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La cartographie des risques dans une emf.

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par HENRI EMALIEU
Université de Douala - DESS CAC 2014
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION GENERALE

    « La banque possède deux caractéristiques essentielles, elle doit durer, c'est - à - dire traverser différents formes de crises, mais surtout elle prête l'argent des autres qu'elle collecte ou emprunte. De ce fait, elle doit s'assurer qu'elle sera capable de le récupérer pour le rendre à son propriétaire »1(*).

    Les récents scandales financiers couplés à la crise financière (débutée en 2006) placent le risque au coeur de l'activité des établissements financiers. Les EMF2(*) dans leur rôle d'intermédiaire financier sont confrontés à la même réalité de survie que les banques. En ce sens, elles traversent différents crises qui trouvent leur origine dans les risques qu'elles prennent au quotidien dans la gestion de leurs opérations.

    Ces risques en effet, sont générateurs de revenus qui améliorent la rentabilité de l'EMF car, c'est en prenant le risque de prêter l'épargne des agents économiques disposant des excédants de trésorerie à ceux qui sont dans le besoin que l'EMF prise à part tire l'essentiel de ses revenus, il en est de même pour tous les placements et engagements qu'ils prennent pour le compte des tiers. ne dit-on pas que : « qui ne risque rien n'a rien »3(*).

    Le risque est donc présent dans toutes les décisions prises par l'entreprise et est au coeur de toute l'activité des EMF. Fort de cela et vu le nombre croissant des défaillances observées dans le secteur de la micro finance au Cameroun ces dernières années (COFINEST, FI PME, FIFA, CAPCOL) ajouté à la liste interminable de fermeture de certains EMF publiée par le MINFI le 17 Juillet 20134(*), montre en n'en point douter l'importance et la considération que chaque EMF doit accorder à la notion du risque, mais surtout la manière dont ces risques sont appréhendés et gérés.

    Il faut tout de même remarquer que c'est généralement à la fermeture d'un établissement de micro - finance suivi de la grogne des épargnants et des effets sociaux inhérents que l'on se rend véritablement compte de la fragilité du dispositif de gestion de risque et du contrôle interne des EMF.

    La gestion des risques est une approche systématique destinée à identifier, à mesurer, à surveiller et à gérer les risques commerciaux au sein d'une EMF (Anita Campion)5(*)

    Le Petit Robert définit le risque comme un « Danger éventuel prévisible »,  « Eventualité d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un objet ou tout autre dommage ».

    Selon IIA6(*), le risque est « la possibilité qu'il se produise, un événement susceptible d'avoir impact sur la réalisation des objectifs. Le risque se mesure en termes de probabilité et d'impact. »

    Les risques sont insuffisamment maîtrises par les dirigeants des EMF au Cameroun. Ceci est dû, d'une part, une insuffisance de culture du risque et du changement, et d'autre part, une absence de responsabilisation des acteurs, la clarification de leurs objectifs. La forte concentration des capitaux entre les mains d'un seul actionnaire.

    Dés lors, il semble nécessaire que les EMF engagent des évolutions de leurs modes d'organisation et outils de pilotage dans ce sens. En termes méthodologiques, ce contrôle interne suppose l'identification des risques par domaines d'activité (missions ou macro processus), leur cotation, l'élaboration de plans d'actions de maîtrise des risques et l'analyse des résultats de ces actions pour l'ajustement de ces mesures. La cartographie des risques, document d'orientation qui présente l'analyse des risques (identification et cotation), est l'outil central de cette démarche et constitue donc un vecteur d'amélioration de leurs pratiques pourvu qu'elle soit bien comprise par les dirigeants et intégrée comme outil de pilotage.

    Selon l'IFACI7(*) (2003), la cartographie des risques est « le positionnement des risques majeurs selon différents axes, tels que l'impact potentiel, la probabilité de survenance ou le niveau ou le niveau actuel de maitrise des risques »

    A l'heure où CREDIT MUTUEL SA prends davantage de risques pour soutenir sa rentabilité : dans quelle mesure établir une cartographie des risques peut -elle l'aider à formaliser son processus de gestion des risques ?

    Quel type de risque menace la survie du CREDIT MUTUEL ?

    Qu'entend-ton par cartographie des risques, qu'elle démarche employée pour l'élaborer ?

    L'objectif que nous voulons atteindre au terme de cette étude est de parvenir à élaborer une cartographie des risques au service de la gestion des risques dans les EMF en générale et en particulier dans notre entreprise d'accueille, nous précisons que le CREDIT MUTEUL dans sa politique de gestion des risques n'utilise pas la cartographie des risques comme outil de pilotage. Ceci nous permettra de façon spécifique :

    · D'étudier le risque, le mangement des risques dans leurs aspects théoriques

    · D'avoir une meilleure compréhension de la notion de cartographie des risques comme outils de gestion des risques

    Le thème de notre rapport nous offre l'occasion de mettre en pratique de façon concrète ce qui a été apprise en classe, il nous permet également de favoriser la compréhension des notions de risque et cartographie et d'ouvrir les pistes de recherches pour nos futurs travaux.

    Ce travail sera articulé autour de deux parties principales :

    La première partie sera consacrée : à la gestion du risque au CREDIT MUTUEL qui se déclinera par une étude panoramique de EMF d'accueille ainsi que sur la pratique de la maitrise des risques dans cette institution. La deuxième partie quant à elle sera consacrée à l'analyse critique de la démarche d'élaboration d'une cartographie qui passera nécessairement par une étude des aspects théoriques.

    PREMIERE PARTIE :

    LA GESTION DU RISQUE AU CREDIT MUTUEL SA

    « Pour les EMF, une gestion des risques efficace consiste à lutter contre les risques les plus dangereux pour leur santé financière et leur pérennité à long terme »8(*). La gestion des risques est une approche systématique destinée à identifier, à mesurer, à surveiller et à gérer les risques commerciaux au sein d'une EMF (Anita Campion)9(*)

    L'objectif de cette partie, est de présenter et d'analyser la spécificité des risques dans les EMF et l'approche théorique d'élaboration théorique de la cartographie des risques. (Chapitre II). Selon l'IFACI10(*) (2003), la cartographie des risques est « le positionnement des risques majeurs selon différents axes, tels que l'impact potentiel, la probabilité de survenance ou le niveau ou le niveau actuel de maitrise des risques »

    Cet objectif ne peut être atteint qu'après une bonne analyse de son organisation et de ses processus métiers indispensable pour l'élaboration de la cartographie des risques (chapitre 1).

    CHAPITRE I : LA REVUE PANORAMIQUE DU CREDIT MUTUEL

    Ce chapitre nous permettra de prendre connaissance de la Société CREDIT MUTUEL SA. Dans la première section, nous allons nous intéresser son historique, sa situation géographie, objectif et rôle social. Dans la deuxième section nous allons parler de la structure organisationnelle du CREDIT MUTUEL SA

    SECTION I - PRESENTATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE DU CREDIT MUTUEL SA

    La connaissance de l'historique et la situation géographique peut contribuer à mettre en évidence les risques opérationnels objet de cette section.

    I - HISTORIQUE

    I - 1 - GENESE

    Le Crédit Mutuel S.A est un Etablissement de Micro Finance naît des ambitions de son fondateur Mr NJEUNOU Joseph, au cours des années 1997 sur la forme de société coopérative. La reforme du secteur de la micro finance intervenue au cours de l'année 2001 par les pourvoir publiques conjointement avec la COBAC a provoqué un changement tant sur la forme juridique que sur la structure du capital.

    Ainsi le CREDIT MUTUEL devient une société anonyme avec conseil d'administration en même temps qu'un établissement de micro finance de deuxième catégorie avec un capital de XAF 300 000 000.

    I - 2 - EVOLUTION

    Tout d'entreprise naît pour grandir et de ce fait, le CREDIT MUTUEL a connu une évolution remarquable au cours de ces 10 dernières années, créé en 1997, avec une seul agence, le CREDIT MUTUEL compte de nos jours 23 agences reparties dans trois régions du Cameroun à savoir, la région du Littoral avec un total de 9 agences, la région du Centre avec un total de 13 agences et en fin celle de L'ouest avec 1 seul agence. De même le capital social initial est passé de Xaf 300 000 000 en 1997 à 510 000 000 FCFA de nos jours. Ceci témoigne la volonté des actionnaires de cette entreprise qui ont pour ambition de couvrir l'ensemble du territoire national et surtout d'atteindre leurs objectifs et lutter efficacement contre la pauvreté. Quant aux chiffres d'affaire il est lui passé de XAF 223 050 740 à 639 456 567 F CFA au 31 décembre 2009.L'analyse du chiffres d'affaire sur les cinq derniers exercices se présente comme suit :

    Graphique 1 : EVOLUTION DU CA

    Source : nous même

    Le chiffre d'affaire est composé essentiellement des intérêts et commissions perçus sur les comptes de la clientèle mais sur tout des commissions sur transfert d'argent western union. La stagnation du chiffre d'affaire entre 2007 et 2009 est relative à la concurrence accrue dans le secteur des transferts de fonds

    II - SITUATION GEOGRAPHIQUE

    Le CREDIT MUTUEL S.A est une entreprise en pleine expansion son siège social est situé à Douala AKWA au dessus, de la pharmacie des portiques sa direction générale quant à elle est située en plein coeur du marché central « Carrefour Anatole ». Elle compte deux directions régionales, l'une basée à Douala et l'autre à Yaoundé précisément au marché centrale Yaoundé prés des Ets NZIKO

    Le Crédit Mutuel S.A compte à son actif 21 Agences dont 9 dans la ville de Douala, 12 à Yaoundé et 1 à Bafoussam.

    II - 1 - OBJECTIFS ET ROLE SOCIAU

    II-1-1 - OBJECTIFS

    Le Crédit Mutuel S.A aspire par la qualité de son personnel, de sa disponibilité et de ses services à devenir banque classique. En effet le Crédit Mutuel S.A reste toujours parmi les premières meilleures Etablissement de Micro Finance. Il a d'ailleurs eu le Prix de l'Excellence Africaine obtenu en 2004 par son Administrateur Délègue actuellement Président Directeur Général.

    Les nouvelles orientations Nouveau produit : OPI (opérations internationales), structuration et des nouvelles impulsions sont des éléments qui témoignent une réelle volonté des dirigeants de la structure.

    Au vue du professionnalisme de son personnel, de son porte feuille clientèle, le produit et les services diversifiés, de son apport dans la lutte contre la pauvreté et le chômage respectivement par le (financement des microprojets), et création d'emploie la lutte acharnée contre le blanchiment d'argent, le Crédit Mutuel S.A donne le meilleur de lui-même pour se maintenir leader dans le secteur du Micro Finance au Cameroun. Voir dans un plus proche futur une banque classique.

    II-1-2 ROLE SOCIAL

    Mis à part le caractère Micro Financier du Crédit Mutuel S.A, c'est à dire celui permettant à la Classe Sociale à faible revenu de bénéficier des avantages du système bancaire, le Crédit Mutuel S.A offre à la nation Camerounaise sa modeste contribution dans la lutte contre la pauvreté et le chômage, en embauchant certains de ses fils et filles dans ses services, d'une part et en finançant les micro projets (notamment ceux initiés par les jeunes).

    II - 2 - 1 LES PRINCIPAUX PRODUITS DU CREDIT MUTUEL SA

    L'entreprise CREDIT MUTUEL offre deux types de produit :

    Les produits financés et les produits non financés

    Les produits financiers

    Les produits financés sont essentiellement des prêts et la collecte de l'épargnes, s'agissant des prêts, le CREDIT MUTUEL accorte des prêts amortissable, des avances sur salaire, les crédits scolaires, le leasing, etc.

