des micaschistes et des gneiss dont les directions structurales majeures sont NW-SE à NNE-SSW (Kapenda 1986, Kabengele 1986, Tshimanga, 1991). Ces métamorphites sont le prolongement de la chaine Ubendienne de l'Ouest de la Tanzanie.

    La chaine Lukoshienne de la region de l'ouest du Katanga est observée dans le bassin de Lulua entre Mutshiatshia et Dilolo. Le Lukoshien situé au sud du complexe Kapanga-Sandoa est principalement constitué des roches métamorphiques et magmatiques dont les principales sont :

    ? Roches métamorphiques : quartzites, orthoamphibolites et gneiss migmatitiques ;

    -8-

    Chapitre I : Généralités

    ? Roches magmatiques : granites calco-alcalins, granites alcalins et basaltes alcalins.

    La chaine Ubendienne de la région du Sud-est du Katanga est représentée par les roches métamorphiques comprenant les quartzites et les quartzophyllades dans la zone de Kasumbalesa précisément à Kibwe I, Kibwe II, Kibwe III ; les granitoïdes calco-alcalins formant le dôme de la Luina, de Mokambo, de Konkola et de Kafue. Ces roches sont en fait postérieures au métamorphisme de Muva grâce aux enclaves des métamorphites de ce dernier reconnues dans les granitoïdes du dôme de la Luina, de Mokambo, de Konkola et de la Kafue (Kabengele, 1986).

    En revanche, les granitoïdes calco-alcalins forment un puissant complexe magmatique constituant le bloc de Bangweulu qui s'étend du SE de la Zambie au Katanga nord-oriental (Plateau de Marungu).

    Du point de vue structural, cette chaine Ubendienne a connu beaucoup des phases de déformations aux styles tectoniques différents avec une première phase marquée par des plis couchés, des plis isoclinaux à déversement vers le SW ou vers le NE, et par une seconde phase qui est caractérisée par des plis droits ouverts et des zones de chevauchement ainsi que des charriages.

    ? Le Kibarien (1400 - 900 Ma)

    Il affleure au Sud-Ouest du Katanga méridional dans le promontoire de N'zilo et se prolonge dans les provinces du Maniema, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, au Rwanda et au Burundi (Burundien), en Tanzanie et en Ouganda (Karagwe Ankole). Elle constitue ce qu'on appelle la ceinture « des Kibarides».

    La chaîne Kibarienne s'étend sur environ 600 km en direction NE et a une largeur variant entre 100 et 300 Km. Elle est bordée à l'Est par le craton archéen de Tanzanie et le bloc Paléoprotérozoïque de Bangweulu, alors qu'à l'Ouest la chaîne est limitée par le craton archéen à Paléoprotérozoïque du Congo-Kasaï.

    La chaine Kibarienne du Katanga est constituée par des sédiments et des métasédiments ainsi que des nombreux massifs des roches granitoïdes (Kampunzu et al., 1986, Kokonyangi et al., 2004, 2005).

    -9-

    Chapitre I : Généralités

    Du point de vue stratigraphique, 4 Groupes lithostratigraphiques ont été définis dans la région de Mitwaba, de Mwanza, de Bia et de Bukama ainsi que de N'zilo (Kokonyangi et al., 2004, 2005, 2006). On note du plus ancien au plus récent :

    - Groupe de Mitwaba qui est constitué d'un conglomérat de base, des

    gneiss, des métapelites, de cherts métamorphisés, des quelques quartzites et des roches sédimentaires notamment des carbonates et des calcaires silicatés.

    Mortelmans (1984) et Kampunzu et al., (1985a) ayant fait des études complémentaires sur le Kibarien qui affleure dans le degré carré de Mitwaba, ont mis en évidence deux phases de déformation. La D1, d'orientation E-W à ENE-WSW, est propre au Kibarien inférieur qui se distingue ainsi du Kibarien moyen et supérieur, déformés quant à eux par la phase D2 orientée NE-SW (Kipata, 2007).

    Puissance variable de 1000 à 1300 m dont 100 à 200 m de conglomérat.

    - Groupe de N'zilo comprenant le conglomérat de Kataba et les roches orthométamorphiques à la base, les quartzites et grauwackes avec de nombreuses intercalations conglomératiques, des ardoises et de rares intercalations de conglomérats, des basaltes et des laves rhyolitiques.

    Puissance variable de 1500 à plus de 3000 m.

    - Groupe de Mont Hakansson qui comporte principalement des métapelites, des quartzites et rarement des conglomérats et des shales noirs graphiteux.

    Puissance variable de 400 à 1700 m

    - Groupe de Lubudi qui comporte des schistes noirs, des marbres stromatolithiques, des métasédiments, des quartzites. Il faut noter que les épaisseurs sont variables selon les sites étudiés.

    Puissance variable de 1000 à 1300 m.

    Du point de vue structural, on reconnait 2 phases majeures de déformations qui ont affecté les granitoïdes Kibariens et les séquences sédimentaires du Groupe de Mitwaba, de N'zilo et autres (Kokonyangi, 2004 ; 2005 et 2006). La première phase et la plus ancienne (D1) est caractérisée par des plis asymétriques orientés Est-Nord-Est et par des charriages à vergence Nord à Nord-Nord-Ouest. Ces structures affectent également des métasédiments du Groupe de Mitwaba. La deuxième phase de déformation

    -10-

    Chapitre I : Généralités

    Kibarienne est caractérisée par des plis isoclinaux tant à l'échelle macroscopique que microscopique. Ces structures sont observées dans le Groupe de Mitwaba ainsi que dans d'autres Groupes.

    Kampunzu (1998), affirme que les phases de déformations Kibariennes marquent un développement de la marge continentale active suivie d'une collision continentale. Cette idée a été corroborée par les études de Kokonyangi (2004, 2005) mettant en évidence une collision continentale dans la région de Mitwaba.

    ? Le Katanguien (0,9 - 0,5 Ga)

    Plusieurs études y ont été également effectuées dont celles de Cahen (1954), Ngongo (1975), Cailteux (1983), Okitaudji (1989), François (2006, 1973), Loris (1996). C'est en fait dans cette unité que se localisent les minéralisations à cuivre-cobalt-nickel-uranium que forment la province métallogénique de l'Afrique centrale comprenant le «Copperbelt Congo-zambien».

    Selon certains auteurs, le Katanguien se subdivise en trois Groupes (Tableau

    I) qui sont :

    - le Kundelungu ;

    - le Nguba ; - le Roan.

    -(1) Le Kundelungu

    Il a été étudié par plusieurs auteurs, en particulier par François (1974). Il s'agit d'un ensemble de roches calcaires gréseuses et de shales. Selon ces auteurs, sa base débute par une mixtite connue communément sous le nom de « Petit-conglomérat » dans la géologie locale.

    Ces auteurs le subdivisent en trois Sous Groupes qui sont de haut en bas :

    - Le Sous Groupe des Plateaux (Ku.3) : composé de shales et de grès arkoziques ;

    - Le Sous Groupe de Kiubo (Ku.2) : à grès prédominant ;

    - Le Sous Groupe de Kalule (Ku.1) : constitué de shales, grès et dolomies.

    -(2) Le Nguba

    Ce Groupe est séparé du précédent par « le Petit-conglomérat ». Il débute par une mixtite communément appelée « Grand-conglomérat ». François (1973 et 1987),

    -11-

    Chapitre I : Généralités

    Katekesha (1975), Cailteux (1983,1994a, 1994 b), Annels (1984), Sweeney et al. (1989), Okitaudji (1989), le subdivisent en deux Sous Groupes qui sont de haut en bas :

    ? Sous Groupe de Likasi (Ng.1)

    Trois formations sont connues :

    ? Ng.1.1 : Une mixtite contenant dans la partie supérieure, un horizon de poudingues au nord, passant au sud d'une grauwacke à une pelite ; c'est le grand conglomérat. La puissance augmente du sud vers le nord : 100 - 950 m.

    ? Ng.1.2 : Il s'agit des calcaires et des dolomies qui sont au sommet, des shales rubanés gris foncés (peu carbonés), dolomie lenticulaire à la base. Vers le Sud, le faciès carbonaté envahit toute la formation. La puissance diminue du nord vers le sud : 650-100m.

    ? Ng.1.3 : Ce sont des mudstones massifs gris acier ou gris violacé devenant de plus en plus grossiers rouges et stratifiés vers le sud, d'une puissance variant de 120-150m au sud.

    ? Sous Groupe de Monwezi ou Ng.2

    Il apparait au Nord de l'arc cuprifère Katanguien où on a des grauwackes grises avec des shales subordonnés. Leur puissance est respectivement de 500 - 150 m.

    Au centre de l'arc, on rencontre des siltstones et shales dolomitiques à litages souvent irréguliers avec deux niveaux, l'un constitué des siltstones massifs et l'autre des grauwackes grises à la base sur une épaisseur d'environ 350 - 500 m.

    Au sud, on a les mêmes formations que celles énumérées précédemment sans grauwackes avec un horizon carboné noir. L'épaisseur va de 1400 - 2200 m.

    -(3) Le Roan

    Par son potentiel en minerais de cuivre, cobalt, nickel, uranium et leurs accompagnateurs, il est le plus important et donc le mieux étudié.

    Selon plusieurs auteurs, le Roan est constitué d'une alternance de deux types de formations :

    - Type A : Constitué des couches terrigènes, peu carbonatées, microgréseuses, généralement massives et d'aspect monotone.

    - Type B : Comportant des couches très carbonatées, généralement bien litées avec une alternance d'épisodes terrigènes et chimico-organiques.

    -12-

    Chapitre I : Généralités

    François (1974) et Cailteux (1983) subdivisent ce Groupe en quatre Sous Groupes dont la succession se présente, de haut en bas, de la manière suivante:

    ? Le Sous Groupe de Mwashya (R.4) comprenant :

    - R.4.2.: Shales à nodules, shales rubanés, quartzites feldspathiques ;

    - R.4.1.: Dolomies siliceuses à oolithes et hématites, cherts, roches

    pyroclastiques et shales.

    ? Le Sous Groupe de Dipeta (R.3) :

    - R.3.3 : regroupant des dolomies talqueuses à nodules siliceuses, des shales

    talqueux et des grès ;

    - R.3.2. : Ensemble formé de shales à nodules gréseux ;

    - R3.1. : Ensemble comprenant des dolomies gréseuses et talqueuses rose

    claire à oolithes et stromatolithes, des argilites gris violet.

    ? Le Sous Groupe des Mines (R.2) : Du point de vue de la lithostratigraphie, on

    retrouve ainsi:

    - dolomie plus ou moins gréseuse ou gris noir (CMN) ;

    - shales gréseux dolomitiques gris, noirs ou vert clair, avec dolomies

    intercalées (SD) ;

    - dolomie très siliceuse à stromatolithes plus ou moins abondants (RSC);

    - dolomie microgrenue faiblement siliceuse, avec laies entièrement

    silicifiées(RSF) ;

    - dolomie très impure, silice - phylliteuse, avec banc très silicifiés (D. strat) ;

    - dolomie quartzeuse à microgrès dolomitiques (RAT grise).

    C'est le Sous Groupe le plus important et le mieux étudié. On retrouve en son sein l'essentiel des minéralisations cupro-cobaltifères et urano-nickélifères d'allures stratiformes et filoniennes que l'on rencontre au Katanga.

    ? Le sous - Groupe de RAT (R.1) :

    ? R1.3 : grès dolomitiques, dolomies gréseuses et talqueuses ;

    ? R1.2 : conglomérats arkosiques, quartzite, grès argileux et cherts ; ? R1.1 : conglomérats quartzitiques et quartzites de type Konkola.

    -13-

    Chapitre I : Généralités

    Tableau 1: Lithostratigraphie du Katanga (modifié d'après François, 1997 et Chabu

    2003)

    Supergroupe

    Groupe

    Sous Groupe

    Formation

    Lithostratigraphie

    K A

    T A N G

    U

    I E N

    K U N

    D

    E

    L U N G U

    BIANO (Ku.3)

     

    Conglomérat, arkoses, grès et shales

    KIUBO (Ku.2)

    Ku.2.2

    Grès, microgrès dolomitiques et shales, horizons calcaires rares.

    Ku.2.1

    Grès fins et shales avec quelques fins lits de grès feldspathiques ro

    KALULE (Ku.1)

    Ku.1.3.

    Silts dolomitiques et shales

    Calcaires dolomitiques roses à gris

    Ku.1.2

    Shales et grès micacés fins

    Dolomies roses à grises

    Ku.1.1

    Mixtites (petit conglomérat) :565 Ma

    N G U B A

    MONWEZI (Ng.2)

     

    Dolomies grises, pourpres et beiges altérant avec des shales ve gris (Sous Groupe récurrente), shales, grès fins roses

    MUOMBE (Ng.1)

    Ng. 1.3

    Silts dolomitiques et shales

    Ng. 1.2

    Dolomies stromatholitiques et shales (Kaponda), dolomies lamin à massives (Kakontwe)

    Ng.1.1.

    Mixtites (grand conglomérat) :760Ma

    R

    O

    A

    N

    MWASHYA

    (R.4)

    R.4.2

    Shales, shales carbonés, grès arkosiques

    R.4.1.

    Dolomies avec jaspes et oolithes ferrugineux, bancs d'hématite niveau de pyroclastites

    DIPETA (R.3)

    R.3.2.

    Dolomies interstratifiées avec grès et grès feldspathiques

    R.3.1.

    Shales avec grès feldspathiques grossiers ou fins

    MINES (R.2)

    KAMBOVE
    (R.2. 3,
    CMN)

    Dolomies laminaires, stromatholitiques et talqueuses, et micro dolomitiques

    Shales
    dolomitiqu
    es (S.D ou

    R .2.2.)

    Shales dolomitiques, shales carbonés et occasionnellement dolom grès et arkoses

    Shales dolomitiques, dolomies siliceuses au sommet

    KAMOTO
    (R.2.1.)

    Dolomies stromatholitiques avec shales intercalés(RSC)

    Dolomies siliceuses et laminées (RSF)

    Microgrès ou silts dolomitiques (RAT grise)

    RAT (R.1)

    R.1.3.

    Microgrès ou silts massifs dolomitiques chlorito-hématitiques

    R.1.2.

    Microgrès ou silts chlorito-hématifères roses à gris-pourpre, grès base et dolomie stromatholitiques au sommet

    R.1.1

    Microgrès ou silts hématifères légèrement dolomitiques rouges lil

    -14-

    Chapitre I : Généralités

    1.2.1.1.2. Tectonique

    Les travaux d'analyse structurale effectués dans la région zambienne peuvent permettre de faire un parallélisme avec le Sud-est du Katanga. A partir de ces travaux, trois orogenèses ont été définies (Fig. 4). Il s'agit de :

    - l'orogenèse Tumbide, affectant le «Lufubu System», est l'équivalent de l'Ubendien ;

    - l'orogenèse Irumide, équivalent du Kibarien, affecte le Muva ;

    - l'orogenèse Katanguienne, rapportée au Panafricain.

    L'orogenèse katanguienne est à la base d'une tectonique complexe qui affecte le Katanga méridional. Cette orogenèse a généré notamment l'Arc Lufilien qui s'étend de Kolwezi à l'Ouest jusqu'aux environs de Lubumbashi à l'Est. Cet arc se localise entre le craton du Congo et celui du Kalahari.

    Figure 4 : Localisation des chaines affectant le Sud-est du Katanga et la Zambie (Kampunzu et

    Cailteux, 1999)

    -15-

    Chapitre I : Généralités

    Kampunzu et Cailteux (1999) proposent une révision de l'évolution tectonique de l'Arc Lufilien. Leurs études démontrent que le Katanguien a été affecté par 3 phases de déformation datant de l'orogenèse panafricaine qui s'étend selon Porada et Berhorst (2000) de 560 à 520 Ma. Ces phases se succèdent de la manière suivante (Fig. 5) :

    - La première phase (D1) appelée «phase Kolwezienne» développe des plis et des nappes de charriage à plan axial orienté vers le Nord. Des structures à vergence sud sont associées à cette phase. Ces structures étaient autrefois liées à un second évènement tectonique nommé «phase Kundelunguienne» de l'orogenèse lufilienne, mais elles sont en fait des replis développés durant la D1 le long de la séquence katanguienne et principalement le long de son avant pays Kibarien.

    - La «phase Kolwezienne» D2, est la deuxième phase de l'orogenèse Lufilienne.

    Elle implique plusieurs failles longitudinales successives réactivées dans le temps. Durant cette phase, il s'est produit la rotation dextre du bloc Est de la chaîne katanguienne, ce qui a donné la direction actuelle NW-SE aux structures D1 dans cette partie de l'Arc Lufilien, et c'est ce qui a été à la base également de sa géométrie convexe. Sa longue durée est attribuée à la migration des failles qui se développaient séquentiellement du Sud au Nord, et probablement aussi à la lente vitesse de convergence durant la collision entre le craton du Congo et celui de Kalahari.

    - Le dernier évènement de l'orogenèse Lufilienne est la troisième phase appelée «phase OEilatembo» ou D3. Elle est marquée par des structures transverses aux directions majeures de l'Arc Lufilien. Ces structures sont de type synclinal de Chilatembo. Cette phase, ainsi que la séquence supérieure du Kundelungu (Sous Groupe de Biano) relèvent probablement du Paléozoïque inférieur.

    Chapitre I : Généralités

    -

     

    -16-

    Figure 5 : Les phases D1 et D3 sur l?Arc Lufilien (Kampunzu et Cailteux, 1999)

    1.2.1.1.3. Métamorphisme

    Le métamorphisme dans l'Arc cuprifère du Katanga se limite au stade de séricite et de chlorite (François et Cailteux, 1981). Ceci est en accord avec les résultats d'Intiomale (1982) selon lesquels ce métamorphisme n'a pas dépassé le degré de la mésozone supérieure.

    Au Katanga Sud-oriental et en Zambie, le métamorphisme atteint souvent le stade de biotite avec possibilité d'apparition du grenat autour des massifs cristallins. Les formations du Roan présentent parfois de la scapolite à proximité du socle cristallin et peuvent contenir très localement du disthène dans certaines conditions particulières (Oosterbosch, 1962).

    Certains auteurs dont Cailteux (1973) ; François et Cailteux (1981) ont reconnu quatre zones parallèles de métamorphisme dont les isogrades définis en Zambie se poursuivent au Katanga (Fig. 6) :

    -17-

    Chapitre I : Généralités

    Figure 6 : Carte synthétique d?isogrades métamorphiques dans le Katanguien (François et

    Cailteux, 1981)

    - la zone à séricite et chlorite : de Lubumbashi-Kengere vers le nord du bassin katanguien ;

    - la zone à biotite et muscovite : de Lubumbashi-Kengere à Musoshi-Kitwe ;

    - la zone à scapolite-épidote-actinote : de Musoshi-Kitwe à Lombe-Kisanga ;

    - la zone à amphibole-grenat : de Lombe Kisanga à Solwezi.

    La présence de la chlorite, de la biotite et même du disthène laisse envisager un domaine de température qui s'étend de 400 à 600°C correspondant à une pression qui varie entre 2 et 8 kilobars.

    Par voie de conséquence, le domaine normal de thermo-dynamo-métamorphisme de type Barrow a été atteint dans les formations du système du Katanga.

    -18-

    Chapitre I : Généralités

    1.2.1.1.4. Minéralisation

    Dans tous les gisements stratiformes du Katanga (Fig.7), les minéralisations se situent généralement au sein de deux corps minéralisés appelés «ores bodies», séparés par une couche récifale généralement stérile appelée «Roche Siliceuse Cellulaire» (RSC).Le Sud-Katanga contient plusieurs minéralisations : celles à Cu-Co-Ni-U sont essentiellement concentrées dans le Roan et celles à Cu-Pb-Zn, dans le Nguba.

    A l'échelle lithostratigrahique, on y distingue deux venues cuprifères distinctes et responsables des minéralisations cuprifères du Katanga :

    - La première venue, comprenant l'association Cu-Co-U-Au de type stratiforme, est rencontrée strictement dans le Sous Groupe des Mines au Sud Katanga et dans le Copperbelt zambien. Les gisements congolais de Musoshi et Kinsenda sont à rattacher à ceux du Copperbelt zambien.

    - La deuxième venue, dominée par l'association Cu-Zn-Pb-Ag-Ge, est du type filonien.

    Figure 7 : Types de minéralisation de l?Arc Cuprifère Katangais (Chabu, 2003)

    -19-

    Chapitre I : Généralités

    1.2.1.2. Les formations de couverture

    Au-dessus des formations du substratum précédemment citées, s'étendent des sédiments phanérozoïques déposés au cours de la période de calme orogénique qui a suivi le plissement katanguien (Cahen, 1954; Oosterbosch, 1962; François, 1973, 1987;Katekesha, 1975; Cailteux, 1983). Elle comprend un ensemble de formations sédimentaires d'origine continentale, datant du Paléozoïque, du Cénozoïque, et du Quaternaire. Ces formations sont tabulaires et comportent de la base au sommet :

    > Le Paléozoïque représenté par le Groupe de la Lukuga qui est constitué de shales, d'argilites, de grès, de psammites, de couches à houille.

    > Le Cénozoïque constitue le Groupe de Kalahari comportant des sables ocres et des grès polymorphes (grès calcaires et roches argileuses silicifiées).

    > Le Quaternaire représenté par des terres de recouvrement et les alluvions récents.

    A. Le Paléozoïque

    Le Paléozoïque est représenté par la Série de la Lukuga dont les seuls étages observés sont le Carbonifère supérieur et le Permien. Au niveau du bassin de la Lukuga l'échelle stratigraphique comprend du sommet vers la base :

    > Les formations de transition constituées d'argilites et de shales de teintes diverses, parfois gréseux, des grès et des psammites de teintes variées avec localement des veines de charbon. Son contenu florifère a permis de leur attribuer un âge Permien Supérieur ;

    > Les formations à couches de houille comprenant des shales, des psammites, des grès, des arkoses et des poudingues de teintes grises ou grises-noires. On leur attribue un âge Permien ;

    > Les formations de shales noirs de la Lukuga dont l'étude de la flore a permis de lui donner un âge Permien Inférieur ;

    > Les formations glaciaires et périglaciaires correspondant à de poudingues à galets volumineux de roches du soubassement.

    -20-

    Chapitre I : Généralités

    B. Le Mésozoïque (Groupe des grès rouges)

    Les terrains Mésozoïques reposent en discordance sur les couches de la Lukuga. Elles sont limitées à la base et au sommet par des niveaux conglomératiques et se divisent en 2 séries :

    ? Une série inferieure de shales rouges (au moins 155 m d'épaisseur) ;

    ? Une série supérieure de grès rouges (environ 150 à 160 m d'épaisseur) (Lepersonne, 1971). Ces formations semblent correspondre au remplissage de l'extension vers le Nord-Est du fossé de la Luangwa (Zambie).

    C. Le Cénozoïque

    Les dépôts rapportés au Cénozoïque affleurent au sud de la région où elles reposent sur les formations Protérozoïques, ces formations sont en rapport avec le début du fonctionnement de la branche occidentale du Système des Rifts Est Africains. Au Katanga méridional ils comprennent des conglomérats, des grès polymorphes (Paléogène) et des grès ocre (Néogène), des sables, des argiles mis en place dans les bassins du lac Moero et de la Luapula.

    Les dépôts du Quartenaire sont représentés par des graviers, des sables rouges, des limons, des graviers latéritiques et des sables ocres.

    I.2.2. Aspects locaux

    I.2.2.1. Présentation du secteur d'étude

    Shangulowe est un gisement stratiforme de cuivre encaissé dans les shales gris et rouges du Groupe de Kundelungu recouvert par une grande brèche sédimentaire syn-orogénique complexe (Fig. 8) (Wendorff, 2000, 2011).

    Ce gisement est structuralement situé le long d'une grande faille extrusive de M'sesa (François, 2006). Il est disséqué dans trois megafragments, Shangulowe au nord, centres et du sud, se composant des fragments hectométriques séparés par des zones faillées transversales et broyées.

    -21-

    Chapitre I : Généralités

    Figure 8 : carte géologique et gisements de Cu-Co (modifié après Lepersonne, 1974 et François,
    2006, tiré de Kipata, 2013)

    I.2.2.2. Aspects pétrographique et structural

    Cette mégabrèche du Sous Groupe des Mines est constituée de dolomie talqueuse et des brèches qui peuvent être subdivisées en trois différentes unités le long de l'ensemble du gisement. Suivant la nature des roches qui forment la brèche, on distingue : une dolomie ferrugineuse au sommet, une dolomie au milieu et une dolomie siliceuse à la base. Les plans de stratification sont inclinés NW (Kipata, 2013).

    D'après le même auteur, la brèche dolomitique est faite de fragments de dolomie stromatolithique talqueuse (C.M.N) semblable à ceux du gisement voisin de Kamfundwa. Toutes les brèches et les couches de Kundelungu ont des mesures structurales similaires (direction et pendage) en dépit des contacts angulaires faillés entre la brèche siliceuse et le shale gris. Les galets sont orientés avec leur grand axe parallèle à la stratification.

    -22-

    Chapitre I : Généralités

    Sur le plan structural, on note différents états de contrainte responsable de diverses structures (Kipata, 2013) :

    Le premier est défini par des failles remplies des oxydes de fer et de manganèse, de la malachite et de la chrysocole noire. Les fractures conjuguées dans différentes zones faillées affectent les shales gris et les brèches dolomitiques et siliceuses. Le régime de contrainte de la poussée tectonique a les axes y et z relativement obliques mais un axe x subhorizontal orienté NNE-SSW.

    Le second est obtenu à partir des plans de failles qui contiennent la chrysocolle, l'azurite et probablement la shattuckite avec les oxydes noirs dans les fractures conjuguées. Il a comme résultat une friction-glissement à la contrainte transtensionelle avec une contrainte horizontale orientée NNW-SSE.

    Le troisième correspondant à une extension E-W avec un léger composant friction-glissement est conclu avec comme dominance des oxydes de fer au contact entre brèche et shales gris. Peu de malachite et de chrysocolle couvrent des stries de glissement. Les secondes sont plus jeunes que le mouvement de faille.

    Le quatrième inclut des plans de stratifications réactivés couverts d'oxydes noirs et roses, associé à un état de contrainte de friction-glissement avec comme contrainte horizontale maximale orientée WNW-ESE.

    -23-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    CHAPiTRE II : CARTOGRAPHiE ET liTHOSTRATiGRAPHiE

    II.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

    Ce chapitre a comme objectif principal l'établissement d'une carte géologique de surface du gisement de Shangulowe nord à l'échelle de 1/2500. Pour atteindre notre but :

    ? Un levé géologique basé sur des coupes orientées est-ouest

    perpendiculairement à la direction des formations géologiques (Fig. 9). Les itinéraires étaient espacés de 50 m pour permettre de circonscrire toutes les structures et déformations.

    Au cours du levé, on a effectué :

    - La prise de différentes mesures de direction et pendage a été effectuée sur toutes les structures planaires et linéaires ;

    - La reconnaissance et description des différents types des formations ; - Le prélèvement d'échantillons représentatifs, en vue de préciser les

    descriptions pétrographiques macroscopiques faites in-situ et dans la

    perspective des études de laboratoire.

    Toutes les données sont reprises dans les tableaux insérés à la seconde section de notre chapitre. Elles sont présentées en six colonnes portant respectivement :

    ? Les numéros de station d'observations notées ;

    ? Les coordonnées géographiques (en UTM) de chaque station (avec x : longitude ; y : latitude ; z : altitude) ;

    ? Les descriptions et lithologie.

    ? Une description des carottes de sondages a été menée en vue de

    l'établissement du log synthétique du gisement, de préciser la carte géologique.

    -24-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.2. CARTOGRAPHIE

    II.2.1. PRESENTATION DES DONNEES

    Figure 9 : Présentation des coupes

    -25-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Les tableaux qui suivent regroupent toutes les mesures effectuées tout au long de notre levé. Il s'agit des mesures structurales ainsi que la description macroscopique des formations en place.

    Tableau 2 : La coupe I

    Station

    Coordonnée géographique (UTM : X, Y, Z)

    Mesures
    structurales
    (So)

    Descriptions et lithologie

    SG.1

    452950

    N70/4NW

    Roche de couleur grise à gris verdâtre à

     

    8805450

     

    l'altération, finement litée et contenant des

     

    1432

     

    traces de malachite dans les cassures.

     
     
     

    La roche est un shale dolomitique ayant une puissance d'environ 40m

    SG.1.1

    452990

    N40/2ONW

    Contact shale dolomitique - roche brechique

     

    8805450

     

    affleurant dans une zone d'effondrement.

     

    1434

     
     

    SG.1.2

    453000

     

    Brèche à éléments de dolomie, de grès et de

     

    8805450

     

    shale. La roche renferme par endroits une

     

    1928

     

    minéralisation en malachite, azurite et oxydes noirs.

     
     
     

    C'est une brèche hétérogène mesurant 24 m d'épaisseur

    SG.1.3

    453018

     

    Contact brèche hétérogène - roche argileuse

     

    8805452

     
     
     

    1425

     
     

    SG.1.4

    453040

    N94/2NE

    Roche friable, de couleur brune noirâtre due à la

     

    8805460

     

    présence des oxydes noirs en remplissage des

     

    1420

     

    cassures à côté du quartz et de la calcite. Et on a également observé du talc à quelques endroits.

     
     
     

    La roche est un shale argileux et affleure sur

     
     
     

    33m

    SG.1.5

    453052

    N93/5NE

    Contact shale argileux et de shale dolomitique

     

    8805449

     
     
     

    1468

     
     

    SG.1.6

    453055

    N90/5NE

    Roche de couleur grise, à grains très fins, se

     

    8805447

     

    débite en feuillets, avec quelques traces de

     

    1421

     

    malachite disséminées dans la roche et le long des joints de stratifications.

     
     
     

    La roche un shale dolomitique et affleure sur

     
     
     

    5 m.

    SG.1.7

    453060

     

    Contact shale dolomitique et une roche

     

    8805450

     

    bréchique

     

    1430

     
     

    SG.1.8

    453039

     

    Roche grise avec des éléments anguleux à

    -26-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

     

    8805460

     

    subanguleux de shale dolomitique et de

     

    1429

     

    dolomie allant de 2 à 6 cm ; dans un ciment argilo-carbonaté.

     
     
     

    Il s'agit de la brèche dolomitique minéralisée

    en malachite, chrysocolle et oxydes noirs et
    rouges. Cette formation est épaisse de 49 m

    SC.1.9

    453110

     

    Contact brèche dolomitique - brèche

     

    8805450

     

    hétérogène

     

    1920

     
     

    SC.1.10

    453160

     

    Zone d'effondrement correspondant à une

     

    8805445

     

    brèche hétérogène semblable à celle affleurant à

     

    1925

     

    la station SC 1.2. Cette zone est épaisse de 5 7m

    SC.1.11

    453170

     

    Contact brèche hétérogène - brèche

     

    8805450

     

    dolomitique

     

    1920

     
     

    SC.1.12

    453220

     

    Brèche dolomitique identique à celle décrite à

     

    8805430

     

    la station SC 1.8. la roche affleure sur 74m

     

    1939

     
     

    SC.1.13

    453243

     

    Contact brèche dolomitique - brèche

     

    8805448

     

    hétérogène

     

    1440

     
     

    SC.1.14

    453250

     

    Roche de couleur noirâtre à brunâtre,

     

    8805450

     

    compacte, à éléments de dolomie mesurant en

     

    1443

     

    moyenne 7 à 10 cm de côté et riche en oxydes de fer.

     
     
     

    Il s'agit d'une brèche ferrugineuse qui s'étend sur environ 10m d'épaisseur.

    SC.1.15

    453254

     

    Contact brèche ferrugineuse- brèche hétérogène.

     

    8805449

     
     
     

    1440

     
     

    SC.1.16

    453280

     

    Brèche hétérogène de 57 m d'épaisseur

     

    8805450

     
     
     

    1449

     
     

    SC.1.17

    453313

     

    Contact brèche hétérogène - shale argileux .

     

    8805450

     
     
     

    1452

     
     

    SC.2

    453350

     

    Roche massive altérée à grains sont très fins, et

     

    8805450

     

    affectée par de nombreuses fractures remplies

     

    1456

     

    d'oxydes de fer.

     
     
     

    C'est un shale argileux

    -27-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 10 : Section géologique de la coupe 1

    -28-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    La coupe précedente (Fig. 10) montre une structure faillée. Les shales de Kundelunge se retrouvent en contact avec les brèches.

    Tableau 3 : Levé géologique de la coupe 2

    Station

    Coordonnée géographique (UTM : X, Y, Z)

    Mesures
    structurales
    (So)

    Descriptions et observations

    SG.3

    452850

    N46/16NW

    La zone est couverte par la végétation, le sol est brun. Il

     

    8805400

     

    s'agit un shale argileux altéré

     

    1489

     
     

    SG.3.1

    452890

     

    Roche friable de couleur rouge à brun noirâtre due aux

     

    8805400

     

    oxydes noirs et rouges en remplissage des cassures. La

     

    1470

     

    roche est un shale argileux et affleure sur environ 57 m

    SG.3.2

    452926

    N154/58NE

    Contact shale argileux et shale dolomitique

     

    8805400

     
     
     

    1470

     
     

    SG.3.3

    452950

    N112/7NE

    Roche de couleur grise à gris verdâtre, de grains fins à

     

    8805400

     

    très fins, microfissurée où on a de la malachite, des

     

    1465

     

    oxydes rouges et noirs en remplissage.

     
     
     

    Il s'agit d'un shale dolomitique épais d'environ 13 m.

    SG.3.4

    452990

    N70/20SE

    Contact shale dolomitique et brèche dolomitique

     

    8805390

     
     
     

    1463

     
     

    SG.3.5

    453210

    N134/60NE

    Roche de couleur grise constituée d'éléments anguleux

     

    8805415

     

    allant de 2 à 6 Cm qui se détachent dans un ciment

     

    1466

     

    argilo-carbonaté.

     
     
     

    Il s'agit d'une brèche dolomitique minéralisée en

    malachite, chrysocolle et contient aussi des oxydes noirs. Elle affleure sur 229 m.

    SG.3.6

    453230

     

    Contact brèche dolomitique et brèche ferrugineuse

     

    8805409

     
     
     

    1466

     
     

    SG.3.7

    453235

     

    Roche de couleur noirâtre à brunâtre, à grains grossiers

     

    8805410

     

    d'environ 7 Cm en moyenne, compacte et riche en

     

    1470

     

    oxydes de fer.

     
     
     

    C'est une brèche ferrugineuse qui affleure sur environ

     
     
     

    15 m

    -29-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    SG.3.8

    453240

    8805400

    1472

     

    Contact brèche ferrugineuse et brèche hétérogène

    SG.3.9

    453280

     

    Brèche à éléments de dolomie, de shales et de

     

    8805420

     

    microgrès. La roche renferme une minéralisation en

     

    1475

     

    malachite à certains endroits ainsi que les oxydes noirs.

     
     
     

    Il s'agit d'une brèche hétérogène. Cette couche

    affleure sur environ 71m

    SG.3.10

    453310

     

    Contact brèche hétérogène et shale argileux

     

    8805404

     
     
     

    1470

     
     

    SG.4

    453350

     

    Roche rouge, à grains fins, se débite en feuillet, friable.

     

    8805400

     

    Il s'agit d'un shale argileux qui affleure sur 20 m

     

    1465

     
     

    Le tableau précédent de même que la section géologique ci-dessous (Fig. 11) montre que les brèches de Roan sont intercalées dans les shales de Kundelungu dans une structure faillée.

