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Analyse des risques hydrologiques ( inondation et remontées de capillarité dans les quartiers Nkolmintag, Nylon, Tergal à  Douala).

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par Casimir Pascal KAMGHO KAMSU
Université de Douala au Cameroun - Master 2013
  

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3.1.2 Les pentes un facteur de stagnation des eaux

En ce qui concerne les pentes, les séquences topographiques que nous avons étudiées montrent qu'elles sont très faibles, même si le quartier Tergal se distingue par sa forte déclivité dans la partie Nord (la dénivellation est de 40 m). À Nkolmintag et à Nylon la platitude du relief adoucit considérablement les pentes d'où leur inclinaison d'environ 2%. C'est pourquoi lors des abats pluvieux l'onde de crue se propage très lentement, le niveau du cours d'eau monte progressivement jusqu'à envahir le lit majeur et les habitations qui s'y trouvent. De l'autre coté, à Tergal les choses sont assez différentes sur les 50 premiers mètres nord sud de la ligne de faille on a une pente qui suit une inclinaison de 45°. Ensuite elle diminue sensiblement jusqu'à devenir sensiblement nulle sur les 100 derniers mètres (fig.9, page 51). Ce paramètre influe sur le comportement des eaux de ruissellement car celles-ci dévalent la pente et arrivent avec une grande célérité vers l'aval. Ainsi, pour une même averse, le temps de réponse (temps nécessaire au déclanchement du ruissellement de l'eau de pluie) à Nkolmintag et Nylon est différé de quelques secondes par rapport à celui de Tergal. Toutefois la vitesse de propagation de l'onde de crue reste en général faible.

En définitive la disposition du relief, la faible déclivité des pentes, la topographie plane du site sans oublier le drainage et la nature des sols prédisposent notre zone d'étude aux phénomènes d'inondation et de remontées de capillarité.

3.1.3 Des précipitations abondantes

La ville de douala a un climat de mousson Atlantique (Suchel B., 1988). Ceci dit l'étude de la répartition saisonnière des précipitations est un paramètre à prendre en compte dans la compréhension des aléas mis en cause.

Les donnés pluviométriques mensuelles de 1960 à 2008 collectées auprès du service météorologique de la région du littorale et mesurées à la station de P.K 30 (Douala), nous ont permis d'élaborer un régime pluviométrique moyen (Fig.9 page 51)

Hauteur des pluies en mm

Mois

Fig. 9 : Régime pluviométrique moyen (en mm) de 1960 à 2008 (Source : Douala météo)

  Le régime pluviométrique obtenu, permet d'isoler deux périodes fortes qui coïncident elles - même avec les « temps forts » des phénomènes naturels étudiés. Il s'agit de la période d'indigence pluviométrique et de la période de prodigalité des pluies.

La première période qui va de novembre à février correspond, à la saison sèche. Elle se caractérise par une diminution drastique des abats pluvieux. Les pluies qui tombent alors sont peu efficaces, au sens hydrologique du terme, et leur incidence sur les inondations et les remontées de capillarité est négligeable.

La deuxième période, va de mars à octobre et marque le début de la saison de pluie. Elle démarre statistiquement selon le critère agroclimatique le 9 mars (Tchiadeu G., 2010). Toutefois, il serait intéressant de distinguer à l'intérieur de cette période une « petite » et une «  grande » saison  de pluie.

La « petite saison de pluies » va de Mars à juin. A ce moment les pluies qui arrivent sont précédées de vents violents, elles sont battantes et de courtes durées. Ces pluies amorcent la recharge des nappes phréatiques. Dès lors la sensibilité du milieu aux pluies ultérieures est alors accrue.

La « grande saison de pluies » s'étale de juillet à octobre, c'est la période du règne de mousson S.S, magnifiée par des pluies journalières régulière et incessante : « ces jours de pluies qui, certaines années se succèdent sans interruption pendant des semaines et des mois et tendent, en fait, à se présenter comme une alternance de séquence fortement ou faiblement pluvieuse » (Suchel B., 1988). Le total des précipitations de cette saison sur notre série est de 2457.36 mm soit plus de deux tiers du total annuel. Une telle alimentation en eau n'est que de nature à mettre à rude épreuve le système de drainage existant.

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