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à‰tude des mutations dans la gestion de l'élevage bovin (communauté rurale de Guédé village).

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par Sidaty Sow
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Master2 en gestion et developpement des espaces ruraux 2013
  

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II. L'éducation.

L'histoire dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal, révèle un peuple ancré à l'éducation coranique qui est liée à la pénétration de l'Islam au Sénégal par le nord. Ainsi, la population est assez instruite. De ce fait, les populations ont reçu soit un enseignement coranique, un enseignement en français ou ont subi une alphabétisation en langue pulaar. En effet, la communauté rurale de Guédé-village dispose de 39 écoles primaires ,01 collège d'enseignement moyen, d'un lycée, 17 centres d'alphabétisation, et de 59 daaras (CADL /Guédé-village, 2013).

L'école est plus fonctionnelle dans la partie waalo et du centre que la zone jeeri. En effet, les deux premières zones sont pour la plupart des villages d'agriculteurs qui se fixent dans leurs localités ; d'où les conditions d'une forte scolarisation des enfants. Ainsi, ces zones reflètent un niveau d'instruction élevé des populations de par leur attachement à l'école française.

Par contre, dans le jeeri, les populations sont en majorité des éleveurs et peuvent transhumer à n'importe quelle période dans l'année, à la recherche du pâturage et d'eau pour le cheptel. L'activité pastorale demande une main d'oeuvre importante et prend beaucoup de temps aux familles d'éleveurs. C'est pourquoi, l'école ne constitue pas une grande préoccupation des sociétés d'éleveurs, même si des avancées sont notées dans ce cadre. Les éleveurs tiennent aussi plus à l'enseignement coranique ou arabe que de l'école française. Les parents d'éleveurs envoient le plus souvent un de leurs enfants au daara (ndoudal) pour la mémorisation du coran.

Par ailleurs, les infrastructures de l'éducation (lycée, collège) ne sont pas encore suffisantes. Effet, disposant qu'un seul lycée et d'un collège d'enseignement moyen qui se trouve à Taredji, les élèves font des kilomètres pour y parvenir quotidiennement. C'est le cas des élèves qui marchent quotidiennement de Diambo (5km de l'école) pour étudier au lycée de Taredji. Ainsi,

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beaucoup d'élèves partent à Podor ou à Dioum pour y continuer leurs études moyennes et secondaires.

III. Les infrastructures sanitaires.

Les activités agricoles qui sont propres au milieu rural, dépendent pour la plupart de la force de travail. La vie économique dans la campagne varie donc avec la santé des populations. Ainsi, des infrastructures sanitaires sont implantées dans différentes localités de la communauté rurale de Guédé-village. En effet, la communauté rurale de Guédé-village dispose d'un infirmier pour 7598 habitants .Ceci, est largement inferieur aux normes fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui sont de : 01 infirmier pour 300 habitants. Ainsi, cet écart par rapport aux normes internationales, s'explique par le manque de personnel de santé ainsi qu'une mauvaise répartition des services sanitaires, dans l'espace communautaire (PLHA, 2011).

Malgré cette faible couverture en personnels sanitaires, la communauté rurale dispose huit (8) postes de santé et plus de 10 cases de santé inégalement repartis. Ainsi, la zone waalo et du centre concentre 7 postes de santé et 01 seule poste de santé dans la partie jeeri (poste de Biddi). Cette inégale répartition des infrastructures sanitaires, peut être liée à la faible densité de la population dans le jeeri, à la différence des autres parties de la communauté rurale qui sont très peuplées.

Par ailleurs le secteur de la santé n'est pas totalement contrôlé. De ce fait, des médicaments sont vendus directement par des marchands ambulants, dans les villages et lors des marchés hebdomadaires de la communauté rurale, sans l'avis d'une personne médicale. Ainsi, beaucoup de personne se procurent des médicaments de la rue pour se soigner.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote