WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Génération z et entreprise. Un management adapté pour une collaboration réussie.

( Télécharger le fichier original )
par Elodie SUMEIRE
Ecole de Management Léonard de Vinci - Bac+5 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.2. La perception de la génération Z

2.2.1. Par elle-même

Selon Camous (2011), les adolescents d'aujourd'hui cherchent à obtenir un nouveau statut aux yeux des adultes, à être reconnus comme étant capables de prendre des décisions réfléchies et de manière autonome.

D'après l'étude de PR Newswire (2014), la génération Z se considère en premier lieu créative à 57%, ouverte d'esprit à 54%, ayant de nouvelles perspectives et idées à 52%, intelligente (44%), et pensant différemment (41%).

10

Le graphique ci-après de l'étude « La Grande InvaZion » (2015), montre qu'ils se considèrent passionnés : 84,5% disent choisir leur métier non pas par raison mais par passion et même si la majorité d'entre eux « ne pense pas pouvoir s'épanouir en entreprise », ils tenteront d'accéder à des solutions alternatives (Sachot-Moirez & Urmès, 2015).

GRAPHIQUE 3 : LES ATOUTS DE LA GENERATION Z, D'APRES SACHOT-MOIREZ ET URMES

Les Z sont également très conscients de leurs défauts, et le graphique ci-dessous le montre :

GRAPHIQUE 4 : LES DEFAUTS DE LA GENERATION Z, D'APRES SACHOT-MOIREZ ET URMES

De plus, un tiers de la generation Z pense qu'elle manque de concentration et 32% affirment qu'ils sont focalisés sur eux-mêmes (Newswire, 2014).

11

2.2.2. Par les managers

Les managers perçoivent cette génération d'une manière différente ; en effet d'après l'étude de Newswire (2014), les 5 stéréotypes (positifs comme négatifs) associés à cette génération par les Y sont la paresse à 45%, l'ouverture d'esprit à 41%, la créativité à 38%, le centrage sur soi à 25%.

De plus, certaines images collent à la peau de cette jeune génération : plusieurs articles, et notamment celui du Figaro en 2012 intitulé « Génération Z» : des connaissances superficielles », explique que cette génération passe la majorité de son temps à « échanger, s'amuser, flirter via les réseaux sociaux, à naviguer au hasard », et « brassent l'information plus qu'ils ne la comprennent ». Cela montre bien que certaines personnes des générations passées pensent encore que les jeunes sont incompétents et les dévalorisent, peut-être sans raison réellement fondée (Clément, 2014). De même, Didier Pitelet dans son livre de 2013 « Le Prix de la confiance », les décrit comme des utopistes ayant des exigences en terme de management entrepreneurial qui devra être à leur image, selon lui. En effet il annonce que ces jeunes souhaitent que leurs managers mettent en place des modèles éducatifs, structurants et psychologiques. Il les perçoit comme des personnes qui confondront leur maison et leur lieu de travail, afin de s'y sentir bien, à condition de trouver un sens à leur travail ainsi qu'un intérêt (Clément, 2014). Ils manqueraient aussi de respect envers leur aînés, et n'accepteraient pas les discours moralisateurs (Camous, 2011).

Lorsqu'il est alors demandé à la génération Z ce qu'elle pense de ces préjugés, elle explique qu'elle en a assez qu'on la croit fainéante, « je m'en foutiste » et désintéressée ; un autre stéréotype les agace, celui selon lequel ils seraient connectés au point d'être déconnectés : selon eux, leur génération est née dans l'ère du numérique et s'instruit grâce à ça, contrairement à ce que peuvent penser les générations d'avant (Clément, 2014).

Cependant, cette vision assez négative de la génération Z est différente selon les personnes : en effet certaines managers et entrepreneurs prennent sa défense, en précisant que ces jeunes pensent d'une manière « plus latérale » et peuvent transformer la société grâce à son collectivisme, son imagination et sa flexibilité (Sachot-Moirez & Urmès, 2015).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery