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Prise en charge infirmière des enfants de 0 à  5 ans souffrants de la diarrhée avec déshydratation modérée.

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par John Kalongo Ntonku
ISTM/Kinshasa - Graduat 2013
  

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    CHAPITRE I. INTRODUCTION

    I.1. ENONCE DU PROBLEME

    La diarrhée reste jusqu'à nos jours un problème sérieux, inquiétant et demeure une préoccupation des systèmes de soins dans les pays en voie de développement. C'est une affection répandue à travers le monde particulièrement grave chez les nourrissons et les jeunes enfants et qui affecte plusieurs centaines de millions des personnes chaque année. (UNICEF2007)

    L'OMS ( 2009 ), estime que les données de la surveillance active montrent qu'il y avait chaque année 4 à 5 millions de décès suite à la maladie diarrhéique chez les enfants des moins de 5 ans vivant en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Bien que les maladies diarrhéiques frappent essentiellement les nourrissons et les jeunes enfants de régions le plus pauvres des pays en voie de développement, il faut savoir qu'elles restent un problème médico-social sérieux dans les pays de la zone tropicale.

    D'après Richard Géhennât (2012), la diarrhée est un signe révélateur accompagnateur et compliquant une maladie dont sa compréhension et son traitement occupent une place importante dans l'ordre de priorité. L'auteur stipule encore que la diarrhée reste une des causes principales de la mortalité infantile

    UNICEF (op-cit), déclare qu'en RDC la diarrhée est à la base d'environ 33% de décès de la population infantile. Cette triste réalité témoigne la précaution de la salubrité et de pronostic qui caractérise nos communautés.

    HERTAING et J. Courte Joie (2001), la diarrhée est un signe révélateur accompagnateur et compliquant une maladie dont sa compréhension et son traitement occupe une place importante dans l'ordre de priorités. L'auteur stipule que la diarrhée reste une de causes principales de la mortalité infantile dans les collectivités des pays du tiers monde ou l'on pratique l'allaitement maternel.

    En 2004 au Tchad, selon la deuxième EDST, la prévalence diarrhéique chez les enfants de moins de cinq ans est de 13,3%. L'examen de la variation du niveau de prévalence montre des différences importantes selon la région, le milieu de résistance, les caractéristiques de l'enfant et celles de la mère.

    En 2005, selon le système d'information sanitaire (SIS), 7377 nouveaux cas des diarrhées avec déshydratation ont été enregistrés dans les centres de santé et 4452 dans les hôpitaux. La prévalence varie selon la délégation régionale sanitaire (DRS)

    Ainsi les études ont montré que malgré les différences des niveaux de vulnérabilité entre les régions, la situation reste unproblème préoccupantl'ensemble du pays.

    Au Cameroun, en 2004, l'étude mené par BANZA NSUNGU sur les déterminants de la morbidité diarrhéique des enfants dans la ville de Yaoundé a montré que la morbidité diarrhéique des enfants est plus déterminée par le comportement des parents en matière d'hygiène et le niveau de vie des ménages que les éléments de l'environnement physique, quelque soit le secteur résistance.

    Parmi les principales maladies infectieuses qui frappent la population du tiers monde, les maladies diarrhéiques occupent une place importante. Elles touchent essentiellement les enfants en bas âge dont elles constituent l'une des principales causes de morbidité et de mortalité (AKOTO E.1998).

    Selon GENTILINI et DUFFLO (2004), les diarrhées sont responsables de 20 à 50% de l'hospitalisation pédiatrique en Afrique et en Amérique du sud. Elles constituent la deuxième cause de décès chez l'enfant après la malnutrition proteino-calorique mais avant la rougeole. Leur gravité s'explique par l'intensité des désordres hydro électrolytique (surtout en climat chaud) et par la malnutrition associée. L'auteur stipulent encore que la diarrhée est fréquente chez les enfants malnutris à l'époque du sevrage et souvent cause immédiate de la mort.

    Selon OMS et l'UNICEF (2012), environ deux milliards de cas de diarrhée sont recensés dans le monde chaque année et 1.9 million d'enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhée annuellement, pour la plupart dans les pays en voie de développement. Ceci représente 18% des décès d'enfants de plus de 5 ans, ce qui veut dire que plus de 5000 enfants meurent chaque jour en raison de diarrhée. Parmi tous les décès d'enfants pour cause de diarrhée, 78% se produisent en Afrique et dans le Sud-est de l'Asie.

    MALHER cité par ROTSART et J.courtejoie (op-cit) 2002, exige que la politique sanitaire de chaque pays doit de mystifier sa technologie médicale en matière de la diarrhée c'est-à-dire vu la manière de la soigner ne devrait être un secret, donc la connaissance et le traitement de la diarrhée doit sortir du domaine réservé des professionnel de la santé pour devenir accessible à chaque foyer menacé.

    Au Maroc, selon une enquête effectuée par le ministère de la santé en 2006, la prévalence de la diarrhée chez l'enfant de moins de 5 ans est de 20,9%, avec une différence entre le milieu rural (25%) et le milieu urbain (14,7%).?En plus du milieu, la prévalence globale varie en fonction de l'âge de l'enfant : les plus touchés sont ceux âgés de 6 à 23 mois (prévalence de 29 à 32%). Les nourrissons de moins de 6 mois sont touchés dans 18% des cas.

    D'après FOUNTAIN et COURTE JOIE (2002), il faut apprendre au parent comment prévenir la diarrhée. IL faut en même temps les instruire sur la façon de combattre la déshydratation en cas de la diarrhée cette éducation peut diminuer fortement la mortalité des enfants par la diarrhée.

    Jihane EL OMARI (2007), la diarrhée est une affection fréquente, parfois grave et urgente chez le nourrisson et le jeune enfant. La déshydratation aiguë est la principale cause des décès par diarrhées du nourrisson et de l'enfant (plus de 3 millions d'enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhées dans le monde). Dans les pays développés, elle est aussi responsable d'une morbidité et d'une mortalité non négligeable (en France, on estime le nombre de décès par déshydratation entre 45 et 80 cas / an).

    La république démocratique du Congo notre pays n'est pas épargné par ce fléau. C'est aussi que l'inspection provinciale de la santé IPS (2009) enregistre chaque année à travers la ville province de Kinshasa autour de 1200 décès dû aux affections diarrhéiques. Les études de l'IPS (op-cit) dans la commune de KITAMBO nous ont fournit plus au moins 1560 cas des enfants avec une mortalité de 8%

    L'IPS (op-cit) 2010 nous enseigne que malgré toutes les mesures prises par le ministre de la santé et les conférences ou les medias (Télévision, radio), cette affection reste toujours un problème préoccupant de la santé publique dont les enfants de moins de 5 ans demeurent toujours victimes.

    Pour ce faire L'OMS (op-cit) 2006, a mis un accent sur le programme de lutte contre les maladies diarrhéiques (LCMD) en vue coordonner ses activités, et ce pour réduire davantage le taux de mortalité infantile causée par la diarrhée. La réhydratation orale (TRO) qui sert à redonner à l'organisme l'eau et les électrolytes qu'il a perdus au cours de gastro entérite pour prévenir la déshydratation.

    D'après CATHERINE Dupeyron (2001), les diarrhées infantiles représentent un problème de santé majeur dans le monde, surtout dans les pays en développement où elles sévissent à l'état endémique. L'on évalue 5 à 10 millions par an le nombre de morts par diarrhée infantile. La gravité de ces affections est surtout liée à la déshydratation qui les accompagne.

    Selon l'OMS et l'UNICEF (op-cit), la thérapie par réhydratation orale devrait être associée à des conseils en matière d'alimentation. La fourniture de suppléments de zinc (20 mg de zinc par jour pendant 10 à 14 jours) et la poursuite de l'allaitement au sein au cours des épisodes de diarrhée aiguë protègent contre la déshydratation et réduisent la consommation de protéines et de calories, ce qui permet d'obtenir un effet maximum sur la réduction de la diarrhée et de la malnutrition chez l'enfant.

    Selon l'enquête nationale MICS2/2001 portant sur la santé des enfants et des femmes, confirmée par les données récentes apportées par l'enquête NAC 2004, les accès de diarrhée demeurent aujourd'hui encore une cause majeure de mortalité infanto juvénile en République Démocratique du Congo (RDC). La précarité des conditions socioéconomiques, aggravées par plusieurs années de guerre, en particulier dans le centre et l'est du pays, la déliquescence progressive du système sanitaire et les pratiques inappropriées lors de la prise en charge des cas de diarrhée constituent les principaux facteurs aggravants pour les enfants congolais de moins de cinq ans.

    La république démocratique du Congo d'une manière générale et en particulier dans la ville province de Kinshasa ou l'hygiène est déficiente et l'assainissement du milieu à l'arrière plan, la surveillance de cas de diarrhées chez les enfants de 0 à 5 ans reste un sérieux problème de santé bon nombre d'enfant trouvent la mort suite aux conséquences liées aux diarrhées. Nous avons été préoccupé de voir dans nos milieux hospitaliers et lors de nos stages dans les différentes institutions hospitalière de la place une fréquence de 50 enfants de 0 à 5 ans présentant la diarrhée en consultation bien en hospitalisation pédiatrique. Cette situation ne nous a pas laissé indifférent.

    I.2. QUESTION DE RECHERCHE

    Au vu de tout ce qui précède, nous nous somme posés la question suivante:

    - Les infirmiers travaillant au département de la pédiatrie de l'hôpital provincial général de référence de Kinshasa (ex: maman yemo) administrent ils des soins adéquats aux enfants atteints de la diarrhée?

    I.3. BUT ET OBJECTIF

    Le but poursuivi dans cette étude est d'évaluer la prise en charge infirmière des enfants atteints de la diarrhée. Pour atteindre ce but, nous nous sommés fixés les objectifs ci-après:

    - Identifier les enfants de 0 à 5 ans qui sont concernés.

    - Observer les infirmiers qui prennent en charge les enfants atteints de la diarrhée.

    - Déterminer leur niveau de prise en charge des enfants avec diarrhée.

    I.4. INTERET DE L'ETUDE

    Nous en tant que futur éducateur en matière de santé, nous avons tout intérêt de parler de la diarrhée. Cette étude veut améliorer la prise en charge infirmière des enfants atteints de la diarrhée. Notre étude constitue une meilleure voie que les infirmiers doivent suivre pour que la prise en charge des enfants atteints de la diarrhée soit efficace. Elle incite particulièrement les personnels infirmiers oeuvrant au sein des services médicaux qui s'occupent des enfants (pédiatrie, CPS, ...) de multiplier les stratégies d'éducation sanitaire aux mères qui s'occupent des enfants sur les mesures préventives domiciliaires de l'affection diarrhéique.

    Notre travail constitue aussi un guide de recherche aux futurs chercheurs qui veulent avoir les informations précises sur la diarrhée et ses différentes mesures de prévention.

    I.5. DELIMITATION DE L'ETUDE

    La véracité d'une étude doit être déterminée dans les temps et dans l'espace. Notre champ d'investigation a été la pédiatrie de l'hôpital général de référence (ex: maman yemo) durant la période allant du 16 juillet au 16 aout 2014.

    I.6. DOMAINE ET TYPE D'ETUDE

    Notre étude est du domaine de soins infirmiers en pédiatrie et du type exploratoire

    I.7. SUBDIVISION DE L'ETUDE

    Notre travail est subdivisé en cinq chapitres suivants:

    Ø Le premier chapitre est basé sur la problématique.

    Ø Le deuxième chapitre aborde la revue de la littérature sur la diarrhée.

    Ø Le troisième chapitre est réservé à l'approche méthodologique.

    Ø Le quatrième chapitre est consacré à la présentation et l'analyse de résultats

    Ø Le cinquième chapitre explique l'interprétation des résultats.

    CHAPITRE II. REVUE DE LA LITTERATURE

    2.1. DEFINITION OPERATIONNELLES DES CONCEPTS CLES

    2.1.1. PRISE EN CHARGE

    D'après Bernard et Géneviève (2006), la prise en charge est une action de prendre une certaine responsabilité sur une personne ou sur quelque chose dans le cadre de ce travail nous définitions la prise en charge comme étant l'ensemble des actes posés par l'infirmier pour soigner les sujets atteints de la diarrhée.

    2.1.2 INFIRMIER (E)

    Pour Tata Essey (2010), l'infirmier est une personne ayant suivi une formation ou un enseignement officiellement reconnu et qui a acquis des connaissances techniques, d'attitudes nécessaires pour la promotion, la prévention de la maladie et les soins aux malades.

    2.1.3. L'ENFANT

    L'enfant peut être définit dans deux sens : sens strict et sens large. Au sens strict l'enfant désigne le descendant au 1èr degré qu'il soit garçon ou fille, pour contre au sens large, l'enfant indique qu'une personne mineure.

    Littéralement les mineures désignent l'enfant qui ne parle pas encore selon le Dictionnaire Encyclopédie, l'enfant est toute personne qui est encore en bas âge le Dictionnaire, l'enfant et toute personne qui est encore en bas. C'est à dire depuis la naissance jusqu'à l'âge de la puberté.

    LAROUSSE dictionnaire de poche (op-cit) 2002 un enfant est un individu qui vit encore sa période d'enfance, celle-ci représente la première période de la vie humaine allant de la naissance jusqu'à l'adolescence. Selon notre travail les enfants sont des personnes de tout sexe confondu dont l'âge est compris entre 0 à 5 ans.

    2.1.4. LA DIARRHEE

    D'après BERNARD et Geneviève (op-cit) 2000, la diarrhée se définit comme évaluation trop fréquente et trop rapide de selles trop liquidiennes

    DECLERK (2007) définit la diarrhée comme étant l'émission de selles liquides d'où moins trois fois par jours ou plus.

    Mais d'après HERTAING (op-cit) 2003, la diarrhée se définit comme étant une émission des selles anormalement molles liquides ou aqueuses avec fréquence plus élevée que la normale.

    L'auteur déclare qu'habituellement l'émission de trois selles molles au liquides sur une période de 24 heures est généralement considérée comme anormale surtout après l'âge d'un an l'émission fréquente des selles molles n'est pas considérée comme une diarrhée

    Selon la PCIME (2014), la diarrhée est une évaluation d'eau moins trois selles molles ou liquides en 24 heures

    2.2. CLASSIFICATION DE LA DIARRHEE

    D'après ROTSART et Courte joie (op-cit) 2001, la diarrhée peut être classée en fonction de la durée et de la physiologie.

    2.2.1. DIARRHEE AIGUE

    La diarrhée aigue est celle qui dure au moins 2 semaines

    2.2.2. DIARRHEE PERSISTANTE

    Si la diarrhée dure pendant deux semaines ou plus, il s'agit de la diarrhée persistante.

    2.2.3. DIARRHEE CHRONIQUE

    Se dit d'une maladie (diarrhée) qui dure longtemps et dont l'évolution est lente ( par opposition a aigue) cette diarrhée est due pour le cause organique tellesques cancer digestif sur tout du colon, entérocolite chronique, retro colite hémorragique, amibiase et causes fonctionnelles tellesques insuffisances digestives, usage prolonger de laxatif, une urémie.

    Suivant l'importance de la fermentation colique on distingue

    2.2.4. DIARRHEE PUTRIDES

    Dues au développement des germes de putréfaction protéolytiques les selles ont une odeur infectée. Elles sont saumâtres

    2.2.5. DIARRHEE DE FERMENTATION HYDROCARBONNEE

    C'est une diarrhée provoquée par un régime trop riche en féculents (qui contient beaucoup d'amidon), les selles ont une couleur jaune d'or, d'odeur aigrelette (acide piquant), mousseuses, contenant de la cellulose et l'amidon.

    2.2.6. DIARRHEE ARMOTIQUE

    Due à la présence, dans la lumière intestinale de solutés un absorbables (lactulose, sorbitol,...) ou de nutriments hydrosolubles mal absorbés (lactose).

    2.2.7. DIARRHEE HYPER SECRETOIRE

    Due à la présence de bactérie produisant des toxines.

    2.2.8. DIARRHEE MOTRICE

    Due à un trouble de la motilité intestinale hyper ou hypo motilité (émotion, stress)

    2.2.9. DIARRHEE INFLAMMATOIRES

    Due à l'envahissement de la muqueuse intestinale par des bactéries et des parasites virus.

    LES BACTERIES

    D'après J. Claude RAMBAUD (1995), Les bactéries sont des agents pathogènes responsables des infections bactériennes intestinales qui représentent les causes majeures de la diarrhée dans les pays tropicaux en voie de développement. La gamme de bactérie susceptibles de provoquer des affections diarrhéiques est très vaste les bactéries les plus fréquents dans les épisodes diarrhéiques d'origine bactérienne sont : Escherichia coli ou coli bacille, Salmonella, Shigella, compylobacterie, Clostrodium difficile, Staphylococcus, Streptococcus, yersinia enterocolitica

    LE VIRUS

    Selon jean pierre ALGOYRES (1998), Les virus provoquent la diarrhée en induisant des modifications morphologiques et fonctionnelle au niveau du jéjunum : les agents pathogènes viraux pénètrent dans les cellules épithéliales de l'intestin et provoquent une inflammation de la muqueuse la mort de cellules et le raccourcissement des villosités, les activités enzymatiques dans la bordure en brosse sont réduites par mi le virus responsables de la diarrhée d'origine virale nous pouvons cités : Rota virus, calvirus, Adénovirus, Astrovirus, virus de Norwalk

    LES PARASITES

    Pour J. NAVARRO et J. SCHMITZ (2000), Les affections diarrhéiques d'origine parasitaire sont beaucoup plus répandues dans les pays à climat chaud. Les parasites intestinaux essentiellement les protozoaires sont aussi bien à l'origine de diarrhée. Les protozoaires le plus rencontrés sont : Giardia lamblia, entamoebahistolitica, cryptosparum, trichomonas intestinalis. Lorsqu'on parle de la diarrhées d'origine parasitaire, nous pouvons aussi cités la diarrhée par verminose et par mycose parmi les vers intestinaux (nematide intestinaux) les plus rependus nous pouvons cité : Ascaris lumbricoides ascaris enterobuisvesmiculavis (oxyrure) trichirustrichina (trichocéphale), stronglyloodestercoralis (anguillule) angulostoma duodénale (ver de mires) et relatoramericanus (ankylostomes), les phytos diarrhéiques sont causés par de champignons microscopiques (levures, candida albicans...)

    2.2.10. DIARRHEE D'ORIGINE ALIMENTAIRE

    Selon NATHALIE Zumbrunn (2014), ces diarrhée sont souvent dues au faute de régime la sur alimentation, la concentration trop fortes de lait artificiels chez les enfants.

    On note également de cas d'allergie ou intolérance alimentaire (haricot, feuille de manioc...)

    Ø L'allergie alimentaire correspond à des symptômes reproductibles survenant après l'ingestion d'un aliment spécifique et associée à une réaction d'hypersensibilité

    Ø Intolérance alimentaire correspond à de réaction gastro-intestinales à certaine aliments dans les quelles aucune mécanisme immunitaire est implique. Il peut s'agir soit d'un déficit enzymatique : soit d'une intolérance en lactose (hypolactosie) : soit pour une raison indéterminée

    2.2.11. DIARRHEE PAR CONTAMINATION ALIMENTAIRE

    D'après Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter (2003), La plus part des épisodes diarrhéiques tourmentent la vie de jeune enfant a cause de la promiscuité environnementale et d »une mauvaise hygiène alimentaire qui sont a la base des infections enterales. Les infections sont transmises par contact manuel (mains sales), eau de boisson souillées, mouches et cancrelats.