    Les produits non financiers

    Il s'agit essentiellement des services rendus à la clientèle notamment, le transfert de fonds via le réseau western Union, les mises à dispositions, l'encaissement des chèques, les certifications chèques. Ces produits représentent plus de 70 % du chiffre d'affaires de la société, ce qui est déjà bien contraire aux dispositions de la COBAC qui recommande que les produits non financés ne doivent pas dépasser 20 % du chiffre d'affaires.

    les conditions d'ouverture des comptes

    L'ouverture de compte

    L'ouverture de compte doit être précédée d'une vérification par le guichetier de l'identité et de la capacité de la personne physique sollicitant cette ouverture.

    Pour l'ouverture d'un compte, le guichetier va relever les renseignements d'identité du titulaire du compte sur un carton qu'on appelle carton de signature. Ce carton servira également à recueillir un spécimen de la signature du client a fin de pourvoir vérifier l'authenticité des ordres qu'il transmettra à la banque

    L'ouverture de compte est également mentionnée sur un état que l'on appelle le registre des ouvertures de comptes qui est tenu dans l'ordre des ouvertures effectuées.

    Le client se voit attribuer un numéro de compte, numéro qui est repris sur un carnet d'épargne ou un relevé d'identité bancaire qui comprend le nom du client, le code de la banque, le code de l'agence, et le numéro de compte du client.

    Tous ces renseignements permettront d'identifier sans erreur l'agence et son client au niveau des opérations effectuées entre agence du réseau crédit mutuel.

    A l'ouverture de compte ou à tout moment après celle-ci le titulaire d'un compte peut donner procuration à un tiers pour lui permettre d'effectuer des opérations de retraits dans son compte.

    Tableau 2 : Racine plan comptable clientèle CREDIT MUTUEL

    TYPE DE COMPTES

    PLAN

    Compte d `Epargne

    3734

    Compte d'Association

    3731

    Compte Personnel

    3723

    Compte Chèques particulier

    3721

    Compte Chèques fonctionnaire

    3728

    Compte Courant d'affaires

    3716

    Source: nous même

    Au crédit Mutuel S.A on distingue plusieurs différents types de catégorie de comptes.

    Le Compte d'Epargne

    C'est le compte donnant droit annuellement aux intérêts qui sont de 6%. Calculez deux fois par an, la moitié calculer à la fin du 6ème mois et l'autre le 31 Décembre de l'année.

    Les conditions d'ouverture de ce compte sont :

    · Un versement minimum de 30.000 FCFA

    · La photocopie de la pièce d'identité en cours de validité.

    · 2 photos 4X4

    Compte d'Association

    · 2 photos 4x4 par signataire

    · La photocopie de la Carte d'Identité Nationale de chaque signataire en cours en de validité

    · Procès Verbal de l'Assemblée Générale, désignant les signataires, les statuts légalisés

    · Versement Initial de 35.000 FCFA

    Intérêt 6% versement en deux tranches

    Le Compte chèque de particulier et Fonctionnaires

    Encore appelé compte courant individuel, il donne droit au propriétaire à un chéquier gratuit qu'il utilisera aux guichets du Crédit Mutuel S.A lors de ses retraits et pourra l'émettre à une tierce personne qui viendra muni d'une pièce d'identité en cours de validité ; se faire payer auprès de nos guichets après vérification de la signature, du montant en chiffre et en lettre, de l'approvisionnement du compte.

    Ce compte est débité chaque mois d'une somme de 8.359 FCFA pour frais de tenue du compte.

    Le détenteur de ce compte peut bénéficier des avantages (crédit, facilité de caisse, dépassement, ou crédits amortissables)

    Les conditions d'ouverture de ce compte sont :

    · Un versement initial de 50.000 FCFA

    · 01 photo 4x4

    · La photocopie de la pièce d'identité en cours de validité, passeport ou permis de conduire

    · Attestation de non redevance du dernier bulletin de paie ou bon de caisse pour les fonctionnaires.

    Le compte courant d'Affaires (PME/PMI/GIC Sarl/SA/Autres...)

    Il a presque le même fonctionnement que le précédent, la seule différence est qu'ici le propriétaire du compte est une personne morale et il peut avoir un ou plusieurs signataires selon le statut dudit Etablissement.

    Les conditions d'ouverture sont ;

    · Statuts et procès verbal désignant les signataires

    · Registre de commerce

    · Titre de patente en cours de validité

    · Carte de contribuable et la Carte Nationale d'Identité de chaque signataire en cours de validité

    · Versement initial de 150.000 FCFA

    Avantage de ce compte

    Accès au crédit (facilité de caisse, découvert)

    Financement de vos micros projets

    Escompte des chèques

    Du visas et établissement des chèques

    De la saisie

    De la gestion des ordres

    C'est également le guichetier qui veille à ce que tous les comptes d'épargne ne débordent pas le plancher de 15.000 FCFA. Il doit enfin prêter une grande attention au cours de la saisie pour que l'opération d'un client soit effectivement saisir dans son compte.

    SECTION II: STRUCTURE INTERNE

    Le personnel au CREDIT MUTUEL SA est regroupé d'une part dans les services et à la tête de chaque service il y a un responsable et d'autres parts dans les agences et à la tête d'une agence on retrouve un chef d'agence.

    L'organigramme du CREDIT MUTUEL n'est pas clairement définit mais au cours de notre stage nous nous sommes rendus comptes qu'il existe tout de même certains services supports important tels que le service comptabilité et fiscalité le service contrôle et le service juridiques. Nous allons nous retenir dans ce cadre de cette section à définir les activités du service contrôle général, service du déroulement du stage et enfin celles d'une agence.

    I- SERVICES CONTROLE GENERAL ET AUDIT

    I - 1- Les activités de contrôle

    Le contrôle général est chargé de suivre l'ensemble de la gestion du CREDIT MUTUEL, afin de garantir :

    · La protection et la sauvegarde de son patrimoine ;

    · La qualité de l'information ;

    · L'amélioration de ses performances.

    Ce service a à sa tête un contrôleur général assisté par des contrôleurs vérificateurs. Les agences sont regroupées par lot et confiées à chaque contrôleur vérificateur qui assure de façon permanente les différents contrôles.

    Les procédures internes sont conçues de manières spécifiques pour chaque aspect de l'activité de l'entreprise dont la direction juge nécessaire de garantir et de protéger contre les risques. De ce fait le contrôle interne se base sur les procédures pour mener ses activités et n'est pas censé tout maîtrisé, mais est censé savoir comment expliquer tout au sein de l'entreprise. A ce titre, ses interventions portent sur :

    · Le contrôle des opérations comptables ;

    · Le contrôle des opérations de caisse ;

    · Le contrôle des opérations de crédit ;

    · le contrôle du fonctionnement général de l'entreprise ;

    Le contrôleur général, est l'un des principaux collaborateurs du Directeur, produit un rapport sur ses activités de contrôle tous les mois. Par ailleurs, il est tenu d'approcher tous les agents, d'apprécier la qualité de leur travail respectif, de s'enquérir des éventuelles difficultés ou manquements, et de les aider à trouver des solutions, dans un climat de convivialité et compréhension réciproque. Ca mission, loin d'être coercitive, consiste plutôt à aider le personnel à améliorer ses performances à tous les niveaux.

    I-2 - L'AUDIT

    L'activité d'audit bien que embryonnaire au CREDIT MUTUEL à pour mission :

    · Définir et mettre en place la charte d'audit interne,

    · Contribuer à la collecte des données pour l'élaboration du plan annuel d'audit interne,

    · Veiller au respect des méthodologies et normes de pratique de l'audit interne,

    · Assurer la supervision des missions d'audit interne dans les budgets temps impartis,

    · Assurer la revue des dossiers de travail pour les auditeurs internes

    · Élaborer les rapports d'audit,

    · Présenter les résultats des missions d'audit interne à la Direction Générale,

    · Apporter des conseils pragmatiques aux différentes entités de l'organisation dans le but de les assister dans la maîtrise de leurs opérations,

    · Identifier et évaluer les risques significatifs inhérents à l'activité, aux procédures et à l'organisation.

    II - SERVICES DECENTRALISES 

    Le réseau CREDIT MUTUEL comprend pour le moment deux régions organisées autour de deux agences de rattachements respectivement à Yaoundé et à douala. Il s'agit essentiellement de guichets avancés regroupés autour d'une agence de rattachement par régions d'implantations.

    Bafoussam étant pour l'instant rattaché à la région de Douala en raison de la présence d'un seul point d'implantation dans cette ville.

    II-1 - L'organisation d'une région

    Chaque région d'implantation comprend une agence de rattachement (carrefour Anatole à Douala et Marché Central à Yaoundé) chargée de la centralisation de l'ensemble de l'opération réalisée par les guichets avancés qui lui sont rattachés.

    Chaque région est placée sous la supervision directe d'un Directeur Régional responsable devant le Directeur Général Adjoint.

    Le guichet avancé

    Le guichet avancé constitue la structure de base du réseau d'exploitation du CREDIT MUTUEL. Il comprend :

    Un responsable de guichet

    Il fait office de chef d'agence et assure la supervision générale de toutes les structures internes de son unité d'implantation et rend compte à son Directeur Régional.

    Dans le corpus général de nos procédures d'exploitation, le guide du chef d'agence, mis en service explicite dans le détail, l'ensemble de ses responsabilités suivant les points ci - après :

    · Le commercial

    · le guichet et l'ouverture de compte

    · La supervision des caisses

    · Le back office qui renfermera les subdivisions ci - après

    · Le service de compensation

    · Le service de transfert ou d'accréditif

    · Les opérations inter siège

    · La fonction crédit

    La fonction comptable d'exploitation, administrative.

    II- 2 LE BACK OFFICE

    En raison du volume réduit des activités des guichets Avancées, l'Agent du Back Office cumule le traitement des opérations liées aux services ci - après :

    · Le service de compensation, de transfert ou d'accréditif

    · Les opérations inter siège

    Une caisse Ordinaire

    La caisse ordinaire réalise les opérations usuelles de versement et de paiements que se soit sur les comptes de l'agence en question ou sur des comptes déplacées.

    Une caisse western Union

    La caisse western Union s'occupe essentiellement de la réalisation des opérations de transferts via la plate forme Western Union.

    L'Agence de rattachement

    Il s'agit de l'agence de consolidation de totalité des opérations réalisées dans la région avant transmission des états de synthèse au siège.

    L'agence de rattachement comprend la même structuration interne que les guichets avancées à la différence qu'en raison du volume important des opérations, chaque structure interne est dotée d'un ou de plusieurs agents qui en assurent le fonctionnement.

    Les gestionnaires de comptes

    Ils assurent la supervision du portefeuille clientèle ainsi que le suivi du portefeuille des engagements sains et sensibles (créances non déclassifiées). A ce titre, ils font partie du comité de crédit.

    Le journaliste Inter Siège

    Le journaliste Inter Siège constitue l'interface entre les guichets avancés et l'agence de rattachement, puis entre l'agence de rattachement et les Services Centraux.

    Les agences sont des unités de gestion en contact permanent avec les clients permettent la mise en ouvre des politiques définies par la direction générale

    Une agence comporte généralement deux grands services à savoir le front office et le back office.

    Nous avons présenté en quelques lignes, la structure interne du CREDIT MUTUEL, en mettant un accent particulier sur le service contrôle Général/Audit qui nous a permis de comprendre l'essentiel du contrôle d'un établissement. Le Chapitre qui va suivre nous permettra grâce à la lecture de présenter la démarche de cartographie telle que vue par les auteurs

    CHAPITRE II : LA SPECIFICITE DES RISQUES DANS LES EMF

    Comme tous les établissements de Micro-Finance, le CREDIT MUTUEL effectue dans le cadre de l'intermédiation financière les opérations de collecte d'épargne et de crédit, la maitrise du risque opérationnelle inhérent à cette activité s'avère très complexe. En plus, il n'est pas exempté des risques réglementaires, stratégiques et financiers.

    La démarche d'élaboration d'une cartographie nécessite la connaissance des paramètres et dimensions de ces trois catégories de risque. L'un des objectifs de ce chapitre est de présenter la typologie des risques (Section I). Dans la (Section II) le second objectif nous conduira à présenter les étapes d'élaboration théorique d'une cartographie des risques.