    -30-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 11 : section géologique de la coupe 2

    -31-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Tableau 4: La coupe 3

    Station

    Coordonnée
    géographique
    (UTM : X, Y, Z)

    Mesures
    structurales
    (So)

    Descriptions et observations

    SG 15

    452600

     

    Sol brun avec quelques fragments de shales argileux

     

    8805150

     
     
     

    1472

     
     

    SG 15.1

    452967

    N52/32NW

    Roche de couleur rouge, stratifiée, à grains très fins,

     

    8805151

     

    friable, happe à la langue, très altérée. Avec des

    oxydes noirs dans les microfissures. Il s'agit d'un shale

     

    1469

     

    argileux qui affleure sur 70 m.

    SG 15.2

    453053

     

    Contact shale argileux et brèche dolomitique.

     

    8805152

     
     
     

    1467

     
     

    SG 15.3

    453070

    N62/10NW

    Roche massive, fortement altérée, de couleur gris

     

    8805152

     

    noirâtre et jaunâtre à quelques endroits. Des

    concrétions calcareuses et des veinules remplies de

     

    1471

     

    quartz et de calcite sont identifiées. Et on a

    également du talc. La roche est minéralisée en
    malachite et pseudo-malachite. Il s'agit de la brèche dolomitique qui affleure sur 33m.

    SG 15.4

    453090

     

    Contact brèche dolomitique et shale dolomitique

     

    8805152

     
     
     

    1471

     
     

    SG 15.5

    453110

    N24/40NW

    La roche a des grains très fins, de couleur rose à

     

    8805151

     

    l'altération et grise à la cassure fraiche, se débitant en

    feuillet. On observe aussi des micas blancs. Il s'agit

     

    1474

     

    d'un shale dolomitique. La couche a environ 38 m d'épaisseur.

    SG 15.6

    453136

    N76/30NW

    Contact shale dolomitique et brèche dolomitique

     

    8805153

     
     
     

    1467

     
     

    SG 15.7

    453149

    N4/7NW

    Roche compacte de couleur grise, avec des éléments

     

    8805150

     

    anguleux à subanguleux, de diamètre allant de 2 à 4 cm reliés par ciment dolomitique à siliceux. Avec du

     

    1467

     

    quartz, le mica, les oxydes en remplissage dans les

    cassures. La roche est minéralisée en chrysocolle à

    quelques endroits. C'est une brèche dolomitique

    -32-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

     
     
     

    dont la puissance est d'environ 24m.

    SG 15.8

    453158

    8805153

    1465

    N46/38NW

    Contact brèche dolomitique et shale argileux

    SG 15.9

    453159

    N22/84SE

    Roche très altérée de couleur rouge, à grains fins, se

     

    8805160

     

    débitant en feuillet, friable. C'est un shale argileux dont la puissance est de 5 m

     

    1464

     
     

    SG 15.10

    453161

     

    Contact shale argileux et brèche hétérogène

     

    8805155

     
     
     

    1465

     
     

    SG 15.11

    453340

     

    Roche de couleur rougeâtre à brunâtre avec des

     

    8805150

     

    colorations noirâtres à certains endroits. Les

    éléments ont de diamètres variant entre 1 à 10 cm

     

    1468

     

    qui se détachent dans un ciment argilo-dolomitique.

     
     
     

    Ces éléments sont constitués de shale, dolomie et oxydes de fer. Il s'agit d'une brèche hétérogène. La puissance de la couche est d'environ 214 m

    SG.15.12

    453380

     

    Contact brèche hétérogène et shale argileux

     

    8805154

     
     
     

    1470

     
     

    SG 15.13

    453384

    N88/72SE

    Roche très altérée de couleur rouge, à grains fins, se

     

    8805155

     

    débite en feuillet, friable. Il s'agit du shale argileux

     

    1465

     
     

    SG 16

    453400

     

    Remblais de shale argileux

     

    8805150

     
     
     

    1460

     
     

    Le tableau ci-dessus, comme l'illustre la section géologique (la Fig. 12), indique des contacts anormaux entre les shales de Kundelungu et les brèches (hétérogènes et dolomitiques). Il s'agit d'une structure faillée.

    -33-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 12: section géologique de la coupe 3

    -34-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Tableau 5 : La coupe 4

    Station

    Coordonnée géographique (UTM : X, Y, Z)

    Mesures
    structurales
    (So)

    Descriptions et observations

    SG19

    452700

     

    Sol brun avec des fragments des shales argileux

     

    8805050

     
     
     

    1469

     
     

    SG 19.1

    452840

     

    Sol de couleur brune, à grains fins, la roche se débite en

     

    8805055

     

    feuillet, happe à la langue et contient des minéraux de

     

    1468

     

    micas blancs. C'est un shale argileux

    SG 19.2

    453011

     

    Contact shales argileux et shale dolomitique

     

    8805056

     
     
     

    1471

     
     

    SG 19.3

    453030

     

    Couleur gris verdâtre, du mica blanc, la roche est

     

    8805055

     

    minéralisée en malachite et imprégnée et enduite dans

     

    1468

     

    les fissures, les grains sont fins et la roche est stratifiée.

     
     
     

    C'est un shale dolomitique qui affleure sur 14m

    SG 19.4

    453050

     

    Contact shale dolomitique et shale argileux

     

    8805055

     
     
     

    1465

     
     

    SG 19.5

    453060

     

    Roche brune, à grains fins, la roche se débite en feuillet,

     

    8805054

     

    happe à la langue et a des minéraux de micas blancs.

     

    1463

     

    C'est un shale argileux qui affleure sur 14 m

    SG 19.6

    453070

    N18/40SE

    Contact shale argileux et brèche dolomitique

     

    8805054

     
     
     

    1462

     
     

    SG 19.7

    453090

     

    Roche compacte de couleur grise, avec des éléments

     

    8805054

     

    angulaire allant de 2 à 4cm, reliés par un ciment siliceux

     

    1463

     

    avec du quartz, on a le mica blanc, et les cassures sont remplies par la silice et un peu de chrysocolle à quelques

    endroits. Il s'agit d'une brèche dolomitique dont la
    puissance est d'environ 43 m.

    SG 19.8

    453108

    N4/20SE

    contact brèche dolomitique et shale argileux

     

    8805055

     
     
     

    1460

     
     

    SG 19.9

    453123

     

    Roche argileuse c'est un shale argileux qui affleure sur

     

    8805054

     

    21 m.

     

    1462

     
     

    SG 19.10

    453130

     

    Contact des shale argileux avec la brèche hétérogène

     

    8805052

     
     
     

    1462

     
     

    -35-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    SG 19.11

    453150

    8805055

    1457

     

    Roche de couleur rouge à éléments variant entre 1 à 10cm, le ciment entre les grains est essentiellement argileux .C'est la brèche hétérogène. on a des oxydes noirs et rouges. La couche a 24 m d'épaisseur.

    SG 19.12

    453160

    8805043

    1459

     

    Limite de contact de la brèche hétérogène et brèche dolomitique

    SG 19.13

    453220

    N42/26NW

    Dolomie massive, altérée, de couleur gris blanchâtre à

     

    8805048

     

    rouge violacée, talqueuse, avec granulométrie fine avec

     

    1464

     

    des microfissures remplies d'oxydes rouges et noirs, des cristaux de quartz, des calcites et de sidérose. C'est la brèche dolomie qui affleure sur environ 124 m.

    SG 19.14

    453280

     

    contact brèche dolomie et brèche hétérogène.

     

    8805055

     
     
     

    1465

     
     

    SG 19.15

    453410

     

    Roche rouge à éléments variant entre 1 à 10cm, le

     

    8805052

     

    ciment est constitué essentiellement argileux. C'est la

     

    1468

     

    brèche hétérogène minéralisée en oxydes noirs et

    rouges

    La coupe précédente (Tableau 5) ainsi que la section géologique (Fig. 13) montrent un anticlinal dans les shales de Kundelungu à l'ouest mais à l'est la structure faillée à l'instar des trois autres coupes.

    -36-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 13 : section géologique de la coupe 4

    -37-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.3. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE

    Cette partie du travail porte sur la description des carottes sondages auxquels nous avons accédé. Les données sont présentées dans les tableaux comprenant 3 colonnes :

    ? Profondeur (en m) ;

    ? Descriptions lithologiques ; ? Minéralisations visibles.

    II.3.1. DONNEES DE SONDAGE

    Figure 14 : Emplacement des points de sondage

    -38-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    1. Tableau 6 : Sondage SGS 05

    E : 452920

    N : 8805396

    Altitude : 1457 m Profondeur : 65.7m

    Début (m)

    Fin
    (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisations

    0

    1

    Roche de couleur jaune à brune, à granulométrie fine. Il s'agit du Shale argileux

    -

    1

    2.5

    Roche de couleur jaune à brune passant au rouge. C'est du Shale Argileux

    -

    2.5

    3

    Roche de couleur jaune à brune, à grains fins qui s'intercalent avec des horizons de couleur grise. Il s'agit du mélange de shale argileux et du shale dolomitique.

    oxydes noirs

    3

    8.50

    Roche grise sombre, broyé, très fracturée. De granulométrie fine. Il s'agit de Shale dolomitique

    oxydes noirs

    8.50

    11.5

    Roche grise à aspect bréchique, présentant une granulométrie

    fine, fracturée. La calcite, le quartz et les oxydes noirs
    remplissent les cassures. c'est un Shale dolomitique

    oxydes noirs

    11.5

    20.5

    Roche de couleur grise, à grains fins. On note la présence des

    micas. Il s'agit d'un Shale Dolomitique

    Malachite,
    chrysocolle

    20.5

    26.5

    Roche de couleur grise sombre, micacé à grains fins contenant également une minéralisation en imprégnation, c'est un Shale dolomitique

    Malachite

    26.5

    41.5

    De même, une roche dolomitique massive et très bien

    minéralisée dans les fissures

    Malachite

    41.5

    53.7

    Shale dolomitique gris massif micacé, minéralisé sous-forme d'imprégnation.

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    53.7

    55

    Shales dolomitiques gris massifs micacé.

    -

    55

    56.7

    On a une roche identique à celle du niveau précédant mais minéralisée

    malachite

    56.7

    65.7

    Shale dolomitique gris massif micacé, de granulométrie fine.

    -

    -39-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    2. Tableau 7 : Sondage SGS 11

    E : 452959

    N : 8805360

    Altitude : 1453 m Profondeur : 42 m

    Début (m)

    Fin (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    1.8

    Roche grise sombre, mal stratifiée. il s'agit d'un Shale

    Dolomitique

    Malachite

    1.8

    4

    Shale Dolomitique gris verdâtre massif avec une faible stratification bien remarquable, on note une minéralisation par imprégnation et dans les fissures.

    Malachite,
    chrysocolle

    4

    5.5

    Roche grise verdâtre massive, de granulométrie fine. c'est un Shale Dolomitique.

    -

    5.5

    14.5

    Idem mais aussi une faible trace de minéralisation, il s'agit d'un Shale Dolomitique

    Malachite

    14.5

    22.9

    Roche grise verdâtre massive avec un remplissage dans les cassures d'oxydes noirs, c'est un Shale Dolomitique

    Oxydes noirs

    22.9

    26.5

    Roche grise verdâtre, massif avec des minéraux de

    remplissages dans les cassures. c'est un Shale Dolomitique

    Malachite

    26.5

    32.5

    Roche grise, mal stratifiée avec une faible minéralisation en malachite, c'est un Shale Dolomitique

    Malachite,
    oxydes noirs

    32.5

    36

    Roche grise fracturée avec une faible trace de minéralisation. Il s'agit d'un Shale Dolomitique

    Malachite

    36

    39

    Shale gris dolomitique massif mais fracturé et contenant des petites minéralisations.

    Oxydes noirs

    39

    40

    Roche grise noir massive mais fracturée et une faible trace de minéralisation. C'est un Shale Dolomitique

    Malachite

    40

    42

    Shale dolomitique gris massif mais fracturé et une faible trace de minéralisation dans les fissures.

    Malachite

    -40-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    3. Tableau 8 : Sondage SGS 19

    E : 452967

    N : 8805322

    Altitude : 1470 m Profondeur : 90 m

    Début (m)

    Fin (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    1

    Roche brune à jaune passant au rouge, à grains fins. c'est un Shale argileux

    -

    1

    2.5

    Shale argileux à aspect bréchique, de couleur brune à jaune, à grain fins.

    -

    2.5

    5.5

    Roche fracturée, brune, il s'agit d'un shale argileux.

    -

    5.5

    6.9

    Roche de couleur rouge brunâtre, massive. Il s'agit du shale argileux

    -

    6.9

    9.1

    Roche de couleur rouge massive fracturée sans minéralisation, il s'agit d'un shale argileux

    -

    9.1

    10.4

    Roche rouge massive fracturé mais aussi, contenant des oxydes sombres dans les fractures. Il s'agit d'un shale argileux

    oxydes noirs

    10.4

    11.5

    Roche de couleur rouge, brune, massive et fracturée. On note les oxydes dans les fractures. C'est un shale argileux

    Oxydes
    noirs

    11.5

    13.4

    Roche grise mal stratifiée, contenant du mica et des minéraux oxydés. Il s'agit shale dolomitique

    Oxydes
    noirs

    13.4

    18.5

    Roche grise massive avec une faible minéralisation, stratifiée. C'est un Shale dolomitique

    Malachite,
    Oxydes
    Noirs

    18.5

    23.4

    Shale Dolomitique gris argileux massif très fracturé avec trace de minéralisation dans les fissures

    Malachite

    23.4

    24

    Shale Dolomitique gris argileux massif, à éléments fins, et très fracturé.

    Pyrite,
    Chalcopyrite
    , Oxydes
    Noirs

    24

    24.9

    Roche grise verdâtre, à éléments fins très fracturée et

    minéralisée. Il s'agit d'un Shale dolomitique.

    Pyrites,
    chalcopyrite

    24.9

    27.2

    Roche dolomitique grise massive micacée, on note des traces minéralisations. c'est un Shale dolomitique.

    Malachite,

    27.2

    30.5

    Shale dolomitique gris argileux mal stratifié

    -

    30.5

    31.3

    Shale dolomitique gris, dolomie argileux et mal stratifié

    -

    31.3

    35.5

    Roche identique à celle du niveau précédent.

    -

    -41-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    35.5

    39.2

    Shale dolomitique de couleur grise brunâtre passant au rouge, à éléments fins, mal stratifié. Minéralisé dans des fissures

    malachite

    39.2

    41.5

    Roche grise dolomitique massive, avec quelques traces de minéralisation dans des fissures. Il s'agit d'un Shale dolomitique

    Malachite,
    Oxydes
    Noirs

    41.5

    46.8

    Shale dolomitique de couleur grise verdâtre, peu argileux, fracturé. Minéralisé dans les fractures

    Malachite,
    Oxydes
    noirs

    46.8

    51.5

    Shale dolomitique vert à gris blanchâtre, massif à mal stratifié et peu minéralisé.

    Oxydes
    noirs,
    pyrites,
    chalcopyrite

    51.5

    62.5

    Shale dolomitique gris sombre, massif, micacé.

    -

    62.5

    74.5

    Shale dolomitique gris et dolomitique qui est massif et micacé.

    Pyrite,
    Oligiste

    74.5

    90

    Roche identique à celle du niveau précédent, il s'agit d'un shale dolomitique.

    Pyrite,
    oligiste

    -42-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    4. Tableau 9 : Sondage SGS 27

    E : 453047

    N : 8805309

    Altitude : 1962 m Profondeur : 60 m

    Début (m)

    Fin (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    2.5

    Remblais constitué des shales dolomitiques et des shales argileux. Les shales dolomitiques sont fracturées et présentant une minéralisation dans les cassures.

    Chrysocolle

    2.5

    4

    Identique au niveau précédent. On note la présence des oxydes noirs dans les cassures des shales argileux

    Oxydes Noirs

    4

    12.7

    Shale dolomitique de couleur grise, massif, à grains

    fins. La minéralisation se présente sous forme
    d'imprégnation dans la roche.

    Malachite, Oxydes Noirs

    12.7

    19.9

    Roche de couleur brune à rougeâtre à grains fins. Il s'agit d'un Shale dolomitique

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    19.9

    30.1

    Shale dolomitique gris brun, massif, mal stratifié et très fracturé. Peu minéralisé.

    Malachite

    30.1

    31

    Roche identique à celle du niveau précédent mais

    stérile. C'est un shale dolomitique.

    -

    31

    36.6

    Shale Dolomitique de couleur grise, à grains fins, avec une faible trace de minéralisation.

    malachite

    36.6

    38.5

    Shale Dolomitique gris sombre, massif, à granulométrie

    fine. La minéralisation se présente sous forme
    d'imprégnation dans la roche.

    Malachite, Oxydes Noirs

    38.5

    40.8

    Shale dolomitique de couleur grise, massif, avec une

    minéralisation sous forme d'imprégnation dans la
    roche et d'enduits dans les cassures.

    Malachite, Oxydes Noirs

    40.8

    41.6

    Roche identique à celle du niveau précédent mais

    stérile.

    Malachite, Oxydes Noirs

    41.6

    55.5

    Idem, on note la présence de l'oligiste.

    Oligiste

    55.5

    60

    Shale dolomitique de couleur grise, massif, très

    micacé. On observe des grains de pyrite ainsi que l'oligiste.

    Oligiste Pyrite

    -43-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    5. Tableau 10 : Sondage SGS 034

    E : 453136

    N : 8805301

    Altitude : 1454 m Profondeur : 80 m

    Début (m)

    Fin
    (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    1

    Roche de couleur grise sombre, à éléments moyens des dolomies et des shales noyés dans un ciment dolomitique. Il s'agit de la Brèche Dolomitique.

    Oxydes Noirs

    1

    2.30

    Roche de couleur grise sombre, à éléments moyens des dolomies et des shales noyés dans un ciment dolomitique. Il s'agit de la Brèche Dolomitique.

    Oxydes Noirs

    2.30

    3.7

    Brèche dolomitique de couleur grise avec des éléments de shales et des dolomies silicifiées.

    Oxydes Noirs

    3.7

    5.5

    Roche dolomitique silicifiée de couleur grise blanchâtre avec oxydes noirs. Il s'agit de la dolomie silicifiée.

    Oxydes Noirs

    5.5

    8.5

    Idem mais sans oxydes noirs

    -

    8.5

    22

    Dolomie silicifiée, altérée, de couleur grise sombre.

    Oxydes Noirs

    22

    27

    Alternance des dolomies et shale argileux.

    -

    27

    30.5

    Roche de couleur brune à jaune, massive, à granulométrie fine. C'est un Shale argileux

    Malachite

    30.5

    46

    Shale dolomitique de couleur grise à brune, massif, à grains fins avec faible minéralisation.

    Malachite

    46

    49

    Shale dolomitique à grains fins, de couleur brune à jaune et fracturé

    -

    49

    62.5

    Roche massive, de couleur grise, à grains fins. Minéralisée en malachite. Il s'agit d'un Shale dolomitique.

    Malachite

    62.5

    69.4

    Shale dolomitique brun jaunâtre, massif, minéralisé dans des microfissures.

    Malachite

    69.4

    80

    Roche grise brunâtre, massive. Minéralisée en pyrite. Il

    s'agit d'un Shale dolomitique.

    Oligiste, pyrite

    -44-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    6. Tableau 11 : Sondage SGS 35

    E : 453184

    N : 8805346

    Altitude : 1452 m Profondeur : 90 m

    Début (m)

    Fin (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    1

    Roche de couleur grise noirâtre à éléments composés des dolomies et shales ainsi que des oxydes de fer, noyés dans ciment dolomitique. Il s'agit de la Brèche dolomitique.

    Malachite

    1

    5.9

    Shale dolomitique de couleur grise, massive. Minéralisé en malachite sous forme d'imprégnation dans la roche. On note aussi des oxydes noirs dans les cassures.

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    5.9

    8.3

    Shale dolomitique gris sombre, à granulométrie fine, massive. La minéralisation se présente en imprégnation dans la roche et sous forme d'enduits dans les cassures.

    Malachite,
    Oligiste

    8.3

    13

    Shale dolomitique grise, massif, très fracturé. La minéralisation est présente sous forme d'imprégnation mais aussi sous forme de remplissage de cassures.

    Malachite,
    Oligiste

    13

    22.3

    Shale dolomitique de couleur grise, très fracturé, massif. On observe la présence du mica avec faible trace de minéralisation

    Oligiste,
    Malachite,
    Oxydes Noirs

    22.3

    23.5

    Shale dolomitique gris sombre, massif, très micacé.

    Hématite

    23.5

    24.8

    Roche de couleur grise, très fracturée, talqueuse avec présence de mica et quelques traces de minéralisation en malachite. c'est le shale dolomitique

    Malachite

    24.8

    28.5

    Shale dolomitique gris-jaune, peu talqueux avec des fissures

    Oligiste,
    Malachite

    28.5

    30.1

    Même roche qu'au niveau précédent, mais la roche est très fracturée. Il s'agit d'un shale dolomitique

    Oligiste,
    Malachite

    30.1

    31.1

    Shale dolomitique gris jaunâtre peu talqueux avec une

    minéralisation sous forme d'enduits dans la roche.

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    31.1

    34.8

    Idem que le niveau précédent. Il s'agit du Shale dolomitique

    Malachite

    34.8

    35.5

    Shale dolomitique gris, massif.

    -

    35.5

    36.9

    Shale dolomitique gris, massif, fracturé avec la présence

    d'oligiste et du quartz

    Oligiste

    36.9

    38.5

    Shale dolomitique gris-jaune peu talqueux

    -

    38.5

    46

    Shale dolomitique gris-jaune peu talqueux mais notons que la roche est très fracturée

    -

    46

    48.1

    Roche grise très fracturée, micacé mais stérile il s'agit de la brèche dolomitique

    -

    48.1

    67.4

    Shale dolomitique de couleur grise, à aspect bréchique, micacé et talqueux

    Oligiste

    67.4

    90

    Shale dolomitique de couleur grise, massif et micacé

    -

    -45-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    7. Tableau 12 : Sondage SGS 39

    E : 453164

    N : 8805277

    Altitude : 1453 m Profondeur : 75m

    Début (m)

    Fin (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0

    1

    Brèche dolomitique de couleur grise avec des éléments de shale et de dolomie, noyés dans une matrice dolomitique.

    Malachite Oxyde noir

    1

    1.8

    Brèche dolomitique de couleur grise avec des éléments de shale et de dolomie, noyés dans une matrice dolomitique. La minéralisation s'observe dans les cassures et dans les fractions dolomitiques.

    Malachite
    Oxydes Noirs

    1.8

    14.1

    Shale dolomitique de couleur grise, verte à grise jaunâtre, massive et talqueuse.

    Malachite
    Oxydes Noirs

    14.1

    21.3

    Shale dolomitique de couleur grise, très fracturé

    -

    21.3

    23.3

    Shale dolomitique de couleur grise, talqueux et micacé.

    Chrysocolle

    23.3

    25.2

    Shale dolomitique de couleur grise, à granulométrie fine.

    -

    25.2

    26.4

    Shale dolomitique gris avec quelques traces de

    minéralisations en chrysocolle.

    chrysocolle

    26.4

    32.5

    Shale dolomitique grise à grise jaunâtre, talqueux

    -

    32.5

    35.1

    Shale dolomitique grise, avec une tendance au gris jaune

    Chrysocolle
    Malachite
    Oxydes Noirs

    35.1

    36.6

    Shale dolomitique gris verdâtres stérile et talqueuse

    -

    36.6

    37.7

    Shale dolomitique gris verdâtre avec une faible trace de minéralisation dans les cassures.

    Malachite

    37.7

    39.7

    Idem au niveau précédent mais stérile

    -

    39.7

    47.5

    Shale dolomitique de couleur grise, fracturé et talqueux

    Malachite

    47.5

    49.7

    Shale dolomitique gris sombre et fissuré

    -

    49.7

    66

    Shale dolomitique gris avec des microfissures

    Malachite

    66

    67

    Shale dolomitique gris très fracturé et talqueux

    -

    67

    68.5

    Shale dolomitique gris à brun avec trace de minéralisation dans les fissures

    Malachite
    Azurite

    68.5

    69.9

    Shale dolomitique de couleur grise, microfissuré et

    minéralisé en malachite

    Malachite

    69.9

    71.3

    Shale dolomitique de couleur grise verdâtre, à

    -

    -46-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

     
     

    granulométrie fine.

     

    71.3

    72.9

    Shale dolomitique de couleur grise jaune, de

    granulométries fines talqueuses.

    Malachite

    72.9

    75

    Shale dolomitique de couleur grise, beaucoup fissuré, micacée et à grains fins.

    Oxydes noirs,
    chalcosine,
    Oligiste

    8. Tableau 13 : Sondage SGS 28

    E : 453076

    N : 8805324

    Altitude : 1454 m Profondeur : 50 m

    Début (m)

    Fin
    (m)

    Descriptions lithologiques

    Minéralisation

    0.0

    1.1

    Shale dolomitique gris clair à gris verdâtre, massif

    minéralisé c'est dans des couches superficielles

    Malachite

    1.1

    2.3

    Shale dolomitique gris massif mais non minéralisé et nous sommes toujours dans les premières passes

    -

    2.3

    4.9

    Shale dolomitique gris jaune talqueux massif, très broyé

    -

    4.9

    6

    Roche grise jaunâtre, une alternance de shale et dolomie ; on a également la brèche avec un ciment siliceux bien minéralisée. il s'agit des shale dolomitique

    Malachite

    6

    8.5

    Shale dolomitique gris brunâtre, contenant la

    minéralisation dans les cassures.

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    8.5

    12

    Shale dolomitique gris brun, très bien stratifié contenant du talc.

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    12

    17.5

    Shale dolomitique gris verdâtre, massif avec des enduits de minéralisation dans les microfissures

    Malachite,
    Oxydes Noirs

    17.5

    20.5

    Shale dolomitique de couleur grise massif et faiblement stratifié.

    -

    20.5

    26.5

    Shale dolomitique gris massif à grains fins avec male stratifié et une minéralisation dans les microfissures.

    Malachite

    26.5

    32.5

    Shale dolomitique gris massif mal stratifié, à grains fins.

    Pyrite,
    Oligiste

    32.5

    34.5

    Shale dolomitique de couleur grise sombre, massif avec des microfissures.

    Oligiste

    34.5

    35.5

    Shale dolomitique massif à grains fins, contenant de trace

    Malachite

    -47-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

     
     

    de minéralisation dans les microfissures.

     

    35.5

    36.3

    Shale dolomitique de couleur grise, massif et qui est aussi vert par fois sombre.

    Stérile

    36.3

    41.4

    Shale dolomitique gris massif avec une faible

    stratification.

    Oligiste

    41.4

    44.5

    Roche grise-brune ou jaune -rouge. Il s'agit d'un shale dolomitique.

    Oligiste

    44.5

    50

    Shale dolomitique de couleur grise massif, à

    granulométrie fine micacé.

    Hématite,
    Oligiste

    -48-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.3.2. LOG STRATIGRAPHIQUE

    II.3.2.1. Présentation des logs stratigraphiques de différents sondages

    -49-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.3.2.2. Corrélations des logs stratigraphiques

    -50-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.3.2.3. Log synthétique du gisement de Shangulowe nord

    -51-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    La description de différents sondages était suivie par l'élaboration pour chaque sondage d'un log stratigraphique. Ensuite de corrélations de ces derniers.

    La carte géologique de Shangulowe nord (Fig. 15) établie grâce aux données de différentes coupes ainsi que de l'exploitation de données de sondage présente des remarques suivantes :

    ? Le gisement de Shangulowe nord est constitué des différentes brèches recoupées par des failles ;

    ? Les brèches sont intercalées dans les shales de Kundelungu ;

    En profondeur, certains sondages recoupent une formation de dolomies silicifiées. On remarque par la suite l'alternance du shale argileux et de dolomie, qui sont des unités différentes.

    -52-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 15 : Localisation des points d'échantillonnage, des sondages et les coupes

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Figure 16 : Carte géologique de Shangulowe nord

    -53-

    -54-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    II.4. TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES (DIRECTION ET PENDAGE DES COUCHES)

    Le traitement statistique des données structurales (direction et pendage) va nous permettre de déterminer la direction préférentielle des couches dans les formations en place. Ainsi les mesures seront représentées en premier lieu sous forme d'histogramme des fréquences en portant en abscisse les valeurs des directions mesurées et en ordonnée les nombres des mesures correspondants à chaque direction, et en deuxième lieu sous forme de rosace des fréquences en portant le nombre des mesures selon une échelle constante sur des droites rayonnantes ayant des direction déterminées de 10° à 10°.

    Tableau 14 : Les mesures de direction et pendage

    EFFECTIF

    EASTING

    NORTHING

    DIRECTION

    PENDAGE

    1

    453094

    8805467

    N65

    40NW

    2

    453056

    8805476

    N152

    12NE

    3

    452960

    8805476

    N96

    10NE

    4

    452950

    8805442

    N40

    20NW

    5

    452974

    8805430

    N70

    4NW

    6

    453040

    8805471

    N94

    2NE

    7

    453074

    8805432

    N70

    20SE

    8

    453088

    8805436

    N34

    10NW

    9

    453200

    8805468

    N152

    26NE

    10

    453199

    8805464

    N174

    10NE

    11

    453217

    8805427

    N134

    60NE

    12

    453047

    8805392

    N40

    4NW

    13

    453012

    8805406

    N90

    36NW

    14

    452924

    8805417

    N154

    58NE

    15

    452528

    8805408

    N86

    16NW

    16

    452924

    8805373

    N112

    7NE

    17

    453173

    8805282

    N46

    38NW

    18

    453128

    8805236

    N34

    25NW

    19

    453099

    8805259

    N154

    38NE

    20

    453099

    8805259

    N112

    22NE

    21

    453071

    8805239

    N146

    22NE

    22

    453043

    8805246

    N114

    24NE

    23

    452598

    8805215

    N114

    57NE

    24

    452580

    8805272

    N104

    64NE

    25

    453085

    8805223

    N130

    36NE

    26

    453067

    8805220

    N112

    32NE

    27

    453081

    8805211

    N101

    33NE

    -55-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    EFFECTIF
    (Suite)

    EASTING
    (Suite)

    NORTHING (Suite)

    DIRECTION
    (Suite)

    PENDAGE
    (Suite)

    28

    453081

    8805211

    N94

    61NE

    29

    453080

    8805204

    N96

    68NE

    30

    453083

    8805204

    N52

    50NW

    31

    453080

    8805200

    N77

    60NW

    32

    453079

    8805202

    N92

    44NE

    33

    453079

    8805202

    N127

    64SW

    34

    453079

    8805202

    N92

    42NE

    35

    453080

    8805196

    N73

    26NW

    36

    453080

    8805196

    N34

    14SE

    37

    453080

    8805196

    N178

    24SW

    38

    453088

    8805182

    N52

    32NW

    39

    453094

    8805181

    N164

    12SW

    40

    453122

    8805171

    N2

    52NW

    41

    453122

    8805171

    N6

    50NW

    42

    453122

    8805171

    N24

    40NW

    43

    453185

    8805226

    N58

    80SE

    44

    453174

    8805196

    N22

    84SE

    45

    453223

    8805180

    N6

    70SE

    46

    453350

    8805250

    N88

    72SE

    47

    453157

    8805161

    N35

    52SE

    48

    453145

    8805137

    N4

    74NW

    49

    453140

    8805134

    N12

    88NW

    50

    453140

    8805137

    N76

    30NW

    51

    453140

    8805137

    N4

    07NW

    52

    453108

    8805132

    N4

    40NW

    53

    453110

    8805142

    N36

    56NW

    54

    453123

    8805112

    N84

    32NW

    55

    453086

    8805142

    N62

    10NW

    56

    453074

    8805125

    N52

    12NW

    57

    453069

    8805118

    N26

    4NW

    58

    453073

    8805104

    N40

    24NW

    59

    453075

    8805090

    N76

    4NW

    60

    453073

    8805091

    N39

    18NW

    61

    453071

    8805079

    N62

    25NW

    62

    453084

    8805096

    N43

    2NW

    63

    452901

    8805260

    N94

    56NE

    64

    453206

    8805048

    N42

    26NW

    65

    453142

    8805085

    N168

    01NE

    66

    453063

    8805042

    N18

    40SE

    67

    453050

    8805052

    N88

    06NW

    68

    453021

    8804960

    N4

    40SE

    -56-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    EFFECTIF
    (Suite)

    EASTING
    (Suite)

    NORTHING (Suite)

    DIRECTION
    (Suite)

    PENDAGE
    (Suite)

    69

    453023

    8804957

    N4

    20SE

    70

    453042

    8804982

    N133

    30NE

    71

    453044

    8804944

    N56

    40SE

    72

    453044

    8804944

    N42

    20SE

    73

    453043

    8804968

    N176

    28NE

    74

    453043

    8804955

    N35

    36SE

    75

    453045

    8804938

    N10

    26SE

    76

    453050

    8804948

    N98

    68SW

    77

    453050

    8804948

    N132

    36NE

    78

    453094

    8804961

    N3

    82SE

    79

    453092

    8804965

    N6

    50SE

    80

    453234

    8804870

    N160

    12NE

    81

    452932

    8805445

    N76

    22NW

    82

    453032

    8805437

    N112

    14NE

    83

    453048

    8805436

    N84

    15NW

    84

    453042

    8805452

    N70

    24NW

    85

    453096

    8805431

    N148

    28NE

    86

    453105

    8805429

    N105

    20NE

    87

    453213

    8805444

    N168

    68NE

    88

    453213

    8805444

    N146

    46NE

    89

    452981

    8805396

    N117

    32NE

    90

    452981

    8805396

    N98

    30NE

    91

    452997

    8805383

    N60

    20NW

    92

    452912

    8805379

    N109

    19NE

    93

    452912

    8805379

    N147

    20NE

    94

    452912

    8805379

    N122

    21NE

    95

    452909

    8805483

    N102

    48NE

    96

    452929

    8805375

    N102

    30NE

    97

    452929

    8805375

    N99

    31NE

    98

    452956

    8805379

    N95

    27NE

    99

    453003

    8805360

    N94

    30NE

    100

    453031

    8805363

    N76

    45NW

    101

    453031

    8805363

    N79

    26NW

    102

    453058

    8805363

    N82

    25NW

    103

    453058

    8805363

    N72

    20NW

    104

    453054

    8805344

    N88

    36NW

    105

    453104

    8805321

    N124

    20NE

    106

    453104

    8805321

    N102

    82NE

    107

    453121

    8805262

    N47

    33NW

    108

    453148

    8805230

    N86

    60NW

    109

    453148

    8805230

    N88

    69NW

    -57-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    EFFECTIF
    (Suite)

    EASTING
    (Suite)

    NORTHING (Suite)

    DIRECTION
    (Suite)

    PENDAGE
    (Suite)