    2.3. FACTEURS FAVORISANTS LA DIARRHEE

    Parmi les maladies environnementales, les diarrhées sont partie culier ment sensibles à la qualité de l'environnement physique et de cadre de vie des ménages. Vu leur vulnérabilité, les enfants surtout les tout jeunes, sont fortement exposés au risque de contamination des diarrhées. Ceci justifie l'intérêt de notre études qui porte sur la (facteur explicatif de la morbidité diarrhéique chez les enfants de 0 à 5 ans).

    Parmi ces derniers nous citons :

    2.3.1. FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES

    En ce qui concerne l'approche socio-économique de la diarrhée, d'après une étude menée à MACHAKOS au KENYA, la prévalence de la diarrhée est attribuée à certains facteurs tels que le niveau de vie des ménages et l'occupation de parents (GUINNEKEN et TEUNISSEN 1999).

    2.3.2. FACTEURS DEMOGRAPHIQUES

    Les principaux facteurs appréhendés dans les études socio-démographiques portants sur la santé des enfants sont l'âge de l'enfant, le sexe de l'enfant, son rang de naissance et l'âge de la mère.

    2.3.3. FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

    Depuis la première conférence des nations unies sur l'environnement stocholm (1972), l'environnement est un sujet de grande préoccupation. La réflexion sur l'environnement s'inscrit dans les préoccupations de développement, Selon SOLL (1996), des spécialistes des questions de l'environnement comme salon (1992), soutiennent que la crise économique. Est en Afrique cause et conséquences des problèmes économiques. Alors se pose la problématique environnement qualité de la vie, amélioration de cette dernière consistant en la mise en oeuvre de moyens nécessaires pour atteindre en certain niveau de bien être.

    2.3.4. FACTEURS SOCIO-CULTURELS

    Cette approche est centrée sur 3 facteurs principaux qui sont : la région, le niveau d'instruction et l'ethnie de la mère. Ces trois facteurs jouent un rôle important dans le comportement sanitaire et nutritionnel des femmes en particuliers, par conséquent, influencent la santé de leurs enfants.

    2.3.5. FACTEURS COMPORTEMENTAUX

    Sont considérés comme facteurs comportementaux, les éléments proches des maladies lires à l'insalubrité du cadre de vie, aux habitudes des personnes responsables des enfants, par rapport aux soins et à la nutrition pour ne citer que ceux-là.

    2.4. SYMPTOMATOLOGIE

    Selon DECLERCK (op-cit) 2003, la diarrhée est un signe révélateur d'une maladie qui peut aussi se manifester par certains symptômes accompagnateur ci-après :

    Ø Vomissement

    Ø La fièvre

    Ø Douleurs abdominales

    Ø Anorexie

    Ø Par fois amaigrissement

    Ø L'altération de l'état général

    Ø Crampe abdominale

    I. Pour l'amibiase

    Ø Diarrhée grave ou chronique

    Ø Selles liquide avec glaire et souvent strié du sang

    Ø Forme mobiles d'amibes dans les selles

    Ø Fièvres faible ou absence.

    II. Pour la malnutrition

    Selon OMS (op-cit) 2009, la malnutrition est une conséquence redoutable de la diarrhée compliquent gravement l'état de santé de l'enfant malade, définition c'est un état pathologique résultant d'une alimentation anormale. Celle-ci peut être excessive (ingestion exagérée d'un ou de plusieurs aliment sur nutrition) ou contraire déficitaire (alimentation insuffisante : dénutrition) dans ce derniers cas, la malnutrition peut être primaire, due a une ingestion alimentaire: kwashiorkor, marasme, MPC) ou secondaire a une dépense calorique accrue ou une absorption insuffisante (verminose, hyper thyroïdie, cancer, malabsorption).

    III. Pour l'infection

    Ø Selles liquides, ni sang, glaire

    Ø Fièvres

    Ø Signes d'infection

    Ø Rougeole : éruption typique

    Ø Pneumonie : toux, dyspnée, rôles humides

    Ø Otite : l'enfant se frotte l'oreille, pus

    IV. Pour la malaria

    Ø Selles liquide ni sang, ni glaire

    Ø Fièvres

    Ø Parfois convulsion, vomissement, anémie, jaunisse

    Ø Souvent hépatomégalie

    Ø Plasmodium dans les gouttes épaisses

    V. La déshydratation

    Est due aux pertes d'eau, électrolytes (Na+, K+, et cl-...), ainsi qu'au vomissement au cours de la gastro-entérite cette déshydratation est basée sur l'excrétion et l'absorption intestinale, l'intestin grêle ainsi que les glandes digestives secrètent du liquide et l'absorption de ce liquide secrété se fait au niveau du gros intestin. A l'état normal il existe un équilibre constant entre l'excrétion et l'absorption intestinale.

    Chez l'adulte bien portant environ 3 litres de liquide pénètrent dans le colon touts les 24 heures, cette quantité provenant en majeure partie d'une sécrétion active de la muqueuse du grêle tandisque l'apport par la bouche est relativement faible. Lorsque se liquide atteint le colon, la majeur partie du liquide est réabsorbée et normalement de 100ml environ seulement passe chaque jour dans les selles, ainsi le liquide intestinal se trouvent en état de perpétuels mouvement, l'équilibre s'établissant grâce au passage dans les eux sens de ces constituants, d'une part le contenu intestinal et d'autre part le sang et le liquide extracellulaire

    Si la muqueuse intestinale est endommager par des interotoxines ou par des agents infectieux invasifs l'équilibre est rompu et on observera une hyper sécrétion avec du liquide déversé principalement dans l'intestin grêle en grande quantité pouvant dépasser la capacité de réabsorption du colon : ainsi s'explique le caractère aqueux des selles. Non seulement il y a perte de liquide mais aussi une perte des électrolytes.

    La déshydratation est un déséquilibre de l'organisme du a la perte excessive d'eau et de sels minéraux sur tout par les selles, mais ainsi par les vomissements, l'urine, la sueur et par de pertes. Plus de 80% de ce cas de décès au cours des maladies diarrhéiques sont dus à la déshydratation.

    JANSSENS et J. courte joie (1999), stipulent que la réhydratation n'est pas capable d'arrêter la diarrhée elle ne fait qu'empêcher la déshydratation de persister ou de s'aggraver.

    La réhydratation est donc la compression des liquides et des sels minéraux perdus lors d'une affection diarrhéiques. Elle peut se faire soit par vois orale ou par voies parentérale en réalité quelque soit le mode de réhydratation utilisé, le traitement d'ensemble doit être conduit en deux étapes

    Ø Traitement de réhydratation dont l'Object et de compenser la perte antérieurs de liquides.

    Ø Traitement d'entretient qui compense la perte en cours les pertes ultérieures jusqu'à l'arrêt de la diarrhée.

    2.5. ETIOLOGIE DE LA DIARRHEE

    D'après GENTILINI et DUFFLO (1982), les causes de la diarrhée sont nombreuses et fréquence de la diarrhée chez les jeunes enfants en zone tropicaux s'explique par la multicité et la banalité des affections s'exprimant par ce symptôme. La plupart de diarrhées sont dues a une infection intestinale (entérite, colite, entero colite...) ou par une gastro-entérite l'infection intestinale peut être causée par des bactéries, des virus ou par des parasites intestinaux.

    Pour sa par HORTON (2003), énumère les causes de la diarrhée suivantes :

    I. LES INFECTIONS NON DIGESTIVES TELLES QUE :

    Ø La malaria

    Ø La rougeole

    Ø L'otite moyenne

    Ø L'angine

    Ø La broncho pneumonie

    Ø L'infection urinaire

    II. LES INFECTIONS DIGESTIVES CAUSEES PAR :

    Ø Les microbes : salmonella, Shigella : VIBRON du chilemi et certaines sortes de colibacilles qui vient comme parasites commensaux dans les gros intestins des enfants plus âges et sont pathogènes chez les enfants plus jeunes

    Ø De protozoaire : Amibes et giardias

    Ø De virus : mais il est difficiles de prouver leur rôle en dehors de certains laboratoires spécialises

    Ø Des vers intestinaux : ascaris, ankylostome

    Selon HERTAING (op-cit) 2003, stipule que d'après la physiopathologie la diarrhée est causée par l'une de ces quatre mécanismes suivant :

    Ø Envahissement, production d'endotoxine, production de cytotoxines, adhésion a la muqueuse

    Ø Les bactériesenterotoxinogenes adhérent à la surface de la muqueuse provoque une diarrhée aqueuse. Elles produisent des toxines qui induisent l'exécution d'électrolyte et d'eau. C'est le cas des Escherichia coli.

    Ø Les bactéries entero pathogènes produisent des cytotoxines et provoquent la diarrhée en rompant la membrane des microvillosités.

    Ø Les bactéries entero-inventives provoquent une dysenterie bacillaire par envahissement et pénétration de la muqueuse intestinales, ce qui induit une inflammation de la muqueuse et une effraction de cellules épithéliales de bouchant par fois sur une destruction étendue de muqueuse et une diarrhée sanglante.

    Ø Certaine souches invasives des germes pénètrent dans la muqueuse et provoquent une septicémie : c'est le cas de salmonella typhi dans la fièvre typhoïde.

    2.6. PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DIARRHEE

    Sur le plan physiopathologie DES JEUX et TOUHAMI (2001), affirment que la diarrhée représente une altération du cycle de l'eau que l'on peut schématiser ainsi : normalement n haut à gauche, les secrétions digestives sont réabsorbées en permanence par les cellules de l'épithélium qui réabsorbent activement le sodium, tandisque l'eau passivement l'absorption Na+ ainsi une petite quantité seulement de l'eau qui transite dans l'intestin est excrétée dans les selles.

    Au moment du repos une grand quantité d'eau et électrolytes entre dans la lumière intestinale, la réabsorption du sérum est stimulée par les produit d'hydrolyse des aliments à boire : pour les glucides, glucose et de galactose, et pour de protides, les acides amines et les acide gras a chaine moyenne et les acide organiques stimulent également cette réabsorption par un mécanisme différent.

    2.7. ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC

    D'après Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter (op-cit) 2003, soulignent qu'en cas d'une diarrhée brutale et récente, l'interrogatoire doit préciser :

    Ø Les caractères des selles : leur fréquence, qualité, qualité et volume

    Ø Leur aspects : constance (molle, liquide, décolorées, sanguinolentes, teinte du sang ou pas...)

    Ø Leurs odeurs : indolore, fétide aigrelette ou très désagréable,

    Ø Les symptômes associés : vomissements, fièvre.

    A l'examen clinique de l'enfant, il est important de recherché l'existence des signes de déshydratation ainsi que de la malnutrition.

    A l'examen para clinique, on fait l'examen des selles direct pour rechercher la présence des bactéries, des virus et de parasites ainsi que des champignons. La coproculture est utilisée pour rechercher de leucocytes et des érythrocytes à l'aide des différents examens sanguins.

    2.8. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE DE LA DIARRHEE CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 5 ANS

    La diarrhée qui reste l'une des causes le plus importantes de la mortalité infantile, est cependant l'une de celle qui est plus facile de traiter par un recours judicieux à des mesure préventives et thérapeutiques simple, affirme COURTEJOIE (2006) il précise en outre que l'aspect les plus importants de la prise en charge d'un malade atteint de diarrhée sont le traitement de la déshydratation et maintien d'une bonne alimentation.

    L. BEAUGERIE et Y. YAZDANPANAH (2000), nous parlent de la T.R.O. (thérapie de réhydratation par voie orale qui représente la meilleure solution par voie orale capable d'éradiquer la déshydratation en pédiatrie par définition

    La TRO est l'ensemble de liquides donnés à l'enfant par voie orale pour obtenir la réhydratation.

    Ø Les liquides donnés sont administrés par la bouche pour prévenir la déshydratation : S.S.S. eau de riz, eau de coco et autres.

    Ø Le S.R.O. est le liquide utilisé ou donné par la bouche pour traiter la déshydratation.

    le S.S.S. la solution sucrée salée c'est une ancienne méthode de réhydratation orale qui consiste à un mélange d'eau, de sel et de sucre en quantité appropriée utiliser pour prévenir la déshydratation. Elle peut se préparer soit a domicile ou soit au centre de santé pour le cas de diarrhées non compliquée de déshydratation.

    Elle se prépare de la manière suivante : l'eau potable contenue dans une bouteille de bière propre dans la quelle on y ajoute 4 cuillerées a café pleins de sucre et une pincée de sel. Mélanger bien jusqu'à ce que le sel et le sucre soient complètement dissous.

    Actuellement, la S.S.S. est déconseillé à cause de la mauvaise préparation de cette solution par la majorité des mères.

    Le S.R.O. contient essentiellement de l'eau, du sodium, du chlore, du potassium et des hydrates de carbone. Cette solution est la meilleure thérapie par voie orale plus utilisé en pédiatrie.

    Selon Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter (op-cit) 2003, la conduite a tenir en cas de diarrhée se repose sur les règles hygiéno-diététique, sur la prise en charge des antis diarrhéiques oraux (les ralentisseurs du transit intestinal : Laprade, DIARSEC, les antis sécrétoires intestinaux : racecadotril (TIORFAN) et l'absorbant anti diarrhéiques : SMECTA, ACTAPULGITE), de anti infectieux ainsi que d'autres mesures thérapeutiques.

    Schéma de traitement de la diarrhée en fonction du plan (PCIME)

    Selon la PCIME (op-cit) 2014, l'enfant diarrhéique est traité en fonction de ces trois plans suivants :

    Ø Le plan A correspond à la classification dénommée pas de déshydratation

    Ø Le B correspond à la classification dénommée signes évidents de déshydratation

    Ø Le plan C correspond a une classification appelée déshydratation sévère

    La déshydratation intracellulaire se reconnait par :

    Ø La fièvre

    Ø Soif vive

    Ø La sécheresse de la langue

    Ø L'agitation

    Ø La somnolence et l'abattement ou la léthargie

    Ø Les convulsions

    2.8.1. REHYDRATATION INTRAVEINEUSES

    D'après J. NAVARRO et J. SCHMITZ (op-cit) 2000, la réhydratation intraveineuse elle consiste à introduire une grande quantité de liquide dans l'organisme à l'aide d'une perfusion de réhydratation, l'hydratation intraveineuse nécessite une surveillance étroite à cause du danger d'intoxication à l'eau et des électrolytes.

    Elle doit être effectuée par un agent de santé qualifié l'infirmier ou médecin. Les solutions les plus utilisées :

    Ø Ringer lactate

    Ø Sérum glucosé à 5%

    Ø Sérum mixte

    Ø Sérum physiologique 0,9%

    C'est une méthode efficace, simple et peut couteuse pour prévenir et corriger la déshydratation chez les patients diarrhéiques. Ce traitement est recommande indépendamment de l'étiologie, de l'état nutritionnel, des vomissements ou de la sévérité de l'épisode diarrhéique le principe de la réhydratation par voie orale repose sur le fait que le glucose à une concentration de 2% traverse de façon passive la paroi intestinale quelque soit l'état de la muqueuse.

    Non seulement la molécule de glucose traverse la paroi intestinale mais elle emporte avec l'eau et les sels minéraux notamment le sodium, le potassium ainsi que les bicarbonates. L'utilisation de solution pour la réhydratation orale s'est largement répandues parce qu'elles ont de multiples avantages leur cout est faible, elles peuvent être produites en grande quantité avec seule formulation pour tous les patients, elles sont faciles à stocker et a transporter, elles exercent un effet rapide et leur administration ne nécessite pas un personnel qualifier.

    2.8.2. SCHEMAS DE TRAITEMENT DE LA DIARRHEE

    PCIME (op-cit) 2014, lorsqu'un enfant atteint de la diarrhée est conduit chez un infirmier celui-ci doit apprécier l'état de l'enfant et décider du traitement à appliquer : pour notre cas, est classé dans plan B.

    1. PLAN B : traiter les signes évidents de déshydratation avec une solution de SRO,ou

    Administré au centre de santé et sur une période de 4 heures, la quantité de SRO recommandée.

    Age

    Jusqu'à 4 mois

    De 4 mois à 12 mois

    De 12 mois à 2 ans

    De 2 ans à 5 ans

    Poids

    <6kg

    6-10 kg

    10-12 kg

    12-19 kg

    En ml

    200-400

    400-700

    700-900

    900-1400

    Ø Déterminer la quantité de SRO à administre pendant les 4 premiers heures.

    - N'utiliser l'âge de l'enfant que si son poids n'est pas connu.

    - Quantité approximative de solution de SRO nécessaire (en ml) :75 ml/kg

    - Si l'enfant veut d'avantage de SRO lui en donne plus

    - Pour les enfants de moins de 6 mois qui ne soit pas nourrit au sein, donné également 100-200 ml d'eau propre pendant cette période.

    Ø Montrer à la mère comment donner la solution de SRO

    - Faire boire fréquemment l'enfant à la tasse, par petite gorgées.

    - Si l'enfant vomit, attend 10 minutes puis continuer mais plus lentement

    - Continuer à allaiter quant l'enfant réclame.

    Ø Apres 4 heures :

    - Réexaminer l'enfant est classé la déshydratation.

    - Choisir le plan approprié ^pour continuer le traitement.

    - Commencer à alimenter l'enfant au centre de santé

    Ø Si la mère doit partir avant la fin du traitement :

    - Lui montrer comment préparer la solution de SRO à domicile.

    - Lui montrer combien de SRO elle doit donner pour finir le traitement de 4 heures.

    - Lui donner assez de sachets de SRO pour terminer le traitement de réhydratation, lui donner également 2 sachets, comme recommander dans le plan A.

    - L'agent de santé (infirmiers ou médecin) doit expliquez les 4 règles du traitement à domicile (plan A).

    1. donner plus de liquide (autant que l'enfant veut bien prendre)

    Ø Explique à la mère qu'il faut allaiter plus fréquemment et prolonger la durée de la tétée

    Ø Que si l'enfant n'est pas allaité exclusivement il faut lui donner une ou plusieurs fois, la solution SRO lait de coco ou eau potable

    NB : la solution de SRO se donne pendant 24h

    Liquides déconseillés : boissons sucrées, vin de palme et café, boissons sucrée salée, boissons alcoolisée, miel, graisse, jus de fruit et soupe de légumes.

    Il est crucial de donner une solution de SRO à domicileSi :

    Ø L'enfant était sous traitement par plan B ou C pendant la visite

    Ø L'enfant ne peut pas être ramené au centre de santé si la diarrhée s'aggrave

    Apprendre a la mère comment mélanger et administre la solution SRO. Donner à la mère 2 sachets de SRO a utiliséà domicile.

    Montrer a la mère qu'elle quantité de liquide, elle doit donner en plus de la consommation normale :

    Ø Jusqu'à 2 ans : 50 à 100ml après chaque selle liquide

    Ø 2 ans et plus : 100 à 200ml après chaque selles liquides

    Explique à la mère qu'il faut :

    Ø Donner fréquemment à boire une tasse par petites gorgée si l'enfant vomit attendre 10 minutes : plus continues mais plus lentement.

    Ø Continuer à donner d'avantage de liquide jusqu'à l'arrêt de la diarrhée.

    2. Donner du zinc

    Le zinc est administré dès l'apparition de la diarrhée en même temps que le SRO les apports en zinc pendant et quelque jours après la diarrhée (avec un sirop contenant de 20mg de zinc élément pour 5ml ou de comprimées de 20mg de zinc tels que zinc sulfate, gluconate ou acétite) réduisent la sévérité ou la durée de la diarrhée. Il est recommandé de donner 20 mg/jour de zinc élément pendant 10 à 14 jours chez les enfants 6 mois à 5 ans atteints de la diarrhée aigue et 10 mg/jours chez les nourrissons de moins de 6 mois.

    3. Administrer la vitamine A si l'enfant n'en pas reçu depuis 1 mois.

    4. Continuer l'alimentation (de l'enfant selon l'âge)

    Les recommandations alimentaires doivent tenir compte de l'âge de l'enfant ainsi que de ses préférences alimentaires.

    5. Quand revenir

    Conseiller a la mère si l'enfant a la diarrhée, de revenir immédiatement si

    Ø Les selles contiennent du sang

    Ø L'enfant boit difficilement

    Ø Si l'enfant devient plus malade ou sont état change brusquement par exemple (l'enfant devient incapable de boire ou de tétée, développe intérieurement de la fièvre, respire difficilement ou rapidement).

    Selon OMS (op-cit) 2006, le traitement de la diarrhée poursuit trois objectifs :

    Ø Le premier objectif du traitement de la diarrhée quelque soit sa forme consiste à compenser rapidement les pertes de liquide et les électrolytes.

    Ø Les deuxièmes objectifs : consiste à traiter l'étiologie de la diarrhée.

    Ø Les troisièmes objectifs : consiste à traiter l'étiologie de la diarrhée et l'application correcte de ces mesures diminuer la mortalité qui résulte de cette affection.

    NB : un enfant atteint de la diarrhée qui présente qu'une seul signe d'alarme parmi les signes de déshydratation cité ci-haut son traitement sera à domicile selon le plan A.

    2.9. MESURES PREVENTIVES DE LA DIARRHEE

    J Claude RAMBAUD (op-cit) 1995, décrivent que les mesures préventives de la diarrhée chez les enfants des 0 à 5 ans se présente de deux manières.

    A. Les mesures individuelles

    Ø Donner à l'enfant de l'eau bouillie potable

    Ø Entretenir correctement le biberon de l'enfant

    Ø Se laver soigneusement les mains avant de donner à manger a l'enfant

    Ø Se laver soigneusement les mains avant de préparer la nourriture de l'enfant

    Ø Laver correctement les fruits avant de donnéea l'enfant

    Ø Lui donner a mangé dans un cadre sain

    Ø Bien couvrir les récipients contenant de l'eau de boisson de l'enfant

    Ø Nettoyer légèrement et soigneusement le mamelon avant d'allaiter l'enfant

    Ø Donner à l'enfant une nourriture adaptée, saine et équilibrée

    Ø Donner le vermifuge à l'enfant

    Ø Faire vacciner l'enfant

    B. Mesures collectives

    Ø Assainir l'entourage

    Ø Vider correctement les poubelles

    Ø Entretenir les latrine

    Ø Couvrir correctement le W.C

    Ø Lutter contre la prolifération de mouches

    Ø Garder la maison toujours propre pour lutter contre la poussière et les cancrelats

    Ø Garder les ustensiles de la cuisine toujours propre.

    2.10. LES COMPLICATIONS DE LA DIARRHEE

    La diarrhée est dangereuse chez les enfants de moins de 5 ans car elle peut entrainer la mort et la malnutrition DES JEUX et TOUHAMI (1999), affirme que la diarrhée définie comme étant la perte d'eau et d'électrolytes se traduit cliniquement par une déshydratation.

    La mort provoqué par une diarrhée est plus souvent dues a la perte d'une grande quantité d'eau et de sels dans l'organisme cette perte est appelée déshydratation la diarrhée peut être aussi en banner ou aggraver un état de malnutrition car :

    Ø L'organisme perd ses éléments nutritifs

    Ø Les éléments nutritifs servent plus à réparer les tissus lésés à la croissance

    Ø Les mères ont souvent la mauvaise habitude de ne pas alimenter leurs enfants lorsqu'ils souffrent la diarrhée, ou même plusieurs jours âpres que la diarrhée s'améliore.

    Pour empêcher cette malnutrition, les enfants ayant la diarrhée doivent être alimenté des qu'ils ont en vu de manger, ils doivent aussi avoir une alimentation complémentaire des que la diarrhée à cesser COURTEJOIE (2004).

    Selon DECLERCK (op-cit) 1989, les complications de la diarrhée s'articulent autour de ces phénomènes ci-dessous :

    Ø Les pertes d'eau et d'électrolytes

    Ø La perte de nutriments, malabsorption et mal digestion.

    Schémas conceptuelCompensser les pertes en eau et en électrolyte

    Maintenir un état nutritionnel adéquat

    Administrer le zinc

    Administrer la vit a si l'enfant n'en pas reçu depuis 1 mois

    Assurer les soins d'hygiène et confort

    Elément de soins infirmière

    Etablir une feuille de surveillance

    Rechercher la cause

    Apprécier le trouble hémodynamique

    Rassurer l'enfant et les parents

    Participer aux bilans complémentaires

    Appliquer les mesures préventives pour évite la contamination

    Recourir aux méthodes appropriées de réhydratation et quantifier

    le soluté d'hydratation à administrer (10-20 ml/kg/h de sro)

    Surveiller les signes de déshydratation

    Surveiller la courbe de poids

    ÉLEMENT DE PRISE EN CHARGE INFIRMIERE DES ENFANTS DE 0 A 5 ANS SOUFFRANTS DE LA DIARRHEE AVEC DESHYDRATATION MODEREE.

    Surveiller le bilan d'entrée/ sortie

    Elément de surveillance

    Surveiller la tolérance alimentaire

    Surveiller les signes associés à la déshydratation

    Surveiller les effets indésirables de la réhydratation

    Surveiller l'état de conscience

    Surveiller l'état général

    Surveiller les signes vitaux

    Surveiller l'état nutritionnel

    Surveiller les selles (fréquence, quantité, qualité et couleur)

    Conseiller la mère sur les règles d'hygiéno-diététiques

    Education sanitaire de la mère

    Expliquer les mesures préventives de diarrhée àla maison

    Conseiller la mère sur la préparation et la conservation des aliments

    Conseiller le respect de calendrier vaccinal

    Conseiller à la mère d'observer l'allaitement maternel si l'enfant a

    -de 2ans

    Conseiller à la mère le lavage de main

    Dire à la mère quand revenir

    Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle de l'enfant

    Enseigner aux parents les signes de déshydratation

    CHAPITRE III. METHODOLOGIE

    3.1. DESCRIPTION DU TERRAIN D'ETUDE

    3.1.1. PRESENTATION

    Le terrain qui nous a servi comme cadre d'enquête s'appelle hôpital provincial général de référence de Kinshasa en sigle HPGRK du fait de son implantation dans la commune de la Gombe au croisement des avenues WANGATA et TABULEY.

    L'HPGRK trouve aligné parmi les grands hôpitaux de la RDC en général et la ville de Kinshasa en particulier, c'est d'ailleurs le plus grands hôpital de référence du pays.

    3.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

    L'hôpital provincial général de référence de Kinshasa est localisé dans la commune de la Gombe et est borné de la manière suivante :

    Ø Au nord par l'avenue colonel Mbeya

    Ø Au sud par le jardin zoologique

    Ø A l'ouest pat l'avenue WANGATA

    Ø A l'est par l'avenue de l'hôpital

    3.1.2. HISTORIQUE DE L'HPGRK

    Pour arriver à l'étape actuelle l'HPGRK a connu les étapes évolutives ci-après :

    Ø créé en 1912, l'hôpital fut à l' origine un simple dispensaire ou la population indigente recevait de soins ambulatoires.

    Ø De 1923 à 1926 d'autre traitement de malades seront ajouté, sous l'initiative du docteur NEKEN et le dispensaire deviendra l'hôpital congolais dont les soins étaient dispensés seulement au noir.

    Ø En 1930, la capacité passe de 80 lits à 150 lits, en 1958 elle passe de 150 lits à 1025 lits, avec 4 disciplines traditionnelles dont :

    Ø La médecine interne

    Ø La chirurgie

    Ø La gynéco-obstétrique

    Ø La pédiatrie

    Avec trois spécialité dont :

    Ø L'ophtalmologie

    Ø La stomatologie

    Ø L'oto-rhino - laryngologie (ORL)

    De même l'hôpital à connu plusieurs gestion en vertu de l'ordonnance n°68/391 du 21 octobre 1968, la gestion de l'hôpital fus confié au fond médical de coordination <<FOMECO>> en sigle qui état un Asbl. Constitué des médecins belges et américaines.

    Par la suite de la mort de la mère du feu président MOBUTU, l'hôpital général de Léopoldville prendra le nom de l'hôpital maman yemo en 1972.

    - En 1987, la gestion de l'hôpital maman yemo fut raturée au FOMECO une décision N° BUR/1297 loi du 1987 du commissaire de l'état à la santé publique, le statut changera par l'ordonnance N°89/169 du 19/08/1989 pour devenir un entreprise publique a caractère sociale dénommé << HOPITAL MAMAN YEMO>> et de nouveau au terme du décret N° 0054 du 27 décembre 1996 de baptise cette faits si en établissement doté d'une autonome gestion administratif et financière

    Plus tard 2 décrets furent signés par le président de la république N° 082 083 du juin 2000 portant nomination de membre du comité de gestion et du conseil d'administration, par là l'hôpital maman yemo qui avais pris le nom de l'hôpital de l'hôpital général de Kinshasa et redevenu un entreprise à caractère social. Ce nouveau statut fut également supprimer au terme de l'arrêté N° 075/20 qui stipulait un établissement publique dénomme << hôpital général de Kinshasa>> a un service publique de l'état sous le nom de l'hôpital provincial général de référence pour la ville de Kinshasa.

    Il est à retenir que l'HPGRK à connu dans son évolution multiples appellation suite aux différentes décision, décrets présidentiels ou arrêté ministériels occasionnant par fois de changement de statuts en établissement public ou entreprise.

    Il fut dénommé :

    Ø Hôpital congolais 1930

    Ø Hôpital de Léopoldville 1958

    Ø Hôpital général de Kinshasa peut après

    Ø Hôpital maman yemo 1972

    Ø Hôpital général de Kinshasa 1997

    Ø Hôpital provincial général de référence de Kinshasa de 2002 à nos jours.

    Il convient ce pendant de signaler que d'après l'article 2 de l'ordonnance loi N° 78-002 du 06 janvier 1978, les missions ci-après ont été attribuées a l'HPGRK.

    Ø Assurer les examens diagnostic et les soins curatifs, promotionnelles et de réadaptation aux malade blessés et aux femmes enceintes qui lui sont référé par les niveaux périphérique et intermédiaire.

    Ø Assurer les examens éventuellement l'hébergement (universitaire) des personnes précocités.

    Ø Participer au concours a la recherche médicale pharmaceutique infirmière et a la collaboration du programme sanitaire ;

    Ø Apporter son concours à l'enseignement universitaire, médicale et pharmaceutique et a la formation du personnel de la santé par l'encadrement des stagiaires ;

    Ø Il peut en effet, effectuer toutes les opérations se rattachant directement ou indirectement à la réalisation de sa mission.

    3.1.3. ASPECT PHYSIQUE ET ARCHITECTURE

    A par les bâtiments respectivement, l'administration centrale, l'institut de la médecine tropicale ainsi que les pavillons qui sont des blocs un d'un niveau.

    L'essentiel de l'hôpital est constitué en suivant un style bâtimentaire et pavillonnaire.

    La partie principale de l'établissement c'est-à-dire celle qui est destinée à d'autre d'un couloir central ces pavillons sont parallèles les uns aux autres d'une clôture en dehors de laquelle sont construits les autres bâtiments administratifs, l'institut de la médecine tropical, la salle de conférence, le dispensaire général, la radiologie, le service médical. Une seconde clôture en barre de fer, métallique assure cette foi-ci l'unité de l'ensemble de l'hôpital.

    3.1.4. CAPACITE D'ACCUEIL ET ACTIVITES

    La capacité d'accueil de l'HPGRK est celle-ci :

    1267 lits repartis de la manière suivante :

    Ø Chirurgie 248 lits

    Ø Gynéco-obstétrique 261 lits

    Ø Médecine interne 178 lits

    Ø Pédiatrie 521 lits

    Ø Réanimation 20 lits

    Ø Soins communautaire 9 lits

    Ø Spécialités 30 lits

    Il se réalise à son sein les activités qui suivent :

    a) Consultation générales

    Ø Consultations spécialisées

    Ø Innervation chirurgicales

    Ø Accouchements

    b) Médecine préventive promotionnelle

    Ø Vaccinations

    Ø Consultations préscolaire (CPS)

    Ø Réhabilitation nutritionnelles.

    Ø Consultation prénatales (CPN)

    Ø Planning familial

    Ø Distribution de moustiquaire

    Ø Hospitalisation

    c) Investigations

    Ø Laboratoire

    Ø Imagerie médicale, (radio, échos, ECG, endoscopie)

    d) Encadrement des stagiaires

    Ø Médecins

    Ø Infirmiers et autres.

    3.1.5. ORGANISATION

    L'HPGRK s'organise par une direction et plusieurs départements.

    1. Direction :

    2. Départements

    (1) les services de médico-clinique :

    Ø Chirurgie

    Ø Médecine interne

    Ø Pédiatrie

    Ø Gynéco-obstétrique

    Ø Ophtalmologie

    Ø Stomatologie

    Ø Anesthésie et réanimation

    Ø soins communautaires

    Ø spécialisation

    Ø stérilisation centrale

    (2). Les services medico-techniques et recherche.

    Ø biologie chimique

    Ø pharmacie

    Ø laboratoire

    Ø radiologie

    (3) service administratifs

    (4) Service généraux.

    3.1.6. LA PRESENTATION DU SERVICE OU S'EST EFFECTUE L'ENQUETES

    Notre enquête s'est effectuée dans le département de la pédiatrie, service des urgences. Dans ce service il y avait des infirmiers n'ayant pas tous les mêmes niveaux d'études. Il y a le chef d'unité de soins et son adjoint qui travaillant dans un esprit de collaboration avec d'autres infirmiers.

    3.2. POPULATION ET ECHANTILLON

    3.2.1. POPULATION CIBLE

    Selon FORTIN (2004), la population cible est une collection d'éléments ou de sujets qui partagent des caractéristiques communs et précise par un ensemble des critères.

    De son coté BOLA (2002), définit la population cible comme étant l'ensemble soumis a une étude statistique délimités dans le temps et dans l'espace.

    La population de notre étude est constituée de tous les enfants de 0 à 5 ans diarrhéiques hospitalisés dans les départements de la pédiatrie de l'hôpital provincial générale de référence de Kinshasa (ex : maman yemo), leur effectif est de 35 enfants diarrhéiques

    3.2.2. ECHANTILLON

    D'après jean VAILLANT (2005), un échantillon est un groupe des sujet tiré d'une population cible représentatif de celle-ci.

    Ø Taille d'échantillon

    La stratégie arrêtée pour avoir la taille d'échantillon a consisté de prendre tous le membre de notre population cible, nous avons doncprocédé à un échantillon de type occasionnel, le procède concorde avec la recommandation de FORTIN (1996), selon laquelle l'échantillon occasionnel doit être formé de sujets qui sont facilement accessibles et présents à un endroit déterminé, àun moment précis.

    Après avoir appliqué nos critères ainsi que le plan d'échantillonnage, notre échantillon se lève à 10 infirmiers.

    Ø Type d'échantillon

    Dans cette étude, nous avons utilisé un échantillon-population c'est-à-dire un échantillon intégrant tous les membres de la population ciblés par l'étude. D'où, l'échantillon avait une taille de 10 sujets.

    3.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT

    3.3.1. METHODE

    Selon NGUB'USIM cité par BOSALI (2003), la méthode peut être comprise comme l'ensemble de règles à suivre comme des procédures pour atteindre un but. Pour notre étude, nous avons utilisé l'enquête comme méthode du travail.

    Pour MAURICE GODELIER et AL (2003), une technique est un moyen utilisé par le chercheur pour collecter les données de l'étude, c'est elle qui concrétise alors la méthode de recherche utilisée.

    En ce qui nous concerne dans cette étude, nous avons recouru à la technique d'observation participatante car pendant que nous travaillons en qualité de stagiaire dans l'équipe soignant, nous observons en même temps les infirmiers soignant les enfants diarrhéiques pour apprécier leur technique.

    3.3.2. INSTRUMENT DE MESURE

    Plusieurs auteurs s'accordent avec OMANYONDO (2012), pour dire qu'un instrument de collecte de données est un outil de mesure qu'utilise un chercheur dans le processus de collecte des données de ses études.

    De notre part, nous avons utilisé une check-list autrement appelé une grille d'observation comme instrument. Cette fiche d'observation a été construite par nous même sous orientation de la direction de l'étude afin d'adapter aux buts de l'études. Cet instrument comportait 4 colonnes à savoir.

    Ø La première qui a repris le numéro d'ordre

    Ø La seconde les éléments du schéma conceptuel c'est-à-dire la prise en charge des enfants souffrant de la diarrhée de 0 à 5 ans.

    Ø La troisième, le nombre des infirmiers enquêtés

    Ø La quatrième colonne, reprenant les fréquences de réalisation observées pour chaque élément.

    En outre, l'instrument disparait d'une partie réservée à l'identification de chaque participant.

    3.4. PROCESSUS DE RECOLTE DES DONNEES

    3.4.1. DEMARCHES PRELIMINAIRES DE L'ENQUETE

    a. Auprès des autorités de l'hôpital

    Bien que travaillant déjà dans l'institution de stagiaire, il nous a été utile de nous représenter en qualité de chercheur en présentant à la direction notre attestation de recherche délivré par les services académiques de l'ISTM/KIN. Ayant fait cela, nous avons eu la permission de réaliser l'enquête de la population cible sous obstacle.

    b. Auprès de la direction de nursing

    Le directeur de nursing nous a facilité la tache en nous présentant àtous les chefs de service réunis en réunion comme étant chercheur en plus de la qualification de stagiaire précédente. Alors, nous nous sommes incorporées dans l'équipe soignant comme infirmiers soignant.

    3.4.2. ENQUETE PROPREMENT DITE

    Comme déjà évoqué, nous avons combiné le stage et l'enquête et cela nous obligeait d'utiliser la technique d'observation participante. En travaillants c'est-à-dire quand les malades diarrhéiques arrive, je suivais attentivement par observation chaque enquêtésa façon de travailler en me référant sur ce qui était inscrit sur ma grille d'observation.