    SECTION I : LA TYPOLOGIE DES RISQUES ET LA GESTION DES RISQUES DANS LES EMF.

    Cette section vise à présenter les différents risques issus des ressources CEGAP, GTZ, PRICE WATER HOUSE, Anita Campion, qui sont des organises et auteurs qui ont mis en avant à travers leur recherche l'importance de la prise en compte du risque dans les EMF, par la suite nous allons présenter la même logique le processus de gestion des risques.

    I - LA TYPOLOGIE DES RISQUES DANS LES EMF

    « les EMF sont confrontées à de nombreux risques qui mettent en péril leur viabilité financière et leur pérennité à long terme »11(*). Elles sont confrontées à deux types de risques : les risques exogènes ou risques externes et les risques endogènes, inhérents aux opérations internes.

    I- 1 - les risques exogènes

    Se sont les risques relatifs à l'environnement externe dans laquelle les EMF opèrent, ils sont favoriser par le climat, les catastrophes naturelles, les guerres, les crises économiques et politiques. Ces risques bien que externes doivent également être pris en compte dans l'élaboration de la cartographie.

    I-2 - les risques endogènes

    Se sont les risques relatifs à l'environnement interne des EMF, il s'agit de façon non exhaustif des risques financiers, des risques opérationnels, des risques réglementaires et stratégiques.

    Les risques financiers regroupent les évènements pouvant remettre en cause la bonne santé financière de l'EMF citons par exemple le risque de crédit, le risque de change, le risque d'illiquidité et le risque de taux d'intérêt.

    Les risques opérationnels regroupent les évènements pouvant empêcher la réalisation des objectifs opérationnels de l'EMF tels que les risques de fraude, de ressources humaines, de sécurité physique et informatique et les risques de transaction.

    Les risques réglementaires et stratégiques regroupent les évènements pouvant remettre en cause, l'existence du l'EMF tels que des risques de non alignement à une série d'obligations légales, réglementaires ou morales.

    · Le risque de crédit

    Le risque de crédit est celui que les EMF doivent gérer en priorité. Il peut être inhérent à l'activité de crédit (défaut de paiement ou impayés), lié à certain type de public (activité économique reposant sur une personne ou une famille), ou à l'activité financée (risque économique ou climatique) et concerne la perte de revenus ou de capital survenant lorsqu'un client ne respecte pas les échéances d'un prêt. C'est pourquoi les EMF doivent absolument surveiller étroitement la qualité de leur portefeuille et si besoin est, prendre les mesures qui s'imposent.

    La survenance de ce risque empêche l'EMF de faire face à ses obligations de décaissement à l'échéance. Ce risque dépend du comportement des épargnants et de la structure des actifs de l'institution. Il est également source du risque du non respect des ratios prudentiels sur les fonds propres.

    · Le risque d'illiquidité

    Le risque d'illiquidité se définit comme le risque de perte de revenus ou de capital due à l'incapacité de l'EMF à s'acquitter de ses obligations lorsqu'elles arrivent à l'échéance. Ce risque existe quand l'institution prête à long terme des ressources disponibles sur le court terme uniquement, ce risque existe également dans le cas où des restrictions plus exigeantes ont été mises en place par les sociétés de refinancement afin d'obtenir l'argent nécessaire à la poursuite normale de l'activité, qui rendent les avoirs moins liquides. Il est causé par une mauvaise planification de la trésorerie. Une gestion efficace des liquidités repose sur la compréhension de l'impact que peuvent avoir les modifications du marché et sur la capacité de liquider rapidement les actifs dans le cas d'un accroissement des demandes de prêt ou de retraits sur épargne. En bref, les avoirs en caisse doivent être suffisants pour couvrir les retraits.

    · Le risque de transaction

    « Le risque de transaction correspond au risque de perte financière résultant de la négligence d'un employé, d'une mauvaise gestion, d'erreurs liées aux systèmes ou d'erreurs humaines »12(*).

    La réduction du risque de transaction figure parmi les objectifs majeurs du contrôle interne. Si les stratégies de gestion des risques de l'EMF sont efficaces, il lui suffit de s'assurer que les employés respectent les politiques et procédures et que tous les systèmes fonctionnent correctement pour atténuer le risque de transaction.

    · Le risque de fraude

    Le risque de fraude est à ce jour le risque de Micro - Finance le moins abordé, également appelé risque d'intégrité, il concerne les pertes financières résultant d'une escroquerie intentionnelle par un employé ou un client. On entend, également par fraude, « tout acte illégal caractérisé par la tromperie, la dissimulation ou la violation de la confiance sans qu'il y ait eu violence ou menace de violence. Les fraudes sont perpétuées par des personnes et des organisations afin d'obtenir de l'argent, des biens ou des services, ou de s'assurer un avantage personnel ou commercial 13(*)»

    L'ACFE définit d'ailleurs la fraude interne comme « l'utilisation de son propre emploi afin de s'enrichir personnellement tout en abusant ou en détournant délibérément les ressources ou les actifs de l'entreprise 14(*)».

    Le principal type de fraude est le vol direct d'argent, les autres activités frauduleuses sont l'établissement d'états financiers trompeurs, les pots de vin et autres manoeuvres de corruption et les prêts fantômes.

    · Le risque de ressource humaine

    Les EMF en générales se concentrent soit sur les aspects techniques du processus de développement du produit soit sur les aspects dirigeants du marché, en ignorant jusqu'à ce qu'il soit trop tard les questions de ressources humaines.

    Cette pratique génère une pression extraordinaire sur les budgets et le service de formation.

    · Le risque de sécurité

    L'aspect sécurité doit s'entendre à plusieurs niveaux : sécurité physique des personnes, des locaux, des biens (liquidités, documents) et sécurité électronique des données.

    · Le risque de non alignement

    C'est le risque de non respect de la conformité des obligations légales, réglementaires ou morales.

    · Le risque de taux d'intérêt

    Le risque de taux d'intérêt est le risque que fait courir au porteur d'une créance ou d'une dette, à taux fixe ou variable, l'évolution des taux entre la date de l'engagement et la date du règlement.

    II - LE PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

    En matière de gestion des risques, les objectifs recherchés sont généralement protection du patrimoine, la sensibilisation aux risques opérationnels, la sauvegarde de la réputation, l'amélioration de la qualité des services, la réduction des pertes enfin de la réglementation prudentielle. Pour Anita Campion (2000), la gestion des risques est un processus dynamique au cours duquel l'EMF évalue continuellement la pertinence de son dispositif de lutte contre les risques, et l'amendé si nécessaire.

    II-1 - le processus itératif de gestion des risques

    1 - Identifier, évaluer et classer les risques par ordre de priorité

    6 - Amender les politiques et procédure

    3 - Elaborer des politiques et procédures pour atténuer les risques

    2 - Développer des stratégies pour mesurer les risques

    5 - Tester l'efficacité du processus et évaluer les résultats

    4 - Mettre en oeuvre les contrôles et attribuer les responsabilités

    Figure 1 : le processus itératif de gestion des risques15(*)

    Première étape : Identifier, évaluer et classer les risques par ordre de priorité.

    Au début du processus de gestion des risques, les responsables identifient les risques principaux et les classent par ordre de priorité. Puis le conseil d'administration vérifie et approuve les résultats. Au cours de cette étape, le conseil d'administration et les dirigeants doivent déterminer le niveau de risque que l'EMF peut tolérer et étudier pour chaque risque l'impact négatif qu'il peut avoir s'il n'est pas contrôlé.

    Deuxième étape : Développer des stratégies pour mesurer les risques.

    Le conseil d'administration approuve des politiques destinées à mesurer et à surveiller les risques et vérifie qu'elles sont respectées au sein de l'EMF. Les dirigeants identifient les indicateurs et ratios clés qui peuvent être suivis et analysés régulièrement pour évaluer l'exposition aux risques de l'EMF dans chacun de ses domaines d'activité. Ils fixent pour chaque indicateur une fourchette de valeurs acceptables en dehors de laquelle l'EMF subit une exposition excessive. En outre, ils déterminent la fréquence à laquelle chaque indicateur doit être suivi et analysé.

    Troisième étape : Elaborer des politiques et des procédures pour atténuer les risques.

    Ensuite, la direction élabore des procédures et directives opérationnelles saines pour atténuer chaque risque dans la mesure voulue. Ces directives et procédures indiquent clairement aux employés comment mener des transactions et intégrer des mesures de contrôle interne efficaces.

    Quatrième étape : Mettre en oeuvre les contrôles et attribuer les responsabilités.

    A présent, la direction sélectionne des contrôles efficients et demande au personnel de terrain s'ils leur paraissent pertinents. Si les mesures de contrôle ont un impact sur les clients, les dirigeants doivent évoquer les éventuelles répercussions avec les agents de crédit ou d'autres membres du personnel de terrain. Lorsque l'impact potentiel est important, l'EMF peut également solliciter directement l'avis des clients, notamment par le biais d'enquêtes ou de groupes de discussion. L'institution doit attribuer à certains cadres la responsabilité de superviser la mise en place des contrôles et de les surveiller au fil du temps.

    Cinquième étape : Tester l'efficacité du processus et évaluer les résultats.

    L'EMF doit définir de façon précise des indicateurs et paramètres permettant de déterminer quand un risque n'est pas correctement contrôlé. Ensuite, le conseil d'administration et la direction étudient les résultats d'exploitation pour évaluer si les politiques et procédures actuelles ont l'effet escompté et si l'IMF gère ses risques de façon appropriée. Certains indicateurs, tels que la qualité du portefeuille, doivent être surveillés à un rythme hebdomadaire ou mensuel, tandis que d'autres, tels que l'efficacité opérationnelle, n'exigent pas un suivi aussi fréquent.

    Sixième étape : Amender les politiques et procédures dès que nécessaire.

    Dans de nombreux cas, les résultats indiqueront la nécessité d'apporter certaines modifications aux politiques et procédures et, éventuellement, détecteront des expositions aux risques non identifiées précédemment. La direction devra alors élaborer de nouvelles mesures de contrôle des risques et superviser leur mise en oeuvre. Elle peut offrir à son personnel une formation supplémentaire, décider de modifier des politiques et procédures existantes ou d'en créer de nouvelles. Une fois les nouveaux contrôles instaurés, l'EMF teste leur efficacité et évalue les résultats.

    II-2 La gestion des risques vue par d'autres disciplines

    Il s'agit des auteurs qui n'ont traités du cas spécifique de la gestion du risque dans le secteur de la Micro-finance. Nous faisons uniquement des représentations schématiques des étapes retenues.

    Figure n°2, processus de gestion des risques

    La norme ISO/IEC 27005 définit des recommandations pour mettre en place un processus de gestion des risques liés à la SSI, structuré en 4 sous-processus :

    · L'établissement du contexte ;

    · L'appréciation du risque qui comprend son identification son estimation et son évaluation en fonction des enjeux de l'entreprise ;

    · Le traitement du risque

    · L'acceptation du risque

    · L'acceptation du risque résiduel après traitement

    Figure n°3 les processus ISO 27005 gestion des risques16(*).

    Communication sur le risque

    Supervision et revue continue

    Etablissement du contexte

    Appréciation du risque

    Analyse du risque

    Identification du risque

    Estimation du risque

    Evaluation du risque

    Acceptation du risque

    Traitement des risques

    Nous retenons à la fin de cette section que la littérature et travaux empiriques ont mis en évidence les différents types de risques qui menacent la survie des EMF, mais surtout propose de multitude étape pour sa gestion. Une fois les risques connus, il convient de les représentés grâce à ma cartographie.

