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Facteurs associés à  l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide chez les enfants de 0-5 ans dans les ménages de la zones de santé Kikwit sud.

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par Celestin BWENDJI KAKESA
ISTM Kinshasa - LICENCE EN SANTE COMMUNAUTAIRE 2010
  

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1.2 GENERALITES SUR LE PALUDISME

Nous avons souhaité faire un rappel sur le paludisme, car l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide est l'un des axes dans les mesures préventives. Ainsi, nous présentons dans cette partie, la définition, l'épidémiologie, l'étiologie, le vecteur et les moyens de prévention y compris la moustiquaire imprégnée d'insecticide.

1.2.1 Définition :

Le paludisme (du latin paludis, marais), appelé aussi malaria (de l' italien mal'aria, mauvais air), est une parasitose due à un protozoaire transmis par la piqûre de la femelle d'un moustique, l' anophèle, provoquant des fièvres intermittentes. Avec 300 à 500 millions de malades et 1,5 à 2,7 millions de décès par an, le paludisme demeure la parasitose tropicale la plus importante. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne, où ils concernent majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes (OMS, 2005).

C'est une endémie parasitaire majeure, le paludisme (palus = marais) ou malaria (= mauvais air) est une érythrocytopathie due à un hématozoaire, du genre Plasmodium, transmis par un moustique, l'anophèle femelle. On estime à plus de deux milliards le nombre de sujets exposés et dans la seule Afrique noire la mortalité a été évaluée à un million par an. Quatre espèces sont particulièrement pathogènes pour l'homme : Plasmodium falciparum, P. vivax, P. malariae et P. ovale. Plus de 90 % des cas de paludisme sont causés par le Plasmodium falciparum (Gentilini ,1993).

De ces définitions, nous retenons que le paludisme est une maladie due à une infestation des hématies par des protozoaires appartenant au genre plasmodium. Ces hématozoaires sont inoculés chez l'hôte humain par l'anophèle femelle lors d'un repas sanguin.

1.2.2 Situation épidémiologique et aperçu sur le fardeau

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus rependue dans le monde : les estimations du nombre de personnes contaminées revient entre 300 et 500 ou 660 millions et il tue plus d'un million de personnes par an, la plupart en Afrique. C'est la première cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique. Les femmes enceintes dans les zones endémiques, sont aussi particulièrement touchées par le paludisme car le placenta constitue une cible où les parasites (plasmodium falciparum) peuvent s'accumuler. Il est à noter que l'être humain est loin d'être le seul hôte à subir le paludisme (Minisanté, 2007).

D'après Verdrager, cité dans l'encyclopédie libre(2000) : les régions à risque sont après avoir sévi dans la presque totalité du monde habité, le paludisme touche 90 pays essentiellement les plus pauvres d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine : L' Afrique est un continent particulièrement touché par le paludisme ; il concerne 95 % des cas importés en France. Le danger est quasi-nul en Afrique du Nord mais majeur en Afrique de l'Est, en Afrique subsaharienne et en Afrique équatoriale aussi bien en zone rurale qu'en zone urbaine.

Le paludisme constitue un fardeau : le paludisme tue un million de personnes chaque année, surtout les enfants de moins de 5ans, trois mille (3000) personnes meurent chaque jour de paludisme, quatre vingt pour cent (80 %) des cas de paludisme et 90 % des décès par paludisme surviennent en Afrique. Ces décès sont dus entre autres à l'insuffisance des systèmes de santé, la résistance du parasite aux médicaments et celle du vecteur aux insecticides , environ 500 millions de personnes souffrent de paludisme chaque année, dont 75% dans les zones de transmission stable, 17% lors des épidémies, 8% dans les zones de faible transmission, dix (10) nouveaux cas par seconde, le paludisme est un problème grave dans plus de la moitié des pays du monde et le paludisme est responsable de 10% du fardeau de la morbidité en Afrique (Minisanté, op.cit).

Les enfants et les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables : plus de 700 000 enfants mourront cette année de paludisme, il est responsable d'un quart des décès d'enfants en Afrique, ces décès surviennent souvent dans les deux jours suivant l'apparition des symptômes et seul ou associé à d'autres maladies, il tue un enfant toutes les 30 secondes. Dans le pays d'endémie, les femmes enceintes courent quatre fois plus de risque des souffrir de paludisme, et un risque deux fois plus grand d'en mourir.

Les populations démunies sont les plus touchées par le paludisme : le paludisme frappe le plus fort pendant la saison des pluies au moment des semences et des récoltes, Il prive les agriculteurs de leur récolte. Les études montrent que les familles touchées par le paludisme n'obtiennent que 40% des récoltes dont elles bénéficieraient si elles étaient en bonne santé (Minisanté, Op.cit).

Le paludisme entrave le développement : le coût direct et indirect du paludisme pour l'Afrique est estimé à 2 milliards de dollars US par an. Les pertes économiques dues au paludisme ont été estimées à 12 milliards de dollars US en 2000. Ainsi, dix pour cent de cette somme pourraient faire contrôler le paludisme (Minisanté, op.cit).

En RD Congo, le paludisme constitue la première cause de morbidité et de mortalité infanto-juvénile d'après l'ESP (2006). Il est responsable de 67 % de consultation externes et de 47,3 % de décès d'enfants de moins de 5 ans. En effet un enfant congolais de moins de cinq ans connait 6 à 10 épisodes de fièvre / paludisme par an.

Les enfants de moins de cinq ans de la zone de santé de Kikwit sud ne sont pas épargnés de cette entité pathologique. De 2006 à 2009, d'après les données des maladies à potentiel épidémique, le paludisme a été responsable en moyenne de 53 % de consultation avec un taux moyen décès de 34,4 %.

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