    Pour une bonne prise en charge réalisé par l'infirmier, je crochais le signe positifs (+) et pour celle non respectée le signe négatifs (-) et à la fin il me fallait faire la sommation des (+) et des (-) pour chaqueéléments des prise en charge enfin de connaitre leurs fréquences de réalisation chaque jours nous enquêtons un seul infirmier de façon attentive afin d'avoir des informations réelle.

    L'ensemble de toutes les opérations de notre enquête s'est réalisé dans 1 mois couvert du 20 juin au 20 juillet 2014.

    3.5. CRITERE D'ACCEPTABILITE

    Pour nous permettre de faire une interprétation aisée des résultats et de conclure valablement notre étude, nous avons fixé d'avancer le critère d'acceptabilité des résultats à 70%.

    Chaque élément retenu comme prise en charge sur l'instrument utilisé devrait atteindre 70%, de réalisation pour être considéré comme respecté par le soignant.L'élément ne réalisant pas ce pourcentage était considéré non respecté.

    3.6. TRAITEMENT DES DONNEES

    Après avoir récolté les données, nous avons procédé au dépouillement par le biais de notre question de recherche. L'ensemble des réponses pour chaque variable a constitué les fréquences de réponse obtenues. A cet effet le pourcentage à été calculé afin de clarifier et de donner la signification aux résultats de notre étude. Pour calculer le %, nous avons fait le rapport de fréquence des réponses obtenues, l'effectifs total et en multipliant la proportion trouvée par 100.

    Soit % = FO × 100

    FA

    Formule : % = fi×100

    N

    LEGENDE

    % = pourcentage

    Fi = fréquence relative

    N = effectif total

    FO = réponse observée

    FA = réponse attendue

    Quand a la moyenne elle était calculée par la formule

    × = Ó×

    N

    OU

    × = moyenne

    Ó× = sommation de prise en charge infirmière retenue

    N = nombre de participation

    CHAPITRE IV PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

    Ce quatrième chapitre est basé sur les données au cours de l'enquête de notre étude et sont présentés sous forme des tableaux et suivie d'un constant

    TABLEAU N°1 : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'AGE

    Tranche d'âge/ ans

    En année révolue

    Fi

    %

    23 - 28

    3

    30

    29 - 34

    1

    10

    35 - 40

    1

    10

    41 - 46

    2

    20

    47 - 52

    3

    30

    TOTAL

    10

    100

    L'âge varie de 23-52ans avec une fréquence égale pour les patients de 23-40 ans et de 41-52 ans, soit 50% pour chaque groupe.

    TABLEAU N°2 : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE SEXE

    Sexe

    Fi

    %

    Masculin

    2

    20

    Féminin

    8

    80

    Total

    10

    100

    Il se dégage une prédominance des enquêtés du sexe féminin soit 80% contre 20% pour le sexe masculin.

    TABLEAU N°3 : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE NIVEAU D'ETUDES

    Catégories

    Fi

    %

    Infirmiers A1

    3

    30

    Infirmiers A2

    5

    50

    Infirmiers A3

    2

    20

    TOTAL

    10

    100

    En rapport avec leur niveau d'étude, nos enquêtés sont principalement les infirmiers A2 (50%) et infirmiers A1 (30%).

    TABLEAU N°4 : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ETAT CIVIL

    Etat civil

    Fi

    %

    Célibataire

    2

    20

    Mariés

    6

    60

    Veuve

    2

    20

    Total

    10

    100

    Dans ce tableau, nous retenons que la grande majorité des enquêtés, soit 60% sont de mariés.

    TABLEAU N°5 REPARTITION DES ENQUETES SELON LEURS ANCIENNETE

    Ancienne

    Année révolue

    Fi

    %

    2 - 6 ans

    4

    40

    7 - 11 ans

    3

    30

    12 - 16 ans

    0

    0

    17 - 21 ans

    2

    20

    = 22 ans

    1

    10

    TOTAL

    10

    100

    Il se dégage que la grande majorité des enquêtés, soit 70% ont une ancienneté qui varie de 2-11 ans.

    TABLEAU N°6 LES SOINS ADMINISTRENT AUX ENFANTS ATTEINTS DE LA DIARRHEE

    ELEMENT DE SOINS INFIRMIERS

    FA

    FO

    %

    01

    Compensser les pertes en eau et en électrolyte

    10

    8

    80

    02

    Maintenir un état nutritionnel adéquat

    10

    7

    70

    03

    Administrer le zinc

    10

    8

    80

    04

    Administrer la vit a si l'enfant n'en pas reçu depuis 1 mois

    10

    6

    60

    05

    Assurer les soins d'hygiène et confort

    10

    4

    40

    06

    Etablir une feuille de surveillance

    10

    3

    30

    07

    Rechercher la cause

    10

    7

    70

    08

    Apprécier le trouble hémodynamique

    10

    5

    50

    09

    Rassurer l'enfant et les parent

    10

    6

    60

    10

    Participer aux bilans complémentaires

    10

    5

    50

    11

    Utiliser le mesure préventive pour évite la contamination

    10

    8

    80

    12

    Recourir aux méthodes appropriées de réhydratation et quantifier le soluté d'hydratation à administrer (10-20 ml/kg/h de sro)

    10

    7

    70

     

    Total

    120

    74

    61,6

    Ce tableau indique que les éléments de soins le plus assurés par les enquêtés sont :

    Ø Compenser les pertes en eau et en électrolytes (80%)

    Ø Administrer le zinc (80%)

    Ø Utiliser les mesures préventives pour éviter la contamination (80%)

    Ø Maintenir un état nutritionnel adéquat (70%)

    Ø Rechercher la cause (70%)

    Ø Recourir aux méthodes approprier de réhydratation et quantifier le soluté d'hydratation a administre 10-20ml/kg/h de sro (70%)

    En moyenne 61,6% d'enquêtes ont administrés les soins.

    TABLEAU N°7 REPARTITION DES ENQUETES SELON LES ELEMENTS DE SURVEILLANCE

    Elément de surveillance

    FA

    FO

    %

    01

    Surveiller les signes de déshydratation

    10

    8

    80

    02

    Surveiller la courbe de poids

    10

    6

    60

    03

    Surveiller le bilan d'entrée/ sortie

    10

    5

    50

    04

    Surveiller la tolérance alimentaire

    10

    7

    70

    05

    Surveiller le signe associé a la déshydratation

    10

    7

    70

    06

    Surveiller l'état nutritionnel

    10

    8

    80

    07

    Surveillance de selles (fréquence, quantité, qualité et couleur)

    10

    2

    20

    08

    Surveiller les signes vitaux

    10

    3

    30

    09

    Surveiller l'état de conscience

    10

    5

    50

    10

    Surveiller l'état général

    10

    6

    60

    11

    Surveillance des effets indésirables de la réhydratation

    10

    7

    70

     

    Total

    110

    64

    58

    Ce tableau indique que les éléments de surveillance le plus assurés par les enquêtés sont :

    Ø Surveiller les signes de déshydratation (80%)

    Ø Surveiller l'état nutritionnel (80%)

    Ø Surveiller la tolérance alimentaire (70%)

    Ø Surveiller les signes associes a la déshydratation (70%)

    Ø Surveillance des effets indésirables de la réhydratation (70%)

    En moyenne 58% d'enquêtes ont assurés la surveillance

    TABLEAU N°8 REPARTITION DES ENQUETES SELON LE CONTENU DU MESSAGE EDUCATIONNEL

    Contenu du message éducationnel

    FA

    FO

    %

    01

    Conseiller la mère sur les règles d'hygiéno-diététiques

    10

    7

    70

    02

    Expliquer les mesures préventives de diarrhée a la maison

    10

    5

    50

    03

    Conseiller la mère sur la préparation et la conservation des aliments

    10

    3

    30

    04

    Conseiller le respect de calendrier vaccinal

    10

    6

    60

    05

    Conseiller à la mère d'observer l'allaitement maternel si l'enfant a -de 2ans

    10

    2

    20

    06

    Conseiller à la mère le lavage de main

    10

    4

    40

    07

    Dure a la mère quand revenir

    10

    8

    80

    08

    Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle de l'enfant

    10

    7

    70

    09

    Enseigner aux parents les signes de déshydratation

    10

    6

    60

     

    Total

    90

    48

    53,3

    Ce tableau indique que les contenue du message éducationnelle le plus assurés par les enquêtés sont :

    Ø Dire à la mère quand revenir (80%)

    Ø Conseiller la mère sur les règles d'hygiéno-diététiques (70%)

    Ø Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle de l'enfant (70%)

    En moyenne 53,3% d'enquêtes ont transmis le contenu du message éducationnel.

    TABLEAU N°9 REPARTITION DE SYNTHESE DE DONNE EN PAPPORT AVEC ELEMENTS DE LA PRISE EN CHARGE

    Elément d'observation

    FA

    FO

    %

    01

    Elément de soins

    120

    74

    61,6

    02

    Eléments de surveillance

    110

    64

    58

    03

    Contenu du message éducationnel

    90

    48

    53,3

     

    Total

    320

    186

    58,1

    Ce tableau nous indique que :

    Ø En moyenne 61,6% des enquêtes ont administres les soins

    Ø Elément de surveillance 58%

    Ø Contenu du message éducationnel 53,3%

    La prise en charge a obtenu un scoreglobal de 58,1%

    CHAPITRE V INTERPRETATION DES RESUTATS

    Dans ce chapitre il sera question d'interpréter les résultats de notre enquête. Il s'agira de découvrir le lien qui existe entre les critères d'acceptabilité que nous avons fixé à 70% et les résultats de notre étude. En bref, ce chapitre nous permet de donner la signification de nos résultats obtenus.