    SETION II : LES ETAPES DE L'ELABORATION D'UNE CARTOGRAPHIE

    La conception d'une cartographie des risques constitue la première étape, absolument cruciale, dans l'identification des pertes, et donc dans l'estimation des risques, au sein d'une organisation. Son exploitation est une phase-clé, fondamentale, a la fois pour la modélisation de la distribution des pertes et le calcul du capital, mais aussi pour la gestion active des risques. Dans cette section nous présenterons les différentes étapes de la cartographie, mais aussi les autres outils qui permettent aux EMF de gérer les risques.

    I - SCHEMA GENERAL DU PROCESSUS DE CARTOGRAPHIE

    Les travaux de cartographie des risques opérationnels ont pour objet d'identifier, d'évaluer, de classer, de comparer et de hiérarchiser les risques susceptibles d'impacter une ligne de métier donnée.

    Figure N° 4 : Schéma proposé par DAN CHELLY

    Une organisation doit être mise en place :

    · Quelle que soit la situation (évolution ou nouvelle cartographie), une organisation doit être mise en place afin de s'assurer de la cotation des évènements de risque.

    · Cette organisation s'appuiera sur un calendrier (X % d'ER à coter d'ici au ... etc.. / Domaine X à coter d'ici au ...) et / ou sur une mise à jour continue suivie au travers de l'outil dédié.

    Le périmètre des évènements de risques à évaluer doit être précisé :

    · Les risques du tronc commun.

    · Les risques locaux (Les établissements ont toute latitude pour élargir ce périmètre

    Les évènements de risques doivent être attribués aux « experts » métiers internes les mieux à même de réaliser l'évaluation et / ou la validation.

    Si des Responsables Opérationnels, en charge de processus multiples, se trouvent destinataires d'un grand nombre d'évaluations, il est souhaitable de répartir les évènements à évaluer entre des collaborateurs plus spécialisés.

    Une fois l'affectation des évènements de risque réalisée, les collaborateurs en charge de 1 à N évaluations sont individuellement responsables des travaux qui leur ont été confiés et du respect des échéances fixées.

    Communiquer sur le processus

    · Démarche de gestion des Risques Opérationnels

    · Objectifs de la cartographie

    · Règles générales de mise en oeuvre de la cartographie

    · Calendrier

    Transmettre la méthode d'évaluation des risques et la connaissance de l'outil

    · Diffusion de supports aux correspondants

    · Animation de formations

    La cotation des Evènements de Risques est effectuée par les experts métiers, selon deux modes d'organisation possibles :

    · Le RRO participe à la cotation en présence de l'expert.

    · Le RRO envoie des ER à coter à l'expert concerné, effectue un suivi, analyse la cotation produite.

    La cotation d'un Evènement de Risque peut être facilitée, par exemple par :

    · L'examen de la cotation de l'ER dans la cartographie précédente,

    · La prise en compte des incidents qui se sont produits sur l'ER concerné.

    · La prise en compte d'incidents dans la base de pertes externes

    I- 1 SCHEMA PROPOSE PAR PHILIPPE DENIAU & ETIENNE RENOU

    Pour ces auteurs, un projet de cartographie peut, dans les grandes lignes, s'articuler autour de quatre étapes :

    · la définition des processus,

    · le recensement des risques inhérents et des contrôles associés,

    · la définition des critères d'évaluation des risques,

    · et enfin la cotation des risques identifiés.

    Etape 1 : cartographie des processus

    Deux méthodologies peuvent être utilisées pour cartographier les processus :

    La première méthode consiste à dresser un récapitulatif des différents risques opérationnels qui ont touché les services de l'EMF et causé des pertes (analyse Historique). Le but n'est pas de mesurer ou quantifier le risque mais de déterminer les lignes de métier touchées, directement ou indirectement, par un événement défavorable dans le passé.

    Ainsi les EMF auront suffisamment de couples risque/métier pour pouvoir dresser une matrice risque/métier. Cette méthode est utilisée, en général, par les banques qui possèdent un historique de données relatif aux différents événements.

    La deuxième méthode consiste à faire l'inventaire des différents facteurs du risque opérationnel auxquels les métiers de la banque peuvent être exposés (analyse prospective) à partir d'une revue des processus. Une typologie des risques opérationnels est établie : procédures inadaptées, risques métier, risques humains (probité, compétence), risques externes (catastrophes, contraintes réglementaires), risques technologiques. Puis il faut déterminer les lignes de métier exposées aux risques opérationnels.

    Cette étape consiste à diviser les différents processus élémentaires de la

    EMF en sous-processus, voire d'affiner cette division en dressant une liste des différentes fonctions au sein de chaque département de la banque.

    À chaque ligne de métier est alors associé le risque qui peut l'affecter directement ou indirectement.

    Afin de bien maîtriser les risques relatifs à chaque activité, il est important de bien répertorier les processus auxquels ils sont rattachés et de définir avec précision les rôles et les responsabilités de chaque intervenant interne ou externe dans ces processus. Cette cartographie devra être complétée par l'identification des contrôles liés aux flux d'un processus.

    Etape II : Le recensement des risques et des contrôles

    L'objectif de cette phase est d'identifier et d'analyser les événements de risque attachés à chaque processus à partir de la cartographie établie lors de la phase précédente.

    Il sera important que les événements de risque soient décrits de façon factuelle et que leurs causes et conséquences soient analysées afin de permettre l'identification des impacts (financiers, de réputation...) en fonction des conséquences et par suite l'élaboration des plans d'actions à mettre en oeuvre en fonction des causes.

    Dès lors, chaque événement de risque doit pouvoir être rattaché à une cause de dysfonctionnement. Bâle II propose quatre natures de causes qui doivent permettre de couvrir l'ensemble des cas de figure.

    Les systèmes d'information : défaillance matérielle, bogue logiciel, obsolescence des technologies (matériel, langages de programmation...) ;

    Les processus (saisies erronées, non respect des procédures...) les personnes (compétences, formation, absentéisme, fraude, mouvements sociaux... mais aussi capacité de l'entreprise à assurer la relève sur les postes clés).

    Etape III : La définition des critères d'évaluation

    L'évaluation des risques nécessite la définition d'un barème qui permette d'objectiver et d'homogénéiser l'appréciation qui en est faite. Seule la définition d'une échelle commune à l'ensemble des directions pourra permettre d'obtenir des résultats cohérents et exploitables. Dès lors, l'évaluation des risques peut être effectuée selon une notation chiffrée pour laquelle il conviendra de fixer les règles.

    Les risques identifiés sont évalués en fonction de leur probabilité de survenance et de l'étendue de l'impact du sinistre au cas où ils se concrétiseraient (risque brut).

    Etape IV : La cotation des risques

    Malgré toute l'attention portée à la détermination des critères qui vont permettre une harmonisation des cotations, l'exercice pourra toutefois conserver une dimension subjective qui pourra être limitée par la confrontation de l'avis de plusieurs experts. La combinaison des expériences permettra, en effet, de cerner une réalité souvent difficile à appréhender.

    I-2 - La Conception des outils de suivi du risque opérationnel.

    En plus de la cartographie, certains outils peuvent aider à la surveillance des risques. Il s'agit du tableaux de bord, des indicateurs clé de gestion des risques et des performances

    Les tableaux de bord 

    Ils doivent être spécifiquement conçus pour chaque type de département et selon la nature, le type d'incidents à rapporter. Ils permettent de communiquer efficacement l'enjeu et les causes des événements opérationnels au sein de l'organisation. ils sont un moyen puissant pour impliquer le management des différents départements dans la gestion quotidienne des risques. 

    Ils mettent en évidence l'évolution des pertes au cours du temps pour un même département, formant ainsi une base précieuse d'évaluation de mesure de gestion de risque prises par les managers concernés. Ils permettent aussi de comparer entre elles les performances de départements similaires. Mais les tableaux de bord seuls ne fournissent pas une limite acceptable à ne pas dépasser. Pour disposer de points de référence, il faut faire appel aux indicateurs- clés de risque de performances.

    Les indicateurs-clés de risques et de performance 

    Les indicateurs clés de performance ouvrent le champ à l'aspect prospectif de la gestion des risques, outre leur aspect prospectif d'identification, constituent pour les départements des limites à ne pas dépasser. Ces limites seront propres à chaque établissement, en fonction de son appétit pour le risque et l'ampleur des contrôles et des critères de qualité qu'il veut mettre en place.

    Chaque activité disposera de son propre ensemble d'indicateur, spécifique à la nature des taches effectuées, au mode d'organisation des fonctions, au niveau d'automatisation des opérations, au niveau des flux financiers impliqués ou de la législation en vigueurs.

    En effet il n'existe pas de liste standard d'indicateurs de risque et de performances pour l'ensemble des institutions de micro finance. On peut citer les indicateurs de risque suivants :

    · Ressources humaines : rotation du personnel, pourcentage d'employés intérimaires, plaintes de la clientèle ...

    · Système : interruption du système, tentative d'intrusion informatique...

    · Traitement et procédures : corrections d'écritures, plaintes et contestations...

    Ce chapitre nous a permis de faire une revue de la littérature, pour comprendre la notion du risque, de la gestion du risque et enfin le processus d'élaboration d'une cartographie des risques par des schémas, il convient maintenant dans le chapitre suivant de nous inspirer des connaissances théoriques pour proposer une cartographie des risques à la dimension du CREDIT MUTUEL

    Au terme de la première partie, nous concluons, en retenant que CREDIT MUTUEL SA est une micro finance de 1 catégorie. Son activité principale est porteuse de risque à cause de l'appétit de l'argent. Une multitude de risque attend le CREDIT MUTUEL sur son chemin de croissance, et il ne peut assurer cette croissance que en mettant en oeuvre un processus de gestion des risques. La cartographie des risques répond à ce besoin, en identifiant les risques, en les évaluant et en apportant des mesures de correction, l'EMF peut se prévenir efficacement contre les risques.

    La deuxième partie qui va suivre, nous permettra de présenter l'analyse critique de la gestion des risques tels pratiqués au sein du CREDIT MUTUEL, par la suite nous apporterons des suggestions pour l'amélioration.

    DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA CATOGRAPHIE DES RISQUES AU CREDIT MUTUEL SA

    Cette partie, composée de deux chapitres à pour objectif de présenter dans son chapitre III : la gestion des risques au sein du CREDIT MUTUEL SA, bien que n'étant pas présenté sous forme de cartographie, des mesures de maitrise des risques sont associées aux procédures pour limiter les dégâts et protéger ainsi l'entreprise. Son Chapitre IV quant à lui, à la lumière du résultat de la recherche sera consacré à l'élaboration d'une cartographie des risques propres au CREDIT MUTUEL dans la mesure où, il s'agit d'un nouvel outil que devra intégrer non seulement la Direction mais aussi le service Contrôle Général/audit interne pour la gestion des risques.

    CHAPITRE III : LE PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

    AU CREDIT MUTUEL

    Le CREDIT MUTUEL SA comme tout autre établissement de micro finance utilise les mécanismes de contrôle interne pour associer aux procédures internes pour gérer les risques. Au cours de ce chapitre nous allons présenter dans une première section, les risques qui guettent le CREDIT MUTUEL du fait de son activité ainsi que les contrôles types adaptés à chaque activité pour réduire les risques à travers le dispositif du contrôle interne. Puis dans la deuxième section nous allons présenter les disfonctionnements rencontrés.

    SECTION I : LE DISPOSITIF DU CONTROLE INTERNE DU CREDIT MUTUEL

    Les risques lies aux catastrophes naturelles, aux crises économiques ou aux guerres, tiennent de l'environnement externe et ne peuvent être contrôlé par contre les risques inhérents aux opérations internes sont énormes.

    Le manuel de procédure interne conçu et mise en oeuvre au sein du CREDIT MUTUEL vise essentiellement de la prémunir des risques financiers donc nous évoquons les plus courants.

    L'organisation du contrôle doit s'appuyer systématiquement sur l'ensemble des acteurs de la société. Chaque salarié de l'entreprise doit être un contributeur actif de notre système de contrôle.

    I - LES NIVEAUX DE CONTROLE

    Le dispositif de contrôle reposera sur 3 trois niveaux de contrôle, qui ne dépendront pas de la taille des opérations effectuées dans une agence, mais tout simplement de l'activité de manière à réduire au maximum les risques liés aux opérations.

    On distinguera donc :

    Le contrôle de premier niveau : opéré par les collaborateurs opérationnels et l'encadrement supérieur «  Directeur Régional, Chef de service, chef d'agence, agent d'exploitation ...etc. »

    Le contrôle de deuxième niveau : opéré par le service du contrôle Général

    Le contrôle de troisième niveau : qui se veut périodique opéré par la Direction Générale.

    Les contrôles de 1er et 2ème niveau sont de types permanents

    Les contrôles de 1er niveau : Les acteurs en charge des contrôles de 1er niveau sont les responsables opérationnels comme nous l'avons dit plus haut. Ils assurent la mise en place de systèmes de surveillance et de maîtrise des risques relevant de leur domaine de compétence. Dans ce cadre, ils ont la responsabilité de mettre en place une surveillance permanente de la régularité, de la sécurité et de la validité des opérations qu'ils effectuent au quotidien et au titre des activités de l'agence, comme le préconise les notes de services y relatives.

    Le contrôle 1er niveau implique donc les collaborateurs assumant une fonction opérationnelle, nécessairement distincts de ceux affectés à des tâches opérationnelles qui doivent procéder à l'auto contrôle.

    Les contrôles de 2ème niveau : Le service contrôle général aura pour objectif principal de s'assurer du respect des procédures mises en place dans le cadre du contrôle permanent (contrôle 1er niveau pris en charge par des collaborateurs opérationnels), mais également de s'assurer de la bonne exécution des contrôles de 1er niveau.

    I-1 Organisation du contrôle de premier niveau

    Un état de lieu des dispositifs du contrôle de 1er niveau, montre que la majorité des agences sont dépourvues de notes de services et des procédures en vigueur, et quand bien même cela existent, elles ne sont pas lues ou alors, sont lues mais pas comprises par les concernés. Chaque employé est tenu de s'assurer que les opérations qu'il effectue suivent les procédures établies et respectent les règlements et les politiques en vigueur.

    Après chaque transaction et à la fin de chaque journée, chaque employé doit vérifier si les écritures, qu'il a fait sont correctes, si toutes les pièces sont disponibles et classées à l'endroit prévu.

    La rareté des procédures et notes diverses est donc un handicape au mécanisme de contrôle, il faut de prime à bord trouver des solutions pour aider nos collaborateurs à maitriser leur travail à la lumière des procédures. Ceci pourra ce faire soit par des séances de formation thématiques et la mise à jour de nos procédures opérationnelles qui tiendront compte de l'environnement actuelle, car les risques évolues avec l'environnement.

    I- 2 l'organisation des contrôles de second niveau

    En plus de la vérification de la bonne exécution des contrôles de 1er niveau, les contrôles de 2ème niveau est un contrôle à posteriori systématique, permanent mais suivant une périodicité adaptée, des opérations regroupées selon leur nature. Il a pour objectif de vérifier la régularité et la conformité des opérations et de suivre certains types particuliers de risques. Trois types de contrôle pourront être effectués par le service Contrôle Général à savoir : le contrôle élargi ; le contrôle ponctuel ou mission spéciale; le contrôle de fin d'exercice.

    Le contrôle élargi

    Le contrôle élargi est un contrôle qui touche plusieurs aspects de la gestion. Selon leur nature les contrôles suivants seront mis en place :

    · Le contrôle comptable

    · Le contrôle d'exploitation

    · Le contrôle des engagements

    · Le contrôle Western union

    Les types de contrôle à effectuer dans les postes ci-dessus sont contenus dans des notes de services appropriées.

    Le contrôle élargi nécessite une préparation appropriée. Il est réalisé sur la base d'un programme préétabli périodicité journalière, hebdomadaire et mensuel

    II - LE CONTROLE PONCTUEL OU MISSION SPECIALE

    Contrairement au contrôle élargi, le contrôle ponctuel ne touche que quelques domaines opérationnels de la gestion. Les opérations de trésorerie, la sauvegarde des données informatiques, sécurité du patrimoine, l'archivage des documents et pièces, les formations, contrôle des recouvrements, des stocks, bref tous les types de contrôle qui ne sont pas prises en compte lors du contrôle élargi.

    Les missions spéciales sont des missions qui sont effectuées sur injonction de la Direction Générale et dont l'objet concerne un domaine précis. En plus des missions à effectuer dans les régions de Yaoundé et Bafoussam.

    II-1 Le contrôle de fin d'exercice.

    Les contrôles de fin d'exercice ont pour objectif de garantir la fiabilité et l'image fidèle des comptes. Ils se traduisent par la vérification des travaux et des données d'inventaire.

    Les efforts substantiels doivent être mis en oeuvre pour s'assurer de la maitrise au moins du risque fiscal par le contrôle systématique des comptes de charges et produits.

    II-2 Le plan du contrôle

    Pour le contrôle élargi, un planning de travail sera établi pour chaque agent contrôleur. Ledit planning permettra de s'assurer du contrôle permanent des agences, le reporting des contrôles effectués et des anomalies constatées et traitées sera consigné dans le registre de contrôle et porté à l'attention de la Direction Générale tous les mois.

    Le contrôle des engagements suivra une périodicité mensuelle et/ou bimensuelle.

    Tous les incidents survenus au cours de l'exercice seront portés dans le registre des incidents et anomalies ainsi que les recommandations de la Direction Générale et leurs suivies.

    SECTION II - LE PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

    Pour gérer ses risques, le CREDIT MUTUEL utilise une approche verticale, c'est-à-dire que les risques sont associés aux procédures opérationnelles. En réalité cela veut dire que si les opérationnelle respecte les instructions, alors le risque est maitrisé. Cette approche manque de réalisme. Dans le cadre de cette section, nous allons présenter la démarche de gestion des risques vécue au CREDIT MUTUEL.

    I - LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT ET D'ERREUR COMPTABLE

    I-1 Le risque de crédit.

    Il s'agit du contrôle des opérations de crédit, recouvrement et contentieux :

    La plus grande difficulté ici est que les procédures existent mais en partie seulement, par exemple il n'existe pas une procédure lies au suivi du contentieux.

    L'analyse des dossiers de crédit

    Le contrôle ici consiste à s'assurer du respect de la politique de crédit, il est prévu

    Pour chaque client sollicitant un concours bancaire

    - L'ouverture d'un dossier dont la chemise est déjà préfabriquée

    - Dans chaque dossier de crédit on doit retrouver, la demande de crédit rédigé et signé par le client, la fiche d'analyse de crédit, cette fiche comporte les informations suivantes

    - Nom du client

    - Montant sollicité

    - Durée du prêt

    - Type du prêt

    - Garanties proposées par le client.

    - La fiche d'analyse du crédit

    Sur cette fiche le gestionnaire donne son avis sur le dossier qu'il a pris soin d'étudier puis transmet ce dossier au comité qui a seul l'autorisation de passé un compte débiteur, ce qui veut dire en claire que aucun gestionnaire n'a l'autorisation de passée au compte débiteur.

    Toutes les décisions d'octroient de prêt sont prises à Douala à la direction générale, donc la gestion du prêt est centralisé et il revient au PDG de donner l'accord pour la mise en place du prêt en sa qualité de président du comité de crédit.

    Le comité de crédit donne son accord sur les conditions de mise en place du prêt.

    Aucun prêt n'est mis en place si les garanties autorisées ne sont pas matérialisées.

    Dans le cas d'un découvert ou d'une facilité de caisse une fois les garanties matérialisées, le client peut passer son compte débiteur sans aucune autre forme de restriction.

    Dans le cas d'un prêt amortissable avant de passer à la phase de mise en place le chef d'agence doit d'accord requérir l'accord du chef de la cellule juridique, après quoi le prêt est donc mise en place.

    · Que chaque dossier crédit a fait l'Objet d'une étude et a obtenu l'accord.

    · S'assurer que le montant mis en place correspond au montant accordé par le comité de crédit

    · Vérifier que la durée du prêt est respectée par le chef d'agence

    · Que les garanties sont matérialisées et conservées au coffre

    · Que les annuités du prêt sont respectées

    · Que les dossiers crédit sont bien tenus

    Voila en quelque ligne comment le service contrôle surveille les engagements dans la société, mais cette procédure devrait être plus efficace si une procédure écrite en bonne forme mise à la disposition des employés et du contrôle, lors de ce contrôle nous avons observé que le service contrôle effectue se type de contrôle que rarement et nous avons découvert que il existe une grande complicité entre les chefs d'agence et les clients, la pratique du pot de vin n'est pas à exclure dans ce cas. Ainsi on a rencontré certains chefs d'agence qui ne respecte pas les annuités de prêt à la demande du client pour attendre juste le moment où il y a la provision dans le compte pour le faire.

    I-2 - Le risque d'erreur Comptable

    Le contrôle des opérations comptable des opérations consiste à s'assurer des points suivants :

    Le contrôle de la régularité de la tenue de la comptabilité ;

    Nous allons limiter notre travail ici exclusivement au traitement comptable des opérations bancaires propres. La comptabilité générale ne fait donc pas partie de ce travail car sans savoir le pourquoi, les contrôleurs n'ont pas accès aux informations contenu dans les états financiers et ne sont même pas en mesure d'en jugé la fiabilité ou donner leur opinion sur les informations contenues dans ces états. C'est qui est t'un frein à l'exercice de la fonction du contrôleur. Ceci est sûrement la volonté de la direction d'orienter son contrôle beaucoup plus sur le contrôle des espèces et des opérations courantes.

    Ce contrôle vise à s'assurer que la comptabilité est tenue de façon régulière au jour le jour et sans interruption de manière à assurer la traçabilité des opérations. Ce type de contrôle est très important puisque les agences du CREDIT MUTUEL SA ne sont pas connivences en réseau et il existe un flux important des opérations propres à l'agence mais aussi les opérations déplacées effectuent en direction des autres agences du réseau. Il est donc nécessaire de s'assurer que écritures comptables sont enregistrées dans les comptes des clients concernés de manière à ne pas leurs pénalisés par le système de date de valeur, mais aussi à s'assurer que le client qui a effectué une opération déplacée ou émis un ordre est servi à temps avec moins de retard possible.

    La procédure prévoit donc :

    Pour les clients domiciliés à l'agence.

    Pour les opérations de versement

    Il n'existe pas de procédure formelle en matière d'encaissement d'espèces, sauf celle basé sur la mémoire et transmise de génération en génération et qui devient par la suite une règle à respecter par toutes les nouvelles recrues. Le contrôle ne peut se fier que à l'habitude reconnues pour effectue les contrôles liés au versement d'espèces pourtant nous savons bien que tout procédure doit être écrites. En cas de problème le contrôle s'efforce juste à demander à la caissière « comment est que tu as fait »,  ou alors «  tu ne savais pas que ça se passe comme ça » ce qui pose dont un réel problème à résoudre pour éviter un contrôle arbitraire et éviter le doute dans la tête des caissiers.

    Nous avons pu retenir et observer de cette procédure les éléments suivants :

    - Les bordereaux de versement sont remplis par les clients

    - Les caissières vérifient l'argent reçu des clients avec un détecteur de faux billet

    - Elabore un bordereau de versement informatique ou manuel

    - Remette une copie du bordereau au client après signature

    - Et saisissent les versements dans les comptes du client

    Pour les opérations de retrait d'espèce.

    La procédure ici est écrite et contenu dans une note de service sûrement parce qu'il s'agit d'une opération de sortie de fonds donc il faut donc éviter le risque de perte, la direction est donc regardant sauf que les employés ne s'intéressent pas du tout aux notes de service donc ne sont même pas au courant qu'une telle procédure existe. Ici encore on observe bien que les employés se basent toujours sur les enseignements reçus des anciens. Ce qui pose très souvent problème dans la mesure où même l'ancien en question n'a pas prit connaissance de l procédure en question.

