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La réaction du merm face à  une situation d'urgence en imagerie médicale.

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par Julie Gensous
Lycée Estienne dà¢â‚¬â„¢Orves / Nice / France - Diplôme de Technicien Supérieur en Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeuthique 2014
  

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3.3.3.4. Extravasation

Voici les recommandations de prise en charge d'une extravasation selon la CIRCATI et la SFR. ? Mesures immédiates :

- Arrêt immédiat de l'injection en cas de plainte du patient ou de perception d'un problème

- Tentative d'aspiration du produit extravasé par le cathéter d'abord laissé en place, puis, après l'avoir enlevé, par expression cutanée.

- Surélévation du membre concerné pendant les trois heures suivantes, en cas de gravité potentielle.

- Hypothermie locale par application de glace pendant au moins 20 minutes ; puis toutes les heures pendant 6 heures, sans contact direct entre la glace et le membre (envelopper dans un linge).

? Mesures différées :

- Evaluation de la gravité potentielle.

- Estimation du volume injecté (au vu de la quantité restante dans la seringue).

- Estimation de l'étendue et de la localisation de l'extravasation par la pratique de clichés du membre.

- Recherches de signes de mauvaise tolérance par un examen clinique, vasculaire et neurologique : aspect cartonné ou phlycténulaire de la peau, oedème important, trouble de la perfusion distale (syndrome des loges) regroupant paresthésies, renforcement des douleurs segmentaires, hypoesthésie, diminution de la force musculaire et diminution des pouls.

- Informer le patient quant aux signes de mauvaise tolérance imposant une prise en charge immédiate. - En cas de gravité, contrôle médical le lendemain pour s'assurer d'une évolution favorable ;

- Signalement de l'extravasation dans le compte rendu et auprès du médecin traitant.

GENSOUS JULIE (2012 - 2015) 22

3.3.3.5. Choc anaphylactique

Voici les recommandations de l'ANSM concernant la prise en charge d'un choc anaphylactique.

- Appel d'aide d'urgence

- Arrêt de l'injection du produit suspecté

- Oxygénation au masque à haute concentration

- Voie veineuse efficace

- Allonger le patient sur le dos et surélever ses membres inférieurs

- Adrénaline IV par titration, toutes les 1 à 2 minutes, en fonction du grade et de la pression artérielle

? Grade I : pas d'adrénaline

? Grade II : bolus de 10 à 20jig

? Grade III : bolus de 100 à 200jig

? Grade IV : arrêt circulatoire : massage cardiaque externe + adrénaline bolus de 1mg toutes les 1 à 2 minutes à renouveler + mesures habituelles de réanimation d'une efficacité cardio-circulatoire

Attention ! Le MERM n'est pas habilité à injecter de l'adrénaline en IV. Le protocole cité précédemment concerne le personnel de réanimation.

Les antihistaminiques sont habituellement administrés par voie orale ou parentérale. Des corticoïdes sont préconisés pour moduler la réaction retardée. En cas de bronchospasme, les nébulisations de bronchodilatateurs sont utilisées. En cas d'hypovolémie un remplissage par macromolécules avec utilisation de drogues vasopressives sont utilisées. La seule réelle prévention consiste en la non-introduction de l'allergène et même si les prémédications et tests allergologiques peuvent diminuer le risque de survenue d'une allergie, ils n'empêchent pas les réactions graves.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard