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Impact de la dette publique sur l'investissement privé au Sénégal.

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par Bruno Fagbon Bilivogui
Université Cheickh Anta Diop de Dakar - DEA en Macroéconolmie Appliquée 2011
  

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1.2.2 Finances publiques

La gestion des finances publiques du Sénégal appelle à une recherche importante de financement en raison du déficit chronique enregistré tout au long de la période 1980-2009.

Néanmoins, les principaux soldes se sont améliorés , d'une part en 1994, lorsqu'une matrice d'actions entrant dans le cadre de la maîtrise des dépenses publiques a été mise en oeuvre en collaboration avec les institutions de Brettons Wood , et d'autre part en 2007 suite à l'annulation d'une partie de la dette extérieure qui s'est traduite par une hausse des recettes fiscales passant de 18,8% du PIB (2006) à 19,3% du PIB (2007).Cet déficit est passé à -3,1% du PIB en 2006 pour se situer à- 0,9% du PIB en 2007, soit une amélioration en moyenne de 2,2% du PIB.

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En effet, en 2009 on assiste à une accentuation du déficit budgétaire, malgré les efforts consentis dans le cadre de l'assainissement des finances publiques, avec une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Ce déficit est ainsi passé de -0,9 % du P11B en 2007 pour se situé à -2,9% du P11B en 2009 , soit une détérioration en moyenne de 2% du P11B en liaison avec la baisse des recettes fiscales ( passant de 19,3% du P11B en 2007 pour se stabiliser à 18,0% du PIB en 2009) et l'accroissement des dépenses en capital sur ressources internes de 9,5% du P11B en 2007 à 10,1% en 2009.

Concernant les recettes budgétaires totales recouvrées, elles s'établissent à 1121,9 milliards de FCFA en 2009 contre 1152,1 milliards de FCFA en 2008, soit une baisse de 30,2milliards de FCFA (-2,6%).Ce repli est essentiellement imputable aux diminutions des recettes non fiscales (27,6 milliards de FCFA).En terme relatif la part des recettes non fiscales dans les recettes budgétaires a fortement baissé, passant de 5,6% en 2008 à 3,3% en 2009.En outre, les recettes fiscales ( 96,7% des recettes totales ) ont régressé de 2,6 milliards de FCFA en 2009, due aux effets de la crise économique, aux mauvais recouvrements des impôts par les régies financières et surtout du poids considérable du secteur informel.

Quant aux dépenses budgétaires, l'exercice 2009 a été marqué par une décélération de celles-ci, évaluées à 1578,5 milliards de FCFA en 2008, les dépenses totales et prêts nets ont augmenté de 2,8% en 2009(contre 10% en 2008), pour se situer à 1608milliards de FCFA. Cette évolution s'explique par la compression de certaines dépenses courantes consécutives, à la suppression des subventions accordées sur les produits alimentaires et à celles sur les produits énergétiques pour faire face à la hausse des prix des denrées de premières nécessités. En revanche, la progression des dépenses en capital a été presque stable par rapport à l'année 2008(5,5% en 2009 contre 5,2% en 2008).

Dans l'ensemble, l'exécution des opérations financières de l'Etat s'est soldée par une détérioration du solde budgétaire qui passe de -273,6 milliards de FCFA en 2008 à 293,9 milliards de FCFA en 2009.

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Tableau 3 : évolution des finances publiques de 1980 - 2009

Indicateurs

Années

1980

1994

2006

2007

2009

Solde budgétaire (hors dons)/PIB

-8,70%

-2,30%

-3,10%

-0,90%

-2,90%

Solde courant/PIB

-14,50%

-7,40%

-9,40%

-11,70%

-6,90%

Recettes fiscales /PIB

15,90%

12,40%

18,80%

19,30%

18,00%

Recettes non fiscales/PIB

0,90%

1,60%

0,80%

1,10%

0,60%

Dépenses courantes/PIB

20,40%

14,80%

16,90%

16%

16,60%

Dépenses en capital /PIB

5,20%

5,10%

9,70%

9,50%

10,10%

Source : TOFE (DPEE, 2009)

Comme illustré dans le tableau ci-dessus, le solde courant s'est amélioré passant de - 11,7% du PIB en 2007 à - 6,9 % du PIB en 2009, tandis que celui du solde budgétaire hors dons s'est détérioré , évoluant de - 0,9% du PIB en 2007 à - 2,9% du PIB en 2009 .Toutefois, l'ampleur de ce déficit est lié à la faible performance des régies financières notamment du poids du secteur informel, aux effets de la crise économique et enfin à certains dérapages budgétaires.

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