    Une opération de retrait prend cours des que un client désire retirer des fonds dans son comptes, la procédure prévoit :

    Pour tout retrait de fonds

    L'opération commence au guichet

    Le client remet au guichetier sa carte d'identité nationale ou toutes pièces valides pouvant servir pour l'identifier, ainsi que la somme qu'il désire retirer

    · Le guichetier doit d'abord vérifier le solde du client dans son compte c'est-à-dire vérifié si le client a de la provision dans son compte

    · Etabli le cheque et transmet le cheque au gestionnaire ou au chef d'agence pour visas

    · Pour tout retrait de moins de 250 000 FCFA un guichetier confirmé peut ordonner le retrait

    · Tout retrait supérieur à 250 000 FCFA seul le chef d'agence est appelé à ordonner le retrait

    Une fois le visa obtenu le cheque ainsi que la carte d'indenté du client sont transmises à la caissière qui à son tour doit s'assurer des modalités suivantes :

    · Vérifier encore la provision

    · Vérifier que le montant en lettre est équivalant au montant en chiffre

    · Vérifier les signatures autorisées

    · Vérifier l'identité du bénéficiaire nom et prénom en conformité avec la carte d'identité

    Le contrôle de la mise en application de cette procédure nous a permis de constater que le niveau d'autorisation fixée par la direction n'est pas du tout respecté par les employés sur le terrain du fait du nombre réduit des employés par agence.

    Pour les opérations déplacées

    Les procédures d'écrites dans le cadre des versements et retraits d'espèces sont également en vigueur dans ce cas. La suite ici consiste à d'écrire comment une opération quitte d'une agence à une autre.

    La direction dans le but de préserver son image et ses engagements envers les clients a mis en place toute une vaste procédure pour pallier aux problèmes de retard ou éventualités pouvant survenir. Il est donc prévu

    En cas de retrait et de versement déplacés

    L'agence qui encaisse ou paie un chèque est tenu d'informer directement l'agence de domiciliation du client concerné soit par téléphone ou fax, qui à leur tour se charge de mouvement directement le compte du client sur avis.

    Pour des retraits de montant élevé une copie du cheque signer par le client est d'abord transmise à l'agence de domiciliation pour vérification des signatures et autorisation, puis ce même faxe est retransmis avec l'accord du chef d'agence de domiciliation pour paiement.

    En suite une pièce de liaison est établie pour transmettre le chèque à l'agence de domiciliation.

    Les références sont également codifiées selon une procédure bien précise

    Chaque référence comporte 7 chiffres

    Les agences ne s'ouvrent pas les comptes réciproquement, mais toutes les agences du réseau sont directement rattachées à l'agence siége qui est carrefour Anatole et par conséquent la première agence du réseau CREDIT MUTUEL. Ce qui veut dire que toutes les opérations déplacées de l'entreprise transitent par l'agence siège Pour les références d'une pièce allant de l'agence D' AKWA vers l'agence de MBOPPI. A cet effet, un registre de référence est donc tenu dans chaque agence selon le type d'opération effectue.

    On distingue donc

    · Un registre pour les opérations diverses nommé « OPD », ce registre enregistre toutes les opérations de versement et paiement déplacés en direction des autres agences

    · Un registre pour les opérations de trésorerie nommé « OPT » qui enregistre les opérations de trésorerie interne propre à CREDIT MUTUEL

    · Un registre pour les opérations western Union, cette activité représente le gros du chiffre d'affaires du CREDIT MUTUEL est nécessite une attention particulière d'ailleurs, c'est la seul activité qui est suivi par les procédures internes de bout en bout même si le problème réside toujours dans la mise en application.

    Pour chaque registre les références ont une signification. Avant il convient de préciser que dans le plan comptable des établissements financiers le chiffre « 1 » représente les opérations de trésorerie et le chiffre « 9 » représente les opérations diverses.

    L'agence qui initie une pièce de consolidation respecte l'ordre suivant :

    · Premier chiffre agence de destination de la pièce de consolidation ;

    · Puis le chiffre 0 suivi maintenant soit du « 1 » pour trésorerie ou du « 9 » pour divers ;

    · Les trois derniers chiffres représentent le numéro d'ordre suivi chronologiquement dans les registres.

    Au contrôle nous nous attardons sur tout ces aspects car un manquement observe peut entraver la procédure et cause d'énorme dégât à l'entreprise, nous avons donc constaté que ces procédure ne sont pas toujours observé surtout celle consistant à faxer le chèque d'un client à l'agence de domiciliation pour obtenir l'autorisation du chef d'agence ou du gestionnaire du compte.

    II - LA GESTION DE FRAUDE, INFORMATIQUE ET DE SECURITE

    II- 1 Le risque de fraude

    Ce contrôle permet d'identifier en temps réel les éventuelles incohérences et irrégularités sur les comptes. Au cours de leur passage dans les agences, les contrôleurs procèdent à la vérification point pas point de chaque écriture enregistrée dans les comptes

    En claire si les procédures usuelles sont respectes on ne devrait en principe pas avoir des irrégularités. Pour le faire cette vérification les contrôleurs ont besoin du journal des opérations de la journée ainsi que l'ensemble des pièces comptables ayant servir à leur passation.

    Le premier contrôle s'effectue au niveau des pièces.

    · Vérification de la nature de l'opération

    · Vérification des signatures autorisées pour éviter les fraudes et malversations

    · Vérification des numéros de séquence portée à la main de préférence avec du bic rouge

    Le deuxième contrôle au niveau du journal

    · S'assurer que chaque écriture du journal comporte une pièce

    · S'assurer du respect de la partie double

    · S'assurer en fin si l'imputation est conforme

    Toutes les erreurs observées au cours de se travail sont immédiatement régularisées par le contrôleur.

    Le rapprochement bancaire

    En tant que établissement financier, le CREDIT MUTUEL effectue la grande partie de ses opérations avec les banques partenaires qui nécessite un rapprochement permanent pour éviter des risques de détournement et détecter les erreurs à temps pour les régulariser. Il en est de même pour les comptes de transfert interne concernant les opérations de trésorerie entre agence du CREDIT MUTUEL. Pour effectue le rapprochement on doit disposer les éléments suivants :

    Le compte bancaire

    L'outil le plus efficace utilisé pour gérer l'argent comptant est le compte bancaire. Il fournit un double enregistrement de toutes les affaires traitées en espèces ou par chèques. Afin de contrôler efficacement l'utilisation des comptes bancaires, des documents spéciaux sont employés pour retracer les transactions. Des registres de signature sont utilisés par tous les employés autorisés à faire des retraits. Les récépissés de dépôt doivent accompagner les dépôts d'argent, et des chèques doivent être émis pour tous les paiements. Les banques exigent généralement qu'un solde minimum (solde de compensation) soit respecté.

    Le relevé bancaire

    L'avantage d'utiliser un compte bancaire pour contrôler les mouvements en argent comptant consiste dans le fait que les banques envoient un relevé bancaire mensuel à l'entreprise relatif au compte. Ce document rapporte toutes les transactions portées au compte. L'information normalement présentée dans le relevé bancaire comprend les soldes de début et de fin, les dépôts, les autres crédits, les retraits et autres débits. Il est rare que le solde du relevé bancaire et celui du déposant soit exactement le même, et c'est pour cette raison qu'ils doivent être rapprochés.

    Le rapprochement bancaire proprement dit

    Un rapprochement bancaire est une méthode employée pour déterminer les raisons des anomalies entre le solde du relevé bancaire et le solde du compte de « banque » ou « caisse » et pour calculer le solde rectificatif. Les anomalies sont habituellement dues aux transactions exceptionnelles lesquelles n'ont pas été encore enregistrées par la banque ou par l'entreprise, et elles incluent typiquement les chèques qui n'ont pas encore été présentés pour la collection, les dépôts en transit et les charges reliées au service bancaire. Les erreurs sont une autre cause commune d'anomalie que la réconciliation bancaire aidera à corriger. En conclusion, le rapprochement peut découvrir des irrégularités.

    Un rapprochement bancaire est divisé en deux sections : solde sur le relevé bancaire et le solde sur la comptabilité du l'entreprise. Bien qu'il soit possible de rapprocher un solde avec l'autre, la pratique courante consiste à ajuster les deux soldes pour s'équilibrer l'un par rapport à l'autre. Les transactions exceptionnelles qui sont inconnues du déposant grâce au relevé bancaire exigent que des écritures comptables soient passées au journal.

    L'ensemble des suspens relève est porté sur un état, ceux qui sont anormaux sont directement régularises par le service contrôle.

    L'établissement du rapprochement bancaire nous a permis de relever un déphasage dans le processus de remise chèque à l'encaissement.

    II-2 Le risque informatique et de sécurité

    Il n'y a pas une procédure écrite en matière de contrôle du système informatique. Cependant de temps en temps et au grée de la direction, une instruction est donnée au service contrôle pour vérifier juste les applications et les niveaux d'accès pour chaque utilisateur. Pourtant le système informatique cours des risques en permanence au niveau de la base de données qui est constamment attaqué. Il arrive des fois ou les données d'une agence se trouvent entièrement écrasé par le service informatique et ceci à l'insu même de la direction encore moins du contrôle. Le risque de fraude, de saisie de fausses écritures dans le système comptable, ou d'erreur peut s'avérer plus coûteuses pour l'entreprise.

    Le contrôle de la sécurité ici vise la protection des actifs donc dispose l'entreprise et du système de sauvegarde des données ou des archives.

    Le matériel informatique

    Le contrôle s'assure du bon fonctionnement du matériel informatique, du contrôle des onduleurs, des circuits électriques. Le matériel informatique est constamment en panne car l'achet du matériel est uniquement confié au service informatique on peut donc remettre en cause la qualité de ce matériel confié à un seul individu.

    Les extincteurs

    Pour éviter et luter contre les incendies, les extincteurs disponibles dans les agences sont contrôlés régulièrement pour s'assurer que les dates prévues pour la recharge sont respectées

    Les vigiles

    Les vigiles sont des personnes qui assurent en permanence la sécurité des agences, l'aspect administratif du contrôle n'est pas exercé par le service du contrôle, mais au moins le contrôle s'assure de la présence effective des vigiles dans les agences de jour comme de nuit. Le risque couru ici est le fait que les employés utilisent les vigiles comme leur coursier.

    Les policiers

    Pour faire face au menace récurrente des braquages dans nos agences, la direction à pris l'engagement de nouer des conventions avec les services de sécurité. Chaque agence dispose de deux agents de police pour assurer la sécurité. Le problème rencontré est la prise tardive des fonctions par ces policiers qui arrivent généralement très en retard, pénalisant l'ouverture de l'agence.

    Les alarmes

    Toujours pour faire face au vol des bandits un système d'alerte est mis en place. Ainsi le contrôle s'assure en permanence du bon fonctionnement des alarmes.

    Le suivi des clés d'accès dans les agences

    Chaque agence est dotée d'une chambre forte et c'est dans cette chambre qu'on conserve les fonds en espèces et toute autre garantie perçue de la clientèle. L'accès à cette chambre est contrôlé par un système de doubles clés. Les clés sont remises à deux employés distincts de manière à ce que la présence de ces employés soit indispensable pour l'ouverture du coffre. Il en n'est de même pour les différentes portes de l'agence. Le problème rencontre ici est l'absence du respect de cette procédure par les employés. Il nous est arrivé de constater que les employés laissent dans les agences certaines clés donnant d'accès au coffre au sein de l'agence.

    Au terme de ce chapitre, nous remarquons une insuffisance au niveau de la gestion des risques. Les risques ne sont pas clairement identifiés et mesurés, cela pose d'un un problème au niveau de son suivi. Les opérationnels sont étrangers à la notion du risque et ne mesure pas les conséquences de leurs actes sur eux-mêmes ainsi que sur la survie de l'entreprise. Les contrôleurs à travers la mission d'audit n'ont pas un plan de travail qui tient compte du risque et se limite juste à la conformité et la régularité des procédures opérationnelles en vigueur.

    D'où la forte nécessite d'élaborer une cartographie des risques pour permettre à tous les acteurs (Conseil d'Administration, Direction Générale, Auditeurs et employés) de jouer chacun son rôle : c'est l'objet de la partie suivante.

    CHAPITRE IV : L'ANALYSE CRITIQUE DU PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES

    Peut - on vraiment critiquer de manière exhaustive le processus de gestion de risque que nous avons d'écrit au CHAPITRE III ?, à notre sens non puisque l'entreprise de toute les manière parvient à gérer ses risques en les associant aux procédures. Il est donc plus judicieux pour nous de parler d'enrichissement en mettant en évidence les risques à travers une carte. Cette approche de nouvelle cartographie s'illustrera par l'apport des auteurs.

    Ce chapitre qui se veut purement pratique, va nous permettre de présenter la cartographie des risques du processus crédit et épargne dans leur ensemble, objet de la première section, en outre nous allons renforcer à titre de recommandation le dispositif du contrôle interne existant pour que la cartographie mise en ouvre devient un véritable outil de gestion des risques : objet de la deuxième section.

    SETCION I : L'ELABORATION DE LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES

    Nous donnons dans cette section, une réponse à l'une de nos interrogations, comment élaborer la cartographie des risques d'une EMF ? Comme il s'agit d'un exercice embryonnaire, nous allons à partir de l'approche proposée par Philippe DENIAU & Etienne RENOUX17(*) et à la lumière des différents processus métiers du CREDIT MUTUEL élaborer une cartographie des risques pour les segments de métier à fort concentration de risque.

    I - LES ETAPES DE L'ELABORATION DE LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES

    Un projet de cartographie peut, dans les grandes lignes, s'articuler autour de quatre étapes :

    · la définition des processus ou des activités,

    · le recensement des risques inhérents et des contrôles associés,

    · la définition des critères d'évaluation des risques,

    · la cotation des risques identifiés.

    I-1 - Les différents processus ou activités

    Pour vendre ses produits et services, le CREDIT MUTUEL dispose dans sa structure organisationnelle plusieurs services qui exercent chacune une activité principale et encours de ce fait des risques. Parmi ces activités qu'il convient de bien analyser pour identifier les risques, nous pouvons citer :

    Les activités du front Office18(*)

    · Service Commercial

    · Ouverture des Comptes et Guichet

    · Caisse Ordinaire et Caisse Western Union

    Les activités du back office

    · Service Crédit

    · Service Juridique

    · Comptabilité et Fiscalité

    · Contrôle Général/Audit

    L'identification des risques par processus/activités

    Dans un souci purement académique nous allons limiter notre cartographie aux activités suivantes : épargne et crédit les deux piliers de l'activité de micro-finance.

    TABLEAU N° 2 : IDENTIFICATION DES RISQUES (Nous même)

    IDENTIFICATION DU RISQUE

    PROCESSUS

    RISQUES IDENTIFIERS

    CREDIT

    Risque de fraude

    Risque de solvabilité, Risque de taux d'intérêt

    Risque de liquidité

    Risque de paiements, Risque de blanchiment d'argent

    Risque de clients fictifs

    Risque commercial

    Risque de collusion entre l'emprunteur et le prêteur

    Risque d'usurpation d'identité

    Risque de crédit

    Risque de crédit fictif

    Risque de garantie fictive

    Risque d'impayés

    EPARGNE

    Risque de liquidité

    Risque d'erreurs de calcul

    Risque de fraude, vol, Risque de détournements, de favoritisme, passe-droits

    Blanchiment d'argent, détournements

    Risques de clients fictifs

    Risque d'usurpation d'identité

    Risque de données obsolètes

    Risque de données incomplètes

    Risque d'erreur

    Risque de servir la mauvaise personne (usurpation d'identité)

    L'identification des ces risques a été possible grâce aux entretiens menés avec les responsables et à la lecture des manuels de service de ces deux pôles d'activité.

    les critères d'évaluation

    La première limite de l'évaluation des risques est bien entendu sa subjectivité, étant donné qu'une échelle et le placement d'un risque fait appel au jugement humain. Sa perception varie donc d'un dirigeant à un autre et ce sans aucune mauvaise foi. En effet, le degré de maîtrise d'une opération peut varier selon le caractère optimiste ou pessimiste du dirigeant. De même, à force d'être confronté à un risque, le dirigeant peut avoir tendance à la minimiser alors que ses conséquences peuvent être graves pour l'entreprise. Enfin, il faut bien sûr anticiper les possibles conflits d'intérêts pour un dirigeant qui évalue un risque dont il est manifestement le responsable.

    Tout ceci veut uniquement dire que quand l'auditeur à identifier les risques, il revient au dirigeant d'apprécier son évaluation.

    Le risque se mesure selon la fréquence d'apparition ou de survenance et son impact financier.

    Pour le CREDIT MUTUEL, nous proposons une évaluation du risque selon un barème de 1 à 4, selon que le risque a plus ou moins de probabilité de survenir et selon l'impact de la perte redoutée en cas de survenance.

    TABLEAU N° 3 : EVALUATION DU RISQUE

    EHELLE

    BAREME

    COULEUR

    DESCRIPTION

    Risque mineur

    1

    Verte

    Risque insignifiant

    Risque modéré

    2

    Jaune

    Risque à conséquence tolérable

    Risque moyen

    3

    Orange

    Risque à conséquence grave

    Risque grave

    4

    Rouge

    Risque menaçant la survie de l'EMF

    Cotation des risques

    Pour simplifier notre travail, nous allons considérer que le barème d'évaluation fixée lors de la phase d'évaluation est identique pour la capacité de survenance du risque et son impact financier. Nous restons donc dans notre intervalle de 4 niveaux (du risque mineur à risque majeur).

    TABLEAU N ° 3 COTATION DES RISQUES

    BAREME

    COULEUR

    ECHELLE DE SURVENANCE

    ECHELLE D'IMPACT FINANCIER

    DESCRIPTION

    1

    Verte

    Risque mineur

    Mineur

    Risque insignifiant

    2

    Jaune

    Risque modéré

    Modéré

    Risque à conséquence tolérable

    3

    Orange

    Risque moyen

    moyen

    Risque à conséquence grave

    4

    Rouge

    Risque grave

    Grave

    Risque menaçant la survie de l'EMF

    Une fois ce travail achevé, il convient de porter ces données sur la cartographie qui peut être sous la forme de représentation graphique ou de simple tableau.

    II - LA CARTOGRAPHIE DU PROCESSUS EPARGNE ET CREDIT

    Pour cartographier ces processus, nous allons dans les tableaux qui vont suivre, porter en colonne les différents risques énumérés ci-dessus dans la phase d'identification. En ligne nous allons enregistrer la probabilité de survenance, l'impact financier et les actions à mener pour réduire l'apparition du risque. En fonction du barème de cotation.

    Par un processus itératif tous les risques identifier dans chaque processus métier doivent être cartographiés comme nous l'avons fait pour le processus épargne et crédit.

    II-1 - La cartographie du processus crédit

    Nous remarquons dans ce tableau que le risque d'impayé a un résultat (8) élevé, il convient de prendre des mesures pour le contrôler. Par rapport au niveau d'appréciation de chaque risque, les auditeurs doivent adapter leur plan de travail.

    II-2 la cartographie du processus épargne

    SECTION II : LE RENFORCEMENT DU DISPOSITIF DU CONTROLE INTERNE

    Nous avions remarqué au chapitre II, dans l'exercice de ses fonctions le CREDIT MUTUEL fait face à de multiple risques, pour s'en prémunir, le système mis en place consiste simplement à décrire à travers une procédure écrite ce qu'il faut faire pour l'éviter, se dispositif bien que intéressant mérite tout de même être renforcer pour une meilleur gestion des risques.

    I - LES ELEMENTS DE BASE DU CONTROLE INTENE

    Le service qui s'occupe des contrôles au CREDIT MUTUEL se doit d'être organisé, pour atteindre ses objectifs.

    I- 1 les éléments de base

    L'existence d'un plan d'organisation

    Un contrôle ne peut se développer dans l'anarchie ; il doit avoir dans l'entreprise une recherche de systématisation qui se traduit dans le manuel des procédures.

    Chacun doit savoir ce qu'il doit faire, ses pouvoirs et ses responsabilités. Le cycle de chaque opération doit être suffisamment clair pour éviter toute ambiguïté et permettre de situer à tout moment les responsabilités dues à toute négligence et fantaisie, ceci ne devrait pas seulement être propre au Service Contrôle mais à l'ensemble des services de l'entreprise.

    La conception ou la mise à jour du manuel susmentionné, doit veiller à assurer au sein de l'institution, les contrôles hiérarchiques axés sur l'application des directives de la direction et l'autocontrôle (contrôle réciproque) traduit par la séparation des tâches de réalisation de l'objet social, de la conservation du patrimoine et de comptabilité.

    En réalité il n'y aura pas de contrôle efficace sans procédure adaptée aux processus métier de l'EMF, autrement le contrôleur ou l'auditeur contrôle dont quoi ?

    La compétence et l'intégrité du personnel

    La compétence et l'intégrité du personnel sont des piliers importants qui assurent l'efficacité du contrôle interne. Les meilleures procédures ne valent que par les hommes qui les appliquent, le contrôle interne doit être donc l'affaire de toutes les parties prenantes au sein de l'institution et non seulement la régalienne du service contrôle généra/audit.

    I - 2 La documentation

    L'existence d'une documentation satisfaisante

    La production des informations et leur conservation sont des éléments essentiels d'un contrôle interne car elles facilitent les contrôles a posteriori. Ceci répond à la difficulté d'archivage des pièces que nous avons identifié dans les agences.

    La transparence de l'information

    Le service Contrôle Général/audit interne doit pouvoir à tout moment accéder à tout document pouvant lui fournir des informations. Ce qui n'est pas le cas actuellement.

    II - LES ETAPES DE LA PROCEDURE D'AUDIT INTERNE

    Ce paragraphe vient répondre à la nécessité d'améliorer la manière dont le Service Contrôle doit effectuer les missions d'audit parallèlement à la mission de contrôle opérationnel qu'il effectue déjà.

    L'audit interne permet de vérifier si l'institution respecte les règles et procédures mises en place. Il consiste en une vérification systématique des opérations. Lors de cet audit, il faut veiller à minimiser les interruptions du cours normal des opérations et du service aux clients.

    II-1 les missions

    Les opérations d'audit ont pour but de :


    · S'assurer que les dispositions légales, statutaires et réglementaires sont respectées ;


    · Veiller à la protection de l'avoir des clients (épargne) ;


    · S'assurer de la fiabilité des écritures comptables ;


    · S'assurer du respect des procédures de crédit ;


    · S'assurer du fonctionnement adéquat des organes.

    Chaque année, le service du Contrôle Interne élabore un plan pour sa fonction d'audit interne. Il doit être déposé à la direction au plus tard au 1er novembre pour une mise en commun avec les programmations des autres services. Le plan d'audit décrit la façon dont l'équipe doit accomplir ses objectifs et mener à bien les tâches définies.

    II- 2 La démarche d'audit interne.

    La préparation

    La préparation de tout audit est fondamentale. Il consiste à :

    · Planifier les investigations à réaliser, c'est-à-dire les modules qui feront l'objet élaborer le calendrier de la mission ;

    · Définir les modalités de contrôle ;

    · Former l'équipe de contrôle ;

    · Préparer les documents nécessaires au contrôle ;

    · Lire les rapports de contrôles précédents ;

    · Faire la liste des documents à demander à l'unité audité remplir la fiche de préparation et la transmettre à l'unité à auditer après la signature du Directeur Générale au moins 2 semaines avant la réalisation de la mission ;

    · Organiser une séance de travail avec toute l'équipe de la mission afin de préciser les attentes, la conduite à tenir sur le terrain et les travaux à réaliser

    Le déroulement de l'opération de contrôle

    L'opération de contrôle se traduit par :

    · Les entretiens ;

    · Les tests ;

    · Les vérifications ;

    · Les évaluations.

