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Rentabilité des banques commerciales en R.D. Congo. Une analyse économétrique en données de panel.

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par Rolly KOLI
Université de Kinshasa - Licence 2013
  

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B.2. Performance des banques commerciales

En dépit du ralentissement de l'activité économique observée fin 2008 suite à l'effondrement de la demande internationale dû à la crise économico-financière de subprime, les principaux groupes bancaires congolais ont présenté bons résultats. Sur l'ensemble de l'année, le PNB de l'ensemble du secteur a progressé de 33% et les crédits de 87% en 2008.

Selon la Banque mondiale, le total de bilan du secteur bancaire en RD Congo en 2011, affichait une croissance annuelle supérieure à 30 %, pour atteindre

2,8 milliards de dollars d'actifs, soit 23 % du produit intérieur brut (PIB),
la moyenne sur le continent étant de 32 %.

Prises individuellement, les performances de certains grands acteurs laissent encore plus rêveur. Ainsi pour le compte de l'exercice 2008, la BCDC (banque commerciale du Congo), filiale du groupe français BNP-PARIBAS, affichait une rentabilité des fonds propres (ROE) de 17%34. Ces performances suscitent

34 BCDC (2009), rapport annuel 2008 : perspective, Kinshasa

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des vocations car plusieurs établissements se sont ajoutés et obtenus l'agréement auprès de la banque centrale du Congo.

B.3. Introduction des nouvelles banques commerciales en RDC

Ces arrivées structurent le paysage économique congolais autour de deux catégories d'acteurs : les « anciens )) qui sont des établissements qui ont vécu les hauts et les bas de l'économie congolaise. Ici, on retrouve la BCDC, présente depuis 1909 en RDC et les banques opérant en RDC depuis au moins deux décennies telles que Citigroup, la banque internationale de l'Afrique au Congo (BIAC), héritière de l'ex banque internationale pour l'Afrique de l'ouest, BIAO) et la Stanbic Bank Congo.

De l'autre côté, on retrouve des acteurs en quête de diversification comme la Rawbank (filiale du groupe rawji, un des grands conglomérats de l'économie congolaise), des Banques à vocation panafricaine (Ecobank, Afriland, Fibank) ou ciblant des clientèles souvent marginalisées par les banques traditionnelles comme les PME ou la classe moyenne (Advans Bank ou Procredit).

Par ailleurs, depuis quelques années, des institutions financières spécialisées dans les opérations de transfert de l'argent ont rejoint le groupe des « nouveaux )) en optant pour le statut bancaire (à l'instar de la solidarité Banque ou sofibanque).

Cette multiplication d'acteurs, source de concurrence et de l'innovation, ne peut que stimuler un système bancaire que l'association des banques congolaises juge encore peu profond35.

Créées dans un contexte politique, économique et social particulièrement délétère, ces banques ont, quant à elles, rivalisé d'imagination pour essayer d'attirer une population devenue méfiante à leur égard en misant sur des mots en lingala Compte Ekonzo (épargne), compte Elikia (espoir), compte Bomoyi (la vie), compte Ma famille, compte Ezo futa (ça paie), pour toucher la corde sensible de la population qui reste méfiante au secteur bancaire surtout ceux qui évoluent dans le secteur informel.

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