    110

    453165

    8805238

    N2

    74SE

    111

    453165

    8805238

    N9

    80SE

    112

    453165

    8805238

    N5

    79SE

    113

    453081

    8805232

    N137

    28NE

    114

    453081

    8805232

    N144

    28NE

    115

    453081

    8805232

    N120

    40NE

    116

    453081

    8805232

    N127

    19NE

    117

    453156

    8805197

    N101

    46NE

    118

    453156

    8805197

    N98

    30NE

    119

    453156

    8805197

    N101

    37NE

    120

    453162

    8805200

    N90

    73NE

    121

    453167

    8805223

    N40

    86SE

    122

    453043

    8805265

    N87

    51NW

    123

    453043

    8805265

    N84

    43NW

    124

    453189

    8805225

    N164

    70NE

    125

    453195

    8805226

    N176

    78NE

    126

    453074

    8804980

    N4

    04SE

    127

    453053

    8804959

    N72

    20SE

    128

    453054

    8804964

    N77

    42SE

    129

    453054

    8804964

    N70

    50SE

    130

    453054

    8804964

    N70

    30NW

    131

    453054

    8804964

    N4

    20SE

    132

    453060

    8804964

    N162

    12NE

    133

    453063

    8804965

    N160

    10NE

    134

    453064

    8894974

    N183

    12NE

    135

    453064

    8894974

    N116

    70SW

    136

    453063

    8804979

    N166

    20NE

    137

    453063

    8804979

    N177

    15NE

    138

    453063

    8804979

    N174

    11NE

    139

    453063

    8804979

    N164

    22NE

    140

    453061

    8804983

    N151

    18NE

    141

    453061

    8804983

    N149

    36NE

    142

    453060

    8804989

    N61

    59NW

    143

    453060

    8804989

    N111

    27NE

    144

    453060

    8804989

    N121

    32NE

    145

    453060

    8804989

    N175

    35NE

    146

    453061

    8805004

    N18

    57SE

    147

    453061

    8805004

    N49

    44SE

    148

    453061

    8805004

    N124

    20NE

    149

    453061

    8805004

    N112

    14NE

    150

    453054

    8805034

    N122

    17NE

    -58-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    EFFECTIF
    (Suite)

    EASTING
    (Suite)

    NORTHING (Suite)

    DIRECTION
    (Suite)

    PENDAGE
    (Suite)

    151

    453061

    8805044

    N77

    20NW

    152

    453061

    8805044

    N70

    10SE

    153

    453061

    8805044

    N69

    18SE

    154

    453061

    8805044

    N62

    10SE

    155

    453061

    8805044

    N140

    04NE

    156

    453074

    8805074

    N64

    38SE

    157

    453074

    8805074

    N10

    5SE

    158

    453074

    8805074

    N68

    30SE

    159

    453057

    8805080

    N64

    10NW

    Tableau 15 : Présentation des mesures structurales en classes

    Classe

    Fréquence

    Fréquence (en %)

    [0-10[

    15

    9,43

    [10-20[

    5

    3,14

    [20-30[

    3

    1,89

    [30-40[

    7

    4,40

    [40-50[

    10

    6,29

    [50-60[

    5

    3,14

    [60-70[

    10

    6,29

    [70-80[

    17

    10,69

    [80-90[

    12

    7,55

    [90-100[

    15

    9,43

    [100-110[

    9

    5,66

    [110-120[

    10

    6,29

    [120-130[

    8

    5,03

    [130-140[

    5

    3,14

    [140-150[

    7

    4,40

    [150-160[

    5

    3,14

    [160-170[

    9

    5,66

    [170-180[

    7

    4,40

    -59-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    [0-10[ [10-20[ [20-30[ [30-40[ [40-50[ [50-60[ [60-70[ [70-80[ [80-90[ [90-100[

    [100-110[

    [110-120[

    [120-130[

    [130-140[

    [140-150[

    [150-160[

    [160-170[

    [170-180[

    Classes

    18

    16

    14

    12

    Fréquence

    10

    8

    6

    4

    2

    0

    Figure 17 : Histogramme de fréquence des plans de stratification

    Figure 18 : Rosace de fréquence des plans de stratification

    -60-

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie

    Les deux modes de représentation (Fig. 17 et 18) montrent que les couches sont orientées préférentiellement suivant la direction N°70E à N°80E mais les mêmes figurent indiquent d'autres directions secondaires.

    II.3. CONCLUSION PARTIELLE

    Les études cartographiques et lithostratigraphiques basées sur les descriptions des formations de surface ainsi que de profondeur, montre que le secteur étudié est constitué de formations géologiques suivantes :

    - shales argileux

    - shales dolomitiques - brèches férrugineuses - brèches dolomitiques - brèches hétérogènes

    Ces formations appartiennent aux Groupes de Roan et de Kundelungu.

    Le Roan est représenté par de brèches férrugineuses, de brèches dolomitiques et de brèches hétérogènes d'effondrement résultant probablementde la bréchification d'une mégabrèche de Sous Groupe de Mines essentiellement composée de dolomie de Kambove (R.2.3) ou C.M.N (Calcaires à minéraux noirs). (Malago, 2011)

    Le Kundelungu comporte les shales argileux de couleur rouge brunâtre et dolomitique de couleur grise à grise verdâtre.

    Les données de sondages indiquent la succession anormale des formations ne respectant pas la stratigraphie régionale. Ce constat est justifié par le contact shale dolomitique et la brèche dolomitique ou l'alternance du shale argileux et la dolomie siliceuse.

    Les données structurales indiquent une direction préférentielle de N70°E à N80°E et plusieurs autres directions secondaires qui ne sont pas négligeables.

    Ces réalités de terrain ne permettent pas de nous présenter une succession normale des couches connaissant la géologie régionale.

    -61-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    CHAPiTRE III : PéTROGRAPHiE, MiNéRALOGiE ET
    MéTALLOGRAPHiE

    III.0. INTRODUCTION

    Ce chapitre sera consacré à la description macroscopique ainsi que sur l'analyse microscopique d'une série d'échantillons représentatifs de différents types lithologiques.

    Pour ce qui concerne l'étude macroscopique, l'accent sera mis sur la couleur, la structure, l'état d'altération, les principaux minéraux de la gangue et la minéralisation.

    Sur le plan microscopique, l'intérêt sera porté sur la texture, la nature et la détermination de la proportion modale des principales phases minérales de la gangue.

    Au total 25 lames ont été analysées.

    III.1. DESCRIPTION PETROGRAPHIQUE SUR LES DIFFERENTES FORMATIONS

    III.1.1. SHALES DOLOMITIQUES (EC.12)

    III.1.1.1. Description macroscopique

    Roche de couleur grise claire et grise verdâtre allant des colorations rougeâtres à certains endroits avec des teintes noirâtres dans les parties oxydées (Fig. 19). Elle est finement stratifiée et moyennement à très altérée par endroits. De fois, la roche est recoupée transversalement par des cassures remplies le plus souvent par le quartz de néoformation, la calcite, la barytine, les oxydes de fer. La malachite est en imprégnation ainsi que la pseudo-malachite et l'azurite.

    EC.12

    Figure 19 : Shale dolomitique

    -62-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.1.1.2. Description microscopique

    Lame mince EC.05 (Fig. 20) :

    ? Texture microgranulaire ;

    ? Phases minérales :

    - Les minéraux phylliteux (50% du volume total de la roche) ont un aspect lamellaire et enchevêtré. Ils se polarisent en couleurs grises claires à grises sombres, parfois au gris verdâtre qui signale la présence de la chlorite. Certains minéraux sont orientés dans une direction donnée et privilégiée. Ils forment des mouchetures avec des carbonates qui forment la matrice de la roche ;

    - Les carbonates (25 % du volume total de la roche) forment la matrice de la roche et se retrouvent en moucheture dans la roche et sont représentées par la dolomite et, la calcite qui est reconnue par sa couleur rosâtre avec des irisations moves à bleuâtres, elle remplit les fissures et lorsque elle est éteinte, elle est brune, elle se présente en des cristaux moyens. Ce minéral est peu représenté dans la roche et montre le même clivage que celui de la dolomite ;

    - Quartz (10 % du volume total de la roche) : xenomorphe avec un relief faible reconnaissable par son extinction roulante ;

    - Mica (3% du volume total de la roche) représenté par la séricite. Il est reconnu par sa couleur jaunâtre et son aspect aciculaire.

    De ce qui précède, on peut en déduire qu'i s'agit d'un shale dolomitique micacé.

    Figure 20 : shale dolomitique (Lame SG05 vue en LPNA et en LPA) avec un
    grossissement X10

    -63-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.1.2. SHALES ARGILEUX

    III.1.2.1. Description macroscopique (Fig. 21)

    C'est une roche argileuse de couleur rouge lilas à rouge ou brune foncée ; à structure massive. Microfissurée par endroits dans lesquels se sont cristallisés les oxydes noirs. La roche est moyennement à fortement altérée.

    Figure 21 : Shale argileux

    III.1.2.2.Description microscopique

    Lame mince EC. 08 (Fig. 22)

    Structure microgranulaire

    ? Minéraux phylliteux (65 % du volume total de la roche) : de couleur grise claire à grise sombre, de formes aciculaires, orientés dans des directions imprécises et non privilégiées, sans extinction, se présentent en moucheture ;

    ? Quartz (20 % du volume total de la roche) : en petits grains dans la plage qui s'éteint quand on tourne la platine et aussi représenté par des particules fines, largement fines qui viennent tapisser le fond de la plage.

    -64-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    ? Minéraux opaques (15 % du volume total de la roche): visibles dans les deux modes d'observation probablement des oxydes de fer. Une matrice argileuse très riche en fer de couleur caractéristique brune à grise blanchâtre.

    Figure 22 : Shale argileux (Lame SG08 vue en LPNA et en LPA) avec un grossissement X10

    III.1.3. BRECHE HETEROGENE (EC.18 et Fig. 23)

    III.1.3.1. Description macroscopique

    C'est une roche à gros galets de dolomies stratifiées subarrondies de couleur grise sombre. De dolomie siliceuse cellulaire à silice recristallisée, de dolomie argileuse anguleuse ainsi que des calcaires rougeâtres. Tous ces galets se retrouvent noyés dans une matrice mixte siliceuse à ferrugineuse. On rencontre, comme minéralisations, la chalcosine et la malachite dans la fine stratification.

    -65-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    Figure 23 : Brèche hétérogène à l'affleurement

    II.1.3.2. Description microscopique a) Lame mince EC. 10 (Fig. 24)

    Elle présente une texture granulaire avec pour minéraux :

    ? Minéraux phylliteux (25 % du volume de la roche) : de couleur grise claire à grise sombre, de formes aciculaires, orientées dans toutes les directions, sans extinction,

    se présentent en moucheture, ce minéral s'observe dans les interstices minéraux ;

    ? Dolomite (25 % du volume de la roche) se présente sous forme des fins cristaux disséminés dans la roche, exceptionnellement, elle se voit en des fins et moyens cristaux de couleur blanc-jaunâtre, avec un relief moyen et un clivage diffus (masqué).

    -66-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    ? Quartz (4 % du volume) se présente en grains disséminés dans la plage ; sa couleur très claire, grise blanchâtre, xénomorphe, de faible relief, d'extinction roulante ;

    ? Chlorite (1 %) se reconnait par sa couleur verte à verte-clair quelque peu jaune verdâtre, de forme aciculaire parfois lamellaire ; ils sont parfois en inclusion dans le carbonate. Ce minéral représente environ 1% de la proportion.

    Figure 24 : Brèche hétérogène (Lame polie EC.10 vue en LPNA) avec un grossissement

    X10.

    -67-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.1.4. Brèche dolomitique

    III.1.4.1. Description macroscopique (EC 02)

    Roche de couleur grise-brunâtre, grise blanchâtre à brune rouge ou rouge de rouille massive, moyennement altérée à fortement altérée, présentant des cavités dues à la dissolution des galets carbonatés (Fig. 25). Les galets sont constitués des dolomies siliceuses et des cristaux de quartz noyés dans une matrice dolomitico-ferrugineuse.

    Figure 25 : Brèche dolomitique

    II.1.4.2. Description microscopique

    Lame mince EC. 02 (Fig. 26) :

    Texture : granulaire et la taille est hétéro-granulaire par fois jointives voir liés par un ciment micritique.

    ? Quartz (40 % du volume de la roche) : de coloration grise claire à blanche, à relief faible avec des cristaux hétérométriques, les grains sont arrondis à subarrondis, parfois jointifs et parfois liés à un ciment, il montre un polie net, visible dans des cristaux de taille moyenne ;

    -68-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    ? Des carbonates (10% de la roche) : représentées par la Dolomite, de couleur blanchâtre à gris-brun clair à sombre, ce minéral présente une extinction très faible qui tend au gris sombre, de relief moyen et apparait en de plage de taille moyenne. Les cristaux sont jointifs à non jointifs et de forme xénomorphe à automorphe.

    ? Minéraux opaques (10% de la roche) : minéral de forme indéfinie, de couleur noire, il se trouve en inclusion dans les minéraux argileux.

    Le ciment restant argileux qui relie les grains de quartz, la structure est grenue, la taille de grains est hétérométrique, ces derniers sont parfois jointifs et parfois liés par le ciment, les grains sont arrondis à subarrondis. La roche est un shale argileux

    L'association minéral est donné par : Quartz, Dolomite et Minéraux

    opaques.

    Figure 26 : Dolomie (Lame polie EC.02 vue en LPNA) avec un grossissement X10.

    -69-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.1.5. BRECHE FERRUGINEUSE

    III.1.5.1. Description macroscopique (EC.14)

    Roche massive de couleur brune rougeâtre à sombre avec de granulométrie centimétrique. Les galets composés de dolomies, de quartz et des oxydes de fer dans un ciment ferrugineux.

    Comme minéralisation, la malachite et des oxydes noirs se présentent surtout en remplissage des fissures (Fig. 27).

    Figure 27 : Brèche ferrugineuse

    III.1.5.2. Description microscopique

    Lame mince EC. 14 (Fig. 28) : Texture granulaire

    ? Dolomite (10% de la plage) : De couleur blanchâtre à gris-brun clair à sombre, ce minéral présente une extinction très faible qui tend au gris sombre, son relief est assez fort et apparait en de plage de taille moyenne. Les cristaux sont jointifs à non jointifs et de forme xénomorphe à automorphe ;

    ? Minéraux opaques (5 % du volume de roche) ;

    ? Carbonates (5% du volume de la roche) : Ils sont représentés par la calcite, de couleur blanche et la dolomite en grains jointifs ;

    ? Quartz (moins de 5% du volume de la roche) : en grain occupant une bonne proportion de la plage et ce minéral est reconnaissable par sa coloration blanche à

    -70-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    gris clair, à relief faible avec des cristaux hétérométriques, il s'éteint plus au moins complètement en tournant la platine et passe au noir voir gris très sombre.

    ? Malachite dans des joints remarquablement verte dans les deux modes d'observation ; enfin des taches brunes sont des oxydes de fer éventuellement la goethite.

    Figure 28 : Brèche ferrugineuse en brèche (Lame EC.14 vue en LPNA et en LPA) avec un
    grossissement X10

    -71-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.2. ETUDE METALLOGRAPHIQUE

    III.2.1. LES SHALES DOLOMITIQUES

    Cette roche montre l'association minérale suivante (Fig. 29) :

    ? La goethite (10 % de la roche) en couleur brunâtre, jaunâtre, rougeâtre à brun noir et accompagné des autres oxydes de fer ;

    ? L'hématite (30 à 35% du volume de la roche) en gris blanc, elle est noire à

    gris acier ;

    ? La malachite (9 à 10 %) de couleur vert-claire, ayant un poli moyen, un relief moyen, le minéral se présente en petites plages amorphes ;

    ? La pyrite (5 % dans le volume de la roche) : visible sur la plage de l'échantillon EC.18 en jaune vif, d'un éclat métallique. Elle est incluse dans la chalcopyrite et elle s'altère pour donner la goethite ;

    ? La chalcopyrite (30 % de la roche) : de couleur jaune de laiton à jaune d'or à éclat métallique, elle est striée, avec la cassure conchoïdale. La chalcopyrite en jaune pâle à côté de la pyrite en jaune vive.

    Figure 29 : De gauche à droite lame EC.05 et lame EC.18 en LR avec un grossissement X10

    -72-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.2.2. LES SHALES ARGILEUX

    La paragenèse minérale est la suivante (Fig. 30):

    ? Hématite (15 % de la roche) : de couleur grise blanchâtre, disséminée dans la roche ;

    ? Goethite (35 % du volume) : de couleur brune à brune jaunâtre.

    La présence de l'hématite et la goethite en dissémination dans la roche indiquent que ces deux éléments sont contemporains à la sédimentation.

    Figure 30 : Lame EC.08 en LR avec un grossissement X10

    III.2.3. LA BRECHE HETEROGENE

    Les minéraux métallifères sont les suivants (Fig. 31 et 32) :

    ? Hématite (30 à 35% du volume de la roche) : s'individualisent dans des nombreuses concertions et se montrent par leur couleur caractéristique de gris blanc ou elle est noire à gris acier. et en masses. Alors que la goethite brune à rouge sur la plage (Fig. 57 : EC.24) y est en complicité pour donner une zonation remarquable, ces éléments proviennent surement de l'oxydation de la pyrite ;

    ? Chalcopyrite (1% dans la roche) : jaune laiton à jaune d'or, vue par quelques grains parsemés dans la plage ;

    -73-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    ? La malachite (10%de proportion) : parfois dans les fissures parfois au coeur même de la zonation ou même disséminée et signe sa présence par sa couleur verte ;

    Figure 31 : De gauche à droite : Lame EC.09, EC.07 en LR avec un grossissement X10.

    Figure 32 : De gauche à droite ; Lame, EC.23 et EC.24 en LR avec un grossissement X10

    La paragenèse est marquée par : malachite-hématite-goethite-chalcopyrite.

    -74-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.2.4. BRECHE DOLOMITIQUE

    Les minéraux métallifères sont représentés par l'hématite, goethite et malachite (Fig. 33):

    ? La goethite (25 % du volume) se présente par la couleur rouge rouille et de formes indéfinies, des concrétions et de fois en dissémination dans la gangue carbonatée ;

    ? L'hématite (30 % du volume dans la roche) : la couleur noire à gris acier, un Oxyde Fe2O3, du système rhomboédrique ;

    ? La malachite (1 % dans la roche) : elle est reconnaissable par ses réflexions internes verdâtres, disséminée dans la roche.

    La paragenèse est déterminée par : Hématite-goethite-malachite.

    Figure 33 : Lame EC.01 et lame EC.01 en LR avec un grossissement X10

    III.2.5. LA BRECHE FERRUGINEUSE

    Les principaux minéraux rencontrés sont (Fig. 34): l'hématite, la goethite et la

    malachite.

    ? L'hématite (10 % du volume de la roche) : il est gris blanc, xenomorphe. Il est en dissémination dans la gangue mais aussi dans des fissures ;

    ? La goethite (30 % du volume de la roche) en masses concrétionnées ; elle est jaunâtre, rougeâtre, brun noir, rouge rouille et accompagne le premier oxydes de fer ;

    -75-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    ? La malachite (environ 10% de la roche): de couleur verdâtre et amorphe, avec son éclat adamantin, ce minéral est en remplissage dans les cassures, en forme d'une auréole autour des oxydes de fer ou disséminé dans la roche.

    La paragenèse est marquée : Hématite-goethite-malachite.

    Figure 34 : Lame EC.14 et Lame EC.14 en LR avec un grossissement X10

    -76-

    Chapitre III. Pétrographie, minéralogie et métallographie

    III.3. CONCLUSION PARTIELLE

    Les analyses pétrographique et minéralogique de différents types lithologiques montrent qu'on a un ensemble des roches sédimentaires détritiques et chimiques constituées des shales argileux micacé, des shales argileux, des shales dolomitiques, des brèches dolomitiques, des brèches ferrugineuses ainsi que des brèches hétérogènes.

    Les minéraux de la gangue sont principalement représentés par la dolomite, la calcite, le quartz, les minéraux phylliteux et les minéraux opaques.

    L'étude métallographique montre une association minéralogique constituée des oxydes de fer essentiellement la goethite et l'hématite en quantité importante ; des carbonates de cuivre (malachite) et des sulfures de cuivre et de fer (chalcopyrite et pyrite).

    Cette minéralisation se présente soit en dissémination ou soit dans les zones de discontinuité.

    Les relations entre ces différents minéraux métallifères suggèrent la chronologie suivante :

    Pyrite Hématite Goethite

    Chalcopyrite Malachite Azurite Pseudo-malachite

    -77-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    CHAPitRE IV : GéocHiMiE Et MétALLoGéNiE

    IV.1. INTRODUCTION

    L'étude géochimique a porté sur 5 échantillons représentatifs des différents types lithologiques de Shangulowe nord. Ils sont répartis de la manière suivante : Un pour la brèche dolomitique (EC.03), un pour le shale argileux (EC.08) ; un pour le shale dolomitique (EC.12) ; un pour la brèche ferrugineuse (EC.14) ; un pour la brèche hétérogène (EC.23).

    Ces échantillons ont été soumis à l'analyse par spectrophotométrie atomique au Laboratoire d'Analyse Chimique et Minérale de la GCM, pour la détermination des éléments suivants :

    ? Éléments majeurs: SiO2, Al2O3, Fe2O3, MnO, MgO, CaO, Na2O, K2O et TiO2 ? Éléments métalliques: Cu, Co, Ni, Pb, Zn et As ;

    L'objectif poursuivi dans ce chapitre est de :

    ? Caractériser les différents types lithologiques décrits dans le chapitre précédent sur la base de la distribution de quelques éléments majeurs et en traces ;

    ? Établir la relation entre la minéralogie et la géochimie;

    ? Donner des indications sur le milieu de formation de ces roches.

    IV.2. ETUDE GEOCHIMIQUE

    IV.2.1. PRESENTATION DES RESULTATS Tableau 16 : Teneur des éléments majeurs (en %)

    Echantillons

    Eléments

    Brèche
    dolomitique
    (EC.03)

    Shale
    argileux
    (EC.08)

    Shale
    dolomitique
    (EC.12)

    Brèche ferrugineuse (EC.14)

    Brèche
    hétérogène
    (EC.23)

    SiO2

    45,4

    40,4

    39,3

    42,9

    43,3

    TiO2

    0,01

    -

    -

    0,02

    -

    AlO3

    8,3

    9,7

    4,2

    5,4

    8,3

    Fe2O3

    25,4

    20,8

    24,4

    20,1

    19,4

    MgO

    4,2

    14,4

    15,8

    15,2

    20,4

    MnO

    0,01

    -

    0,01

    0,02

    0,01

    CaO

    1,3

    3,4

    2,2

    1,9

    1,7

    K2O

    0,9

    0,2

    0,4

    0,6

    0,5

    Na2O

    0,01

    -

    0,01

    -

    -

    -78-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Tableau 17 : Teneurs des éléments métalliques (en ppm)

    Formations Eléments

    Brèche dolomitique (EC.03)

    Shale
    argileux
    (EC.08)

    Shale
    dolomitique
    (EC.12)

    Brèche
    ferrugineuse
    (EC.14)

    Brèche
    hétérogène
    (EC.23)

    Co

    753.6

    332.9

    549.7

    954.1

    -

    Cu

    19100.0

    2975.0

    40600.0

    56100.0

    87100.0

    Fe

    19700.0

    60575.0

    45500.0

    80600.0

    96500.0

    Ni

    -

    -

    198.1

    -

    -

    Zn

    266.4

    130.5

    241.1

    542.8

    -

    Pb

    21.1

    -

    -

    83.8

    -

    Mn

    7421.0

    410.1

    1484.0

    719.8

    905.4

    As

    50.8

    -

    -

    46.2

    34.8

    Tableau 18 : Paramètres statistiques de base des éléments métalliques

    Elément

    Somme

    Moyenne

    Maximum

    Minimum

    Ecart-type

    Médiane

    Co

    2590.3

    647.6

    954.1

    0.0

    206.3

    651.7

    Cu

    205875.0

    41175.0

    87100.0

    2975.0

    24340.0

    40600.0

    Fe

    302875.0

    60575.0

    96500.0

    19700.0

    22380.0

    60575.0

    Ni

    198.1

    198.1

    198.1

    0.0

    0.0

    198.1

    Zn

    1180.8

    295.2

    542.8

    0.0

    123.8

    253.8

    Pb

    104.9

    52.5

    83.8

    0.0

    31.4

    52.5

    Mn

    10940.3

    2188.1

    7421.0

    0.0

    2093.2

    905.4

    As

    131.8

    43.9

    50.8

    0.0

    6.1

    46.2

    -79-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    50

    45

    40

    35

    30

    25

    20

    15

    10

    5

    Teneur en pourcentage

    SiO2 TiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO MnO CaO K2O Na2O

    0

    Shale argileux Shale Brèche

    dolomitique dolomitique

    Brèche
    hétérogène

    Brèche
    ferrugineuse

    Lithologie

    Figure 35: La distribution des éléments majeurs suivant la lithologie

    Teneur en pourcentage

    50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0

     

    Shale argileux Brèche dolomitique Brèche hétérogène Brèche ferrugineuse Shale dolomitique

     

    SiO2 TiO2 Al2O3 Fe2O3 MgO MnO CaO K2O Na2O

    Lithologie

     

    Figure 36 : Répartition des éléments majeurs (en %) dans les différents types

    lithologiques

    -80-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Les tableaux précédents ainsi que les diagrammes illustrant la distribution des éléments majeurs dans différentes lithologies (Fig. 35 et 36) mettent en évidence ces différentes remarques :

    1. Pour les éléments majeurs :

    > Le SiO2 montre des teneurs avec des légères variations selon les types de formations rencontrées allant de 45,4% dans les Brèches dolomitiques à 39,3% dans les shales dolomitiques ;

    > Le TiO2 présente des concentrations très faibles à terme de 0,02% et 0,01% respectivement dans la brèche ferrugineuse et la brèche dolomitique ;

    > L'Al2O3 , de son coté, présente des légères variations dans les différentes formations sauf une faible diminution dans les shales argileux (4,2%) et la valeur maximale de 9,7% dans les shales dolomitiques ;

    > Le Fe2O3 est presque dans toutes les formations à des teneurs considérables allant de 25,4% dans la brèche dolomitique à 19,4% dans la brèche ferrugineuse ;

    > MgO montre des concentrations significatives allant de 4,2% dans la brèche dolomitique à 20,4% dans la brèche hétérogène ;

    > MnO est moins représenté dans ces roches et présente des concentrations allant 0% dans le shale argileux à 0,02% dans la brèche ferrugineuse;

    > Na2O montre des concentrations très faibles et présent uniquement dans les shales dolomitique et argileux à de teneur de 0,01% mais absent dans d'autres formations. Le Na2O ne peut être logé que dans les particules feldspathiques détritiques ;

    > K2O présente des concentrations allant de 0,2% dans le shale argileux à 0,9% dans la brèche dolomitique ;

    > CaO montre concentrations comprises entre 1,3% dans les dolomies et 3,4% dans les shales argileux ;

    > TiO2 est moins représenté dans ces roches et montre des concentrations allant de 0% les shales argileux et dolomitiques mais aussi dans la brèche hétérogène à 0,02% dans la brèche ferrugineuse.

    -81-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    2. Pour les éléments métalliques (Tableaux 17 et 18):

    > Cu présente une concentration minimale de 2975 ppm dans le Shale argileux et une concentration maximale de 87100 ppm dans la brèche hétérogène avec une moyenne de 41175 ppm ;

    > Co présente de faibles concentrations allant de 0 ppm dans le microgrès dolomitique à 954,1 ppm dans la brèche ferrugineuse. La moyenne est de 647,6 ppm ;

    > Fe montre de teneurs considérables allant de 19700 ppm dans la brèche

    dolomitique à 96500 dans la brèche hétérogène avec une moyenne de 60575 ppm ; > Mn présente des teneurs allant de 7421 dans la brèche dolomitique à 410,1 ppm

    dans le shale argileux ;

    > Ni présente une concentration très faible par rapport à d'autres élément en trace, sa concentration minimale est de 0 ppm dans toutes les formations hormis le shale dolomitique où il se concentre jusqu'à 198,1 ppm ;

    > Pb présente une concentration allant de 0 ppm dans le shale argileux, shale dolomitique et brèche hétérogène à 83,8 ppm dans la brèche ;

    > Zn présente de très faibles concentrations allant de 0 ppm dans la brèche hétérogène à 542,8 ppm dans la brèche ferrugineuse ;

    > As présente également de très faibles concentrations allant de 0 ppm dans les différents shales à 50,8 ppm dans la brèche dolomitique.

    -82-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    IV.2.2. VARIATIONS DES ELEMENTS METALLIQUES

    Brèche
    dolomitique

    Shale argileux Shale

    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Teneur en ppm

    100000

    40000

    90000

    80000

    70000

    60000

    50000

    30000

    20000

    10000

    0

    Figure 37: Variation de teneurs de Cu dans les différentes lithologies

    Teneur en ppm

    1200 1000 800 600 400 200

    0

     
     
     
     

    Brèche
    dolomitique

    Shale argileux Shale

    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Figure 38 : Variation de teneurs en Co en fonction de la lithologie

    -83-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Les figures ci-dessus révèlent la variation du Cu et du Co dans les différents types lithologiques.

    Le Cu tout comme le Co montre une évolution en dent de scie. Les teneurs en Cu sont largement supérieures à celles en Co. Le Cu présente des concentrations importantes dans la brèche hétérogène (87100 ppm), dans la brèche ferrugineuse (56100 ppm), dans le shale dolomitique (40600 ppm) et dans la brèche dolomitique (19100 ppm) tandis que le Co se concentre dans la brèche ferrugineuse et dans la brèche dolomitique respectivement à des teneurs de 954 ppm et 753,6 ppm.

    Teneur en ppm

    600 500 400 300 200 100

    0

     

    Zn

    Brèche
    dolomitique

    Shale
    argileux

    Shale
    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Figure 39 : Variation de teneurs en Zn en fonction de la lithologie

    Cette figure traduit la variation de la concentration de zinc dans les différentes lithologies. Le zinc montre une évolution similaire à celle de cobalt (Fig. 38). Il se concentre dans la brèche ferrugineuse (542,8 ppm) et dans la brèche dolomitique (266,4 ppm).

    -84-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    90

    80

    70

    Teneur en ppm

    60

    50

    40

    30

    20

    10

    0

    Brèche
    dolomitique

    Shale
    argileux

    Shale
    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Pb

    Figure 40: Variation des teneurs en Pb en fonction de la lithologie

    Le diagramme ci-dessus illustre la distribution du Pb dans les différentes

    lithologies.

    La courbe indique un comportement diffèrent avec une évolution en dent de scie. Le plomb présente des concentrations faibles sauf dans la brèche ferrugineuse (83,8 ppm).

    -85-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    90000

    80000

    70000

    Teneur en ppm

    60000

    50000

    40000

    30000

    20000

    Brèche

    Shale argileux Shale

    100000

    Fe

    10000

    0

    Lithologie

    Brèche
    dolomitique

    Brèche

    dolomitique ferrugineuse hétérogène

    Figure 41 : Variation des teneurs en Fe dans les différentes lithologies

    La figure ci-dessus illustre l'évolution en dent de scie du Fe dans les différentes lithologies. Le fer présente des teneurs importantes dans tous les types lithologiques avec un pic dans la brèche hétérogène (96500 ppm).

    -86-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Lithologie

    Shale
    argileux

    Brèche
    hétérogène

    Brèche
    dolomitique

    Shale
    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    8000

    7000

    6000

    5000

    Teneur en ppm

    4000

    Mn

    3000

    2000

    1000

    0

    Figure 42: Variation des teneurs en Mn dans différentes lithologies

    Le diagramme ci-dessus montre l'évolution en dent de scie du Mn dans les différentes roches. Les concentrations sont importantes en valeur de 7421 ppm dans la brèche dolomitique et de 1484 ppm dans le shale dolomitique.

    -87-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Teneur en ppm

    60 50 40 30 20 10 0

     

    As

    Brèche
    dolomitique

    Shale
    argileux

    Shale
    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Figure 43 : Variation des teneurs en As dans différentes lithologies

    L'arsenic, tel que l'illustre le diagramme ci-dessus, montre une évolution en dent de scie avec de teneurs faibles dans toutes les différentes lithologies.

    -88-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

     
     
     

    Ni

     
     
     
     
     
     

    250

    200

    Teneur en ppm

    150

    100

    50

    0

    Brèche
    dolomitique

    Shale
    argileux

    Shale
    dolomitique

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche
    hétérogène

    Lithologie

    Figure 44: Variation des teneurs en Ni dans différentes lithologies

    Ce diagramme traduit la variation des teneurs en Ni. La courbe montre une évolution en dent de scie. Notons que les teneurs en nickel sont faibles.

    IV.2.3. CORRÉLATIONS INTERÉLÉMENTS

    Cette étude permettra de définir les affinités géochimiques entre différents éléments. Le but poursuivi est de détecter les substrats supports ou les phases supports de différents éléments majeurs et en traces analysés.

    Les différentes corrélations inter éléments sont présentées sous forme de la matrice (Fig. 45). Le nombre d'échantillons qui ont été soumis aux analyses chimiques étant de n=5, le degré de liberté est de n-2=3. Le coefficient de corrélation correspondant à ce degré de liberté est de 0,870 pour un seuil de probabilité de 5%. Les coefficients en gras sont ceux qui sont significatifs au seuil de probabilité de 5% (soit supérieurs à 0,870, soit inférieurs à -0,870).

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

     
     
     

    SiO2

    1

    TiO2

    0.509

    1

     
     

    AlO3

    0.346

    -0.298

    1

     
     

    Fe2O3

    0.072

    -0.048

    -0.239

    1

     
     

    MgO

    -0.509

    -0.347

    -0.189

    -0.753

    1

     
     

    MnO

    0.364

    0.791

    -0.665

    -0.092

    0.047

    1

     
     

    CaO

    -0.746

    -0.421

    0.273

    -0.305

    0.302

    -0.666

    1

     
     

    K2O

    0.865

    0.583

    -0.079

    0.461

    -0.665

    0.546

    -0.897

    1

     
     

    Na2O

    0.034

    -0.102

    -0.371

    0.974

    -0.613

    0.000

    -0.401

    0.458

    1

     
     

    Co

    0.644

    0.938

    -0.371

    -0.038

    -0.221

    0.950

    -0.799

    0.741

    0.018

    1

     
     

    Cu

    0.191

    0.066

    -0.316

    -0.505

    0.657

    0.574

    -0.512

    0.123

    -0.316

    0.764

    1

     
     

    Fe

    -0.115

    -0.008

    0.014

    -0.948

    0.879

    0.236

    0.134

    -0.414

    -0.852

    0.160

    0.730

    1

     
     

    Ni

    -0.682

    -0.375

    -0.729

    0.493

    0.169

    0.000

    0.070

    -0.259

    0.612

    -0.244

    -0.010

    -0.281

    1

     
     

    Zn

    0.116

    0.894

    -0.575

    0.126

    -0.307

    0.725

    -0.199

    0.355

    0.080

    0.926

    -0.110

    -0.152

    0.014

    1

     
     

    Pb

    0.340

    0.969

    -0.378

    -0.229

    -0.123

    0.816

    -0.291

    0.392

    -0.262

    0.879

    0.165

    0.188

    -0.323

    0.902

    1

     

    As

    0.937

    0.724

    0.060

    -0.031

    -0.373

    0.660

    -0.808

    0.870

    -0.035

    0.870

    0.360

    0.033

    -0.595

    0.376

    0.606

    1

     

    SiO2

    TiO2

    AlO3

    Fe2O3

    MgO

    MnO

    CaO

    K2O

    Na2O

    Co

    Cu

    Fe

    Ni

    Zn

    Pb

    As

    -89-

    Figure 45 : Matrice de corrélation (n=5)

    -90-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    1,0

    y = 0,0922x - 3,3776 R2 = 0,7481

    Teneur en K2O ( en %)

    0,9

    0,8

    0,7

    0,6

    0,5

    0,4

    0,3

    0,2

    0,1

    0,0

    38 39 40 41 42 43 44 45 46

    Teneur en SiO2 ( en %)

    Figure 46 : Corrélation entre K2O et SiO2

    Ces deux éléments présentent une corrélation positive marquée par un coefficient de corrélation R=0,865 (Fig. 46). Il est possible que ces deux éléments se trouvent dans une même phase minérale à l'occurrence dans les phyllosilicates (les phyllites).

    1,00

    0,90

    Teneur en K2O(en %)

    0,80

    0,70

    0,60

    0,50

    0,40

    0,30

    0,20

    0,10

    0,00

    0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 Teneur en CaO ( en %)

    y = -0,2913x + 1,1318 R2 = 0,8044

    Figure 47 : Corrélation entre CaO (%) et K2O (%)

    Le CaO et le K2O (Fig. 47) présentent une corrélation négative avec un coefficient de corrélation de R= -0,897. Ceci indique un comportement différent de ces deux éléments dans le contexte sédimentaire.

    -91-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    19,00 21,00 23,00 25,00 27,00

    Teneur en Fe2O3 (en %)

    )

    0,01

    0,00

    Teneur en Na2O (en %)

    y = 0,002x - 0,0395 R2 = 0,9492

    Figure 48 : Corrélation entre Na2O (%) et Fe2O3 (%)

    Le Na2O et le Fe2O3 présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation significatif de R=0,974 (Fig. 48). Ce qui traduit le comportement identique de ces deux dans le contexte sédimentaire. Les deux éléments se trouvent probablement associés sous forme d'une même phase minérale notamment dans les phyllites.

    120000

    100000

    80000

    60000

    40000

    20000

    0

    19 20 21 22 23 24 25 26

    Teneur en Fe2O3 (en %)

    Teneur en Fe (en ppm)

    y = -10526x + 292362 R2 = 0,8991

    Figure 49 : Corrélation entre Fe (ppm) et Fe2O3 (%)

    -92-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Le Fe et le Fe2O3 présentent une corrélation négative avec un coefficient de corrélation de R= -0,948 (Fig. 49). Ce qui indique que le Fe ne forme pas une même phase minérale avec le Fe2O3.

    120000

    y = 4423,2x - 1350,1 R2 = 0,7731

    100000

    Teneur en Fe (en %)

    80000

    60000

    40000

    20000

    0

    0 5 10 15 20 25

    Teneur en MgO (en %)

    Figure 50 : Corrélation du Fe (ppm) et MgO (%)

    Ces deux éléments présentent une corrélation positive sanctionnée par un coefficient de corrélation de R=0,879 (Fig. 50). Ce qui pourrait indiquer la coexistence du fer avec le MgO dans différentes phases minérales soit dans la dolomite.

    1200

    y = 31060x + 207,46 R2 = 0,3513

    1000

    Teneur en Co (en ppm)

    800

    600

    400

    200

    0

    0,00 0,01 0,02 0,03

    Teneur en MnO (en %)

    Figure 51 : Corrélation entre Co (ppm) et MnO (%)

    -93-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Ces deux éléments présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation de R=0,593 (Fig. 51) qui indique un comportement identique dans le contexte sédimentaire.

    600

    0 200 400 600 800 1000 1200

    Teneur en Co (en ppm)

    Teneur en Zn (en ppm)

    400

    500

    300

    200

    100

    0

    y = 0,515x - 30,655 R2 = 0,8999

    Figure 52 : Corrélation entre Co (ppm) et Zn (ppm)

    Le Co et le Zn présentent une forte corrélation positive sanctionnée évidemment par un coefficient de corrélation de R=0,949 (Fig. 52) indiquant que ces deux éléments adoptent un comportement identique dans le contexte sédimentaire des formations étudiées.

    250

    Teneur en Pb (en ppm)

    200

    150

    100

    50

    0

    y = 0,157x - 22,377 R2 = 0,3963

    0 200 400 600 800 1000 1200

    Teneur en Co (en ppm)

    Figure 53 : Corrélation entre Pb (en ppm) et Co (en ppm)

    -94-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Le Pb et le Co présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation R=0,629 (Fig. 53) indiquant le comportement identique dans le contexte sédimentaire.

    250

    y = 0,1981x + 12,171 R2 = 0,186

    Teneur en Pb (en ppm)

    200

    150

    100

    50

    0

    0 100 200 300 400 500 600

    Teneur en Zn (en ppm)

    Figure 54 : Corrélation entre Pb (ppm) en Zn (ppm)

    La figure ci-dessus illustre la corrélation positive avec un coefficient de corrélation faible R=0,431 du Pb et du Zn. Ces deux éléments adoptent un comportement légèrement identique dans le contexte de sédimentation.

    250

    y = 6303,8x + 21,138 R2 = 0,3722

    Teneur en Pb (en ppm)

    200

    150

    100

    50

    0

    0,00 0,01 0,02 0,03

    Teneur en TiO2 (en %)

    Figure 55 : Corrélation entre Pb (ppm) et TiO2 (%)

    La corrélation entre les deux éléments est positive avec un coefficient de corrélation R=0,610 (Fig. 55). Le comportement de ces deux éléments est identique dans les roches étudiées.

    -95-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    1200

    y = 34613x + 310,38 R2 = 0,698

    1000

    Teneur en Co (en ppm)

    800

    600

    400

    200

    0

    0,00 0,01 0,02

    Teneur en TiO2 (en %)

    Figure 56 : Corrélation entre Co (ppm) et TiO2 (%)

    Ces deux éléments présentent une corrélation positive sanctionnée par un coefficient de corrélation de R=0,835 indiquant un comportement identique dans le contexte sédimentaire (Fig. 56).

    600

    Teneur en Zn (en ppm)

    400

    500

    300

    200

    100

    0

    y = 20110x + 115,5 R2 = 0,7993

    0,00 0,01 0,02 0,03

    Teneur en TiO2 (en %)

    Figure 57 : Corrélation entre Zn (ppm) et TiO2 (%)

    Le Zn et le TiO2 présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation R=0,894 (Fig. 57) indiquant un comportement identique de ces deux formations dans le contexte de sédimentation.

    -96-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    38 39 40 41 42 43 44 45 46

    Teneur en SiO2 (en %)

    60

    50

    Teneur en As (en ppm)

    40

    30

    20

    10

    0

    y = 9,5568x - 377,51 R2 = 0,8781

    Figure 58 : Corrélation entre As (ppm) et SiO2(%)

    L'As et le SiO2 présentent une corrélation positive sanctionnée par un coefficient de corrélation de R=0,937 (Fig. 58). L'As se trouve dans une phase minérale avec le SiO2 dans les silicates.

    70

    y = 83,224x - 16,916 R2 = 0,7571

    60

    Teneur en As (en ppm)

    50

    40

    30

    20

    10

    0

    0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

    Teneur en K2O (en %)

    Figure 59 : Corrélation entre As et K2O

    L'As et le K2O (Fig. 59) présentent une corrélation positive avec un coefficient de corrélation de R=0,87 indiquant un comportement identique de ces deux éléments dans le contexte sédimentaire. Ces deux éléments se trouvent dans les phases argileuses (les phyllites).

    -97-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    IV.3. INTERPRETIONS ET MODELE DE MISE EN PLACE DE LA

    MINERALISATION

    Cette étude nous a permis d'identifier les différents minéraux métallifères, la nature de la roche porteuse de la dite minéralisation et de préciser les relations texturales entre les minéraux métallifères et ceux de l'encaissant.

    La répartition de la minéralisation dans nos sondages se présente de la manière suivante :

    Tableau 19 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 05

    SGS 05

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de minéralisation

    Style de minéralisation

    Formation

    2,5

    11,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    11,5

    53,7

    Oxyde

    Joint

    55

    56,7

    Oxyde

    Joint

    Tableau 20 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 11

    SGS 11

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de minéralisation

    Style de minéralisation

    Formation

    0

    4

    Oxyde

    Dissemination et joint

    Shale dolomitique

    5,5

    42

    Oxyde

    Dissemination et joint

    Tableau 21 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 19

    SGS 19

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de minéralisation

    Style de mineralisation

    Formation

    9,1

    11,5

    Oxyde

    Joint

    Shale argileux

    11,5

    23,4

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    23,4

    24,9

    Sulfure et oxyde

    dissemination et joint

    Shale dolomitique

    24,9

    27,2

    Oxyde

    Dissemination

    Shale dolomitique

    35,5

    46,8

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    46,8

    51,5

    Sulfure et oxyde

    Dissemination

    Shale dolomitique

    62,5

    90

    Sulfure et oxyde

    Dissemination

    Shale dolomitique

    -98-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Tableau 22 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 27

    SGS 27

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de mineralization

    Style de minéralisation

    Formation

    4

    30,1

    Oxyde

    Dissemination

    Shale dolomitique

    31

    55,5

    Oxyde

    Dissemination et joint

    Shale dolomitique

    55,5

    60

    Sulfure et oxide

    Dissemination

    Shale dolomitique

    Tableau 23 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 34

    SGS 34

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de mineralization

    Style de mineralization

    Formation

    0

    3,7

    Oxyde

    Dissemination et joint

    Brèche dolomitique

    3,7

    5,5

    Oxyde

    Dissemination

    Dolomie silicifiée

    8,5

    22

    Oxyde

    Dissemination

    Dolomie silicifiée

    27

    30,5

    Oxyde

    Joint

    Shale argileux

    30,5

    46

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    49

    69,4

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    69,4

    80

    Sulfure et oxide

    Dissemination

    Shale dolomitique

    Tableau 24 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 39

    SGS 39

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de minéralisation

    Style de mineralisation

    Formation

    0

    1,8

    Oxyde

    dissemination et joint

    Brèche dolomitique

    1,8

    14,1

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    21,3

    23,3

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    25,2

    26,4

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    32,5

    35,1

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    36,6

    37,7

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    39,7

    47,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    49,5

    66

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    67

    68,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    68,5

    69,9

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    71,3

    75

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    -99-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    Tableau 25 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 28

    SGS 28

    Profondeur

    Descriptions générales

    De

    À

    Type de minéralisation

    Style de mineralization

    Formation

    4,9

    17,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    20,5

    26,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    26,5

    32,5

    Sulfure et oxide

    Dissemination

    Shale dolomitique

    32,5

    35,5

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    36,3

    50

    Oxyde

    Joint

    Shale dolomitique

    La compilation des observations macroscopiques, microscopiques et l'analyse de données de sondages ci-haut (tableaux 19 à 25), montrent que la minéralisation est soit disséminée dans la roche encaissante, soit liée aux accidents tectoniques c'est-à-dire localisée dans les zones de discontinuités représentées par les joints, les cassures et les failles.

    Les constatations ci-dessus suggèrent, sur le plan métallogénique, les interprétations et les réflexions suivantes :

    ? La mise en place de la minéralisation à Shangulowe nord a été controlée par la lithologie dans un premier temps. Cette hypothèse est appuyée par la présence des sulfures primaires (chalcopyrite, pyrite) en dissémination dans les différentes brèches et même dans les shales dolomitiques, ce qui prouve qu'une partie de la minéralisation est syngénétique.

    ? Ce gisement est structuralement situé le long d'une grande faille extrusive de M'sesa. C'est à travers cette faille et les cassures conjuguées que les solutions minéralisantes ont percolé les formations contenant la minéralisation primaire. Cette percolation a conduit à une remise en mouvement de la minéralisation primaire et à une altération supergène de la minéralisation et de solutions ; phénomènes qui profitent alors de la perméabilité en grand de roches pour déposer des concentrations secondaires (malachite, pseudo-malachite, chalcosine) dans les accidents tectoniques.

    -100-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    IV.4. CONCLUSION PARTIELLE

    L'étude géochimique de différentes roches du gisement de Shangulowe nord a permis de mettre en évidence l'allure de la répartition des éléments majeurs et en traces métalliques dans différentes unités lithologiques.

    Cette étude a également permis de définir les affinités géochimiques entre différents éléments afin de détecter les substrats supports ou les phases supports de différents éléments majeurs et en traces analysés.

    A la lumière de résultats obtenus, nous avons noté ce qui suit :

    1) Eléments majeurs :

    - Le SiO2 est l'élément prépondérant dans les roches étudiées où le pic est observé dans la brèche dolomitique (45,4 %) ;

    - Le Fe2O3 vient en seconde position avec les teneurs élevées dans toutes les formations ;

    - Le MgO suit avec des teneurs fortes dans la brèche (20,4 %), dans le shale dolomitique (15,8 %), dans la brèche hétérogène (15,2 %), dans le shale argileux (14,4 %) ;

    - L'Al2O3 est à la quatrième position avec des teneurs considérables dans le shale argileux (9,7 %), dans la brèche dolomitique et dans la brèche ferrugineuse avec une teneur de 8,3 % ;

    - Le CaO est pratiquement le cinquième élément le plus abondant présentant les fortes teneurs dans les shales argileux ;

    - Les restes des éléments sont moins représentés, il s'agit principalement de TiO2, MnO, K2O et Na2O.

    2) Eléments traces métalliques :

    - Le Fe est le métal prépondérant avec des teneurs fortes dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm dans la brèche hétérogène suivi de 80600 ppm dans la brèche ferrugineuse avec une moyenne de 60575 ppm ;

    - Le Cu vient en seconde position avec des teneurs considérables dans la brèche hétérogène (87100 ppm), dans la brèche dolomitique (56100 ppm), dans le shale dolomitique (40600 ppm) et brèche dolomitique (19100 ppm) ;

    -101-

    Chapitre IV. Géochimie et métallogénie

    - Le Mn suit avec des teneurs élevées dans la brèche dolomitique et shale dolomitique ;

    - Le Co vient à la troisième position avec des teneurs fortes dans la brèche ferrugineuse (954 ppm) ;

    - Le Zn, le Pb précédent le Ni et enfin l'As qui est l'élément le moins représentatif des autres éléments traces métalliques.

    L'analyse sur les diagrammes de corrélation des éléments majeurs et les éléments traces métalliques montrent :

    - Une indépendance du Cu et du Ni ;

    - Une lithodépendance de Co, Mn, Zn et Pb;

    - Une lithodépendance de SiO2, K2O et As ;

    - Une corrélation entre le Fe et MgO ; Na2O et Fe2O3.

    La lithodépendance pour le Co, le Mn, le Zn et le Pb caractérisée par une évolution quasi identique de ces éléments dans les différentes lithologies semble indiquer une même origine.

    Le Cu, élément important tout comme le Ni n'est pas lié par cette lithodépendance. Leur anomalie géochimique indique que les apports extérieurs auraient contribué à leur mise en place. Cette indépendance semble indiquer une origine diverse des matériaux constitutifs de ces roches.

    -102-

    Chapitre V. Interprétation des résultats et conclusion générale

    Chapitre V. Interprétation des résultats et
    Conclusions générales

    Nous allons présenter les différents résultats sous forme de tableau synthétique. Ce dernier comportera les aspects pétrographique, minéralogique, métallographique, géochimique et métallogénique.

    Ce tableau permettra d'effectuer une étude géologique du gisement de Shangulowe nord sur ces différents aspects précités.

    -103-

    Chapitre V. Interprétation des résultats et conclusion générale

    Unité lithologique

    Pétrographie, métallographie et
    minéralogie

    Géochimie

    Formation

    Roches types

    Ku

    Shales
    argileux

    Shale argileux, shale argileux

    ferrugineux et shale argileux
    micacé

    La gangue minéralisée en

    quartz, phyllite et minéraux
    opaques.

    Minéraux métallifères :

    hématite, goethite

     
     

    120000 100000 80000 éléments des Teneur en ppm

    60000 40000 20000 0

    Cu Fe

    Shales
    Dolomitiques

    Shale dolomitique, Shale

    dolomitique siliceux

    Minéraux de la gangue:

    dolomite, quartz, phyllite et
    minéraux opaques

    Minéraux métallifères :

    chalcopyrite, malachite et

    pseudo-malachite, pyrite,
    hématite et goethite.

     

    Shale Shale Brèche Brèche Brèche

    argileux dolomitique dolomitique ferrugineuse hétérogène

    Lithologie

    Figure 60 : Distribution du Cu et Fe dans les différents types lithologiques

    -104-

    Chapitre V. Interprétation des résultats et conclusion générale

     
     
     
     
     
     

    CMN

    Brèche
    ferrugineuse

    Brèche ferrugineuse

    Minéraux de la gangue : quartz,

    50

     
     
     

    carbonate et minéraux opaques.

     

    45

    SiO2

     
     
     
     
     

    40

    TiO2

     
     
     

    Minéraux métallifères :

     

    35

    Al2O3

     
     
     

    Malachite Hématite, Goethite.

     
     
     
     
     
     
     
     

    30

    Fe2O3

     
     
     
     
     

    25

    FeO

     
     

    Brèche

    Brèche dolomitique, Brèche

     

    20

    MgO

     
     

    dolomitique

    dolomitique siliceuse

     

    15

    MnO

     
     
     
     
     

    10

     
     
     
     

    Minéraux de la gangue :

     
     

    CaO

     
     
     
     
     

    5

     
     
     
     

    Dolomite, Quartz et Minéraux

     
     

    K2O

     
     
     

    opaques

     
     

    0

     
     
     

    Minéraux métallifères :

     

    Shale Shale Brèche Brèche Brèche Na2O

    argileux dolomitique dolomitique hétérogène ferrugineuse

     
     
     

    Malachite, pyrite, goethite,

    hématite

     
     
     
     
     
     

    Figure 61: La distribution des éléments majeurs suivant la lithologie

    -105-

    Chapitre V. Interprétation des résultats et conclusion générale

     

    Brèche
    hétérogène

    Brèche siliceuse, dolomie

    gréseux,

     
     
     

    La gangue contient : quartz-

     
     
     

    phyllite-dolomite-malachite-minéraux opaques

     
     
     

    Minéraux métallifères :

     
     
     

    malachite, pyrite, chalcopyrite,

    hématite, goethite.

     

    -106-

    Chapitre V. Interprétations des résultats et conclusions générales

    Plusieurs données et analyses ont concouru à des constatations importantes sur tous les plans étudiés du gisement de Shangulowe nord. Cet apport parmi plusieurs qui ont fait mention de ce gisement jadis déclaré épuiser (François, 2006), a diverses significations vu les matières traitées qui orienteront les investisseurs aux nouvelles perspectives.

