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Pollution de l'eau.

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par Luvagho KAMBALE
Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013
  

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II.9 Eau en RDC et en ville de Goma

En RDC, l'approvisionnement en eau diffère largement selon les régions. Les statistiques ne donnent ainsi qu'une vue partielle de la complexe réalité. Le problème se pose dès qu'on essaie de savoir combien de personnes ont accès à l'eau potable. Le gouvernement congolais considère que c'est le cas de 77,9 % des citadins et 9,8 % des ruraux, d'où une moyenne nationale de 27,2 % (RDC 2007: 26, Tableau 14).

La constitution congolaise à son article (48) et (53) déclare que toute personne a le droit d'accès à l'eau potable et à l'énergie électrique ; et à un environnement sain et propice à

Ass Ir Justin KAMBALE LUVAGHO ; Contact : Email Justinluvagho@yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com, Tél Mobile : +243 997187866

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son épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre et que l 'Etat veille à la protection de l'environnement et à la santé des populations.

Pour Kofi Annan--« access to safe water is a fundamental human need and, therefore, a basic human right. Contaminated water jeopardizes both the physical and social health of all people. It is affront to human dignity».

En RDC, le taux de couverture forestière qui était de 55% en 1990 ne représentait plus que 52% en 2000, et en 2006 il a été estimé à 44,62%. La pression sur l'environnement est plus élevée dans les Zones urbaines.

En effet, près de 47% de la population congolaise sont concentrés sur seulement 10% du territoire. Autour de ces agglomérations, les forêts disparaissent rapidement. A Kinshasa par exemple, les forêts ont littéralement disparu dans un rayon de 150 km. Malgré ses richesses en eau douce, l'accès à l'eau potable est faible en RDC et il apparaît que seulement 22% de la population en 2004, soit à peu près 11,5 millions d'habitants avaient accès à l'eau potable.

En 2005, l'enquête 1-2-3 a estimé à 27,2 % la proportion de la population ayant accès à l'eau potable. Il convient de relever que depuis 1990, le taux qui était alors de 37% n'a que peu progressé, et les ressources financières limitées ne laissent pas envisager une amélioration de la situation. L'accès à un logement décent est un problème majeur en RDC. Par ailleurs, le système d'assainissement reste dérisoire puisque seuls 22,7% (Enquête 1-2-3, 2005) des ménages congolais utilisent des toilettes hygiéniques.

Pour l'environnement et développement durable : Intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales, inverser la tendance actuelle à la déperdition de ressources environnementales.

Indicateurs

Niveau de

Niveau de

Niveau de

Cible à atteindre

 

1990

2007

2010

en 2015

Proportion des zones

54,6%

62%

 

-

Forestières

 
 
 
 

Superficie des zones protégées

9%

10,41%

 

15%

Source : Rapport sur les OMD en RD Congo

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II.9.1 Accès à l'approvisionnement en eau

En moyenne 27,2 %

Milieu urbain 77,9 %

Milieu rural 9,8 %

Source : RDC 2007: 26

L'accès à l'eau est très inégalement reparti à l'intérieur du pays. Dans certaines provinces, moins de 10 % de la population à la possibilité de recevoir une eau salubre (RDC 2002: 14). Il est difficile d'évaluer le caractère fondé des statistiques sur l'approvisionnement réel des approvisionnements venant de l'extérieur. Une panne temporaire dans l'approvisionnement en eau signifie au contraire pour les habitants des bidonvilles de Kinshasa, l'impossibilité de s'approvisionner en eau potable à bon marché. Les installations sanitaires sont tout aussi mauvaises. Ainsi, d'après le gouvernement, seuls près de 11,6 % des habitants y ont accès (RCD 2006: 104). Dans ce domaine également, les disparités entre les villes et les campagnes sont très fortes. Le fait qu'on essaie aujourd'hui seulement de mettre en place un système de collecte des ordures et d'installer une décharge dans la capitale Kinshasa témoigne de la gravité de la situation en RDC. La société écossaise Albion Environnements a été chargée de ce projet (The Herald Online, 14.6.2007).

L'expansion du système sanitaire devrait se faire en étroite concertation avec les personnes concernées. De plus, une forte collaboration entre pouvoirs politiques à l'échelle nationale et locale est nécessaire (PNUD 2006: 18). En RDC, celle-ci n'est possible que dans peu de régions et de villes en raison de la situation politique actuelle.

Les objectifs posés par le gouvernement pour les toutes prochaines années dans le document de la stratégie de réduction de la pauvreté sont plutôt modestes. L'accès de la population à l'eau potable doit atteindre 15 % d'ici 2008 et 45 % d'ici 2015 (RCD 2006: 84).

Extraits du : « Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté » (DSCRP)

« La faible desserte en eau potable a pour principales causes l'inadaptation du cadre institutionnel actuel et l'insuffisance de ressources financières allouées au secteur. A titre d'exemple, 18 sites de la REGIDESO sur 94 ont été pillés et totalement détruits pendant les conflits armés à l'Est du pays. En milieu rural, 60 % des ouvrages d'eau existants ne sont plus opérationnels faute de leur maintenance par les bénéficiaires et suite à l'inefficacité de l'approche participative et du réseau de distribution des pièces de rechange. » (RCD 2006: 40). La distribution de l'eau en RDC est principalement née d'initiatives privées regroupées dans l'entreprise étatique « Régie de Distribution d'Eau de la Colonie » en 1933. Celle-ci était

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responsable de la distribution d'eau et de sa modernisation dans les villes de Kinshasa, Boma, Matadi, Mbandaka et Kisangasi, tout comme de l'exploitation d'autres régions dans la colonie. Après la fusion avec la société d'électricité d'État en 1939, l'entreprise fut soumise à

plusieurs changements dans sa forme juridique et dans son organisation et fut finalement séparée du secteur de l'énergie en 1979. C'est à cette époque que « la Régie de distribution d'eau » (Regideso) a été créée dans sa forme actuelle. La loi-cadre de 1978 décrit les objectifs de l'entreprise :

Exploitation de la distribution d'eau et des installations annexes, du captage, de l'adduction et de traitement des eaux à distribuer; Étude et exécution des travaux d'aménagement de distribution d'eau et des installations annexes (établissement des distributions nouvelles ou extension des distributions existantes); Elle peut également effectuer toutes opérations se rattachant directement ou indirectement à l'objet mentionné ci-dessus.

(Loi n° 78-002 du 06 janvier 1978 ; www.regidesordc.cd)

La presse congolaise rend compte encore et encore de problèmes à l'intérieur de l'entreprise. Il s'agit notamment des grèves des travailleurs de la Regideso qui exigent le paiement de leurs salaires. Mi-juin 2007 par exemple, des grévistes à Mbandaka (57 mois d'arriérés de paiement), à Lisala ou à Guadolite ont réclamé le paiement de leurs salaires ( kongo-kinshasa.de, 8.6.2007).

Le blocage répété des livraisons d'électricité par le groupe national d'électricité SNEL témoigne également des difficultés de paiement de l'entreprise. Celui-ci fait référence aux factures impayées des centrales hydrauliques. Celles-ci dépendent des livraisons d'électricité, car elles ne disposent pas de leurs propres générateurs ou n'ont pas l'argent pour les exploiter. Par exemple, début avril 2007, presque toute la ville de Kinshasa a été privée de l'approvisionnement en eau après que l'électricité a été coupée ( kongo-kinshasa.de, 10.04.2007).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci