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Résilience de la croissance économique et persistance de chômage. Cas de la RDC.

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par James James Mukanu
Université Protestante au Congo - Licence 2013
  

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3.2. Analyse des secteurs clés de croissance économique

De ce qui précède, nous pouvons dégager trois secteurs clés de croissance économique en raison de leur contribution dans le produit intérieurs brut. Ainsi, les secteurs clés se classent de la manière suivante :

i' Le secteur des industries minières et extractives i' Le secteur de commerce de gros et détail i' Le secteur du bâtiment et travaux publics

> Analyse du secteur des industries minières et extractive

Les performances du secteur des industries minières et extractives à contribuer à la croissance économique, cela se justifient par le fait que, la stratégie prônée par le Gouvernement dans le sous-secteur minier pendant la période de mise en oeuvre du DSCRP a consisté à améliorer la contribution du secteur à la croissance économique.

Le Gouvernement a ainsi bâti sa politique de croissance pour le sous-secteur autour de trois axes à savoir : la promotion des capitaux privés, la relance de la production et l'amélioration de la gestion. En ce qui concerne la promotion des capitaux privés, le Gouvernement a poursuivi la vulgarisation du code et du règlement minier et finalisé les audits organisationnel et financier du CAMI. Les journées minières ont été organisées en 2009 et ont conduit à des recommandations sur base desquelles le code minier est en voie d'être retouché dans le cadre du Projet PROMINES.

S'agissant de la relance de la production minière, le rôle du SAESSCAM a été renforcé pour l'encadrement et la promotion des exploitants de la petite mine. Ce renforcement a permis au SAESSCAM de se déployer dans quelques provinces de la République, notamment dans les deux Kasaï, dans le Katanga ainsi qu'au Nord et au Sud- Kivu.

Dans le cadre du renforcement des capacités de gestion des entreprises oeuvrant dans le secteur, les entreprises minières et les services connexes ont été restructurés, notamment (i) la GECAMINES, (ii) l'OKIMO, et (iii) le Centre d'Expertise, d'Evaluation et de Certification (CEEC). Pour les autres, le processus est en cours. Par ailleurs, la plupart des contrats miniers revisités ont été renégociés.62

62 www.economicoutlook.org

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En outre, au regard de l'application des principes de l'Initiative pour la Transparence dans la gestion des Industries Extractives (ITIE), le premier rapport pour l'exercice 2007 a été produit en 2009 et, attend sa validation par un consultant indépendant.

Cependant, le secteur doit faire face à des défis majeurs que sont : (i) l'insuffisance des ressources financières pour finaliser le déploiement du SAESSCAM et du CAMI ; (ii) l'encouragement et la promotion du microcrédit en faveur des artisanaux et poursuite de la vulgarisation du Code Minier, (iii) la rétrocession rare des ressources accordées aux services du Ministère, et (iv) le manque de transparence de la part de certaines compagnies pour la publication de leurs recettes ainsi que de tout paiement effectué au profit de l'Etat. Ce qui était d'ailleurs à la base de la suspension de la RDC à l'ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives).

> Analyse du secteur de commerce de gros et détail

Le commerce a connu une expansion de 7 % en 2011. Sa contribution à la croissance est passée à 1.4 point, contre 0.99 point en 2010. Il a tiré parti du bon comportement du secteur minier et de l'amélioration des infrastructures routières.

Toutefois, cette expansion se base sur des importations ce qui ne crée pas des nouveaux emplois. Le pays importe surtout les biens de consommations.

> Analyse du secteur de bâtiment et travaux publics

La RDC est en pleine reconstruction avec un taux de croissance de 5,9% en moyenne de 2002 à 2012. On note une avancée dans la construction d'infrastructures routières mais presque tout est à reconstruire : infrastructures de communication (routes, chemins de fer, ports, aéroports, ponts, voies fluviales), infrastructures énergétiques et de production d'eau, hôpitaux, écoles, hôtels et logement sociaux.

La construction et les infrastructures figurent en première priorité du gouvernement. De nombreux travaux sont financés par les bailleurs de fonds (Banque Mondiale, Banque Africaine de développement, Union européenne et Coopérations bilatérales).

La RDC connaît une forte demande dans le secteur des grands travaux. Cette dynamique fait suite à la politique nationale de reconstruction des infrastructures de base. Un nouveau Code de marchés publics régit la passation des marchés publics afin de garantir des procédures objectives vis-à-vis des

60

soumissionnaires, ce qui a permis d'employer des jeunes dans le secteur des travaux publics.63

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault