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Agriculture et croissance inclusive.

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par Joël Madue wanet
Université de Kinshasa - licencié en économie publique 2014
  

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1.1.5. AGRICULTURE INTENSIVE ET EXTENSIVE

Par système de production, on veut désigner le type de combinaison entre facteurs de production participant à l'activité agricole. On parle alors de système de production du type extensif lorsque la primauté est accordée au facteur terre (des cultures à rendement médiocre qui se pratiquent sur des vastes étendues) ; alors qu'on parle que l'agriculture intensive requiert l'introduction dans les méthodes de production des technologies plus performantes, notamment des semences sélectionnées et améliorées, plus d'heures de travail (semis en ligne, binages, sarclages, etc.), irrigation, assainissement et drainage, meilleur assolement, engrais verts. Le système de production du type intensif à base du capital fait appel massif aux équipements et consommations intermédiaires.7

Dans le système extensif, la primauté accordée au facteur terre tient vraisemblablement au fait que ce facteur est plus abondant par rapport aux autres facteurs. L'importance du facteur terre aura une incidence sur la méthode utilisée pour la conservation du sol et la méthode employée reposera sur la jachère de longue durée. Dans un système d'agriculture intensive à base de travail, on demande au sol de fournir de rendement très important (l'intensif nourrit et l'extensif rapporte).

Tableau 1 : production de principaux produits vivriers (en tonnes)

Source : SNSA, ministère de l'agriculture/ agriculture en chiffre

L'agriculture et la croissance inclusive en RDC Madue Wanet Joël

16

8 Voir Mme FATEN MEZIOU et WASSILA FOURATIE : notes des cours « ECONOMIE GENERALE » p.6 université virtuelle de Tunis.

Il saute aux yeux que les principales cultures vivrières de la RDC sont le manioc, le maïs, le riz, l'arachide la banane plantain et le haricot. Elles représentent l'essentiel (80%) du PIB agricole. Le manioc est la principale culture vivrière du pays. Il est cultivé dans toutes les régions de la RDC. Les autres spéculations ont une importance variable en fonction des régions : le maïs dans le sud (Katanga) et le haricot dans l'est. A cause de la détérioration des infrastructures de transport et de la désorganisation des circuits de commercialisation, la production vivrière est largement destinée à l'autoconsommation et/ou à l'approvisionnement des marchés de proximité. La production est de type traditionnel c.à.d. basée sur une technologie archaïque à très faible productivité et les rendements sont très faibles.

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