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Analyse des risques hydrologiques ( inondation et remontées de capillarité dans les quartiers Nkolmintag, Nylon, Tergal à  Douala).

( Télécharger le fichier original )
par Casimir Pascal KAMGHO KAMSU
Université de Douala au Cameroun - Master 2013
  

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2.2 Les facteurs d'inondation et des remontées de capillarité

2.2.1 Les facteurs des inondations

2.2.1.1 Les pluies

Elles constituent le facteur le plus déterminant des inondations. Car en saison sèche le risque de voir une inondation se produire est nul tandis qu'il est élevé pendant la grande saison de pluie (tableau 1 ci-après).

Tableau 1 : Quelques dates marquantes des inondations dans la zone d'étude

Les dates marquantes des inondations dans la zone d'étude

Août 1971

Juillet 1986

03 Août 2000

Août 2006

27 Sept 2011

15 Oct. 2011

Sources

mémoires

P.D.U

habitants

Journaux

Habitants

Auteurs

Habitants

Enquête de terrain

Enquête de terrain

Source : enquête de terrain + autres sources

Cependant l'occurrence des inondations et ne s'effectue pas systématiquement après une pluie. Fusse - t - elle abondante.

Au cours des descentes sur le terrain, il nous a été donné d'observer deux inondations : la première a eu lieu le mardi 27 septembre 2011 et la seconde le samedi 15 octobre 2011 (Planche 2, page 44)

Photo 2

Photo1 

Photo3 photo4

- de la droite vers la gauche : Photos 1 et 2 inondations du 27 septembre à Nkolmintag ; Photos 3 et 4 inondations du 15 octobre dans le même quartier (2011).

Ø Planche 2 : Inondations dans le quartier Nkolmintag

Or, en croisant ces inondations avec la pluviométrie des mois de septembre et d'octobre 2011 (fig.1, page 44), on s'aperçoit que les jours de l'inondation ne correspondent pas aux jours les plus pluvieux.

Hauteur des pluies en mm

Fig. 7 : Pluviométrie (en mm) de septembre et d'octobre 2011 (source : Douala météo)

Cette figure révèle que la quasi-totalité des jours du mois de septembre et d'octobre sont pluvieux. Au début du mois de septembre, après un premier jour sec, s'enchainent 06 jours consécutifs de pluies. S'amorce ensuite une trêve qui ne dure pas. Entre le mercredi 21 et le 27 on note le passage intermittent de 02 jours secs mais immédiatement après le deuxième jour sec on a une recrudescence des pluies qui va durer 03 jours. C'est donc au petit matin du troisième jour que se produit l'inondation photographiée (planche2, page 44).

A en juger par la montée progressive des eaux on peut dire que l'accumulation des jours pluvieux, marquée par des séquences de plus d'une semaine, produit un engorgement ou une saturation des sols et des nappes phréatiques qui entraîne l'expansion des eaux sur les surfaces exposés du quartier.

La pluviométrie du mois d'octobre et la survenance de l'inondation sus présentée permet de faire le même développement. Ici, après deux jours de répit s'ouvre une longue séquence de 02 semaines arrosées, au cours desquelles aura lieu l'inondation du 15, aux environs de 8 heures. La hauteur d'eau tombée ce jour est de 55mm, finalement assez modeste pour déclencher des inondations.

Il est plausible que la source de danger soit la longueur des séquences pluvieuses et beaucoup moins le volume d'eau qui s'abat immédiatement dans la zone d'étude. Il est donc fort possible que les inondations observées pendant nos enquêtes de terrain n'aient pas été causées par les eaux tombées fraichement ce jour mais par des eaux déjà présentes dans le sol : « si la pluie est bien à l' origine des crues, ce n'est pas souvent majoritairement l'eau de la pluie qui vient de tomber... » qui en est responsable (Cosandey, 2003). 

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