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Conception et réalisation d'une base de données pour la gestion du personnel. Cas de la direction générale de l'institut national de préparation professionnelle (INPP en sigle).

( Télécharger le fichier original )
par NKWASA José MULENGA
Université de Kinshasa - Graduat 2013
  

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1.2.4. LE NIVEAU DE REPRESENTATION DES DONNEES

11(*)Pour simplifier la vision des utilisateurs, les SGBD assurent une abstraction des données stockées sur disque en distinguant trois niveaux de description de données qui sont :

0. Niveau conceptuel : c'est le niveau central correspondant à la structure canonique de données qui existent dans l'entreprise.

1. Niveau interne : ce niveau correspond à la structure de stockage du schéma interne qui nécessite au préalable le choix d'un SGBD. Ile permet donc de décrire les données telles qu'elles sont stockées dans la machine.

2. Niveau externe : au niveau externe, chaque groupe de travail utilise des données que possède une description des données perçues appelée schéma externe. Cette description est effectuée selon la manière dont le groupe voit la base dans ses programmes d'application.

I.2.5. STRUCTURES DE DONNEES

12(*)Pour modéliser les données sous formes appropriée du SGBD à utiliser, il est nécessaire de connaitre quelques structures des bases de données. Dans cette partie nous présentons brièvement les différents modèles de représentations de données.

0. Les modèles hiérarchiques

Le modèle hiérarchique peut être vu comme un cas particulier du modèle réseau, l'ensemble de lignes entre types d'article devant former des graphes hiérarchiques. Cependant, les articles ne peuvent avoir des données répressives. Dans cette structure, les données sont organisées selon une arborescence. Dans ce modèle nous pouvons retenir que :

- Il y a un seul type d'article racine ;

- La racine peut avoir un nombre quelconque de types d'articles enfant ;

- Chaque type d'article enfant de la racine peut avoir un nombre quelconque de types d'articles d'enfant, et ainsi de suite ;

- A une occurrence d'un type d'article donné, peuvent correspondre 0,1 ou N occurrence de chaque type d'article.

NB : détruire une occurrence d'article père, détruit par conséquent les occurrences de ses enfants.

Vol

Exemple du modèle hiérarchique

Equipage

Avion

Copilote

Hôtesse

Pilote

Figure 2: Exemple du modèle hiérarchique

1. Le modèle réseau

Dans ce modèle, les données sont représentées sous formes graphiques, c'est une facilité très importante de représentation de la réalité d'une entreprise et proposant la notion de sous ensemble. 13(*)Ce modèle est une extension de la structure hiérarchique dans lequel le graphe des objets n'est pas limité. Il est clair que ce type de SGBD apporte une plus grande souplesse et une plus grande rapidité aux différents traitements. Mais les chemins d'accès aux données restent très dépendants de la structure adoptée. Le langage navigationnel qui permet d'accéder et de manipuler les données reste lourd : il faut connaitre le chainage et les jeux de pointeurs mis en place en plus de la signification des données. En dehors de traitements préétablis, la base de données n'est accessible qu'à des spécialistes.

Le schéma de la base de données, avec les jeux de pointeurs et les clés d'accès aux records, nécessite une compilation à chaque modification de structure et la refonte des différents programmes. L'évolution ou la modification de telles bases de données restent donc délicates à mener.

Vol

Exemple du modèle réseau

Equipage

Avion

Hôtesse

Copilote

Pilote

Figure 3: exemple du modèle réseau

2. Les modèles orientés-objets.

Ils sont des réseaux sémantiques et des langages de programmation orientés objets. Ils regroupent les concepts essentiels pour modéliser de manière progressive des objets complexe encapsulés par des opérations de manipulations associées. Ils visent à permettre la réutilisation des structures et d'opération pour construire des entités plus complexes. Le modèle met ensemble les objets et traitements pour décrire des systèmes présentant et adaptant au contexte de base de données, les caractéristiques d'identité objet (nom), des classes (ensemble d'objet et de traitement) et d'héritage (réutilisation des traitements).

Donc les SGBD objets enregistrent les données sous forme d'objets : les données sont enregistrées avec les procédures et les fonctions qui permettent de les manipuler. Ils supportent la notion d'héritage entre classes d'objets complexes (les pointeurs remplacent les jointures pour les structures hiérarchiques). A priori, beaucoup d'avantages sur les objets du modèle relationnel manque de normalisation et de standard inertie de l'existant (presque toutes les bases actuelles sont de type relationnel).

3. Les modèles relationnels

Ce modèle s'inspire directement de la notion mathématique des relations. Ce modèle relationnel permet de représenter les données sous forme des tables. Il est simple, ce qui rend attractif pour les utilisateurs car il est facile à comprendre et à manipuler. De plus, il repose sur des structures mathématiques simples, permettant l'usage d'un langage de requêtes concis et puissant.

La première volonté du modèle relationnel fut d'être un modèle ensembliste simple. Les objectifs recherchés par le modèle relationnel étaient :

- De traiter les données de façon formelle, en s'appuyant sur les théories mathématiques de CODD (algèbre relationnelle) ;

- D'assurer une indépendance entre la structure de stockage des données et les programmes, afin de pouvoir faire évoluer les uns parallèlement aux autres ;

- D'augmenter la productivité des programmes, en leur fournissant des outils et des langages rendant plus facile la manipulation des données ;

- Une structure relationnelle de stockage des données ;

- La facilitation de l'accès aux données pour les utilisateurs, notamment non informaticiens.

Le rapprochement entre données est possible grâce à l'existence de domaines communs dans l'ensemble des relations (tables) de la base des données. Les recherches et mises à jour sont effectuées a l'aide d'un langage non procédural et non navigationnel, permettant, de spécifier les données que l'on veut obtenir sans dire comment y accéder, c'est donc le moteur du SGBD qui doit déterminer le meilleur plan possible d'accès aux données.

* 11 Georges GARDARIN, op. Cit, p13.

* 12 Arnold Roch et José M. : méthode Merise, 2ème éd. Dunod, Paris, 1995, p 23-25.

* 13 Georges GARDARIN, op. Cit, p 136.

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