    5.1. PROFIL DES ENQUETES

    Tranche d'âge des enquêtés il se dégage de ce tableau que l'âge des infirmiers enquêtés varié entre 23 à 52 ans soit l'âge moyenne de 37,5 ans. C'est l'âge de validité ou chacun cherche l'autosatisfaction dans tout ce qu'il entreprend

    SEXE

    Dans ce tableau, il est à constater que 80% des enquêtés sont du sexe féminin et 20% des enquêtés sont du sexe masculin. Depuis le temps de Florence Nightingale, les femmes se donnent plus à la profession infirmière qu'aux hommes. (MUKANDU BASUA BA BINTU, 2012)

    NIVEAU D'ETUDE DES ENQUETEES

    Ce tableau nous révèle que 30% des enquêtés sont du niveau A1, 50% des enquêtés sont du niveau A2 et 20% des enquêtés sont du niveau A3, l'étude révèle que 50% des enquêtés ont un niveau bas. Selon AMULI JIWE, plus le niveau est élève, plus les performances sont bonnes.

    ETAT CIVIL DES ENQUETEES

    Dans ce tableau, le constat est 60% des enquêtés sont de mariés, 20% des enquêtés sont de célibataire et 20% des enquêtés qui sont de veuves. L'équilibre conjugal influence l'épanouissement du travail.

    ANCIENNETE

    Il se dégage de ce tableau que les infirmiers enquêtés ont une ancienneté variant entre 2 à 22 ans, en effet l'expérience professionnelle est un facteur qui favorise le rendement du travail. De l'autre coté s'il n y a pas de formation en cours d emploi les infirmiers ont vues une longue expérience professionnelle, les amènent à la routine ainsi il faut favoriser la formation en cours d'emploi et le cours de recyclage.AMULI JIWE (op-cit)

    5.2. INTERPRETATION DE L'EVALUATION DES PRISE EN CHARGE INFIRMIERS DES ENFANTS DE O - 5 ans SOUFFRANT DE LA DIARRHEE.

    Selon D.FOUTAIN et J COURTE JOIE (op-cit), il faut apprendre aux parents comment prévenir la diarrhée. Il faut en même temps les instruire sur la façon de combattre la déshydratation en cas de la diarrhée. Cette éducation peut diminuer fortement la mortalité des enfants par la diarrhée.

    Les résultats de notre étude se présentent comme suite :

    A. LES ELEMENTS DE SOINS

    Il ressort les résultats ci-après : 80% des enquêtés ont compassé les pertes en eau et en électrolyte et ont administré le zinc, 70% d'enquêtés ont fait maintenir un état nutritionnel adéquat, 70% d'enquêtés ont cherché la cause, 70% d'enquêtés ont fait recourir a la méthode approprié de réhydratation, 60% d'enquêtés ont administré la vit A, 60% d'enquêtés ont rassuré les enfants et les parents, en moyenne 61,6% des enquêtés ont administré les soins.

    B. LES ELEMENTS DE SURVEILLANCE

    Ce tableau indique que les éléments de surveillance le plus assurés par les enquêtés sont :

    Ø Surveiller les signes de déshydratation (80%)

    Ø Surveiller l'état nutritionnel (80%)

    Ø Surveiller la tolérance alimentaire (70%)

    Ø Surveiller les signes associes a la déshydratation (70%)

    Ø Surveillance des effets indésirables de la réhydratation (70%)

    En moyenne 58% d'enquêtes ont assurés la surveillance.

    C. EDUCATION SANITAIRE

    Il ressort les résultats ci-après :80% des enquêté ont dit à la mère quand revenir, 70% des enquêté ont conseillé la mère sur les règles d'hygiéno-diététiques et ont conseillé le maintien de l'hygiène corporelle de l'enfant. En moyenne 53,3% d'enquêtes ont transmis le contenu du message éducationnel.

    La qualité de soins infirmiers administrés aux enfants atteints de la diarrhée est de 58,1% ce pourcentage est inferieur à notre critère d'acceptabilité.

    5.3. CONCLUSION

    Nous voici au terme de notre travail de fin d'étude de graduat intitulé <<PRISE EN CHARGE INFIRMIERS DES ENFANTS DE O à 5 ans SOUFFRANT DE LA DIARRHEE>> Etude menée à l'hôpital provincial général de référence (ex : maman yemo) durent la période allant du 16 juillet au 16 aout2014, au département de la pédiatrie précisément au pavillon 17nouveau né malade et soins intensifs, pavillon 7 A et B, pavillon 16 prématuré interne et externe.

    Nous sommes partis par la question de recherche ci-après :

    Les infirmiers travaillant à la salle d'urgence pédiatrique de l'hôpital générale de référence administrent il les soins adéquats aux enfants atteints de la diarrhée ?

    Le but primordial poursuivi dans cette étude est d'améliorer la qualité des soins infirmiers administrés aux enfants atteints de la diarrhée.

    Pour atteindre ce but, nous nous sommes fixés les objectifs ci-après :

    Ø Identifier les enfants de 0 à 5 ans qui sont concernés

    Ø Observer les infirmiers qui prennent en charge les enfants atteints de la diarrhée

    Ø Déterminer leur niveau de prise en charge des enfants avec diarrhée.

    La population cible de notre étude était constituée de 103 infirmiers travaillants au service de pédiatrie de l'hôpital général de référence à laquelle un échantillon non probabiliste du type accidentel de 10 infirmiers a été tiré sur base de nos critères de sélection établies.

    Partant d'une enquête comme méthode de recherche, nous avons utilisé l'observation comme technique et une grille d'observation de la qualité de soins comme instrument de recherche-

    Les résultats suivants ont été observés

    Ø L'âge des infirmiers enquêtés varie entre 23 à 52 ans

    Ø 80% des infirmiers enquêtés sont des femmes

    Ø 50% des enquêtés sont des A2

    Ø 30% des enquêtés sons des A1

    Ø 20% des enquêtés sont de A3

    Ø L'ancienneté des enquêtés entre 0 à 43 ans

    Ø En moyenne 61,6% des enquêtés ont administres les soins

    Ø En moyenne 58% des enquêtés ont assuré la surveillance et 53,3% ont transmis le contenu du message éducationnel

    Ø La moyenne globale de la prise en charge s'élève à 58,1%

    D'après l'analyse générale de nos données, la moyenne générale de notre étude nous donne 58,1%, le résultat ci-contre est inferieur à notre critère d'acceptabilité fixée à 80%

    Pour répondre à la question de recherche de notre étude nous pouvons conclure que les infirmiers travaillant au département de la pédiatrie de l'hôpital provincial général de référence de Kinshasa (ex : maman yemo), n'administrent pas des soins adéquats aux enfants atteints de la diarrhée.

    5.4. SUGGESTION

    Nous suggérons ce qui suit :

    Au gouvernement et au ministère de la santé publique :

    Ø D'organiser les séances de formation contenue des personnels soignants pour améliorer la qualité des soins dans les services médicaux qui s'occupe de la santé des enfants

    Ø D'utiliser les medias (radio, télévision) pour informer la population en général et les mères en particulier sur les mesures préventives de la diarrhée.

    Aux personnels soignant :

    Ø D'accomplir correctement leur rôle d'éducateur sur l'hygiène dans le milieu hospitalier pour prévenir les affections diarrhéiques.

    Aux parents essentiellement aux mères

    Ø De pratiquée touts les conseils relatifs à l'hygiène recueillies au centre de santé et a l'hôpital pour la protection et la bonne santé de leur enfants.

    Aux directeurs de nursing de l'hôpital général de référence de Kinshasa

    Ø Renforcer la supervision

    Ø Favoriser la formation en cours d'emploi

    Ø Organiser les cours de recyclage

    Ø Moraliser les infirmiers sur le serment de FLORENCE NIGHTINGALE.

    BIBLIOGRAPHIE

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    3. DIND I.et BAY L. (2004), Manuels des soins infirmiers, Kinshasa, 2ème édition.

    BERPS KANGU MAYOMBE.

    4. FOUNTAIN D. et J. courte joie (1992), infirmier comment bâtir la santé, édition BERPS KANGU MAYUMBE.

    5. G. Horton (1994), infirmiers, comment traiter votre malade ? de la maladie... vers la santé, édition BERPS KANGU MAYOMBE.

    6. JENSSENS P.et J. courte joie (1992), Aide mémoire Thérapeutique pour le dispensaire, édition BERP KANGU MAYUMBE.

    7. J. marc DEBONNE et J. Paul BERNARD (1998), gastroentérologie 2, édition DOIN, paris.

    8. JACQUES Courte joie (1994) prise en charge et prévention de la diarrhée, manuel pratique, édition BERPS KANGU MAYUMBE.

    9. J. NAVARRO et J. SCHMITZ (2000), gastroentérologie pédiatrique, édition FLAMMARION, paris.

    10. J. Claude RAMBAUD (1995), cas cliniques en hépato-gastroentérologie, édition FLAMMARION, paris.

    11. J. pierre ALGAYRES (1998), diarrhée aigues bactériennes et virales, édition DOIN, paris

    12. Léon PERLEMUTER et Gabriel P. (2003), guide de thérapeutique gastroentérologie-diarrhée, édition MASSON, paris.

    13. L. BEAUGERIE et Y. YAZDANPANAH (2000), diarrhée aigues et syndrome dysentérique, éditons FLAMMARION, paris.

    14. LA ROUSSE, DICTIONNAIRE DE POCHE (2011), paris.

    15. MARC GENTILINI et BERNARD DUFFLO (1982), médecine tropical, édition FLAMMARION, paris.

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    18. ROTSART DE HERTAING et J. courte joie (1980), l'enfant et santé, édition BERP KANGU MAYUMBE.

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    20. UNICEF (2007), Evaluation de la diarrhée en Afrique tropicale, édition MASSON, paris.






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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe