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Bilan de la réforme de la bourse des valeurs de Casablanca. à‰tude comparative avec la bourse de Johannesburg.

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par Mustapha JANAH
Université Mohammed V de Rabat Faculté Des Sciences Juridiques Economiques et Sociales Rabat - Licence Fondamentale en Économie et Gestion 2016
  

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Section 2: La réforme des années 90

L'analyse du contenu de la réforme de la Bourse de Casablanca, va se faire à travers le suivre des changements qui a connu leMarché des capitaux, en première abord nous avons la situation du Maroc avant la réforme, et puis la réforme de la bourse.

1. La situationdu Maroc avant la réforme de la BVC :

1.1. La libéralisation du secteur financier :

La libéralisation du compte capital est conçue comme l'étape ultime du processus de libéralisation financière. Le Maroc a cherché d'abord à stabiliser les conditions macroéconomiques en adoptant assez tôt un PAS en 1983, puis à consolider le système financier intérieur, avant d'ouvrir partiellement en 2007 le compte capital de la Balance des paiements24(*).

En 1986. Le Maroc a entamé un Programme d'Ajustement Structurel qui s'est achevé dix ans plus tard. Ce programme a permis au Royaume de consolider ses équilibres fondamentaux et de maitriser le problème de sa dette et de son inflation.

Le chemin parcouru depuis le plan d'ajustement structurel conclu avec le FMI, de nombreuses réformes adoptées à partir du début des années 90. visant à adapter l'économie marocaine aux mouvements de l'économie mondiale et à lui donner une crédibilité régionale et internationale, mettent en évidence une réelle stratégie d'ouverture et de réforme.

Le Maroc est engagé sur la voie de la libéralisation économique, du désengagement progressif de l'Etat des entreprises publiques de l'application des règles commerciales multilatérales et du développement des relations internationales, notamment avec l'union européenne.

La politique économique menée par le Royaume a cet époque est observée par des réformes structurelles important, de même une politique d'ouverture et puis la réforme du secteur public qui fait l'objet des grands bouleversements juste après et de l'extension du champ d'activité du secteur privé, de même que la régularisation des secteurs productifs et la dynamisation du secteur financier.

1.2. La privatisation:

La privatisation caractérisé le désengagement de l'Etat des activités susceptibles de rentabilisation par le marché. Ce désengagement consiste en un transfert total ou partiel de la propriété publique au secteur privé.

Le programme de la privatisation au Maroc, effectivement mis en oeuvre à partir de 199325(*), s'intègre dans un ensemble de mesures entreprises dès les années 80 visant, entre autres, l'élargissement de l'ouverture de l'économie marocaine et l'amélioration de son fonctionnement à travers l'approfondissement des mécanismes de marché.

La privatisation vise, en principe, à introduire une régulation par le marché pour mieux asseoir l'efficacité et la compétitivité des entreprises concernées. Le désengagement de l'Etat, tout au moins, au niveau des activités qui ne sont pas de nature à infléchir le choix des finalités sociales, permettrait une allocation efficace de moindre coût.

Du point de vue économique, d'autres objectifs sont assignés à tout processus de privatisation. Il s'agit notamment de :

-De réduire les charges pesant sur le budget de l'Etat et améliorer le solde des finances publiques grâce aux ressourcesadditionnelles de la privatisation.

-Renforcer l'ouverture de l'économie en faisant de la privatisation des entreprises un vecteur pour attirer de nouveaux IDE, depuis 1993, au terme d'un programme de privatisation de 34 entreprises et de 23 établissement hôteliers, la part des IDE s'élève à 45% du cumules des recettes26(*).
-Développer un marché financier susceptible de répondre auxbesoins d'endettement et de placement des agents économiques et élargit l'actionnariat en opérant par offres publiques de vente et introduisant en bourse des sociétés privatisées27(*).

* 24 Mohamed W. (2009). Les réformes financières au Maroc : séquences et agendas. L'Année Maghreb

[En ligne], (page consultée le 20/05/2016)

https://anneemaghreb.revues.org/659

* 25 Le cadre juridique est constitué de la loi n°39-89 complétée par la loi n°34-98autorisant le transfert des entreprises publiques au secteur privé, ainsi que de 4 décrets d'application notamment le décret n°2-90-402, le décret n°2-90-577...Précisons que les complétements ou les modifications apportés par la loi 34-98 ont porté sur les articles1,7 et 9 de la précédent loi.

* 26 Les recettes cumulées au terme de la privatisation de 34 sociétés et de 23 établissements hôteliers s'élève à 15.7 milliards MAD soit 1.6 USD.
Source : Ministère du secteur public et de la privatisation.

* 27-Abdelhadi , C. (1999). « Privatisation et marché financier ». Janvier, éditions de L'Institut Supérieur de Commerce et d'administration des Entreprises (ISCAE).220p.

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