    Tous les travaux effectués au cours d'une mission doivent être mentionnés sur les fiches standards (feuille de travail, tableau de contrôle des opérations d'épargne et de crédit, etc.).

    La feuille de travail doit fournir les informations ci-après :

    · La date de contrôle ;

    · L'entité ou le service contrôlé ;

    · L'objet de la mission ;

    · Le chef d'équipe ;

    · Le membre de l'équipe ayant effectué les travaux ;

    · Les modules contrôlés et les travaux effectués;

    · Les constats et observations faits lors des contrôles ;

    · Les remarques générales, les conclusions, les suggestions et/ou recommandations pour arriver à la résolution des problèmes /difficultés constatées lors du contrôle.

    Les fiches de travail utilisées pendant les contrôles sont :

    · La fiche de questionnaire de contrôle interne ;

    · La fiche de vérification des comptes ;

    Le service de contrôle Général pourra au besoin concevoir d'autres fiches de travail pour orienter les contrôles. Toutefois, il est important de s'assurer d'une utilisation harmonisée des fiches par tous les membres de l'équipe d'une mission. Les fiches de travail renseignées par chaque membre de l'équipe d'une mission doivent être ordonnées et transmises au chef d'équipe. Ce dernier doit les utiliser pour la rédaction des rapports et les classer ensuite dans les dossiers d'audit à la fin de chaque mission.

    Préparation du rapport préliminaire

    Pour chaque mission, le Chef d'équipe rédige le rapport préliminaire en collaboration avec les membres de l'équipe de la mission. Toutes les fiches de travail des membres sont utilisées à cette fin.

    Validation du rapport préliminaire

    Une fois, le rapport préliminaire rédigé, le Chef d'équipe le transmet au Chef du service contrôle Général, avec toutes les fiches de travail de tous les membres de l'équipe de la mission, pour appréciation et finalisation.

    Envoi du rapport préliminaire aux parties prenantes

    Le rapport préliminaire finalisé par le Chef du service contrôle Général est transmis aux entités ayant fait l'objet du contrôle. Les services ou entités audités sont tenus d'en prendre connaissance et de le commenter.

    Séance de restitution

    La séance de restitution est l'occasion offerte aux différentes parties, les entités auditées et les auditeurs d'harmoniser leur compréhension du rapport. Les contrôleurs doivent répondre aux questions et commentaires du personnel des entités auditées. C'est l'occasion pour les contrôleurs d'expliquer les erreurs constatées, d'en donner les causes éventuelles et les moyens d'y remédier dans l'avenir. Des tensions peuvent survenir lors des séances de restitution, mais le personnel du service contrôle interne doit oeuvrer dans le sens de l'apaisement en faisant preuve de modération et de retenue.

    Les commentaires du personnel de l'entité auditée sur le rapport doivent être intégralement mentionnés sur la fiche « commentaires sur le rapport préliminaire », par le chef de l'équipe de la mission.

    Le Chef d'équipe et le Responsable en charge du Contrôle interne doivent assister à toutes les séances de restitution.

    Préparation du rapport final

    Le projet de rapport final est rédigé par le Chef d'équipe. Il s'inspire des commentaires du personnel des entités auditées mentionnés sur la fiche « commentaires sur le rapport préliminaire » pour améliorer le rapport préliminaire. Le projet de rapport final est ensuite transmis au Chef du service contrôle interne avec la fiche « commentaires sur le rapport préliminaire ».

    Ce chapitre nous a permis de contribuer à la réalisation d'une cartographie des risques pour le processus « Epargne et Crédit », par la suite nous avons face à l'insuffisance du dispositif du contrôle interne identifiée au chapitre III, proposer un renforcement de ce dispositif.

    Au terme de cette partie, nous relevons que le CREDIT MUTUEL associe à ses procédures la gestion du risque. Ces différents métiers sont porteurs de risque pour les comprendre les limites sont imposées par la direction, les attitudes personnels sont réglementées. Cependant bien qu'attendant ses objectifs puisqu'il n'existe pas une démarche parfaite en matière de gestion des risques, nous avons proposé en termes d'amélioration à la Direction du CREDIT MUTUEL d'élaborer une carte pour le suivi de ses risques inhérents en nous appuyant sur la démarche proposée par les auteurs. Il est ainsi plus aisé à travers la cartographie des risques de mettre en évidence les risques et d'apporter des mesures certaines pour sa gestion. Cette cartographie n'est donc pas figée, elle sera mise à jour chaque année pour tenir compte des nouveaux risques.

    CONCLUSION GENERALE

    Le CREDIT MUTUEL SA, est un établissement de Micro-Finance de 1 catégorie, dans le cadre de ses activités, il fait face à une multitude de risques du fait même de la matière première de son activité « l'argent ». Que se soient des risques internes ou externes, nous pouvons les résumés en :

    Les risques financiers qui regroupent les évènements pouvant remettre en cause la bonne santé financière de l'établissement. Citons les risques de crédit, les risques de change, les risques d'illiquidité et les risques de taux d'intérêt.

    Les risques opérationnels qui regroupent les évènements pouvant empêcher la réalisation des objectifs opérationnels de l'établissement, tels que les risques de fraude, de ressources humaines, de sécurité physique et informatique et les risques de transaction.

    Les risques réglementaires et stratégiques regroupent les évènements pouvant remettre en cause l'existence de l'établissement tels que des risques de non alignement à une série d'obligations légales, réglementaires ou morales.

    Pour gérer ces risques, le CREDIT MUTUEL a mis en place un service de Contrôle Général/audit qui s'occupe essentiellement des contrôles de premier niveau visible sur le terrain, les outils de gestion du risque ne sont pas mis en oeuvre. La cartographie des risques est l'un des documents de mangement de risque simple qui apporte une réelle valeur ajoutée à la société.

    La cartographie des risques vient à la suite d'une bonne définition et compréhension des termes ci - après :

    · Le risque est un événement, une action ou une inaction qui affecte la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques et compromettre la création de valeur.

    · La gestion des risques est une approche systématique destinée à identifier, à mesurer, à surveiller et à gérer les risques commerciaux au sein d'une institution.

    · Le contrôle interne désigne les mécanismes mis en place par l'institution pour surveiller les risques avant et après les opérations.

    · L'audit interne est une évaluation systématique a posteriori des opérations et des états financiers d'une institution.

    Un projet de cartographie peut, dans les grandes lignes, s'articuler autour de quatre étapes :

    · la définition des processus ou des activités,

    · le recensement des risques inhérents et des contrôles associés,

    · la définition des critères d'évaluation des risques,

    · la cotation des risques identifiés.

    Par la suite, la cartographie identifie les principaux risques, même ceux qui découlent d'une opportunité, les évaluent et les traitent (1, 2, 3, et 4). La cartographie des risques participe également à mettre en place des activités de contrôle puisque ce document est utile aux contrôleurs internes pour leur permettre de savoir où renforcer leurs points de contrôle et d'effectuer les plans de contrôle ou du programme d'audit annuel.

    Élaborer une cartographie nécessite de mettre en place un reporting et de communiquer l'information sur les risques, il ne doit pas être un document inerte, mais qui est mis à jour régulièrement voir dès l'apparition des nouveaux risques.

    Cet outil évalue également les performances réalisées sur la maîtrise des risques. La cartographie mesure en quelque sorte la valeur ajoutée du management des risques, qui évitent et limite la perte d'actifs matériels, immatériels et financiers de l'organisation.

    C'est un document confidentiel et stratégique, un outil de pilotage qui permet aux principaux dirigeants et surtout au directeur général de prendre du recul sur la gestion des risques. Cela leur permet de mieux appréhender leur responsabilité finale sur l'ensemble des risques qu'ils doivent assumer.

    Enfin, la cartographie des risques est également une démarche qui, de par sa présence, atteste du sérieux et de la maturité de la gouvernance d'entreprise, qui s'emploie à maîtriser ses risques et à les anticiper au mieux, afin de maximiser sa rentabilité. Pour le Conseil d'administration, c'est un outil particulièrement adapté pour surveiller les actions d'un directeur général.

    Nous avons élaboré la cartographie pour le processus « Epargne et Crédit » comme exemple à appliquer pour tous les autres processus de l'entité.

    Cependant, réaliser cette cartographie n'a pas été chose facile, pour plusieurs raisons.

    · Le risque est difficile à appréhender

    · Sa mesure en termes de survenance et d'impact n'est pas aisée

    · L'absence d'une culture de risque et de contrôle

    Ce travail est loin d'être achève, l'affinement d'une démarche de cartographie des risques pour les établissements de micro - finance ouvre une importante piste de recherche.

    Notre gratitude au terme de ce travail va à l'endroit du Directeur du CREDIT MUTUEL qui a compris la nécessité du stage dans la formation des étudiants, afin que la relève soit effectuée sans trop de dérapage.

    Nous ne saurions ignorer nos encadreurs académiques pour tout leur engagement à nous transmettre le savoir. Nous croyons que ce travail n'est pas un accomplissement mais un effort.

    Ainsi nous restons ouvert à tout suggestion et critique susceptible de l'améliorer.

    BIBLIOGRAPHIE

    Articles

    Anita CAMPION, (2000), Améliorer le contrôle interne, guide technique N°1, Microfinance network/GTZ.

    Dan Chelly (2008) cartographie des risques opérationnels, Atelier.

    Didier Alleaume ,(2011), La cartographie des risques jusqu'où aller ?, weave

    Elizabeth CHESNEAU (2004), proposition d'une cartographie des risques, université de paris XII

    Philippe Deniau, Etienne Renoux (2006), La cartographie du risque opérationnelle : outil réglementaire ou outil de pilotage ?, Ecofi N°84.

    Simon Larger, David Carassus, (2007), la cartographie des risques dans une université, Communication.

    Thierry Roncalli (2001), introduction à la gestion des risques, groupe de recherche Crédit Lyonnais France.

    Mémoires et rapports de stage

    Attoua Regina MOHAMED (2004/2005), Analyse d'une démarche de cartographie des risques opérationnels dans le domaine bancaire : le cas de la banque de France, CESAG.

    Emalieu Henri (2009/2010), les mécanismes du contrôle interne dans les EMF : cas du CREDIT MUTUEL, FSEGA

    Mathieu Gireme (2010/2011), la formalisation du processus de management des risques à travers l'élaboration d'une cartographie des risques, IAE Bordeaux

    Les ressources

    Documentation du CGAP

    * 1 François-Xavier FERARIO, Inspecteur Général du CREDIT FONCIER, France, Cité par : Hicham ZMARROU,  2006.

    * 2 Etablissement de Micro-Finance

    * 3 Langage populaire

    * 4 Décision du Ministre finances Alamine Ousman Mey

    * 5 « Améliorer le contrôle Interne » 2000

    * 6 Institute of Internal Auditors

    * 7 IFACI : Institut Français de l'Audit et du Contrôle Interne

    * 8 Anita Campion « Améliorer le contrôle interne ». 2000. P.17

    * 9 Anita Campion , Améliorer le contrôle Interne » 2000

    * 10 IFACI : Institut Français de l'Audit et du Contrôle Interne

    * 11 Anita CAMPION. « Améliorer le contrôle interne », 2000, P.8

    * 12 Anita Campion, « Améliorer le contrôle interne », P. 10

    * 13 Guide méthodologique du contrôle interne, UMOA, P.46

    * 14 Association of Certified Fraud Examiners

    * 15 Adaptée par nous, sur le model de Anita Campion « Améliorer le contrôle interne », P.8

    * 16 Proposée par Pierre Yves DUCAS, J. MARTINS (2009)

    * 17 « La cartographie du risque opérationnel : outil réglementaire ou outil de pilotage ? ». 2006

    * 18 Il s'agit essentiellement des métiers en contact direct avec le client et les tiers






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery