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Optimisation d'un procédé de traitement de gaz naturel.

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par Nicolas SAULET LOMBE
Institut Supérieur dà¢â‚¬â„¢Ingénierie - Port-Gentil, GABON - Licence professionnelle 2015
  

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Section 3 : Prévention contre les hydrates

Le domaine de fonctionnement est représenté par un quadrilatère délimité par les pressions maxi et mini (avec les températures qui leur sont associées) et les températures mini et maxi (avec les pressions qui leur sont associées) que l'on trouve dans l'ouvrage considéré sur la figure 1.2 suivante :

Figure 1.2 : Domaine de fonctionnement de l'ouvrage (source : traitement de gaz, ENSPM, 2005)

À partir de ce diagramme, nous pouvons définir les trois ensembles de solutions qui permettent de protéger le domaine de fonctionnement de l'ouvrage des risques de formation d'hydrates :

- Déplacement du domaine de fonctionnement de l'ouvrage hors de la zone d'hydrates : grâce à la mise en place de réchauffeurs en amont et de calorifugeage de lignes ;

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Optimisation d'un procédé de déshydratation de gaz naturel

 

- Déplacement de la courbe de rosée eau du gaz : en évitant des condensations d'eau. Ceci peut être obtenu en déshydratant suffisamment, ce qui revient à déplacer la courbe de rosée eau initiale du gaz vers la gauche ;

- Déplacement de la courbe de formation d'hydrates : en injectant des inhibiteurs chimiques tels que les glycols ou le méthanol.

Il existe des formules qui permettent de calculer la concentration d'inhibiteur (méthanol ou autre) qu'il faut injecter pour déplacer de x°C la courbe de formation d'hydrates. Les principales formules sont basées sur le "Dew point depression" : c'est-à-dire le nombre de degrés nécessaire pour déplacer la courbe de formation d'hydrates en dehors de l'ouvrage pour supprimer tout risque de formation. Plus cet écart est important, plus la quantité d'inhibiteur à injecter sera grande. La formule la plus utilisée est celle d'Hammerschmidt :

W =

100 . du . M K+ du . M

W : % en poids de la concentration d'inhibiteur // du : dépression de température à réaliser °F

M : Masse molaire de l'inhibiteur utilisé // K : Coefficient dépendant de l'inhibiteur

Cette formule se trouve généralement bien vérifiée par l'expérience et permet de prévoir la translation effective de la courbe de formation d'hydrates à #177; 3°C.

(Tous deux en livres/jour)

Débit d'eau à inhiber

X = Qi

q

= Débit de glycol concentré à injecter

Dans le cas des inhibiteurs régénérables tels que les glycols, on calcule la quantité X de glycol concentré à injecter par livre d'eau à inhiber selon la formule suivante :

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Optimisation d'un procédé de déshydratation de gaz naturel

 

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