    Rappelons que le gisement cuprifère de Shangulowe se situe dans le polygone minier de Kambove à environ 15 Km au nord-est (Fig.1).

    a) Sur le plan cartographique et lithostratigraphique

    La carte géologique donne la distribution spatiale des différentes formations rencontrées dans le gisement de Shangulowe nord. Elle confirme que le gisement est composé des matériaux sédimentaires du Groupe de Roan et du Kundelungu, toutes deux unités du Supergroupe Katanguien (Fig. 16).

    Le Roan est représenté par une brèche dolomitique, une brèche ferrugineuse et une brèche héterogène d'effondrement résultant probablement selon l'hypothèse émise par (Malago, 2005) de la bréchification d'une mégabrèche du Sous-Groupe de mines essentiellement composée de dolomie de Kambove (R.2.3) ou C.M.N (Calcaires à minéraux noirs).

    Le Kundelungu réunit les shales argileux de couleur rouge brunâtre et dolomitique de couleur grise à grise verdâtre.

    Les données des sondages prouvent les contacts anormaux qui mettent ensemble les brèches de Roan et les shales de Kundelungu. En profondeur, la dolomie silicifiée est observée soit en contact à la brèche dolomitique ou soit s'alternant au shale argileux. Il s'agit en outre d'une extrusion d'une mégabrèche du sous-groupe de Mines encaissés dans les formations Kundelunguiennes.

    Ces réalités de terrain ne permettent pas de présenter une succession normale des couches connaissant la géologie régionale.

    Les données des mesures structurales présentent une direction préférentielle de N270°E à N280°E avec des directions secondaires non négligeables.

    -107-

    Chapitre V. Interprétations des résultats et conclusions générales

    b) Sur le plan pétrographique et minéralogique

    Les analyses pétrographique et minéralogique des roches appartenant à notre secteur d'étude montrent qu'on a un ensemble des roches sédimentaires détritiques et chimiques constituées des shales argileux micacé, des shales argileux, des shales dolomitiques, de brèche dolomitique, de brèche ferrugineuse et de la brèche hétérogène.

    Les minéraux de la gangue sont principalement représentés par la dolomite, la calcite, le quartz, les minéraux phylliteux et les minéraux opaques.

    c. Sur le plan géochimique

    La distribution des éléments majeurs a montré que :

    - Des teneurs en SiO2 assez élevées avec une concentration maximale de 45,4% observée dans la brèche dolomitique de C.M.N et minimale de 39,3% dans le shale dolomitique de Kundelungu ;

    - Des teneurs élevées en Fe2O3 et MgO avec des concentrations maximales respectivement de 25,4% toujours dans la brèche dolomitique et de 20,4% observées dans la brèche ferrugineuse; et des concentrations minimales de 19,4% en Fe2O3 et de 4,2% en MgO observées dans la brèche ferrugineuse et dans la brèche dolomitique de C.M .N caractérisant l'action d'oxydation des carbonates dues aux infiltrations dans les fissures, des eaux météoriques dans les brèches dolomitiques qui conduit à la précipitation d'oxydes de fer.

    Pour les éléments métalliques :

    - Le Fe est le métal prépondérant avec des teneurs fortes dans toutes les roches où le pic atteint 96500 ppm dans la brèche hétérogène suivi de 80600 ppm dans la brèche ferrugineuse avec une moyenne de 60575 ppm ;

    - Le Cu vient en seconde position avec des teneurs considérables dans la brèche hétérogène (87100 ppm), dans la brèche ferrugineuse (56100 ppm), dans le shale dolomitique (40600 ppm) et brèche dolomitique (19100 ppm) ;

    - Le Mn suit avec des teneurs élevées dans la brèche dolomitique et shale dolomitique ;

    - Le Co vient à la troisième position avec des teneurs fortes dans la brèche ferrugineuse (954 ppm) ;

    -108-

    Chapitre V. Interprétations des résultats et conclusions générales

    - Le Zn, le Pb précédent le Ni et enfin l'As qui est l'élément le moins représentatif des autres éléments traces métalliques.

    L'analyse sur les diagrammes de corrélation des éléments majeurs et les éléments traces métalliques montrent :

    - le Co, le Mn, le Zn et le Pb caractérisée par une évolution quasi identique ont une même origine ;

    - Tandis que le Cu, élément important tout comme le Ni serait lié aux apports variés.

    d. Sur le plan métallogénique

    L'étude métallographique montre une association minéralogique constituée des oxydes de fer (la goethite et l'hématite) en quantité importante ; des carbonates hydratées de cuivre (malachite), des sulfures de cuivre et de fer (chalcopyrite et pyrite).

    Cette minéralisation se présente soit en dissémination dans la matrice dolomitique et argilo-ferrugineuse soit en remplissage dans des fissures.

    Les relations entre ces différents minéraux métallifères suggèrent la chronologie suivante :

    Pyrite Hématite Goethite

    Chalcopyrite Malachite Azurite Pseudo Malachite

    La minéralisation en chalcopyrite et pyrite disséminée dans la brèche dolomitique et dans le shale dolomitique est une preuve du contrôle lithologique d'une partie de la minéralisation, expliquant une origine syngénetique. En outre, le contrôle structural prouvé par la présence de la minéralisation liée aux accidents tectoniques c'est-à-dire localisée dans les zones de discontinuités représentées par les joints, les cassures et les failles.

    -109-

    Références bibliographiques

    RéFéRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

    1. Annels, A.E. and Simmonds, J.R., 1984: Cobalt in the Zambian Copperbelt. Precambrian Research 25: 75-98.

    2. Batumike, J.M. 2004: Geochemistry and petrography of the Nguba and Kundelungu groups; Neoproterozoic Katanga super group; southeast RD Congo: Tectonic setting, paleoweathering conditions and sediment provenance. M. SC. Thesis; department of geosciences, Shimane University, Japan.

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    4. Cailteux. J. 1983: Le Roan Shabien de la région de Kambove (Shaba, Zaïre) - Thèse de doctorat inédite, Université de Liège, Belgique.

    5. Cailteux, J. 1991 : la tectonique intra-katanguienne dans la région Nord-ouest de l'arc lufilien. annales de la société géologique de Belgique, T 113 (fascicule 2), pp.199-215.

    6. Cailteux, J. 2010 : les gisements de cuivre et métaux associés dans le katanguien en république démocratique du Congo. Colloque : la « Quête des Ressources » en Afrique centrale (2). Le secteur minier, en République démocratique du Congo. Etat des lieux et perspectives, Tervuren (Belgique).

    7. François, A. 1973 : L'extrémité occidentale de l'Arc Cuprifère Shabien. Etude géologique. Gécamines- Likasi (Zaïre), éd. Malvaux Bruxelles (Belgique). 65p

    8. François, A., 1974 : Stratigraphie, tectonique et minéralisations dans l'arc cuprifère du Shaba (Rép. du Zaïre). In: Bartholomé (Ed.), Gisements Stratiformes et Provinces Cuprifères. Centenaire de la Société

    9. François, A. 2006 : Partie centrale de l'Arc Cuprifère du Katanga : étude géologique. Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, Belgique, 45-61p.

    10. François A., 1987 : Synthèse géologique sur l'arc cuprifère du Shaba (Rép. du Zaïre). Centenaire de la Société Belge de Géologie, 15-65.

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    -110-

    Références bibliographiques

    13. Kampunzu, A.B, Rumvegeri, B.T, Kapenda, D., Caron, J.P.H. Et Lubala R.T., 1985 : Les Kibarides d'Afrique centrale et orientale : une chaine de collision intercontinentale. Bull. d'inf.5. la géologie au service de développement' UNESCO, 125-137.

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    16. Kampunzu, A.B. and Cailteux, J.L.H., 1999: Tectonic Evolution of the Lufilian Arc (Central Africa Copper Belt) During Neoproterozoic Pan African Orogenesis. Gondwana Research 2(3): 401-421.

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    18. Kipata , 2007 : Inventaire et analyse au moyen d'un S.I.G. de la tectonique active dans le Sud-Est de l'Afrique (R.D.Congo, Zambie), Master of Science, Katholieke Universeit Leuven, pp112 ;

    19. Kipata , 2013 : Brittle tectonics in the Lufilian fold-and-thrust belt and its foreland, an insight into the stress field record in relation to moving plates (Katanga, DRC), Arenberg Doctoral School, Thèse de doctorat, Kuleuven University, pp182;

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    21. Kokonyangi, J.W., 2005: Petrology and geochronology of Mesoproterozoic mafic-intermediat plutonic rocks from Mwashya (R.D. Congo): implications for the evolution of Kibara Belt in Central Africa. Geol. Mag., 142 (1): pp109-130

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    -112-

    Liste des figures

    LISTE DES FIGURES

    Figure 1: Localisation du secteur d'étude (Shangulowe) 4

    Figure 2 a et b : Flore de Shangulowe 5

    Figure 3 : Carte géologique du Katanga 6

    Figure 4 : Localisation des chaines affectant le Sud-est du Katanga et la Zambie 14

    Figure 5 : Les phases D1 et D3 sur l'Arc Lufilien 16

    Figure 6 : Carte synthétique d'isogrades métamorphiques dans le Katanguien 17

    Figure 7 : Types de minéralisation de l'Arc Cuprifère Katangais 18

    Figure 8 : carte géologique et gisements de Cu-Co 21

    Figure 9 : Présentation des coupes 24

    Figure 10 : Section géologique de la coupe 1 27

    Figure 11 : section géologique de la coupe 2 30

    Figure 12: section géologique de la coupe 3 33

    Figure 13 : section géologique de la coupe 4 36

    Figure 14 : Emplacement des points de sondage 37

    Figure 15 : Localisation des points d'échantillonnage, des sondages et les coupes 52

    Figure 16 : Carte géologique de Shangulowe nord 53

    Figure 17 : Histogramme de fréquence des plans de stratification 59

    Figure 18 : Rosace de fréquence des plans de stratification 59

    Figure 19 : Shale dolomitique 61

    Figure 20 : shale dolomitique (Lame SG05 vue en LPNA et en LPA) avec un grossissement X10 62

    Figure 21 : Shale argileux 63

    Figure 22 : Shale argileux (Lame SG08 vue en LPNA et en LPA) avec un grossissement X10 64

    Figure 23 : Brèche hétérogène à l'affleurement 65

    Figure 24 : Brèche hétérogène (Lame polie EC.10 vue en LPNA) avec un grossissement X10. 66

    Figure 25 : Brèche dolomitique 67

    Figure 26 : Dolomie (Lame polie EC.02 vue en LPNA) avec un grossissement X10. 68

    Figure 27 : Brèche ferrugineuse 69

    Figure 28 : Brèche ferrugineuse en brèche (Lame EC.14 vue en LPNA et en LPA) avec un grossissement X10 70

    Figure 29 : De gauche à droite lame EC.05 et lame EC.18 en LR avec un grossissement X10 71

    Figure 30 : Lame EC.08 en LR avec un grossissement X10 72

    Figure 31 : De gauche à droite : Lame EC.09, EC.07 en LR avec un grossissement X10. 73

    Figure 32 : De gauche à droite ; Lame, EC.23 et EC.24 en LR avec un grossissement X10 73

    Figure 33 : Lame EC.01 et lame EC.01 en LR avec un grossissement X10 74

    Figure 34 : Lame EC.14 et Lame EC.14 en LR avec un grossissement X10 75

    -113-

    Liste des figures

    Figure 35: La distribution des éléments majeurs suivant la lithologie 79

    Figure 36 : Répartition des éléments majeurs (en %) dans les différents types lithologiques 79

    Figure 37: Variation de teneurs de Cu dans les différentes lithologies 82

    Figure 38 : Variation de teneurs en Co en fonction de la lithologie 82

    Figure 39 : Variation de teneurs en Zn en fonction de la lithologie 83

    Figure 40: Variation des teneurs en Pb en fonction de la lithologie 84

    Figure 41 : Variation des teneurs en Fe dans les différentes lithologies 85

    Figure 42: Variation des teneurs en Mn dans différentes lithologies 86

    Figure 43 : Variation des teneurs en As dans différentes lithologies 87

    Figure 44: Variation des teneurs en Ni dans différentes lithologies 88

    Figure 45 : Matrice de corrélation (n=5) 89

    Figure 46 : Corrélation entre K2O et SiO2 90

    Figure 47 : Corrélation entre CaO (%) et K2O (%) 90

    Figure 48 : Corrélation entre Na2O (%) et Fe2O3 (%) 91

    Figure 49 : Corrélation entre Fe (ppm) et Fe2O3 (%) 91

    Figure 50 : Corrélation du Fe (ppm) et MgO (%) 92

    Figure 51 : Corrélation entre Co (ppm) et MnO (%) 92

    Figure 52 : Corrélation entre Co (ppm) et Zn (ppm) 93

    Figure 53 : Corrélation entre Pb (en ppm) et Co (en ppm) 93

    Figure 54 : Corrélation entre Pb (ppm) en Zn (ppm) 94

    Figure 55 : Corrélation entre Pb (ppm) et TiO2 (%) 94

    Figure 56 : Corrélation entre Co (ppm) et TiO2 (%) 95

    Figure 57 : Corrélation entre Zn (ppm) et TiO2 (%) 95

    Figure 58 : Corrélation entre As (ppm) et SiO2(%) 96

    Figure 59 : Corrélation entre As et K2O 96

    Figure 60 : Distribution du Cu et Fe dans les différents types lithologiques 103

    Figure 61: La distribution des éléments majeurs suivant la lithologie 104

    -114-

    Liste des tableaux

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1: Lithostratigraphie du Katanga 13

    Tableau 2 : La coupe I 25

    Tableau 3 : Levé géologique de la coupe 2 28

    Tableau 4: La coupe 3 31

    Tableau 5 : La coupe 4 34

    Tableau 6 : Sondage SGS 05 38

    Tableau 7 : Sondage SGS 11 39

    Tableau 8 : Sondage SGS 19 40

    Tableau 9 : Sondage SGS 27 42

    Tableau 10 : Sondage SGS 034 43

    Tableau 11 : Sondage SGS 35 44

    Tableau 12 : Sondage SGS 39 45

    Tableau 13 : Sondage SGS 28 46

    Tableau 14 : Les mesures de direction et pendage 54

    Tableau 15 : Présentation des mesures structurales en classes 58

    Tableau 16 : Teneur des éléments majeurs (en %) 77

    Tableau 17 : Teneurs des éléments métalliques (en ppm) 78

    Tableau 18 : Paramètres statistiques de base des éléments métalliques 78

    Tableau 19 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 05 97

    Tableau 20 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 11 97

    Tableau 21 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 19 97

    Tableau 22 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 27 98

    Tableau 23 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 34 98

    Tableau 24 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 39 98

    Tableau 25 : Répartition de la minéralisation dans le sondage SGS 28 99

    -115-

    Table des matières

    TABLE DES MATIèRES

    Dédicace i

    Epigraphe ii

    Remerciement iii

    Introduction 1

    1. PRESENTATION DU SUJET 1

    2. BUT DU SUJET 2

    3. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 2

    3.1. La documentation technique 2

    3.3. L'échantillonnage 3

    4. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3

    Chapitre I : Généralités 4

    I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE 4

    I.1.1. Localisation du secteur d'étude 4

    I.1.2. Climat 4

    I.1.3. Géomorphologie et Hydrographie 5

    I.1.4. Végétation 5

    I.1.5. Altération 6

    I.2. CADRE GEOLOGIQUE 6

    I.2.1. Aspects régionaux 6

    I.2.2. Aspects locaux 20

    I.2.2.1. Présentation du secteur d'étude 20

    I.2.2.2. Aspects pétrographique et structural 21

    Chapitre II : Cartographie et lithostratigraphie 23

    II.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 23

    II.2. CARTOGRAPHIE 24

    -116-

    Table des matières

    II.2.1. PRESENTATION DES DONNEES 24

    II.3. ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE 37

    II.3.1. DONNEES DE SONDAGE 37

    II.3.2. LOG STRATIGRAPHIQUE 48

    II.4. TRAITEMENT STATISTIQUE DES MESURES (DIRECTION ET PENDAGE DES

    COUCHES) 54

    II.3. CONCLUSION PARTIELLE 60

    Chapitre III : Pétrographie, minéralogie et métallographie 61

    III.0. INTRODUCTION 61

    III.1. DESCRIPTION PETROGRAPHIQUE SUR LES DIFFERENTES FORMATIONS 61

    III.1.1. SHALES DOLOMITIQUES (EC.12) 61

    III.1.2. SHALES ARGILEUX 63

    III.1.3. BRECHE HETEROGENE (EC.18 et Figure 23) 64

    III.1.4. Brèche dolomitique 67

    III.1.5. BRECHE FERRUGINEUSE 69

    III.2. ETUDE METALLOGRAPHIQUE 71

    III.2.1. LES SHALES DOLOMITIQUES 71

    III.2.2. LES SHALES ARGILEUX 72

    III.2.3. LA BRECHE HETEROGENE 72

    III.2.4. BRECHE DOLOMITIQUE 74

    III.2.5. LA BRECHE FERRUGINEUSE 74

    III.3. CONCLUSION PARTIELLE 76

    Chapitre IV : Géochimie et métallogénie 77

    IV.1. INTRODUCTION 77

    IV.2. PRESENTATION DES RESULTATS 77

    IV.3. VARIATIONS DES ELEMENTS METALLIQUES 82

    -117-

    Table des matières

    IV.4. CORRÉLATIONS INTERÉLÉMENTS 88

    IV.5. CONCLUSION PARTIELLE 100

    Chapitre V. Interprétation des résultats et Conclusions générales 102

    Interprétions et modèle de mise en place de la minéralisation 97

    Références bibliographiques 109

    Liste des figures 112

    Liste des tableaux 114






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore