REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE DE CONSERVATION
DE LA NATURE ET DE DEVELOPPEMENT DE KASUGHO
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE GEOLOGIE
RAPPORT DE STAGE EFFECTUE AU SEIN DE LONCOR MINIG inc
CONGO 2012 2013
Par : Wisdom KAMBALE KAVYAVU
Travail présenté en vue l'obtention du
diplôme de licencié en sciences Géologiques
Option : Exploration et Géologie Minière
Directeur: dogue kaserka Géolgue Ass Nisxon LUHOHWERE
Ass Tony BARUTHI
ANNEE ACADEMIQUE : 2010-2011
2
I. INTRODUCTON GENERALE
Comme mentionné au programme de l'enseignement
supérieur et université (ESUR) en république
démocratique du Congo, il est demandé à tout
étudiant finaliste d'un cycle de grade ou de licence pour certains
domaines et tout étudiants pour les techniques de passer un stage
professionnel pour une harmonie entre les notions scientifiques
théoriques apprises à l'université et celles pratiques sur
terrain.
Dans cet angle, avons effectué notre stage dans le
carré minier de la société LONCOR Ressources Congo S.p.r.l
dans le porject Lubero pour une durée d'au moins 20 jours allant du 25
Novembre au 15.Décembre 2013.
Dans ce projet, la société LONCOR Ressources
Congo S.P.R.L. est dans la phase de prospection et nous avons ouvré dans
le gride nommé Musasa
01. Objectifs du stage
Aussitôt terminer ce stage, nous serons utils et aptes de
(dans la,d'):
· Marier les théories apprises à la
pratique sur terrain par la connaissance de l'utilisation des différents
appareils géologiques tels que la boussole, le scale ruler, protector,
le GPS (système de positionnement global),...
· Reconnaissance des différentes familles des
roches et des minéraux sur terrain;
· la nomenclature de quelques roches ou les reconnaitre
macroscopiquement ;
· Avoir une idée sur l'établissement des
cartes géologiques (en fonction de l'objectif visé) en
différentes échelles et son usage;
· Prendre les mesures structurales (direction et
pendage) sur les roches, filons de quartz, foliation,...
· Avoir une notion sur l'échantillonnage de sol,
les le rainurage (channels sampling), l'échantillonnage des
sédiments de rivière (stream sediment),...
02. Matériels utilisés
3
A l'occasion de notre sejour de stagesur terrain, nous nous
sommes servis des matériels suivants :
1. Le GPS (Système de Positionnement Global). Cet
appareil nous a permis de prélever les coordonnées
géographiques de nos différents échantillons, il est de
marque Garmin;
2. La Boussole marque SYLVER pour la prise des données
structurales (direction et le pendage) de certaines formations
géologiques litées et le sens d'écoulement des cours
d'eaux et des voies des riverains;
3. Le marteau marque Estwing pour ceigne les affleurements en
vue d'en prendre un échantillon ;
4. La loupe pour observer clarifier ou agrandir les
différents minéraux constitutifs d'une roche ;
5. Stylo marqueur pour marquer l'échantillon ;
6. Le morceau de verre à vitre pour vérifier la
dureté des roches;
7. L'appareil photographique marque digital ;
8. Un sac à dos pour le transport des
échantillons ;
9. Le stylo magnétique pour détecter les roches
magnétiques ;
10. Les sachets en plastique servant comme emballage des
échantillons ;
11. Un carnet de terrain comme support de toute notre minute
géologique ;
12. Le stylo ordinaire, la gomme, crayon, ou porte
mine,...
13. La machette pour faire les pistages;
14. Colour chart : petit carnet utilisé pour
l'identification de certaines couleurs;
15. Décamètre (tape mesure) pour les mesures
des épaisseurs, la hauteur des affleurements ou des couches;
16. Etc.
03. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Exclus l'introduction et la conclusion notre rapport est
subdivisé en deux grands chapitres notamment :
? Le premier chapitre concernant les
généralités sur la situation géographique
Musasa.
? Le deuxième chapitre est consacré sur le
déroulement des travaux effectués et les différentes
méthodes et techniques utilisées pour ces différents
travaux.
4
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
I. LITHOSTRATIGRAPHIE DE LUBERO
I.1. PRESENTATION DU MILIEU
Notre stage s'est effectué dans la localité de
MUSASA aux coordonnées WGS 35, 0737423 Est et de latitude 9991335 Sud,
située à 29 Km à l'Ouest de la cité de KIMBULU,
dans la collectivité des BASWAGHA, au Sud-ouest de la ville de BUTEMBO,
dans le territoire de LUBERO, au Nord-Kivu en République
Démocratique du Congo.
I.2. CADRE GEOLOGIQUE
I.2.1.Aspect géologique et structural du
Nord-Kivu
A. Aperçu tectonique
Par sa localisation et son organisation physiologique, la
province du Nord Kivu s'inscrit dans la cadre du haut relief du Congo oriental,
résultant de la dislocation du socle précambrien africain.
Sans entrer dans les détails de ces manifestations et
sans les préjugées de leurs origines, On peut souligner la
formation d'une bande effondrée dont la largeur varie entre 15 et 70 km
depuis le lac Albert (ou le lac MOBUTU) jusqu'au lac Tanganyika.
Cette immense dépression est bordée
départ et d'autre et d'une manière presque continue des
bourrelets montagneux dont l'altitude dépasse parfois 2000m.
En se référant aux différentes anciennes
cartes topographiques issues de ce système de fractures, on est en train
de penser que le territoire de Beni couvre une portion du Rift inscrit dans le
secteur où les mouvements tectoniques ont été plus
violents.
- Formation de la dépression tectonique (rift valley
occidental de l'Est) avec le lac Edouard et la plaine de la Semuliki ;
- La surrection de l'énorme horst du Ruwenzori entre le
fossé de la Semuliki et celui du lac Gearge;
- Edification des cônes volcaniques de Virunga dont
Nyiragongo et Nyamulagira sont toujours en activité à moins de
2000 km d'altitude.
Selon TRACTIONNEL (1981), l'activité actuelle du rift
se traduit par des fréquents séismes qui trouveraient leur
épicentre à la périphérie du Ruwenzori ou au long
des failles bordières.
5
6
La synthèse de la géologie du Congo
réalisée par l'EPERSONNE J. (1974), relève la
présence des faisceaux des failles qui auraient déterminé
le relief en gradins observés sur le versant oriental du horst mont
KIAVIRIMU. Sommairement, les cassures suivant la direction du NE-SW (direction
« Albertienne ») avec des nombreux décalages NNE-SSW. Quant au
versant occidental du Horst (celui tourné vers la cuvette centrale), les
déformations tectoniques se seraient traduites par des simples flexures
du socle à l'exception de quelques lignes de failles apparentes dans le
secteur du Sud de la ville de Beni notamment celle de MOMBALIO et de MBAYA qui
marquent des escarpements de Kaleverio. Sur le seuil Semuliki-Ruwenzori s'est
produite une activité volcanique explosive du pliocène à
l'épi-pliocène avec une formation d'édifice sur la bordure
occidentale du rift, au nord du lac Edouard (Pouclet. A. 1975).
B. Minéralisation de la province du
Nord-Kivu
La province du Nord-Kivu regorge un faible potentiel minier
comparativement à celui d'autres provinces du pays telles que le
Katanga, le Kasaï ou la province Orientale. Cependant, son potentiel n'est
pas négligeable.
En effet, depuis l'époque coloniale, de sous-sol du
Nord-Kivu sont extraits cassitérite, colombo-tantalite, monazite et
Or.
En outre, les eaux du lac Kivu contiennent à
l'état dissous près de 50 milliards de m3 de gaz méthane
encore inexploités et qui est une copropriété de deux
états : la RDC et le Rwanda.
Des indices de Diamant sont signalés en territoire de
Lubero et en territoire de Walikale, d'autres indices de platine et d'Argent et
quelques pierres semi précieuses comme la tourmaline, l'améthyste
existent en plusieurs endroits dans le territoire de Walikale et de Lubero.
I.2.2. Aspect géologique et structural des
territoires de Beni et Lubero I.2.2.1. La géologie du territoire de
Lubero
1. Le complexe orthogneissique et le Kibarien
inférieur(KL1C)
Cet ensemble affleure essentiellement au sud-ouest de LUBERO
dans la région de KAYNA et de manière fragmentaire sur sa bordure
Nord. Il réapparait fréquemment à travers le Burundien
à la faveur de fenêtre circonscrites dues à la
remontée du socle, par phénomènes locaux de Horst ou
simplement par l'érosion de la couverture Burundienne.
Il est dominé essentiellement de gneiss dont la
linéation générale est NNE à NE.
Ces gneiss sont chimiquement hétérogènes dans le
détail mais ne présentent pas des variations régionales
qui sont nettes.
Le gneiss à l'Est de Lubero aval et de la Biena:
essentiellement constitués des ortho gneiss à biotite, à
deux micas ou à muscovite seule. On y trouve des pegmatites et des
granites comme des infiltrations.
Les gneiss de la région de KAYNA sont à biotite,
à deux micas, mais rarement à muscovite seule. Ils sont parfois
porphyroïdes et présentent alors de gros phénocristaux de
microcline. Ces gneiss dans le Burundien : occupent tout le substratum de la
région de KAYNA, LUOFU et MIRIKI et leur direction est assez variable,
de N-S à SW.
Les fenêtres gneissiques dans le Burundien la
composition minéralogique varie: ce sont généralement les
orthogneiss calco-alcalins à biotite à grands cristaux
d'oligoclase Securities. Le gneiss peut être également
granodioritiques ou même quartz-dioritique et très pauvre en
feldspath. Il a été souvent soumis à des contraintes
tectoniques. Le gneis des orthogneis à biotite, à deux micas ou
à un mica ou muscovite seule. On y trouve de nombreuses infiltrations
pegmatitiques et granitques.
2. Le Burundien
Il est constitué des roches sédimentaires
affectées d'un métamorphisme variant de très faible
à épizonal profond.
Nous avons :
? le faciès Matembe qui part de Matembe jusqu'au lac
Edouard, il est caractérisé par la présence
fréquente de grenat moins des chloritoïdes et surtout de
l'abondance de schistes noirs.
? Le faciès Lubero dans la région de LUBERO il
est caractérisé par l'absence de grenats et de chloritoïdes
parmi les minéraux de métamorphisme et par l'inexistence des
schistes noirs.
Dans chacun de ces faciès, les termes supérieurs
sont constitués de quartzites dominants par rapport aux autres roches,
avec parfois des niveaux ferrugineux. La partie inférieure est beaucoup
plus pauvre en niveaux détritiques, grossiers, souvent plus
métamorphiques, parfois légèrement granitisés par
de granites pegmatitiques ou aplitiques.
7
La morphologie particulière de la feuille LUBERO est
héritée des caractères des orogénies kibariennes et
Burundiennes et également de l'évolution de la
géostructure
3. Les roches intrusives
Elles recoupent toutes les formations antécambriennes ;
ce sont surtout :
? Les quartzites : sous forme filonien surtout dans le
Burundien inférieur;
? La pegmatite et intrusion granitique: fréquemment
localisés aux séries inférieures du Burundien et au
substratum Kibarien et antékibarien. Ces intrusions sont
postérieures au réarrangement cristallin ayant transformée
les batholites granitiques en orthogneiss. On peut penser que ces intrusions
constituaient le stade ultime de l'orogénie Kibarienne;
? Les roches basiques: sont essentiellement intrusives dans le
Burundien, plus rarement dans le substratum seul. Il s'agit le plus souvent des
dolérites à faciès diabase.
? Le complexe alcalin à carbonatite à LUESHE et
à KIRUMBA.
4. Le tertiaire et le quaternaire associé
Les formations observées en surface ne
représentent qu'une partie de ce remplissage dont la puissance est
estimée par des mesures géophysiques à 1800 m au moins.
La sédimentation est détritique, fluvio-lacustre
ou de piedmont. Une formation de base d'âge probable mi- tertiaire repose
directement sur le soubassement. Elle se compose des sables, d'arkoses et des
grès grossiers argileux. Elle est coiffée par une cuirasse
limonitique et par des graviers.
Le remplissage quaternaire de fossé comprend les
séries lacustres suivantes, citées de la plus ancienne à
la plus récente :
Série de Kaiso : rive Nord du lac Edouard.
Série de la Semuliki : constituée des sables
argileux rouges, avec graviers de base. Elle est reposée en discordance
sur la série de Kaiso.
Série lacustre récente et les terrasse
d'Ishango, sur la rive Nord du lac Edouard près d'Ishango. La seule
manifestation actuelle de l'activité volcanique est une source
sulfureuse chaude située sur la route de la Rwindi à Rutshuru.
A. Aperçu tectonique
8
Alluvionnaire sur la rive gauche de Lindi, elle couvre la
série d'Etaetu attribue au Burundien inferieur ; au Nord-ouest, la rive
droite de lindi, les anciens sites de Centre d'Exploitation de
profonde du grand accident tectonique des grands-lacs. Cette
géostructure est certainement un trait géologique précoce
de la région, mais la fracturation principale qui a amené le
rejet des compartiments en horst et graben dans probablement la fin du
secondaire ou du début du tertiaire car, au crétacé, la
pénéplanation avait abouti à une surface d'aplanissement
dont subsistent des témoins rubéfiés à grenaille
latéritique (Département des mines, 1981)
II. MINERALISATION DE LUBERO
a. La cassitérite : elle est l'un des plus importants
minerais d'Etain. Formée naturellement, elle est le plus souvent
associée à d'autres métaux comme le Tungstène, le
tantale et le Plomb en RDC, la cassitérite est souvent combinée
au coltan et leurs gisements et indices forment une ceinture sur 700 Km, de
l'Ituri au Nord jusqu'à l'extrémité occidentale de la
ceinture cuprifère. Au Sud, dans la région de Kolwezi, ils sont
liés à la chaine kibarienne d'âge 1400 - 950 Ma.
A Lubero, l'Etain se présente sous forme d'indices
alluvionnaires. Des traces des cassitérites (moins de 3 grammes par
m3) ont été découvertes dans quelques sites des
concentrés alluvionnaires lors des travaux de prospection en 1972,
travaux exécutés par le département des mines, direction
de service des mines de la RDC (ex. Zaïre). Les zones en traces
fréquentes avec des cassitérites sont situées dans le
Burundien des environs de Kayna.
En revanche, on observe quelques traces de
cassitérites dans les drains de remplissage tertiaire du Graben (LECUYER
P., WILLHEM E., 1973.)
b. Le coltan : le coltan ou le Colombo-Tantalite est un
minerai à partir duquel les métaux précieux comme le
Tantale (Ta) et le Niobium (Nb) ou Columbium (Cb) sont extraits.
En RDC, « le coltanbelt » couvre dans l'Est du pays
les provinces du Kivu.
c. L'Or : à Lubero, les indices de l'Or sont
présents dans tous les faciès mais en teneur moyenne par
rapport au Clarke. Il s'associe à la pyrite et à la Chalcopyrite
(Makabu, 2012).
Pour l'OR, Sur la haute Linde se fit le travail d'exploitation
par MGL. Toute les minéralisations sont le long de Luhule mobisio dans
le filon quartzique ;
9
Climat : il est du type équatorial presentant une
alternance des saisons sèches et saisons de pluie.
l'Elota snt arbitrairement
repris.la stratigraphie est hasardeuse au
Nord-est et au sud dans Ombole
Argent (indice géochimique), Faiblement anomalique dans
Luhule Mobisio de teneur identique Cu, As.
Arsenic (indice géochimique), Le deux anomalies de teneur
de 100ppm sont situes dans la série Luhulu-Mobisio. L'As comme traceur
dans la zone Kibalienne mais non or natif.
Béryllium (alluvionnaire, éluvionnaire),
L'occurrence de chrysobéryl des alluvions d'affluents gouache de la
moyenne Lungu, ce qui et accompagnateur des diamant. Le beryl dans le pegmatite
en muscovite d'est Ombole
Chrome (alluvionnaire), La chromite disséminé
à trios sites éloigné les uns les autres, couse
d'intrusion dolomitique.
Cuivre (éluvionnaire et géochimique), Plusieurs
anomalies associées au Burundien. A l'occident de Nord de la tête
de la Tabile, une anomalie par prospection tactique géochimique des
sols. En 1974, par BRGM. Schiste gris rougeâtre comme contexte
géologique. Une anomalie dans un echantillon en environ 200ppm de Cu et
trace Co (95ppm) fut retrouvé à Kimbulu. A Lukanga, une anomalie
titrant 90ppm fut vusible
Niobium-Tantal (alluvionnaire, geochimique), Dans le bassin de la
riviere Elota aupres de l'exploitation aurifere et dans le haut Lina au sud de
Etembo. 350 ppm de niobium fit vi dans la moyenne Mahike, Elote sud, est le
complexe carbonitique avec La, Ba, Pa, Mn, Sr
Phosphore (géochimie), Plus que 4000ppm correspond aux
complexes prés cite. On y trouve aussi de la sövite à
Lueshe.
III. SITUATION GEOGRAPHIQUES MUSASA
Musasa est un village/ localité situé dans le
groupemment Lughongo de pris à l'Est du village Vwalengire et Sud Ouest
de masumo dans la chefférie Baswagha en territoire de Lubero en province
du Nord kivu en RDC.
Climat, végétation et
hydrographie
10
Relief et végétation
La localité de Musasa est une petite cuvette entre les
cretes généralement
montagneuses. Cette région est couverte d'un foret
primaire, foret secondaire, foret en jachère delassée par
l'agruculture et quelques lopets des champs des bananes, des maniocs,
néanmoins la culture dominante est celle du cuinaquina.
Hydrographie
Musasa est borné de quelques rivières parmi les
quelles, citons la rivière Luviru, Lubero, Kihuha, Lwaya,...
V. Aperçu géologique et mineralogique de
Lubero
La localité est localisée dans la ceinture
orogénique Kibarienne, composée des roches vertes
Archéennes. La ceinture Kibarienne est une ceinture intracontinentale
située ente le craton congolais à l'Ouest et le craton Tanzanien
à l'Est, dans les for,ations de Kibara d'age1300-900 Ma, elle
s'étend suivant la direction NNE-SSW à partir du Katanga jusqu'au
Lac Victoria.
Etant donné que la minéralisation primaire de
cette ceinture Kibarienne est domineée de l'Or (Au), le Platine(Pt),
l'Etain(Sn), le Niobium(Nb), le Tantale, le Tungstène(W), le
Béryllium(Be), le Cuivre(Cu) et le Cobalt (Co) dans l'encaissant
quartziteux et schisteux,
Elle est dominée par les roches métamorphiques
et parfois sédimentaires détritiques et des roches volcaniques
introduidant
11
Figure 1. Carte géologique
présentant le socle du secteur Est de la RDC
12
13
14
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DU STAGE
0. INTRODUCTION
Situé dans le terrain de Loncor, nos activités
de terrain furent codées selon le Manuel de procédure
«Field Procedures, Logging Forms and Codes»
qui matérialise les méthodologies, sigles, les symboles, les
figurés et les procédés de prospection. Ce manuel,
accompagne le géologue dans toutes ses activités étant un
véritable guide de prospection. ainsi, nous avons l'objectif
d'uniformiser ou de standardiser les données, pour nous conformer les
notes de référence du géologue pour se rassurer que toutes
les observations faites sur terrain ont été reportées et
enfin de clarifier la carte évitant les littératures.
II.1. PROGRAMME D'ECHANTILLONNAGE
La prospection géochimique concerne la et mesure
systématique d'un au plusieurs éléments en trace des
roches et des sols, des sédiments de rivières, des
végétaux et des gaz. Pour générer une anomalie ou
une aucurence en certains éléments qui constituent nettement avec
leur fond géochimique la présence des anomalies qui
résulte de la dispersion et mobilité des éléments
métaux visées et ceux qui accompagnent, par la campagne de
prospection
Notre stage, comme signalé ci-haut, s'est
déroulé dans la localité de MUSASA, situé à
l'ouest de Kimbulu à 13 km par vol et #177;35Km topographique par la
piste routière de pendant une période allant du 26 Novembre au 15
Décembre 2013.
Durant notre stage nous avons assisté et
participé à plusieurs activités d'exploration notamment :
la cartographie des roches (lithology mapping), l'échantillonnage des
sédiments de rivière (bleg sampling), les rainures (Channel
sampling), échantillonnage systématique des roches,
échantillonnage des sols (sol sampling)
II.1.1. Cartographie lithologique (lithology mapping)
· Buts :
Cette méthode vise et permet de (d')
:
- dresser des cartes régionales,
- avoir la topographie du milieu,
- avoir une information sur la géochimie ou les anomalies
géochimiques, la pétrographie, etc de la région.
· Matériels :
- Marteau pour géologue,
- Burin,
- GPS,
- -Boussole,
- Tape (décamètre),
- Loupe,
· Méthodologies et Principes :
|
- Sac d'échantillonnage,
- Stylo magnétique,
- Carnet de terrain,
- Fiche d'échantillonnage,
- Appareil photo numérique - Ecritoire.
|
Durant le déroulement des travaux, à chaque
contact avec un affleurement (Quartzite, Schiste et/ ou les roches intrusives),
nous avons pris un échantillon représentatif pour la description
géologique macroscopique conformément et au remplissage de la
fiche de description (procédures et code de LONCOR).
Nous prenions les coordonnées géographiques au lieu
où nous retirions l'échantillon.
En cas d'un Schiste, les coordonnées
géographiques sont prises, les données structurales dont la
direction et le pendage.
La description comptera le nom du projet, le nom du lieu
où on a prospecté, le nom de celui qui a
échantillonné, la date du jour, les coordonnées
géographiques, le numéro de l'échantillon, type des roches
ou nom de la roche, l'état d'altération (oxydation), couleur de
la roche, texture, dimension des grains, altération des minéraux,
style d'altération, sulfure et le commentaire comme on peut le voir sur
le fiche reprise en annexe.
L'échantillon décrit est emballé dans un
sachet d'échantillon sur lequel on écrit le numéro de
l'échantillon et dans lequel celui-ci on met une étiquette qui a
le même numéro que celui du sachet.
Musasa lithology, Mineralogy
La région de Musasa est dominée par les
affleurements à majorité métamorphiques (quartzite, gneiss
rubané, les schistes) avec quelques points des mafiques telle dolerites,
diorites. Les quartzites d'ici présentent une similarité avec les
pegmatites et ont des minéraux
en patch et disséminé noirâtres qui
seraient des sulfures et montrent une apparence des oxydes de fers. Les
schistes ici retrouvées sont des couleurs rosâtre et beaucoup sont
micacés cette couleur serait due soit au port d'eau ou de l'orthose pour
devenir arkose. Néanmoins un chapeau de fer est signalé dans
cette localité entre la rivière Lubero et Kihuha les sols de
cette localité sont riches en grain de quartz et issu du
démantèlement des diorites et dolerites et ainsi certains sont
traspoted et autres sont résiduel sols, une roche affleurant et un
litage avec présence des veines de quartz parallèle à la
schistosité, elle est à notre niveau (macroscopique) un phyllade
à long 9990053 lat 0735940 élev1694 m, un affleurement
noirâtre microgrenu avec un e linéation de chlorite en verte, avec
mica brillant et orthose et peu de qaurtz à northing 9991923 et Easting
0737970 d'élévation 1670m, elle est macroscopiquement une
Metadiorite.
Les Quartzites possèdent des taches noirâtres qui
sont des sulfures et celles vertes de Chlorites, seuls les sulfures sont des
accompagnateurs Aurifères et la pyrite devient rare.
Les artisanaux nous confirmé trouver dans 10g d'Or 1g
de Platine. Arrivé au bureau de Mine en place, nous avons trouvé
des spécimens de Cassitérite, de Wolframite, du Grenat rouge et
autres Minéraux qui sont encore dont nous ignorons la nomenclature.
Figure 2.certains minéraux de Musasa
15
LITHOLOGY MAPPING/SAMPLING Form: LR 3
Project: LUBERO Grid or Area: MUSASA. Logged/Sampled by:
STUDENTS of UCNDK Date: 27-NOV 2013
Easting (UTM) WGS 84
|
Northing (UTM) WGS 84
|
Elev
. (m)
|
Sam ple No.
|
Samp Type
|
Exposure Type
|
Roc
k Typ
e
|
Oxid
|
Colour
|
Texture Fabric
|
Grain Size
|
Alteratio
n
Style
|
Alterat. Minerals
|
Sulphide Minerals
|
*
|
Co m
|
0736314
|
9991370
|
1692
|
0001
|
GR
|
OC
|
SR
|
P
|
Dark yellow brown
|
GL
|
|
|
Fgd
|
Fpr
|
Per
|
qu
|
mu
|
hm
|
|
cry
|
|
|
|
0736302
|
9991376
|
1697
|
0002
|
GR
|
OC
|
PG
|
P
|
White
|
PO
|
GL
|
|
cgd
|
Irvt
|
Pat
|
Mu
|
|
|
py
|
bo x
|
Vy
|
|
|
0736339
|
9991378
|
1695
|
0003
|
GR
|
OC
|
PG
|
P
|
Light
|
PO
|
GL
|
|
cgd
|
Fpv
|
|
Qu
|
Li
|
|
box
|
|
|
|
|
0736306
|
9990209
|
1609
|
0004
|
TG
|
OC
|
PG
|
P
|
Light
|
PO
|
GL
|
|
cgd
|
Pat
|
Dis
|
li
|
Mu
|
|
|
|
|
|
|
0736300
|
9990499
|
1725
|
0005
|
GR
|
P
|
PG
|
P
|
White
|
PO
|
GL
|
|
cgd
|
Dis
|
Pat
|
Mu
|
li
|
|
|
|
|
|
|
0735740
|
9990611
|
1806
|
0006
|
GR
|
OC
|
PG
|
P
|
White
|
PO
|
GL
|
|
cgd
|
Dis
|
Pat
|
Mu
|
|
|
|
|
|
|
|
0734922
|
9990781
|
1726
|
0007
|
GR
|
OC
|
GN
|
P
|
Light
|
GS
|
SC
|
|
mgd
|
dis
|
Pat
|
mu
|
li
|
|
|
|
|
|
|
16
II.1.2. Echantillonnage des sédiments des
rivières (Bleg sampling)
Etant donné que la géochimie s'accompagne de la
géophysique et télédétection, nous nous sommes
servis d'une carte hydrographique télédectectée pour avoir
certaines zones de confluence. Comme la carte géologique du milieu
n'existe pas encore, nous avons lancé un programme de cartographie
régionale qui, jusque là ne permet pas la corrélation et
extrapolation par faute du temps.
Le bleg sampling une nouvelle technologie
d'échantillonnage des sédiments des rivières et des
ruisseaux, émanant de la société Australienne New Mountain
Mining corporations. Les sédiments différent du Bleg par le f ait
que ce dernier recourt à un produit dit magna floc.
? Buts : le bleg nous permet de vérifier
l'anomalie géochimique des rivières et des ruisseaux
? Matériels :
Pour cette méthode on utilise :
> La boussole,
> GPS,
> Carnet de terrain, > Un tamis,
> Sceau à plastique, > Les sacs (linges),
|
> Les sachets à plastique,
> Pèse (balance),
> Magna floc (produit venu de l'Australie qui augmente la
vitesse décantation des sédiments).
|
? Principes et méthodes
L'exécution de cet échantillonnage nécessite
un procède dont la manière est la suivante :
+ Recueillir les argiles le long de la rivière ou aux
berges et les mettre dans un sceau en plastique, au moins dix sites au minimum
espaces de 5m.
NB : la prise des argiles est une et une
seule par sites ; on ne prend pas deux sites dans un même endroit.
17
+ Si les argiles sont recueillies dans deux ou trois sceaux, on
somme toute cettes quantités d'argile dans un seul sceau où on y
verse de l'eau pour majorer la coturbiduté des grains d'argiles ;
+ On remue pendant deux à cinq minutes et attendre pour
que le sable et d'autres matières organiques décantent ;
+ On verse l'échantillon dans un autre sceau bien
lavé par leau de ladite rivière à travers un tamis d'au
moins 500ìm et laisser cette quantité de sable qui est au fond du
sceau et le refis au tamis ;
+ On y additionne le magna floc pour augmenter la vitesse de
décantation des argiles ;
+ On prépare le calico bag (petit sac a nylon dans lequel
on met l'échantillon des sédiments), sur lequel il est
marqué le numéro de l'échantillon ;
+ Après la décantation on verse la colonne d'eau
contenue qui dessus des fines argiles qui font l'échantillon pour rester
uniquement avec les argiles décantées. Ces dernières
seront versées dans le sac pour échantillon.
+ Le géologue, durant la décantation, prend le
carnet de l'échantillonnage des sédiments où il remplit
:
- Le nom du projet ;
- Le nom du milieu prospecté ;
- Prendre les coordonnées géographiques de
là où on a débuté l'échantillonnage ou
à mie distance échantillonnée,
- Prendre la direction de l'écoulement de l'eau (from et
to)
From = d'où vient le cours d'eau;
To = là où l'eau déverse
- illustrer l'allure du terrain ou relief qu'on doit
compléter dans le carnet en faisant un
graphique ;
- Indiquer la vitesse de l'écoulement de l'eau (lente,
moyenne, rapide) ;
- Vérifier si on peut trouver dans la rivière un
affleurement ou un éboulis des roches ;
- Voir aussi le pourcentage des matières à l'aide
d'une loupe dans l'échantillon à vous
servant de la carte des couleurs ;
- Insérer un étiquette portant le numéro de
l'échantillon dont un va rester comme témoins
dans le carnet et un autre sera mis dans le sac
d'échantillon ;
- Le poids d'échantillon par pesage à l'état
mouillé sera connu ;
- Le lettrage d'eau et sédiment ayant été
utilisée dans le sceau pendant la décantation ;
- Insérer le calicot dans un sachet en plastique pour
éviter la contamination;
18
- On fait le séchage :
1) Au fly camp, l'échantillon sera suspendu sur un fil
pour perdre la quantité d'eau ;
2) Le moulage l'échantillon pour qu'il soit en
grain;
3) le quartage pour récupérer #177;700gr qui
sera mis dans une enveloppe A et ensuite dans un sachet enfin dans une boxe qui
contient le spécimen sample (250gr).Voir carnet de drainage sample.
NB : le 5ième
échantillon sera dupliqué (on prend le 5ème et
le 6ième échantillon dans une même place) pour
voir la fiabilité du laboratoire
La port des matériels pouvant empoisonner les
sédiments (bagues métalliques, des bracelets
métalliques,...) seront mis en écart , on évite le port
des.
Figur3 : 'échantillonnage
des sédiments des rivières sur la rivière northing 9991923
et Easting 0737970 d'élévation 1670m
19
STREAM SEDIMENT SAMPLING
Project: LUBERO Area: MUSASA Logged/Sampled by: STUDENTS
of UCNDK Date:
Sample Number
|
Easting (UTM) WGS 84
|
Northing (UTM) WGS 84
|
Elev. (m)
|
Stream Name (if known)
|
Wate
r Flow
|
Flow Direct.
|
Bed Widt h (m)
|
Sample Type
|
Artisanal Working s Upstrea m
(Y, N, ?)
|
Artisanal Working s Downstr m. (Y, N or ?)
|
Comments
|
Size Fracti on
|
Colour
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
II.1.3 CHANNEL SAMPLING (RAINURAGE)
? Buts :
- recouper les différentes formations pour en
déceler la minéralisation dans une région ;
- Fournir l'information sur la puissance de la
minéralisation ;
- Connaitre le degré (valeur) et voir la teneur de
minéralisation.
? Matériels
- GPS ;
- Boussole ;
- Fiche de description ;
- Scale ruler ;
- Clinoruler ;
- Papier millimétré
- Tape (décamètre) ;
- Paint marker (stylo marqueur) ;
- Stylo magnétique ;
- Porte mine ;
- Sachet en plastique
- Casque et cache nez ;
- Gans et lunettes ;
- Loupe ;
- Crayon en couleur ;
- Etc.
21
? Marche et méthodologie
Quand les formations ou couches sont orientées de l'Est
vers l'Ouest, les rainures sont programmées perpendiculairement pour
qu'elles recoupent toutes les couches. Pour leur exécution, on entame
les formatons du Sud vers le Nord. Pour des Formations de direction NS on
commence de l'Est vers l'ouest.
Les passes seront prises suivant les épaisseurs des
unités lithologiques (30-100cm), elles seront rainurées suivant
une profondeur de 3cm et une largeur de 5cm sur une longueur variable comme
ci-haut cité. Les coordonnées géographiques seront prises
au début du Channel et seront identiques pour tout le channel. L'azimith
du channel est son orientation et varie de 0-360°. Pour cette tache,
l'échelle usée est 1/100. La passe portera même
l'encaissant et les veinilets y insérés. Lorsque le fion devient
gigantesque (25-30cm) il constitue un échantillon en part entière
et sera décrit à tout point comme une formation. Les veinelets,
veines et filons sont structuralement orientés et repris sur la carte
milimetrique, en cas de décalage entre les passes, cette décalage
sera matérialisée suivant l'echelle.
Le graph paper devra être signé en
différentes places par l'agent de logging et celui de sampling, une
légende revient utile.
IV. ECHANTILLONNAGE DES SOLS (sol samplings)
Nous avons executé ce programme cette méthode
d'échantillonnage de sol ayant pour mettre en évidence les
disperssions géochimiques des sols.
1. Matériels utilisés
- GPS (Global Positionning
System) ;
- Boussole avec clinomètre ;
- Porte mine ;
- Clinoruler ;
- Protector ;
- Sacs à échantillons et scellés ;
- Décamètre de 50 m
- Bèche ;
|
- Etiquette d'aluminium ; - Marqueur ;
- Burin ; - Loupes;
|
22
Pour réussir cette application, nous avons usé
certains documents :
- Manuel de procedure «Field Procedures, Logging Forms
and Codes»;
- Carnet de terrain;
- Fiche d'échantillonnage de sol ;
- Carnet d'échantillonnage ;
- Papier millimétré ;
2. Méthodes et procédés de
prospection
La cartographie englobent les autres programmes comme le
layonnage qui consiste à tracer les lignes d'échantillonnages,
l'échantillonnage sur les affleurements, échantillonnage du sol,
la cartographie sur le papier millimétré qui consiste à
reporter tous les éléments observés sur terrain sur la
carte (sentier, affleurements, éboulis, pente, sommet, les
vallées...) etc. Comme les couches sont orientée est- ouest les
layons (lignes d'échantillonnages) seront orientées nord-sud.
En pratique, on trace une ligne de base orientée
matérialise la direction des couches, pour notre secteur c'est est-ouest
ainsi les lignes d'échantillonnages sont tracés
perpendiculairement à la ligne de base (N-S) donc perpendiculairement
à la direction des couches. Cette direction est tracée par
visée à la boussole et le GPS dirige le retrouvaille de point
d'échantillonnage, mais aussi par visée à la boussole,
à l'aide du mètre ruban, en cas de perte de signale sous un
canope fermé, on peut facilement retrouver les points.
Les travaux sont faciliter, les points
d'échantillonnages sont préétablis au fly camp, puis
insérés au GPS pour les retrouver plus facilement par le go to
car les layonnage; par conséquent la maille d'échantillonnage est
réduite à 40 m entre points d'échantillonnage sur un
même layon avec une équidistance entre layon de 160m,
l'échantillonnage et ainsi fait sur une maille rectangulaire
Au point retrouvé, on creuse un puits
d'échantillonnage de 40 cm de profondeur où l'influence des
racines est microorganismes pélagiques est réduite et en dessous
de l'Horizon humifère, un échantillon de sol d'environ 2Kg est
tiré au fond du puits,
la profondeur du puits sera de 40 Cm révolue
après échantillonnage, sa profondeur finale est marquée
sur le log sheet. L'échantillon de sol tiré de ce puits est
décrit, (voire la fiche de description de l'échantillonnage de
sol et commentaire), emballé dans les sacs à échantillon,
on y adjoins sur papier, le numéro correspondant, on complète le
carnet d'échantillons et on
23
introduit l'étiquette correspondante dans le sac
à échantillon et en fin on le scelle par carca plastic. Au
clinomètre, on mesure la valeur de la pente, lorsque la pente est forte
(environ 45°), généralement le sol est transporté.
Mais aussi fragments de quartz dans les déblais, ce sol pourrait
être qualifié de sol résiduel tout en estimant son
pourcentage, tous ces éléments font rubriques sur la fiche de
description de l'échantillonnage.
Figure 4. Image des travaux
d'échantillonnage de sol,
Lors de l'échantillonnage, on soutire un des six
étiquettes dans un carnet étiquettes qu'on prendra comme
échantillon témoins. Ces échantillons témoins sont
étudiés d'avance (composition connue d'avance)
généralement 0% des métaux, on l'introduit dans le lot des
échantillons pour leur expédition au laboratoire en vue de
confirmer les résultats globaux. Ceci est valable pour tous les types
d'échantillonnage. Les cordonnées locales sur l'étiquette
d'aluminium sont complétée pour introduction dans le puits puis
on remblaye. On place un piquet portant sur bande rôle, les
cordonnées locales de l'échantillon au point
d'échantillonnage ou sont écrites sur un arbre toues choses
immobiles plus proche du site.
L'échantillonnage est dupliqué, et ce
deuxième échantillon est fait à chaque
20ème échantillon. Elle concerné le même
puits mais par prudence on exécute un autre puits à quelques cm
près du premier pour ne pas échantillonner plus en profondeur de
peur à dépasser l'horizon d'échantillonnage d'où
conséquence, la non quantitativiste des anomalies de sol.
Dans la vallée ou généralement lorsque le
site visé est dans le lit ou aux extrêmes où influent les
alluvions de cette dernière, on tire quatre échantillons plus ou
moins distants sur une maille carrée de quelques mètres de
côté on en réalise un composite de 2 Kg
d'échantillon de sol.
24
SOIL SAMPLING
Project: LUBERO. Grid: MUSASA... Logged/Sampled by:
STUDENTS OF UCNDK Date: 06-DEC-2013
Sam ple Num ber
|
Eastin
g
(Local
)
|
Northing (Local)
|
Easting (UTM) WGS 84
|
Northing (UTM) WGS 84
|
Elev
. (m)
|
Soil Type
|
Sample Depth (cm)
|
Grai n Size
|
Colour
|
Te xtu re
|
Rock Frags.
|
Qtz Frag s %
|
Land Use
|
Slope(°)
|
Typ e
|
%
|
Ang le
|
Directi on
(Down)
|
001
|
|
|
0735900
|
9990030
|
|
TS
|
40
|
CA
|
Dark yellow brown
|
ET
|
|
|
0,01
|
CU
|
25
|
65
|
002
|
|
|
0735900
|
9990070
|
|
TS
|
40
|
CT
|
Medium brown
|
FG
|
|
|
0,01
|
CU
|
25
|
93
|
003
|
|
|
0735900
|
9990110
|
|
TS
|
40
|
CY
|
Dark yellow brown
|
ET
|
|
|
-
|
CU
|
40
|
46
|
004
|
|
|
0735900
|
9990150
|
|
RS
|
40
|
SA
|
Light brown
|
FG
|
|
|
0,10
|
CU
|
45
|
52
|
005
|
|
|
0735900
|
9990190
|
|
TS
|
40
|
SY
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,10
|
FO
|
30
|
250
|
006
|
|
|
0735900
|
9990230
|
|
TS
|
40
|
SY
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,10
|
FO
|
25
|
208
|
007
|
|
|
0735900
|
9990270
|
|
TS
|
40
|
SY
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,01
|
FO
|
30
|
220
|
008
|
|
|
0735900
|
9990310
|
|
TS
|
40
|
SY
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,01
|
FO
|
34
|
308
|
009
|
|
|
0735900
|
9990350
|
|
TS
|
40
|
SS
|
Yellow brown
|
FG
|
|
|
0,05
|
FO
|
42
|
320
|
010
|
|
|
0735900
|
9990390
|
|
TS
|
40
|
CS
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,01
|
FO
|
40
|
300
|
011
|
|
|
0735900
|
9990430
|
|
TS
|
40
|
SY
|
Dark yellow brown
|
FG
|
|
|
0,02
|
FO
|
44
|
302
|
012
|
|
|
0735900
|
9990470
|
|
AL
|
40
|
SY
|
|
FG
|
QT
|
1
|
1
|
FO
|
0
|
0
|
25
CONCLUSION GENERALE
Le stage que nous avons effectué dans la
localité de Musasa nous permit d'avoir une idée sur le terrain
qu'il ya dans cette partie du territoire de Lubero, nous sommes arrivé
à confirmer l'hypothèse d'un terrain métamorphique en
prédominance des quartzites surtout sur les sommets (ridje).
Nous avons acquit des spécialités sur les
diverses manières d'effectuer les travaux de prospection et
d'échantillonnage tant pour les roches que pour les sédiments des
rivières et des sols pour en déduire l'anomalie et la dispersion
géochimique pouvant témoigner la concertation profonde dans la
croute. Une carte des sols et lithologie sans corrélation illustre
nos travaux. Néanmoins, la carte des résultats
portant sur les teneurs des différents
sites d'échantillonnés (sol, lithology, stream) car la
période de notre séjour pas reçu des résultats en
provenance du laboratoire.
Au département, nous suggérons d'accepter une
autre occasion proposée par la société sur ce même
terrain pour les promotions nous succédant pour parachever la carte que
nous avons entamée.
26
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTON GENERALE 2
1. OBJECTIFS DU STAGE 2
2. MATERIELS UTILISES 2
3. SUBDIVISION DU TRAVAIL 3
I.2. CADRE GEOLOGIQUE 4
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT DU STAGE 12
0.INTRODUCTION 12
II.1. PROGRAMME D'ECHANTILLONNAGE 12
IV. ECHANTILLONNAGE DES SOLS (SOL SAMPLINGS) 21
CONCLUSION GENERALE 25
TABLE DES MATIERES 26
|